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Petits maîtres, grande(s) histoire(s)

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16 septembre 2022

Le dix-neuvième siècle est le siècle de l’Histoire, et la France part à la découverte de son passé. Les arts de la scène sont le vecteur privilégié de ce mouvement puissant. Dès 1847, Paris se dote d’un «Théâtre historique» qui survit, sous des formes diverses, jusqu’après la guerre de 1870. Les petites scènes contribuent comme les grandes institutions à cet engouement, ainsi qu'en témoignent les documents préservés à la BnF.

Théâtre Historique. Les Muscadins [Drame de Jules Claretie] : affiche / lithographie de Jules Chéret. 1875.
BnF, département Bibliothèque-musée de l'opéra, AFFICHES ILLUSTREES-397

Le 19e siècle a souvent été considéré comme le siècle de l’Histoire. La France part alors à la découverte de son passé. Les arts, tout particulièrement les arts de la scène, se font le vecteur privilégié de ce mouvement puissant qui perdure bien au-delà du romantisme. Dès 1847, à l'initiative d’Alexandre Dumas père, Paris se dote d’un « Théâtre historique » qui survit, sous des formes diverses, jusqu’après la guerre de 1870. Tout comme les grandes institutions culturelles, les petites scènes contribuent à cet engouement, ainsi qu’en témoignent la masse de documents aujourd’hui préservée dans les collections de la BnF.
 
Ce siècle a vu l’avènement de productions scéniques s’inspirant non plus de sujets mythologiques animés par des personnages de fiction pure, mais d’un passé plus « récent » - qui s’étend tout de même de la Gaule romaine à la période contemporaine. Ce mouvement trouve son expression la plus spectaculaire dans le « grand opéra français », genre lyrique nouveau dont les pères fondateurs se nomment Daniel François Esprit Auber, Giacomo Meyerbeer et Fromental Halévy. D’autres musiciens promis à une célébrité mondiale se frottent aussi au « grand opéra », avec des fortunes diverses : Rossini (Guillaume Tell), Donizetti (Dom Sébastien), Verdi (Les Vêpres siciliennes), ou même Wagner, avec la version française de son Tannhäuser, créée à Paris en 1861.

 


Louis Marckl, Illustration pour le livret de Dom Sébastien de Portugal,
Eugène Scribe, Œuvres complètes, T. XII, Vialat, Paris 1857.
BnF, département Littérature et art,  Z-5463 (12)
 

Mais l’engouement pour l’Histoire, et plus spécifiquement l’histoire de France, ne se propage pas exclusivement sur les scènes les plus prestigieuses, par l’entremise des artistes les plus renommés. Les collections de la Bibliothèque nationale de France, notamment celles du département Littérature et art, conservent ces témoignages d’une nation à la redécouverte de son passé, après la brutale tabula rasa de la Révolution.

Le phénomène prend une importance telle que l’écrivain et journaliste Théodore Muret publie en 1865 trois volumes consacrés à L’Histoire par le théâtre, couvrant la période 1789-1851. Dans cet ouvrage, il recense  et commente l’essentiel de la production dramatique et lyrique française inspirée par des faits et/ou des personnages historiques. La démarche de Muret s’inscrit d’abord dans une logique politique : ce fervent légitimiste (sa détestation de Louis-Philippe, l’«usurpateur» orléaniste, le mènera en prison à deux reprises) – paradoxalement de confession protestante – trouve ici un moyen de faire revivre par la littérature la France de l’Ancien régime. Mais il veut aussi agir en «scientifique», en historien véritable : il se plonge dans les archives des théâtres parisiens, consulte les registres de la Comédie française, explore la riche bibliothèque de l’acteur Louis Auguste Hutin [voir section « en savoir plus » à la fin du présent billet de blog], et puise dans ses souvenirs personnels de critique pour (re)constituer ce qu’il appelle un « feuilleton de l’Histoire ». Théodore Muret revendique toutefois un intérêt prioritaire pour les auteurs et les scènes « secondaires » :

La plupart des livres historiques ne sont guère que l’histoire des souverains et des gouvernements : ils ne sont pas celles de la nation ; ils ne pénètrent pas assez dans son existence, dans son caractère. Il serait possible, je crois, de s’attacher bien davantage à cette étude si intéressante, sans déroger aux conditions du genre. Néanmoins, derrière les grands faits, il resterait toujours une ample moisson de faits secondaires, qui souvent aident puissamment à les expliquer. Il y a l’histoire traduite et reflétée par les manifestations de l’esprit public, notamment par celles dont le théâtre est l’organe ou l’occasion : œuvres de circonstance, caractère et physionomie des pièces, allusions cherchées par les auteurs ou créées par les spectateurs, applaudissements, sifflets, soirées triomphales ou orageuses. Ces détails, où les successeurs de Tacite ne sauraient entrer, abondent en révélations, en signes curieux  qui resteraient inconnus, si on ne donnait à leurs livres un complément moins sévère, que l’on pourrait appeler le feuilleton de l’histoire.
 

L’un des gros pourvoyeurs de ce type d’ouvrages historicisants est Auguste Anicet-Bourgeois. L’essentiel de son œuvre est aujourd’hui oublié, au profit de celui de son aîné, Guilbert de Pixerécourt. Anicet-Bourgeois est néanmoins passé – discrètement – à la postérité en tant que co-auteur de Nabuchodonosor, drame créé en 1836 au théâtre de l’Ambigu-comique, puis adapté en 1841-1842 par Temistocle Solera pour servir de livret à Nabucco, l’opéra de Verdi dont le « Chœur des Hébreux »  (« Va pensiero ») fera le tour du monde.

 


Costumes pour la création de Nabuchodonosor,
d’Auguste Anicet-Bourgeois et Francis Cornu au Théâtre de l’Ambigu-Comique
le 17 octobre 1836 [BnF, Arts du spectacle, P 4-ICO THE-77.
 
Parmi les productions moins « bibliques » et davantage tournées vers l’histoire de France dues à Anicet-Bourgeois, on citera Jacques Cœur, l’argentier du Roi, également destiné à l’Ambigu-Comique et créé en 1841. Le texte, publié en fascicule dans la collection du Magasin théâtral, était agrémenté d’une gravure représentant une scène en costumes d’époque.

Auguste Anicet-Bourgeois,
Jacques Cœur, l'argentier du roi, Paris, Marchant, 1841.
BnF, Littérature et art, 4-YTH-2117.
 

Le Magasin théâtral, publication à bon marché, était accessible à un large public. L’essentiel des pièces de théâtre d’Alexandre Dumas père – dont Anicet-Bourgeois était proche au point même de lui servir peut-être de « nègre » - y est paru, témoignant de l’engouement populaire pour les récits historiques.
Sous l’aiguillon de Michelet et de Mérimée, les dramaturges trouvent dans l’Histoire une source presque inépuisable d’inspiration. Leurs faveurs vont souvent au Moyen-Âge et à la Renaissance, période délaissée – hormis quelques exceptions notables, tel Richard Cœur de Lion de Grétry et Sedaine en 1784 – par les gens de théâtre du Siècle des lumières.
On peut ainsi évoquer Baudouin, comte de Provence ou le Retour des croisades, un « mélodrame à grand spectacle » (il s’agissait, par cette terminologie quelque peu pompeuse, de faire pièce aux productions de l’Opéra) créé en 1807 à l’Ambigu-comique, sur un livret de Jean-Baptiste Mardelle (1785-1839, à l’époque soldat dans l’armée napoléonienne) et une musique d’Adrien Quaisain (1766-1828, chef d’orchestre en titre de l’Ambigu).
 


Jean-Baptiste Mardelle,
Baudouin, comte de Provence ou le Retour des croisades, Paris, Barda, 1807
BnF, Littérature et art, 8-YTH-1803.
 
Trois années civiles et un siècle théâtral plus tard, nous retrouvons Adrien Quaisain associé cette fois au librettiste Louis-Charles Caigniez (1762-1842), ancien avocat devenu l’une des grandes figures du Boulevard parisien, pour Jean de Calais. Ce nouveau « mélodrame à grand spectacle », créé le 4 janvier 1810, toujours à l’Ambigu-comique, connaît une destinée  analogue à celle du Nabuchodonosor d’Anicet-Bourgeois. Domenico Girladoni adapte l’ouvrage pour Donizetti, dont le Gianni di Calais est créé à Naples en 1828.
 

Gaetano Donizetti, « Addio nembi in porto »,
aria extraite de Gianni di Calais, réduction pour piano d’Antonio Pacini, Pacini, Paris, [s.d.]
BnF, Musique, VM4-210.

 

Ces récits connaissent un succès tel que l’imagerie populaire s’en empare, ainsi qu’en témoigne cette planche narrant les exploits de Jean de Calais en seize vignettes historiées et publiée par la célèbre maison Pellerin, à Épinal, en 1852, dans le cadre d’une série intitulée « Scènes littéraires », destinée à la jeunesse.
 


Histoire de Jean de Calais, gravure sur bois, Pellerin, Épinal, 1852.
BnF, Estampes et photographies, LI-59 (4)-FOL.
 

Un autre livret de Louis-Charles Caigniez, La Pie voleuse, dont la première a lieu le 29 avril 1815 au théâtre de la Porte Saint-Martin, empruntera des chemins détournés pour atteindre une gloire universelle. La musique d’Alexandre Piccinni sera totalement éclipsée par celle de Rossini, qui retentit à la Scala de Milan deux ans plus tard, le 31 mai 1817.
 


François-Henri-Joseph Blaze, dit Castil-Blaze :
La Pie voleuse, adaptation française de l’opéra de Rossini pour le théâtre de Lille, Barba, Paris, 1822.
BnF, Littérature et art, 8-YTH-14190
 

L’histoire proche, voire très proche, constitue aussi une source d’inspiration pour les auteurs dramatiques. En 1833, à l’Opéra, Auber et Scribe n’hésitent pas, avec Gustave III, à porter à la scène l’assassinat du roi de Suède, survenu seulement trente ans auparavant. Le régime de Louis-Philippe, encore empreint de l’esprit libéral né de la Révolution de Juillet, laisse commettre sans sourciller le régicide théâtral. Les crimes politiques connaissent à cet égard une relative faveur. Ainsi, Charlotte Corday est-elle l’héroïne de nombreuses pièces créées entre 1800 et 1850. Meurtrière, au prix de sa propre vie, de Marat, l’une des figures les plus sanguinaires de la Révolution de 1789, elle est généralement dépeinte de manière positive. On mentionnera ainsi, de Victor Ducange et Auguste Anicet-Bourgeois, Sept heures ou Charlotte Corday, un mélodrame en 3 actes créé le 23 mars 1829 au Théâtre de la Porte Saint-Martin :


Marie Dorval dans le rôle de Mademoiselle d’Armans, Sept heures ou Charlotte Corday, 23 mars 1829.
Gravure sur cuivre de Louis Maleuvre, Paris, Martinet 1829.
BnF, Arts du Spectacle, ASP 4-ICO COS-1 (7,648)
 

Pour cet ouvrage, la musique de scène originale composée par Alexandre Piccinni a été préservée, et le matériel d’exécution peut être consulté au département de la Musique de la BnF. Une autre version, de Hippolyte-François Regnier-Destourbet : Charlotte Corday, un drame en 5 actes, est créée le 23 avril 1831 à la Comédie Française :

Suzanne Brocard dans le rôle de Charlotte Corday, 23 avril 1831.
Gravure sur cuivre d’après un dessin d’Alexandre Lacauchie
BnF, Arts du Spectacle, 4-ICO THE-984
 

Philippe-François Dumanoir, Clairville (Louis-François Nicolaïe, dit) compose Charlotte Corday, drame en 3 actes mêlé de chant, créé le 14 juillet 1847 au Théâtre du Gymnase dramatique tandis que François Ponsard ajoute sa Charlotte Corday, tragédie en cinq actes et en vers, créé à la Comédie française le 23 mars 1850.


Affiche pour François Ponsard : Charlotte Corday, 1892
BnF, Estampes et photographie, ENT DN-1 (LEVY, Emile /18)-ROUL
 

La Charlotte Corday de Ponsard semble avoir été celle de trop, et se fait étriller par la critique. Gustave Planche se désole ainsi dans la Revue des deux mondes :

Il y a dans le drame de M. Ponsard plusieurs scènes faites avec un remarquable bonheur, une incontestable habileté ; mais dans le drame tout entier il n’y a pas trace de composition. On peut louer sans flatterie telle ou telle partie qui se recommande par l’élégance ou l’énergie ; avec la meilleure volonté du monde, il est impossible de découvrir dans cette œuvre une idée génératrice qui en domine, qui en relie tous les élémen[t]s. On dirait que le hasard seul a présidé à la distribution des scènes (G. Planche, « Charlotte Corday », in Revue des deux mondes, t.6, Paris, 1850, p. 145.

Epouse de Jacques-François Ancelot, conservateur à la Bibliothèque de l’Arsenal sous le règne de Charles X, Virginie Ancelot s'attaque entre-temps au sujet avec davantage de succès. Sa Madame Roland est créée le 28 octobre 1843 au Théâtre du Vaudeville. Manon Roland, autre grande figure féminine de la Révolution, connaît un destin funeste, ici mis en parallèle avec celui de Charlotte Corday, guillotinée comme elle en 1793. Personnalité versatile, tout à la fois peintre, romancière et dramaturge, Virginie Ancelot est l’une des rares femmes de lettres française à avoir abordé, au 19e siècle, le genre du drame historique. Madame Roland est toutefois précédée d’une année par Charlotte Corday et Madame Roland, série de sept « tableaux historiques » composés par la poétesse Louise Colet (1810-1876). On ne sait pas cependant s’ils ont été représentés, ni même s’ils ont été conçus en vue d’une représentation scénique.

 

 Virginie Ancelot : Madame Roland, drame historique en trois actes mêlé de chant, Beck, Paris 1843
BnF, Littérature et art, 4-YTH-2463

 
Si le théâtre historique connaît son apogée, comme le grand opéra, sous la monarchie de Juillet et la Seconde République, il demeure un genre important tout au long du 19e siècle. Paradoxalement, la guerre franco-prussienne de 1870-1871 le revivifie. Après le désastre de Sedan, tout ce qui est à même de ranimer la flamme patriotique et l’esprit de revanche – pour un jour reconquérir les terres perdues d’Alsace et de Lorraine  – est bon à prendre.
En 1893, le Théâtre de l’Odéon représente Vercingétorix, pièce d’Edmond Cottinet (1824-1895, journaliste et écrivain passé à la postérité pour avoir fondé les premières colonies de vacances pour la jeunesse française), au sous-titre évocateur : drame national en cinq actes et huit tableaux.


Edmond Cottinet, « Vercingétorix », illustration d’Alonso de Parys (détail), Le Théâtre Illustré, Paris 1893
BnF, Estampes et photographie, 4-ICO THE-2479
 

Le guerrier gaulois est le héros d’un ultime ouvrage, le Vercingétorix de Joseph Canteloube, créé à l’Opéra de Paris en 1933. Malgré une distribution de premier ordre et une scénographie luxueuse, ce Vercingétorix, mal accueilli par la critique, ne se maintient pas au répertoire. La compromission de Canteloube avec le gouvernement de Vichy ne favorisera pas, après la Seconde Guerre mondiale, la résurrection d’une pièce d’un genre qui, de toute façon, appartenait au passé. C’est le cinéma qui s’approprie désormais les grandes fresques historiques, au détriment du théâtre lyrique et dramatique. Le mouvement est initié dès 1927 par le Napoléon d’Abel Gance et perpétué, en France, par Sacha Guitry et son monumental Si Versailles m’était conté.
 
Pour en savoir plus :
Louis Auguste Hutin (1808-1871), dit « Francisque Jeune » pour le distinguer de son frère aîné également comédien, est un acteur français qui a principalement fait carrière dans des rôles burlesques au Théâtre de l’Ambigu-Comique et à la Gaîté. Bibliophile passionné, il a réuni une remarquable collection de pièces dramatiques et d’ouvrages techniques sur la scénographie. Son épouse, danseuse à l’Opéra sous le Consulat et l’Empire, a ensuite fait carrière aux Etats-Unis.
 


Charles Kotra,
statuette représentant Francisque Jeune dans Le Courrier de Lyon,
drame en cinq actes de Paul Siraudin, Alfred Delacour et Eugène Moreau, créé à Paris le 16 mars 1850
BnF, Arts du spectacle, OBJ SCU-171
 
La bibliothèque théâtrale de Louis Auguste Hutin a été acquise en 1862 par la Société des Auteurs-Compositeurs Dramatiques en contrepartie d’un logement et d’une rente viagère. Les ouvrages qu’elle contient sont toujours en sa possession. Fondée par Beaumarchais en 1777 sous le nom de « Bureau de Législation Dramatique », qu’elle conserve jusqu’en 1829, la SACD est la plus ancienne société de gestion de droits d’auteurs encore en activité.
 

Sélection de pièces historiques du 19e siècle conservées au département Littérature et art de la BnF et disponibles en ligne sur Gallica :
Par ordre chronologique de publication [lieu de création]
Jacques-François-Louis Grobert : La Bataille des Pyramides ou Zanoubée et Floricourt, opéra-mélodrame en quatre actes, Barba, Paris 1803 [BnF, Littérature et art, 8-YTH-1781]
[Paris, théâtre de la Porte Saint-Martin]
 
Jean-Henri-Ferdinand de Lamartelière : Les Francs-juges ou Les Temps de barbarie, mélodrame historique du XIIIe siècle en 4 actes, Barba, Paris 1807 [BnF, Littérature et art, 8-Yf-1338 (6)]
[Paris, théâtre de l’Ambigu-Comique]

Jean-Baptiste Mardelle, Baudouin, comte de Provence ou le Retour des croisades, Paris, Barda, 1807 [BnF, Littérature et art, 8-YTH-1803]
[Paris, Théâtre de l’Ambigu-Comique]

René-Charles Guilbert de Pixerécourt : Charles le Téméraire ou le Siège de Nancy, drame héroïque en trois actes et en prose, Barba, Paris 1814 [BnF, Littérature et art, YF-10662]  [Paris, théâtre inconnu]

Alexandre-Marie Maréchalle, Merville (Pierre-François Camus, dit) : Jean-Bart à Versailles, fait historique en un acte, mêlé de couplets, Barba, Paris 1817 [BnF, Littérature et art, 8-YTH-9356]
[Paris, Théâtre de la Gaîté]

Paul Ledoux : Alfred le Grand ou le Roi troubadour, vaudeville historique en un acte, Barba, Paris 1817 [BnF, Littérature et art, 8-YTH-407]
[Paris, Théâtre du Vaudeville]

Paul Ledoux, Fulgence de Bury, Michel-Joseph Gentil de Chavagnac : Le comte d'Angoulême, ou Le siège de Gênes, comédie héroïque en deux actes mêlée de chant, Martinet, Paris 1823 [BnF, Littérature et art, 8-YTH-3800]
[Paris, Comédie française]

Fortuné Chailan : Jules César ou le Siège de Marseille, mélodrame historique en 3 actes et à grand spectacle, Masvert, Marseille 1827 [BnF, Littérature et art, 8-YTH-9876]
[Marseille, Théâtre-Français]

Jacques-Arsène-François-Polycarpe Ancelot : Marie de Brabant, drame historique en cinq actes, Bréauté, Paris 1828 [BnF, Littérature et art, 8-YTH-11165]
[Paris, Théâtre de l’Odéon]

Lucien Arnault : Catherine de Médicis aux états de Blois, drame historique en cinq actes, Barba, Paris 1829 [BnF, Littérature et art, 8-YTH-2776]
[Paris, Théâtre de l’Odéon]

Jean-François-Alfred Bayard, Paul Duport : Marie Mignot, comédie historique mêlée de couplets, en trois époques, Didot, Paris 1829 [BnF, Littérature et art, YF-1121 (2)]
[Paris, Théâtre du Vaudeville]

Auguste Anicet-Bourgeois, Valory (Charles Mourier, dit) : Geneviève de Brabant, mélodrame en quatre actes, Marchant, Paris  1838.  [BnF, Littérature et art, 8-YTH-7872]
[Paris, Théâtre des Folies dramatiques]

Auguste Anicet-Bourgeois : Jacques Cœur, l'argentier du roi, Marchant, Paris  1841. [BnF, Littérature et art, 4-YTH-2117]
[Paris, Théâtre de l’Ambigu-Comique]

Virginie Ancelot : Madame Roland, drame historique en trois actes mêlé de chant, Beck, Paris 1843 [BnF, Littérature et art, 4-YTH-2463]
[Paris, Théâtre du Vaudeville]

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