Famille de Goulaine

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de Goulaine
Image illustrative de l’article Famille de Goulaine
Armes de la famille.

Blasonnement Mi parti d'Angleterre et de France (mi-parti de gueules à trois léopards d'or passant l'un sur l'autre et d’azur à trois fleurs de lys d'or
Devise De cettuy-cy, de cettuy-là, j'accorde les couronnes
Pays ou province d’origine Drapeau du duché de Bretagne Duché de Bretagne
Allégeance Drapeau du duché de Bretagne Duché de Bretagne
Drapeau du royaume de France Royaume de France
Titres obtenus Marquis de Goulaine (1621-1666)
Demeures Château de Goulaine
Charges Sénateur
Maires
Conseiller général
Fonctions militaires Officiers
Fonctions ecclésiastiques Abbé commendataire
Député des églises réformées de Bretagne
Récompenses militaires Ordre du Saint-Esprit
Ordre de Saint-Michel
Preuves de noblesse
Autres ANF-1938

La famille de Goulaine est une famille noble bretonne d'extraction chevaleresque[1] sur preuves de 1304[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

Au cours des Guerres de religion, les Goulaine ont combattu dans les rangs de la Ligue catholique : Gabriel, sieur de Goulaine, à la tête de cinquante lanciers, et son frère Jean, baron du Faouët, ont conquis le château de Trogoff (Plouescat) et celui de Kérouzéré (Sibiril) en 1590[3].

La seigneurie de Goulaine (Goulaine regroupe alors Basse-Goulaine et Haute-Goulaine, le marquisat, d'une superficie de 30 000 hectares, comprenant également notamment Saint-Fiacre-sur-Maine et La Remaudière) est érigée en marquisat en faveur de Gabriel de Goulaine par le roi Henri IV.[réf. nécessaire]

Régis Valette dans Catalogue de la noblesse française subsistante écrit que cette famille prouve sa noblesse depuis l'année 1304[2].

Personnalités[modifier | modifier le code]

Les ecclésiastiques[modifier | modifier le code]

  • Anne de Goulaine (1600-1653) en religion Mère Anne de Jésus Crucifié, prieure de l'abbaye moniale bénédictine des Filles du Calvaire à Morlaix, mystique portant selon la tradition les stigmates de la Passion du Christ et visionnaire extatique de la Vierge Marie à plusieurs reprises, qui est intervenue à ce titre auprès de Richelieu et de Louis XIII en vue de consacrer le royaume de France au culte marial, ce qui fut reconnut par le Voeu de Louis, édit royal du 10 février 1938 signé en son Château de Saint Germain en Laye après approbation du Parlement de Paris[1]; décédée à Paris le 4 septembre 1653 au couvent des Filles du Calvaire à Paris, elle fut déclarée bienheureuse de l'Eglise ultérieurement.
  • Baudouin de Goulaine (-1574), abbé commendataire de Saint-Gildas-des-Bois, mort assassiné.

Les militaires[modifier | modifier le code]

Les politiques[modifier | modifier le code]

Galerie de portraits[modifier | modifier le code]

Marquis de Goulaine[modifier | modifier le code]

Le titre de marquis de Goulaine est créé en 1621 par Louis XIII. Le titre est porté aujourd'hui par Mathieu de Goulaine (né en 1965), 12e marquis de Goulaine.

Autres titres[modifier | modifier le code]

Alliances notables[modifier | modifier le code]

de La Jaille, de Machecoul, de Laval, de Sesmaisons, de Carné, d'Espinay, de Beauvau, de Montjean, de Rochechouart de Mortemart, de Rosmadec, de Bruc, de Plœuc, de Bretagne d'Avaugour, de Cornulier, du Chastel de Mezle, de Francheville, di Gattinara, du Chaffault, Raguenel, de Rougé, de Béjarry, de Tinguy, de Buor, de Baudry d'Asson, de Mailly-Nesle, de Thibaut de La Rochethulon, Lanjuinais (1900F), de Becdelièvre, de Polignac, de Béthune-Sully (1867), Bonnin de La Bonninière de Beaumont, de Voyer de Paulmy d'Argenson (1926), d'Harcourt (1948), de Poulpiquet du Halgouët, du Pré de Saint-Maur, Roulleaux-Dugage, de Perrien de Crenan, Le Gras du Luart (1935), Villedieu de Torcy (1982), Osy de Zegwaart, Rouillé d'Orfeuil, de Carayon-Latour, de Benoist, Claret de Fleurieu, Roullet de La Bouillerie, de La Bourdonnaye, Carrelet de Loisy (2015), etc.

Châteaux, seigneuries, terres[modifier | modifier le code]

Armoiries[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Les grandes familles de Nantes : Les Goulaine - Une drôle de particule, L'Express
  2. a et b Régis Valette, Catalogue de la noblesse française subsistante, 2002, page 94.
  3. Montifault, « Notice sur les seigneuries de Trogoff », Bulletin de la Société archéologique du Finistère vol. 1-2 (1873-74) p. 81 note 19.

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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