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Depuis plusieurs jours, fonctionnaires et autres usagers du Trésor public rencontrent toutes les peines du monde à percevoir leur argent. Un bug imputé à l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (ANINF) en serait la cause.
Tout a commencé de façon tout à fait banal le 10 novembre dernier, a-t-on appris. Depuis cette date donc, il a été pratiquement impossible d’être servi au Trésor public de Libreville.
Une situation, au demeurant, très pénalisante pour nombre d’usagers. Seuls face à leurs interrogations, les usagers dépités se tournent vers les caissières, les seules à qui ils peuvent s’adresser.
Selon ces dernières, le blocage serait dû à un soucis de connexion, mais que «tout était mis en œuvre pour y remédier le plus rapidement possible ». Seulement voilà bientôt trois semaines que la situation perdure, et les usagers, à bout de patience, commencent à s’interroger sur les réelles raisons de ce bug de connexion.
Serait-ce due à un problème technique, ou alors s’agirait-il simplement d’un manque de liquidité suffisante ?
Une autre hypothèse émerge cependant. De ce qui se susurre dans les couloirs, un mouvement d’humeur à l’ANINF serait la véritable cause de cette perturbation.
En fait, c’est cette entité qui gère toute l’infrastructure numérique, donc les accès internet de toutes les administrations publiques au Gabon. Elle pourrait en effet en perturber le fonctionnement, mais l’a-t-elle réellement fait ?
Quoiqu’il en soit, le gouvernement doit impérativement trouver une solution définitive, surtout en cette période de paye.
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