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L’ogre a fait ce palais pour loger sa maîtresse ;
On y vit dans l’aisance, on n’y manque de rien.
En retour, le bel ogre espérait des caresses,
Mais la dame préfère en donner à son chien.
Or, ce brave animal est rempli d’allégresse ;
L’ogre n’est pas jaloux, c’est un homme de bien.
Puis, donner des leçons, ce serait maladresse,
Ce serait peu conforme à l’idéal chrétien.
Ce chien proviendrait-il d’une métempsycose ?
Prit-il, précédemment, l’aspect d’un flamant rose ?
Ah ! Peut-être que oui, et peut-être que non.
Un grand palais de rêve, un ogre, un chien fidèle,
Plusieurs muses voudraient autant de bien pour elles ;
Ou bien, des troubadours pour célébrer leur nom.
Une réflexion sur « Palais de gueules »