Avenue de Saint-Ouen

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17e, 18e arrts
Avenue de Saint-Ouen
Voir la photo.
Avenue de Saint-Ouen.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissements 17e
18e
Quartiers Épinettes
Grandes-Carrières
Début 62-66, avenue de Clichy
Fin 1, boulevard Bessières et 155, boulevard Ney
Morphologie
Longueur 1 125 m
Largeur 23,6 m
Historique
Dénomination 1863
Géocodification
Ville de Paris 8941
DGI 8718
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Avenue de Saint-Ouen
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L'avenue de Saint-Ouen est une voie des 17e et 18e arrondissements de Paris.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

L'avenue débute aux 62-66, avenue de Clichy et finit au 1, boulevard Bessières et 155, boulevard Ney.

Trois stations de métro de la ligne 13 ont un ou des accès avenue de Saint-Ouen : La Fourche, Guy Môquet et Porte de Saint-Ouen station en commun avec la ligne 3b du tramway d'Île-de-France.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Cette voie doit son nom à la ville de Saint-Ouen à laquelle elle mène.

Historique[modifier | modifier le code]

La route de Paris (à gauche) à Saint-Ouen (à droite) sur l’Atlas de Trudaine (1745-1780). Le carrefour en Y avec l'actuelle Avenue de Clichy est bien visible en haut (le nord est à droite).

Elle provient du chemin menant à Saint-Ouen, attesté dès le VIIe siècle et indiqué sur le plan de Jouvin de Rochefort de 1672 et sur celui de Roussel de 1730. De 1803 à 1863, elle fait partie intégrante de la route départementale 13.

Elle est classée dans la voirie parisienne et reçoit son nom actuel par un décret du [1].

Gare de l'avenue de Saint-Ouen.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

  • No 30 : cité Pilleux. Ancienne cité ouvrière de la fin du XIXe siècle. Elle abritait des ateliers au rez-de-chaussée et des logements à l’étage[2].
  • No 35 : collège et lycée privé catholique sous contrat Saint-Michel-des-Batignolles[3].
  • No 37 et 37 bis : Marcelle Lesage y dirige la librairie « Librairie, Papeterie, Abonnement de Lecture », rebaptisée « Le Livre pour Tous », de 1923 à 1926[4]. Elle déménage ensuite au 37, quai de l'Horloge[5],[6],[7].
  • No 96 : a servi de planque à Anna Dondon et René Valet ainsi qu'à Octave Garnier, membres de la bande à Bonnot[8]
  • No 128 : gare de l'avenue de Saint-Ouen, sur l'ancienne ligne de Petite Ceinture. Un temps transformée en magasin (bazar), c'est désormais un lieu culturel, Le Hasard Ludique, qui dispose d'un bar, abrite des ateliers de pratique artistique et programme des concerts.
  • No 139 : Lucien Raimbourg (1903-1973), comédien, y vécut. Son fils Claude Raimbourg, graveur, peintre et écrivain, y est né et y vécut de même.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol.  [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117), tome 1, p. 476.
  2. « Les rues secrètes de Paris », Le Parisien - Paris,‎ .
  3. « Contacts », es-be.fr, consulté le 24 avril 2024.
  4. « Société à responsabilité limitée : Le Livre pour Tous au capital de 62.000 francs », Le Droit, journal des tribunaux, vol. 90, no 91,‎ , p. 2.
  5. Suzanne Normand, « Les femmes d'action : Mme Marcelle LESAGE, libraire-éditeur », Minerva : le grand illustré féminin que toute femme intelligente doit lire, no 72,‎ , p. 3 (lire en ligne).
  6. « Avis d'oppositions : 25.002 », Archives commerciales de la France : journal hebdomadaire, vol. 54, no 82,‎ , p. 2812 (lire en ligne).
  7. « Ouvrages d'occasion et éditions originales : Offres », Les Nouvelles littéraires, aristiques et scientifiques, vol. 5, no 209,‎ , p. 8 (lire en ligne).
  8. Le Petit Parisien du 13 mai 1912, article Les complices de Bonnot.

Articles connexes[modifier | modifier le code]