Valérie Lemercier, une femme indépendante : "J'ai un problème avec la promiscuité"

A l'affiche du film culte "Les Visiteurs", rediffusé sur TF1 ce mercredi 19 juillet 2023, Valérie Lemercier n'a pas eu une enfance comme les autres. Adolescente, elle a grandi dans une pension, et a gagné de cette expérience une farouche volonté d'indépendance.

PARIS, FRANCE - FEBRUARY 25: Valerie Lemercier attends the 47th Cesar Film Awards Ceremony At L'Olympia on February 25, 2022 in Paris, France. (Photo by Francois Durand/Getty Images)
Valérie Lemercier, une femme indépendante : "J'ai un problème avec la promiscuité". (Photo by Francois Durand/Getty Images)

Si Valérie Lemercier fait partie des actrices les plus appréciées des Françaises et Français, ce n'est pas pour rien. La comédienne possède des dizaines de succès populaires à son actif, de la saga "Les Visiteurs" avec Jean Reno et Christian Clavier, à des longs-métrages tels que "Aline" ou "Fauteuils d'orchestre" qui lui ont valu des César de la meilleure actrice ou de la meilleure actrice dans un second rôle. Sa carrière a débuté dans les années 1980, grâce à la série "Palace". Mais avant cela, la comédienne a connu une enfance particulière.

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En pension à l'âge de 14 ans

Fille d'agriculteurs aisés (son père, Joseph Lemercier, était également maire du village), Valérie Lermercier a grandi avec ses trois sœurs à Gonzeville en Seine-Maritime. Mais, à l'âge de 14 ans, elle a quitté le domicile familial, ainsi qu'elle l'avait raconté à ELLE : "J'ai quitté ma famille à 14 ans, pour aller en pension." Une expérience qui lui a donné très tôt le goût de l'indépendance, mais aussi de la différence : "A 16 ans, ma priorité c'était plutôt de ne pas ressembler à tout le monde, je ne rêvais pas au prince charmant."

Interrogée par Marie Claire, elle a confié que ses années passées en pension marquent aussi la première fois où elle s'est "sentie libre". La comédienne a en effet toujours aimé la tranquillité, quitte à être loin de sa famille : "J’ai toujours été comme ça : j’aime être… tranquille. J’avais une grande chambre, avec un petit placard. Eh bien, j’étais beaucoup plus souvent dans le placard. C’était ma cabane", affirmait-elle dans les colonnes de Psychologies.

Une farouche volonté d'indépendance

Après la pension, Valérie Lermercier n'est jamais retournée vivre chez ses parents. "À 14 ans, je suis partie en pension et, à 18 ans, je me suis installée à Paris, toute seule. Mes parents m’ont donné ce que l’on peut donner de mieux à ses enfants : le goût de l’indépendance. C’était mon obsession : être libre !", explique-t-elle.

D'ailleurs, elle l'affirme au magazine : "Encore maintenant, j’ai un besoin immense de liberté. Je peux devenir très agressive si je n’ai pas un espace à moi… Sur un tournage, le vrai luxe, pour moi, ce n’est pas une loge sublime, c’est juste un endroit, même minuscule, mais rien qu’à moi, où, si je veux, ça peut être le bordel. L’ordre était très important à la maison, il fallait toujours tout ranger." Valérie Lemercier ne s'en cache pas, ses parents étaient exigeants : "Chez nous, tout était très réglé. Pas question de ne pas être en pyjama à 20 heures, de ne pas avoir fait son lit au réveil, de ne pas avoir appris ses leçons… La valeur sacrée était le travail."

Elle n'a jamais eu d'enfants

A ELLE, la star de cinéma affirmait avoir "des problèmes avec la promiscuité." Peut-être cela a-t-il joué dans le fait qu'elle n'a pas eu d'enfants ? En 2011, dans les colonnes de Paris Match, la star du film "Aline" expliquait : "Je voulais des enfants, puis je n'en voulais plus. Aujourd'hui, tout ça est derrière moi. Je n'ai aucun regret." Des propos renouvelés en 2013 dans les colonnes de Gala, où elle s'interrogeait sur la place des femmes et des mères dans la société : "La situation normale est qu’une femme ait des enfants. Nous sommes nées pour perpétuer l’espèce et je serais mal placée pour dire le contraire : je viens d’une famille nombreuse, où du côté de mon père, comme du côté de ma mère ils étaient neuf. Et j’ai trois soeurs qui toutes ont eu des enfants. Je n’ai pas non plus tout fait pour. Et arrive un jour où c’est trop tard. Mais je ne considère pas ça comme un drame".

Et de conclure : "Cela n'a pas pu se faire et ça n'était probablement pas vital pour moi. Si ça l'avait été, j'aurais eu des enfants."

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