Février d’écriture

Cette période nécessite des solutions solidaires. J’applique celles qui sont à ma portée. Je partage mes connaissances ce mois de février avec un groupe de quatre amis qui ont envie d’écrire un livre. Deux jeunes caravaniers se sont posés sur mon domaine pour la fin de l’hiver. Deux amis vivent non loin et nous restons en contact.

Nous avons d’abord vu comment jeter les idées en faisant une frise chronologique pour garder les repères principaux.

La ligne de temps en post-it de Téa, claquante de couleurs comme un drapeau

Hier, j’ai appris aux jeunes pigeons voyageurs à quoi servait une carte mentale et comment utiliser SimpleMind que l’on peut télécharger en version gratuite sur Google Play pour Android ou AppStore pour Apple, iPad ou iPhone. Cette version permet de bien se faire la main, sa limitation est qu’on ne peut pas exporter la carte mentale. On peut juste en faire une copie-écran.

 Léo et Téa ont bien compris ce qu’ils pouvaient en faire et se sont mis tout de suite au travail, Léo sur son smartphone Samsung, Téa sur mon iPad historique de 2010.

Cette fin de matinée, nous sommes passés de la carte mentale à l’export en différents formats, PDF, TXT, HTML, pour l’importer en OPLM dans un projet Scrivener, selon la méthode que j’appelle « MarieBo », apprise d’une amie québécoise. Je l’explique dans mes guides Scrivener plus simple.

Téa m’envoie les différents formats de sa première carte mentale sur SimpleMind. Je les reçois dans un message sur Gmail. Je les télécharge dans le dossier Téléchargements du Mac de bureau.

Je montre à mes jeunes amis comment importer deux fichiers dans un nouveau projet Scrivener, un fichier Texte qui peut faire office de premier plan d’ouvrage et le fichier OPML qui construit toutes les parties, les sections et sous-sections du futur livre.

Le dossier avec la petite flèche vers la droite recueille toute la matrice du livre issu de l’OPLM. Le fichier texte présente le plan en liste.

Téa a beaucoup écrit dans les cartouches de la carte mentale, elle va tout reprendre sur l’iPad, le texte ira dans les Notes et sera déjà inséré sur les pages de Scrivener, évitant l’angoisse de la page blanche.

Tous les dossiers s’affichent dans le projet Scrivener.

L’opération semble toujours un peu magique, quand on voit surgir la matrice d’un livre entier dans un projet Scrivener, après avoir jeté toutes ses idées sur une carte mentale…

Alors, on peut se mettre à l’écriture, on a la carte de navigation, on sait où on veut aller, on garde le cap et on arrive au port trois semaines plus tard, si on s’organise bien !

Mes deux jeunes amis sont en train de travailler sur leurs tablette et smartphone, émerveillés d’avoir enfin l’outil leur permettant de collecter, ordonner, réviser et compléter toutes les notes et chapitres qu’ils ont déjà écrits au cours de leurs pérégrinations sur la planète.

Nous avons mis quelques jours à nous organiser. C’est parti. Le livre prend corps. D’ici trois semaines, un premier jet peut-être rédigé.

Gaelle Kermen, Kerantorec, 9 février 2022

Photo : Téa au coin du feu sur l’iPad, près de son fanion aux couleurs en référence du chemin à reparcourir pour se reconstruire

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