Le sage précaire dans Télérama

À lire dans le numéro de Télérama daté de cette semaine, un reportage sur Sylvain Tesson à l’occasion de l’ouverture du Printemps des poètes.

Youness Bousenna, le journaliste en charge de l’enquête, a réalisé un travail plus fouillé et plus rigoureux que les autres journalistes car il ne s’est pas borné à interviewer deux ou trois personnes. Il est allé lire ce qui se fait dans la recherche littéraire à propos de l’écrivain voyageur. Cela devrait être un réflexe pour tout journaliste littéraire, de faire le lien entre le monde des idées et le grand public, mais à ce jour, seul Télérama l’a fait.

Il a donc lu plusieurs écrits du sage précaire car ce dernier se trouve être, à ce jour et en toute modestie, le meilleur chercheur spécialisé dans la littérature de voyage contemporaine. Le fait est que ce blog fut le premier organe public à montrer la médiocrité littéraire de Tesson, et le livre La Pluralité des mondes, publié en 2017, le premier à proposer une synthèse textuelle et contextuelle sur son œuvre, démontrant son caractère réactionnaire et sa piètre qualité stylistique.

Ce que j’avance ici est outrageusement prétentieux. Cela tombe bien, la sagesse précaire comprend dans ses maximes un usage optimal et modéré de l’arrogance.

Les jugements énoncés plus haut sont néanmoins factuels et vérifiables. Libre à chacun de faire savoir en commentaire de ce billet quelle publication fut plus précoce que celles du sage précaire.

Alors bravo a Télérama pour ce travail de qualité.

4 commentaires sur “Le sage précaire dans Télérama

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