L’Institut du monde arabe

J’ai enseigné l’architecture de l’institut du monde arabe avant de le découvrir physiquement. J’y ai passé l’après-midi aujourd’hui et j’en ai retiré des moments de plaisir.

D’abord, les billets pour les expositions sont chers mais on peut se rendre dans les espaces de bibliothèque sans payer. Et les salles de lecture sont extrêmement agréables. D’autant plus agréables qu’on y trouve le livre du sage précaire, Birkat al Mouz, agrémenté d’une apostille « Coup de cœu » collée par les bibliothécaires.

Le musée, sur plusieurs étages, présente de très belles pièces. Des choses anciennes qui couvrent l’ensemble de la vie arabe, et des œuvres d’art contemporaines.

À propos d’œuvres contemporaines, il y a aussi de très belles expositions à visiter, mais comme elles sont temporaires, j’en parle dans d’autres billets autonomes.

Bref, la sagesse précaire valide des deux mains l’IMA, son existence, sa légitimité et sa gestion. Hormis le café, qui en revanche, laisse à désirer.

2 commentaires sur “L’Institut du monde arabe

  1. Sur les photos, on voit le côté face et le côté pile du mur sud-ouest, le pare-soleil motorisé le plus cher du monde, avec ses milliers d’iris en aluminium qui s’ouvrent et se ferment selon le temps qu’il fait. Au temps où j’ai fréquenté le campus de Jussieu où était Paris VII, je m’amusais à évaluer la proportion de ronds en panne, ouverts ou fermés à contretemps des autres. J’ai plus d’une fois squatté la bibliothèque de l’Institut où il y avait beaucoup plus de place pour travailler que dans les barres-taudis surpeuplées de Jussieu. Mais les autres membres de mon groupe ne voulaient pas y aller. Je ne sais plus comment j’entrais gratuitement. Est-ce que je m’étais fait faire une carte pour une fausse raison ?

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