Puy de Crouel
| Puy de Crouel | |||
 Vue du puy de Crouel depuis l'autoroute A75 avec à l'horizon le plateau de Gergovie. | |||
| Géographie | |||
|---|---|---|---|
| Altitude | 427 m[1] | ||
| Massif | Massif central | ||
| Coordonnées | 45° 46′ 21″ nord, 3° 08′ 11″ est[1] | ||
| Administration | |||
| Pays |  France |
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| Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||
| Département | Puy-de-Dôme | ||
| Ascension | |||
| Voie la plus facile | versant sud | ||
| Géologie | |||
| Âge | 15 à 20 millions d’années | ||
| Type | Neck | ||
| Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
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Le puy de Crouel (ou Crouël) est un sommet du Massif central en France. Il est situé sur la commune de Clermont-Ferrand, en périphérie de la ville.
Géographie[modifier | modifier le code]
Situation[modifier | modifier le code]
Ce sommet se situe dans le périmètre urbain de Clermont-Ferrand. Il est bordé à l'est par l'autoroute A75. Il culmine à 427 mètres d'altitude.
Géologie[modifier | modifier le code]
Âgé de 15 à 20 millions d’années, le puy de Crouel est constitué par les restes d’une cheminée volcanique dégagée par l'érosion (neck)[2]. On peut distinguer plusieurs types de roches :
- du calcaire bitumineux ;
- des pépérites ;
- des lussatites.
Le puy de Crouel eut son heure de gloire à l'époque de la querelle entre neptunistes et plutonistes. La présence de bitume mêlé aux fragments de roches volcaniques a fourni alors un argument en faveur de l'origine ignée du pétrole. On sait maintenant que son origine est biologique et sédimentaire, et que sa présence ici est due à la rencontre de petites poches de pétrole par le mélange d'eau et de magma au cours de sa remontée vers la surface pour former un diatrème.
Histoire[modifier | modifier le code]
Antiquité[modifier | modifier le code]
Des tombes et sépultures de l'âge du bronze ont été retrouvées en bas du puy de Crouel[3].
Moyen Âge[modifier | modifier le code]
Le puy de Crouel est mentionné dans les textes au moins depuis le XIIe siècle[4] avec des mentions en ancien occitan[5].
Période moderne[modifier | modifier le code]
Des vestiges d'un ancien[précision nécessaire] site militaire sont présents. Une stèle a été érigée au sommet en mémoire du sergent Marcel Truc, décédé le , heurté à la tête par un avion sur l'aérodrome d'Aulnat situé en contrebas du puy de Crouel[6].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Carte IGN classique » sur Géoportail.
- Puy de Crouel - Conservatoire d'espaces naturels d'Auvergne.
- Frédéric Trément, « La Limagne des Marais : dynamique des paysages et du peuplement », Les Arvernes et leurs voisins du Massif Central à l'époque romaine, Clermont-Ferrand, Alliance Universitaire d'Auvergne, , p. 215-296 (lire en ligne)
- Emmanuel Grélois, « Une histoire ecclésiastique de Montferrand au XIIe siècle » [« An Ecclesiastical History of Montferrand in the 12th Century »], Siècles, Clermont-Ferrand, Presses universitaires Blaise-Pascal, vol. 48 « Les lieux de culte dans les agglomérations secondaires antiques et petites villes médiévales dans le Massif central », (lire en ligne)
- Jean-Pierre Chambon, Christian Lauranson-Rosaz, « Le censier de Saint-Martin de Cournon-d’Auvergne pour le chapitre cathédral de Clermont (première moitié du XIe siècle) : édition et étude de l’occitan en émergence », Lengas. Revue de sociolinguistique, Montpellier, Presses universitaires de la Méditerranée, vol. 58 « Émergences, effacements et résistances de l'occitan (XIe – XXe siècles) », (DOI https://doi.org/10.4000/lengas.6174, lire en ligne).
- Sergent Marcel Truc - Clermont Ferrand - Aérostèles.
