1

0. INTRODUCTION

0.1 OBJET DE L’ETUDE

Dans notre travail, nous avons entendu initier l’avant- projet de

construction d’un bâtiment administratif pour le marché de BASOKO en
Territoire de BASOKO dans la Province de la Tshopo, en République
Démocratique du Congo.

0.2 ETAT DE LA QUESTION

Sachant qu’on ne peut mener une recherche scientifique sans

avoir au préalable une préoccupation à laquelle le chercheur désire donner
la solution. Nous avons focalisé notre attention sur le fait que le marché de
BASOKO manque un bureau administratif.

Par conséquent, nous avons axé notre étude sur la construction

d’un bâtiment administratif pour le marché de BASOKO. Etant donné que la
science est toujours fondée sur les recherches, pour produire cette œuvre
scientifique, nous sommes référés aux différents ouvrages et Travaux de Fin
de cycle qui ont travaillé sur les avant projet dans les Travaux Publics et
Géni-civil.
Il s’agit notamment de

N° ANNEE AUTEURS SUJET DE TFC HYPOTHESE ET

RESULTATS
01 2O13 - MAKONGA Avant projet de  Comment pouvons-
2O14 AMURI construction d’un nous résoudre ce
Rachi bâtiment problème ? Nous
administratif pour devrions construire un
la fonction nouveau bâtiment
publique à administratif avec des
 2

Kisangani, TFC, normes techniques qui

IBTP/ Kis 1 0F vont s’adapter au nombre
des personnes actives.
 Quel métré et devis
répondraient à cet avant
projet ? Le mètre et devis
estimatif seraient une
solution importante pour
cet ouvrage.
02 2O13 – LOBANGA Avant projet de  Que faire pour remédier
2O14 TAWITI Vicky réhabilitation des à cet état ? Pour remédier
homes des à cet état, un projet de
étudiants de réhabilitation serait inter
l’Institut Supérieur ne et externe. Comment
de s’en prendre ? Pour s’en
Commerce/Kisanga prendre, il faudrait la
ni, TFC, IBTP/Kis. refondation des
2013-2014 2 1Fsoubassements, la
réparation des murs pour
quelques parties de
bâtiment ; et enfin le
remplacement de toiture.

La nouveauté qu’apporte notre travail de fin de cycle est le fait

qu’il pourrait permettre de doter le Territoire de BASOKO d’un bâtiment
administratif pour son marché central.

0.3 PROBLEMATIQUE

Le processus de décentralisation amorcé par la République

Démocratique du Congo peut être un facteur déterminant pour la dotation
des nouvelles villes des infrastructures communautaires modernes.

En effet, certaines grandes agglomérations de la République

Démocratique du Congo ne disposent pas de certaines infrastructures de

1
MAKONGA AMURI Rachi, avant projet de construction d’un bâtiment administratif pour la fonction publique à
Kisangani TFC IBTP/Kisangani 2013-2014.9 ( inédit )
2
LOBANGA TAWITI Vicky, avant projet de réhabilitation des homes des étudiants de l’Institut Supérieur de
Commerce/Kis 2013-2014.(inédit)
 3

Base, tout simplement puisque la législation ne leur avait pas encore

attribués les statuts des villes.

Le Chef-lieu du Territoire de BASOKO, était jadis une Cité, dans

l’ancienne configuration de la Province Orientale, aujourd’hui démembrée,
n’a pas échappé aux problèmes d’insuffisance des infrastructures
immobilières de base.

C’est dans ce cadre que le présent travail de fin de cycle se

propose d’initier l’avant projet de construction d’un bâtiment administratif
pour le marché de BASOKO afin de permettre aux membres du comité de
gestion de cette structure d’exercer aisément leurs activités administratives.

Ainsi, pour y parvenir, nous, nous sommes posés des questions

suivantes :
 Comment concevoir et dimensionner la construction d’un marché à
BASOKO ?
 Quels sont les matériaux à mettre en œuvre pour construire le bâtiment
administratif ?
 Quels sont les métrés et devis à établir provisoirement ?

0.4. HYPOTHESE DE RECHERCHE

0.4.1. Définition :

L’hypothèse est une proposition des réponses aux questions

posées à la problématique. Au regard des préoccupations soulevées dans le
présent travail, les hypothèses ci- après sont envisagées :
 Il serait souhaitable d’initier la conception et le dimensionnement de
l’ouvrage.
 Les matériaux de construction seraient déterminés suivant les
caractéristiques spécifiques adoptées au milieu du projet.
 4

 Il s’avérait indispensable d’évaluer le projet en termes de métré et devis

qui nous donneraient le coût estimatif de cet ouvrage.

0.5. CHOIX ET INTERET DU SUJET

0.5.1 CHOIX DU SUJET

Nous avons opté pour ce sujet dans le souci de doter le marché

de BASOKO d’un bâtiment administratif pour le bon fonctionnement des
activités administratives dudit marché. Aussi, voudrions-nous approfondir
les connaissances de base sur la construction d’un bâtiment administratif
pour un marché.

0.5.2 INTERET DU SUJET

Ce travail présente trois intérêts : scientifique, pratique et socio-

économique.
a) Intérêt scientifique
Sur le plan scientifique, ce travail servira comme ouvrage de
référence pour les futurs chercheurs qui voudront mener leurs études sur la
construction de bâtiment administratif en respectant les normes.

b) Intérêt pratique
Sur le plan pratique, la construction d’un bâtiment administratif
résoudra le problème de peuple BASOKO pour une bonne administration des
activités administratives.

c) Intérêt socio-économique
Sur le plan socio–économique, il se caractérise par le fait que
c’est une contribution dans le domaine du géni-civil

0.6 OBJECTIF DU TRAVAIL

 5

Le présent travail tient à atteindre deux objectifs :

 Objectif principal :
La dotation du marché de BASOKO d’un bâtiment administratif afin de
donner une solution aux problèmes des autochtones de BASOKO.
 Objectif Secondaire :
Cette infrastructure contribuera à la modernisation des infrastructures
socio-économiques de BASOKO.

0.7 DELIMITATION DU TRAVAIL

0.7.1 DELIMITATION DU SUJET

Ne pouvant faire un travail entier, nous délimitons notre champs

d’investigation à l’avant projet de construction d’un bâtiment administratif
pour le marché de BASOKO en nous basant sur les éléments de dessin
architectural, choix de matériaux de construction mis à œuvre et évaluation
de projet en termes de métré et devis.

0.8 DELIMITATION DU SITE

Le présent travail concerne spécialement la construction du

bâtiment administratif pour le marché central de BASOKO, en Territoire de
BASOKO, Province de la Tshopo.

0.9 DELIMITATION DU TEMPS

Dans le temps, notre étude couvre une période de 10 mois,

allant de Décembre 2O17 au septembre 2018 de l’Année Académique 2017-
2018.

Dans l’espace, notre étude tourne autour d’un avant projet de

construction d’un bâtiment administratif pour le marché de BASOKO en
Territoire de BASOKO, Province de la Tshopo.
 6

0.10 METHODE ET TECHNIQUE DU TRAVAIL

0.10.1 Méthode du travail

La méthode peut être définie comme les démarche suivies pour

parvenir à un but, elle associe et organise les différentes techniques à
utiliser et donne la ligne à suivre pour la solution d’un problème.

Pour l’élaboration de ce modeste travail, nous avons utilisé la

méthode des Travaux Publics afin de favoriser l’exécution des travaux de
géni civil, de calculer la quantité des matériaux, le coût global de l’ouvrage et
d’orienter la faisabilité et réalisation en utilisant la technologie appropriée.

0.11 TECHNOLOGIE DU TRAVAIL

Pour rendre notre méthode opérationnelle, nous avons fait usage

des techniques suivantes en vue de nous permettre à récolter les données,
les informations pour la production de ce travail.

 Technique d’interview
L’interview, au sens technique, est un procède d’investigation
scientifique utilisant un processus de communication verbale, pour avoir les
informations en relation avec le but fixé. Celle-ci consiste à la prise des
contacts et échanges avec les acteurs.

 Technique de documentaire
Celle-ci a été très capitale, car elle nous a permis de consulter
les différents documents contenant des informations fixées à notre recherche
 7

dans les bibliothèques, bureaux, salles de lecture ainsi que les revues et
travaux de fin de cycle appropriés.

 Technique de web graphie

C’est une technique qui permet de descendre sur terrain (site)
pour faire des mesurages, comme la topographie de milieu, déterminer
l’altitude (altimétrie) et la planimétrie du site et la configuration du milieu
avant de faire les travaux préliminaires de l’ouvrage.

0.12. DIFFICULTES RENCONTREES ET SOLUTIONS ENVISAGEES

0.12.1 DIFFICULTES RENCONTREES

La réalisation de la plupart des activités des œuvres humaines
ne manquent jamais des difficultés. C’est ainsi qu’au cours de la réalisation
de cette étude, nous avons rencontré quelques difficultés, notamment :
 Manque de laboratoire des Travaux Publics dans la Ville de Kisangani ;
 Manque des bibliothèques enrichies des ouvrages des Travaux Publics
dans la Ville de Kisangani ;
 Plusieurs rendez-vous qui n’avaient pas eu lieu comme l’on prévoyait.

0.12.2 SOLUTIONS ENVISAGEES

Toutefois, les difficiles n’ont pas été de nature à rendre

impossible la réalisation de ce travail. Mais nous les avons contournées, par
la sélection bibliographique et la recherche sur le site internet pour récolter
les informations nécessaires.

0.13 SUBDIVISION DU TRAVAIL

Hormis l’introduction, la conclusion notre étude s’étend sur trois

chapitres à savoir :
 8

 Le chapitre premier porte sur les considérations générales,

 Le chapitre deuxième est consacré au dessin architecturale et choix de
matériaux de construction.
 Le chapitre troisième fait établir le métré et devis

CHAPITRE PREMIER : CONSIDERATIONS GENERALES

Dans ce chapitre portant sur les considérations généralités

présentes les donnés relatives a notre site, c’est-à-dire la présentation du
site d’étude, sa localisation, son aperçu historique et nous définissons
quelques concepts utilisés dans ce travail.

I .1 PRESENTATION DU SITE D’ETUDE

I.1.1 Aperçu historique du marché

Partant de son historique, notre milieu d’étude est créé par les
Belges à l’époque du Président KASAVUBU, vers les années 1960-1961, sous
la domination de LIMBUME, qui signifie ZANDO (marché), un établissement
public jouissant de la personnalité juridique et la population de son tutelle.
Arrivé en 1965, sous le pouvoir du Président MOBUTU, il a pris le nom du
marché central de BASOKO et reconstruit successivement par le Général
LIKULIA, Honorable Anastasie MOLEKO et enfin, par la CTB (Coopération
Technique Belge) 2014-2015 et le marché à une durée de vie de 58 ans
depuis sa création jusqu’aujourd’hui.

I.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE

Le marché central de BASOKO est limité :

 A l’Est, par la Rivière Aruwimi;
 A l’Ouest, par l’ONATRA vers le Village YALINONGE,
 Au Nord, par l’Eglise Pentecôte
 Au Sud, par le bâtiment de l’Honorable MOLEKO
 9

I.3. TOPOGRAPHIE
Lors des descentes sur terrain, nous avons constaté que la
topographie de marché central de BASOKO est plane, c’est-a-dire propice
pour la construction.
I.4. SOL ET SOUS SOL

Sur le terrain, nous avons constaté que le sol qui domine le

marché de BASOKO est du type sablonneux et argileux (sablo-argileux).

I.5. CLIMAT

Le Territoire de BASOKO a un climat équatorial avec alternance

de deux saisons. La saison sèche qui va de janvier à mi-mars, la saison
pluvieuse commence mi-mars à mi-juin.

I.6. ORGANIGRAMME DU MARCHE

Le marché est bien organisé avec deux installations sanitaires,

pour les hommes et deux pour les femmes ; plusieurs boutiques bien
disposées, les tables des ambulants, des légumes,… pour ne citer que cela et
le marché a un comité bien établi.*

ORGANIGRAMME DU MARCHE CENTRAL DE BASOKO

ADMINISTRATEUR
DU TERRITOIRE

GERANT GERANT TITULAIRE GERANT CHARGE

CHARGE DE N° 1 D’ADMINISTRATION
FINANCE N° 3 N° 2

COMMANDAT SECRETAIRE PERSONNE CHARGE

DU MARCHE DE
L’ASSAINISSEMENT
 10

I.7. FONCTIONNEMENT DU MARCHE

Le marché central de BASOKO fonctionne chaque jour, mais l’on

constate que le dimanche, le marché connaît une affluence de multitude des
gens qui viennent de partout, de la Cité de BASOKO y compris ceux des
territoires voisins qui viennent acheter et vendre leurs biens. Le marché
compte 500 tables.

I.8 CADRE CONCEPTUEL

Ici, il est question de définir des concepts opératoires composant

le corps du sujet afin de permettre la lecture aisée de notre travail.
Ainsi, nous présentons les définitions suivantes :
 Avant projet : c’est une étude technique et économique préalablement
lié à un projet, un dossier constitué des pièces écrites et documents
graphique. 3 2F

 Construction : c’est une action de bâtir ou de faire suivant un plan

déterminé avec des matériaux divers. 4 3F

 Bâtiment : c’est l’ouvrage à construction durable administratif destiné à

l’habitation ou une activité économique, industrielle, soit toute
construction d’une certaine importance d’habitation, de logement et
d’acte d’action administré des fins publiques ou privées.

 Administratif : (administration) : l’ensemble des personnes et des

services qui assurent la gestion des affaires publiques.

3
Dictionnaire professionnel BTP
4 LAROUSSE, Le Petit Larousse, Paris, éd 2OO3
 11

 Marché : lieu public ou l’on vend et on achète les choses nécessaires

pour la substance et pour les différents besoins de la vie. 5 4F

 BASOKO : c’est l’un des Territoires qui constituent la Province de la

Tshopo, mais aussi, il est le chef-lieu du Territoire de BASOKO.

I.9 CADRE THEORIQUE

Ce sont des concepts qui interviennent généralement dans le

domaine de la construction.

 Architecturale :
C’est l’art de construire des édifices selon les proportions et des
règles déterminées par leurs caractères et leurs déterminations (11).

 Urbanisme :
C’est l’art et science de l’aménagement fonctionnel et esthétique
des villes et des agglomérations. L’urbanisme se comprend aussi comme la
réglementation des constructions et l’utilisation du sol (14).

 Chantier :
Zone en cours de construction, zone des travaux ; Zone de
stockage des matériaux de construction, réalisation des travaux de
construction. 6 5F

 Ouvrage :
Constitue le but et le résultat d’un chantier. 7 6F

5 J. PAUL Roy et J.L, Dictionnaire professionnel du BTP, deuxième éd Revue et augmentée,Paris, Eyrolles 2011
6 ème
Agendas du bâtiment 23 édition, Bruxelles, de Boeck 1988
7
De HERDE, Architecture tropicale, ICLLN, Belgique, 1992.
 12

CHAPITRE DEUXIEME : DESSIN ARCHITECTURAL ET CHOIX DE

MATERIAUX

Dans ce chapitre, nous traitons de dessin architectural et les

matériaux mis en œuvre pour la réalisation de cet ouvrage.

II.1. DESSIN D’ARCHITECTURE

C’est l’ensemble des éléments qui doivent participer à l’aspect de

la beauté de notre ouvrage, en tenant compte des normes architecturales. 8 7F

Ces éléments sont :

- La vue en plan qui est une coupe horizontale
- Les coupes transversale et longitudinale
- Les plans aménagés
- Les façades (vue) façade principale, postérieure, latérale gauche et latérale
droite ;
- Le plan de masse.

L’architectural joue un rôle très important dans la conception

dont dépendra la réussite ou l’échec de l’organisation administrative du
bâtiment. L’architecture de ce dernier doit rester souple pour permettre
l’adaptation possible aux développements de la situation administrative.

En effet, notre bâtiment administratif de notre marché central de

BASOKO sera constitué des fonctions telles que :
- Bureau Gérant titulaire ;
- Bureau Chargé des finances ;
- Bureau Chargé d’administration ;
- Bureau de Secrétaire
- Bureau pour la dactylographie ;
- Bureau du Chef de l’A.N.R ;
- Bureau Assainissement ;

8
De Herde, architecture tropicale, ICLLN, Belgique 1992
 13

- Bureau vétérinaire ;
- Bureau pour l’hygiène ;
- Bureau pour l’environnement ;
- Bureau pour la Croix-Rouge ;
- Salle de réunion ;
- 2 W.C.
- Couloir ;
- Véranda.
Notre site à une forme trapézoïdale dont la petite basse est de
32 m et la grande base est de, 41 m.

II.2. CHOIX DE MATERIAUX DE CONSTRUCTION 9 8F

L’emploi des matériaux nécessite à connaitre leur propriété en

vue de bien choisir la place qui convient dans la construction. C’est ainsi que
dans le présent point, nous aurons à étudier les différents types de
matériaux à mettre en œuvre pour la réalisation du bâtiment à étudier.

Partant du Dictionnaire du Bâtiment et Travaux Publics, le

matériau de construction est défini comme tout corps solide, liquide naturel
ou artificiel susceptible d’être utilisé sous forme brute dans la réalisation des
bâtiments et des ouvrages des travaux publics. Il est utilisé en fonction des
différents critères climatique, géographique, technique, et économique
d’origine naturelle.

Pour matérialiser un projet de construction, nous devrons

nécessairement faire appel à 2 types de matériaux de construction ;
- Les matériaux naturels et
- Les matériaux artificiels.

9
Dictionnaire professionnel du BTP, éd Eyrolles 2011
 14

II .2.1 LES MATERIAUX NATURELS

Par définition, les matériaux naturels sont ceux qui sont utilisés
directement après leur extraction, sans pour autant subir des modifications
dans leur structure interne, ou produit naturel sans passer par la
transformation de leur composition.

Parmi ces matériaux, nous citerons :

- Le granulat,
- Le bois et
- L’eau.

a) LE GRANULAT
On peut le définir comme étant un matériau inerte sans volume
défini destiné notamment à la confection de mortier et de béton. 10 9F

 Propriété des granulats

Ils sont classés d’après leur grosseur de la façon suivante :
- Le sable et
- Le gravier
- Le sable est l’agrégat qui a la plus petite grosseur qui varie de 0,08 à 5
mm.
- Les graviers sont des granulats qui ont des grosseurs variant entre 5 à 12
mm pour le petit , 12 à 16 mm pour les moyens et 16 à 35 mm pour les
gros matériaux de construction.

 Utilisation dans le projet

Pour ce qui est de notre projet d’étude, les granulats nous
serviront pour confectionner le béton ainsi que le mortier. Ils doivent être
propres et de la forme arrondie ou concassée avec un diamètre variant de 2 à
5 mm pour les sables et 12 à 16 mm pour le gravier.

10
KASANTY la Fabrication du Bâtiment, gros œuvre, paris Eyrolles, éd 2006
 15

b) LE BOIS
Par définition, le bois peut être défini comme étant la substance
compacte de l’intérieur d’un arbre. Il constitue le troc, la branche et les
racines. 11 10F

Il constitue un matériau complexe dont les caractères sont

essentiellement différents de ceux des autres matériaux utilisés dans la
construction.

 Importance de bois dans la construction

En construction, le bois nous sert comme élément soit de
menuiserie, soit de la charpente, soit de la décoration et aussi comme
élément de construction dans le régime renfermant beaucoup de forets. 12 1F

 Propriété physique de bois

Un bois est caractérisé par plusieurs facteurs physiques à
savoir :
- La dureté,
- La densité,
- Le retrait à la rétractibilité,
- Le taux d’humidité etc.…

 Propriété mécanique
Le bois est un matériau hétérogène de nature différente et
anisotrope ses résistances mécaniques sont effectuées par la direction axiale
transversales et tangentielles, il varie avec l’état de satiation de la cellule.

 Protection contre le pourrissement et les insectes

- Eviter les contacts avec de l’eau, c’est-à-dire si le bois reste en contact
avec de l’eau le taux d’humidité de bois permettra l’installation de
champignons.

11
A. MEUNIER, professionnelle chantier, Paris Foucher, 1972
12
DE HERDE, Architecture, Tropicale, UCLLN, Belgique, 1992
 16

- Si le bois prend une belle couleur brune et devient hydrophobe et très

résistant aux attaques de champignons et d’insecte.
- Utilisation d’huile de lin, lasures, peintures et des dérivés d’oléagineux
végétaux qui permettent une imprégnation en profondeur. Celle-ci assure
en outre, une plus longue résistance au grisaillé et ne nécessite pas
d’entretien régulier.

 Bois le plus employé en construction

Partant de son utilisation, la construction oblige le bois de bonne
qualité et durable. A cela, nous avons choisir certain nombre de bois de
familles différentes tel que 13: 12F

- Bois durs : Acacia, Chêne, Orme noyé ;

- Bois blanc : Aulne, Erable, Peuplier, Platane ;
- Bois tropicaux : Acajou, Tech, Jarrah, Oka cime,
- Bois fin : Buis green hart.

 Utilisation dans le projet

Pour le présent projet d’étude, les bois de marque chêne nous
serviront pour la décoration et la menuiserie et de marque Afromosia pour
les travaux durs.

C) L’eau de gâchage
L’eau est un matériau très important dans la confection de
mortier ou de béton. Elle ne doit pas être savonneuse, ni salée et doit être
exemptée des matières en suspension. 13F
14

Elle dépend :
- De la granulométrie du sable employé,
- Du dosage du mortier,
- Du travail à exécuter,
- De la nature du mortier mis en œuvre et

13
LE PETIT LAROUSSE, Paris, éd Larousse 2003
14
Dictionnaire professionnel BTP édition Paris, 2011
 17

- De la température ambiante et des matériaux.

II.2.3. LES MATERIAUX ARTIFICIELS

Partant de sa définition, les matériaux artificiels sont des
matériaux extraits des matériaux naturels ayant subit des modifications
chimiques et physiques dans leur structure interne.
Parmi ces matériaux artificiels, nous avons :
- Le ciment ;
- La brique ;
- Le mortier ;
- Le béton ;
- L’acier

a) LE CIMENT
Le ciment est un portland artificiel (CPA) obtenu d’un mélange
artificiel de carbonate de chaux (C2O)n, de silice et de l’aluminium (Al3O32).
Après la cuisson, les ciments portland ne peuvent être additionnés avec
aucune matière sans prendre leur dénomination.

 Utilisation dans le projet

Pour ce qui est de nature de projet, le ciment sera utilisé comme
liant mortier de maçonnerie et des bétons.

b) LA BRIQUE
La brique est un matériau de construction qui est fabriqué en
portant d’une petite quantité d’argile. 15 14F

 Qualité d’une bonne brique

Ce pendant, pour sa qualité, une bonne brique est celle qui est
parfaitement moulée sans ébréchure quand on procède à l’essaie, elle doit
avoir des grains fins et paraitre homogène lors de la cassure et après sa mise
en œuvre, elle doit résister aux intempéries et aux pressions.

15 eme
Dictionnaire professionnel BTP, 2 édition revue et augmenté, Paris, ed. 2017
 18

 Résistance d’une bonne brique

Partant de sa résistance, une brique doit être résistant à des
compressions.

 Les dimensions des briques utilisées au Congo.

Tableau II -1 ; Dimension des Briques

Forme de briques Dimensions
Brique creuses 5 cm x 11 cm x 22 cm
Brique pleines petit format 15 cm x 20 cm x 22 cm
Brique pleines format 11 cm x 14 cm x 28 cm

 Utilisation dans le projet.

Ici, nous avons utilisé les briques pleines grands formats pour la
maçonnerie d’élévation et de pignon.

C) LE MORTIER
C’est une combinaison de matériaux : sable, ciment, eaux. 16
15F

 Composants des mortiers

Partant de sa composition, le mortier est composé de sable, liant
et de l’eau.

 Caractéristique et propriété des mortiers

La caractéristique et propriété des mortiers dépend de :
- La résistance à l’évasement en fonction de liant employé, et de dosage
utilisé.
- L’adhérence aux matériaux mise en œuvre, c’est-à-dire en fonction des
matériaux humides.
- Imperméabilité en fonction du liant employé et du dosage utilisé.
- Retrait pendant leur prise, puis leur durcissement.

16
LAROUSSE, Paris, Ed 2003
 19

 DOSAGE DE MORTIER
Le dosage est la proposition du poids de qualité de matériaux
mise en œuvre. IL dépend de la nature de travaux, enduisage (crépie),
construction de murs en élévation. 17 16F

 FABRICATION DE MORTIER
A la fabrication, il nous faut tout d’abord avec la pelle mélanger
à sec le sable et le liant aussi parfaitement que possible et former ensuite au
milieu de mélange, une (CUVETTE) qui recevra l’eau de gâchage, la masse
est imméritée progressivement puis malaxée à l’aide du rabot à mortier.

Pour ce qui est de notre projet d’étude, le mortier nous servira

pour la maçonnerie en brique avec un dosage de 250 Kg/m3.

d) LE BETON
Le béton peut se définir comme une pierre artificielle résultant
de la prise et du durcissement d’un mélange composé d’un liant chou aux
ciments et de matériaux inertes (sable, gravier et eau).

Un béton est fait de bon matériau mélangé, en proportion

calculée (dosage) très soigneusement pour obtenir une masse parfaitement
homogène.

 Composition de béton
Un béton normal est constitué approximativement de matériaux
suivants :
- Granulats (sable et gravier)
- Ciment
- Eau de gâchage.

17 e
De chapitre deux construction civil 4 édition 1953 a 1954
 20

 Fabrication du béton
Le béton de faible quantité peut être fabriqué manuellement à l’image de
mortier, pour les grandes quantités il fait appel à l’emploi de bétonnier.

Tableau II-2
Béton Composition
Béton A Gravier 5/20 à 5/30 ,8001
Sable gros ,4001
Ciment, 300, 350 ou 400 kg
Béton B Pierrailles concassées 5/20 à 5/30 ,9001
Poussier sable gros ,4501
Ciment 200 kg
Béton C Pierrailles concassées 5/20 à 5/30 ,8001
Sable moyen 4001
Ciment 1500 à 200 kg
Béton D Pierrailles concassées 5/20 à 5/30,8001
Sable gros ,4001
Ciment 80 à 100 kg

 Utilisation dans le projet

Pour ce qui est de notre projet, le béton sera utilisé pour le
coulage de socles, les chainages et la chappe d’égalisation. Dans le coulage
des socles, de la chappe, des chainages, nous aurons à les associer par les
armatures pour nous donner ce que nous appelons le béton armé et le
dosage sera de 350 Kg/m3.

II.3. ETAPE DE TRAVAUX A REALISER

Les différentes étapes des travaux à réaliser sont les suivantes ;

- Travaux préparatoires
- Travaux de grosse œuvre
- Travaux de seconde œuvre
 21

II.3.1 TRAVAUX PREPARATOIRES

Il s’agit de l’installation et rempli du chantier, le nettoyage du
terrain, mis à niveau du terrain, l’implantation de l’ouvrage et le tracé
bureaucratique 18. 17F

II.3.2 TRAVAUX DE GROSSE ŒUVRE

La grosse œuvre est l’ensemble des travaux qui aboutissent à la
mise sous toiture d’un bâtiment composant son squelette (ossature) et
assure la stabilité de l’ouvrage.

Parmi ces derniers travaux, ceux qui vont entrer dans la

réalisation de cet ouvrage sont les suivants :
- La fondation
- L’élévation
- La Toiture

A) La fondation
La fondation constitue la base sur laquelle sont transmises
toutes les charges de l’ouvrage afin que cette dernière les transmettre au sol.

Dans notre fondation, nous avons adapté une fondation

superficielle ou ordinaire, car il s’agit de la construction légère.

Avant de commencer les travaux de la fondation, on effectue

d’abord le travail de fouille. Cette opération consiste à creuser et à déblayer
le sol suivant l’implantation. Dans cette phase, on descend en profondeur
jusqu’à atteindre le sol. Elle se fait au moyen des pelles, proches, barres de
mine. Notre fouille aura une larguer de 0,40 cm, une profondeur de 0,60 m.
LT (largeur cumulée).

18
KASANTY, la Fabrication du Bâtiment, le gros œuvre, paris éd 2006.
 22

Le dimensionnement d’une fondation superficielle se détermine

par les relations suivantes : = ˂ 6 ou H < 3 = hauteur en m et B = largeur

en m.

Notre fondation aura une hauteur de 0,90 m et une largeur de

0,34 m qui vérifient les relations ci-dessous, c’est-à-dire :
= 2,64 < 6 ; avec un béton de propriété d’une épaisseur de 0,05 m, une

maçonnerie en moellon de 0,80 m de hauteur.

Interceptée par des socles de 0,80 m dosé à 350 Kg/m 3.

Cette fondation est réalisée en maçonnerie de moellon construit

en mortier de ciment dosé à 250 Kg/m 3.

B) L’élévation
Notre mûr est constitué de :
 Maçonnerie de briques
 Chainage vertical,
 Chainage horizontal, et
 Chappe sous fermes.

1- Maçonnerie de briques
L’élévation des mûrs sera réalisée en maçonnerie de briques
cuites de dimension 11 cm x 14 cm x 28 cm = 0,004312 m.

Les mûrs auront donc une épaisseur conformément à la largeur

de la brique c’est-à-dire de 14 cm. Le mortier sera dosé à 250 Kg/m 3.

2- Le chainage vertical
Est essentiellement composé des colonnes assises sur socles en
béton armé. Et ces colonnes auront une forme carrée en dimension de notre
mûr, c’est-à-dire 0,14 m x 0,14 m et la hauteur de 3,20 m. Le dosage qui
 23

sera appliqué est de 350 Kg/m3 et l’armature sera composée de barre de 10

pour les barres longitudinales et cette barre de 6 pour les étriers.

3- Le Chainage horizontal

A pour rôle de solidifier la structure. Il transmet la charge de la

toiture ainsi que les mûrs pignons aux colonnes. Il est confectionné avec le
béton dosé à 350 Kg/m3 avec la même armature que les colonnes. Il aura
une base égale à l’épaisseur du mûr et à la hauteur de 20 cm.

4- La chappe sous fermes

La chappe sous fermes en béton dosé à 350 Kg/m 3 viendra
clôturer l’élévation en béton dosé à 350 Kg/m3 viendra clôturer l’élévation.

C) La toiture
Est composée des tôles et la charpente. La charpente est
constituée des fermes dont les bois utilisés sont des madriers de 5 cm x 10
cm et des pannes avec chevrons de 5 cm x 5 cm. La couverture est réalisée
avec les tôles galvanisés BG 28 de dimension 3,05 m x 0,81 m.

II.3.3 TRAVAUX DE SECONDE ŒUVRE

La seconde œuvre est l’ensemble de travaux de bâtiment qui font
partie de travaux de finition.

II.3.3.1. Le plafond
Le plafond a pour but de diminuer la chaleur. Il est situé en
dessous de fermes ou de toiture avec une dimension d’agitation de 0,05 m, le
triplex de dimension de 2,44 m x 1, 22 m x 0,003 m d’épaisseur. Les couvre-
joints en lattes de 0,02 m x 0,05 m x 5 m. 19 18F

19
A meunier technologie de professionnel du chantier, Paris 1972
 24

II.3.3.2. La menuiserie
Ici, nous parlerons de la menuiserie du bâtiment. Il s’agit
notamment des portes, des fenêtres, et les planches de rives.

a. La porte
C’est une structure dans un mur permettant l’entrée ou la sortie
d’un édifice pour permettre une bonne circulation dans de différentes pièces
d’un ouvrage. Nos portes seront généralement faites en bois massifs et elles
n’auront pas toutes la même dimension. 20 19F

b. La fenêtre
Nul n’ignore que la fenêtre est une couverture en bois pratiquées
aux murs extérieurs pour un bon éclairage et une bonne aération. Nos
fenêtres seront toutes en panneaux vitrés, l’allège et la hauteur pour nos
fenêtres seront les mêmes, sauf la largeur.

c. Les planches de rive

Les planches de rive sont de dimension de 0,15 x 0,02 x 5 m

II.3.3.3 Le revêtement
Dans le revêtement, nous avons :
- L’enduit (extérieur et intérieur) ;
- Le pavement ;
- La peinture.

 L’enduit ou crépissage
L’enduit que nous avons prévu pour les murs extérieurs et
intérieurs est celui qui est lisse avec une épaisseur de 2 cm avec le sable fin
dosé de 250 Kg /m3.

 Le pavement
Pour le pavement, nous allons utiliser une épaisseur de 5 cm
avec un dosage de 250 Kg/m3 sur toute la surface du bâtiment bien

20
Larousse, paris, édition 2003
 25

compacté. Aussi, pour le carrelage, nous allons utiliser un dosage de 300

Kg/m3 avec une couche de mortier de 3 cm d’épaisseur.

 L’électricité
C’est une forme d’énergie qui a un phénomène énergétique
associé à la mobilité ou au repos de particules chargées positivement ou
négativement.

 Plomberie
La plomberie est l’ensemble des techniques pour faire circuler
des fluides à l’aide des tuyaux, tubes, vannes, robinets, soudages, coudes,
pompes aux différents points d’usage.

II.3.3.4 La peinture
La peinture sera constituée en bicouche, c’est-à-dire deux
couches dont la première sera en chaux et la seconde sera la peinture
proprement dit en huile (Email). Les portes et les fenêtres seront peintes avec
le vernis clairs.

II.3.3.5 L’Aménagement extérieur

Ici, nous allons planter de fleurs et de gazon à une distance de 1
m avec la largeur de 1,20 m autour de notre bâtiment.

Nous venons de clore ce chapitre ou il a été question de

présenter architecturalement l’ouvrage qui fait l’objet de notre étude et nous
en avons parlé brièvement dans sa généralité. Nous avons également parlé
de projet de construction, avec quelques détails que nous avons pus fournir.
 26

CHAPITRE TROISIEME : METRE ET DEVIS

III.0. INTRODUCTION
Le métré est le calcul détaillé des quantités d’ouvrages
élémentaires d’une construction.

Le terme « métré » désigne généralement un calcul effectué au

stade du projet, contrairement au mémoire, calcul sur les quantités
réalisées 21. Il est fiable lorsqu’on obtient les mesures de différentes quantités
20F

d’un ouvrage. Il est basé sur les dimensions ou partie de l’ouvrage exécuter
conformément à la réalité.

Le devis est un document contractuel, technique ou financier

servant de base à un marché, qu’on distingue le devis descriptif, estimatif et
quantitatif 22. 21F

Cependant, dans ce chapitre, nous essayerons d’établir le métré

et le devis de notre projet de construction d’un bâtiment administratif et
présenter un bordereau quantitatif de ces matériaux de construction.

III.1. TRAVAUX PREPARATOIRES

a) Nettoyage du terrain
b) Donner le niveau du terrain
c) Faire l’implantation de l’ouvrage
d) Installation et remplie du chantier

21
D. CHAPITRE, Construction civil 4ème éd. 1953.
22
J. PAUL Roy et J.L BLIN, Dictionnaire professionnel du BTP ; deuxième éd. Revue et augmentée, paris,
Eyrolles, 2011.
 27

III.2. GROSSES ŒUVRES

III.2.1 Travaux de fondation

Calcul de volume de fondation
LT = 123,84 m
Largeur de la fouille=0,40 m
Profondeur = 0,60 m
V. Fouille = LT x l x h
V=123,84 m x 0,40 m x 0,60 m = 29,72 m3

III.2.2 Béton de propriété dosé à 150 Kg/m3

LT = 123,84 m
L = 0,40 m
Ep.= 0,05 m
V = 123,84 m x 0,40 m x 0,05 m = 2,4768 m3
Sachant que la valeur du sable vaut 40 % du volume total et celle du gravier
équivaut à 80 % de volume total en utilisant 1,2 comme coefficient de
sécurité 23. 2F

 V. Sable = 2,4768 x 0,4 x 1,2 = 1,18 m3

 V. gravier = 2,4768 x 0,8 x 1,2 = 2,37 m3
 Quantité de ciment=

Ciment=

Multiplions par 1,2 de coefficient de sécurité = 8 x 1,2 = 8,91 ≃ 9 sac du

ciment.
 Eau de gâchage :
QT = 2,4768 x 160 litres = 396,28 litres d’eau
 Maçonnerie en moellon

III.2.3 Socle à béton armé dosé en 350 Kg/m3

Les socles auront une section carrée de 0,35 m x 0,35 m et la
hauteur d’un socle 0,80 m.

23
DE HERDE, Architecture Tropicale, UCLLN, Belgique, 1992.
 28

 Nombre des socles = 14

 Volume d’un socle = 0,35 m x 0,35 m x 0,80 = 0,098 m3
 VT de socle = 0,098 m3 x 14 = 1,372 m3
 Gravier =1,372 x 0,80 =1,0976 m3
 Sable = 1,372 x 0,40 = 0,5448
 Ciment =

 Eau de gâchage = 1,372 x 160 litres = 219,72 litres

 Bois de coffrage
La longueur commerciale d’un bois est égale à 4 m.
Largeur = 0,30 m
Epaisseur = 0,03
Vb = 4 x 0,3 x 0,03 = 0,036 m3
Nombre de bois = 0,080 m x 4 m x 14 =

VT Bois = 12 x 0,036 m3 = 0,432 m3

Clous = VT Bois x 10 Kg/m3
Clous = 0,433 m3 x 10 Kg/m3 = 4,32 ≃ 5 Kg de clous de 8.
 Armature
 Barre longitudinale : (4 x 1,2 x 14) m = 67,2 m
La longueur commerciale d’une barre de fer est de 12 m
Nombre de barres =

Etrier espacés de 20 cm
+1 = 7 étriers.

Nombre total d’étrier = 7 x 14 = 98 étriers

Longueur de barres des Ø 6 = 98 x 46 m = 45,08 m
Nombre de barres =

Fil à ligature =1,372 m3 x 2,5 Kg/m3 =3,43 ≃ 4 Kg de fil à ligature

III.2.4 Maçonnerie en moellon dosé à 250 Kg/m3

VT = LT x l x h
VT = 123,84 m x 0,80 m = 34,6752 ≃ 35 m3
 29

V moellon = (VT - VT socles) x 1,2

V moellon = 35 m3-1,372 m3 x 1,2 = 40,35 ≃ 41 m3 de moellons
Volume de mortier = 0,40 x 41 m3 = 16,4 ≃ 17 m3
Ciment=

Socle =17 x 1,2 = 20,4≃21 m3

 Eau de gâchage pour le mortier est quantifiée par la formule suivante :

D’où la moyenne :

III.2.5 Chappe d’égalisation dosage 350 Kg/m3 24 23F

V = LT x l x ép.
V = 123,84 m x 0,35 m x 0,05 m = 2,1672 m3
V. graviers = 2,1672 x 0,8 =1,73376 m3
V. sables = 2,1672 x 0,4 = 0,8668 m 3
 Ciment = = 15,17 ≃ 16 sacs de ciments

Eau de gâchage = 2,1672 x 160 litres = 346,75 ≃ 347 litres d’eau

Bois de coffrage 25 24F

Volume d’un bois = 4,00 x 0,30 x 0,03 = 0,036 m3

Nombre de bois = 61,92 x 1,1 = 68,112 ≃ 69

= 23 pièces

VT bois = 23 x 0,036 m3 = 0828 m3

Clous : VT bois x 10 Kg/m3
Clous = 0,828 x 10 Kg = 8,28 ≃ 9 Kg de clous de 8 cm

24
KASANTY. La Fabrication du Bâtiment, le gros œuvre, paris, éd 2006
25
www.frlogique de la maçonnerie did = 92515836 consulté 08/ 04/ 2018 à 09 h15’
 30

III.3. Travaux d’élévation

III.3.1 Elévation des murs en briques cuites dosé à 250 Kg/m3

Volume d’une brique : 0,28 m x 0,14 x 0,08 m = 0,003116 m3

LT = 123,84 m
Hauteur sous plafond = 3,20 m
Epaisseur de murs = 0,14 m
Volume1 = (123,84 x 0,14 x 3,20) m3 = 55,48 m3
Volume2 = Volume vide
- Volume baie de porte simple, a) = (2,10 x 0,90 x 0,14) m3 x 16 = 4,2336 m3
- Volume baie de porte à deux battants, b) = (2,10 x 1,80 x 0,14) m3 x 2 =
1,0584 m3
- Volume baie de porte WC, c) = (2,10 x 0,78 x 0,14) m3 x 2 = 0,45864 m3
- Volume fenêtre, d) = (1,10 x 0,14 x 0,80) m3 x 15 = 1,848 m3
- Volume fenêtre WC, e) = (0,80 x 0,14 x 0,50) m3 x 2 = 0,12 m3
- Volume chainage 1= (123,84 x 0,14 x 0,20) m3 = 3,46752 m3
- Volume chainage 2 = (3,20 x 0, 14 x 0,14 x 14) m3 = 0,87808 m3
- Volume claustra = (0,28 x 0,20 x 0,14) m3 x 14 = 0,10976 m3
Nombre de claustra = 14
V2 = 4,2336 + 1,0584 + 0,45864 + 1,848 + 0,112 + 3,46752 + 0,87808 +
0,10976 = 12,166 m3
Vréel = Vt - Vb
Vréel = 55,48 m3 - 12,166 m3 = 43,314 m3

Volume de mur de pignons

Base = 12,40
H = 2,34 m
Ep = 0,14

V= x 2 = 4,06 m3

Nombre de brique

Nombre de brique = x 1,2 =18,128 m3

Par expérience faite, 1 sac de ciment maçonne 150 à 200 briques.

 31

Nous, nous prenons 160 briques par sac de ciment.

→ x 1,1 = 124,63 ≃ 125 sac de ciments

Un sac de ciment maçonne avec 4 brouettes de 50 litres de sable.

→ 125 x 4 x 1,2 = 600 brouettes
→ 600 x 50 litres = 30.000 litres d’eau→30 m3 de sables
Eau de gâchage 125 x 160 litres = 20.000 litres d’eau

III.3.2 Chainage vertical dosé à 350 Kg/m3

V = (0,14 x 0,14 x 3,20) m3 x 14 = 0,87808 m3

V. gravier = 0,87808 m3 x O, 80 = 0,702464 m3
V. sable = 0,87808 m3 x 0, 40= 0,351232 m3
 Ciment = = 6,14 ≃ 7 sacs de ciments

 Eau de gâchage = 0,87808 x 160 litres = 140,49 ≃ 141 litres d’eau

 Armature
Barre longitudinale = = 14,9 ≃ 15Ø10

Etriers espacés de 0,20m

L’étrier = (0,10 x 4) m + 0,60 m = 0,46
Nombre d’étriers = = 16 étriers

Nombre total d’étrier = 16 x 14 = 224 étriers

L.T d’étriers = 224 x 0, 46 m =103,04 m
Nombre de barres de fer de Ø 6 =

= 8,586 x 1,1 = 9,44 ≃ 9Ø6

Fil à ligature = 0,87808 x 2,5 Kg = 2,19 ≃ 3 Kg de fil

Bois de coffrage = = 33,6 x 1,1 = 36 pièces

Vréel bois = 36 x 0, 036 m3 = 1,29 m3

Clous = Vréel bois x 10 Kg/m3 = 1,29 x 10 Kg/m3 = 12 Kg/m 3 de clous de 8
cm.
 32

III.3.3 Chainage horizontal

V = VT x l x h = 123,82 m x 0, 14 x 0, 20 m = 3,467 m3
V. gravier = 3,467 x 0, 8 = 2,77 m3
V. sable = 3,467 x 0, 4 = 1,38 m3
 Ciment = = 24,2 x 1,1 = 26 sacs de ciments

 Eau de gâchage = 3,467 x 160 litres = 554 litres d’eau

 Armature
Barre longitudinal = = 41,28 x 1,1 = 45Ø10

Etrier espacés de 20 cm
L’étrier = (0,10 x 2) m + (0,16 x 2) m + 0,06 m = 0,58 m

Nombre d’étrier =

= 619,2 ≃ 620 étriers

LT d’étrier = 620 X 0, 58 m = 359,6 ≃ 360 m

Nombre de barre de fer de 6 = = 30 x 1,1 = 33Ø6

Fil à ligature = 3,467 x 2,5 Kg = 8,66 ≃ 9 Kg de fils

 Bois de coffrage = x 1,1 = 68 pièces

VT bois = 68 x 0,036 m3= 2,448 ≃ 3 m3

Clous = VT bois x 10 Kg/m3
Clous = 3 m3 x 10 Kg/m3 = 30 Kg de clous de 8 cm

III.3.4 Chappe sous ferme dosé à 350 Kg/m3

VT = 123,84 m
L = 0,14 m
Ep. = 0,05 m
V = 123,84 m x 0,14 m x 0,05 m = 0,866 m3
V. gravier = 0,866 m x 0,8 = 0,692 m3
V. sable = 0,866 m x 0,4 = 0,346 m3
 Ciment = x 1,1 = 6,6 ≃ 7 sacs de ciments

 Eau de gâchage = 0,886 x 160 litres = 138 litres d’eau.

 33

 Bois de coffrage = x 1,1= = 22 pièces

VT Bois = 22 x 0,036 m3 = 0,792 m3

Clous = 0,792 m3 x 10 Kg/m3= 7,92 ≃ 8 Kg de clous de 8 cm.

III.3.5 La Toiture

La longueur du bâtiment est de 18,00 m + 2 m de dépassement

LT = 20,00 m
La largeur du bâtiment est de 10,00 m + 2 m de dépassement
Largeur =12 m
Notre toiture est celle de deux versants avec une pente de 45 %
La hauteur du poinçon H = x 45 %

H= x = 2,70 m

Figure III-1
H=2,70m
222,70m

12 m

Pour faciliter le calcul, nous divisons la charpente en deux et

multiplions le résultat obtenu par deux. 26 25F

C
Figure III-2

Y3 H= 2,70
y2

y1
X2 X3
A X1

1,50 m 1,50 m 1,50 m 1,50 m B

26
DE HERDE, Architecture Tropicale, UCLLN, Belgique, 1972
 34

AB = 6,00 m
BC = 2,70 m
AC = ?
AC = est l’arbalétrier

La longueur de l’arbalétrier est obtenue par le Théorème de PYTHAGORE

AC = AB2 + BC2
AC = + =
AC = =
AC =

Y1 =
Y2 =
Y3 =
L = A+B+A+C+BC + BC + X1 + X2 + X3 + Y1 + Y2 + Y3
= 6,00 + 6,59 + 2,7 + 0,675 = 1,35 + 2,025 + 1,64 + 2,01 + 2,52 = 25,51 m
LT de la ferme = L x 2 = 25,51 m x 2 = 51,02 m
Panne faitières
Fiche Poinçon
Contre fiche Panne courantes

Figure III-3 Panne oublié Arbalétrier

12,00m

Nous faisons avec le bois de 0,10 m x 0,05 m x 5 m = 0,025 m3

Nombre de bois pour une ferme =

Nombre de bois pour une ferme =

Nombre de ferme =
Longueur du bâtiment = 20,00 m
Espacement = 2,5 m
Nombre de fermes = fermes
Nombre de madrier = 11 x 8 = 88 pièces
Pannes avec chevron de 0,05 m x 0,05 m x 5 m = 0,01 m
La longueur de l’arbalétrier = 6,59 m
Distance entre panne est de 0,73 m
 35

Nombre de pannes est de

Nombre total de pannes = 9 x 2 =18 pannes y compris les faitières et
sablières.
L. Bât =18,00 + 2 m de dépassement = 20,00 m
LT de pannes = 20,00 x 18 = 360 m
Nombre de chevrons =
Volume d’un chevron = 0,05 m x 0,05 x 5 m = 0,0125 m2
VT de chevrons = 0,0125 m3 x 79 chevrons = 0,98 m2
Clous = 0,98 m3 x 10 Kg/m2 = 9,8 ±10 Kg de clous de tôles

1- Couverture en tôle galvanisée BG 28

Surface à couvrir : 20,00 m x 12,00 m = 240,00 m

Surface d’une tôle BG 28 = 3,05 m x 0,81 m = 2,4705 m2
Surface utilisée d’une tôle = 2,4705 m3-0,20 m x 0,15 m = 2,4705 - 0,03 =
2,4405 m2
Nombre de tôles =

Nombre de tôles =

2- Les tôles faitières

Une tôle faitière a une longueur de 3 m. Comme notre bâtiment a une
longueur de 20,00 m, nous prenons

3- Clous de tôles
Nous dotons 20 clous par tôles or la quantité de tôle est de 108 pièces.
Nombre de clous : 108 x 20 = 2,160 clous de tôles or 1 Kg de clous de tôle
contient 120 clous.
Nombre de Kg =

III.4. PLAFONNAGE

1. Gitage en chevrons de 0,05 m x 0,05 m x 5 m = 0,0125 m

1 bât. = 20,00 m
L bât = 12,00 m
Surface du bâtiment = 20,00 m x 12,00 m = 240 m3
Dimension de triplex = 2,444 m x 1,22 = 2,9768 m2
L=
Largeur =

L bât = x 12,00 = 307,2 ≃ 308 m

 36

Largeur bât =
LT de gitages = 308 m + 414 m = 722 m
Nombre de bois = x 1,1 = 158,8 m ≃ 159 chevrons
Volume de bois = 159 x 0,0125 m3 = 1,9 m3
Clous = 1,9 m x 10 Kg/m3 =19 Kg de clous de 10 cm.

2. Le faux plan fond en triplex

Longueur = 2,44
Largeur = 1,22m
Surface = 2,44 m x 1,22 m = 2,97 m2
Nombre de triplex =
Nous savons qu’une pièce de triplex prend 40 clous, or 1 Kg de clous de
plaque contient 1270 clous de 3 cm.
Clous = m3 = 28 Kg de clous de 3 cm.

3. Couvre joint
Couvre joint en latte de 0,02 m x 0,05 m x 5 m = 0,005 m
LT de couvre joint = LT de gitage
LT de latte = 308 m + 414 m = 722 m
Nombre de lattes =
Volume d’une latte = 0,02 m x 0, 05 m x 5 m = 0,005
VT de lattes = 159 m x 0, 005 m3 = 0,79 m3
Clous = 0,79 m3 x 10 Kg/m3 = 7 Kg de clous de 4 cm.

III.5. MENUISERIE
 Porte simple = 0,90 m x 2,10 m = 16 pièces
 Porte à deux battants = 1,80 m x 2,10 m = 2 pièces
 Porte simple WC = 0 ,78 m x 2,10 m = 2 pièces
 Fenêtre = 0,80 m x 1,10 m = 15 pièces
 Fenêtre = 0,80 m x 0,50 m = 2 pièces

Planche de rive de 0,25 m x 0,003 m x 5 m = 0,0375 m

Périmètre de la toiture = 20,00m + 12,00 m x 2 = 64 m
Nombre de planches = x 1,1 = 14 planche de rive
Surface = 64 m x 0,25 m = 16 m3
Clous = 3 Kg/m3 de clous de 6 cm

III.6. Le Revêtement
III.6.1. Enduit extérieur et intérieur dosé à 250 kg/m3
La longueur extérieure = 56 m.
 37

Hauteur = 3,20 m
Epaisseur = 0,02 m

Surface vide :
 Surface de fenêtres = (0,80 m x 1,10 m x 15 m) + (0,50 m x 0,80 m x 2) =
13,2 + 0,8 = 14 m2
 Surfaces de portes = (1,80 m x 2,10 m x 1) = 3,78 m2
ST de vide = 14 m2 + 3,78 m2 = 17,78 m2
Sext 1 = (56,00 m x 3,20 m) - 17,78 m2 = 161,42 m2
Sext 2 = surface de mur de pignons = x2
Sext 2 = x 2 = 32,4 m2
ST extérieur = 161,42 m2 + 32,4 m2 = 193,82 m2

La longueur intérieure = 248,00 m

Surface de fenêtre = (0,80 m x 1,10 m x 15) + (0,50 m x 0,80 m x 2) = 13,2 +
0,8 = 14 m2
Surface de porte à deux battants = (1,80 m x 2,10 m x 2) = 7,56 m2
Surface porte simple = (0,90 m x 2,10 m x 16) = 30,24 m2
Surface porte WC = (0,78 m x 2,10 m x 2) = 3,276 m2
Surface de vide =14 m2 + 7,56 m2 + 30,24 m2 + 3,276 m2 = 55,076 m2
Sint = (248,00 m x 3,20 m) - 55,076 m2 = 739 m2

Surface totale à crépir = Sext + Sint

ST à crépir = 190,436 m2 + 739 m2 = 929,43 930 m2
Epaisseur = 0,02 m
Volume de mortier = ST x Ep
Volume mortier = 930 m2 x 0,02 m = 18,6 m2
Volume sable = 18,6 x 1,2 = 22,32 m3 23 m3
Ciment = x 1,1 = 102,3 103 sacs de ciments
Eau de gâchage = 103 x 31,25 litres = 3218 litres d’eau

III.7. Pavement de béton lisse dosé à 350 Kg/m3

Avant de couler le béton de pavement, nous devons d’abord
remblayer et bien compacter le sol. La surface à paver est de 180 m2.
Remblayage : la surface à remblayer = 180 m2.
Epaisseur = 0,25 m
Volume de remblai = 180 m2 x 0,25 m = 45 m3
V = 45 m3 de limonites
ST = 180 m2
Epaisseur = 0,05 m2
Volume de béton =180 m2 x 0,05 m = 9 m3
V. graviers = 9 m3 x 0,8 = 7,2 8 m3
 38

V. sables = 9 m3 x 0,4 = 3,6 m3 4 m3

Ciment = x 1,1 = 69,3 61 sacs du ciment
Eau de gâchage = 9 m3 x 160 litres = 1440 litres d’eau

III.8. PEINTURE

1. La peinture des murs à deux couches.

Surface de vide = 55,076 m2
Surface intérieure = 284,00 m x 3,2 m = 794 m2
284,00 m x 55,076 m = 192,9 93m3
Surface extérieure = 175,44 m2 + 29,016 m2 – 14 m2 = 190,44 m2
Surface à peindre = 193 m2 + 190,44 m2 = 383,44 m2
Première couche au mastic =1 litre →2 m2
Dont = 191,72 m2 192 litres
Deuxième couche au latex = litre →4 m2
Dont = = 95,86 96 litres

2. Peinture du fond plafond au latex

Surface du plafond = 255 m2
Peinture latex = 1 litre = 4 m2

3. Peinture à huile pour peindre les planches de rive : 1 litre = 4 m2

L.int + L.ext- vide
LT = 248,00 + 56,00 - 41,01 = 252,93 m.
H = 0,30 m
Surface = 252,93 m x 0,30 m = 75,87 m2
= 18,96
Planche de rive
Surface = 64 m x 0,25 m = 16 m2
= 4litres

4. Vernis clair sur les portes et fenêtres

S. total = 17,78 m2 x 2 = 35,56 m2

5. Aménagement extérieur
LT = 56,00 m
Largeur = 1,2 m
Surface = 56,00 m x 1,2 m = 67,2 m2
 39

III.15. BORDEREAUX QUANTITATIF DES MATERIAUX

N° DESIGNATION UNITE QUANTITE OBSERVATION

1 FOUILLE
FONDATION
1. Béton de propriété à 150
Kg/m2 Sac 8
Ciment m2 1,18
Sable mélange m2 2,37
Gravier l 396,28
Eau de gâchage
2 Maçonnerie en moellon
Ciment Sac 94
Moellon m2 41
Sable mélange m2 21
Eau de gâchage l 2937,5
3 Socle
Ciment Sac 10
Sables m2 0,5488
Graviers m2 1,0976
Eau de gâchage l 219,52
4 Barre de fer de 10 mm
Bar de 6 mm Pièce 6
Fil à ligature Pièce 4
Bois de coffrage Kg 4
Clous ordinaires de 8 cm Pièces 13
Chape d’égalisation Kg 5
Dose à 350 Kg/m3
Sable mélange m3 0,8668
ciment Sac 16
Graviers m3 1,73
Eau de gâchage l 347
Bois de coffrage Pièces 23
Clous ordinaires de 8 cm Kg 9
1 ELEVATION
Maçonnerie en briques cuite
ep. De 0,14
Ciment Sac 125
Brique cuite Pièces 18,128
Sable mélange m3 30
Eau de gâchage l 20.000
2 Chainage vertical
Ciment Sac 7
Sable mélange m3 0,351232
Graviers m3 0,702464
Eau de gâchage l 141
Bar de fer de 10 mm pièces 15
Bar de fer de 6 mm pièces 9
Fil à ligature Kg 3
 40

Bois de coffrage Pièces 36

Clous ordinaires de 8 mm Kg 12,9
Etrier Pièces 16
3 Chainage horizontale
Ciment Sac 26
Sables m3 1,38
graviers m3 2,77
Eau de gâchage l 554
Bar de fer de 10 mm pièces 45
Bar de fer de 6 mm pièces 33
Fil à ligature Kg 9
Clous ordinaires de 8 cm Kg 30
Bois de coffrage Pièces 68
Etrier pièces 620
4 Chape sous ferme
Ciment Sac 7
Sables m3 0,346
Graviers m3 0,692
Eau de gâchage l 138
Bois de coffrage pièces 22
Clous ordinaires de 8 cm Kg 8
5 1. Toiture
1 Charpente
Madriers Pièces 88
Chevrons Pièces 79
Planches de rive Pièces 14
Clous ordinaires de 10 cm Kg 10
6 Couverture
Tôle galvan B.G 28 Pièces 108
Clous ordinaires de tôle Kg 20
Tôle faitières Pièces 7

6 Finissage
1. Plafonnage
Triplex Pièces 89
Chevrons Pièces 159
Lattes Pièces 159
Clous ordinaires de 10 mm Kg 19
Clous de 4 cm Kg 7
Clous de 3 cm Kg 28
2. Crépissage
Ciment Sac 103
Sable fin m3 23
Eau de gâchage l 3.218

3 Pavement
Ciment Sac 60
Sable mélange m3 4
Graviers m3 8
 41

Eau de gâchage l 1440

4 Menuiserie
Porte à buttant 1,80 m x 2,1m Pièces 2
Porte simple 0,9m x 2,1m Pièces 16
Fenêtre 0,8m x 1,1m Pièces 15
Fenêtre WC 0,5 Pièces 2
Porte WC de 0,78m x 2,1 pièces 2
5 Peinture
Mastic sur intérieur et ext. m2 383,44
Latex intérieur et ext. m2 383,44
Peinture à huile sur planche de l 19
rive et plinthes
Vernis claire sur menuiserie l 9
Premier couche au mastic l 192
2ème couche ou latex l 96
6 Aménagement extérieur
Plantation de fleurs autour du m2 67,2
bâtiment
Plantation de gazon m 67,2
 42

CONCLUSIONS ET SUGGESTIONS

Nous voici au terme de notre travail qui à porté sur l’Avant projet
de construction d’un bâtiment administratif pour le marché de BASOKO en
Territoire de BASOKO, Province de la Tshopo en République Démocratique
du Congo.

La problématique soulevée dans ce travail, s’est focalise sur les

questions suivantes :
 Comment concevoir et dimensionner la construction d’un marché au
chef-lieu du Territoire de BASOKO ?
 Quels sont les matériaux à mettre en œuvre pour construire le bâtiment
administratif ?
 Quels sont le métré et le devis à établir provisoirement ?

Au regard de cette problématique soulevée dans le cadre de cette

recherche, nous avons émis les hypothèses suivantes :
 Il serait souhaitable d’initier la conception et le dimensionnement de
l’ouvrage.
 Les matériaux de construction seraient déterminés suivant les
caractéristiques spécifiques adoptées au milieu du projet.
 Il saveur indispensable d’évaluer le projet en terme de l’avant métré et
devis qui nous donnerons le cout estimatif de cet ouvrage.

Le choix de notre sujet a porté sur l’avant projet de construction

d’un bâtiment administratif pour le marché central de BASOKO en Territoire
de BASOKO, Province de la Tshopo, car ce territoire en manque.

Ce travail présente un triple intérêt qui est à la fois scientifique,

pratique et socio économique.

Nous avons utilisé la méthode de Travaux Publics qui nous a

permis de calculer la quantité des matériaux et le coût global de l’ouvrage.
 43

Nous avons fait recours à la technique documentaire,

d’observation directe, d’interview libre et web graphique.

Nous avons délimité notre champ d’investigations à trois nivaux:

Le sujet concerne l’avant projet de construction d’un bâtiment
administratif pour le marché central du Territoire de BASOKO, Province de
la Tshopo, en nous basant sur les éléments de dessin architectural, choix de
matériaux de construction mis en œuvre, l’évaluation de projet, en termes de
métré et devis, dont spatialement est à réaliser au Territoire de BASOKO,
Province de la Tshopo. Dans le temps, notre projet va de 2017 - 2018.

Nous avions divisé notre travail en trois chapitres :

Le premier chapitre a porté sur les considérations générales ou
nous avons défini les concepts opératoires et présenté le site d’étude. Le
deuxième est axé sur la conception architecturale de bâtiment administratif
pour le marché central du Territoire de BASOKO, où nous avons présenté
architecturalement l’ouvrage qui à fait l’objet de notre étude et nous en
avons brièvement parlé dans sa généralité. Enfin, la troisième traite du
métré et devis de l’avant- projet de construction d’un bâtiment administratif
pour le marché de BASOKO au chef-lieu du Territoire de BASOKO, Province
de la Tshopo.

Après les études menées, nous sommes arrivés aux résultats qui
montrent qu’il est possible de concevoir un projet de construction d’un
bâtiment administratif pour le marché central de BASOKO, qui aura à son
sein, plusieurs bureaux dont celui du Gérant titulaire, du Financier, de
l’Administratif, de la réception, du dépôt, du chargé d’assainissement,
service vétérinaire, du service d’hygiène, de l’Environnement, de la
dactylographie des documents, du Secrétariat, du chargé de taxe, de
l’huissier, de l’A.N.R, de Police Nationale Congolais, de la Croix-Rouge, une
salle de réunions, deux WC et une véranda.
 44

Après les calculs quantitatif et estimatif des matériaux de

construction, en termes de métré, nous avons conclu qu’il faudrait 456 Sacs
de ciments, 18.128 briques, 41 m3 de moellons, 66 pièces de barre de 10, 46
pièces de barre de 6, 108 tôles, 23 m3 de sable fin, 59,32 m3 de sable
mélange, 18,36 m3 de gravier, 16 Kg de fil à ligature et 7 tôles faitiers.

De ces résultats, nous déduisons que nos hypothèses ont été

vérifiées et confirmées.

Ainsi, nous suggérons au Gouvernement provincial et aux

autorités du Territoire de BASOKO de bien vouloir prendre cet Avant projet
de construction d’un bâtiment administratif en considération, et aux autres
chercheurs de se lancer sur d’autres aspects de ce sujet tels que l’électricité
et la plomberie.
 45

BIBLIOGRAPHIE

I. Ouvrages

1. A. MEUNIER, TECHNOLOGIE Professionnelle chantier, paris, Foucher,

1972.
2. CHATEAU, Technologie du bâtiment, considération sur l’hygiène des
constructions civiles et publiques, Paris, éd, Architecture, 1963.
3. DE HERDE, Architecture Tropicale, UCL LN, Belgique, 1992.
4. G. KASANTY, la fabrication du bâtiment, le gros œuvre, paris. éd, 2006.
5. N.ACHERGAL : Agenda du bâtiment 23è édition, Bruxelles, de BOECK
1988.

II. DICTIONNAIRES

1. LE PETIT LA ROUSSE, Paris éd. Larousse 2003.

2. Jean-Paul Roy et J.L BLIN, Dictionnaire professionnel du BTP, deuxième
éd Revue et augmentée, Paris, 2017.
3. Dictionnaire professionnel d’BTP éd. 2011.

III. TRAVAIL DE FIN DE CYCLE

1. MAKONGA AMURI Rachi : Avant projet de construction d’un bâtiment

administratif de Fonction Publique à Kisangani, TFC en BTP IBTP/
Kisangani 2013 - 2014. (inédit)
2. LOBANGA TAWITI Vicky : Avant projet de réhabilitation des hommes des
étudiants de l’Institut Supérieur de commerce/ Kisangani 2013 - 2014.
(inédit) homes.
 46

IV. LA WEB GRAPHIE

1. htp :FrW/Kipedio.org/W/index.phptile=Lexique de la maçonnerie&ol

did=92515836 consulté le 08/04/2018 à 09 h 15.

2. hHp:/WWW.sage.Fr/FR : BTP-bâtiment consulté le 17/05/2018 à 17 h

23.

3. WWW.acp. Congo.com/index, php.projet de construction consulté le

09/06/2018 à 13 h 07.

4. HHp/Fr.WIKIPEDIA ;org./W/index,php=lixique de la maçonnerie

oldid=92515830, consulté le 07/08/2018 à 11 h 30.
 47

ANNEXE

I. La Vue en plan
II. Les Coupes transversale et longitudinale
III. Le Plan aménagé
IV. Les façades
V. Le Plan de masse
 48

TABLE DES MATIERES

DEDICACE…………………………………………………………………………………I

REMERCIEMENT………………………………………………………………………..II

LISTE DES ABREVIATIONS…………………………………………………………III

0. INTRODUCTION................................................................................................................1
0.1 OBJET DE L’ETUDE ........................................................................................................1
0.2 ETAT DE LA QUESTION .............................................................................................1
0.3 PROBLEMATIQUE ............................................................................................................2
0.4. HYPOTHESE DE RECHERCHE ............................................................................3
0.4.1. Définition :..........................................................................................................3
0.5. CHOIX ET INTERET DU SUJET ..........................................................................4
0.5.1 CHOIX DU SUJET ........................................................................................................4
0.5.2 INTERET DU SUJET ....................................................................................................4
a) Intérêt scientifique .....................................................................................................4
b) Intérêt pratique ............................................................................................................4
c) Intérêt socio-économique .........................................................................................4
0.6 OBJECTIF DU TRAVAIL.................................................................................................4
0.7 DELIMITATION DU TRAVAIL ...................................................................................5
0.7.1 DELIMITATION DU SUJET ....................................................................................5
0.8 DELIMITATION DU SITE ...........................................................................................5
0.9 DELIMITATION DU TEMPS...........................................................................................5
0.10 METHODE ET TECHNIQUE DU TRAVAIL ........................................................6
0.10.1 Méthode du travail...........................................................................................6
0.11 TECHNOLOGIE DU TRAVAIL................................................................................6
 Technique d’interview ...............................................................................................6
 Technique de documentaire ....................................................................................6
 Technique de web graphie ........................................................................................7
0.12. DIFFICULTES RENCONTREES ET SOLUTIONS ENVISAGEES .....................7
0.12.2 SOLUTIONS ENVISAGEES ......................................................................................7
0.13 SUBDIVISION DU TRAVAIL ........................................................................................7
CHAPITRE PREMIER : CONSIDERATIONS GENERALES...............................................8
I .1 PRESENTATION DU SITE D’ETUDE ..........................................................................8
I.1.1 Aperçu historique du marché ...............................................................................8
 49

I.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE ......................................................................................8

I.3. TOPOGRAPHIE .................................................................................................................9
I.4. SOL ET SOUS SOL ...........................................................................................................9
I.5. CLIMAT ...............................................................................................................................9
I.6. ORGANIGRAMME DU MARCHE ..................................................................................9
ORGANIGRAMME DU MARCHE CENTRAL DE BASOKO ............................................9
I.7. FONCTIONNEMENT DU MARCHE ............................................................................10
I.8 CADRE CONCEPTUEL ...................................................................................................10
I.9 CADRE THEORIQUE .....................................................................................................11
 Architecturale : ..........................................................................................................11
 Urbanisme : ..................................................................................................................11
 Chantier : ......................................................................................................................11
 Ouvrage : .......................................................................................................................11
CHAPITRE DEUXIEME : DESSIN ARCHITECTURAL ET CHOIX DE MATERIAUX
.........................................................................................................................................................12
II.1. DESSIN D’ARCHITECTURE ......................................................................................12
II.2. CHOIX DE MATERIAUX DE CONSTRUCTION ....................................................13
II .2.1 LES MATERIAUX NATURELS ..........................................................................14
a) LE GRANULAT .............................................................................................................14
b) LE BOIS .........................................................................................................................15
C) L’eau de gâchage ..........................................................................................................16
II.2.3. LES MATERIAUX ARTIFICIELS...........................................................................17
a) LE CIMENT ...................................................................................................................17
b) LA BRIQUE ...................................................................................................................17
C) LE MORTIER.................................................................................................................18
d) LE BETON.......................................................................................................................19
II.3. ETAPE DE TRAVAUX A REALISER ........................................................................20
II.3.3 TRAVAUX DE SECONDE ŒUVRE ........................................................................23
II.3.3.2. La menuiserie .................................................................................................... 24
a. La porte ............................................................................................................................ 24
b. La fenêtre ........................................................................................................................ 24
c. Les planches de rive .................................................................................................... 24
II.3.3.3 Le revêtement..................................................................................................... 24
II.3.3.4 La peinture........................................................................................................... 25
 50

CHAPITRE TROISIEME : METRE ET DEVIS .................................................................... 26

III.0. INTRODUCTION .......................................................................................................... 26
III.1. TRAVAUX PREPARATOIRES .................................................................................. 26
III.2.1 Travaux de fondation ............................................................................................. 27
III.2.3 Socle à béton armé dosé en 350 Kg/m3 ...................................................... 27
III.2.5 Chappe d’égalisation dosage 350 Kg/m3..................................................... 29
III.4. PLAFONNAGE............................................................................................................... 35
1. Gitage en chevrons de 0,05 m x 0,05 m x 5 m = 0,0125 m ................... 35
III.5. MENUISERIE ................................................................................................................ 36
III.6. Le Revêtement ............................................................................................................ 36
III.6.1. Enduit extérieur et intérieur dosé à 250 kg/m3 ..................................... 36
III.7. Pavement de béton lisse dosé à 350 Kg/m 3 ................................................. 37
III.8. PEINTURE ..................................................................................................................... 38
1. La peinture des murs à deux couches. ........................................................... 38
2. Peinture du fond plafond au latex ................................................................... 38
III.15. BORDEREAUX QUANTITATIF DES MATERIAUX .......................................... 39
CONCLUSIONS ET SUGGESTIONS ...................................................................................... 42
BIBLIOGRAPHIE .................................................................................................................... 45
I. Ouvrages ........................................................................................................................... 45
II. DICTIONNAIRES.......................................................................................................... 45
III. TRAVAIL DE FIN DE CYCLE .................................................................................... 45
IV. LA WEB GRAPHIE ...................................................................................................... 46
ANNEXE ........................................................................................................................................ 47
I. La Vue en plan ................................................................................................................ 47
II. Les Coupes transversale et longitudinale ......................................................... 47
III. Le Plan aménagé ........................................................................................................ 47
IV. Les façades ................................................................................................................... 47
V. Le Plan de masse........................................................................................................ 47
TABLE DES MATIERES ....................................................................................................... 48