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Beau basilic mural, tu n’es pas trop à plaindre :
Sur un mur de taverne ou sur un mur d’hôtel,
Un bienfaiteur, souvent, te dessine un cocktail
Car les buveurs, parfois, sont capables de peindre.
Si les lampes du bar en venaient à s’éteindre,
Tu ne sombrerais pas dans un ennui mortel,
Tu ne flétrirais pas tes jolis tons pastel,
Tu prendrais l’air content, sans nul besoin de feindre.
Et jamais ton portrait ne peut être effacé
Du mur parfois brûlant et quelquefois glacé,
Car l’aubergiste aurait regret de ton absence.
Tu as beaucoup d’amis que tu sais recevoir,
Eux qui sont rassurés et contents de te voir,
Faisant en arrivant leur humble révérence.
Beau basilic mural es-tu un souvenir?
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