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© Dunod, Paris, 1994, 2010
EAN 9782100554652
C réation maquette intérieure : Anne Pachiaudi
Mise en pages : Yves Tremblay
Maquette de couverture : MATEO
Illustration de couverture : Powerful engine © terex - Fotolia.com
Des mêmes auteurs
Technologie fonctionnelle de l’automobile, 6e
édition, 2009
Tome 1 Le moteur
et ses auxiliaires
Tome 2 La transmission,
le freinage, la tenue de route
et l’équipement électrique
Quel est l’objectif de l’ouvrage ?
Les compétences nécessaires pour exercer le métier de technicien de main-
tenance automobile ont fortement évolué face aux équipements électro-
niques qui se généralisent. Véritable médecin des voitures, le technicien
démonte, contrôle, répare et règle tous les systèmes mécaniques du vé-
hicule. Outre l’entretien auto courant (graissage, vidange, contrôle des prin-
cipaux organes, etc.), le mécanicien qualifié effectue des travaux se rappor-
tant à des éléments plus complexes : moteur, boîte de vitesse, embrayage,
essieux, etc.
Sous forme de fiches synthétiques, l’objectif de cet ouvrage est d’apporter
une aide efficace au sein d’une démarche professionnelle méthodique
supplémentaire indispensable pour acquérir une méthode de travail.
À qui s’adresse cet ouvrage ?
Ces fiches s’adressent particulièrement aux futurs professionnels de la main-
tenance automobile en formation, que ce soit par la voie de la formation
initiale (du CAP au Bac Pro) en lycée professionnel ou par celle des stages
ou de l’apprentissage en alternance. Ils y trouveront les moyens de
travailler de manière autonome, l’enseignant ou le formateur étant ainsi
plus disponible pour répondre aux questions de chacun et pour organiser les
différents postes de travail.
Cet ouvrage s’adresse également à toute personne qui désire s’occuper de
l’entretien de son véhicule. Ces fiches représentent la boîte à outils
idéale ainsi qu’une aide efficace et méthodique pour certaines interventions
qui ne demandent pas de matériel coûteux et spécifique.
Enfin, les automobilistes qui souhaitent seulement pouvoir mieux dialoguer
avec leur garagiste et comprendre une réparation y découvriront toutes les
connaissances nécessaires.
Comment travailler avec ce manuel ?
La fiche se prête particulièrement bien à une présentation synthétique
des connaissances. Elle constitue un véritable document ressource
lorsque l’élève travaille sur un TP à l’atelier. L’utilisateur ou l’élève retrouve
l’essentiel de ce qu’il doit connaître sous une forme concise :
>
> l’objectif de la fiche,
>
> le matériel, les consommables et la documentation nécessaire,
>
> l’organisation du poste de travail,
>
> la réalisation de l’intervention,
>
> les différents contrôles et mesures,
>
> les précautions.
INTRODUCTION
Les fiches, traitées sur une double page, sont regroupées par thème pour
une meilleure vision de l’intervention ou du contrôle à réaliser :
>
> Documentation et outillage
>
> Moteur
>
> Injection
>
> Allumage
>
> Transmission
>
> Freinage
>
> Suspension
>
> Train roulant
>
> Électricité
>
> Organe de sécurité et de confort
En fin d’ouvrage, une fiche de relevé des contrôles vierge permet de no-
ter et de comparer ses mesures avec celles du constructeur. Il est vivement
conseillé de la photocopier car elle sera utile dans de nombreux cas.
Un document de synthèse sur les déchets principaux d’un atelier de mé-
canique est donné également à la fin de l’ouvrage pour indiquer où stocker
ses déchets et leur destination finale dans un souci de respect de l’environ-
nement.
Ce recueil de fiches, accompagné des ouvrages de Technologie fonction-
nelle de l’automobile, tomes 1 et 2, forment avec la documentation
technique des véhicules un ensemble cohérent adapté à un apprentissage
méthodique permettant de développer l’autonomie et l’adaptabilité : des
qualités devenues indispensables pour appréhender des technologies en per-
pétuelle évolution.
Bruno Collomb
TABLE DES MATIÈRES
1	 RECHERCHE D’UNE PANNE
2	 IDENTIFIER ET CHOISIR L’OUTILLAGE
3	 ORGANISER UNE RÉPARATION
4	 AMÉLIORER SON SAVOIR-FAIRE
60	 UTILISATION DU PIED À COULISSE
ET DU MICROMÈTRE (MÉTROLOGIE)
61	 UTILISATION Du comparateur
(métrologie)
62	 FICHE DE RELEVÉ DES CONTRÔLES
63	 Les déchets principaux
d’un atelier de mécanique
5	 VIDANGER UN MOTEUR
6	 RÉGLER LE JEU AUX SOUPAPES
7	 REMPLACER LE LIQUIDE DE
REFROIDISSEMENT
8	 CONTRÔLER LE CIRCUIT DE
REFROIDISSEMENT
9	 CONTRÔLER LES COMPRESSIONS
10	 DÉPOSER, CONTRÔLER ET REPOSER
LA CULASSE
11	 CONTRÔLER ET REMPLACER
DES SOUPAPES
12	 CONTRÔLER L’USURE DES CYLINDRES
13	 REMPLACER LES CHEMISES
ET LES PISTONS
14	 CONTRÔLE DU VILEBREQUIN
15	 CONTRÔLER LE DÉPASSEMENT DES
CHEMISES
16	 CALER LA DISTRIBUTION
E
T
O
UTILLAGE
M
OTEUR
D
O
C
U
M
ENTATION
17	 CONTRÔLE DU CIRCUIT D’ALIMENTATION
SUR UN SYSTÈME D’INJECTION
18	 CONTRÔLER UN SYSTÈME D’INJECTION
ÉLECTRONIQUE
19	 CONTRÔLER L’ANTIPOLLUTION
20	 REMPLACER UN FILTRE À CARBURANT
21	 REMPLACER ET RÉGLER DES BOUGIES
22	 CONTRÔLER UN SYSTÈME D’ALLUMAGE
23	 CONTRÔLER ET RÉGLER LA GARDE
D’EMBRAYAGE
24	 REMPLACER ET CONTRÔLER
UN EMBRAYAGE
25	 REMPLACER UNE TRANSMISSION
26	 REMPLACER UN SOUFFLET
DE TRANSMISSION (joint tripode)
27	 REMPLACER UN SOUFFLET
DE TRANSMISSION (joint à billes)
28	 CONTRÔLER ET RÉGLER UNE BOÎTE
DE VITESSES
TABLE DES MATIÈRES
I
N
JECTION
A
L
LUMAGE
T
R
A
N
SMISSION
29	 CONTRÔLER LE SYSTÈME DE FREINAGE
30	 REMPLACER DES PLAQUETTES
DE FREINS
31	 REMPLACER DES FREINS À TAMBOURS
32	 PURGER LE CIRCUIT DE FREINAGE
33	 RÉGLER UN CORRECTEUR DE FREINAGE
34	 REMPLACER ET CONTRÔLER
UN SERVO-FREIN
35	 CONTRÔLER les capteurs
d’UN SYSTÈME ABS
36	 CONTRÔLER les composants
électriques d’UN SYSTÈME ABS
37	 DÉPOSER ET REPOSER UN AIRBAG
CONDUCTEUR
58	 CONTRÔLER ET RECHARGER
UNE CLIMATISATION
59	 consignes de sécurité
(système de climatisation)
38	 CONTRÔLER LA SUSPENSION
39	 REMPLACER UN AMORTISSEUR ARRIÈRE
40	 REMPLACER UN AMORTISSEUR AVANT
TABLE DES MATIÈRES
F
R
EINAGE
E
T
D
E
CONFORT
S
U
SPENSION
O
R
G
A
N
E
S
DE SÉCURIT
É
41	 CONTRÔLER LES PNEUMATIQUES
42	 REMPLACER UN PNEUMATIQUE
(à la table de montage)
43	 REMPLACER UN PNEUMATIQUE
(à la machine à pneus)
44	 ÉQUILIBRER UNE ROUE
45	 PRÉPARER AU CONTRÔLE
DE LA GÉOMETRIE DU VÉHICULE
46	 CONTRÔLER LA GÉOMETRIE
DU TRAIN AVANT
47	 REMPLACEMENT D’UN ROULEMENT
DE ROUE
48	 UTILISATION D’UN MULTIMÈTRE
49	 CONTRÔLER ET CHARGER UNE BATTERIE
50	 CONTRÔLER UN RELAIS
51	 CONTRÔLER L’ÉCLAIRAGE
ET LA SIGNALISATION
52	 RÉGLER LES PHARES
53	 REMPLACER LE DÉMARREUR
ET L’ALTERNATEUR
54	 CONTRÔLER LE CIRCUIT DE CHARGE
55	 CONTRÔLER LE CIRCUIT DE DÉMARRAGE
56	 RÉVISER UN DÉMARREUR
57	 RÉVISER UN ALTERNATEUR
TABLE DES MATIÈRES
T
R
A
IN
ROULAN
T
É
L
ECTRICITÉ
Collecter
les informations
Client
Véhicule
Vérifier et confirmer
le dysfonctionnement constaté
Faire les contrôles
préliminaires
Lister les hypothèses
Classer les hypothèses
hiérarchiquement
De la plus logique
à la moins évidente
Réaliser des essais
et des mesures
Comparer et
trouver les défauts
Éliminer la cause Attention à bien éliminer la cause
si non le défaut risque de réapparaître
Remettre en conformité
Valider la réparation Essai du système ou essai routier
Voir les valeurs constructeurs
Voir dans la rubrique « à noter »
RECHERCHE
D’UNE PANNE
	
Observer des symptômes et, par déduc-
tion, découvrir l’origine des défauts de
fonctionnement d’un système.
	
Exploiter facilement des documents
techniques, élaborer le diagnostique et
résoudre des pannes.
	
La documentation technique du véhicule
	
Le matériel nécessaire pour rechercher la
panne constatée
MATÉRIELS, CONSOMMABLES
ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES
1
Objectif
LES ÉTAPES De LA RECHERCHE D’UNE PANNE
Pour collecter des informations auprès du client,
il est bon de poser des questions pertinentes :
>
> Quel est le défaut constaté ?
>
> Qui est le conducteur principal ? Qui a cons-
taté le défaut ? Qui a touché le véhicule ?
(client, garage, autre)
>
> Où cela s’est produit ? Quel type de route ?
>
> Quand se produit le problème (matin, soir,
par temps de pluie ?), quand cela s’est pro-
duit la première fois ?
>
> Dans quelles circonstances ?
>
> Est ce que cela se produit souvent ? Con-
sommez-vous anormalement de l’huile, de
l’essence ?
Pour démarrer la recherche de panne il est
nécessaire de :
>
> connaître le fonctionnement du système ;
>
> déterminer les éléments pouvant être en
cause ;
>
> connaître l’implantation des éléments ;
>
> savoir quels outils je peux utiliser ;
>
> savoir contrôler les éléments mis en cause.
Il est important, en premier lieu,
de contrôler :
• 	les niveaux de carburant, d’huile mo-
teur, de liquide de refroidissement,
de la batterie, du liquide de frein ;
• 	l’état des courroies et des durites ;
• 	les bons contacts électriques des
cosses de batterie, la connexion
des connecteurs ;
• 	les voyants défauts au tableau de
bord.
La couleur de la fumée d’échappe-
ment peut donner des indications im-
portantes :
• 	fumée blanche et humide : normale
à froid, si elles persiste moteur
chaud il y a au minimum rupture du
joint de culasse (consommation de
liquide de refroidissement) ;
• 	fumée bleue ou grasse : il y a usure
des segments et des cylindres	
(consommation d’huile) ;
• 	fumée noire : le filtre à air est bou-
ché, le mélange carburé est trop
riche (consommation anormale de
carburant), l’EGR est grippé.
À NOTER
L’OUTILLAGE COURANT
IDENTIFIER
ET CHOISIR L
’OUTILLAGE
	
Proposer une liste de l’outillage mini-
mal nécessaire à la réalisation de tâche
simple
	
Connaître certains matériels spécifiques
pour réaliser des tâches plus complexes
	Catalogues d’outillage ou un poste infor-
matique avec connexion Internet afin de
sélectionner le matériel nécessaire
	Établir une liste chiffrée de l’outillage à
acquérir
	Une caisse à outils
MATÉRIELS, CONSOMMABLES
ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES
2
OBJECTIF
À fourche
Mixte
À pipe débouchée
À molette
À bougies
Dynamométrique
Mâles « Allen »
« Torx »
Multiprise
Étau
Coupante diagonale
Universelle
Garagiste
À dénuder
Plats Cruciformes
Court
plat
Court
cruciforme
Les clés
Le coffret à douilles Les pinces
Les tournevis
L’outillage courant est suffisant pour
réaliser les opérations simples. Il n’en
est pas de même de l’outillage spé-
cifique demandé pour les opérations
plus compliquées, qui représentent
pour les professionnels des investis-
sement très importants.
À NOTER
Burette
Bac de vidange
Démonte-obus
Cale
Clé de vidange
Sangle
à
cartouche
Lubrifiant
pneus
Cric rouleur
Chandelle
Démonte-
pneu
B
r
o
s
s
e
m
é
t
a
l
l
i
q
u
e
Boites
de rangement
Housse d’aile
Pince
à freins
Baladeuse
Cric rouleur Chandelle
Pied à coulisse
L’outillage pour l’entretien
Les instruments de mesure
Multimètre
L’outillage spécifique
(exemples)
Compresse
ressort
Compressiomètre
Appareils
de diagnostic
ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL
S’informer
>
> Vérifier que le défaut de fonctionnement né-
cessite bien l’intervention prévue.
>
> Choisir parmi les fiches celle qui corres-
pond à l’intervention.
>
> Vérifier que la revue technique correspond
bien avec le type précis du véhicule et re-
lever :
•	 la méthode utilisée pour la réparation,
•	 les valeurs constructeur,
•	 les valeurs de couple de serrage.
>
> Vérifier que l’on possède bien l’outillage
nécessaire.
Préparer
>
> Dégager l’aire de travail.
>
> Préparer une servante d’atelier.
>
> Disposer les principaux outils à utiliser ain-
si que la caisse à outils sur la servante.
>
> Préparer le véhicule :
•	 lever le capot ;
•	 placer les protections (housse d’ailes,
housse de siège, tapis de sol, protection
volant).
RÉALISER L’INTERVENTION
>
> Nettoyer la zone d’intervention.
>
> En cas de levage du véhicule :
•	 placer le cric sous le longeron avant ou
arrière et lever ;
•	 Chercher la revue technique correspon-
dante au véhicule.
•	 Préparer la servante et les outils néces-
saires.
•	 Protéger le véhicule (housse de siège,
housse d’ailes, tapis de sol…).
Servante d’atelier
ORGANISER
UNE RÉPARATION
Travailler méthodiquement afin d’éviter :
	
les pertes de temps
	
les dégradations sur les véhicules
	
les accidents corporels
Prévenir les risques professionnels.
	La fiche correspondant à la réparation
à effectuer
	La revue technique (RT) correspondant
au véhicule à réparer
MATÉRIELS, CONSOMMABLES
ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES
3
OBJECTIF
•	 placer une chandelle sous le bas de caisse
au point d’ancrage (voir RT) ;
•	 libérer le cric ;
•	 répéter l’opération pour l’autre côté du
même essieu ;
•	 s’assurer de la stabilité du véhicule ;
•	 déposer les roues.
>
> En cas de vidange des liquides, prévoir la
contenance du bac par rapport aux conte-
nances à vidanger pour éviter tout débor-
dement.
>
> S’éclairer avec une baladeuse alimentée
en 24 V continu ou une baladeuse rechar-
geable (le 220 volts présente des risques
d’électrocution).
CONTRÔLER
Lorsque la réparation est terminée :
>
> Serrer vis, écrous, colliers…
>
> Vérifier tous les niveaux.
>
> Vérifier le serrage des roues (clé dynamo-
métrique) et la pression des pneumatiques.
>
> Essayer le véhicule.
>
> Vérifier les éventuelles fuites.
>
> Ranger et nettoyer son poste de travail.
Housse d’aile
Longeron
Cric
Levage du véhicule
Baladeuse
Si l’on n’est pas en possession
de la documentation correspondant
exactement au type de véhicule ni de
l’outillage nécessaire, il est préférable
de renoncer à effectuer l’opération.
L’essentiel de cette fiche est valable
pour pratiquement toutes les inter-
ventions décrites dans les autres
fiches.
À NOTER
ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL
Identifier la boulonnerie
>
> Respecter l’appellation des éléments : 1 vis
+ 1 écrou = 1 boulon.
>
> Il existe un grand nombre de formes de
têtes de vis (à tête hexagonale, hexagonale
creuse, à tête fraisée, etc..).
>
> Un goujon se serre et se desserre en pla-
çant deux écrous bloqués un sur l’autre (les
pinces détériorent le filetage), puis se dé-
visse comme une vis. Respecter le sens des
goujons.
>
> Le pas d’une vis est la distance en mm qui
sépare 2 filets contigus. Attention, les vis
peuvent être au pas normalisé ou non, véri-
fier la concordance des pas avant de visser.
RÉALISER L’INTERVENTION
Desserrer – Dévisser
1.	Utiliser de préférence une clé à pipe dé-
bouchée ou une douille à 6 pans. En cas
d’accès difficile, utiliser une clé à œil. La clé
à fourche présente l’inconvénient d’arrondir
les têtes de vis trop serrées.
2.	Pour augmenter la force de desserrage,
utiliser une poignée coulissante ou une
clé à tube, munies d’un tube (rallonge)
augmentant le bras de levier (ne pas utili-
ser ce tube au serrage). Éviter l’usage du
cliquet car on risque de détériorer la roue
libre intérieure.
3.	Travailler dans une position confortable en
utilisant des outils à sa disposition (exemple :
cliquet + rallonge + cardan + douille).
AMÉLIORER
SON SAVOIR-FAIRE
Découvrir quelques règles de base qui per-
mettent des démontages sans risque pour
l’opérateur, le système démonté et l’ou-
tillage ainsi que la fiabilité du serrage.
	la revue technique (RT) correspondant au
véhicule rubrique « couples de serrage »
	l’outillage approprié à l’intervention
MATÉRIELS, CONSOMMABLES
ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES
4
OBJECTIF
Vis + écrou = boulon
Écrou
Extrémité
plate : vissée
dans la pièce
Contre-écrou
Extrémité
bombée:
côté écrou
Goujon
Pas
Diamètre
nominal
Diamètre
nominal
Pas
normalisé
6
8
10
12
1 mm
1,25
1,50
1,75
Augmenter la force
Tube
Cliquet
Cardan
Rallonge
Douille
Rallonge
Travailler confortablement
Augm
enter
la
longueur
non oui
Dévisser
Pour dévisser ou visser une vis à tête fendue,
le tournevis à utiliser est celui dont la largeur
de la lame correspond exactement à la lon-
gueur de la fente.
Serrer
1. Lorsqu’une pièce à serrer comporte plu-
sieurs vis, faire prendre, puis approcher
toutes les vis à la main. Serrer ensuite l’en-
semble. Ne jamais serrer une vis alors que
les autres ne sont pas prises.
2. Respecter les couples de serrage. Utiliser
la clé dynamométrique à chaque fois que le
couple de serrage est indiqué dans la revue
technique. Les couples s’expriment en new-
ton-mètre (N.m) ou en déca newton-mètre
(daN.m).
Rendre indesserable
1. 	
Les éléments qui présentent un réel danger
s’ils se desserrent comportent un système
de protection. Exemples  : biellettes, élé-
ments de direction et de freinage.
	 Il est nécessaire de les remplacer à
chaque démontage.
2.	Tout écrou classique doit être monté avec
une rondelle plate ou une rondelle éventail,
ou les deux.
3.	Il existe également un produit appelé « frein
filet » qui permet de maintenir bloqué par
exemple un écrou sur un filetage.
Certaines vis ont le pas à gauche,
elles sont en général repérées par
une encoche sur les arêtes des plats.
Dans ce cas, dévisser dans le sens
habituel de vissage.
À NOTER
Toutes les vis
prises avant de serrer
Clé fictive
F = 10 N
Longueur =
1
M
Moment du
couple de serrage
= 10 N⋅m
= 1 daN⋅m
Bague nylon
Écrou
« Nylstop »
Créneaux fins
Écrou
haute température
Tôle frein
ou « arrêtoir »
Goupille
fendue Écrou
à créneaux
Clé dynamométrique
Frein
Filet
ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL
Relever dans le manuel
du véhicule
>
> Le type d’huile moteur préconisée.
>
> La quantité d’huile nécessaire.
>
> Le type d’huile de transmission.
>
> Le type de liquide de freins.
Préparer
>
> La quantité d’huile nécessaire.
>
> Le filtre à huile.
>
> La clé à vidange, la clé à filtre.
>
> Le bac à vidange.
>
> Un chiffon et les protections du véhicule
(housse d’aile et de siège, tapis de sol).
RÉALISER L’INTERVENTION
Vidanger
1. Ouvrir le bouchon de remplissage d’huile
et la jauge.
2. Lever le véhicule.
3. Dévisser le bouchon de vidange au-dessus
du bac et laisser égoutter.
Remplacer le filtre à huile
1. Placer le bac sous le filtre.
2. Dévisser le filtre à l’aide de l’outil spéci-
fique ou d’une sangle spéciale. Vider l’huile
dans le bac.
3. Huiler le joint du nouveau filtre.
4. Visser jusqu’au contact avec le bloc moteur.
5. Serrer à la main de ¾ de tour.
VIDANGER
UN MOTEUR
	
Remplacer l’huile du moteur au kilomé-
trage préconisé par le constructeur
	
Contrôler les niveaux des différents
liquides
	
Effectuer les contrôles usuels
	L’huile moteur préconisée
	Le filtre
	La clé à vidange, la clé à filtre et le bac
à vidange
	Le manuel de bord du véhicule ou la revue
technique
MATÉRIELS, CONSOMMABLES
ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES
5
OBJECTIF
>
> Quelle huile pour le moteur ?
>
> Quelle huile pour la boîte ?
>
> Quelle huile pour les freins ?
>
> Quelle quantité ?
Dévisser
Remplacer le filtre à huile
Remplir
1. 	
Remplacer le joint de bouchon de vidange.
2.	Revisser le bouchon après écoulement
complet. Serrer modérément
3.	Essuyer le carter inférieur.
4.	Enlever le bac de vidange et baisser le vé-
hicule.
5. Verser l’huile lentement. Replacer la jauge,
vérifier le niveau après un temps d’écoule-
ment.
6. Placer une étiquette de vidange ou remette
l’indicateur de maintenance du tableau de
bord à 0.
Vérifier les niveaux
1. Boîte de vitesses 
Boîte manuelle  : Rechercher dans la revue
technique la position du bouchon de niveau.
Le dévisser. L’huile doit affleurer la partie in-
férieure du trou.
Boîte automatique : Faire tourner le moteur.
Tirer la jauge spéciale et vérifier le niveau.
Ajouter l’huile préconisée par le trou de niveau
si nécessaire.
2. Freins
Vérifier le niveau dans le bocal situé sur le
maître cylindre. Ajouter l’huile spéciale freins
si le niveau est en dessous du mini.
3. Liquide de refroidissement
Vérifier le niveau dans le vase d’expansion.
Ajouter le liquide jusqu’au repère maxi.
4. Batterie (sauf dans le cas
d’une batterie sans entretien)
Vérifier le niveau d’électrolyte de chaque élé-
ment. Compléter avec de l’eau distillée (10 mm
au-dessus des plaques.
Il est possible de vidanger par aspi-
ration grâce à une pompe électrique.
Toutefois, il est recommandé de
vidanger de temps en temps par le
dessous afin de détecter la présence
éventuelle de corps étranger dans
l’huile (eau, limaille, etc.).
À NOTER
Indice
de fluidité
à froid
Indice
de viscosité
à chaud
W = Winter
(hiver)
1 2
Témoin
de niveau
Niveau
de liquide
de freins
Maxi
Mini
Maitre
cylindre
Comment lire
la viscosité d’une huile ?
1. Bouchon de vidange
2. Bouchon de remplissage
Organiser son poste de travail
Relever dans la revue technique
du véhicule
>
> la valeur du jeu des soupapes
>
> les conditions de réglage (moteur chaud,
moteur froid)
>
> la méthode de réglage préconisée
Préparer
>
> Préparer l’outillage et le jeu de cales d’épais-
seur
>
> Déposer le cache culbuteurs
>
> Repérer les soupapes d’admission (en pro-
longement de la tubulure d’admission), les
soupapes d’échappement (en prolongement
de la tubulure d’échappement)
Contrôler, régler
Culbuteur à vis
Méthode dite « en balance »
>
> Tourner le vilebrequin jusqu’à obtenir la
fin de la fermeture de la soupape d’échap-
pement et le début de l’ouverture de la sou-
pape d’admission (point de balance) du cy-
lindre n° 1 (en général côté volant moteur).
>
> Contrôler et éventuellement régler le jeu
des soupapes d’admission et d’échappe-
ment du cylindre n° 4 (côté opposé au vo-
lant moteur).
>
> Rechercher la balance du cylindre n° 3 et
régler l’admission et l’échappement du 2.
Pour la suite, suivre la méthode ci-contre.
RÉGLER LE JEU
AUX SOUPAPES
Maintenir un jeu fonctionnel entre la queue
de soupape et sa commande lorsque la
came est inactive.
	La revue technique
	L’outillage courant
	Un jeu de cales d’épaisseur (jeu de jauges)
	Des pastilles si c’est un réglage par pas-
tille
MATÉRIELS, CONSOMMABLES
ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES
6
OBJECTIF
Vis de
réglage
Came
Jeu
Soupape
Balance
admission et
échappement
Régler
admission et
échappement
Méthode dite « pleine ouverture »
>
> Tourner le vilebrequin jusqu’à obtenir
l’ouverture complète de la soupape d’échap-
pement du cylindre n° 1 (enfoncement com-
plet).
>
> Régler le jeu des soupapes d’admission du
cylindre n° 3 et d’échappement du cylindre
n° 4.
>
> Mettre en pleine ouverture la soupape
d’échappement du cylindre n° 3 et régler
l’admission du 4 et l’échappement de 2.
Pour la suite suivre la méthode ci-contre.
Réglage par pastille
>
> Contrôler le jeu de toutes les soupapes se-
lon la méthode préconisée pour ce moteur.
>
> Noter le jeu trouvé pour chaque soupape.
>
> Faire la différence entre les valeurs trou-
vées et celles préconisées.
>
> Déposer l’arbre à cames en repérant le ca-
lage de la distribution.
>
> Mesurer l’épaisseur des pastilles pour cha-
que soupape.
>
> Placer les nouvelles pastilles plus ou moins
épaisses que celles trouvées selon le cas
(voir le tableau ci-contre pour un exemple).
>
> Remonter l’arbre à cames en remettant le
pignon au repère de calage.
Les méthodes en balance et en pleine
ouverture proposées correspondent
aux moteurs 4 cylindres en ligne avec
un ordre d’allumage : 1 – 3 – 4 – 2.
À NOTER
Arbre à cames
Jeu de fonctionnement
Poussoir
de soupape
Soupape
Jeu relevé
Jeu préconisé
Différence
Pastille trouvée
À placer
Pleine
ouverture
d’échappement
Régler
adm. échap.
Déconnecter
la durite inférieure
s’il n’y a pas de
bouchon de vidange
ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL
Rechercher dans la revue
technique du véhicule
>
> Le schéma du circuit.
>
> La position des bouchons de vidange et des
vis de purge.
>
> La contenance du circuit.
Préparer
>
> La quantité de liquide de refroidissement né-
cessaire.
>
> Un bac à vidange.
>
> Les protections du véhicule (housse d’aile et
de siège, tapis de sol).
RÉALISER L’INTERVENTION
Vidanger
1. Attendre que la température du liquide ait
diminué (ainsi que la pression). Faire chuter
la pression résiduelle en ouvrant progressi-
vement le bouchon de remplissage du vase
d’expansion (ou du radiateur si le circuit ne
comprend pas de vase).
2. Ouvrir le bouchon de vidange du radiateur
au-dessus d’un bac de récupération, ou dé-
connecter la durite inférieure.
3. Déposer le bouchon de vidange du bloc-
moteur (rechercher son emplacement dans
la revue technique).
4. Vider et nettoyer le vase d’expansion.
Remplir
1. Visser le bouchon du bloc-moteur et le bou-
chon de vidange du radiateur, remonter la
durite inférieure.
REMPLACER LE LIQUIDE
DE REFROIDISSEMENT
	
Évacuer les dépôts qui se forment dans
les cavités du moteur et de la culasse
afin d’éviter l’entartrage du moteur.
	
Remplacer le liquide de refroidissement
qui perd peut à peut de ses propriétés.
	La revue technique du véhicule
	Du liquide de refroidissement
	Un bac pour récupérer le vieux liquide
	L’outillage courant
MATÉRIELS, CONSOMMABLES
ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES
7
OBJECTIF
>
> Ouvrir lentement le circuit.
>
> Déposer les bouchons de vidange
du radiateur et du bloc-moteur.
2. 	
Ouvrir la ou les vis de purge.
3.	Remplir le vase d’expansion jusqu’au re-
père maxi avec le liquide de refroidisse-
ment.
Purger
Dans tous les cas, mettre la commande de
chauffage au maxi (au plus chaud).
Circuit sans vase d’expansion
Laisser tourner le moteur, bouchon de radia-
teur ouvert, jusqu’à ouverture du thermostat
(le liquide circule dans la durite supérieure qui
devient très chaude).
Circuit avec vase d’expansion
1. 	 Le liquide de refroidissement est au ni-
veau dans le vase.
2. 	 Le bouchon du radiateur est fermé, ce-
lui du vase est ouvert.
3. 	 Placer le vase le plus haut possible si le
liquide ne s’écoule pas des vis de purges.
4. 	 Fermer les vis de purge dès que le liquide
s’écoule en jet continu (sans bulle d’air),
compléter le niveau du vase et fermer le
circuit.
5. 	 Démarrer le moteur et le maintenir au ré-
gime de 1500 tr/min.
6. 	 Laisser tourner le moteur jusqu’à l’en-
clenchement puis l’arrêt du moto ventila-
teur de refroidissement.
7. 	 Ramener le moteur à son régime de ra-
lenti.
8. 	 Arrêter le moteur puis attendre son re-
froidissement.
9. 	 Ouvrir lentement le bouchon du vase
d’expansion pour faire chuter la pression
10. 	Contrôler et corriger le niveau si néces-
saire.
Si le vase d’expansion est fixé au
point le plus haut du circuit, il n’est
pas nécessaire de le soulever. S’il est
solidaire du radiateur, bien suivre les
instructions du constructeur (revue
technique).
Il est nécessaire de contrôler le cir-
cuit de refroidissement lors du rem-
placement du liquide de refroidisse-
ment. (voir fiche suivante)
Ne jamais ouvrir la vis de purge mo-
teur tournant.
Ne jamais ouvrir le bouchon du vase
d’expansion moteur chaud.
À NOTER
Durite de liaison
vase / radiateur
Vase non accolé
au radiateur
Mini
Maxi
>
> Mettre le chauffage au maximum pour
que le liquide circule dans le radiateur
de chauffage habitacle et que le circuit
soit purger correctement.
Radiateur de refroidissement
>
> Mettre le vase au niveau.
ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL
Rechercher dans la revue
technique du véhicule
>
> Le schéma du circuit de refroidissement
avec ses composants.
>
> Les températures d’ouverture du thermos-
tat et de mise en marche du motoventila-
teur.
>
> La pression de tarage de la soupape du vase
d’expansion.
Préparer
>
> Un pèse antigel ou un réfractomètre.
>
> Un contrôleur d’étanchéité.
>
> Un thermomètre.
RÉALISER L’INTERVENTION
Contrôler (moteur arrêté)
1. Laisser refroidir quelques minutes et ou-
vrir les bouchons du vase d’expansion et du
radiateur (s’il est distinct). Vérifier si :
•	 le niveau est correct dans le vase,
•	 la protection contre le gel est correcte (à
l’aide du pèse antigel).
2. Contrôler :
•	 le serrage de tous les colliers
•	 l’état apparent des courroies, des durites
et du radiateur
•	 la pompe à eau (fuite visuelle et contrôle
du jeu si elle est accessible)
3. Contrôler les éventuelles fuites : Mettre
le circuit en pression. Monter l’embout du
contrôleur d’étanchéité à la place du bou-
CONTRÔLER LE CIRCUIT
DE REFROIDISSEMENT
	
Contrôler et diagnostiquer une anomalie
sur un circuit de refroidissement dû a un
échauffement du moteur
	
Contrôler l’étanchéité du circuit de refroi-
dissement
	La revue technique du véhicule
	Du liquide de refroidissement
	Le matériel spécifique de la rubrique
« préparer »
MATÉRIELS, CONSOMMABLES
ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES
8
OBJECTIF
Bouchon
soupapes
Raccord
Pompe
de contrôle
Pèse antigel
Contrôleur d’étanchéité
Raccord pour contrôler la pression
de tarage de la soupape du bouchon
chon du radiateur ou du vase d’expansion
selon le montage. Pomper jusqu’à une pres-
sion de 0,1 bar inférieure à la pression de
tarage de la soupape du vase. Contrôler les
fuites éventuelles sur tous les éléments du
circuit (durites, raccords, pompe à eau, ra-
diateur…).
4. Vérifier la pression de tarage de la sou-
pape du vase (à l’aide du contrôleur d’étan-
chéité).
5. Contrôler le fonctionnement du moto-
ventilateur  : Débrancher le connecteur
du thermocontact et relier les deux bornes
électriquement entre elles  ; le ventilateur
doit tourner (contact mis). S’il ne tourne
pas, changer le thermocontact. Ce test est
possible si le véhicule n’est pas multiplexé.
Sinon, il faut faire un test actionneur à
l’aide de l’outil de diagnostic.
Contrôle de la régulation
de température
Le niveau du vase est correct, la courroie est
tendue et le circuit est purgé. Le thermocon-
tact a été contrôlé, il fonctionne.
Contrôler la température de déclenchement
du motoventilateur à l’aide de l’indicateur du
tableau de bord ou d’un thermomètre. S’il y a
dysfonctionnement :
>
> Calorstat bloqué fermé : La mise en re-
lation avec le radiateur ne se fera pas et
donc le moteur va surchauffer (risque pour
le joint de culasse), les motoventilateurs ne
se déclencheront pas car la sonde qui les
commande ne recevra pas de liquide chaud.
>
> Calorstat bloqué ouvert : Le moteur verra
toujours son liquide circuler vers le radia-
teur, donc il sera dès le départ refroidit. Le
moteur n’arrivera pas à atteindre une tem-
pérature de fonctionnement normale (T°
de liquide entre 80 et 90°), ce qui impli-
quera une consommation et une pollution
en hausse.
>
> Calorstat qui grippe : La montée en tem-
pérature se fera normalement mais on va
dépasser le seuil de température normale
pour l’ouverture, puis il va s’ouvrir d’un
coup et la température chutera alors rapi-
dement pour devenir normale.
Dans tous les cas, si l’indicateur du tab-
leau de bord entre dans sa zone rouge
ou si la lampe témoin de température
s’allume alors que le liquide n’a pas cir-
culé dans la durite supérieure, il faut rem-
placer le calorstat.
Pour contrôler les fuites en pression
sans pompe de contrôle, il faut pur-
ger le circuit, fermer les bouchons de
vase et du radiateur ; faire monter le
moteur en température (motoventi-
lateur enclenché) et contrôler visuel-
lement les écoulements de liquide de
refroidissement.
À NOTER
Thermostat fermé
Thermostat ouvert
1
2
Calorstat
Le circuit est surveillé par :
>
> Un capteur de niveau d’eau 1.
>
> Un capteur de température d’eau 2.
ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL
Rechercher dans la revue
technique du véhicule
>
> Le rapport volumétrique.
>
> La pression en fin de compression.
>
> Le jeu aux soupapes.
PRÉPARER LA MESURE
1. Contrôler le serrage de la culasse (fiche
suivante).
2. Contrôler le réglage du jeu aux soupapes
(fiche 6).
3.	Déposer les bougies (moteur essence) ; les
injecteurs ou les bougies de préchauffage
(moteur diesel). Il est préférable sur les
moteurs diesel injection directe de placer
les compressiomètre à la place des bougies
de préchauffage.
4.	Déconnecter l’alimentation des bobines
(moteur essence).
5. Lire la notice du compressiomètre.
6. Placer sur le compressomètre les rallonges
et embout adéquat.
7. Placer une carte vierge sur le support du
compressiomètre.
8. Remettre le compressiomètre à 0.
CONTRÔLER – MESURER
Il est nécessaire qu’il y ait une deuxième per-
sonne (moteur essence).
1.	Le premier opérateur appuie fortement
l’embout du compressiomètre sur le trou de
bougie.
CONTRÔLER
LES COMPRESSIONS
	
Vérifier l’étanchéité de la chambre de
combustion, principalement réalisée par
les soupapes et les segments.
	
Mesurer les pressions en fin de compres-
sion.
	La revue technique du véhicule
	Une clé à bougie
	Le compressiomètre adapté pour un mo-
teur essence (pressions de 0 à 20 bar) ou
pour un moteur diesel (0 à 40 bar) avec
sa notice
	Une fiche de relevé des contrôles
MATÉRIELS, CONSOMMABLES
ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES
9
OBJECTIF
Compressiomètre
Clé à bougies
2. Le deuxième opérateur appuie à fond sur
la pédale d’accélérateur (uniquement sur
moteur essence) et actionne le démarreur
pendant 5 secondes.
3.	Lire la valeur, appuyer sur la pointe de
l’embout pour faire chuter la pression.
4.	Déplacer la fiche graphique afin que l’ai-
guille se présente en face du deuxième cy-
lindre.
5.	Reproduire la même opération sur les
autres cylindres.
SYNTHÈSE
1. La valeur trouvée en bars pour chaque cy-
lindre doit être au moins égale au chiffre du
rapport volumétrique.
Exemple : rapport volumétrique = 9/1, pres-
sion de compression minimale de 9 bar.
2. La différence de pression entre les différents
cylindres ne doit pas être inférieure à 1 bar.
Une pression anormalement faible répartie
régulièrement sur tous les cylindres indi-
quera principalement une usure de la seg-
mentation et des cylindres.
Une pression nettement inférieure sur un seul
cylindre peut provenir principalement d’une
soupape grillée (son métal a perdu une partie
de ses propriétés) ou de segments cassés sur
un piston.
D’autres indices peuvent aider à l’éta-
blissement de diagnostic des com-
pressions, tels qu’un kilométrage im-
portant, une consommation anormale
d’huile, un manque de puissance ou
un démarrage à froid difficile.
À NOTER
Pression en bars
Pression en bars
Cylindres
Cylindres
Manque de compression
sur cylindre n° 1
Diagramme normal
ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL
Rechercher dans la revue
technique du véhicule
>
> L’ordre de serrage et le couple de serrage
des vis de culasse.
>
> L’épaisseur de la culasse : côte neuve, côte
minimale.
>
> La valeur du jeu aux soupapes.
>
> La méthode de calage de la distribution.
Préparer
>
> Protéger le véhicule pour l’intervention.
>
> Le matériel nécessaire.
>
> Déposer tout ce qui est périphérique et gê-
nant pour la dépose de la culasse (indiqué
dans la revue technique).
RÉALISER L’INTERVENTION
Déposer
1. Débrancher la cosse négative de la batte-
rie. Vidanger le circuit de refroidissement.
2. Suivre la méthode de démontage préconi-
sée par le constructeur.
3. Dévisser toutes les vis de culasse de ¼ de
tour environ en respectant l’ordre de des-
serrage préconisé. Dévisser complètement
toutes les vis sauf la vis centrale.
4. Faire pivoter la culasse sans la soulever
pour la décoller (afin d’éviter le décollement
des chemises amovibles).
5. Ôter la vis centrale et déposer la culasse,
placer les brides de chemises (si les che-
mises sont amovibles).
6. Nettoyer les plans de joints de la culasse et
du bloc-moteur.
DÉPOSER, CONTRÔLER
ET REPOSER LA CULASSE
	
Déposer une culasse, vérifier sa planéité
avant de mettre en place un joint de
culasse neuf.
	
Éviter toute déformation de la culasse lors
de son démontage et assurer une étan-
chéité parfaite au serrage.
	
Reposer la culasse.
	
La revue technique du véhicule
	
Une fiche de relevé des contrôles
	
L’outillage courant
	
Une clé dynamométrique + une clé angu-
laire
	
Une règle en acier rectifié + un jeu de cales
	
Deux brides de chemises.
MATÉRIELS, CONSOMMABLES
ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES
10
OBJECTIF
Jeu de cales
Clé dynamométrique
Clé angulaire
Desserrage de la culasse
Exemple : méthode en croix
Contrôler
1. Enlever le joint de culasse et observer son
état : écrasements, brûlures, coupures.
2. Nettoyer soigneusement les plans de joint :
côté culasse et côtés bloc-moteur. Observer
les défauts apparents : traces de passage
d’eau ou de gaz, fissures.
3. Contrôler la planéité de la culasse :
•	 poser la règle rectifiée sur le plan de
joint de culasse et tenter de passer des
cales d’épaisseur entre la règle et le plan
de joint à tous les points indiqués sur le
schéma,
•	 noter toutes les valeurs trouvées  ; si
l’on trouve en un ou plusieurs points une
déformation > 0,05 mm, la culasse est à
rectifier,
•	 mesurer l’épaisseur de la culasse. Si
la culasse une fois rectifiée avait une
épaisseur inférieure à l’épaisseur mini-
male préconisée, il faudrait remplacer
la culasse (hors cotes). Attention cer-
taines culasses ne sont pas recti-
fiables (voir revue technique).
4. Contrôler l’état des soupapes, l’usure des
cylindres et le dépassement des chemises
si nécessaire (voir les fiches concernées).
Reposer
1. Enlever les brides de chemises (si les che-
mises sont amovibles).
2. Vérifier la propreté des plans de joint.
3. Nettoyer les trous des vis de culasse en
passant un taraud approprié et les souffler.
4. Poser le joint neuf en respectant son sens
(marqué haut ou top sinon placer le sertis-
sage le plus large côté bloc-moteur).
5. Brosser les vis et graisser les filetages à
la graisse graphitée (parfois il est préconisé
de remplacer les vis de culasse : voir revue
technique).
6. Visser les vis sans les serrer.
7. Serrer en respectant l’ordre et le couple de
serrage (clé dynamométrique et/ou clé an-
gulaire).
Il est indispensable de découvrir
la cause de la rupture du joint de
culasse, donc l’échauffement anormal
du moteur, sinon le phénomène se
reproduira. En cas de doute, il faut
faire éprouver la culasse c’est-à-dire
voir si elle n’est pas fissurée avant le
remontage (plus particulièrement sur
un moteur diesel). Les microfissures
ne sont pas visibles à l’œil nu.
À NOTER
Placer les brides de chemises
Nettoyer la culasse
Contrôle de la planéité
Différentes positions de la règle
Serrage à la clé dynamométrique + la clé angulaire
Serrage de la culasse
Exemple : méthode en spirale
ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL
Relever dans la revue technique
du véhicule
>
> Le diamètre de tête des soupapes d’admis-
sion et d’échappement.
>
> L’angle de portée des soupapes d’admission
et d’échappement.
Préparer
>
> Déposer et contrôler la culasse (voir fiche
précédente).
>
> Déposer l’arbre à cames si nécessaire.
>
> Préparer un support de rangement pour les
soupapes.
RÉALISER L’INTERVENTION
Démonter
1. Frapper au maillet sur le bord des cuvettes
supérieures afin de décoller les cônes des
clavettes.
2. Placer le compresseur de ressorts de sou-
pape et compresser les ressorts.
3. Dégager les deux clavettes avec une pince
fine et les ranger dans un compartiment
correspondant à chaque soupape
4. Décomprimer les ressorts.
5. Dégager le compresseur de ressort.
6. Retirer dans l’ordre :
•	 la cuvette supérieure,
•	 le ou les ressorts,
•	 la cuvette inférieure,
•	 la rondelle d’appui sur culasse,
•	 la soupape.
Attention : le type de clavetage peut être dif-
férent selon le type de soupape.
CONTRÔLER ET REMPLACER
DES SOUPAPES
	
Vérifier l’étanchéité parfaite réalisée par
les soupapes.
	
Contrôler le bon guidage et la fixation des
soupapes après avoir détecté un défaut
de compression.
	La revue technique du véhicule
	Une fiche de relevé des contrôles
	Un compresseur de ressort de soupape
(lève-soupape)
	Un rodoir (ventouse) avec de la pâte
à roder
MATÉRIELS, CONSOMMABLES
ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES
11
OBJECTIF
M
Côté cylindre n° 1
Ressort
Cuvettes
Rondelle
Soupape
M
1
2
3
4
5
6
7
1. les deux clavettes
2. cuvette supérieure
3. 1er
ressort
4. 2e ressort
5. cuvette inférieure
6. tige ou queue
7. tête
Compresseur de ressort de soupape
Contrôler
1. Vérifier le jeu des queues de soupapes
dans les guides (quelques centièmes de mm
maximum.
2. Contrôler l’état des portées :
•	 Légèrement piquée : simple rodage.
•	 Légèrement creusée : rectification.
•	 Tête creusée : remplacement.
3. Contrôler les sièges de soupapes :
•	 Mettre de la craie sur la portée de la sou-
pape (supposée parfaite), remettre la sou-
pape en place et la tourner d’un quart de
tour à l’aide du rode soupape.
•	 En cas de portée légèrement marquée,
des petites irrégularités sur les traces de
la craie apparaîtront, un simple rodage de
la soupape suffit.
•	 Si les portées dépassent 1 à 1,2 mm de
large ou sont déteriorées (trace de craie
interrompue ou très irrégulière), il faut
rectifier les sièges.
Roder
1.	Décalaminer totalement les soupapes et
les chapelles au grattoir et à la toile émeri.
2. Enduire la portée de pâte à roder (grosse).
Mouiller la ventouse et la coller.
3.	Placer la soupape sur son siège et frotter en
faisant tourner la soupape sur elle-même.
4.	Lorsque les grains n’agissent plus, net-
toyer la portée.
5. Une fois le rodage terminé, il faut vérifier
s’il a été réalisé correctement.
•	 Nettoyer soigneusement la soupape et son
siège.
•	 Marquer des traits au crayon espacés de
5 mm environ.
•	 Appliquer le rodoir sur la soupape et effec-
tuer ¼ de tour en appuyant légèrement.
•	 La portée a lieu à l’endroit où le trait est
effacé, pour que le rodage soit sastisfai-
sant, chaque trait doit être effacé en son
milieu sur une largeur de 1,5 à 2 mm. Si
ce n’est pas le cas reprenez votre rodage.
6. 	
Lorsque l’état de la portée est correct, pas-
ser à la pâte fine et nettoyer l’ensemble.
7.	Remonter les soupapes dans l’ordre in-
verse de démontage.
8.	Contrôler l’étanchéité en remplissant la
chambre d’essence. Envoyer de l’air compri-
mé par les chapelles, il ne doit pas apparaître
de bulles autour des têtes de soupapes.
9. Frapper au maillet sur les queues de sou-
papes pour s’assurer de la mise en place
des deux clavettes.
Attention : Pour éviter une usure de la tige et
du guide, aucune trace de pâte à roder ne doit
se trouver sur la tige.
Lorsque les ressorts ont des spires à
pas variable, placer les ressorts avec
les spires les plus rapprochées côté
culasse. Les soupapes se remplacent
par jeu (admission et échappement).
Le rodage des soupapes est réalisable
si la soupape, le guide et le siège
sont encore dans les tolérances du
constructeur, donc il faut contrôler
ces éléments avant de procéder au
rodage des soupapes.
À NOTER
Usure
Usure
1 mm
Portée piquée Portée légèrement
creusée
Portée très
creusée ou fondue
Ventouse
Soupape
Siège
Culasse
Guide
Tige
Rodage
de la soupape
Contrôle
d’étanchéité
Contrôle
de la portée
Contrôle
du jeu de queue
de la soupape
dans le guide
ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL
Relever dans la revue
technique du véhicule
>
> Les caractéristiques du moteur : l’alésage.
>
> Contrôler que le type du moteur corres-
ponde bien au type de la revue technique.
Préparer
>
> Déposer la culasse en prenant bien toutes
les précautions d’usage (placer les brides
de chemises) (voir fiche  10). Déposer les
bielles et les pistons. Nettoyer les alésages
des cylindres en dégraissant et en toilant
légèrement pour éliminer la calamine.
>
> Préparer le comparateur :
•	 Placer la montre sur le tube et la serrer.
•	 Placer un embout de pige à la partie
inférieure de telle sorte qu’au repos la
longueur totale de la pige soit légère-
ment supérieure au diamètre intérieur
des cylindres à mesurer.
CONTRÔLER – MESURER
1. Placer la pige du comparateur dans le cy-
lindre en la comprimant légèrement (sens
perpendiculaire à l’axe du vilebrequin) à la
hauteur du cordon d’usure : diamètre no-
minal du cylindre, qui va servir de côte de
référence.
2. Faire osciller légèrement le tube du com-
parateur et l’arrêter dans la position ou l’ai-
guille change de sens (diamètre minimal).
CONTRÔLER L
’USURE
DES CYLINDRES
	
Comparer le diamètre intérieur des
cylindres avec le diamètre nominal d’ori-
gine, à la suite d’une perte de compres-
sion et d’une consommation excessive.
	La revue technique du véhicule
	Une fiche de relevé des contrôles
	Un comparateur d’alésage et sa notice
MATÉRIELS, CONSOMMABLES
ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES
12
OBJECTIF
Cadran
mobile
Cadran
fixe
Fixation
Tube
Comparateur
d'alésage
Pige
rétractable Contre-
écrou
Alésage
Embout de pige
amovible
Rechercher
diamètre
minimal
0 face
à l'aiguille
Cordon
d'usure
Pige
perpendiculaire
Axe du
vilebrequin
3. Tourner le cadran de la montre pour ame-
ner le 0 à la pointe de l’aiguille.
4. Descendre la pige de quelques mm au
point A (point d’usure maximal).
5. Faire osciller le tube du comparateur pour
trouver le diamètre minimal.
6. Lire la différence entre le 0 du cadran et
la position de l’aiguille. Une graduation de
comparateur représente 0,01 mm (1/100e
mm).
7. Noter cette valeur.
8. Répéter l’opération aux points B et C et no-
ter les valeurs trouvées.
9. Répéter l’opération sur les autres cylindres
et noter les valeurs trouvées.
DIAGNOSTIQUER
1. Rechercher la côte d’usure maxi. Sa valeur
ne doit pas dépasser 0,0015 mm par mm
d’alésage.
	 Exemple  : Alésage de 100 mm  : usure
maximale de 0,15 mm
2. Contrôler visuellement l’intérieur des cy-
lindres
3. Si l’usure maximale est dépassée en un
point ou et si une rayure importante existe
sur un cylindre, il faut prévoir :
•	 Chemise amovibles : remplacement des
chemises.
•	 Bloc alésé : rectification des alésages et
montage des pistons aux côtes répara-
tion. Dans ce cas, mesurer l’alésage afin
de s’assurer qu’il n’est pas déjà à la der-
nière côte de réalésage.
Si d’autres éléments du moteur sont
à la côte limite (vilebrequin, pompe à
huile…), il est judicieux d’effectuer un
devis comparatif entre la réparation
du moteur et son échange standard,
en tenant compte de l’état des autres
parties (mécanique et carrosserie)
ainsi que de la vétusté du véhicule.
À NOTER
Différence entre
0 et position
de l’aiguille
Point A
B
C
ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL
Relever dans la revue technique
du véhicule
>
> Les moyens d’identification du type de mo-
teur.
>
> Les caractéristiques détaillées du moteur.
>
> La méthode constructeur pour le démon-
tage du moteur.
Préparer
>
> L’outillage spécialisé : un extracteur de che-
mise et des brides de chemises, une pince
et un compresseur de segment, un four ou
un réchaud spécial bielles, un gabarit d’em-
manchage des axes de piston, un compa-
rateur avec son support magnétique, un
micromètre avec plusieurs calibres, un pied
à coulisse, une presse hydraulique, une clé
dynamométrique.
>
> Déposer le moteur.
>
> Caler et déposer la distribution.
>
> Déposer la culasse.
RÉALISER L’INTERVENTION
Démonter
1. Déshabiller le moteur et déposer le carter
inférieur.
2. Déposer les chapeaux de bielles en les re-
pérant (n° de cylindre et sens). Sortir les
pistons des chemises et remonter les cha-
peaux de bielles munis de leurs coussinets
sur les têtes de bielles.
3. Déposer les chapeaux de paliers en les re-
pérant (n° et sens). Déposer le vilebrequin
et récupérer les cales de jeu latéral.
4. Décoller les chemises à l’aide de l’extrac-
teur approprié. Les déposer et les repérer
REMPLACER LES CHEMISES
ET LES PISTONS
	
Déposer et reposer les pistons, les che-
mises et les segments
	
Remettre en état le bas moteur en sui-
vant les opérations détaillées de la revue
technique
	La revue technique du véhicule.
	Une fiche de relevé des contrôles.
	Les fiches concernant la dépose/repose
culasse, le contrôle du dépassement des
chemises et le calage de la distribution.
	L’outillage spécialisé.
MATÉRIELS, CONSOMMABLES
ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES
13
OBJECTIF
Pince à segments
Compresseur de segments
Déposer les chemises et les pistons
(en cas de remontage). Chasser les axes
de pistons à la presse après avoir repéré le
sens des pistons sur les bielles.
Contrôler
1. L’état des pistons et des segments : Tête
piston marquée, gorge des segments dété-
riorés, segments grippés dans leurs gorges
ou cassés, jupe déformée.
2. L’état des portées du vilebrequin (micro-
mètre), tourillons et manetons usés, ova-
lisation et conicité  : à comparer avec les
valeurs constructeur (voir fiche suivante).
3. Observer l’état des coussinets : usure du
régule.
4. L’état du bloc-cylindres  : corrosion des
chemises, des plans de joint.
Remonter
1. Nettoyer les éléments devant être remon-
tés. Assembler les bielles et les pistons à
l’aide des axes. Bien respecter la méthode
préconisée (à chaud ou à froid).
2. Monter les segments neufs à l’aide de la
pince spéciale en commençant par le seg-
ment râcleur. Huiler et tiercer les segments.
3. Monter à blanc les chemises pour réaliser le
dépassement demandé (voir fiche : Contrô-
ler le dépassement des chemises).
4. Emmancher les pistons dans les chemises
à l’aide du compresseur de segments. Mon-
ter le vilebrequin en plaçant les cales de
jeu. Monter les coussinets neufs, les huiler
et serrer les paliers au couple, les ergots
des coussinets doivent être face à face.
5. Placer les chemises munies des pistons
dans le bloc, contrôler et bloquer à l’aide
des brides de chemises.
6. Placer les coussinets neufs sur les bielles, les
huiler, serrer au couple en vérifiant en per-
manence la bonne rotation du vilebrequin.
Cette opération s’accompagne d’un
contrôle de la pompe à huile, du cla-
pet de décharge des canalisations
d’huile du vilebrequin, d’un remplace-
ment du kit de distribution (chaîne +
tendeur ou courroie + galets) et de la
pompe à eau.
Pour les moteurs possédant un bloc
à alésage direct ne pas tenir compte
de la dépose des chemises. En cas
d’usure des cylindres, il est nécessaire
de réaléser à une cote supérieure
(lorsque cela est possible) et d’adap-
ter les pistons de plus fort diamètre.
À NOTER
Tête
de bielle
Coups
de pointeau
Chapeau
de bielle
Segment
coup de feu
Étanchéité
Segment racleur
Déposer les segments des pistons.
Monter le segment râcleur en premier.
Ergots
face à face
Serrer les paliers au couple.
ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL
Relever dans la revue technique
du véhicule
>
> Les couples de serrage des paliers du vile-
brequin.
>
> Les valeurs de contrôle du vilebrequin (jeu
axial…).
Préparer
>
> Le contrôle du vilebrequin est à effectuer
lors de la dépose des pistons (fiche précé-
dente), il faut suivre toute la procédure de
dépose décrite dans cette fiche.
RÉALISER L’INTERVENTION
Démonter
>
> Déposer le vilebrequin du moteur en sui-
vant les instructions du manuel de répara-
tion.
>
> Nettoyer les pièces à contrôler.
>
> Repérer l’ordre et le sens de montage des
composants :
•	 Les chapeaux de paliers et les chapeaux
de bielles doivent être repérés pour les
remettre dans la même position et le
même sens, s’ils n’ont pas de repères il
faut les numéroter et repérer le sens avec
des petits coup de pointeau mais il faut
choisir une zone non fragile, qui n’a pas
d’usinage.
•	 Les coussinets si toutefois ils devaient
être remontés doivent retrouver leur
emplacement et sens d’origine. Si on les
inverse on peut fausser leurs ajustements
et créé un problème moteur (pression
d’huile, manque de jeu pour la bielle…)
CONTRÔLE
DU VILEBREQUIN
	
Déposer, reposer un vilebrequin en repé-
rant correctement les pièces et en res-
pectant la procédure du constructeur.
	
Effectuer les contrôles métrologiques,
visuels et mesurer les jeux du vilebre-
quin
	
La revue technique du véhicule
	
Une fiche de relevé des contrôles
	
Un marbre avec 2 vés
	
Un comparateur avec son support magné-
tique
	Un micromètre
MATÉRIELS, CONSOMMABLES
ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES
14
OBJECTIF
Conicité
Ovalisation
A1 A2
B1
B2
Contrôle de la conicité
et de l’ovalisation
Alignement des tourillons
Conicité
Ovalisation
A1 A2
B1
B2
Contrôler
1. Contrôle visuel :
•	 Rayures : fines ou prononcées.
•	 Traces de coups, grippage, oxyda-
tion.
•	 Partie filetée, état des logements
de clavettes, pions de centrage du
volant.
2. Contrôle de la conicité et de l’ova-
lisation des manetons et des tou-
rillons :
•	 Mesurer le diamètre de chaque
coté du maneton puis refaire la
mesure en décalant le micromètre
de 90° (Voir schéma).
•	 Refaire le même travail sur le tourillon.
Toute ovalisation ou conicité doit
être inférieure à 0,05 mm.
3. Contrôle de l’alignement des tou-
rillons : La flexion doit être inférieure
à 0,05 mm. La mesure est effectuée
sur des vés reposant sur un marbre,
avec un comparateur et son support
magnétique.
Remonter
1. Remonter en suivant le manuel de ré-
paration.
2. Nettoyer les passages d’huile du vi-
lebrequin, des manetons et tourillons,
il ne doit subsister aucune impureté.
3. Respecter les couples de serrage pré-
conisé par le constructeur.
4. Contrôler le jeu latéral (ou axial) du
vilebrequin :
•	 On serre au couple prescrit puis on
mesure le jeu latéral du vilebrequin
à l’aide d’un comparateur sur son
support que l’on met en bout de vilebre-
quin, s’il n’est pas dans la tolérance on
l’ajustera en remplaçant par des cales
plus ou moins épaisses.
•	 On vérifie ensuite que le vilebrequin seul
tourne sans forcer.
Ce type d’intervention est peut pratiquée de nos jours en atelier, car le coût horaire
de la main d’œuvre fait qu’il n’est plus rentable de refaire un moteur. On préfère
alors proposer un moteur Echange standard.
Toutefois dans certains cas particulier on peut encore être amené à pratiquer ce
genre d’intervention.
À NOTER
a
b
c
a. Vilebrequin
b. Manetons
c. Tourillons
Coussinets
supérieurs
Coussinets
inférieurs
Exemple de réglage de jeu latéral
Dans cet exemple, le jeu latéral est réalisé
au niveau du palier n°2 par deux demi-cales
(k) rapportées côté carter cylindre.
ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL
Relever dans la revue technique
du véhicule
>
> Le type de joints.
>
> La valeur du dépassement demandé.
>
> Les épaisseurs des joints proposés.
>
> La méthode préconisée par le constructeur.
Préparer
•	 Le bloc moteur nu.
•	 Nettoyer soigneusement les portées des
joints d’embase côté bloc et côté chemise
afin de réaliser une planéité parfaite.
CONTRÔLER – MESURER
Mesurer
1. Placer les chemises sans joint dans leur po-
sition définitive.
2. Vérifier s’il y a un léger enfoncement ou un
léger dépassement des chemises.
3. En cas d’enfoncement :
•	 placer la règle en travers du bloc-cylindres
de telle sorte que l’aiguille soit en appui
sur une partie parfaitement plane du bloc-
moteur. Tourner le cadran de la montre
pour amener le 0 en face de l’aiguille,
•	 placer l’aiguille du comparateur sur le
bord de la chemise et lire la valeur de
l’enfoncement (1 graduation = 1/100e
de mm),
•	 recommencer l’opération au point dia-
métralement opposé à la chemise et
relevé la valeur trouvée,
•	 effectuer la moyenne des deux lectures
et la noter.
CONTRÔLER LE DÉPASSEMENT
DES CHEMISES
	
Choisir l’épaisseur des joints d’embase
des chemises qui permettront de réaliser
une étanchéité parfaite au serrage de la
culasse.
	La revue technique du véhicule
	Une fiche de relevé des contrôles
	Un comparateur avec un support appro-
prié (règle)
	Un micromètre
MATÉRIELS, CONSOMMABLES
ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES
15
OBJECTIF
Comparateur
Fixation Règle
rectifiée
1er
cas :
mesure de
l'enfoncement
Bloc
Chemise
1 : pointe sur le bloc
2. pointe sur la chemise
A
B
Moyenne =
mesure A + mesure B
2
4. En cas de dépassement :
•	 placer la règle en travers du bloc-
cylindres,
•	 étalonner le comparateur sur le bord de
la chemise, cadran à 0,
•	 déplacer la règle pour placer l’aiguille
du comparateur sur une surface plane du
bloc-cylindres et lire la valeur,
•	 faire une seconde mesure diamétrale-
ment opposée, effectuer la moyenne et
noter la valeur.
5. Répéter l’opération sur les autres chemises.
Calcul de l’épaisseur
du joint demandé
Exemple :
>
> Dépassement demandé : entre 0,14 et 0,21.
>
> Dépassement trouvé : 0,08.
>
> Épaisseur des joints proposés : 0,08 – 0,10
– 0,12 et 0,14.
>
> Épaisseur du joint à placer : 0,21 – 0,08 =
0,13
Le joint le plus proche immédiatement inféri-
eur est 0,12.
Contrôler
Contrôler l’épaisseur du joint au micromètre :
>
> Bien positionner sur l’embase de la chemise
>
> Remonter la chemise et refaire les contrôles.
Noter le dépassement trouvé.
>
> L’écart de dépassement entre deux che-
mises ne doit pas dépasser 0,04 mm.
>
> Placer les brides de chemises.
Certains moteurs sont équipés de
joints toriques d’une épaisseur
unique. Vérifier seulement s’il existe
bien un dépassement avant de poser
la culasse afin d’obtenir un écrase-
ment correct des joints au serrage.
Sur les moteurs équipés de bloc à
alésage direct, il est nécessaire de
mesurer le dépassement des pistons
pour déterminer l’épaisseur du joint
de culasse. Le contrôle de dépas-
sement des chemises n’est pas né-
cessaire puisque les chemises sont
inamovibles.
À NOTER
2e
cas :
mesure
du dépassement
Mesure du dépassement
des chemises
Micromètre
Contrôle
de l'épaisseur
des joints
Exemple
ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL
Relever dans la revue technique
du véhicule
>
> le schéma de calage de distribution.
>
> la méthode préconisée.
>
> la signification des repères sur la chaîne ou
sur la courroie.
>
> le système de réglage de la tension.
Préparer
>
> appliquer la méthode constructeur de la re-
vue technique.
>
> déposer la courroie accessoire si nécessaire.
>
> déposer tous les carters de distribution.
>
> vidanger le circuit de refroidissement en cas
de remplacement de la pompe à eau.
RÉALISER L’INTERVENTION
Déposer
1. Mettre les pignons de vilebrequin et
d’arbre à cames aux repères définis
dans la revue technique.
2. Détendre la courroie par le galet ten-
deur.
3. Déposer la courroie.
4. Si c’est une chaîne, déposer le tendeur
de chaîne et l’un des pignons d’arbre à
cames ou de vilebrequin selon le cas.
5. Déposer la pompe à eau, si le constructeur
le préconise.
Reposer
Reposer la pompe à eau neuve.
Cas de la courroie
1. Suivre les consignes indiquées dans la re-
vue technique.
2. Mettre en position les galets (tendeur et
enrouleur).
CALER
LA DISTRIBUTION
	
Synchroniser parfaitement l’arbre à
cames avec le vilebrequin, l’ouverture
et la fermeture des soupapes devant
correspondre à une position précise des
pistons.
	La revue technique du véhicule
	Un coffret de piges de calage correspon-
dant au véhicule
	Un tensiomètre de courroie
	Une clé dynamométrique
	Un kit complet de distribution (galets +
courroie), éventuellement la pompe à eau
si c’est préconisé par le constructeur.
MATÉRIELS, CONSOMMABLES
ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES
16
OBJECTIF
Début de
levée de came
PMH
AOA
Angle
d'avance à
l'ouverture
1. courroie de distribution
2. poulie d’arbre à cames
3. tendeur de courroie
4. galets fixe enrouleurs
5. pompe à eau
6. équipage mobile
7. arbre à cames
8. came
9. soupapes
10. ressort de soupape
11. poussoir
3. Engager la courroie dont les repères doi-
vent coïncider avec ceux des pignons,
Le brin opposé au tendeur doit être parfaite-
ment tendu.
4. Régler la tension de la courroie (voir la ten-
sion préconisée dans la revue technique).
Cas de la chaîne
1. Suivre les consignes indiquées dans la re-
vue technique.
2. Déposer le pignon d’arbres à cames ou le
vilebrequin.
3. Monter la chaîne aux repères et reposer le
pignon.
4. Placer le tendeur de chaîne et débloquer le
système de rattrapage.
Nota : En cas de doute sur la position des re-
pères de vilebrequin et d’arbre à cames, pro-
céder comme suit :
1. Rechercher le point mort haut (P.M.H.)
du cylindre n° 1 (par le trou de bougie par
exemple). Faire ¼ de tour en arrière par
la vis de vilebrequin afin d’amener tous les
pistons à la même hauteur.
2. Tourner le pignon d’arbres à cames pour
l’amener dans la position préconisée selon
le cas :
•	 repère du pignon dirigé vers un repère fixe,
•	 orientation approximative à confirmer grâce
aux repères sur chaîne ou sur pignon,
•	 alignement précis des repères des deux
pignons.
3. Ramener le piston n° 1 au P.M.H. : le re-
père vilebrequin doit se trouver dans la po-
sition préconisée.
Attention  : cette méthode est très approxi-
mative et permet simplement de retrouver
les repères d’arbre à cames et de vilebrequin.
Dans tout les cas il faut respecter la méthode
constructeur.
Contrôler
1. Effectuer 2 tours de vilebrequin ; il ne doit
pas y avoir de point dur.
2. Revenir dans la position de calage.
3. Vérifier que les repères ou les trous de pi-
geage correspondent et que la tension est
parfaite.
4. Vérifier le serrage des vis de fixations des
pignons et des galets (clé dynamomé-
trique).
5. Purger le circuit de refroidissement (voir la
fiche concernée).
5. Contrôler le jeu aux soupapes si c’est pré-
conisé dans la revue technique.
6. Remonter les carters.
7. Démarrer le moteur. S’il existe un bruit sus-
pect ou un point dur, arrêter immédiatement
le moteur et revoir le calage ou la tension.
Une erreur d’une seule dent peut
avoir des conséquences graves pour
le moteur. Respecter la périodicité de
remplacement des courroies préconi-
sée par le constructeur (kilométrage
ou années). La rupture d’une courroie
peut détériorer gravement le moteur.
Pour éviter des erreurs, sur de nom-
breux véhicules, la tension de la
courroie se fait par un tendeur auto-
matique.
À NOTER
Maillons
repérés
Brin
tendu
Tendeur
de chaîne
Maillons
repérés
Sens de rotation
Pignon
d’arbre
à cames
Pignon
de vilebrequin
Cas de la chaîne
Maillons
repérés
Brin
tendu
Tendeur
de chaîne
Maillons
repérés
Sens de rotation
Pignon
d’arbre
à cames
Pignon
de vilebrequin
Cas de la courroie
ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL
Relever dans la revue technique
du véhicule
>
> Les éléments du circuit d’alimentation.
>
> La pression d’alimentation.
>
> Le débit sous pression.
Préparer
>
> Le matériel de mesure.
>
> Un extincteur à proximité.
>
> Rechercher à l’aide de la documentation
constructeur les bornes du relais qu’il fau-
dra shunter afin d’alimenter la pompe à car-
burant, moteur à l’arrêt et contact coupé (si
le véhicule n’est pas multiplexé).
CONTRÔLE DU CIRCUIT D’ALIMENTATION
SUR UN SYSTÈME D’INJECTION
	
Contrôler et remettre en conformité le
circuit d’alimentation en carburant d’un
système d’injection.
	La revue technique du véhicule
	Une fiche de relevé des contrôles
	Un manomètre de pression d’essence
	Une éprouvette graduée
	Un chronomètre
MATÉRIELS, CONSOMMABLES
ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES
17
OBJECTIF 
1. Pompe à carburant
2. Filtre à carburant
3. Régulateur de pression d’alimentation en carburant
4. Canalisation d’alimentation en carburant
5. Rampe d’injection
6. Réservoir de réaspiration des vapeurs d’essence
3
4
1
2
6
5
Éprouvette graduée
Schéma fonctionnel du circuit d’alimentation en essence
CONTRÔLER – MESURER
1. Contrôle de la pression
d’alimentation
>
> Débrancher le conduit d’arrivée de car-
burant au niveau du raccordement moteur
(arrivée de la canalisation sur la rampe d’in-
jecteurs).
>
> Adapter un Té de dérivation puis un mano-
mètre 0-6 bars.
>
> Faire démarrer le moteur.
>
> Relever la pression et la comparer à la va-
leur donnée dans la documentation tech-
nique.
2. Contrôle du débit
d’essence
>
> Débrancher la conduite d’alimentation ou
celle de retour au réservoir (selon le cas) et
la plonger dans une éprouvette.
>
> Faire débiter la pompe pendant un certain
nombre de secondes et comparer la quan-
tité débitée avec celle préconisée par le
constructeur.
>
> Shunter les voies 3 et 5 (gros fils – cal-
culateur débranché) sur le connectique du
relais de pompe à essence, pour mettre en
action la pompe à essence.
>
> Débit mini : 80 à 120 I/h.
>
> Si le débit est faible, vérifier la tension
d’alimentation (perte de débit de 10 % pour
une chute de tension de 1 volt).
De nombreux véhicules actuels ont le circuit de carburant sans retour au réser-
voir. Le régulateur de pression est incorporé à l’ensemble pompe/jauge, on ne
peut donc plus utilisé la méthode indiqué pour mesurer le débit. Dans ce cas il
faut voir la méthode préconisée par le constructeur.
Si le véhicule possède un réseau multiplexé, on ne shunte pas le relais (risque de
détérioration), on met juste le contact pour contrôler la pression d’alimentation.
À NOTER
Pompe à essence
Exemple de mesure
de pression d’essence
ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL
Relever dans la revue technique
du véhicule
>
> Le type d’injection qui équipe le moteur.
>
> Les éléments qui composent le système.
>
> L’implantation de ces éléments sur le véhicule.
>
> Le schéma électrique du système d’injection.
>
> Les valeurs constructeur et les bornes de
mesure.
Préparer
>
> Vérifier l’état du filtre à air.
>
> Contrôler la tension de la batterie et le cir-
cuit de charge.
>
> Contrôler l’allumage (bougies, bobines).
>
> Le multimètre et/ou l’appareil de diagnostic.
>
> Contrôler le circuit d’alimentation en carbu-
rant (fiche précédente).
>
> Contrôler la qualité des gaz d’échappement
avec un analyseur de gaz (voir la fiche sui-
vante).
CONTRÔLER – MESURER
Plusieurs paramètres d’entrée du système
d’injection sont à contrôler, les sondes de
température d’eau et d’air, la pression d’air
admission, etc., mais également les éléments
commandée tel que les injecteurs, le papillon
motorisé, etc. Tous les éléments à contrôler se
trouvent dans la revue technique.
Le tableau suivant est nécessaire pour con-
trôler tous les éléments du système et pour
trouver l’élément causant la défaillance :
Éléments Conditions de contrôle Numéro des bornes Valeur constructeur Valeur relevée Conclusion
CONTRÔLER UN SYSTÈME
D’INJECTION ÉLECTRONIQUE
	
Identifier les éléments et effectuer le
diagnostic d’un système d’injection élec-
tronique pour déterminer l’élément en
panne.
	La revue technique du véhicule
	Une fiche de relevé des contrôles
	Un multimètre
	Un appareil de diagnostic (lecteur EOBD)
MATÉRIELS, CONSOMMABLES
ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES
18
OBJECTIF
Les appareils de mesure.
Lecteur EOBD
(Européen On Board Diagnostic)
Multimètre
Beaucoup de pannes peuvent provenir de mauvais contacts des connecteurs élec-
triques. Il est donc conseiller de vérifier ces connecteurs avant toutes interventions.
Les masses peuvent également être une source de panne, il faut donc les contrôler.
Le lecteur de diagnostic EOBD appelé aussi Scantool est un outil permettant
d’avoir accès aux informations internes des systèmes embarqués. Il se branche
sur la prise d’auto diagnostic OBD du véhicule et scanne les informations mémori-
sées ou les données courantes mises à disposition.
À NOTER
Les différents éléments à contrôler d’un système d’injection (exemple)
Exemple d’un schéma électrique d’injection
ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL
>
> Relever dans la revue technique du véhi-
cule.
>
> le régime de ralenti.
>
> les valeurs de contrôles.
>
> les conditions de mesure.
Préparer
>
> Étudier la notice de l’analyseur de gaz.
>
> Mettre en marche l’analyseur
afin de respecter son temps
de mise en température de
fonctionnement.
>
> Le système d’allumage (bou-
gies) et le système d’injection
doivent être en bon état.
>
> Brancher un tuyau d’évacua-
tion des gaz d’échappement si
le véhicule est à l’intérieur.
CONTRÔLER – MESURER
1. Contrôles
préliminaires
>
> Vérifier l’état du filtre à air, le
remplacer si nécessaire.
>
> Vérifier l’état des bougies, les remplacer si
nécessaire.
>
> Contrôler l’état de la ligne d’échappement
qui ne doit pas présenter de fuite.
>
> Faire tourner le moteur en le maintenant
à 2000 tr/min jusqu’à ce qu’il atteigne sa
température de fonctionnement.
2. Branchement de l’analyseur
de gaz
>
> L’analyseur est à température et étalonné.
>
> Le moteur est à température et aucun
consommateur ne fonctionne.
CONTRÔLER
L
’ANTIPOLLUTION
	
Contrôler la pollution produite par un
véhicule à l’aide de l’analyseur de gaz.
	
Maintenir la teneur des gaz nocifs émis à
une valeur définie par le constructeur et
limitée par la réglementation en vigueur.
	La revue technique du véhicule
	Un analyseur de gaz et sa notice
	Une clé à bougie et un jeu de cales
MATÉRIELS, CONSOMMABLES
ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES
19
OBJECTIF
Moteur à essence
g/km
CO HC NOx PM
(Injection directe)
Moteur Diesel
g/km
CO HC NOx PM
(Injection directe)
Exemple avec 9 %
de CO2 et 3 % de CO :
CO corrigé : 4 %
analyseur
de gaz
Normes antipollution EuroV
>
> Brancher la pince haute tension sur le cy-
lindre N°1 (si possible).
>
> Régler la sonde de température à la lon-
gueur de la jauge à huile puis l’introduire à
la place de celle-ci.
>
> Introduire la sonde de gaz dans la sortie
d’échappement.
3. Mesurer et interpréter
>
> Comparer les valeurs obtenues avec les
valeurs constructeur.
>
> Imprimer un ticket avec la date, le nom du
véhicule, l’immatriculation et le kilométrage
si les valeurs sont conformes.
>
> Faire une recherche de panne sur le sys-
tème d’injection si les valeurs sont non
conformes.
Résultat d’une combustion normale
1. CO2
– Le pourcentage doit être le plus élevé
possible (8 à 10% au minimum, mais la va-
leur normale est de 15%) : - % < 8% prise
d’air sur tubulure d’échappement ou CO
trop important.
2. CO – Le plus faible possible sans compro-
mettre la stabilisation du ralenti. Si le CO
est trop élevé le mélange est trop riche. Il
faut donc contrôler le système d’injection et
la sonde lambda.
3. CO corrigé = (CO × 15) / (CO + CO2
)
La lecture peut se faire directement sur
l’abaque ou sur l’appareil s’il donne directe-
ment la valeur. On le diminue en diminuant
le CO ou en augmentant le CO2
.
4. HC – Nombre de particules par million
(p.p.m.) de carburant non brûlé : si > 800
p.p.m., contrôler le système d’allumage.
5. O2
– pourcentage d’oxygène contenu dans
les gaz d’échappement.
Bilan de contrôle
Régime
de ralenti
(Tr/mn)
CO (%) CO corrigé (%)
CO2
(%)
HC
(ppm)
O2
(%)
Lambda
Ralenti
Ralenti
accéléré
Ralenti
Ralenti
accéléré
Valeurs constructeur
Valeurs relevées
Sur les moteurs à injection catalysés (actuels) aucun réglage n’est possible.
Le moteur diesel fait l’objet d’une réglementation qui limite l’opacité des gaz
d’échappement. Le contrôle s’effectue grâce à un opacimètre.
À NOTER
Lecture normale (exemple)
Exemples de causes probables pour
des valeurs de CO, CO2
, HC et O2
erronées
CO
Problème d’injection
Filtre à air sale
Enrichissement défectueux à l’ac-
célération (voir aussi contacteur de
papillon)
Bougies défectueuses
Régulateur de pression défectueux
HC
SYSTEME D’ALLUMAGE:
Fils de bougie défectueux
Avance à l’allumage erronée
Bougies défectueuses
COMBUSTION INCOMPLÈTE:
Mélange pauvre
Étanchéité du circuit d’aspiration
défectueuse
DÉFAUTS MÉCANIQUES:
Compression insuffisante
Soupapes non étanches
CO2
Étanchéité du système d’échappe-
ment
O2
Étanchéité du système d’échappe-
ment
Mélange gras
ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL
Relever dans la revue technique
du véhicule
>
> L’implantation du filtre à carburant.
>
> La procédure de purge du circuit de carbu-
rant.
Préparer
>
> Placer un bac au sol sous le filtre.
>
> Nettoyer la zone d’intervention.
RÉALISER L’INTERVENTION
Déposer
1. Déposer le support de filtre si nécessaire
2. Dévisser la ou les vis du couvercle du sup-
port de filtre.
3. Déposer :
•	 la cartouche,
•	 les joints.
4. Extraire le joint de couvercle de sa gorge.
5. Nettoyer soigneusement toutes les pièces.
Remarque : De nombreux moteurs diesel pos-
sède un filtre à carburant qui se remplace en-
tièrement (bloc complet) en débranchant les
raccords de carburant ainsi que les différents
connecteurs. Dans ce cas voir la procédure
constructeur.
REMPLACER UN FILTRE
À CARBURANT
	
Éviter tout risque de passage d’impure-
tés vers le circuit haute pression
	
Remplacer un filtre à gasoil
	la revue technique du véhicule
	la cartouche filtrante ou le filtre à carbu-
rant neuf approprié
	1 bac pour recueillir le gazole
	 l’outillage courant
MATÉRIELS, CONSOMMABLES
ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES
20
OBJECTIF
Élément
filtrant
Détecteur
d'eau
Réchauffeur
Filtre à carburant
avec élément filtrant
Reposer
1. Placer les nouveaux joints.
2. Placer la nouvelle cartouche en vérifiant
que tous les joints sont bien en place.
3. Visser la ou les vis de fixation modérément
Purger
1. Desserrer la vis de purge à la sortie du
filtre ou sur le couvercle.
2. Actionner la pompe manuelle d’amorçage
(si le filtre en est muni) jusqu’à ce que le
gazole coule sans bulle d’air. Pour purger
correctement le filtre, la purge de l’eau
dans le filtre décanteur se fait en même
temps (si le filtre possède ce système).
3.	Resserrer la ou les vis de purge, établir le
contact.
4. Essuyer le gazole qui a coulé.
Nota : Si le filtre ne comporte pas de disposi-
tif d’amorçage, avant montage, il faut remplir
l’élément filtrant avec du carburant propre et
filtré. Actionner ensuite le démarreur jusqu’au
démarrage du moteur.
Démarrer
1. Vérifier le niveau de carburant dans le ré-
servoir.
2. Démarrer.
3. Contrôler l’apparition de fuites éventuelles
aux filtres et aux raccords.
Si le filtre est auto-amorçant (pas de
pompe manuelle), ne pas débrancher
les tuyauteries. Démarrer et accélé-
rer modérément pendant une minute.
Dans tous les cas, bien suivre les ins-
tructions du constructeur.
Sur les moteurs à injection haute
pression à rampe commune ne sur-
tout pas débrancher les tuyauteries
haute pression et suivre la méthode
constructeur.
À NOTER
Filtre à carburant (bloc complet)
ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL
Relever dans la revue technique
du véhicule
>
> La marque et le type de bougies préconi-
sées par le constructeur (les équivalences
éventuelles dans d’autres marques).
>
> L’écartement des électrodes.
Préparer
>
> La ou les clés à bougies nécessaires :
En dimension :
•	 clé de 16 (bougies à sièges coniques),
•	 clé de 21 (bougies à sièges plats).
En forme :
•	 droites ou articulées,
•	 douille longue + rotule + rallonge…
>
> De la graisse graphitée.
>
> Souffler les puits de bougies à l’air compri-
mé avant la dépose.
RÉALISER L’INTERVENTION
Déposer
1. Débrancher les fils de bougie ou déposer la
ou les bobines couvrant les bougies.
2. Dévisser les bougies en plaçant éventuelle-
ment un petit tube sur le manche pour aug-
menter la force de desserrage.
3. Boucher les puits des bougies pour éviter
toute intrusion de corps étranger dans le
moteur.
Contrôler
1. Il ne doit pas y avoir de fissure de la porce-
laine et le filetage ne doit pas être abîmé.
REMPLACER ET RÉGLER
DES BOUGIES
	
Contrôler et remplacer si nécessaire les
bougies d’allumage.
	La revue technique du véhicule
	Une clé à bougies appropriée
	Un jeu de cales
	Un flexible pose-bougies
	Une soufflette
	Les bougies neuves correspondantes
(si remplacement)
MATÉRIELS, CONSOMMABLES
ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES
21
OBJECTIF
Rallonge + clé à bougie
à serrage à couple limité
Clés à bougies
Rallonge + clé à bougie
à serrage à couple limité
Bougie
2. La présence de dépôts sur les électrodes
donne des indications sur l’état du moteur :
•	 électrodes mouillées : Bougies noyées,
défaut d’allumage,
•	 présence de suie noire : Mélange trop
riche ; filtre à air colmaté, problème d’in-
jection,
•	 calamine : huile brûlée, le moteur
consomme de l’huile (usure des seg-
ments…),
•	 électrodes chargées de dépôts blancs :
silice, filtre à air inefficace. L’état normal
doit être blanc-gris sans dépôt.
3. Régler l’écartement de 0,6 mm à 1 mm se-
lon les indications du constructeur à l’aide
du jeu de cales.
Remplacer
1. Lorsque les dépôts sont trop importants :
•	 l’électrode centrale est trop usée,
•	 la périodicité (kilométrage) est dépassée.
Remplacer les bougies par le modèle pré-
conisé.
2. Vérifier :
•	 le type exact,
•	 la similitude des culots (courts ou longs),
•	 le type de portée (conique ou plat).
Reposer
1. Contrôler l’écartement avant la repose.
2. Enduire le filetage de graisse graphitée.
Faire prendre la bougie à la main ou avec
un morceau de durite suffisamment long,
terminer à la clé et serrer au couple (voir
valeurs constructeurs):
•	 Bougies à portée conique : 20 N.m
(2 daN.m).
•	 Bougies à joint : 30 N.m (3daN.m).
3. Connecter les fils de bougie ou reposer la
ou les bobines.
4. Faire un essai.
Au serrage, ne jamais mettre de ral-
longe à la poignée de la clé à bougie,
car sa longueur est calculée pour ap-
pliquer le couple de serrage correct
en plaçant la main normalement sur
la poignée.
Ne jamais remonter des bougies sur
une culasse chaude.
À NOTER
Aspect
Jeu
Normal Dépôts importants Encrassement
par la calamine
Encrassement
par l'huile
Surchauffe Préallumage Isolant fendu
ou cassé
Vitrification
Différents états de la bougie
Normal Dépôts importants Encrassem
par la cala
Surchauffe Préallumage Isolant fe
ou cas
ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL
Relever dans la revue technique
du véhicule
>
> Le type d’allumage qui équipe le moteur.
>
> Le schéma électrique.
>
> Les numéros repères des différentes bornes
des éléments.
>
> La méthode préconisée.
>
> Les valeurs constructeur.
Préparer
>
> Un multimètre et/ou une valise de contrôle
(diagnostic) conçu spécialement à cet usage.
>
> Effectuer tous les contrôles préliminaires :
•	 Présence d’étincelle à la bougie .
•	 La batterie : U = 12 V minimum (voir fiche
concernée).
•	 Les bougies : voir la fiche précédente.
•	 Si c’est un allumage jumostatique, il
faut contrôler l’état des fils haute ten-
sion (faisceau d’allumage) et leur conti-
nuité : 1500  W ≤ R ≥ 2000 W selon le
type et la longueur des fils (voir valeur
constructeur). Si l’ohmètre indique l’in-
fini : un fil est coupé.
>
> Le système d’injection est en état de fonc-
tionnement.
CONTRÔLER – MESURER
1. 	 Vérifier l’ordre d’allumage (pour un allu-
mage jumostatique).
2. 	 Contrôler les fusibles du circuit de gestion
moteur à l’aide de l’ohmètre : R = 0 W.
3. 	 Contrôler l’alimentation en + APC du cal-
culateur à l’aide du voltmètre : U = U bat-
terie.
CONTRÔLER
UN SYSTÈME D’ALLUMAGE
	
Identifier les différents éléments compo-
sant le système d’allumage.
	
Contrôler les éléments d’un système d’al-
lumage.
	La revue technique du véhicule
	Une fiche de relevé des contrôles
	Un multimètre et/ou un appareil de dia-
gnostic
	Un oscilloscope
	L’outillage courant
MATÉRIELS, CONSOMMABLES
ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES
22
OBJECTIF
Oscilloscope
Bobine jumostatique
Bobine statique
Alimentation
bobine (exemple)
4. 	 Contrôler la masse du calculateur à l’aide
de l’ohmètre : R = 0 W.
5.	 Vérifier l’état des connexions du circuit
d’allumage (bloc bobines, calculateur).
6.	 Contrôler la continuité des fils reliant le cal-
culateur aux différents éléments du circuit
d’allumage à l’aide de l’ohmètre : R = 0 W.
7.	 Contrôler la résistance des bobines pri-
maires d’allumage à l’aide de l’ohmètre :
0,1W ≤ R ≥ 1 W (voir valeurs constructeur).
8. 	 Contrôler la résistance des bobines se-
condaires à l’aide de l’ohmètre : 9000 W ≤
R ≥ 15 000 W (voir valeurs constructeur).
9. 	 Mesurer l’alimentation des bobines pri-
maire en + APC à l’aide du voltmètre  :
U = U batterie.
10. Contrôler la résistance du capteur régime
et position (type inductif) à l’aide de l’oh-
mètre (voir valeurs constructeur).
11. Contrôler le signal émis par le capteur
(moteur tournant au démarreur) à l’aide
d’un oscilloscope :
.
12. Contrôler la continuité des fils reliant le
capteur vitesse position au calculateur à
l’aide d’un ohmètre : R = 0 W.
13. Contrôler la résistance interne du capteur
de pression d’air à l’aide de l’ohmètre (voir
valeurs constructeur).
14.	 Contrôler l’alimentation du capteur de
pression d’air par le calculateur à l’aide du
voltmètre : U = 5 Volts.
15. Contrôler la continuité des fils reliant le
capteur de pression d’air au calculateur à
l’aide de l’ohmètre : R = 0 W.
16. Contrôler le signal émis par le capteur de
pression d’air à l’aide d’une pompe à dé-
pression et d’un voltmètre : A la Pa : U = 5
V ; A Pa – 200mb : U = 2,2 V (voir valeurs
constructeur).
17.	Si tous les contrôles sont corrects es-
sayez de démarrer, si la panne per-
siste changer le calculateur de ges-
tion moteur.
Il peut y avoir détérioration du sys-
tème d’allumage si on contrôle la pro-
duction d’étincelles en débranchant
un fil de bougie et en faisant un essai
directement sur le bloc moteur. Il
est conseillé d’utiliser dans ce cas un
« éclateur ».
À NOTER
Résistance primaire sur bobine
jumostatique (exemple)
Résistance primaire sur bobine
statique (exemple)
1
2
3
4
Résistance secondaire sur bobine
jumostatique (exemple)
Capteur régime
et position moteur
De 1 850
à 2 450 Ω
à 20 °C
Résistance du capteur régime
et position moteur (exemple)
ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL
Relever dans la revue
technique du véhicule
>
> Le type de garde d’embrayage.
>
> Le type de commande (par câble ou
hydraulique).
>
> La valeur du jeu.
>
> La méthode préconisée.
RÉALISER L’INTERVENTION
Contrôles préliminaires
>
> La butée est toujours en appui sur le
mécanisme.
>
> Mesurer le jeu entre la position de
repos de la pédale et sa position en
fin de course haute.
Nota : on observe dans ce cas que les pédales
de frein et d’embrayage sont à la même hau-
teur.
Vérifier
>
> L’absence d’obstacles (surtapis…) sur la
course de la commande de débrayage.
>
> L’emboîtement du câble de commande de
débrayage sur le tablier.
>
> Le cheminement du câble de commande de
débrayage.
Régler
1. Débloquer le contre-écrou situé sur la tige
filetée ou sur la gaine selon le cas.
2. Tourner l’écrou de réglage pour ajuster le
jeu à la valeur demandée.
3. Resserrer le contre-écrou.
CONTRÔLER ET RÉGLER
LA GARDE D’EMBRAYAGE
	
S’assurer qu’en position débrayée le
mécanisme n’est pas sollicité. Dans le
cas contraire, le disque risque de patiner
lorsque la transmission est en prise.
	La revue technique du véhicule
	L’outillage courant
MATÉRIELS, CONSOMMABLES
ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES
23
OBJECTIF
Butée
Jeu
Pédale
Jeu vers le haut
Kit embrayage
4. Contrôler à nouveau.
Dans le cas d’une commande par câble à rat-
trapage automatique il faut consulter la mé-
thode constructeur.
Dans le cas d’une commande hydraulique, le
réglage s’effectue sur la tige de poussée du
cylindre récepteur. Le cylindre récepteur ne
comporte pas toujours de réglage. Dans ce cas
lorsque la garde est trop importante, il faut
effectuer une purge du circuit (voir méthode
constructeur).
Pour effectuer la purge du circuit ne pas
utiliser d’appareil de purge automatique (ris-
que d’émulsion du liquide dans le circuit) et
n’utiliser que du liquide de frein neuf.
Contrôler
1. Serrer fortement le frein à main ou mettre
une cale. Faire tourner le moteur.
2. Débrayer et passer la 4e
ou la 5e
vitesse.
3. Accélérer le moteur fortement et lâcher la
pédale d’embrayage : le moteur doit caler
immédiatement.
4. Si après un réglage complet de la garde, le
moteur ne cale pas immédiatement, il peut
s’agir :
•	 de l’usure des garnitures du disque ou
d’une faiblesse du mécanisme
•	 de la présence d’huile sur la garniture du
disque.
•	 Dans les deux cas, le remplacement de
l’embrayage est nécessaire (voir fiche
suivante).
Pour les véhicules à embrayage au-
tomatique, leur bon fonctionnement
est lié en parti au niveau correct de
l’huile du convertisseur.
À NOTER
Embout fileté
Câble
Extrémité de
la fourchette
Écrou Nylstop
ou écrou +
contre-écrou Axe
Fourchette
Purgeur
Cylindre
récepteur
Tige de
poussée Écrou
+ contre
-écrou
Régler la garde
ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL
Relever dans la revue technique
du véhicule
>
> La méthode de démontage.
>
> Les couples de serrage.
>
> La méthode de réglage de la garde d’em-
brayage (si elle est réglable).
Préparer
Déposer la boîte de vitesses :
>
> Vidanger la boîte de vitesses.
>
> Déposer les roues, les étriers de frein…
>
> Déposer les transmissions gauche et droite.
>
> Déposer le démarreur.
>
> Déboîter la timonerie de boîte de vitesses.
>
> Déposer le collier d’échappement côté col-
lecteur.
>
> Déposer les vis de fixation de la cloche
d’embrayage.
>
> Désaccoupler le moteur de la boîte.
RÉALISER L’INTERVENTION
Déposer
1. Repérer la position du mécanisme par rap-
port au volant moteur. Immobiliser le volant
moteur.
2. Dévisser progressivement les vis de fixa-
tion du mécanisme.
3. Déposer le mécanisme en empêchant le
disque de tomber. Observer immédiate-
ment le sens du disque (déport côté volant
moteur ou côté boîte).
4. Déposer la butée.
REMPLACER ET CONTRÔLER
UN EMBRAYAGE
	
Réaliser le diagnostic du système d’em-
brayage
	
Déposer, reposer l’embrayage
	La revue technique du véhicule
	L’outillage courant
	Un centreur d’embrayage
	Une clé dynamométrique
	Un kit d’embrayage neuf (en cas de rem-
placement complet)
MATÉRIELS, CONSOMMABLES
ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES
24
OBJECTIF 
Examen de l’état
de la piste de frottement
du volant moteur
Centreur d’embrayage
Contrôler
1. Le disque :
•	 Usure de la garniture par rapport aux
rivets.
•	 Traces d’huile sur la garniture.
•	 Ressorts cassés ou ayant trop de jeu.
•	 Cannelures abîmées.
2. Le mécanisme :
•	 Déformation du diphragme.
•	 Usure des extrémités par frottement de
la butée.
•	 Rayures ou bleuissement du plateau pres-
seur.
3. La butée :
•	 Essayer d’élancer la bague tournante,
elle doit tourner sans bruit et s’arrêter
rapidement.
•	 Ergots de maintien (non cassé, non tordu).
4. La fourchette : usure des extrémités
5. Le volant moteur :
•	 Face d’appui rayée ou bleuie (parfois pos-
sibilité de rectification).
Préparation pour la repose
de l’embrayage
1. Nettoyer et dégraisser :
•	 Le volant moteur.
•	 La cloche d’embrayage.
2. Toiler le plateau presseur du mécanisme.
3. Lubrifier très légèrement :
•	 Le guide de la butée.
•	 Les appuis et articulations de la four-
chette.
•	 La bague pilote de l’arbre primaire ou le
roulement.
•	 Les cannelures de l’arbre primaire.
Nota  : Utiliser le berlingot de graisse fourni
avec le kit. Tout excès entraînera à terme un
échange de l’embrayage
Reposer
1. Enduire légèrement de graisse les canne-
lures du disque.
2. Remonter le disque en plaçant le centreur
d’embrayage dans la bague du volant mo-
teur (attention au sens du disque).
3. Reposer le mécanisme en respectant les
repères faits au démontage (en cas de re-
montage de l’ancien mécanisme).
4. Serrer progressivement en croix les vis de
fixation du mécanisme jusqu’au couple pré-
conisé.
5. Monter la butée sur son guide en prenant
soin de vérifier sa position et son accrochage.
6. Reposer la boîte de vitesses.
7. Régler la garde d’embrayage si nécessaire
(voir fiche précédente).
Ne pas oublier de remettre l’huile
dans la boîte de vitesses et mettre
à niveau, de régler la garde d’em-
brayage si nécessaire et de tester
l’efficacité.
En cas de remplacement, il est préco-
nisé de changer le kit complet (disque
+ mécanisme + butée).
À NOTER
Repérer
Dévisser
Volant
moteur
Disque
Mécanisme
Butée
Repères de
démontage
Approcher,
serrer la
diagonale
Mandrin de centrage
ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL
Relever dans la revue technique
du véhicule
>
> La méthode particulière au type de véhicule.
>
> La contenance d’huile de la boîte de vitesses.
>
> Les couples de serrage (écrou de moyeu,
rotules, étrier de frein…).
Préparer
>
> Vidanger la boîte de vitesses.
RÉALISER L’INTERVENTION
Déposer
1. Déposer si nécessaire l’enjoliveur de roue
2. Si la roue comporte un trou central, déblo-
quer l’écrou de moyeu (couple en géné-
ral élevé) sinon utiliser l’outil de blocage.
Débloquer les vis de la roue. Lever le côté
avant à démonter, placer une chandelle,
déposer la roue. Dévisser complètement
l’écrou de moyeu.
3. Déposer l’étrier de frein complet et le sus-
pendre afin que le flexible ne soit pas en
tension (ne pas dévisser le flexible).
4. Extraire la rotule de direction à l’aide d’un
arrache-rotule.
5. Séparer le porte-fusée du bras de suspen-
sion inférieur (rotule inférieure).
6. Écarter le porte-fusée tout en repoussant la
transmission vers l’intérieur.
Attention : En cas de point dur, revisser lé-
gèrement l’écrou de moyeu. Frapper avec un
gros marteau par l’intermédiaire d’un jet en
bronze.
REMPLACER
UNE TRANSMISSION
	
Démonter et remonter une transmission
d’un véhicule. 	La revue technique du véhicule
	L’outillage courant
	Un arrache - rotule
	La douille de gros diamètre correspondant
à l’écrou de transmission (écrou de moyeu)
	La transmission neuve
MATÉRIELS, CONSOMMABLES
ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES
25
OBJECTIF 
Cales Chandelle
Débloquer l’écrou de moyeu
7. Dégager l’extrémité de la transmission du
porte-fusée.
8. Déposer le système de maintien côté boîte-
pont si la transmission en compte un.
9. Tirer sur la transmission en plaçant la main
derrière le soufflet pour éviter un déboîte-
ment éventuel.
Reposer
1. Nettoyer au dégraissant les portées de la
transmission neuve aux deux extrémités.
2. Emboîter le côté boîte-pont en vérifiant la
bonne mise en place.
3. Emmancher les cannelures dans le moyeu.
Ne pas frapper. Visser l’écrou (neuf).
4. Fixer le porte-fusée sur le bras inférieur.
Visser la rotule de direction (écrou neuf).
5. Visser l’étrier sur son support (clé dynamo-
métrique).
6. Remonter les plaquettes, vérifier l’état de
l’ensemble du frein (fuites, usure, rayures
sur le disque).
7. Remonter la roue et reposer le véhicule.
Serrer l’écrou de moyeu au couple.
8. Remettre l’huile dans la boîte de vitesses et
faire le niveau. Appuyer plusieurs fois sur la
pédale de frein afin de rapprocher les pla-
quettes sur le disque.
9. Faire un essai du véhicule.
Mettre de l’huile neuve pour le rem-
plissage de la boîte de vitesses.
À NOTER
Outil de blocage
Arrache rotule
ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL
Relever dans la revue technique
du véhicule
>
> La méthode de démontage particulière au
type de joint homocinétique.
>
> Identifier le type de montage de la trans-
mission.
Préparer
>
> Déposer la transmission du côté concerné
(voir fiche précédente).
RÉALISER L’INTERVENTION
Dans le cas du joint tripode, c’est un remplace-
ment de soufflet côté roue. Pour les soufflets
côté boîte, il faut voir la méthode préconisée
par le constructeur.
Démonter
1. Couper, à l’aide d’une pince, les colliers
existants en prenant garde de ne pas bles-
ser les gorges du bol fusée.
2. Enlever un maximum de graisse.
3. Dégager le bol fusée de l’arbre de transmis-
sion en soulevant une à une les branches de
l’étoile de retenue (2, figure 1).
Nota :
•	 Ne pas tordre les branches de l’étoile.
•	 Récupérer la rotule d’appui, le ressort, la
cale sous rotule.
•	 La cale sous rotule est d’épaisseur adap-
tée au jeu axial d’origine. Cette cale est à
conserver et sera réutilisée au montage.
4. Dégraisser totalement les pièces.
REMPLACER UN SOUFFLET DE
TRANSMISSION (joint tripode)
	
Remplacer un soufflet de transmission
quelque soit le type de montage après
avoir constaté un déchirement du souf-
flet ou un jeu important dans la trans-
mission.
	La revue technique du véhicule
	L’outillage courant
	Cône de montage (tulipe)
	Pince à ressort (pour soufflet)
	Un soufflet neuf avec la quantité de graisse
suffisante
MATÉRIELS, CONSOMMABLES
ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES
26
OBJECTIF
2
Pince pour collier de soufflet de
transmission (pince à ressort)
Figure 1
Remonter
1. 	 Placer la transmission inclinée dans un
étau muni de mordaches.
2.	 Engager l’outil à fond sur la tulipe (figure 2).
3.	 Lubrifier soigneusement et copieuse-
ment avec de l’huile moteur propre:
•	 	
l’ensemble de l’outil (branche et cen-
trage),
•	 	
la partie intérieure du soufflet.
4.	 Présenter le soufflet sur l’extrémité de
l’outil.
5. 	 Disposer un chiffon propre autour d’une
main et la placer sur le soufflet de façon à
bien étendre le premier pli.
6. 	 Disposer l’autre main autour de la pre-
mière et tirer en veillant à ne pas replier
le premier pli du soufflet.
7. 	 Amener le soufflet le plus près possible
de la partie cylindrique de l’outil et le lais-
ser revenir jusqu’à mi-course (figure 3).
8. 	 Recommencer cette opération plusieurs
fois (maximum 5 fois) de façon à assou-
plir le caoutchouc du soufflet. Ne pas hé-
siter à relubrifier les branches de l’outil en
cours d’opération. Lorsque l’on sent que
le coulissement devient plus facile, faire
passer le soufflet sur la partie cylindrique
de l’outil sans marquer de temps d’arrêt.
Placer le ressort et la rotule d’appui dans
le tripode.
9. 	 Amener les galets vers le centre. Posi-
tionner l’étoile de retenue (2, figure 4).
10. Engager la tulipe dans le bol fusée. Bas-
culer l’arbre pour engager une branche de
l’étoile de retenue dans une encoche de
la tulipe et appuyer pour la centrer cor-
rectement. La mise en place des deux
autres branches sera facilitée en utilisant
par exemple un tournevis dont l’extrémité
sera modifiée.
11. S’assurer que les branches de l’étoile de
retenue sont en place dans leur logement.
	 Incliner l’arbre dans le plan d’une des
branches de l’étoile, la rotule sous l’effet
du ressort décolle.
12. Introduire la cale sous la tête de rotule.
Celle-ci ne doit pas dépasser de la tête de
rotule.
	 Vérifier le fonctionnement du joint à la
main. Aucun point dur ne doit apparaître.
Répartir dans le soufflet et dans le bol la
quantité de graisse préconisée.
13. Positionner les deux talons du soufflet
dans les gorges du bol fusée et bien en
appui sur le tube de transmission.
14. Fixer les deux colliers du soufflet avec la
pince appropriée.
Il est possible de remplacer le soufflet
quel qu’il soit, côté roue, sans déposer
la transmission du véhicule à l’aide
d’un cône approprié et d’un soufflet
standard spécifique à cet usage.
À NOTER
2
Figure 2
T.AV. 586-01 T.AV. 537-02
Figure 3
Figure 4
ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL
Relever dans la revue technique
du véhicule
>
> La méthode de démontage particulière au
type de joint homocinétique.
>
> Identifier le type de montage de la trans-
mission.
Préparer
>
> Déposer la transmission du côté concerné
(voir fiche 25).
RÉALISER L’INTERVENTION
Dans le cas du joint à billes, c’est un remplace-
ment de soufflet côté roue. Pour les soufflets
côté boîte, il faut voir la méthode préconisée
par le constructeur.
Démonter
1. Couper le collier et le soufflet sur toute sa
longueur.
2. Enlever le maximum de graisse.
3.	Écarter le segment d’arrêt (7, figure ci-
contre) et simultanément, appliquer quelques
coups de maillet sur la face frontale du
moyeu à billes (5).
4. Séparer ainsi le joint de l’arbre.
REMPLACER UN SOUFFLET DE
TRANSMISSION (joint à billes)
	
Remplacer un soufflet de transmission
quelque soit le type de montage après
avoir constaté un déchirement du souf-
flet ou un jeu important dans la trans-
mission.
	La revue technique du véhicule
	L’outillage courant
	Cône de montage (tulipe)
	Pince à ressort (pour soufflet)
	Un soufflet neuf avec la quantité de graisse
suffisante
MATÉRIELS, CONSOMMABLES
ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES
27
OBJECTIF
7
5
Pince pour collier de soufflet
Segment d’arrêt
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  • 1.
  • 2. © Dunod, Paris, 1994, 2010 EAN 9782100554652 C réation maquette intérieure : Anne Pachiaudi Mise en pages : Yves Tremblay Maquette de couverture : MATEO Illustration de couverture : Powerful engine © terex - Fotolia.com Des mêmes auteurs Technologie fonctionnelle de l’automobile, 6e édition, 2009 Tome 1 Le moteur et ses auxiliaires Tome 2 La transmission, le freinage, la tenue de route et l’équipement électrique
  • 3. Quel est l’objectif de l’ouvrage ? Les compétences nécessaires pour exercer le métier de technicien de main- tenance automobile ont fortement évolué face aux équipements électro- niques qui se généralisent. Véritable médecin des voitures, le technicien démonte, contrôle, répare et règle tous les systèmes mécaniques du vé- hicule. Outre l’entretien auto courant (graissage, vidange, contrôle des prin- cipaux organes, etc.), le mécanicien qualifié effectue des travaux se rappor- tant à des éléments plus complexes : moteur, boîte de vitesse, embrayage, essieux, etc. Sous forme de fiches synthétiques, l’objectif de cet ouvrage est d’apporter une aide efficace au sein d’une démarche professionnelle méthodique supplémentaire indispensable pour acquérir une méthode de travail. À qui s’adresse cet ouvrage ? Ces fiches s’adressent particulièrement aux futurs professionnels de la main- tenance automobile en formation, que ce soit par la voie de la formation initiale (du CAP au Bac Pro) en lycée professionnel ou par celle des stages ou de l’apprentissage en alternance. Ils y trouveront les moyens de travailler de manière autonome, l’enseignant ou le formateur étant ainsi plus disponible pour répondre aux questions de chacun et pour organiser les différents postes de travail. Cet ouvrage s’adresse également à toute personne qui désire s’occuper de l’entretien de son véhicule. Ces fiches représentent la boîte à outils idéale ainsi qu’une aide efficace et méthodique pour certaines interventions qui ne demandent pas de matériel coûteux et spécifique. Enfin, les automobilistes qui souhaitent seulement pouvoir mieux dialoguer avec leur garagiste et comprendre une réparation y découvriront toutes les connaissances nécessaires. Comment travailler avec ce manuel ? La fiche se prête particulièrement bien à une présentation synthétique des connaissances. Elle constitue un véritable document ressource lorsque l’élève travaille sur un TP à l’atelier. L’utilisateur ou l’élève retrouve l’essentiel de ce qu’il doit connaître sous une forme concise : > > l’objectif de la fiche, > > le matériel, les consommables et la documentation nécessaire, > > l’organisation du poste de travail, > > la réalisation de l’intervention, > > les différents contrôles et mesures, > > les précautions. INTRODUCTION
  • 4. Les fiches, traitées sur une double page, sont regroupées par thème pour une meilleure vision de l’intervention ou du contrôle à réaliser : > > Documentation et outillage > > Moteur > > Injection > > Allumage > > Transmission > > Freinage > > Suspension > > Train roulant > > Électricité > > Organe de sécurité et de confort En fin d’ouvrage, une fiche de relevé des contrôles vierge permet de no- ter et de comparer ses mesures avec celles du constructeur. Il est vivement conseillé de la photocopier car elle sera utile dans de nombreux cas. Un document de synthèse sur les déchets principaux d’un atelier de mé- canique est donné également à la fin de l’ouvrage pour indiquer où stocker ses déchets et leur destination finale dans un souci de respect de l’environ- nement. Ce recueil de fiches, accompagné des ouvrages de Technologie fonction- nelle de l’automobile, tomes 1 et 2, forment avec la documentation technique des véhicules un ensemble cohérent adapté à un apprentissage méthodique permettant de développer l’autonomie et l’adaptabilité : des qualités devenues indispensables pour appréhender des technologies en per- pétuelle évolution. Bruno Collomb
  • 5. TABLE DES MATIÈRES 1 RECHERCHE D’UNE PANNE 2 IDENTIFIER ET CHOISIR L’OUTILLAGE 3 ORGANISER UNE RÉPARATION 4 AMÉLIORER SON SAVOIR-FAIRE 60 UTILISATION DU PIED À COULISSE ET DU MICROMÈTRE (MÉTROLOGIE) 61 UTILISATION Du comparateur (métrologie) 62 FICHE DE RELEVÉ DES CONTRÔLES 63 Les déchets principaux d’un atelier de mécanique 5 VIDANGER UN MOTEUR 6 RÉGLER LE JEU AUX SOUPAPES 7 REMPLACER LE LIQUIDE DE REFROIDISSEMENT 8 CONTRÔLER LE CIRCUIT DE REFROIDISSEMENT 9 CONTRÔLER LES COMPRESSIONS 10 DÉPOSER, CONTRÔLER ET REPOSER LA CULASSE 11 CONTRÔLER ET REMPLACER DES SOUPAPES 12 CONTRÔLER L’USURE DES CYLINDRES 13 REMPLACER LES CHEMISES ET LES PISTONS 14 CONTRÔLE DU VILEBREQUIN 15 CONTRÔLER LE DÉPASSEMENT DES CHEMISES 16 CALER LA DISTRIBUTION E T O UTILLAGE M OTEUR D O C U M ENTATION
  • 6. 17 CONTRÔLE DU CIRCUIT D’ALIMENTATION SUR UN SYSTÈME D’INJECTION 18 CONTRÔLER UN SYSTÈME D’INJECTION ÉLECTRONIQUE 19 CONTRÔLER L’ANTIPOLLUTION 20 REMPLACER UN FILTRE À CARBURANT 21 REMPLACER ET RÉGLER DES BOUGIES 22 CONTRÔLER UN SYSTÈME D’ALLUMAGE 23 CONTRÔLER ET RÉGLER LA GARDE D’EMBRAYAGE 24 REMPLACER ET CONTRÔLER UN EMBRAYAGE 25 REMPLACER UNE TRANSMISSION 26 REMPLACER UN SOUFFLET DE TRANSMISSION (joint tripode) 27 REMPLACER UN SOUFFLET DE TRANSMISSION (joint à billes) 28 CONTRÔLER ET RÉGLER UNE BOÎTE DE VITESSES TABLE DES MATIÈRES I N JECTION A L LUMAGE T R A N SMISSION
  • 7. 29 CONTRÔLER LE SYSTÈME DE FREINAGE 30 REMPLACER DES PLAQUETTES DE FREINS 31 REMPLACER DES FREINS À TAMBOURS 32 PURGER LE CIRCUIT DE FREINAGE 33 RÉGLER UN CORRECTEUR DE FREINAGE 34 REMPLACER ET CONTRÔLER UN SERVO-FREIN 35 CONTRÔLER les capteurs d’UN SYSTÈME ABS 36 CONTRÔLER les composants électriques d’UN SYSTÈME ABS 37 DÉPOSER ET REPOSER UN AIRBAG CONDUCTEUR 58 CONTRÔLER ET RECHARGER UNE CLIMATISATION 59 consignes de sécurité (système de climatisation) 38 CONTRÔLER LA SUSPENSION 39 REMPLACER UN AMORTISSEUR ARRIÈRE 40 REMPLACER UN AMORTISSEUR AVANT TABLE DES MATIÈRES F R EINAGE E T D E CONFORT S U SPENSION O R G A N E S DE SÉCURIT É
  • 8. 41 CONTRÔLER LES PNEUMATIQUES 42 REMPLACER UN PNEUMATIQUE (à la table de montage) 43 REMPLACER UN PNEUMATIQUE (à la machine à pneus) 44 ÉQUILIBRER UNE ROUE 45 PRÉPARER AU CONTRÔLE DE LA GÉOMETRIE DU VÉHICULE 46 CONTRÔLER LA GÉOMETRIE DU TRAIN AVANT 47 REMPLACEMENT D’UN ROULEMENT DE ROUE 48 UTILISATION D’UN MULTIMÈTRE 49 CONTRÔLER ET CHARGER UNE BATTERIE 50 CONTRÔLER UN RELAIS 51 CONTRÔLER L’ÉCLAIRAGE ET LA SIGNALISATION 52 RÉGLER LES PHARES 53 REMPLACER LE DÉMARREUR ET L’ALTERNATEUR 54 CONTRÔLER LE CIRCUIT DE CHARGE 55 CONTRÔLER LE CIRCUIT DE DÉMARRAGE 56 RÉVISER UN DÉMARREUR 57 RÉVISER UN ALTERNATEUR TABLE DES MATIÈRES T R A IN ROULAN T É L ECTRICITÉ
  • 9. Collecter les informations Client Véhicule Vérifier et confirmer le dysfonctionnement constaté Faire les contrôles préliminaires Lister les hypothèses Classer les hypothèses hiérarchiquement De la plus logique à la moins évidente Réaliser des essais et des mesures Comparer et trouver les défauts Éliminer la cause Attention à bien éliminer la cause si non le défaut risque de réapparaître Remettre en conformité Valider la réparation Essai du système ou essai routier Voir les valeurs constructeurs Voir dans la rubrique « à noter » RECHERCHE D’UNE PANNE  Observer des symptômes et, par déduc- tion, découvrir l’origine des défauts de fonctionnement d’un système.  Exploiter facilement des documents techniques, élaborer le diagnostique et résoudre des pannes.  La documentation technique du véhicule  Le matériel nécessaire pour rechercher la panne constatée MATÉRIELS, CONSOMMABLES ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES 1 Objectif LES ÉTAPES De LA RECHERCHE D’UNE PANNE
  • 10. Pour collecter des informations auprès du client, il est bon de poser des questions pertinentes : > > Quel est le défaut constaté ? > > Qui est le conducteur principal ? Qui a cons- taté le défaut ? Qui a touché le véhicule ? (client, garage, autre) > > Où cela s’est produit ? Quel type de route ? > > Quand se produit le problème (matin, soir, par temps de pluie ?), quand cela s’est pro- duit la première fois ? > > Dans quelles circonstances ? > > Est ce que cela se produit souvent ? Con- sommez-vous anormalement de l’huile, de l’essence ? Pour démarrer la recherche de panne il est nécessaire de : > > connaître le fonctionnement du système ; > > déterminer les éléments pouvant être en cause ; > > connaître l’implantation des éléments ; > > savoir quels outils je peux utiliser ; > > savoir contrôler les éléments mis en cause. Il est important, en premier lieu, de contrôler : • les niveaux de carburant, d’huile mo- teur, de liquide de refroidissement, de la batterie, du liquide de frein ; •  l’état des courroies et des durites ; •  les bons contacts électriques des cosses de batterie, la connexion des connecteurs ; •  les voyants défauts au tableau de bord. La couleur de la fumée d’échappe- ment peut donner des indications im- portantes : •  fumée blanche et humide : normale à froid, si elles persiste moteur chaud il y a au minimum rupture du joint de culasse (consommation de liquide de refroidissement) ; •  fumée bleue ou grasse : il y a usure des segments et des cylindres (consommation d’huile) ; •  fumée noire : le filtre à air est bou- ché, le mélange carburé est trop riche (consommation anormale de carburant), l’EGR est grippé. À NOTER
  • 11. L’OUTILLAGE COURANT IDENTIFIER ET CHOISIR L ’OUTILLAGE  Proposer une liste de l’outillage mini- mal nécessaire à la réalisation de tâche simple  Connaître certains matériels spécifiques pour réaliser des tâches plus complexes  Catalogues d’outillage ou un poste infor- matique avec connexion Internet afin de sélectionner le matériel nécessaire  Établir une liste chiffrée de l’outillage à acquérir  Une caisse à outils MATÉRIELS, CONSOMMABLES ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES 2 OBJECTIF À fourche Mixte À pipe débouchée À molette À bougies Dynamométrique Mâles « Allen » « Torx » Multiprise Étau Coupante diagonale Universelle Garagiste À dénuder Plats Cruciformes Court plat Court cruciforme Les clés Le coffret à douilles Les pinces Les tournevis
  • 12. L’outillage courant est suffisant pour réaliser les opérations simples. Il n’en est pas de même de l’outillage spé- cifique demandé pour les opérations plus compliquées, qui représentent pour les professionnels des investis- sement très importants. À NOTER Burette Bac de vidange Démonte-obus Cale Clé de vidange Sangle à cartouche Lubrifiant pneus Cric rouleur Chandelle Démonte- pneu B r o s s e m é t a l l i q u e Boites de rangement Housse d’aile Pince à freins Baladeuse Cric rouleur Chandelle Pied à coulisse L’outillage pour l’entretien Les instruments de mesure Multimètre L’outillage spécifique (exemples) Compresse ressort Compressiomètre Appareils de diagnostic
  • 13. ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL S’informer > > Vérifier que le défaut de fonctionnement né- cessite bien l’intervention prévue. > > Choisir parmi les fiches celle qui corres- pond à l’intervention. > > Vérifier que la revue technique correspond bien avec le type précis du véhicule et re- lever : • la méthode utilisée pour la réparation, • les valeurs constructeur, • les valeurs de couple de serrage. > > Vérifier que l’on possède bien l’outillage nécessaire. Préparer > > Dégager l’aire de travail. > > Préparer une servante d’atelier. > > Disposer les principaux outils à utiliser ain- si que la caisse à outils sur la servante. > > Préparer le véhicule : • lever le capot ; • placer les protections (housse d’ailes, housse de siège, tapis de sol, protection volant). RÉALISER L’INTERVENTION > > Nettoyer la zone d’intervention. > > En cas de levage du véhicule : • placer le cric sous le longeron avant ou arrière et lever ; • Chercher la revue technique correspon- dante au véhicule. • Préparer la servante et les outils néces- saires. • Protéger le véhicule (housse de siège, housse d’ailes, tapis de sol…). Servante d’atelier ORGANISER UNE RÉPARATION Travailler méthodiquement afin d’éviter :  les pertes de temps  les dégradations sur les véhicules  les accidents corporels Prévenir les risques professionnels.  La fiche correspondant à la réparation à effectuer  La revue technique (RT) correspondant au véhicule à réparer MATÉRIELS, CONSOMMABLES ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES 3 OBJECTIF
  • 14. • placer une chandelle sous le bas de caisse au point d’ancrage (voir RT) ; • libérer le cric ; • répéter l’opération pour l’autre côté du même essieu ; • s’assurer de la stabilité du véhicule ; • déposer les roues. > > En cas de vidange des liquides, prévoir la contenance du bac par rapport aux conte- nances à vidanger pour éviter tout débor- dement. > > S’éclairer avec une baladeuse alimentée en 24 V continu ou une baladeuse rechar- geable (le 220 volts présente des risques d’électrocution). CONTRÔLER Lorsque la réparation est terminée : > > Serrer vis, écrous, colliers… > > Vérifier tous les niveaux. > > Vérifier le serrage des roues (clé dynamo- métrique) et la pression des pneumatiques. > > Essayer le véhicule. > > Vérifier les éventuelles fuites. > > Ranger et nettoyer son poste de travail. Housse d’aile Longeron Cric Levage du véhicule Baladeuse Si l’on n’est pas en possession de la documentation correspondant exactement au type de véhicule ni de l’outillage nécessaire, il est préférable de renoncer à effectuer l’opération. L’essentiel de cette fiche est valable pour pratiquement toutes les inter- ventions décrites dans les autres fiches. À NOTER
  • 15. ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL Identifier la boulonnerie > > Respecter l’appellation des éléments : 1 vis + 1 écrou = 1 boulon. > > Il existe un grand nombre de formes de têtes de vis (à tête hexagonale, hexagonale creuse, à tête fraisée, etc..). > > Un goujon se serre et se desserre en pla- çant deux écrous bloqués un sur l’autre (les pinces détériorent le filetage), puis se dé- visse comme une vis. Respecter le sens des goujons. > > Le pas d’une vis est la distance en mm qui sépare 2 filets contigus. Attention, les vis peuvent être au pas normalisé ou non, véri- fier la concordance des pas avant de visser. RÉALISER L’INTERVENTION Desserrer – Dévisser 1. Utiliser de préférence une clé à pipe dé- bouchée ou une douille à 6 pans. En cas d’accès difficile, utiliser une clé à œil. La clé à fourche présente l’inconvénient d’arrondir les têtes de vis trop serrées. 2. Pour augmenter la force de desserrage, utiliser une poignée coulissante ou une clé à tube, munies d’un tube (rallonge) augmentant le bras de levier (ne pas utili- ser ce tube au serrage). Éviter l’usage du cliquet car on risque de détériorer la roue libre intérieure. 3. Travailler dans une position confortable en utilisant des outils à sa disposition (exemple : cliquet + rallonge + cardan + douille). AMÉLIORER SON SAVOIR-FAIRE Découvrir quelques règles de base qui per- mettent des démontages sans risque pour l’opérateur, le système démonté et l’ou- tillage ainsi que la fiabilité du serrage.  la revue technique (RT) correspondant au véhicule rubrique « couples de serrage »  l’outillage approprié à l’intervention MATÉRIELS, CONSOMMABLES ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES 4 OBJECTIF Vis + écrou = boulon Écrou Extrémité plate : vissée dans la pièce Contre-écrou Extrémité bombée: côté écrou Goujon Pas Diamètre nominal Diamètre nominal Pas normalisé 6 8 10 12 1 mm 1,25 1,50 1,75 Augmenter la force Tube Cliquet Cardan Rallonge Douille Rallonge Travailler confortablement Augm enter la longueur non oui
  • 16. Dévisser Pour dévisser ou visser une vis à tête fendue, le tournevis à utiliser est celui dont la largeur de la lame correspond exactement à la lon- gueur de la fente. Serrer 1. Lorsqu’une pièce à serrer comporte plu- sieurs vis, faire prendre, puis approcher toutes les vis à la main. Serrer ensuite l’en- semble. Ne jamais serrer une vis alors que les autres ne sont pas prises. 2. Respecter les couples de serrage. Utiliser la clé dynamométrique à chaque fois que le couple de serrage est indiqué dans la revue technique. Les couples s’expriment en new- ton-mètre (N.m) ou en déca newton-mètre (daN.m). Rendre indesserable 1. Les éléments qui présentent un réel danger s’ils se desserrent comportent un système de protection. Exemples  : biellettes, élé- ments de direction et de freinage. Il est nécessaire de les remplacer à chaque démontage. 2. Tout écrou classique doit être monté avec une rondelle plate ou une rondelle éventail, ou les deux. 3. Il existe également un produit appelé « frein filet » qui permet de maintenir bloqué par exemple un écrou sur un filetage. Certaines vis ont le pas à gauche, elles sont en général repérées par une encoche sur les arêtes des plats. Dans ce cas, dévisser dans le sens habituel de vissage. À NOTER Toutes les vis prises avant de serrer Clé fictive F = 10 N Longueur = 1 M Moment du couple de serrage = 10 N⋅m = 1 daN⋅m Bague nylon Écrou « Nylstop » Créneaux fins Écrou haute température Tôle frein ou « arrêtoir » Goupille fendue Écrou à créneaux Clé dynamométrique Frein Filet
  • 17. ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL Relever dans le manuel du véhicule > > Le type d’huile moteur préconisée. > > La quantité d’huile nécessaire. > > Le type d’huile de transmission. > > Le type de liquide de freins. Préparer > > La quantité d’huile nécessaire. > > Le filtre à huile. > > La clé à vidange, la clé à filtre. > > Le bac à vidange. > > Un chiffon et les protections du véhicule (housse d’aile et de siège, tapis de sol). RÉALISER L’INTERVENTION Vidanger 1. Ouvrir le bouchon de remplissage d’huile et la jauge. 2. Lever le véhicule. 3. Dévisser le bouchon de vidange au-dessus du bac et laisser égoutter. Remplacer le filtre à huile 1. Placer le bac sous le filtre. 2. Dévisser le filtre à l’aide de l’outil spéci- fique ou d’une sangle spéciale. Vider l’huile dans le bac. 3. Huiler le joint du nouveau filtre. 4. Visser jusqu’au contact avec le bloc moteur. 5. Serrer à la main de ¾ de tour. VIDANGER UN MOTEUR  Remplacer l’huile du moteur au kilomé- trage préconisé par le constructeur  Contrôler les niveaux des différents liquides  Effectuer les contrôles usuels  L’huile moteur préconisée  Le filtre  La clé à vidange, la clé à filtre et le bac à vidange  Le manuel de bord du véhicule ou la revue technique MATÉRIELS, CONSOMMABLES ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES 5 OBJECTIF > > Quelle huile pour le moteur ? > > Quelle huile pour la boîte ? > > Quelle huile pour les freins ? > > Quelle quantité ? Dévisser Remplacer le filtre à huile
  • 18. Remplir 1. Remplacer le joint de bouchon de vidange. 2. Revisser le bouchon après écoulement complet. Serrer modérément 3. Essuyer le carter inférieur. 4. Enlever le bac de vidange et baisser le vé- hicule. 5. Verser l’huile lentement. Replacer la jauge, vérifier le niveau après un temps d’écoule- ment. 6. Placer une étiquette de vidange ou remette l’indicateur de maintenance du tableau de bord à 0. Vérifier les niveaux 1. Boîte de vitesses  Boîte manuelle  : Rechercher dans la revue technique la position du bouchon de niveau. Le dévisser. L’huile doit affleurer la partie in- férieure du trou. Boîte automatique : Faire tourner le moteur. Tirer la jauge spéciale et vérifier le niveau. Ajouter l’huile préconisée par le trou de niveau si nécessaire. 2. Freins Vérifier le niveau dans le bocal situé sur le maître cylindre. Ajouter l’huile spéciale freins si le niveau est en dessous du mini. 3. Liquide de refroidissement Vérifier le niveau dans le vase d’expansion. Ajouter le liquide jusqu’au repère maxi. 4. Batterie (sauf dans le cas d’une batterie sans entretien) Vérifier le niveau d’électrolyte de chaque élé- ment. Compléter avec de l’eau distillée (10 mm au-dessus des plaques. Il est possible de vidanger par aspi- ration grâce à une pompe électrique. Toutefois, il est recommandé de vidanger de temps en temps par le dessous afin de détecter la présence éventuelle de corps étranger dans l’huile (eau, limaille, etc.). À NOTER Indice de fluidité à froid Indice de viscosité à chaud W = Winter (hiver) 1 2 Témoin de niveau Niveau de liquide de freins Maxi Mini Maitre cylindre Comment lire la viscosité d’une huile ? 1. Bouchon de vidange 2. Bouchon de remplissage
  • 19. Organiser son poste de travail Relever dans la revue technique du véhicule > > la valeur du jeu des soupapes > > les conditions de réglage (moteur chaud, moteur froid) > > la méthode de réglage préconisée Préparer > > Préparer l’outillage et le jeu de cales d’épais- seur > > Déposer le cache culbuteurs > > Repérer les soupapes d’admission (en pro- longement de la tubulure d’admission), les soupapes d’échappement (en prolongement de la tubulure d’échappement) Contrôler, régler Culbuteur à vis Méthode dite « en balance » > > Tourner le vilebrequin jusqu’à obtenir la fin de la fermeture de la soupape d’échap- pement et le début de l’ouverture de la sou- pape d’admission (point de balance) du cy- lindre n° 1 (en général côté volant moteur). > > Contrôler et éventuellement régler le jeu des soupapes d’admission et d’échappe- ment du cylindre n° 4 (côté opposé au vo- lant moteur). > > Rechercher la balance du cylindre n° 3 et régler l’admission et l’échappement du 2. Pour la suite, suivre la méthode ci-contre. RÉGLER LE JEU AUX SOUPAPES Maintenir un jeu fonctionnel entre la queue de soupape et sa commande lorsque la came est inactive.  La revue technique  L’outillage courant  Un jeu de cales d’épaisseur (jeu de jauges)  Des pastilles si c’est un réglage par pas- tille MATÉRIELS, CONSOMMABLES ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES 6 OBJECTIF Vis de réglage Came Jeu Soupape Balance admission et échappement Régler admission et échappement
  • 20. Méthode dite « pleine ouverture » > > Tourner le vilebrequin jusqu’à obtenir l’ouverture complète de la soupape d’échap- pement du cylindre n° 1 (enfoncement com- plet). > > Régler le jeu des soupapes d’admission du cylindre n° 3 et d’échappement du cylindre n° 4. > > Mettre en pleine ouverture la soupape d’échappement du cylindre n° 3 et régler l’admission du 4 et l’échappement de 2. Pour la suite suivre la méthode ci-contre. Réglage par pastille > > Contrôler le jeu de toutes les soupapes se- lon la méthode préconisée pour ce moteur. > > Noter le jeu trouvé pour chaque soupape. > > Faire la différence entre les valeurs trou- vées et celles préconisées. > > Déposer l’arbre à cames en repérant le ca- lage de la distribution. > > Mesurer l’épaisseur des pastilles pour cha- que soupape. > > Placer les nouvelles pastilles plus ou moins épaisses que celles trouvées selon le cas (voir le tableau ci-contre pour un exemple). > > Remonter l’arbre à cames en remettant le pignon au repère de calage. Les méthodes en balance et en pleine ouverture proposées correspondent aux moteurs 4 cylindres en ligne avec un ordre d’allumage : 1 – 3 – 4 – 2. À NOTER Arbre à cames Jeu de fonctionnement Poussoir de soupape Soupape Jeu relevé Jeu préconisé Différence Pastille trouvée À placer Pleine ouverture d’échappement Régler adm. échap.
  • 21. Déconnecter la durite inférieure s’il n’y a pas de bouchon de vidange ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL Rechercher dans la revue technique du véhicule > > Le schéma du circuit. > > La position des bouchons de vidange et des vis de purge. > > La contenance du circuit. Préparer > > La quantité de liquide de refroidissement né- cessaire. > > Un bac à vidange. > > Les protections du véhicule (housse d’aile et de siège, tapis de sol). RÉALISER L’INTERVENTION Vidanger 1. Attendre que la température du liquide ait diminué (ainsi que la pression). Faire chuter la pression résiduelle en ouvrant progressi- vement le bouchon de remplissage du vase d’expansion (ou du radiateur si le circuit ne comprend pas de vase). 2. Ouvrir le bouchon de vidange du radiateur au-dessus d’un bac de récupération, ou dé- connecter la durite inférieure. 3. Déposer le bouchon de vidange du bloc- moteur (rechercher son emplacement dans la revue technique). 4. Vider et nettoyer le vase d’expansion. Remplir 1. Visser le bouchon du bloc-moteur et le bou- chon de vidange du radiateur, remonter la durite inférieure. REMPLACER LE LIQUIDE DE REFROIDISSEMENT  Évacuer les dépôts qui se forment dans les cavités du moteur et de la culasse afin d’éviter l’entartrage du moteur.  Remplacer le liquide de refroidissement qui perd peut à peut de ses propriétés.  La revue technique du véhicule  Du liquide de refroidissement  Un bac pour récupérer le vieux liquide  L’outillage courant MATÉRIELS, CONSOMMABLES ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES 7 OBJECTIF > > Ouvrir lentement le circuit. > > Déposer les bouchons de vidange du radiateur et du bloc-moteur.
  • 22. 2. Ouvrir la ou les vis de purge. 3. Remplir le vase d’expansion jusqu’au re- père maxi avec le liquide de refroidisse- ment. Purger Dans tous les cas, mettre la commande de chauffage au maxi (au plus chaud). Circuit sans vase d’expansion Laisser tourner le moteur, bouchon de radia- teur ouvert, jusqu’à ouverture du thermostat (le liquide circule dans la durite supérieure qui devient très chaude). Circuit avec vase d’expansion 1. Le liquide de refroidissement est au ni- veau dans le vase. 2. Le bouchon du radiateur est fermé, ce- lui du vase est ouvert. 3. Placer le vase le plus haut possible si le liquide ne s’écoule pas des vis de purges. 4. Fermer les vis de purge dès que le liquide s’écoule en jet continu (sans bulle d’air), compléter le niveau du vase et fermer le circuit. 5. Démarrer le moteur et le maintenir au ré- gime de 1500 tr/min. 6. Laisser tourner le moteur jusqu’à l’en- clenchement puis l’arrêt du moto ventila- teur de refroidissement. 7. Ramener le moteur à son régime de ra- lenti. 8. Arrêter le moteur puis attendre son re- froidissement. 9. Ouvrir lentement le bouchon du vase d’expansion pour faire chuter la pression 10. Contrôler et corriger le niveau si néces- saire. Si le vase d’expansion est fixé au point le plus haut du circuit, il n’est pas nécessaire de le soulever. S’il est solidaire du radiateur, bien suivre les instructions du constructeur (revue technique). Il est nécessaire de contrôler le cir- cuit de refroidissement lors du rem- placement du liquide de refroidisse- ment. (voir fiche suivante) Ne jamais ouvrir la vis de purge mo- teur tournant. Ne jamais ouvrir le bouchon du vase d’expansion moteur chaud. À NOTER Durite de liaison vase / radiateur Vase non accolé au radiateur Mini Maxi > > Mettre le chauffage au maximum pour que le liquide circule dans le radiateur de chauffage habitacle et que le circuit soit purger correctement. Radiateur de refroidissement > > Mettre le vase au niveau.
  • 23. ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL Rechercher dans la revue technique du véhicule > > Le schéma du circuit de refroidissement avec ses composants. > > Les températures d’ouverture du thermos- tat et de mise en marche du motoventila- teur. > > La pression de tarage de la soupape du vase d’expansion. Préparer > > Un pèse antigel ou un réfractomètre. > > Un contrôleur d’étanchéité. > > Un thermomètre. RÉALISER L’INTERVENTION Contrôler (moteur arrêté) 1. Laisser refroidir quelques minutes et ou- vrir les bouchons du vase d’expansion et du radiateur (s’il est distinct). Vérifier si : • le niveau est correct dans le vase, • la protection contre le gel est correcte (à l’aide du pèse antigel). 2. Contrôler : • le serrage de tous les colliers • l’état apparent des courroies, des durites et du radiateur • la pompe à eau (fuite visuelle et contrôle du jeu si elle est accessible) 3. Contrôler les éventuelles fuites : Mettre le circuit en pression. Monter l’embout du contrôleur d’étanchéité à la place du bou- CONTRÔLER LE CIRCUIT DE REFROIDISSEMENT  Contrôler et diagnostiquer une anomalie sur un circuit de refroidissement dû a un échauffement du moteur  Contrôler l’étanchéité du circuit de refroi- dissement  La revue technique du véhicule  Du liquide de refroidissement  Le matériel spécifique de la rubrique « préparer » MATÉRIELS, CONSOMMABLES ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES 8 OBJECTIF Bouchon soupapes Raccord Pompe de contrôle Pèse antigel Contrôleur d’étanchéité Raccord pour contrôler la pression de tarage de la soupape du bouchon
  • 24. chon du radiateur ou du vase d’expansion selon le montage. Pomper jusqu’à une pres- sion de 0,1 bar inférieure à la pression de tarage de la soupape du vase. Contrôler les fuites éventuelles sur tous les éléments du circuit (durites, raccords, pompe à eau, ra- diateur…). 4. Vérifier la pression de tarage de la sou- pape du vase (à l’aide du contrôleur d’étan- chéité). 5. Contrôler le fonctionnement du moto- ventilateur  : Débrancher le connecteur du thermocontact et relier les deux bornes électriquement entre elles  ; le ventilateur doit tourner (contact mis). S’il ne tourne pas, changer le thermocontact. Ce test est possible si le véhicule n’est pas multiplexé. Sinon, il faut faire un test actionneur à l’aide de l’outil de diagnostic. Contrôle de la régulation de température Le niveau du vase est correct, la courroie est tendue et le circuit est purgé. Le thermocon- tact a été contrôlé, il fonctionne. Contrôler la température de déclenchement du motoventilateur à l’aide de l’indicateur du tableau de bord ou d’un thermomètre. S’il y a dysfonctionnement : > > Calorstat bloqué fermé : La mise en re- lation avec le radiateur ne se fera pas et donc le moteur va surchauffer (risque pour le joint de culasse), les motoventilateurs ne se déclencheront pas car la sonde qui les commande ne recevra pas de liquide chaud. > > Calorstat bloqué ouvert : Le moteur verra toujours son liquide circuler vers le radia- teur, donc il sera dès le départ refroidit. Le moteur n’arrivera pas à atteindre une tem- pérature de fonctionnement normale (T° de liquide entre 80 et 90°), ce qui impli- quera une consommation et une pollution en hausse. > > Calorstat qui grippe : La montée en tem- pérature se fera normalement mais on va dépasser le seuil de température normale pour l’ouverture, puis il va s’ouvrir d’un coup et la température chutera alors rapi- dement pour devenir normale. Dans tous les cas, si l’indicateur du tab- leau de bord entre dans sa zone rouge ou si la lampe témoin de température s’allume alors que le liquide n’a pas cir- culé dans la durite supérieure, il faut rem- placer le calorstat. Pour contrôler les fuites en pression sans pompe de contrôle, il faut pur- ger le circuit, fermer les bouchons de vase et du radiateur ; faire monter le moteur en température (motoventi- lateur enclenché) et contrôler visuel- lement les écoulements de liquide de refroidissement. À NOTER Thermostat fermé Thermostat ouvert 1 2 Calorstat Le circuit est surveillé par : > > Un capteur de niveau d’eau 1. > > Un capteur de température d’eau 2.
  • 25. ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL Rechercher dans la revue technique du véhicule > > Le rapport volumétrique. > > La pression en fin de compression. > > Le jeu aux soupapes. PRÉPARER LA MESURE 1. Contrôler le serrage de la culasse (fiche suivante). 2. Contrôler le réglage du jeu aux soupapes (fiche 6). 3. Déposer les bougies (moteur essence) ; les injecteurs ou les bougies de préchauffage (moteur diesel). Il est préférable sur les moteurs diesel injection directe de placer les compressiomètre à la place des bougies de préchauffage. 4. Déconnecter l’alimentation des bobines (moteur essence). 5. Lire la notice du compressiomètre. 6. Placer sur le compressomètre les rallonges et embout adéquat. 7. Placer une carte vierge sur le support du compressiomètre. 8. Remettre le compressiomètre à 0. CONTRÔLER – MESURER Il est nécessaire qu’il y ait une deuxième per- sonne (moteur essence). 1. Le premier opérateur appuie fortement l’embout du compressiomètre sur le trou de bougie. CONTRÔLER LES COMPRESSIONS  Vérifier l’étanchéité de la chambre de combustion, principalement réalisée par les soupapes et les segments.  Mesurer les pressions en fin de compres- sion.  La revue technique du véhicule  Une clé à bougie  Le compressiomètre adapté pour un mo- teur essence (pressions de 0 à 20 bar) ou pour un moteur diesel (0 à 40 bar) avec sa notice  Une fiche de relevé des contrôles MATÉRIELS, CONSOMMABLES ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES 9 OBJECTIF Compressiomètre Clé à bougies
  • 26. 2. Le deuxième opérateur appuie à fond sur la pédale d’accélérateur (uniquement sur moteur essence) et actionne le démarreur pendant 5 secondes. 3. Lire la valeur, appuyer sur la pointe de l’embout pour faire chuter la pression. 4. Déplacer la fiche graphique afin que l’ai- guille se présente en face du deuxième cy- lindre. 5. Reproduire la même opération sur les autres cylindres. SYNTHÈSE 1. La valeur trouvée en bars pour chaque cy- lindre doit être au moins égale au chiffre du rapport volumétrique. Exemple : rapport volumétrique = 9/1, pres- sion de compression minimale de 9 bar. 2. La différence de pression entre les différents cylindres ne doit pas être inférieure à 1 bar. Une pression anormalement faible répartie régulièrement sur tous les cylindres indi- quera principalement une usure de la seg- mentation et des cylindres. Une pression nettement inférieure sur un seul cylindre peut provenir principalement d’une soupape grillée (son métal a perdu une partie de ses propriétés) ou de segments cassés sur un piston. D’autres indices peuvent aider à l’éta- blissement de diagnostic des com- pressions, tels qu’un kilométrage im- portant, une consommation anormale d’huile, un manque de puissance ou un démarrage à froid difficile. À NOTER Pression en bars Pression en bars Cylindres Cylindres Manque de compression sur cylindre n° 1 Diagramme normal
  • 27. ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL Rechercher dans la revue technique du véhicule > > L’ordre de serrage et le couple de serrage des vis de culasse. > > L’épaisseur de la culasse : côte neuve, côte minimale. > > La valeur du jeu aux soupapes. > > La méthode de calage de la distribution. Préparer > > Protéger le véhicule pour l’intervention. > > Le matériel nécessaire. > > Déposer tout ce qui est périphérique et gê- nant pour la dépose de la culasse (indiqué dans la revue technique). RÉALISER L’INTERVENTION Déposer 1. Débrancher la cosse négative de la batte- rie. Vidanger le circuit de refroidissement. 2. Suivre la méthode de démontage préconi- sée par le constructeur. 3. Dévisser toutes les vis de culasse de ¼ de tour environ en respectant l’ordre de des- serrage préconisé. Dévisser complètement toutes les vis sauf la vis centrale. 4. Faire pivoter la culasse sans la soulever pour la décoller (afin d’éviter le décollement des chemises amovibles). 5. Ôter la vis centrale et déposer la culasse, placer les brides de chemises (si les che- mises sont amovibles). 6. Nettoyer les plans de joints de la culasse et du bloc-moteur. DÉPOSER, CONTRÔLER ET REPOSER LA CULASSE  Déposer une culasse, vérifier sa planéité avant de mettre en place un joint de culasse neuf.  Éviter toute déformation de la culasse lors de son démontage et assurer une étan- chéité parfaite au serrage.  Reposer la culasse.  La revue technique du véhicule  Une fiche de relevé des contrôles  L’outillage courant  Une clé dynamométrique + une clé angu- laire  Une règle en acier rectifié + un jeu de cales  Deux brides de chemises. MATÉRIELS, CONSOMMABLES ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES 10 OBJECTIF Jeu de cales Clé dynamométrique Clé angulaire Desserrage de la culasse Exemple : méthode en croix
  • 28. Contrôler 1. Enlever le joint de culasse et observer son état : écrasements, brûlures, coupures. 2. Nettoyer soigneusement les plans de joint : côté culasse et côtés bloc-moteur. Observer les défauts apparents : traces de passage d’eau ou de gaz, fissures. 3. Contrôler la planéité de la culasse : • poser la règle rectifiée sur le plan de joint de culasse et tenter de passer des cales d’épaisseur entre la règle et le plan de joint à tous les points indiqués sur le schéma, • noter toutes les valeurs trouvées  ; si l’on trouve en un ou plusieurs points une déformation > 0,05 mm, la culasse est à rectifier, • mesurer l’épaisseur de la culasse. Si la culasse une fois rectifiée avait une épaisseur inférieure à l’épaisseur mini- male préconisée, il faudrait remplacer la culasse (hors cotes). Attention cer- taines culasses ne sont pas recti- fiables (voir revue technique). 4. Contrôler l’état des soupapes, l’usure des cylindres et le dépassement des chemises si nécessaire (voir les fiches concernées). Reposer 1. Enlever les brides de chemises (si les che- mises sont amovibles). 2. Vérifier la propreté des plans de joint. 3. Nettoyer les trous des vis de culasse en passant un taraud approprié et les souffler. 4. Poser le joint neuf en respectant son sens (marqué haut ou top sinon placer le sertis- sage le plus large côté bloc-moteur). 5. Brosser les vis et graisser les filetages à la graisse graphitée (parfois il est préconisé de remplacer les vis de culasse : voir revue technique). 6. Visser les vis sans les serrer. 7. Serrer en respectant l’ordre et le couple de serrage (clé dynamométrique et/ou clé an- gulaire). Il est indispensable de découvrir la cause de la rupture du joint de culasse, donc l’échauffement anormal du moteur, sinon le phénomène se reproduira. En cas de doute, il faut faire éprouver la culasse c’est-à-dire voir si elle n’est pas fissurée avant le remontage (plus particulièrement sur un moteur diesel). Les microfissures ne sont pas visibles à l’œil nu. À NOTER Placer les brides de chemises Nettoyer la culasse Contrôle de la planéité Différentes positions de la règle Serrage à la clé dynamométrique + la clé angulaire Serrage de la culasse Exemple : méthode en spirale
  • 29. ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL Relever dans la revue technique du véhicule > > Le diamètre de tête des soupapes d’admis- sion et d’échappement. > > L’angle de portée des soupapes d’admission et d’échappement. Préparer > > Déposer et contrôler la culasse (voir fiche précédente). > > Déposer l’arbre à cames si nécessaire. > > Préparer un support de rangement pour les soupapes. RÉALISER L’INTERVENTION Démonter 1. Frapper au maillet sur le bord des cuvettes supérieures afin de décoller les cônes des clavettes. 2. Placer le compresseur de ressorts de sou- pape et compresser les ressorts. 3. Dégager les deux clavettes avec une pince fine et les ranger dans un compartiment correspondant à chaque soupape 4. Décomprimer les ressorts. 5. Dégager le compresseur de ressort. 6. Retirer dans l’ordre : • la cuvette supérieure, • le ou les ressorts, • la cuvette inférieure, • la rondelle d’appui sur culasse, • la soupape. Attention : le type de clavetage peut être dif- férent selon le type de soupape. CONTRÔLER ET REMPLACER DES SOUPAPES  Vérifier l’étanchéité parfaite réalisée par les soupapes.  Contrôler le bon guidage et la fixation des soupapes après avoir détecté un défaut de compression.  La revue technique du véhicule  Une fiche de relevé des contrôles  Un compresseur de ressort de soupape (lève-soupape)  Un rodoir (ventouse) avec de la pâte à roder MATÉRIELS, CONSOMMABLES ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES 11 OBJECTIF M Côté cylindre n° 1 Ressort Cuvettes Rondelle Soupape M 1 2 3 4 5 6 7 1. les deux clavettes 2. cuvette supérieure 3. 1er ressort 4. 2e ressort 5. cuvette inférieure 6. tige ou queue 7. tête Compresseur de ressort de soupape
  • 30. Contrôler 1. Vérifier le jeu des queues de soupapes dans les guides (quelques centièmes de mm maximum. 2. Contrôler l’état des portées : • Légèrement piquée : simple rodage. • Légèrement creusée : rectification. • Tête creusée : remplacement. 3. Contrôler les sièges de soupapes : • Mettre de la craie sur la portée de la sou- pape (supposée parfaite), remettre la sou- pape en place et la tourner d’un quart de tour à l’aide du rode soupape. • En cas de portée légèrement marquée, des petites irrégularités sur les traces de la craie apparaîtront, un simple rodage de la soupape suffit. • Si les portées dépassent 1 à 1,2 mm de large ou sont déteriorées (trace de craie interrompue ou très irrégulière), il faut rectifier les sièges. Roder 1. Décalaminer totalement les soupapes et les chapelles au grattoir et à la toile émeri. 2. Enduire la portée de pâte à roder (grosse). Mouiller la ventouse et la coller. 3. Placer la soupape sur son siège et frotter en faisant tourner la soupape sur elle-même. 4. Lorsque les grains n’agissent plus, net- toyer la portée. 5. Une fois le rodage terminé, il faut vérifier s’il a été réalisé correctement. • Nettoyer soigneusement la soupape et son siège. • Marquer des traits au crayon espacés de 5 mm environ. • Appliquer le rodoir sur la soupape et effec- tuer ¼ de tour en appuyant légèrement. • La portée a lieu à l’endroit où le trait est effacé, pour que le rodage soit sastisfai- sant, chaque trait doit être effacé en son milieu sur une largeur de 1,5 à 2 mm. Si ce n’est pas le cas reprenez votre rodage. 6. Lorsque l’état de la portée est correct, pas- ser à la pâte fine et nettoyer l’ensemble. 7. Remonter les soupapes dans l’ordre in- verse de démontage. 8. Contrôler l’étanchéité en remplissant la chambre d’essence. Envoyer de l’air compri- mé par les chapelles, il ne doit pas apparaître de bulles autour des têtes de soupapes. 9. Frapper au maillet sur les queues de sou- papes pour s’assurer de la mise en place des deux clavettes. Attention : Pour éviter une usure de la tige et du guide, aucune trace de pâte à roder ne doit se trouver sur la tige. Lorsque les ressorts ont des spires à pas variable, placer les ressorts avec les spires les plus rapprochées côté culasse. Les soupapes se remplacent par jeu (admission et échappement). Le rodage des soupapes est réalisable si la soupape, le guide et le siège sont encore dans les tolérances du constructeur, donc il faut contrôler ces éléments avant de procéder au rodage des soupapes. À NOTER Usure Usure 1 mm Portée piquée Portée légèrement creusée Portée très creusée ou fondue Ventouse Soupape Siège Culasse Guide Tige Rodage de la soupape Contrôle d’étanchéité Contrôle de la portée Contrôle du jeu de queue de la soupape dans le guide
  • 31. ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL Relever dans la revue technique du véhicule > > Les caractéristiques du moteur : l’alésage. > > Contrôler que le type du moteur corres- ponde bien au type de la revue technique. Préparer > > Déposer la culasse en prenant bien toutes les précautions d’usage (placer les brides de chemises) (voir fiche  10). Déposer les bielles et les pistons. Nettoyer les alésages des cylindres en dégraissant et en toilant légèrement pour éliminer la calamine. > > Préparer le comparateur : • Placer la montre sur le tube et la serrer. • Placer un embout de pige à la partie inférieure de telle sorte qu’au repos la longueur totale de la pige soit légère- ment supérieure au diamètre intérieur des cylindres à mesurer. CONTRÔLER – MESURER 1. Placer la pige du comparateur dans le cy- lindre en la comprimant légèrement (sens perpendiculaire à l’axe du vilebrequin) à la hauteur du cordon d’usure : diamètre no- minal du cylindre, qui va servir de côte de référence. 2. Faire osciller légèrement le tube du com- parateur et l’arrêter dans la position ou l’ai- guille change de sens (diamètre minimal). CONTRÔLER L ’USURE DES CYLINDRES  Comparer le diamètre intérieur des cylindres avec le diamètre nominal d’ori- gine, à la suite d’une perte de compres- sion et d’une consommation excessive.  La revue technique du véhicule  Une fiche de relevé des contrôles  Un comparateur d’alésage et sa notice MATÉRIELS, CONSOMMABLES ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES 12 OBJECTIF Cadran mobile Cadran fixe Fixation Tube Comparateur d'alésage Pige rétractable Contre- écrou Alésage Embout de pige amovible Rechercher diamètre minimal 0 face à l'aiguille Cordon d'usure Pige perpendiculaire Axe du vilebrequin
  • 32. 3. Tourner le cadran de la montre pour ame- ner le 0 à la pointe de l’aiguille. 4. Descendre la pige de quelques mm au point A (point d’usure maximal). 5. Faire osciller le tube du comparateur pour trouver le diamètre minimal. 6. Lire la différence entre le 0 du cadran et la position de l’aiguille. Une graduation de comparateur représente 0,01 mm (1/100e mm). 7. Noter cette valeur. 8. Répéter l’opération aux points B et C et no- ter les valeurs trouvées. 9. Répéter l’opération sur les autres cylindres et noter les valeurs trouvées. DIAGNOSTIQUER 1. Rechercher la côte d’usure maxi. Sa valeur ne doit pas dépasser 0,0015 mm par mm d’alésage. Exemple  : Alésage de 100 mm  : usure maximale de 0,15 mm 2. Contrôler visuellement l’intérieur des cy- lindres 3. Si l’usure maximale est dépassée en un point ou et si une rayure importante existe sur un cylindre, il faut prévoir : • Chemise amovibles : remplacement des chemises. • Bloc alésé : rectification des alésages et montage des pistons aux côtes répara- tion. Dans ce cas, mesurer l’alésage afin de s’assurer qu’il n’est pas déjà à la der- nière côte de réalésage. Si d’autres éléments du moteur sont à la côte limite (vilebrequin, pompe à huile…), il est judicieux d’effectuer un devis comparatif entre la réparation du moteur et son échange standard, en tenant compte de l’état des autres parties (mécanique et carrosserie) ainsi que de la vétusté du véhicule. À NOTER Différence entre 0 et position de l’aiguille Point A B C
  • 33. ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL Relever dans la revue technique du véhicule > > Les moyens d’identification du type de mo- teur. > > Les caractéristiques détaillées du moteur. > > La méthode constructeur pour le démon- tage du moteur. Préparer > > L’outillage spécialisé : un extracteur de che- mise et des brides de chemises, une pince et un compresseur de segment, un four ou un réchaud spécial bielles, un gabarit d’em- manchage des axes de piston, un compa- rateur avec son support magnétique, un micromètre avec plusieurs calibres, un pied à coulisse, une presse hydraulique, une clé dynamométrique. > > Déposer le moteur. > > Caler et déposer la distribution. > > Déposer la culasse. RÉALISER L’INTERVENTION Démonter 1. Déshabiller le moteur et déposer le carter inférieur. 2. Déposer les chapeaux de bielles en les re- pérant (n° de cylindre et sens). Sortir les pistons des chemises et remonter les cha- peaux de bielles munis de leurs coussinets sur les têtes de bielles. 3. Déposer les chapeaux de paliers en les re- pérant (n° et sens). Déposer le vilebrequin et récupérer les cales de jeu latéral. 4. Décoller les chemises à l’aide de l’extrac- teur approprié. Les déposer et les repérer REMPLACER LES CHEMISES ET LES PISTONS  Déposer et reposer les pistons, les che- mises et les segments  Remettre en état le bas moteur en sui- vant les opérations détaillées de la revue technique  La revue technique du véhicule.  Une fiche de relevé des contrôles.  Les fiches concernant la dépose/repose culasse, le contrôle du dépassement des chemises et le calage de la distribution.  L’outillage spécialisé. MATÉRIELS, CONSOMMABLES ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES 13 OBJECTIF Pince à segments Compresseur de segments Déposer les chemises et les pistons
  • 34. (en cas de remontage). Chasser les axes de pistons à la presse après avoir repéré le sens des pistons sur les bielles. Contrôler 1. L’état des pistons et des segments : Tête piston marquée, gorge des segments dété- riorés, segments grippés dans leurs gorges ou cassés, jupe déformée. 2. L’état des portées du vilebrequin (micro- mètre), tourillons et manetons usés, ova- lisation et conicité  : à comparer avec les valeurs constructeur (voir fiche suivante). 3. Observer l’état des coussinets : usure du régule. 4. L’état du bloc-cylindres  : corrosion des chemises, des plans de joint. Remonter 1. Nettoyer les éléments devant être remon- tés. Assembler les bielles et les pistons à l’aide des axes. Bien respecter la méthode préconisée (à chaud ou à froid). 2. Monter les segments neufs à l’aide de la pince spéciale en commençant par le seg- ment râcleur. Huiler et tiercer les segments. 3. Monter à blanc les chemises pour réaliser le dépassement demandé (voir fiche : Contrô- ler le dépassement des chemises). 4. Emmancher les pistons dans les chemises à l’aide du compresseur de segments. Mon- ter le vilebrequin en plaçant les cales de jeu. Monter les coussinets neufs, les huiler et serrer les paliers au couple, les ergots des coussinets doivent être face à face. 5. Placer les chemises munies des pistons dans le bloc, contrôler et bloquer à l’aide des brides de chemises. 6. Placer les coussinets neufs sur les bielles, les huiler, serrer au couple en vérifiant en per- manence la bonne rotation du vilebrequin. Cette opération s’accompagne d’un contrôle de la pompe à huile, du cla- pet de décharge des canalisations d’huile du vilebrequin, d’un remplace- ment du kit de distribution (chaîne + tendeur ou courroie + galets) et de la pompe à eau. Pour les moteurs possédant un bloc à alésage direct ne pas tenir compte de la dépose des chemises. En cas d’usure des cylindres, il est nécessaire de réaléser à une cote supérieure (lorsque cela est possible) et d’adap- ter les pistons de plus fort diamètre. À NOTER Tête de bielle Coups de pointeau Chapeau de bielle Segment coup de feu Étanchéité Segment racleur Déposer les segments des pistons. Monter le segment râcleur en premier. Ergots face à face Serrer les paliers au couple.
  • 35. ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL Relever dans la revue technique du véhicule > > Les couples de serrage des paliers du vile- brequin. > > Les valeurs de contrôle du vilebrequin (jeu axial…). Préparer > > Le contrôle du vilebrequin est à effectuer lors de la dépose des pistons (fiche précé- dente), il faut suivre toute la procédure de dépose décrite dans cette fiche. RÉALISER L’INTERVENTION Démonter > > Déposer le vilebrequin du moteur en sui- vant les instructions du manuel de répara- tion. > > Nettoyer les pièces à contrôler. > > Repérer l’ordre et le sens de montage des composants : • Les chapeaux de paliers et les chapeaux de bielles doivent être repérés pour les remettre dans la même position et le même sens, s’ils n’ont pas de repères il faut les numéroter et repérer le sens avec des petits coup de pointeau mais il faut choisir une zone non fragile, qui n’a pas d’usinage. • Les coussinets si toutefois ils devaient être remontés doivent retrouver leur emplacement et sens d’origine. Si on les inverse on peut fausser leurs ajustements et créé un problème moteur (pression d’huile, manque de jeu pour la bielle…) CONTRÔLE DU VILEBREQUIN  Déposer, reposer un vilebrequin en repé- rant correctement les pièces et en res- pectant la procédure du constructeur.  Effectuer les contrôles métrologiques, visuels et mesurer les jeux du vilebre- quin  La revue technique du véhicule  Une fiche de relevé des contrôles  Un marbre avec 2 vés  Un comparateur avec son support magné- tique  Un micromètre MATÉRIELS, CONSOMMABLES ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES 14 OBJECTIF Conicité Ovalisation A1 A2 B1 B2 Contrôle de la conicité et de l’ovalisation Alignement des tourillons Conicité Ovalisation A1 A2 B1 B2
  • 36. Contrôler 1. Contrôle visuel : • Rayures : fines ou prononcées. • Traces de coups, grippage, oxyda- tion. • Partie filetée, état des logements de clavettes, pions de centrage du volant. 2. Contrôle de la conicité et de l’ova- lisation des manetons et des tou- rillons : • Mesurer le diamètre de chaque coté du maneton puis refaire la mesure en décalant le micromètre de 90° (Voir schéma). • Refaire le même travail sur le tourillon. Toute ovalisation ou conicité doit être inférieure à 0,05 mm. 3. Contrôle de l’alignement des tou- rillons : La flexion doit être inférieure à 0,05 mm. La mesure est effectuée sur des vés reposant sur un marbre, avec un comparateur et son support magnétique. Remonter 1. Remonter en suivant le manuel de ré- paration. 2. Nettoyer les passages d’huile du vi- lebrequin, des manetons et tourillons, il ne doit subsister aucune impureté. 3. Respecter les couples de serrage pré- conisé par le constructeur. 4. Contrôler le jeu latéral (ou axial) du vilebrequin : • On serre au couple prescrit puis on mesure le jeu latéral du vilebrequin à l’aide d’un comparateur sur son support que l’on met en bout de vilebre- quin, s’il n’est pas dans la tolérance on l’ajustera en remplaçant par des cales plus ou moins épaisses. • On vérifie ensuite que le vilebrequin seul tourne sans forcer. Ce type d’intervention est peut pratiquée de nos jours en atelier, car le coût horaire de la main d’œuvre fait qu’il n’est plus rentable de refaire un moteur. On préfère alors proposer un moteur Echange standard. Toutefois dans certains cas particulier on peut encore être amené à pratiquer ce genre d’intervention. À NOTER a b c a. Vilebrequin b. Manetons c. Tourillons Coussinets supérieurs Coussinets inférieurs Exemple de réglage de jeu latéral Dans cet exemple, le jeu latéral est réalisé au niveau du palier n°2 par deux demi-cales (k) rapportées côté carter cylindre.
  • 37. ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL Relever dans la revue technique du véhicule > > Le type de joints. > > La valeur du dépassement demandé. > > Les épaisseurs des joints proposés. > > La méthode préconisée par le constructeur. Préparer • Le bloc moteur nu. • Nettoyer soigneusement les portées des joints d’embase côté bloc et côté chemise afin de réaliser une planéité parfaite. CONTRÔLER – MESURER Mesurer 1. Placer les chemises sans joint dans leur po- sition définitive. 2. Vérifier s’il y a un léger enfoncement ou un léger dépassement des chemises. 3. En cas d’enfoncement : • placer la règle en travers du bloc-cylindres de telle sorte que l’aiguille soit en appui sur une partie parfaitement plane du bloc- moteur. Tourner le cadran de la montre pour amener le 0 en face de l’aiguille, • placer l’aiguille du comparateur sur le bord de la chemise et lire la valeur de l’enfoncement (1 graduation = 1/100e de mm), • recommencer l’opération au point dia- métralement opposé à la chemise et relevé la valeur trouvée, • effectuer la moyenne des deux lectures et la noter. CONTRÔLER LE DÉPASSEMENT DES CHEMISES  Choisir l’épaisseur des joints d’embase des chemises qui permettront de réaliser une étanchéité parfaite au serrage de la culasse.  La revue technique du véhicule  Une fiche de relevé des contrôles  Un comparateur avec un support appro- prié (règle)  Un micromètre MATÉRIELS, CONSOMMABLES ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES 15 OBJECTIF Comparateur Fixation Règle rectifiée 1er cas : mesure de l'enfoncement Bloc Chemise 1 : pointe sur le bloc 2. pointe sur la chemise A B Moyenne = mesure A + mesure B 2
  • 38. 4. En cas de dépassement : • placer la règle en travers du bloc- cylindres, • étalonner le comparateur sur le bord de la chemise, cadran à 0, • déplacer la règle pour placer l’aiguille du comparateur sur une surface plane du bloc-cylindres et lire la valeur, • faire une seconde mesure diamétrale- ment opposée, effectuer la moyenne et noter la valeur. 5. Répéter l’opération sur les autres chemises. Calcul de l’épaisseur du joint demandé Exemple : > > Dépassement demandé : entre 0,14 et 0,21. > > Dépassement trouvé : 0,08. > > Épaisseur des joints proposés : 0,08 – 0,10 – 0,12 et 0,14. > > Épaisseur du joint à placer : 0,21 – 0,08 = 0,13 Le joint le plus proche immédiatement inféri- eur est 0,12. Contrôler Contrôler l’épaisseur du joint au micromètre : > > Bien positionner sur l’embase de la chemise > > Remonter la chemise et refaire les contrôles. Noter le dépassement trouvé. > > L’écart de dépassement entre deux che- mises ne doit pas dépasser 0,04 mm. > > Placer les brides de chemises. Certains moteurs sont équipés de joints toriques d’une épaisseur unique. Vérifier seulement s’il existe bien un dépassement avant de poser la culasse afin d’obtenir un écrase- ment correct des joints au serrage. Sur les moteurs équipés de bloc à alésage direct, il est nécessaire de mesurer le dépassement des pistons pour déterminer l’épaisseur du joint de culasse. Le contrôle de dépas- sement des chemises n’est pas né- cessaire puisque les chemises sont inamovibles. À NOTER 2e cas : mesure du dépassement Mesure du dépassement des chemises Micromètre Contrôle de l'épaisseur des joints Exemple
  • 39. ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL Relever dans la revue technique du véhicule > > le schéma de calage de distribution. > > la méthode préconisée. > > la signification des repères sur la chaîne ou sur la courroie. > > le système de réglage de la tension. Préparer > > appliquer la méthode constructeur de la re- vue technique. > > déposer la courroie accessoire si nécessaire. > > déposer tous les carters de distribution. > > vidanger le circuit de refroidissement en cas de remplacement de la pompe à eau. RÉALISER L’INTERVENTION Déposer 1. Mettre les pignons de vilebrequin et d’arbre à cames aux repères définis dans la revue technique. 2. Détendre la courroie par le galet ten- deur. 3. Déposer la courroie. 4. Si c’est une chaîne, déposer le tendeur de chaîne et l’un des pignons d’arbre à cames ou de vilebrequin selon le cas. 5. Déposer la pompe à eau, si le constructeur le préconise. Reposer Reposer la pompe à eau neuve. Cas de la courroie 1. Suivre les consignes indiquées dans la re- vue technique. 2. Mettre en position les galets (tendeur et enrouleur). CALER LA DISTRIBUTION  Synchroniser parfaitement l’arbre à cames avec le vilebrequin, l’ouverture et la fermeture des soupapes devant correspondre à une position précise des pistons.  La revue technique du véhicule  Un coffret de piges de calage correspon- dant au véhicule  Un tensiomètre de courroie  Une clé dynamométrique  Un kit complet de distribution (galets + courroie), éventuellement la pompe à eau si c’est préconisé par le constructeur. MATÉRIELS, CONSOMMABLES ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES 16 OBJECTIF Début de levée de came PMH AOA Angle d'avance à l'ouverture 1. courroie de distribution 2. poulie d’arbre à cames 3. tendeur de courroie 4. galets fixe enrouleurs 5. pompe à eau 6. équipage mobile 7. arbre à cames 8. came 9. soupapes 10. ressort de soupape 11. poussoir
  • 40. 3. Engager la courroie dont les repères doi- vent coïncider avec ceux des pignons, Le brin opposé au tendeur doit être parfaite- ment tendu. 4. Régler la tension de la courroie (voir la ten- sion préconisée dans la revue technique). Cas de la chaîne 1. Suivre les consignes indiquées dans la re- vue technique. 2. Déposer le pignon d’arbres à cames ou le vilebrequin. 3. Monter la chaîne aux repères et reposer le pignon. 4. Placer le tendeur de chaîne et débloquer le système de rattrapage. Nota : En cas de doute sur la position des re- pères de vilebrequin et d’arbre à cames, pro- céder comme suit : 1. Rechercher le point mort haut (P.M.H.) du cylindre n° 1 (par le trou de bougie par exemple). Faire ¼ de tour en arrière par la vis de vilebrequin afin d’amener tous les pistons à la même hauteur. 2. Tourner le pignon d’arbres à cames pour l’amener dans la position préconisée selon le cas : • repère du pignon dirigé vers un repère fixe, • orientation approximative à confirmer grâce aux repères sur chaîne ou sur pignon, • alignement précis des repères des deux pignons. 3. Ramener le piston n° 1 au P.M.H. : le re- père vilebrequin doit se trouver dans la po- sition préconisée. Attention  : cette méthode est très approxi- mative et permet simplement de retrouver les repères d’arbre à cames et de vilebrequin. Dans tout les cas il faut respecter la méthode constructeur. Contrôler 1. Effectuer 2 tours de vilebrequin ; il ne doit pas y avoir de point dur. 2. Revenir dans la position de calage. 3. Vérifier que les repères ou les trous de pi- geage correspondent et que la tension est parfaite. 4. Vérifier le serrage des vis de fixations des pignons et des galets (clé dynamomé- trique). 5. Purger le circuit de refroidissement (voir la fiche concernée). 5. Contrôler le jeu aux soupapes si c’est pré- conisé dans la revue technique. 6. Remonter les carters. 7. Démarrer le moteur. S’il existe un bruit sus- pect ou un point dur, arrêter immédiatement le moteur et revoir le calage ou la tension. Une erreur d’une seule dent peut avoir des conséquences graves pour le moteur. Respecter la périodicité de remplacement des courroies préconi- sée par le constructeur (kilométrage ou années). La rupture d’une courroie peut détériorer gravement le moteur. Pour éviter des erreurs, sur de nom- breux véhicules, la tension de la courroie se fait par un tendeur auto- matique. À NOTER Maillons repérés Brin tendu Tendeur de chaîne Maillons repérés Sens de rotation Pignon d’arbre à cames Pignon de vilebrequin Cas de la chaîne Maillons repérés Brin tendu Tendeur de chaîne Maillons repérés Sens de rotation Pignon d’arbre à cames Pignon de vilebrequin Cas de la courroie
  • 41. ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL Relever dans la revue technique du véhicule > > Les éléments du circuit d’alimentation. > > La pression d’alimentation. > > Le débit sous pression. Préparer > > Le matériel de mesure. > > Un extincteur à proximité. > > Rechercher à l’aide de la documentation constructeur les bornes du relais qu’il fau- dra shunter afin d’alimenter la pompe à car- burant, moteur à l’arrêt et contact coupé (si le véhicule n’est pas multiplexé). CONTRÔLE DU CIRCUIT D’ALIMENTATION SUR UN SYSTÈME D’INJECTION  Contrôler et remettre en conformité le circuit d’alimentation en carburant d’un système d’injection.  La revue technique du véhicule  Une fiche de relevé des contrôles  Un manomètre de pression d’essence  Une éprouvette graduée  Un chronomètre MATÉRIELS, CONSOMMABLES ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES 17 OBJECTIF  1. Pompe à carburant 2. Filtre à carburant 3. Régulateur de pression d’alimentation en carburant 4. Canalisation d’alimentation en carburant 5. Rampe d’injection 6. Réservoir de réaspiration des vapeurs d’essence 3 4 1 2 6 5 Éprouvette graduée Schéma fonctionnel du circuit d’alimentation en essence
  • 42. CONTRÔLER – MESURER 1. Contrôle de la pression d’alimentation > > Débrancher le conduit d’arrivée de car- burant au niveau du raccordement moteur (arrivée de la canalisation sur la rampe d’in- jecteurs). > > Adapter un Té de dérivation puis un mano- mètre 0-6 bars. > > Faire démarrer le moteur. > > Relever la pression et la comparer à la va- leur donnée dans la documentation tech- nique. 2. Contrôle du débit d’essence > > Débrancher la conduite d’alimentation ou celle de retour au réservoir (selon le cas) et la plonger dans une éprouvette. > > Faire débiter la pompe pendant un certain nombre de secondes et comparer la quan- tité débitée avec celle préconisée par le constructeur. > > Shunter les voies 3 et 5 (gros fils – cal- culateur débranché) sur le connectique du relais de pompe à essence, pour mettre en action la pompe à essence. > > Débit mini : 80 à 120 I/h. > > Si le débit est faible, vérifier la tension d’alimentation (perte de débit de 10 % pour une chute de tension de 1 volt). De nombreux véhicules actuels ont le circuit de carburant sans retour au réser- voir. Le régulateur de pression est incorporé à l’ensemble pompe/jauge, on ne peut donc plus utilisé la méthode indiqué pour mesurer le débit. Dans ce cas il faut voir la méthode préconisée par le constructeur. Si le véhicule possède un réseau multiplexé, on ne shunte pas le relais (risque de détérioration), on met juste le contact pour contrôler la pression d’alimentation. À NOTER Pompe à essence Exemple de mesure de pression d’essence
  • 43. ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL Relever dans la revue technique du véhicule > > Le type d’injection qui équipe le moteur. > > Les éléments qui composent le système. > > L’implantation de ces éléments sur le véhicule. > > Le schéma électrique du système d’injection. > > Les valeurs constructeur et les bornes de mesure. Préparer > > Vérifier l’état du filtre à air. > > Contrôler la tension de la batterie et le cir- cuit de charge. > > Contrôler l’allumage (bougies, bobines). > > Le multimètre et/ou l’appareil de diagnostic. > > Contrôler le circuit d’alimentation en carbu- rant (fiche précédente). > > Contrôler la qualité des gaz d’échappement avec un analyseur de gaz (voir la fiche sui- vante). CONTRÔLER – MESURER Plusieurs paramètres d’entrée du système d’injection sont à contrôler, les sondes de température d’eau et d’air, la pression d’air admission, etc., mais également les éléments commandée tel que les injecteurs, le papillon motorisé, etc. Tous les éléments à contrôler se trouvent dans la revue technique. Le tableau suivant est nécessaire pour con- trôler tous les éléments du système et pour trouver l’élément causant la défaillance : Éléments Conditions de contrôle Numéro des bornes Valeur constructeur Valeur relevée Conclusion CONTRÔLER UN SYSTÈME D’INJECTION ÉLECTRONIQUE  Identifier les éléments et effectuer le diagnostic d’un système d’injection élec- tronique pour déterminer l’élément en panne.  La revue technique du véhicule  Une fiche de relevé des contrôles  Un multimètre  Un appareil de diagnostic (lecteur EOBD) MATÉRIELS, CONSOMMABLES ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES 18 OBJECTIF Les appareils de mesure. Lecteur EOBD (Européen On Board Diagnostic) Multimètre
  • 44. Beaucoup de pannes peuvent provenir de mauvais contacts des connecteurs élec- triques. Il est donc conseiller de vérifier ces connecteurs avant toutes interventions. Les masses peuvent également être une source de panne, il faut donc les contrôler. Le lecteur de diagnostic EOBD appelé aussi Scantool est un outil permettant d’avoir accès aux informations internes des systèmes embarqués. Il se branche sur la prise d’auto diagnostic OBD du véhicule et scanne les informations mémori- sées ou les données courantes mises à disposition. À NOTER Les différents éléments à contrôler d’un système d’injection (exemple) Exemple d’un schéma électrique d’injection
  • 45. ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL > > Relever dans la revue technique du véhi- cule. > > le régime de ralenti. > > les valeurs de contrôles. > > les conditions de mesure. Préparer > > Étudier la notice de l’analyseur de gaz. > > Mettre en marche l’analyseur afin de respecter son temps de mise en température de fonctionnement. > > Le système d’allumage (bou- gies) et le système d’injection doivent être en bon état. > > Brancher un tuyau d’évacua- tion des gaz d’échappement si le véhicule est à l’intérieur. CONTRÔLER – MESURER 1. Contrôles préliminaires > > Vérifier l’état du filtre à air, le remplacer si nécessaire. > > Vérifier l’état des bougies, les remplacer si nécessaire. > > Contrôler l’état de la ligne d’échappement qui ne doit pas présenter de fuite. > > Faire tourner le moteur en le maintenant à 2000 tr/min jusqu’à ce qu’il atteigne sa température de fonctionnement. 2. Branchement de l’analyseur de gaz > > L’analyseur est à température et étalonné. > > Le moteur est à température et aucun consommateur ne fonctionne. CONTRÔLER L ’ANTIPOLLUTION  Contrôler la pollution produite par un véhicule à l’aide de l’analyseur de gaz.  Maintenir la teneur des gaz nocifs émis à une valeur définie par le constructeur et limitée par la réglementation en vigueur.  La revue technique du véhicule  Un analyseur de gaz et sa notice  Une clé à bougie et un jeu de cales MATÉRIELS, CONSOMMABLES ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES 19 OBJECTIF Moteur à essence g/km CO HC NOx PM (Injection directe) Moteur Diesel g/km CO HC NOx PM (Injection directe) Exemple avec 9 % de CO2 et 3 % de CO : CO corrigé : 4 % analyseur de gaz Normes antipollution EuroV
  • 46. > > Brancher la pince haute tension sur le cy- lindre N°1 (si possible). > > Régler la sonde de température à la lon- gueur de la jauge à huile puis l’introduire à la place de celle-ci. > > Introduire la sonde de gaz dans la sortie d’échappement. 3. Mesurer et interpréter > > Comparer les valeurs obtenues avec les valeurs constructeur. > > Imprimer un ticket avec la date, le nom du véhicule, l’immatriculation et le kilométrage si les valeurs sont conformes. > > Faire une recherche de panne sur le sys- tème d’injection si les valeurs sont non conformes. Résultat d’une combustion normale 1. CO2 – Le pourcentage doit être le plus élevé possible (8 à 10% au minimum, mais la va- leur normale est de 15%) : - % < 8% prise d’air sur tubulure d’échappement ou CO trop important. 2. CO – Le plus faible possible sans compro- mettre la stabilisation du ralenti. Si le CO est trop élevé le mélange est trop riche. Il faut donc contrôler le système d’injection et la sonde lambda. 3. CO corrigé = (CO × 15) / (CO + CO2 ) La lecture peut se faire directement sur l’abaque ou sur l’appareil s’il donne directe- ment la valeur. On le diminue en diminuant le CO ou en augmentant le CO2 . 4. HC – Nombre de particules par million (p.p.m.) de carburant non brûlé : si > 800 p.p.m., contrôler le système d’allumage. 5. O2 – pourcentage d’oxygène contenu dans les gaz d’échappement. Bilan de contrôle Régime de ralenti (Tr/mn) CO (%) CO corrigé (%) CO2 (%) HC (ppm) O2 (%) Lambda Ralenti Ralenti accéléré Ralenti Ralenti accéléré Valeurs constructeur Valeurs relevées Sur les moteurs à injection catalysés (actuels) aucun réglage n’est possible. Le moteur diesel fait l’objet d’une réglementation qui limite l’opacité des gaz d’échappement. Le contrôle s’effectue grâce à un opacimètre. À NOTER Lecture normale (exemple) Exemples de causes probables pour des valeurs de CO, CO2 , HC et O2 erronées CO Problème d’injection Filtre à air sale Enrichissement défectueux à l’ac- célération (voir aussi contacteur de papillon) Bougies défectueuses Régulateur de pression défectueux HC SYSTEME D’ALLUMAGE: Fils de bougie défectueux Avance à l’allumage erronée Bougies défectueuses COMBUSTION INCOMPLÈTE: Mélange pauvre Étanchéité du circuit d’aspiration défectueuse DÉFAUTS MÉCANIQUES: Compression insuffisante Soupapes non étanches CO2 Étanchéité du système d’échappe- ment O2 Étanchéité du système d’échappe- ment Mélange gras
  • 47. ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL Relever dans la revue technique du véhicule > > L’implantation du filtre à carburant. > > La procédure de purge du circuit de carbu- rant. Préparer > > Placer un bac au sol sous le filtre. > > Nettoyer la zone d’intervention. RÉALISER L’INTERVENTION Déposer 1. Déposer le support de filtre si nécessaire 2. Dévisser la ou les vis du couvercle du sup- port de filtre. 3. Déposer : • la cartouche, • les joints. 4. Extraire le joint de couvercle de sa gorge. 5. Nettoyer soigneusement toutes les pièces. Remarque : De nombreux moteurs diesel pos- sède un filtre à carburant qui se remplace en- tièrement (bloc complet) en débranchant les raccords de carburant ainsi que les différents connecteurs. Dans ce cas voir la procédure constructeur. REMPLACER UN FILTRE À CARBURANT  Éviter tout risque de passage d’impure- tés vers le circuit haute pression  Remplacer un filtre à gasoil  la revue technique du véhicule  la cartouche filtrante ou le filtre à carbu- rant neuf approprié  1 bac pour recueillir le gazole  l’outillage courant MATÉRIELS, CONSOMMABLES ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES 20 OBJECTIF Élément filtrant Détecteur d'eau Réchauffeur Filtre à carburant avec élément filtrant
  • 48. Reposer 1. Placer les nouveaux joints. 2. Placer la nouvelle cartouche en vérifiant que tous les joints sont bien en place. 3. Visser la ou les vis de fixation modérément Purger 1. Desserrer la vis de purge à la sortie du filtre ou sur le couvercle. 2. Actionner la pompe manuelle d’amorçage (si le filtre en est muni) jusqu’à ce que le gazole coule sans bulle d’air. Pour purger correctement le filtre, la purge de l’eau dans le filtre décanteur se fait en même temps (si le filtre possède ce système). 3. Resserrer la ou les vis de purge, établir le contact. 4. Essuyer le gazole qui a coulé. Nota : Si le filtre ne comporte pas de disposi- tif d’amorçage, avant montage, il faut remplir l’élément filtrant avec du carburant propre et filtré. Actionner ensuite le démarreur jusqu’au démarrage du moteur. Démarrer 1. Vérifier le niveau de carburant dans le ré- servoir. 2. Démarrer. 3. Contrôler l’apparition de fuites éventuelles aux filtres et aux raccords. Si le filtre est auto-amorçant (pas de pompe manuelle), ne pas débrancher les tuyauteries. Démarrer et accélé- rer modérément pendant une minute. Dans tous les cas, bien suivre les ins- tructions du constructeur. Sur les moteurs à injection haute pression à rampe commune ne sur- tout pas débrancher les tuyauteries haute pression et suivre la méthode constructeur. À NOTER Filtre à carburant (bloc complet)
  • 49. ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL Relever dans la revue technique du véhicule > > La marque et le type de bougies préconi- sées par le constructeur (les équivalences éventuelles dans d’autres marques). > > L’écartement des électrodes. Préparer > > La ou les clés à bougies nécessaires : En dimension : • clé de 16 (bougies à sièges coniques), • clé de 21 (bougies à sièges plats). En forme : • droites ou articulées, • douille longue + rotule + rallonge… > > De la graisse graphitée. > > Souffler les puits de bougies à l’air compri- mé avant la dépose. RÉALISER L’INTERVENTION Déposer 1. Débrancher les fils de bougie ou déposer la ou les bobines couvrant les bougies. 2. Dévisser les bougies en plaçant éventuelle- ment un petit tube sur le manche pour aug- menter la force de desserrage. 3. Boucher les puits des bougies pour éviter toute intrusion de corps étranger dans le moteur. Contrôler 1. Il ne doit pas y avoir de fissure de la porce- laine et le filetage ne doit pas être abîmé. REMPLACER ET RÉGLER DES BOUGIES  Contrôler et remplacer si nécessaire les bougies d’allumage.  La revue technique du véhicule  Une clé à bougies appropriée  Un jeu de cales  Un flexible pose-bougies  Une soufflette  Les bougies neuves correspondantes (si remplacement) MATÉRIELS, CONSOMMABLES ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES 21 OBJECTIF Rallonge + clé à bougie à serrage à couple limité Clés à bougies Rallonge + clé à bougie à serrage à couple limité Bougie
  • 50. 2. La présence de dépôts sur les électrodes donne des indications sur l’état du moteur : • électrodes mouillées : Bougies noyées, défaut d’allumage, • présence de suie noire : Mélange trop riche ; filtre à air colmaté, problème d’in- jection, • calamine : huile brûlée, le moteur consomme de l’huile (usure des seg- ments…), • électrodes chargées de dépôts blancs : silice, filtre à air inefficace. L’état normal doit être blanc-gris sans dépôt. 3. Régler l’écartement de 0,6 mm à 1 mm se- lon les indications du constructeur à l’aide du jeu de cales. Remplacer 1. Lorsque les dépôts sont trop importants : • l’électrode centrale est trop usée, • la périodicité (kilométrage) est dépassée. Remplacer les bougies par le modèle pré- conisé. 2. Vérifier : • le type exact, • la similitude des culots (courts ou longs), • le type de portée (conique ou plat). Reposer 1. Contrôler l’écartement avant la repose. 2. Enduire le filetage de graisse graphitée. Faire prendre la bougie à la main ou avec un morceau de durite suffisamment long, terminer à la clé et serrer au couple (voir valeurs constructeurs): • Bougies à portée conique : 20 N.m (2 daN.m). • Bougies à joint : 30 N.m (3daN.m). 3. Connecter les fils de bougie ou reposer la ou les bobines. 4. Faire un essai. Au serrage, ne jamais mettre de ral- longe à la poignée de la clé à bougie, car sa longueur est calculée pour ap- pliquer le couple de serrage correct en plaçant la main normalement sur la poignée. Ne jamais remonter des bougies sur une culasse chaude. À NOTER Aspect Jeu Normal Dépôts importants Encrassement par la calamine Encrassement par l'huile Surchauffe Préallumage Isolant fendu ou cassé Vitrification Différents états de la bougie Normal Dépôts importants Encrassem par la cala Surchauffe Préallumage Isolant fe ou cas
  • 51. ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL Relever dans la revue technique du véhicule > > Le type d’allumage qui équipe le moteur. > > Le schéma électrique. > > Les numéros repères des différentes bornes des éléments. > > La méthode préconisée. > > Les valeurs constructeur. Préparer > > Un multimètre et/ou une valise de contrôle (diagnostic) conçu spécialement à cet usage. > > Effectuer tous les contrôles préliminaires : • Présence d’étincelle à la bougie . • La batterie : U = 12 V minimum (voir fiche concernée). • Les bougies : voir la fiche précédente. • Si c’est un allumage jumostatique, il faut contrôler l’état des fils haute ten- sion (faisceau d’allumage) et leur conti- nuité : 1500  W ≤ R ≥ 2000 W selon le type et la longueur des fils (voir valeur constructeur). Si l’ohmètre indique l’in- fini : un fil est coupé. > > Le système d’injection est en état de fonc- tionnement. CONTRÔLER – MESURER 1. Vérifier l’ordre d’allumage (pour un allu- mage jumostatique). 2. Contrôler les fusibles du circuit de gestion moteur à l’aide de l’ohmètre : R = 0 W. 3. Contrôler l’alimentation en + APC du cal- culateur à l’aide du voltmètre : U = U bat- terie. CONTRÔLER UN SYSTÈME D’ALLUMAGE  Identifier les différents éléments compo- sant le système d’allumage.  Contrôler les éléments d’un système d’al- lumage.  La revue technique du véhicule  Une fiche de relevé des contrôles  Un multimètre et/ou un appareil de dia- gnostic  Un oscilloscope  L’outillage courant MATÉRIELS, CONSOMMABLES ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES 22 OBJECTIF Oscilloscope Bobine jumostatique Bobine statique Alimentation bobine (exemple)
  • 52. 4. Contrôler la masse du calculateur à l’aide de l’ohmètre : R = 0 W. 5. Vérifier l’état des connexions du circuit d’allumage (bloc bobines, calculateur). 6. Contrôler la continuité des fils reliant le cal- culateur aux différents éléments du circuit d’allumage à l’aide de l’ohmètre : R = 0 W. 7. Contrôler la résistance des bobines pri- maires d’allumage à l’aide de l’ohmètre : 0,1W ≤ R ≥ 1 W (voir valeurs constructeur). 8. Contrôler la résistance des bobines se- condaires à l’aide de l’ohmètre : 9000 W ≤ R ≥ 15 000 W (voir valeurs constructeur). 9. Mesurer l’alimentation des bobines pri- maire en + APC à l’aide du voltmètre  : U = U batterie. 10. Contrôler la résistance du capteur régime et position (type inductif) à l’aide de l’oh- mètre (voir valeurs constructeur). 11. Contrôler le signal émis par le capteur (moteur tournant au démarreur) à l’aide d’un oscilloscope : . 12. Contrôler la continuité des fils reliant le capteur vitesse position au calculateur à l’aide d’un ohmètre : R = 0 W. 13. Contrôler la résistance interne du capteur de pression d’air à l’aide de l’ohmètre (voir valeurs constructeur). 14. Contrôler l’alimentation du capteur de pression d’air par le calculateur à l’aide du voltmètre : U = 5 Volts. 15. Contrôler la continuité des fils reliant le capteur de pression d’air au calculateur à l’aide de l’ohmètre : R = 0 W. 16. Contrôler le signal émis par le capteur de pression d’air à l’aide d’une pompe à dé- pression et d’un voltmètre : A la Pa : U = 5 V ; A Pa – 200mb : U = 2,2 V (voir valeurs constructeur). 17. Si tous les contrôles sont corrects es- sayez de démarrer, si la panne per- siste changer le calculateur de ges- tion moteur. Il peut y avoir détérioration du sys- tème d’allumage si on contrôle la pro- duction d’étincelles en débranchant un fil de bougie et en faisant un essai directement sur le bloc moteur. Il est conseillé d’utiliser dans ce cas un « éclateur ». À NOTER Résistance primaire sur bobine jumostatique (exemple) Résistance primaire sur bobine statique (exemple) 1 2 3 4 Résistance secondaire sur bobine jumostatique (exemple) Capteur régime et position moteur De 1 850 à 2 450 Ω à 20 °C Résistance du capteur régime et position moteur (exemple)
  • 53. ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL Relever dans la revue technique du véhicule > > Le type de garde d’embrayage. > > Le type de commande (par câble ou hydraulique). > > La valeur du jeu. > > La méthode préconisée. RÉALISER L’INTERVENTION Contrôles préliminaires > > La butée est toujours en appui sur le mécanisme. > > Mesurer le jeu entre la position de repos de la pédale et sa position en fin de course haute. Nota : on observe dans ce cas que les pédales de frein et d’embrayage sont à la même hau- teur. Vérifier > > L’absence d’obstacles (surtapis…) sur la course de la commande de débrayage. > > L’emboîtement du câble de commande de débrayage sur le tablier. > > Le cheminement du câble de commande de débrayage. Régler 1. Débloquer le contre-écrou situé sur la tige filetée ou sur la gaine selon le cas. 2. Tourner l’écrou de réglage pour ajuster le jeu à la valeur demandée. 3. Resserrer le contre-écrou. CONTRÔLER ET RÉGLER LA GARDE D’EMBRAYAGE  S’assurer qu’en position débrayée le mécanisme n’est pas sollicité. Dans le cas contraire, le disque risque de patiner lorsque la transmission est en prise.  La revue technique du véhicule  L’outillage courant MATÉRIELS, CONSOMMABLES ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES 23 OBJECTIF Butée Jeu Pédale Jeu vers le haut Kit embrayage
  • 54. 4. Contrôler à nouveau. Dans le cas d’une commande par câble à rat- trapage automatique il faut consulter la mé- thode constructeur. Dans le cas d’une commande hydraulique, le réglage s’effectue sur la tige de poussée du cylindre récepteur. Le cylindre récepteur ne comporte pas toujours de réglage. Dans ce cas lorsque la garde est trop importante, il faut effectuer une purge du circuit (voir méthode constructeur). Pour effectuer la purge du circuit ne pas utiliser d’appareil de purge automatique (ris- que d’émulsion du liquide dans le circuit) et n’utiliser que du liquide de frein neuf. Contrôler 1. Serrer fortement le frein à main ou mettre une cale. Faire tourner le moteur. 2. Débrayer et passer la 4e ou la 5e vitesse. 3. Accélérer le moteur fortement et lâcher la pédale d’embrayage : le moteur doit caler immédiatement. 4. Si après un réglage complet de la garde, le moteur ne cale pas immédiatement, il peut s’agir : • de l’usure des garnitures du disque ou d’une faiblesse du mécanisme • de la présence d’huile sur la garniture du disque. • Dans les deux cas, le remplacement de l’embrayage est nécessaire (voir fiche suivante). Pour les véhicules à embrayage au- tomatique, leur bon fonctionnement est lié en parti au niveau correct de l’huile du convertisseur. À NOTER Embout fileté Câble Extrémité de la fourchette Écrou Nylstop ou écrou + contre-écrou Axe Fourchette Purgeur Cylindre récepteur Tige de poussée Écrou + contre -écrou Régler la garde
  • 55. ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL Relever dans la revue technique du véhicule > > La méthode de démontage. > > Les couples de serrage. > > La méthode de réglage de la garde d’em- brayage (si elle est réglable). Préparer Déposer la boîte de vitesses : > > Vidanger la boîte de vitesses. > > Déposer les roues, les étriers de frein… > > Déposer les transmissions gauche et droite. > > Déposer le démarreur. > > Déboîter la timonerie de boîte de vitesses. > > Déposer le collier d’échappement côté col- lecteur. > > Déposer les vis de fixation de la cloche d’embrayage. > > Désaccoupler le moteur de la boîte. RÉALISER L’INTERVENTION Déposer 1. Repérer la position du mécanisme par rap- port au volant moteur. Immobiliser le volant moteur. 2. Dévisser progressivement les vis de fixa- tion du mécanisme. 3. Déposer le mécanisme en empêchant le disque de tomber. Observer immédiate- ment le sens du disque (déport côté volant moteur ou côté boîte). 4. Déposer la butée. REMPLACER ET CONTRÔLER UN EMBRAYAGE  Réaliser le diagnostic du système d’em- brayage  Déposer, reposer l’embrayage  La revue technique du véhicule  L’outillage courant  Un centreur d’embrayage  Une clé dynamométrique  Un kit d’embrayage neuf (en cas de rem- placement complet) MATÉRIELS, CONSOMMABLES ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES 24 OBJECTIF  Examen de l’état de la piste de frottement du volant moteur Centreur d’embrayage
  • 56. Contrôler 1. Le disque : • Usure de la garniture par rapport aux rivets. • Traces d’huile sur la garniture. • Ressorts cassés ou ayant trop de jeu. • Cannelures abîmées. 2. Le mécanisme : • Déformation du diphragme. • Usure des extrémités par frottement de la butée. • Rayures ou bleuissement du plateau pres- seur. 3. La butée : • Essayer d’élancer la bague tournante, elle doit tourner sans bruit et s’arrêter rapidement. • Ergots de maintien (non cassé, non tordu). 4. La fourchette : usure des extrémités 5. Le volant moteur : • Face d’appui rayée ou bleuie (parfois pos- sibilité de rectification). Préparation pour la repose de l’embrayage 1. Nettoyer et dégraisser : • Le volant moteur. • La cloche d’embrayage. 2. Toiler le plateau presseur du mécanisme. 3. Lubrifier très légèrement : • Le guide de la butée. • Les appuis et articulations de la four- chette. • La bague pilote de l’arbre primaire ou le roulement. • Les cannelures de l’arbre primaire. Nota  : Utiliser le berlingot de graisse fourni avec le kit. Tout excès entraînera à terme un échange de l’embrayage Reposer 1. Enduire légèrement de graisse les canne- lures du disque. 2. Remonter le disque en plaçant le centreur d’embrayage dans la bague du volant mo- teur (attention au sens du disque). 3. Reposer le mécanisme en respectant les repères faits au démontage (en cas de re- montage de l’ancien mécanisme). 4. Serrer progressivement en croix les vis de fixation du mécanisme jusqu’au couple pré- conisé. 5. Monter la butée sur son guide en prenant soin de vérifier sa position et son accrochage. 6. Reposer la boîte de vitesses. 7. Régler la garde d’embrayage si nécessaire (voir fiche précédente). Ne pas oublier de remettre l’huile dans la boîte de vitesses et mettre à niveau, de régler la garde d’em- brayage si nécessaire et de tester l’efficacité. En cas de remplacement, il est préco- nisé de changer le kit complet (disque + mécanisme + butée). À NOTER Repérer Dévisser Volant moteur Disque Mécanisme Butée Repères de démontage Approcher, serrer la diagonale Mandrin de centrage
  • 57. ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL Relever dans la revue technique du véhicule > > La méthode particulière au type de véhicule. > > La contenance d’huile de la boîte de vitesses. > > Les couples de serrage (écrou de moyeu, rotules, étrier de frein…). Préparer > > Vidanger la boîte de vitesses. RÉALISER L’INTERVENTION Déposer 1. Déposer si nécessaire l’enjoliveur de roue 2. Si la roue comporte un trou central, déblo- quer l’écrou de moyeu (couple en géné- ral élevé) sinon utiliser l’outil de blocage. Débloquer les vis de la roue. Lever le côté avant à démonter, placer une chandelle, déposer la roue. Dévisser complètement l’écrou de moyeu. 3. Déposer l’étrier de frein complet et le sus- pendre afin que le flexible ne soit pas en tension (ne pas dévisser le flexible). 4. Extraire la rotule de direction à l’aide d’un arrache-rotule. 5. Séparer le porte-fusée du bras de suspen- sion inférieur (rotule inférieure). 6. Écarter le porte-fusée tout en repoussant la transmission vers l’intérieur. Attention : En cas de point dur, revisser lé- gèrement l’écrou de moyeu. Frapper avec un gros marteau par l’intermédiaire d’un jet en bronze. REMPLACER UNE TRANSMISSION  Démonter et remonter une transmission d’un véhicule.  La revue technique du véhicule  L’outillage courant  Un arrache - rotule  La douille de gros diamètre correspondant à l’écrou de transmission (écrou de moyeu)  La transmission neuve MATÉRIELS, CONSOMMABLES ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES 25 OBJECTIF  Cales Chandelle Débloquer l’écrou de moyeu
  • 58. 7. Dégager l’extrémité de la transmission du porte-fusée. 8. Déposer le système de maintien côté boîte- pont si la transmission en compte un. 9. Tirer sur la transmission en plaçant la main derrière le soufflet pour éviter un déboîte- ment éventuel. Reposer 1. Nettoyer au dégraissant les portées de la transmission neuve aux deux extrémités. 2. Emboîter le côté boîte-pont en vérifiant la bonne mise en place. 3. Emmancher les cannelures dans le moyeu. Ne pas frapper. Visser l’écrou (neuf). 4. Fixer le porte-fusée sur le bras inférieur. Visser la rotule de direction (écrou neuf). 5. Visser l’étrier sur son support (clé dynamo- métrique). 6. Remonter les plaquettes, vérifier l’état de l’ensemble du frein (fuites, usure, rayures sur le disque). 7. Remonter la roue et reposer le véhicule. Serrer l’écrou de moyeu au couple. 8. Remettre l’huile dans la boîte de vitesses et faire le niveau. Appuyer plusieurs fois sur la pédale de frein afin de rapprocher les pla- quettes sur le disque. 9. Faire un essai du véhicule. Mettre de l’huile neuve pour le rem- plissage de la boîte de vitesses. À NOTER Outil de blocage Arrache rotule
  • 59. ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL Relever dans la revue technique du véhicule > > La méthode de démontage particulière au type de joint homocinétique. > > Identifier le type de montage de la trans- mission. Préparer > > Déposer la transmission du côté concerné (voir fiche précédente). RÉALISER L’INTERVENTION Dans le cas du joint tripode, c’est un remplace- ment de soufflet côté roue. Pour les soufflets côté boîte, il faut voir la méthode préconisée par le constructeur. Démonter 1. Couper, à l’aide d’une pince, les colliers existants en prenant garde de ne pas bles- ser les gorges du bol fusée. 2. Enlever un maximum de graisse. 3. Dégager le bol fusée de l’arbre de transmis- sion en soulevant une à une les branches de l’étoile de retenue (2, figure 1). Nota : • Ne pas tordre les branches de l’étoile. • Récupérer la rotule d’appui, le ressort, la cale sous rotule. • La cale sous rotule est d’épaisseur adap- tée au jeu axial d’origine. Cette cale est à conserver et sera réutilisée au montage. 4. Dégraisser totalement les pièces. REMPLACER UN SOUFFLET DE TRANSMISSION (joint tripode)  Remplacer un soufflet de transmission quelque soit le type de montage après avoir constaté un déchirement du souf- flet ou un jeu important dans la trans- mission.  La revue technique du véhicule  L’outillage courant  Cône de montage (tulipe)  Pince à ressort (pour soufflet)  Un soufflet neuf avec la quantité de graisse suffisante MATÉRIELS, CONSOMMABLES ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES 26 OBJECTIF 2 Pince pour collier de soufflet de transmission (pince à ressort) Figure 1
  • 60. Remonter 1. Placer la transmission inclinée dans un étau muni de mordaches. 2. Engager l’outil à fond sur la tulipe (figure 2). 3. Lubrifier soigneusement et copieuse- ment avec de l’huile moteur propre: • l’ensemble de l’outil (branche et cen- trage), • la partie intérieure du soufflet. 4. Présenter le soufflet sur l’extrémité de l’outil. 5. Disposer un chiffon propre autour d’une main et la placer sur le soufflet de façon à bien étendre le premier pli. 6. Disposer l’autre main autour de la pre- mière et tirer en veillant à ne pas replier le premier pli du soufflet. 7. Amener le soufflet le plus près possible de la partie cylindrique de l’outil et le lais- ser revenir jusqu’à mi-course (figure 3). 8. Recommencer cette opération plusieurs fois (maximum 5 fois) de façon à assou- plir le caoutchouc du soufflet. Ne pas hé- siter à relubrifier les branches de l’outil en cours d’opération. Lorsque l’on sent que le coulissement devient plus facile, faire passer le soufflet sur la partie cylindrique de l’outil sans marquer de temps d’arrêt. Placer le ressort et la rotule d’appui dans le tripode. 9. Amener les galets vers le centre. Posi- tionner l’étoile de retenue (2, figure 4). 10. Engager la tulipe dans le bol fusée. Bas- culer l’arbre pour engager une branche de l’étoile de retenue dans une encoche de la tulipe et appuyer pour la centrer cor- rectement. La mise en place des deux autres branches sera facilitée en utilisant par exemple un tournevis dont l’extrémité sera modifiée. 11. S’assurer que les branches de l’étoile de retenue sont en place dans leur logement. Incliner l’arbre dans le plan d’une des branches de l’étoile, la rotule sous l’effet du ressort décolle. 12. Introduire la cale sous la tête de rotule. Celle-ci ne doit pas dépasser de la tête de rotule. Vérifier le fonctionnement du joint à la main. Aucun point dur ne doit apparaître. Répartir dans le soufflet et dans le bol la quantité de graisse préconisée. 13. Positionner les deux talons du soufflet dans les gorges du bol fusée et bien en appui sur le tube de transmission. 14. Fixer les deux colliers du soufflet avec la pince appropriée. Il est possible de remplacer le soufflet quel qu’il soit, côté roue, sans déposer la transmission du véhicule à l’aide d’un cône approprié et d’un soufflet standard spécifique à cet usage. À NOTER 2 Figure 2 T.AV. 586-01 T.AV. 537-02 Figure 3 Figure 4
  • 61. ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL Relever dans la revue technique du véhicule > > La méthode de démontage particulière au type de joint homocinétique. > > Identifier le type de montage de la trans- mission. Préparer > > Déposer la transmission du côté concerné (voir fiche 25). RÉALISER L’INTERVENTION Dans le cas du joint à billes, c’est un remplace- ment de soufflet côté roue. Pour les soufflets côté boîte, il faut voir la méthode préconisée par le constructeur. Démonter 1. Couper le collier et le soufflet sur toute sa longueur. 2. Enlever le maximum de graisse. 3. Écarter le segment d’arrêt (7, figure ci- contre) et simultanément, appliquer quelques coups de maillet sur la face frontale du moyeu à billes (5). 4. Séparer ainsi le joint de l’arbre. REMPLACER UN SOUFFLET DE TRANSMISSION (joint à billes)  Remplacer un soufflet de transmission quelque soit le type de montage après avoir constaté un déchirement du souf- flet ou un jeu important dans la trans- mission.  La revue technique du véhicule  L’outillage courant  Cône de montage (tulipe)  Pince à ressort (pour soufflet)  Un soufflet neuf avec la quantité de graisse suffisante MATÉRIELS, CONSOMMABLES ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES 27 OBJECTIF 7 5 Pince pour collier de soufflet Segment d’arrêt