Livre:Hérodien - Histoire romaine, depuis la mort de Marc-Aurèle jusqu'à l'avénement de Gordien III (trad Léon Halévy), 1860.djvu

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TitreHistoire des empereurs romains de Marc-Aurèle à Gordien III
AuteurHérodien Voir l'entité sur Wikidata
TraducteurLéon Halévy Voir l'entité sur Wikidata
Maison d’éditionLibrairie de Firmin Didot
Lieu d’éditionParis
Année d’édition1860
BibliothèqueHathi Trust
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TABLE ANALYTIQUE.


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Préface 
 v
Marc-Aurèle tombe dangereusement malade en Pannonie. — Au souvenir de Néron et de Domitien, il songe avec effroi à la jeunesse et à l’inexpérience de son fils, appelé à lui succéder. — Son discours à son lit de mort. — Commode succède à son père. — Heureux commencements. — Il est corrompu par les flatteurs. — Retour à Rome. — Il confie l’administration des affaires à Pérennius, chef des gardes prétoriennes. — Complots de sa sœur Lucilla et de Quadratus, son amant. — Quintianus, leur complice, est mis à mort. — Lucilla traînée au supplice. — Conjuration de Pérennius découverte pendant la fête de Jupiter Capitolin. — Pérennius est puni de mort, ainsi que son fils. — Maternus et ses adhérents. — Commode échappe à ce nouveau danger. — Il s’entoure d’une garde plus nombreuse et séjourne hors des murs. — Rome est ravagée par la peste. — Famine ; accaparement des blés. — Émeute et combat aux portes de Rome et dans Rome. — Les soldats qui y tiennent garnison prennent parti pour le peuple contre les cavaliers de la garde de l’empereur. — Supplice du Phrygien Cléandre, favori de Commode. — Le peuple massacre les deux fils et tous les amis du favori. — Commode, sans s’effrayer de cet acte de vengeance populaire, accueille toutes les délations, se livre à tous les excès, à tous les vices. — Il se fait gladiateur, combat les bêtes dans le cirque. — Il prend le nom d’Hercule, puis celui d’un gladiateur célèbre. — Supplices et spoliations. — Incendie qui détruit les plus beaux monuments de Rome. — L’empereur veut quitter le palais impérial et habiter le gymnase des gladiateurs. — Il veut célébrer, à leur tête, la fête des Saturnales. — Marcia, sa concubine, cherche en vain à le détourner de ce projet. — Marcia et Philocommode. — Tablettes de l’empereur interceptées. — Complot de Marcia. — Lœtus, chef des prétoriens. — Électus l’Égyptien. — Châtiment de Commode. — Il meurt empoisonné d’abord, puis étranglé 
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Les conjurés répandent dans Rome le bruit que Commode est mort d’apoplexie. — Ils ont d’abord fait choix d’un empereur, Pertinax, dont ils ont arraché le consentement. — Joie du peuple à la nouvelle de la mort de Commode et de l’avènement de Pertinax. — Il est acclamé par le sénat. — Vertus de ce prince, sa justice, son administration paternelle. — Il distribue les terres incultes. — Supprime les impôts établis sur le passage des fleuves, sur les ports, sur les grandes routes. — Chasse de Rome les délateurs. — Envoie son fils partager dans les gymnases l’éducation des jeunes Romains. — Cher au peuple, haï des soldats, qui voient mettre un terme à leurs rapines. — Il est égorgé par les prétoriens. — Ils mettent l’empire en vente. — Julien, personnage consulaire, l’achète Les soldats le conduisent en triomphe au palais impérial. — Consternation du peuple. —deux fils et tous les amis du favori. — Commode, sans s’effrayer de cet acte de vengeance populaire, accueille toutes les délations, se livre à tous les excès, à tous les vices. — Il se fait gladiateur, combat les bêtes dans le cirque. — Il prend le nom d’Hercule, puis celui d’un gladiateur célèbre. — Supplices et spoliations. — Incendie qui détruit les plus beaux monuments de Rome. — L’empereur veut quitter le palais impérial et habiter le gymnase des gladiateurs. — Il veut célébrer, à leur tête, la fête des Saturnales. — Marcia, sa concubine, cherche en vain à le détourner de ce projet. — Marcia et Philocommode. — Tablettes de l’empereur interceptées. — Complot de Marcia. — Loetus, chef des prétoriens. — Électus l’Égyptien. — Châtiment de Commode. — Il meurt empoisonné d’abord, puis étranglé. 
 47 à 95


Trouble de Niger aux nouvelles reçues de Rome. — Il ferme les défilés du mont Taurus. — Bataille de Cyzique, gagnée par Sévère sur Émilien, lieutenant de Niger. — Il marche sur la Bithynie. — Nicomédie lui ouvre ses portes. — Tyr et Laodicée se soulèvent en sa faveur et sont-reprises par Niger, qui en fait massacrer les habitants. — Sévère franchit : le mont Taurus et marche vers la Cilicie. — Bataille d’Issus. — L’armée de Niger est défaite et taillée en pièces. Niger est tué dans un des faubourgs d’Antioche par les cavaliers romains qui le poursuivent. — Divisions d’Albinus et de Sévère. — Ce dernier fait déclarer par son armée Albinus ennemi de Rome, et quitte l’Asie, après avoir détruit Byzance, qui avait embrassé la cause dé Niger. — Il marche contre Albinus, qui passe de la Bretagne dans les Gaules. — Les deux armées se rencontrent. — Bataille de Lyon. — Défaite d’Albinus. — Sévère envoie à Rome la tête du vaincu. — Guerres de Sévère en Asie. — Conquête de l’Arménie, de l’Arabie-Heureuse. — Triomphe inespéré sur les Parthes. — Retour à Rome. — Sévère marie son fils Antonin à la fille de Plautien, chef des cohortes prétoriennes. — Conspiration de Plautien et sa mort. — Expédition de Bretagne. — Sévère meurt pendant cette guerre. — L’empire est transmis à ses deux fils, Antonin et Géta 
 93 à 137


Les restes de Sévère sont transportés à Rome par ses deux fils. — Il est mis au rang des dieux. — Cérémonie de l’apothéose. — Discorde des deux frères. — Complots mutuels. — Vaine intervention de leur mère Julie. — Préférence du peuple pour Géta, prince doux et modéré. — Passions violentes d’Antonin. — Projet de partage de l’empire proposé par Antonin, repoussé par sa mère et les amis des doux princes. — Antonin (Caracalla) égorge son frère, l’accuse faussement d’une tentative de meurtre sur sa personne, dit qu’il l’a tué en se défendant, se réfugie au camp des prétoriens, les gagne par ses largesses, est proclamé seul empereur. — Cruautés de ce prince. — Ses vengeances. — Une fille de Marc Aurèle mise à mort. — Citoyens et sénateurs livrés au supplice. — Bourreaux envoyés dans les provinces pour tuer les généraux et gouverneurs signalés comme amis de Géta. — Vestales enterrées vivantes sur de fausses accusations. — Le peuple est massacré pendant les jeux du Cirque, pour s’être moqué d’un conducteur de char, favori de l’empereur. — Expédition d’Antonin sur le Danube, en Macédoine, en Asie. — En Macédoine, il imite Alexandre. — À Pergame, en Asie, il imite Achille, et se fait un Patrocle de Festus, son affranchi. — Afin de pousser jusqu’à bout l’imitation, et d’avoir occasion d’enterrer splendidement le nouveau Patrocle, il l’empoisonne, dit-on. — Il fait massacrer les habitants d’Alexandrie, au milieu d’une fête, pour se venger de quelques épigrammes. — Les Parthes surpris et vaincus, au mépris des traités. — Conspiration de Macrin. — Antonin Caracalla assassiné à Carrhes, en Mésopotamie. — Macrin est élu empereur. — Il fait alliance avec Artaban, roi des Parthes, après une bataille sanglante, et marche sur Antioche avec l’armée romaine 
 137 à 171


Macrin écrit au sénat. — Le sénat confirme son avénement. — Joie du peuple. — Macrin prolonge son séjour à Antioche au milieu des plaisirs. — Il encourt la haine et le mépris des soldats. — Mœsa, belle-sœur de Septime-Sévère. — Ses filles, Soémis et Mammée ; ses petits-fils, Bassien et Alexien. — Bassien, prêtre du soleil. — Une sédition éclate dans l’armée de Macrin. Il quitte Antioche, pour la combattre avec les troupes restées fidèles. — Bataille entre les deux armées, aux frontières de la Phénicie et de la Syrie. — Défaite de Macrin. Il fuit, et est égorgé à Chalcédoine, en Bithynie. — Bassien lui succède sous le nom d’Antonin (Héliogabale). — Il quitte la Syrie pour se rendre à Rome. — Ses débauches, ses folies, ses insultes à la religion romaine. — Il institue le culte du Soleil, et le célèbre avec pompe, en forçant le sénat et l’ordre des chevaliers d’assister aux fêtes de ce nouveau culte. — Âgé de seize ans à peine, il adopte pour fils, à l’instigation de Mœsa, son aïeule, son cousin-germain Alexien, et le désigne César. — Il répudie une première femme, de race patricienne. — Il fait sortir une vestale du temple, l’épouse et la renvoie à son tour. — 11 épouse en troisièmes noces une femme issue du sang de Commode. — Il cherche ensuite une épouse à son dieu, et le marie à la statue de Minerve. — Il rompt cette dernière union, et fait amener de, Carthage à Rome la statue d’Uranie (la Lune chez les Africains), afin de marier la Lune au Soleil. — Il a soin de faire apporter en dot à Uranie tout l’or que renfermait son temple à Carthage. — Il confie aux mimes et aux comédiens les premières charges de l’État, et met un bateleur à la tête des troupes. — Il devient à son tour l’exécration de l’armée. — Les soldats le tuent, ainsi que sa mère Soémis, et font empereur à sa place Alexien, qui prend le nom d’Alexandre. 
 171 à 197



Alexandre (Sévère) règne avec modération. — Sa douceur, sa répugnance à verser le sang. — Son aïeule Mœsa et sa mère Mammée le dirigent. — Mort de Mœsa. — On lui rend les honneurs dus à une impératrice. — L’empereur s’adjoint des conseillers choisis dans le sénat. — Il efface les souillures du précédent règne, remet en honneur la religion et la justice. — Trop grande faiblesse de ce prince. — Sa mère Mammée prend sur lui un funeste empire. — Il épouse une femme de race patricienne, puis la répudie par les conseils de sa mère. — Avarice, violences et cruautés de cette princesse. — Artaxerce, roi de Perse, après avoir enlevé aux Parthes l’empire d’Orient, franchit tout à coup les frontières romaines. — Il repousse les offres de paix. — Alexandre se décide à la guerre avec regret ; il quitte Rome avec douleur. — Guerre malheureuse contre les Perses. Fautes d’Alexandre. — Son manque d’énergie, son indécision. — Il laisse surprendre son principal corps d’armée. — Une grande armée romaine est détruite. — Retraite désastreuse à Antioche. — Alexandre est rappelé en Europe par l’invasion des Germains, qui ont franchi le Rhin et le Danube. — Guerre de Germanie. — Impétuosité et élan des troupes maures, auxiliaires des Romains. — Résistance opiniâtre des Germains. — Alexandre n’est guère plus heureux qu’en Asie, et il veut traiter de la paix. — Mécontentement des soldats ; sédition et révolte dans l’armée. — Elle nomme empereur un de ses chefs, Maximin. — Alexandre, abandonné même de sa garde particulière, tombe, ainsi que sa mère Mammée, sous les coups d’un tribun et de quelques centurions 
 197 à 223



Maximin, Thrace de naissance, et de la plus basse origine, use du pouvoir avec la violence la plus tyrannique. — Conjurations de Magnus, de Quartinus, et révolte des archers Osroéniens. — Cruautés de Maximin. — Il poursuit avec vigueur la guerre contre les Germains. — Il ravage leur pays, les surprend dans leurs marais et les taille en pièces. — Son séjour en Pannonie. — Il y gouverne l’empire, qu’il couvre de deuil et de sang. — Ses exactions, ses rapines ; pillage des temples. — il condamne au supplice les meilleurs citoyens. — Rome souffre en silence ; mais la Libye se soulève. — Révolte à Carthage. — Gordien, proconsul d’Afrique, y est proclamé empereur à l’âge de quatre-vingts ans. — Vitalien, préfet du prétoire à Rome, est poignardé. — Soulèvement de Rome. — Gordien reconnu empereur par le sénat. — Le sénat envoie des émissaires dans les provinces ; Gordien y est acclamé. — Capellien, gouverneur de Numidie, prend parti pour Maximin, et marche sur Carthage avec une puissante armée de soldats romains et de Numides auxiliaires. — Gordien, épouvanté, se tue. — Les Carthaginois cachent sa mort et le remplacent par son fils, qu’ils mettent à leur tête. — Défaite des Carthaginois, et mort du jeune Gordien. — Maximin quitte la Pannonie, et se dirige vers Rome avec son armée. — Maxime et Balbin y sont élus empereurs, et un petit-fils de Gordien proclamé César. — Les sénateurs Gallicanus et Mécènes. — Ils provoquent à Rome la guerre civile, en poignardant, aux portes du sénat, des vétérans inoffensifs. — Gallicanus ouvre le quartier des gladiateurs, leur fait prendre les armes et se met à leur tête. — Le peuple et les gladiateurs, d’une part, les soldats, de l’autre, sont aux prises. — Incendie et carnage à Rome. — Maximin presse sa marche 
 223 à 261
Maximin passe les Alpes et met le siège devant Aquilée. — Vigoureuse résistance de cette ville, qui a pris parti, comme toute l’Italie, pour Maxime et Balbin. — Crispinus et Ménéphile, personnages consulaires, défenseurs d’Aquilée. — Maximin s’en prend à ses généraux du peu de succès du siège. — Ses barbaries excitent l’indignation de l’armée. — Révolte dans son camp. — Il est égorgé par ses soldats qui le tuent, ainsi que son fils, nommé par lui César. — La tête de Maximin et celle de son fils sont envoyées à Rome. — Les cavaliers chargés de les porter rencontrent à Ravenne l’empereur Maxime, qui rassemblait dos forces contre Maximin. — Maxime entre à Aquilée ; il est reçu avec enthousiasme par les habitants. — Sa rentrée triomphale à Rome, ayant à ses côtés Balbin et le jeune César Gordien. — Gouvernement sage et modéré des deux empereurs. — La jalousie les divise. — Les soldats se soulèvent contre ceux qu’ils appellent « les Empereurs du sénat » ; ils les tuent et traînent leurs cadavres dans Rome. — Le jeune Gordien (Gordien iii) est proclamé empereur à 13 ans 
 261 à 287


Notes 
 289 à 309
FIN DE LA TABLE ANALYTIQUE.