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Promotion 2012-2013
Une pensée pleine de reconnaissance inspirée par la
générosité et la gentillesse que vous avez manifestée à
notre endroit. Vous avez toujours été présent quand nous
avons eu besoin de vous. Pour cela que vous méritez,
aujourd'hui, un bouquet de remerciements…
Samir et Karim
Dédicaces
Rien n’est aussi beau à offrir que le fruit d’un labeur qu’on dédie du
fond du cœur à ceux qu’on aime et qu’on remercie en exprimant la
gratitude et la reconnaissance durant toute notre existence.
Je dédie ce modeste travail à :
Ma chère mère Ouiza, mon cher père Med Idir, sans eux, je n’aurai pas
abouti à ce stade d’étude. Cependant je prie Dieu le miséricordieux qu’il
leurs portera récompense, car la mienne ne sera guère complète.
Ma très chère et bien aimé Dihia que je ne pourrai remercier assez pour
m’avoir encouragé à poursuivre mes études en MASTER et aussi pour sa
présence et son soutient.
Je le dédie aussi à :
Mes frères et leurs femmes à Azzedine, Aziz, Ali, Ahmed ainsi qu’à mes
sœurs, qui m’ont soutenues et crues en moi lors de mon parcourt surtout
Hassina, fatma et Noura ainsi qu’à son mari lounis.
Celui qui a partagé ce travail avec moi dans les bons et mauvais moments :
à mon binôme Samir.
Tous mes enseignants du primaire à l’UMMTO.
Mon promoteur Mr OUGUEMAT Ali.
Mes ami(e)s de la promotion VOA surtout : Yousef (Touati), Brahim,
Fatma, Belkacem, Hassen, Nadia, Hassiba.
Mes amis d’enfance et à tous ce qui nous ont aidé de près ou de loin.
Karim
Dédicaces
Rien n’est aussi beau à offrir que le fruit d’un labeur qu’on dédie du
fond du cœur à ceux qu’on aime et qu’on remercie en exprimant la
gratitude et la reconnaissance durant toute notre existence.
Je dédie ce modeste travail à :
Mes chères parents, qui, sans eux, je n’aurai pas abouti à ce stade d’étude.
Cependant je prie Dieu le miséricordieux qu’il leurs portera récompense, car
la mienne ne sera guère complète.
Je le dédie aussi à :
Mes frères Salas et Arab ,mon oncle Brahim.
Celui qui a partagé ce travail avec moi dans les bons et mauvais moments :
à mon binôme Karim.
Tous mes enseignants, du primaire à l’UMMTO.
Mon promoteur Mr OUGUEMAT Ali.
Mes amis du groupe VOA, surtout : Youcef, Brahim, Hassiba, Nadia,
Fatma, Hacene et Belkacem.
Mes amis d’enfance, de Michelet et de Génie civil.
Samir
La liste des figures
Figure IX.1 : Effort tranchant dans une poutre en béton précontraint. .........................................................................143
Tableau II.1 : Tableau résumant les caractéristiques géométriques du voussoir à la clé ..................... 32
Tableau II.2 : Tableau résumant les caractéristiques géométriques du voussoir sur pile .................... 33
Tableau II.3 : Variations des différents paramètres de la travée de rive .................................................. 38
Tableau II.4 : Variation des différents paramètres de la travée intermédiaire ....................................... 39
Tableau II.5 : Tableau résumant les caractéristiques géométriques du voussoir sur pile. ................... 40
Tableau IX.1 : Vérification des contraintes de cisaillement dans la travée intermédiaire .................. 145
Tableau IX.2 : Vérification des contraintes de cisaillement dans la travée de rive .............................. 145
Tableau X.1 : Différents modèles des joints Wd ........................................................................................... 162
Tableau X.2 : Caractéristiques physiques des joints Wd ............................................................................ 162
Introduction
L'un des aspects les plus importants de l'activité de l'espèce humaine, depuis l'apparition
du premier homme sur terre, c'est de surmonter les obstacles qui se présentent devant lui. Ces
obstacles peuvent être de toute nature. Dans le cadre de notre projet de fin d'études, il s'agit du
franchissement d'un cours d'eau(Oued). C'est un problème qui est aussi vieux que le monde et
nous savons que diverses solutions ont été jadis adoptées. Il s'agit en l'occurrence de radeaux, de
troncs d'arbres, de ponts en liane ou en bois etc ...
L’Algérie à l’instar des pays en voie de développement connait un essor important sur le
plan économique grâce au prix élevé des hydrocarbures, cet essor se traduit par une augmentation
du pouvoir d’achat qui a induit une ascension fulgurante du nombre de véhicules qui utilisent
chaque jour le réseau routier national, par conséquent ce dernier ne peut satisfaire et rependre
favorablement aux attentes des usagés, chose qui a poussé l’état à mettre en place un plan de
développement pour agrandir les voies de communications et qui prévois aussi la construction
de plusieurs ouvrages d’arts.
Parmi les ouvrages faisant partis de ce plan, figure le viaduc de Sidi Naamane qui fait
objet de notre projet de fin d’étude intitulé << étude d’un pont en béton précontraint construit
par encorbellements successifs >> proposé par l’entreprise nationale des grands ouvrages d’arts
(ENGOA).
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Introduction
Figure 2 : Passage inférieur à cadre fermé (PICF). Figure 3 : Passage inférieur à portique ouvert(PIPO).
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Introduction
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Introduction
Figure 8 : Pont en arc à tablier supérieur. Figure 9 : Pont en arc à tablier inférieur.
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Introduction
Des ponts en lianes ont aussi existés, ils ressemblent à une passerelle portée par des cordes
en bois attachées à des arbres qui jouent le rôle de pylônes. Ils sont toujours utilisés comme des
passerelles dans certains pays africains tel que le pont en lianes de Poubara près de Moanba et le
pont en lianes dans le village de Kabaga sur les plateaux de batékés au Gabon.
Le tablier
Les appuis:
Les appuis intermédiaires, appelés piles, et appuis d’extrémités, appelés culées, qui assurent la
liaison avec le sol et les remblais ; les appuis transmettent au sol les efforts dûs aux différentes
charges par l’intermédiaire des fondations.
Le tablier d’un pont repose sur ses appuis par l’intermédiaire d’appareils d’appui, conçus pour
transmettre dans les meilleures conditions possibles des efforts principalement verticaux (poids
de l’ouvrage, composante verticale des efforts dus aux charges d’exploitation), mais aussi
horizontaux (dilatations, forces de freinage, d’accélération, centrifuges, etc.).
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Introduction
Les fondations
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Construction par encorbellements successifs
Construction par
encorbellements successifs
CHAPITRE I Construction par encorbellements successifs
Le sujet de ce projet de fin d’études est le calcul d’un pont construit par encorbellements
successifs. Il convient ainsi de prime abord d’expliquer ce qu’est un pont construit par
encorbellements successifs ainsi que les avantages et les inconvénients de cette technologie de
construction. Il s’agit d’exposer clairement les spécificités de ce type d’ouvrage, aussi bien dans la
construction que dans les calculs.
I Historique
L'idée de la construction par encorbellement est très ancienne, on construisait des ponts
en encorbellement en bois en avançant des troncs d'arbre à partir des deux rives de la brèche à
franchir.
Plusieurs ouvrages de ce type ont été retrouvés dans plusieurs régions (Himalaya, Caucase,
chine…), le même principe à été exploité pour la construction des fausses voûtes en pierre.
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CHAPITRE I Construction par encorbellements successifs
Figure I.5 : Voussoirs préfabriqués. Figure I.6 : Voussoir coulés sur place.
Enfin, il faut signaler que ce n'est qu'en 1950, en Allemagne avec le développement de la
technique du béton précontraint que la construction par encorbellements successifs a pris
naissance dans sa forme moderne.
En Algérie le premier pont construit par encorbellement de voussoirs coulés en place est
le pont de MASCARA constitué de 03 travées de 55 m – 100 m – 55 m de portées.
. 2ème génération : de 1965 à 1975 : ouvrages rendus continus par clavage, sans prise en compte
de la redistribution par fluage.
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CHAPITRE I Construction par encorbellements successifs
. 3ème génération : de 1975 à 1983 : ouvrages continus dimensionnés avec prise en compte de
nouvelles règles (redistribution par fluage et gradient thermique).
. 4ème génération : de 1983 à nos jours : ouvrages continus calculés aux états limites (BPEL) avec
utilisation de précontrainte extérieure.
Un échafaudage se déplaçant sur le sol ou sur une estacade en rivière fondée sur pieux.
Ce mode de construction n’est retenu que dans le cas d’un tablier situé à faible hauteur au dessus
d’un terrain accessible et horizontal.
Une poutre métallique provisoire reposant sur les appuis du pont en cour de construction
sur laquelle sont suspendus les coffrages qui peuvent se déplacer après exécution de chaque
voussoir. Cette solution est intéressante pour les ouvrages à grand nombre de travées.
Un équipage mobile composé d’une charpente métallique prenant appui sur la poutre de
fléau déjà construite et d’une plateforme de travail supportant les coffrages suspendus en port- à-
faux à l’extrémité de la charpente. L’ensemble est stabilisé à l’arrière par un contre poids dont
l’effet est parfois complété par des tirants ancrés dans le tablier.
Il est constitué de coffrages suspendus à une charpente métallique portée par la partie du
tablier déjà construite. De façon conventionnelle, on désigne habituellement par équipage
l’ensemble des deux coffrages nécessaires à l’exécution d’une paire de voussoir.
b) Voussoirs préfabriqués
Ce mode de construction est intéressant dans le cas ou l'ouvrage est important, pour un
délai d'exécution minimum. Il présente les avantages suivants:
- La vitesse de réalisation,
- la facilité du contrôle de la qualité de béton et sa mise en œuvre (possibilité de vibration), ce qui
donne des éléments résistants et plus légers et laisse au béton son temps de durcir et d'effectuer
son retrait avant la mise en tension.
En revanche, la préfabrication pose des problèmes d'étanchéité et de résistance vis-à-vis de
l'effort tranchant au niveau des joints. Afin d'assurer un bon assemblage on colle les deux
voussoirs par de la résine époxyde, de plus on ménage au niveau des âmes des clés de cisaillement
qui empêchent le glissement relatif des voussoirs.
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CHAPITRE I Construction par encorbellements successifs
La construction s'effectue :
• En général symétriquement, de part et d'autre d'une pile, de façon à minimiser les moments
transmis à cet appui lors de l'exécution ; la double console obtenue est alors dénommée fléau
(Figure I.11).
Une fois la construction des fléaux terminée, on les solidarise par articulation ou par clavage, et
on obtient ainsi la construction complète.
• Parfois dissymétriquement, d'un seul côté d'un fléau, l'autre fléau étant déjà clavé avec la
travée adjacente (Figure I.12).
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CHAPITRE I Construction par encorbellements successifs
La construction des tabliers s'effectue, pour l'essentiel du linéaire, sans aucun contact avec
le sol, ce qui permet de construire des ouvrages au dessus des rivières à fortes crues ou au-
dessus de vallées très accidentées ou très profondes.
Dégagement d’un gabarit de circulation ou de navigation sur la voie franchie pendant la
construction.
La construction par encorbellement permet une gamme de portées très vaste (de 50 m
environ jusqu’à 300 m)
L’esthétique de ce type d’ouvrage.
Ce type de profil fermé présente une grande rigidité à la torsion.
L’augmentation du rendement de la main d’œuvre, dû à la mécanisation des taches à
l’intérieur d’un cycle répétitif.
À portées identiques, les ouvrages construits par cette méthode sont beaucoup plus
lourds que des ouvrages mixtes, ce qui conduit à des appuis et des fondations plus
importantes.
Importance des tâches à effectuer in situ tant pour le coulage du tablier que pour
l'aménagement des accès au chantier.
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CHAPITRE I Construction par encorbellements successifs
V Domaine d’emploi
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Présentation générale
et prédimentionnement
Profil en long échelle 1/250
Voussoir à la clé
I Présentation de l’ouvrage
Notre projet est un viaduc franchissant l’oued Sebaou, il va relier le CW224A à la RN12,
d’une largeur totale de 10,08 m ayant deux voies de 3,50 m pour chaque sens de circulation. Le
tracé s’étant sur une longueur totale de 412m, avec 5 travées continues de portée respectivement
de (56 m + 100 m + 100 m + 100 m + 56 m).
La largeur roulable Lr =7 m.
Largeur des trottoirs Lt = 1,50 m.
Nombre de voies de circulation égale à 2.
La pente transversale égale à 2,5 %.
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CHAPITRE II Présentation générale et pré dimensionnement
Les investigations menées par le laboratoire central des traveaux publics entene de Tizi
ouzou (LCTP) ont conclu que le mode de fondation approprié compte tenu du contexte
géomorphologique du site et de l’importante épaisseur des dépôts alluvionnaires sera des
fondations profondes ancrées dans le substratum marneux doté de bonnes caractéristiques
géotechniques, repéré à différentes profondeurs comme suit :
Berge droite (coté Sidi Naamane) SC 3 : à partir de 5 m.
Berge gauche (coté Tadmait) SC 1 : à partir de 21 m.
Dans l’axe du lit de l’Oued SC 4 et SC 2 : à partir de 23 m.
A l’extrémité Sud de la RN 12 SC 4 : à partir de 15 m.
L’effort sismique est considéré comme une action accidentelle qui peut induire :
-Chute du tablier.
-Endommagement des appuis.
-Endommagement des joints du tablier.
-Endommagement des piles.
II.2.5 La température
Les effets de température sont bien pris en compte dans le calcul des
constructions, elle a son effet au niveau des joints de chaussée et des appareils d’appui
(±30°C).
II.2.6 La neige
Les effets de la neige ne sont pas pris en considération dans le calcul des ponts,
mais ils peuvent se produire dans certains cas particuliers (Ouvrage en phase de construction).
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CHAPITRE II Présentation générale et pré dimensionnement
II.2.7 Le vent
En réalité, l’action du vent induit une pression dynamique sur un pont. Dans les
structures rigides telles que les ponts en béton, il est généralement suffisant de la considérer
comme une pression statique, par contre dans les ponts souples (ex: pont à haubans), il est
nécessaire de mener une étude approfondie sur la variation de l’action du vent pour apprécier
la contribution de leur comportement dynamique.
Les efforts engendrés sur les structures par le vent, sont fixés par [fascicule 61,
Titre II] on prend une surcharge du vent répartie de 125Kg/m2 soit 0,125 t/m2.
II.2.8 L’humidité
L’ouvrage en question franchit l’un des oueds connus en débit et circulation des eaux
surtout en hiver, tous ces facteurs augmentent l’humidité du milieu.
De ce fait le pont sera classé en classe I pour remédier à l’agression du milieu.
D’une façon générale, les cours d’eau adaptent leur tracé, leur profil en travers et leur
profil en long à la combinaison des débits liquide et solide qui se produit à un instant donné.
Le creusement, le comblement, la sinuosité du lit correspondent à ces modes d’adaptation
pour aboutir, en l’absence de toute intervention humaine, à un état stable.
Dans la réalité, les choses ne se présentent pas si simplement. En effet, les interventions
humaines (barrages, endiguements, extractions des matériaux …etc.) perturbent l’évolution
normale et naturelle des cours d’eau. Les extractions anarchiques de matériaux (sable, caillou)
entraînent un abaissement graduel du lit des rivières suivi d’une diminution de la section
mouillée par conséquence on aura une augmentation considérable de la vitesse d’écoulement
qui provoquera directement un grand problème d’affouillement aux niveaux des piles.
C’est pour cela qu'il faut veiller à implanter les fondations sous la profondeur maximale
d’affouillement générale.
Remarque : les crevasses crées par les extracteurs de sables entrainent une diminution de la
section mouillée et une augmentation de la vitesse d’écoulement qui aggrave le phénomène
d’affouillement.
L’analyse des données conduit à définir la brèche à franchir. Une brèche est la raison
même de l’existence de l’ouvrage. Elle résulte de la topographie du site, de la ligne rouge du
projet et des caractéristiques des obstacles à franchir, ce qui conduit à une longueur minimale de
l’ouvrage.
Ces obstacles peuvent être issus :
De contrainte naturelle : un cours d’eau, un thalweg, la présence d’un sol compressible
impropre à la construction (remblai).
De contraintes fonctionnelles : un gabarit de voie routière ou ferrée, une sur largeur de
visibilité, les données liées au maintien d’une communication adaptée à la faune sauvage.
De contraintes d’environnement (contraintes d’emprises, contraintes hydraulique,..),
architecturales ou d’exploitation (dédoublement routier à terme,…).
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CHAPITRE II Présentation générale et pré dimensionnement
En pratique, l’implantation des appuis d’un ouvrage est un processus itératif, qui
commence, après analyse des contraintes du projet, par la détermination de la brèche à franchir
qui donne la position des appuis d’extrémité.
Elle se poursuit par la recherche des zones possibles d’implantation des appuis
intermédiaires qui définit naturellement les portées de l’ouvrage et permet d’envisager les
différents types de structure possibles pour le tablier.
Les portées d’ouvrage ainsi déduites des possibilités d’implantation des appuis ne
permettent pas toujours d’aboutir à une proposition d’ouvrage satisfaisante en raison, par
exemple :
D’épaisseurs de structure incompatibles avec les gabarits à respecter.
Des proportions entre les différentes travées qui en résultent (esthétique).
Des portées de rive trop longue et couteuses, ou trop courte pouvant occasionner des
soulèvements de tablier sur culées (balancement).
Lorsque c’est le cas, ces raisons conduisent à revenir sur le schéma initial et à revoir la
position des appuis intermédiaires jusqu’à la définition d’une solution acceptable, tant pour les
appuis que pour les structures de tablier.
Pour satisfaire l’ensemble de ces critères, il peut parfois être nécessaire de redéfinir la
position des appuis d’extrémité.
Promotion 2013 23
CHAPITRE II Présentation générale et pré dimensionnement
Il s’agit de l’espace libre à réserver sous le tablier lors du franchissement d’une voie de
circulation terrestre ou autre.
Dès le stade d’études d’avant-projet, l’ingénieur doit être en mesure d’évaluer les
conséquences de ces choix d’implantation d’appuis et des techniques ou disposition de
construction.
Cette évaluation doit concerner les effets parasites sur les terrains suite à la construction
du nouvel ouvrage mais aussi et surtout aux problèmes que pourraient entrainer, tant pour
l’ouvrage proprement dit que pour les constructions et leurs occupants, ou les réseaux, des
travaux provisoires insuffisamment étudiés, comme :
Un terrassement pouvant occasionner une instabilité de versant ou un glissement de
terrain.
Un pompage intempestif visant à rabattre la nappe et à faciliter la construction d’une
fondation, pouvant occasionner des tassements nuisibles aux constructions.
Promotion 2013 24
CHAPITRE II Présentation générale et pré dimensionnement
III Pré-dimensionnement
Dans les ouvrages de portée supérieure à 70 m, le poids propre du tablier représente une
fraction importante de la charge globale qui, en raison de la méthode de construction, est
supportée en totalité par les sections voisines des piles. Les sections en travée sont par
conséquent beaucoup moins sollicitées que les sections sur appui, ce qui conduit logiquement au
choix d’un tablier de hauteur variable, décroissante des piles vers la clé.
Les tabliers de hauteur variable sont économiquement intéressants dans une large gamme
de portées, allant de 70 à 300 m.la variation de hauteur peut être conçue de diverses manières, la
plus courante est de type parabolique. Le fléau doit être symétrique pour que sa stabilité en
construction soit plus facile à assurer. La partie de la travée de rive coulée sur cintre ou en sur-
encorbellement est toujours de hauteur constante (même hauteur qu'à la clé).
Promotion 2013 25
CHAPITRE II Présentation générale et pré dimensionnement
Comme il est indiqué dans le schéma ci-dessus, les portées intermédiaires sont symétriques de
longueur de 100 m.
La longueur des travées de rives est déterminée de la loi suivante :
0,5 li ≤ lr ≤ 0,6 li
Avec : li : longueur de la travée intermédiaire.
lr : longueur de la travée de rive.
Donc : 50 ≤ lr ≤ 60 m.
Dans notre cas on prend : Lr = 56 m.
Promotion 2013 26
CHAPITRE II Présentation générale et pré dimensionnement
poutre caisson pour l’enlèvement des coffrages, la mise en tension des câbles de précontrainte et
la surveillance de l’ouvrage.
Pour les ouvrages coulés en place, le voussoir sur pile (VSP) doit avoir une longueur
suffisante afin de pouvoir supporter les deux équipages mobiles en position d'exécuter la
première paire de voussoirs.
b) Voussoirs courants
c) Voussoirs de clavage
- Les moments de flexions sont négatifs dans la majeure partie des travées. Les membres
inferieurs doivent alors résister à des contraintes de compression élevées surtout au voisinage des
piles, d’où la nécessité de prévoir un hourdi inferieur formant une table de compression.
- La grande rigidité à la torsion des sections fermées permet d’obtenir une stabilité en phase de
construction et de supprimer les entretoises.
- Le bon rendement mécanique (de l’ordre de 0,6) et une résistance élevée à la rupture.
- Les caissons sont, le plus souvent, de hauteur variable (variation décroissante des piles vers la
clé) à fin de réduire le poids propre en adaptant des sections résistante aux efforts appliqués.
Promotion 2013 27
CHAPITRE II Présentation générale et pré dimensionnement
On peut ajouter que la résistance à l’effort tranchant impose une épaisseur utile d’âme :
ea : épaisseur de l’âme.
L : longueur la portée principale en m.
ea = 0,26+100/500.
Ce qui nous donne : ea = 46 cm.
On prend Es = 25 cm.
a) Epaisseur à la clé
Il est également bon que cette épaisseur ne soit pas inférieure au tiers de l'épaisseur des
âmes, pour que le caisson puisse être considéré comme indéformable transversalement.
Cette condition est vérifiée ( = 16,67 cm).
L’épaisseur du hourdi inferieur (Ei) sur pile est en générale 2 à 2,5 fois plus grande que celle à la
clé (CALGARO).
Ce qui donne :
Ei = 2 25 = 50 cm.
Promotion 2013 29
CHAPITRE II Présentation générale et pré dimensionnement
Le contour intérieur des goussets est toujours rectiligne et présente un angle compris
entre 30 et 45° pour faciliter le bétonnage. Par contre, leur contour extérieur est assez souvent
circulaire, pour des raisons purement; esthétiques.
La valeur de l’épaisseur (e1) est comprise entre b/8 et b/7. (SETRA 2003)
Avec b = 2,29 m on aura : 29 ≤ e1 ≤ 33 cm. On choisit : e1 = 30 cm.
e2 = 50 cm.
e3 = 25 cm.
h1 = e2 – e1 = 50 – 30 = 20 cm.
h2 = e2 – e3 = 50 – 32 = 18 cm.
l1= 100 cm.
l2 = 90 cm.
b) Gousset inferieur
Les goussets inférieurs sont normalement coffrés par la partie inférieure du noyau central
du coffrage du voussoir. Leur pente est alors comprise entre 40 et 45° pour favoriser
l'écoulement du béton et éviter la formation de nids de cailloux ou de défauts de bétonnage.
Promotion 2013 30
CHAPITRE II Présentation générale et pré dimensionnement
IV Caractéristiques géométriques
Déterminons les différentes caractéristiques géométriques des deux caissons limites (sur
pile et à la clé).
On rappelle que :
Pour une section rectangulaire : IGi =
Avec :
V : distance entre le centre de gravité et la fibre supérieure :
V = h - YG
h : hauteur de la section du voussoir.
YG : ordonnée du centre de gravité de la section par rapport à la fibre inferieure.
V' = YG
: rendement géométrique de la section :
= IGx /S.V.V'
Promotion 2013 31
CHAPITRE II Présentation générale et pré dimensionnement
XG = 5,04 m YG = 1,4889 m
Moment d’inertie du voussoir :
Rendement géométrique :
V = 2,5 – 1,4889 = 1,0111 m
V' = YG = 1,4889 m
= = 0,59208
Promotion 2013 32
CHAPITRE II Présentation générale et pré dimensionnement
Tableau II.2 : Tableau résumant les caractéristiques géométriques du voussoir sur pile.
XG = 5,04 m YG = 3,085 m
Promotion 2013 33
CHAPITRE II Présentation générale et pré dimensionnement
Rendement géométrique :
V = 6 – 3,085 =2,915 m
V' = YG = 3,085 m
= = 0,5861
La variation de la hauteur h(x) est donnée par les relations suivantes (CALGARO):
Pour x 0: h(x) = hc
Pour 0 l1 : h(x) = hc + ( hp - hc )
b) Travée intermédiaire
Promotion 2013 34
CHAPITRE II Présentation générale et pré dimensionnement
La variation des épaisseurs Ei(x) est donnée par les relations suivantes (Calgaro 1994):
Avec :
Ei : épaisseur du hourdis inférieur.
Eic : épaisseur du hourdis inférieur à la clé.
Eip : épaisseur du hourdis inférieur au voisinage de la pile.
b) Travée intermédiaire
Promotion 2013 35
CHAPITRE II Présentation générale et pré dimensionnement
La variation de l’aire de la section S(x) est caractérisée par les fonctions suivantes (Calgaro1994) :
Pour x 0: S(x) = Sc
Pour 0 l1 : S(x) = Sc + ( Sp - Sc )
Avec : Sc : section du voussoir à la clé.
Sp : section du voussoir sur pile.
l1 : longueur à hauteur variable de la travée de rive.
b) Travée intermédiaire
Il est d’usage de considérer une loi de la forme kh5/2,h étant la hauteur de la poutre ; cette loi
est intermédiaire entre la loi limite I=Kh² et la loi de variation d’une section pleine et
rectangulaire I=Kh3.
Promotion 2013 36
CHAPITRE II Présentation générale et pré dimensionnement
L’expérience montre qu’une loi de la forme I = conduit à des résultats assez précis
par rapport à un calcul numérique fin pour une section de poutre en forme de caisson.
a) Travée de rive
La variation des inerties I(x) est donnée par les relations suivantes (Calgaro 1994) :
Pour x 0 : I(x) = Ic
Pour 0 l1 : I(x)= Ic 1 + k )5/2
Avec : k = )0,4 - 1
b) Travée intermédiaire
a) Travée de rive
Promotion 2013 37
CHAPITRE II Présentation générale et pré dimensionnement
Avec :
YGc : centre de gravité de la section du voussoir à la clé.
YGp : centre de gravité de la section du voussoir sur pile.
b) Travée intermédiaire
a) Travée de rive
x (m) h (x) Ei (x) S (x) YG (x) I (x) V (x) V’(x) ρ (x) C’ (x) C (x)
0 2,500 0,250 6,687 1,4889 5,9582 1,011 1,4889 0,5918 0,5984 0,8812
2,25 2,508 0,251 6,697 1,4924 6,0082 1,015 1,4924 0,5918 0,6011 0,8833
7,25 2,579 0,255 6,795 1,5253 6,4896 1,053 1,5253 0,5942 0,6261 0,9063
12,25 2,728 0,270 6,996 1,5928 7,5483 1,135 1,5928 0,5966 0,6773 0,9504
17,25 2,952 0,283 7,300 1,6950 9,3360 1,256 1,6950 0,6002 0,7544 1,0173
22,25 3,252 0,305 7,707 1,8310 12,0955 1,420 1,8310 0,6032 0,8566 1,1050
27,25 3,628 0,333 8,217 2,0030 16,1761 1,624 2,0030 0,6047 0,9825 1,2115
32,25 4,080 0,367 8,831 2,2094 22,0516 1,870 2,2094 0,6041 1,1301 1,3348
37,25 4,608 0,406 9,547 2,4501 30,3416 2,157 2,4501 0,6010 1,2970 1,4727
42,25 5,210 0,449 10,367 2,7255 41,8332 2,484 2,7255 0,5959 1,4805 1,6241
47,25 5,891 0,500 11,289 3,0350 57,5046 2,855 3,0350 0,5876 1,6779 1,7837
48 6,000 / 11,437 3,0850 60,2865 2,915 3,0853 0,5861 1,7086 1,8082
Tableau II.3 : Variations des différents paramètres de la travée de rive.
b) Travée intermédiaire
Promotion 2013 38
CHAPITRE II Présentation générale et pré dimensionnement
x (m) h (x) Ei (x) S (x) YG (x) I (x) V (x) V’(x) ρ (x) C (x) C’ (x)
0 2,500 0,250 6,687 1,4889 5,9582 1,0111 1,4889 0,5918 0,5984 0,8812
5 2,542 0,253 6,744 1,5079 6,2330 1,0340 1,5079 0,5927 0,6129 0,8938
10 2,667 0,262 6,914 1,5651 7,1025 1,1018 1,5651 0,5956 0,6563 0,9323
15 2,876 0,278 7,197 1,6605 8,7058 1,2154 1,6605 0,5993 0,7284 0,9951
20 3,169 0,300 7,594 1,7939 11,2875 1,3750 1,7939 0,6025 0,8285 1,0809
25 3,545 0,327 8,105 1,9655 15,2149 1,5794 1,9655 0,6046 0,9550 1,1885
30 4,005 0,361 8,729 2,1753 21,0008 1,8296 2,1753 0,6044 1,1059 1,3149
35 4,548 0,400 9,467 2,4232 29,3289 2,1247 2,4232 0,6016 1,2784 1,4580
40 5,175 0,447 10,318 2,7092 41,0819 2,4657 2,7092 0,5960 1,4696 1,6147
45 5,886 0,500 11,282 3,0333 57,3709 2,8526 3,0333 0,5876 1,6764 1,7826
45,75 6,000 / 11,437 3,0853 60,2865 2,9147 3,0853 0,5861 1,7084 1,8084
Tableau II.4 : Variation des différents paramètres de la travée intermédiaire.
Promotion 2013 39
CHAPITRE II Présentation générale et pré dimensionnement
Tableau II.5 : Tableau résumant les caractéristiques géométriques du voussoir sur pile.
XG = 5,04 m YG = 2,851 m
Rendement géométrique :
V = 6 – 2,851 = 3,149 m
V' = YG = 2,851 m
= = 0,4216
Promotion 2013 40
Caractéristiques des
matériaux
CHAPITRE III Caractéristiques des matériaux
I Introduction
C e chapitre sera consacré à tous les matériaux qu’on va utiliser dans la construction de cet
ouvrage d’art, et on donnera leurs caractéristiques mécaniques qui nous seront utiles dans
les chapitres suivants.
II Généralités
De nos jours, le béton armé est le matériau le plus répondu dans les constructions par
rapport au bois, à la pierre et même au métal. Il est le matériau préféré du point de vu constructif
et architectural, il est employé couramment dans :
- Les bâtiments industriels civils.
- Les centrales thermiques et nucléaires.
- Les constructions hydrauliques.
- Les ouvrages d’art tel que les ponts, tunnels, pistes d’aérodrome, réservoirs,…
Le béton frais fait prise et durci ce qui est traduit par un accroissement de sa résistance à
la compression et à la traction. La résistance à la compression atteint les valeurs les plus élevées
(25 à 40 MPa), mais la résistance à la traction est relativement faible (elle est de l’ordre de 2 à 4
MPa), c'est-à-dire 1/10 de la résistance à la compression.
Au vu de ces résistances, on peut dire que le béton est un matériau fragile, et pour palier à
ces inconvénients, on associe au béton de l’acier, le matériau ainsi obtenu est le béton armé.
Le béton armé est obtenu par enrobage correct dans le béton des aciers disposés de
manière à équilibrer les efforts auxquels le béton résiste mal (effort de traction). Cette association
des deux matériaux (béton + acier) est basée essentiellement sur :
- leurs possibilités d’adhérence,
- leurs coefficients de dilatation sont très voisins (11.10-6 pour l’acier et 10.10-6 pour le béton),
- Pas de réactions chimiques entre les deux matériaux.
Le béton armé s’obtient en coulant le béton à l’état pâteux à l’intérieur d’un moule qu’on
appelle coffrage et qui peut être en bois ou en métal, dans ces moules, on dispose avant le
coulage d’un squelette constitué par des barres d’acier qui seront enrobés dans le béton, ces aciers
s’appellent armatures.
Promotion 2013 42
CHAPITRE III Caractéristiques des matériaux
Le règlement du BAEL (béton armé aux états limites) donne des lois d'évolution de fcj
(résistance en compression à j jours) en fonction de l'âge "j" en jours comme suit :
fc28 =
Ce diagramme peut être utilisé dans tous les cas. Il est constitué par un arc de parabole du second
degré, prolongé en son sommet par un palier horizontal, l’ordonnée de ce palier a pour valeur :
fbu =
fbu représente la contrainte de calcul du béton à l’état limite ultime (E.L.U).
Avec :
= 1,5 dans le cas général.
= 1,15 dans le cas des combinaisons accidentelles.
= 1 si la combinaison d’actions considérée a une durée d’application supérieure à 24h.
= 0,9 si la durée d’action est comprise entre 1 et 24 h.
= 0,85 si cette durée est inférieure à 1 h.
fbu =
fbu =
Promotion 2013 44
CHAPITRE III Caractéristiques des matériaux
Pour avoir ces qualités, nous avons utilisé du ciment Portland (C.P.J 425) plus des adjuvants.
IV Le béton précontraint
Comme le béton armé, le béton précontraint associe béton et armatures, mais il s’en
différencie de façon fondamentale dans son principe. En 1928, Eugène Freyssinet eut l’idée
géniale qui révolutionna le monde de la construction en permettant au béton de ne travailler
qu’en compression. Il venait d’inventer le béton précontraint.
Lorsque l’on tend les câbles, ils vont par réaction appliquer un effort de compression au
béton. L’intensité de la précontrainte à mettre en œuvre dépend évidemment des tractions
auxquelles il faudra s’opposer et des raccourcissements instantanés et différés du béton. La
précontrainte permet la réalisation d’ouvrages soumis à des contraintes importantes (ponts ou
Promotion 2013 45
CHAPITRE III Caractéristiques des matériaux
réservoirs de grande capacité) aussi bien que d’éléments qui, tout en étant de faible épaisseur,
doivent assurer des portées relativement longues (dalles-planchers, poutres). Elle est à l’origine de
progrès considérables pour l’utilisation du béton dans les ouvrages d’art et les structures coulées
en place ou réalisées à partir d’éléments préfabriqués.
Le dosage du ciment est de l’ordre de 400 à 450 Kg/m3, et ces valeurs peuvent atteindre 500
kg/m3 (c’est à dire 500 Kg de Ciment pour 1 m3 de béton).
Les forces de précontrainte sont alors généralement créées par des câbles circulant
librement dans la structure, mis en tension à partir de leur extrémité par des vérins prenant appui
sur la structure elle-même.
A : vérin.
B : câble.
C : conduit (gaine).
D : béton.
P : effort de précontrainte.
Promotion 2013 46
CHAPITRE III Caractéristiques des matériaux
V Les aciers
Les aciers utilisés dans les ouvrages en béton précontraint sont de deux natures
différentes :
-Les aciers actifs, qui créent, et maintiennent la précontrainte dans le béton.
-Les aciers passifs nécessaires pour reprendre les efforts tranchants pour limiter la fissuration.
●Fils
Par convention, les fils ont un diamètre inférieur ou égal à 12,2 mm, ce qui permet de les
livrer en couronnes. Ils peuvent être soit ronds et lisses (pour la post-tension) soit au contraire
nervurés, ou crantés, ou ondulés afin d’améliorer leur adhérence au béton (pré-tension).
Les fils les plus couramment utilisés ont des diamètres de 5 mm, 7 mm ou 8 mm.
●Barres
De diamètre supérieur ou égal à 12,5 mm, elles ne sont livrées que rectilignes (et sous
longueur maximale de l’ordre de 12 m). Elles peuvent être soit lisses, soit nervurées.
Les diamètres les plus courants sont 26 mm, 32 mm et 36 mm. Mais il existe des barres
plus grosses (Macalloy 40, 50 et même 75 mm). De telles armatures ne sont employées qu’en
post-tension.
●Torons
Ce sont des ensembles de fils enroulés hélicoïdalement les uns sur les autres (cas des
torsades à trois fils) ou autour d’un fil central en une ou plusieurs couches.
Les torons les plus courants sont à 7 fils et sont désignés par leur diamètre nominal
(diamètre du cercle circonscrit aux fils dans une section droite).
Les diamètres les plus utilisés sont les suivants :
12,5 mm (fréquemment désigné par T13)
12,9 mm (T13S)
15,2 mm (T15)
15,7 mm (T15S)
Ces armatures sont employées aussi bien en pré-tension (dans les pièces importantes)
qu’en post-tension.
La précontrainte initiale à prendre en compte dans les calculs est donnée par la formule
suivante :
P0 = min (0,8ƒprg ; 0,9 ƒpeg)
Promotion 2013 47
CHAPITRE III Caractéristiques des matériaux
● La limite élastique
Comme ces aciers n’ont pas de palier de plasticité, on définira la limite élastique comme étant
un allongement résiduel de 0,1%. La limite élastique conventionnelle des aciers représentent 89%
de la résidence garantie à la rupture.
● Module de Young
Le module d’élasticité longitudinal "EP" des aciers de précontrainte est pris égal à :
- 200 000 MPa pour les barres.
- 190 000 MPa pour les torons.
Les aciers actifs utilisés dans le projet sont des 12T15S dont les caractéristiques sont les
suivantes :
●Contrainte de rupture garantie fprg = 1860 N/mm2.
●Contrainte élastique fpeg = 1660 N/mm2.
●Module d’élasticité Ep = 1,9.105 MPa.
●Section nominale d’un toron 1T15S = 150 mm2.
●Section du câble (12T15S) Ap = 1800.10-6 m2.
●Diamètre de la gaine = 8 cm intérieur, et 8,8 cm extérieur.
●Résistance caractéristique d’un toron 1T15S = 245 KN.
● Résistance caractéristique d’un câble (12T15S) = 2940 KN.
●Coefficient de frottement gaine câble en ligne droite : j = 0,002 m-1.
●Coefficient de frottement gaine câble en courbe :f =0.2 rd-1.
●Recul d’ancrage :g = 6 mm.
●Relaxation à 1000h : 1000 = 2,5 %.
Promotion 2013 48
CHAPITRE III Caractéristiques des matériaux
σsu = =
Promotion 2013 49
CHAPITRE III Caractéristiques des matériaux
Es = 2 105 (MPa)
Promotion 2013 50
Charges et surcharges
CHAPITRE IV Charges et surcharges
I Introduction
L’ouvrage doit tenir en phase de service sous l’effet des différentes actions (surcharge
routière, superstructures, surcharges de trottoirs) y compris son poids propre en phase finale.
Avant de procéder à l'étude de ces chargements, on définit tout d'abord certaines notions qui
seront utiles pour la suite.
Toutes les parties du tablier ne sont pas forcément à charger par les charges de chaussée.
Il faut donc définir une largeur chargeable qui se déduit elle-même de la largeur roulable.
On donne ci-dessous les définitions correspondantes.
II Définitions
II 1 Largeur roulable (Lr)
C'est la largeur du tablier comprise entre les dispositifs de retenue, s'il y en a, ou bordures.
Elle comprend donc la chaussée proprement dite et les surlargeurs éventuelles telles que les
bandes d'arrêt d'urgence (BAU), bandes dérasées (BDG), etc.
Elle est déduite de la largeur roulable en enlevant une bande de 0,5 m de chaque dispositif
de sécurité comme indiqué dans la loi suivante :
Lch = Lr - n 0,5
Lch : largeur chargeable en m.
Lr : Largeur roulable en m
n : Nombre de dispositifs de retenue tel que n ≤ 2.
-Dans le cas ou il n’ya pas de bandes d’arrêt d’urgences (BAU), alors Lch = Lr.
Nv =
Promotion 2013 52
CHAPITRE IV Charges et surcharges
Par exceptions, les chaussées comprises entre 5 m (inclus) et 6 m sont considérées comme
ayant 2 voies. 5 ≤ Lch ≤ 6 m → Nv = 2 voies. (Voir CPC Art 2.2)
V=
1ère classe: tous les ponts supportant une largeur roulable supérieure ou égale à 7 m c’est à
dire Lr ≥ 7 m et ceux portant des bretelles d'accès à de telles chaussées, ainsi que les autres
ponts éventuellement désigné par le Cahier des Prescriptions Spéciales (C.P.S.), tels que les
ponts urbains ou en zone industrielle avec risque d'accumulation de poids lourds quelque
soit leur largeur.
2ème classe: tous les ponts autres que ceux de la 1ère classe supportant des chaussées de
largeur roulable comprise strictement entre 5,50 m et 7 m, c’est à dire, 5,5 m < Lr < 7 m.
3ème classe: les ponts autres que ci-dessus portant des chaussées de 1 ou 2 voies de largeur
roulable inférieure ou égale à 5,5 m. c’est à dire Lr ≤ 5,5 m.
En résumé :
Application numériques
1) Largeur chargeable :
Lch = Lr
2) Nombre de voies:
Nv = = = 2,33.
Donc Nv = 2 voies.
3) Largeur de la voie :
V= = = 3,5 m
Promotion 2013 53
CHAPITRE IV Charges et surcharges
Gr = 2,5 6,687+(11,437-6,687)(x/48)2) dx
Gr = 992,44 t
Gi = 2 =2
Gi = 1891,84 t
Gc = Vc = 2,5 5 Sc
Gc = 2,5 5 6,687
Gc = 83,587 t
Gvp = Vvp
Promotion 2013 54
CHAPITRE IV Charges et surcharges
Donc :
G = 9144,864 t
Le revêtement.
Les trottoirs + corniches.
Les garde-corps.
Les glissières de sécurité.
Promotion 2013 55
CHAPITRE IV Charges et surcharges
a) Revêtement
La chaussée du pont est composée d’une couche d’étanchéité (1 cm ) et d’une couche de
roulement (8 cm ) pour le trafic, avec les densités suivantes : 2,2 t/m3, 2,4 t/m3.
Promotion 2013 56
CHAPITRE IV Charges et surcharges
Le poids d’un garde corps est estimé selon le fascicule 61, titre II à 0,1 t/ml.
Donc :
Pgc = 0,2 t/ml.
Promotion 2013 57
CHAPITRE IV Charges et surcharges
Cette valeur de A(L) est à multipliée par des coefficients de corrections a1 et a2.Cette
nouvelle valeur est notée A(L)c tel que :
A(L)c = a1 a2
A appliquer uniformément sur toute la largeur de chaussée des voies considérées. Cette valeur
tient compte des effets dynamiques et donc elle n'est pas à multiplier par un coefficient de
majoration dynamique.
Coefficients a1 et a2 :
a1 est défini en fonction de la classe du pont et du nombre de voies chargées, ses valeurs sont
données dans le tableau suivant :
Promotion 2013 58
CHAPITRE IV Charges et surcharges
V0 =
Application numérique
1) = 0,759 t/m2 .
2) A(L)c = 1 .
0,551 t/m2.
Les charges A(L) doivent être disposées sur le tablier de manière à produire l'effet le plus
défavorable pour l'élément considéré. On choisit la longueur et la largeur des zones chargées de
façon à produire les effets maximaux dans l'élément de l’ouvrage qu’on étudie.
Les règles ci-après sont applicables:
Promotion 2013 59
CHAPITRE IV Charges et surcharges
Transversalement
Longitudinalement
Les zones chargées sont déterminées par la considération de la ligne d'influence de l'effort
considéré (moment fléchissant, effort normal ou effort tranchant): Les limites de ces zones
coïncideront avec le zéro de la ligne d'influence, de manière à trouver l'effet le plus défavorable.
- Si l'on surcharge plusieurs zones, la longueur L à prendre en compte est la somme des
longueurs des zones chargées. Par conséquent, la valeur de A(L )est différente dans chaque cas.
-Pour déterminer l'effet le plus défavorable de A(L), il faut prendre la plus grande valeur de A (L)
selon le cas c’est à dire, si une ligne d'influence comporte plusieurs zones de même signe, il faut
charger ces zones une à une, puis deux ensembles, trois ensembles, etc, en essayant toutes les
combinaisons possibles, sauf, si certains cas peuvent à l'évidence être écartés d'office.
Promotion 2013 60
CHAPITRE IV Charges et surcharges
Les résultats des cas de charge de la figure IV-8 sont mentionnés dans le tableau suivant:
Un camion type du système Bc comporte trois essieux, tous à roues simples munies de
pneumatiques et répondant aux caractéristiques suivantes :
Masse totale…………………………………………….……....30 t
Masse portée par chacun des essieux arrière……….………........12 t
Masse portée par l’essieu avant …………………….…………..6 t
Longueur d’encombrement ................................................................10,50 m
Largeur d’encombrement.....................................................................2,50 m
Distance des essieux arrière ................................................................1,50 m
Distance de l’essieu avant au premier essieu arrière………............4,50 m
Distance d'axe en axe des deux roues d’un essieu……………......2 m
Surface d’impact d’une roue arrière : carré de 0,25 m de côté.
Surface d’impact d’une roue avant: carré de 0,20 m de côté.
Les caractéristiques du convoi Bc sont présentées ci-après (Figure IV-9). Les charges sont
données par essieu.
Promotion 2013 61
CHAPITRE IV Charges et surcharges
Sens longitudinal
Le nombre de camions est limité à 2 par file, orientés dans le même sens. La distance des 2
camions d'une même file est déterminée pour produire l'effet le plus défavorable et peut être
nulle (minimum 4,5 m entre essieux des 2 camions). On peut considérer une partie d’un camion,
l’autre partie étant sur la travée suivante ou sur le remblai ’accès, mais on ne peut couper un
camion.
Sens transversal
Le nombre de files de camions, Nf, ne doit pas dépasser le nombre de voies, Nv, (c’est à dire
Nf ≤ Nv), même si cela est géométriquement possible. On ne peut pas couper une file de
camion. De plus, une distance minimale de 0,25 m est exigée entre l'axe de la file de roues la plus
excentrée et le bord de:
- La largeur chargeable s'il s'agit du calcul des poutres principales.
Promotion 2013 62
CHAPITRE IV Charges et surcharges
- La largeur roulable s'il s'agit du calcul des autres éléments du tablier (hourdis, entretoises).
= 1 + α +β =1+ +
La valeur de « S » à introduire dans la formule est celle obtenue après multiplication par le
coefficient bc ou bt en fonction de la classe du pont et du nombre de files considérées suivant le
fascicule 61 titre II .
bc =
Donc :
S = n × 30 × bc avec n : nombre de camion et chaque camion a 30 t.
S=2 30 1,2 = 72 t
=1+ + = 1,041
Pour deux files chargées : on a bc = 1,1
=1+ + = 1,024
Promotion 2013 63
CHAPITRE IV Charges et surcharges
=1+ + = 1,03
Travée chargée(m)
bc (1 file) bc (2 files) δ (1 file) δ (2 files)
56 1,2 1,1 1,04 1,05
100 1,2 1,1 1,02 1,03
156 1,2 1,1 1,01 1,01
200 1,2 1,1 1,01 1,01
256 1,2 1,1 1,00 1,01
300 1,2 1,1 1,00 1,00
356 1,2 1,1 1,00 1,00
412 1,2 1,1 1,00 1,00
Tableau IV.5 : Valeurs de pour Bc..
Un tandem du système Bt comporte deux essieux (2 16 t), tous deux à roues simples
munies de pneumatiques.
Pour les ponts à une voie un seul tandem est supposé disposer sur la chaussée ; pour les
ponts supportant au moins deux voies, deux tandems pas plus sont disposés de front sur la
chaussée, les deux bandes longitudinales qu’ils occupent pouvant être séparées de façon à obtenir
la situation la plus défavorable pour l’élément considérer.
Chaque tandem est supposé circuler dans l’axe d’une bande longitudinale de 3,5m de
large.
En fonction de la classe du pont, la valeur des charges du système Bt prise en compte est
multipliée par le coefficient bt qui est présenté dans le tableau suivant :
Classe de pont 1 2
bt 1 0,9
Promotion 2013 64
CHAPITRE IV Charges et surcharges
=1+ + = 1,021.
=1+ + = 1,023.
Travée chargée
bt (1 file) bt (2 files) δ (1 file) δ (2 files)
(m)
56 1 1 1,03 1,04
100 1 1 1,02 1,02
156 1 1 1,01 1,01
200 1 1 1,01 1,01
256 1 1 1,00 1,01
300 1 1 1,00 1,00
356 1 1 1,00 1,00
412 1 1 1,00 1,00
Tableau IV.7: Valeurs de pour Bt .
IV.2.2.3 Surcharge Br
Ce système de charge est composé d’une roue isolée de 10t qui peut être placé n’ importe
où sur la largeur roulable pour avoir le cas le plus défavorable.
G =2235,88 t.
S = n × 110 = 1× 110 = 110 t.
=1+ + = 1,03.
Promotion 2013 67
CHAPITRE IV Charges et surcharges
Le convoi de type D comporte une remorque de trois éléments de quatre lignes à deux
essieux de 240 tonnes de poids total. Ce poids est supposé repartie au niveau de la chaussée sur
un rectangle uniformément chargé de 3,2 m de large et 18,6 m de long, le poids par mètre linéaire
égal à 12,9 t/ml.
IV.3.2 Le vent
D’après le fascicule 61 titre II ; le vent souffle horizontalement dans une direction
normale à l’axe longitudinale de la chaussée, la répartition de la grandeur des pressions exercées
par celui-ci et les forces qui en résultent dépendent de la forme et des dimensions de l’ouvrage.
En général, la valeur représentative de la pression dynamique du vent est prise égal à P = 2 KN
/m2.
Remarque
- P = 2 KN/m2 lorsque l’ouvrage est en service.
- P = 1,25 KN/m2 lorsque l’ouvrage est en exécution dont la durée excède un mois.
- P = 1,0 KN/m2 lorsque l’ouvrage est en exécution dont la durée n’excède pas un mois.
Pour le cas de notre ouvrage, on prendra une pression qui vaut 1,25 KN/m2 car la durée de
réalisation du projet dépasse 1 mois.
IV.3.3 La température
Le gradient thermique est la différence de la température qui s’établit journellement entre
les fibres supérieures et inférieures d’une poutre sous l’effet de l’ensoleillement logiquement
l’extrados est plus chaud que l’intrados.
Pour calculer F en tonne, il suffit de multiplier par la longueur de la travée du cas le plus
défavorable pour A(L), dans notre cas on prend 56 m.
Donc on aura : F= 0,249 × 56 = 13,944 t.
Les forces de freinage produites par le système de charge Bc seront appliquées au niveau
de la chaussée. Un seul camion est supposé freiner, l’effort de freinage développé par le camion
sur le pont est égal à son poids 30 t.
IV.3.5 Le séisme
En premier lieu, il s’agit d’assurer la protection des vies humaines et par conséquent de
garantir la sécurité structurale.
Le territoire national étant divisé en quatre zones de sismicité croissante définie comme suit :
Zone 0 : sismicité négligeable.
Zone 1 : sismicité faible.
Zone 2 : sismicité moyenne IIa et IIb.
Zone 3 : sismicité élevée
Promotion 2013 70
CHAPITRE IV Charges et surcharges
Promotion 2013 71
Etude longitudinale
CHAPITRE V Etude longitudinale
I Introduction
En règle générale, le fonctionnement d’un tablier d’un pont est étudié dans le sens
longitudinal selon un modèle de poutre, puis on s’intéresse à son comportement dans le sens
transversal pour apprécier le caractère tridimensionnel de ce fonctionnement.
Les ponts construits en encorbellements successifs font partie des ouvrages dont le
dimensionnement et la justification doit tenir compte des phases successives de construction.
A cet effet, le présent chapitre est décomposé en deux parties, la première traitera l’ouvrage
en cours de construction dont on justifiera le câblage nécessaire pour assurer la stabilité du fléau
sur pile, une fois l’ouvrage est clavé, on entamera la deuxième partie qui est l’étude longitudinale
en service.
Pour ce faire, nous allons utiliser le logiciel Robot Structural conçu pour le dimensionnement
et l’étude des différentes structures de génie civil.
ce stade les fléaux sont encastrés (au moins provisoirement) sur les piles, de façon à éviter tout
basculement sous charges diverses provenant du chantier.
La continuité de l’ouvrage s’obtient par coulage, entre les extrémités des fléaux adjacents,
des voussoirs dits de clavage, puis mise en tension des câbles de continuité assurant la liaison de
ces voussoirs de clavage avec les consoles voisines.
Les consoles de rive sont prolongées par des parties exécutés sur cintre, puis assemblées
au reste de la structure par mise en tension des câbles de continuité.
Phase 1 :
Figure V.2 : Réalisation des fléaux sur les piles centrales (P2 et P3).
Promotion 2013 74
CHAPITRE V Etude longitudinale
Phase 2 :
Figure V.4 : Réalisation des fléaux sur les piles de rives (P1 et P4).
Phase 4 :
Figure V.5 : Clavage des deux nouveaux fléaux avec les fléaux déjà réalisés.
Phase 5 :
Figure V.6 : Clavage des deux fléaux de rive avec les culées.
Promotion 2013 75
CHAPITRE V Etude longitudinale
Promotion 2013 76
CHAPITRE V Etude longitudinale
• Une charge répartie (QPRA1) de 200 N/m2 sur un demi-fléau dans les cas courants (portée < 120
m) ; cette charge s'applique sur les voussoirs terminés et sur l'équipage mobile.
(SETRA 2003)
QPRA1 = 0,02 t/m2.
IV.3 Le vent
Le fascicule 61 titre II prescrit une charge de 100 kg/m2 si la phase de construction
n’excède pas un mois, sinon 125 kg/m2. Donc pour notre projet on prend 125 kg/m2.
Donc QW = 0,125 t/m2.
V(x) = – –
M(x) = – – – –
Promotion 2013 77
CHAPITRE V Etude longitudinale
Promotion 2013 78
CHAPITRE V Etude longitudinale
Promotion 2013 79
CHAPITRE V Etude longitudinale
3 1041,51 -21398,13 9,22 -210,98 10,04 -409,13 55 -2378,75 -57,64 1318,63 -110 4757,5
8,75 875,53 -15886,66 8,06 -161,28 10,04 -351,4 55 -2062,5 -50,4 1008,00 -110 4125,0
13,75 733,12 -11865,03 7,06 -123,48 10,04 -301,2 55 -1787,5 -44,10 771,75 -110 3575,0
18,75 604,30 -8521,46 6,05 -90,72 10,04 -251,0 55 -1512,5 -37,80 567,00 -110 3025,0
23,75 489,39 -5787,22 5,04 -63,00 10,04 -200,8 55 -1237,5 -31,50 393,75 -110 2475,0
28,75 376,58 -3622,29 4,03 -40,32 10,04 -150,6 55 -962,5 -25,20 252,00 -110 1925,0
33,75 272,67 -1999,15 3,02 -22,68 10,04 -100,4 55 -687,5 -18,90 141,75 -110 1375,0
38,75 177,10 -874,73 2,02 -10,08 10,04 -50,2 55 -412,5 -12,60 63,00 -110 825,0
43,75 86,40 -215,99 1,01 -2,52 10,04 0 55 -137,5 -6,30 15,75 -110 275,0
48,75 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Promotion 2013 80
CHAPITRE V Etude longitudinale
Promotion 2013 81
CHAPITRE V Etude longitudinale
Promotion 2013 82
CHAPITRE V Etude longitudinale
Promotion 2013 83
CHAPITRE V Etude longitudinale
Pour évaluer ce risque, deux types de situations créant des déséquilibres sont à envisager :
une situation temporaire de construction qui relève d'une justification sous combinaison
fondamentale et une situation accidentelle qui relève d'une justification sous combinaison
accidentelle.
Pour les ouvrages coulés en place, on peut considérer que la phase dimensionnante est le
coulage de la dernière paire de voussoirs. On suppose que les deux équipages ont été avancés,
que l'un des deux voussoirs a été bétonné, alors que l'autre bétonnage reste à faire ou a donné lieu
à une vidange de l'équipage provoqué par un défaut du béton. Le fléau est donc étudié avec un
déséquilibre.
Combinaison A1 : 1,1 (Gmax + Gmin) + 1,25 (QPRC1 max + QPRC1 min + QPRA1 + QPRA2 + Qw).
Combinaison A2 : 0,9 (Gmax + Gmin) + 1,25 (QPRC1 max + QPRC1 min + QPRA1 + QPRA2 + Qw).
Avec :
Promotion 2013 84
CHAPITRE V Etude longitudinale
Valeur max
combinaisons
M (t.m) V (t)
A1 4128,15 160,88
A2 3929,95 151,35
B1 9858,06 247,15
B2 9659,86 237,63
Tableau V.2 : Valeurs maximales des combinaisons.
Promotion 2013 85
CHAPITRE V Etude longitudinale
Conclusion
Les valeurs de M et de V à utiliser pour la détermination du nombre de câbles de clouage
sont celles de la combinaison la plus défavorable qui est B1.
Le résultat de celle-ci est détaillé ci-dessous :
(Combinaison B1).
Promotion 2013 86
CHAPITRE V Etude longitudinale
Le clouage par câbles de précontrainte est la méthode la plus utilisée pour stabiliser les
fléaux en phase provisoire. C'est en principe la méthode la plus économique pour des travées
dont la portée est inférieure à 120 mètres et dont les piles, relativement massives, offrent une
surface de chevêtre importante.
Elle consiste à tendre des armatures verticales pour plaquer le voussoir sur pile sur ses
appuis. Pendant la construction, le voussoir sur pile repose sur un ensemble de cales provisoires
dédoublant l'appui. L'utilisation des appuis définitifs pendant la construction des fléaux n'est en
effet pas conseillée car les risques de détérioration sont importants et qu'un calage des appuis en
fin de construction est de toute façon indispensable.
Les armatures de clouage passent à côté des cales provisoires. Leurs ancrages supérieurs
sont placés en général dans des bossages provisoires préfabriqués, posés sur le hourdis supérieur,
parfois sur une poutre de répartition métallique. Elles descendent ensuite à travers le voussoir sur
pile en passant près des âmes, à côté ou dans l'entretoise d'appui.
Promotion 2013 87
CHAPITRE V Etude longitudinale
- Dans le cas où < , le fléau ne risque pas de basculer ; les câbles de clouage ne sont donc
théoriquement pas nécessaires ; on dispose toutefois, par sécurité, un minimum de deux paires de
câbles (Par exemple, une paire de câbles 12T15 par file de cales).
- Dans le cas où > , des câbles de clouage doivent rétablir l'équilibre du fléau.
Pour calculer le nombre de câbles à disposer, on distingue le cas des combinaisons de type A de
celui des combinaisons de type B.
= 23,55 et = 2 donc > (2éme cas) donc les câbles de clouage sont indispensables.
Promotion 2013 88
CHAPITRE V Etude longitudinale
Le fléau ne doit pas décoller. La précontrainte doit donc compenser la réaction de soulèvement
de la cale A sous l'action de M et V (Figure V-33.)
Ra = + Fi 0
Rb = + Fi
n =
n= = 11,65.
Promotion 2013 89
CHAPITRE V Etude longitudinale
n= (SETRA 2003)
Application numérique :
K = 2,15 1010 N.
–
n= = 3,44.
Conclusion
Pour assurer l’équilibre du fléau, on prend le résultat de la combinaison A qui donne 12 câbles.
Promotion 2013 90
CHAPITRE V Etude longitudinale
Pour le premier cas on considère que la console est solidaire avec la partie coulée sur cintre, la
structure est devenue alors « hyperstatique », et pour le calcul des efforts, cette dernière est
supposée soumise à l’effet du poids propre.
Figure V.39 : Moments dû au poids propre après clavage de toutes les travées.
Figure V.40 : Effort tranchant dû au poids propre après clavage de toutes les travées.
Promotion 2013 92
CHAPITRE V Etude longitudinale
En cours de service le tablier est simplement appuyé sur tous les appuis.
Figure V.42 : Diagramme des moments fléchissant dûs au poids propre du tablier.
Promotion 2013 93
CHAPITRE V Etude longitudinale
Figure V.43 : Diagramme des efforts tranchants dûs au poids propre du tablier.
b) Système BC
c) Système MC120
d) Système D240
Promotion 2013 97
Etude de la précontrainte
CHAPITRE VI Etude de la précontrainte
I Généralités
I.1 Définition
La précontrainte est une opération mécanique qui permet de réaliser des ouvrages d’assez
grandes portées tout en joignant la sécurité à l’économie.
La méthode consiste à soumettre les éléments à des efforts permanents de compression avant la
mise en service par une précontrainte d’une intensité suffisante pour annuler tous les efforts de
traction provoqués par les forces extérieures et le poids des éléments. Ainsi, la sollicitation totale
résultante obtenue grâce à la précontrainte est une compression dans le béton.
Appliquée aux éléments de béton elle leur permet de travailler à un taux plus élevé en tension, ce
qui diminue leur volume, leur poids et favorise parfois une architecture.
Remarque
Promotion 2013 99
CHAPITRE VI Etude de la précontrainte
II Précontrainte de fléau
Les câbles de fléau sont dimensionnés :
• En construction, pour assembler les voussoirs successifs et pour reprendre les moments
négatifs dûs au poids propre et aux charges de chantier.
• En service, pour participer, avec les câbles de continuité, à la reprise des moments négatifs dûs
aux charges permanentes et d'exploitation.
Ces câbles sont situés au voisinage de la fibre supérieure du tablier pour s'opposer
efficacement à des moments négatifs. Dans la quasi totalité des cas, ils sont intérieurs au béton
afin d'obtenir un excentrement maximal.
sup : contrainte de compression générée au niveau des fibres supérieures par l’application de
l’effort de précontrainte.
inf : contrainte de traction au niveau des fibres inférieures générée par l’application de l’effort de
précontrainte.
P: effort de précontrainte.
Avec :
bt : Contrainte admissible de traction.
bc: Contrainte admissible de compression.
Cependant en classe 1 du règlement B.P.E.L, [Réf 10] (on a choisi la classe 1 parce que
dans cette dernière, la section du béton est entièrement comprimée), on doit s’assurer que sous
les sollicitations de construction, les contraintes normales de flexion sont toujours des
compressions ceci est en fait une justification de l’ouvrage aux E.L.S.
Donc :
sup = + - 0
A la limite on aura:
+ = P=
P0 = = P0 s
Fprg = 1860 MPa pour un câble de 1 T15S.
Fpeg = 1660 MPa pour un câble de 1 T15S.
Promotion 2013 101
CHAPITRE VI Etude de la précontrainte
P= = 6662,71 t.
S V e N
X(m) M (t.m) I (m4) P (t) Nv Na Pcorrigée
(m2) (m) (m) (câbles)
3 -27998,25 101,73 26,872 3,149 3,000 6662,71 33,17 34 / 6828,9
8,75 -24396,99 57,50 11,289 2,855 2,705 5434,60 27,05 28 3 5623,8
13,75 -18461,84 41,83 10,367 2,484 2,334 4663,86 23,22 24 2 4820,4
18,75 -14077,21 30,34 9,547 2,157 2,007 4044,70 20,13 22 2 4418,7
23,75 -10375,68 22,05 8,831 1,870 1,720 3395,92 16,90 18 2 3615,3
28,75 -7288,52 16,17 8,217 1,624 1,474 2713,31 13,50 14 2 2811,9
33,75 -4775,71 12,09 7,707 1,420 1,270 2010,63 10,01 12 1 2410,2
38,75 -2809,73 9,33 7,300 1,256 1,106 1322,70 6,58 8 2 1606,8
43,75 -1347,51 7,54 6,996 1,135 0,985 696,16 3,46 4 2 803,4
48,75 -356,01 6,48 6,795 1,053 0,903 196,69 0,97 2 1 401,7
Tableau VI.1 : Répartition des câbles dans chaque voussoir.
Voussoirs V1 V2 V3 V4 V5 V6 V7 V8 V9
Nombre de câbles arrêtes 6 4 4 4 4 2 4 4 2
Tableau VI.2 : Nombre de câbles dans chaque voussoir.
Promotion 2013 102
CHAPITRE VI Etude de la précontrainte
Figure VI.1 : Position et enrobage des câbles au niveau du voussoir sur pile.
Les câbles de fléau sont destinés à reprendre les moments de flexion négatifs engendrés
pendant la construction des consoles, de façon à rendre chaque voussoir solidaire avec la partie
du tablier déjà exécuté.
Pour l’ancrage des câbles dans les âmes, on laissera une distance de 0,5 m entre axe des
câbles. Lorsqu’on arrête un seul câble au niveau de l’âme, son ancrage se fera au niveau du centre
de gravité de la section. S’il s’agit d’arrêter deux câbles par âme, ceux-ci seront ancrés à 0,25 m de
part et d’autre du CDG de la section.
Le câble suit une parabole dont l’équation est de la forme :
d(x) = d0 + (d1 - d0 )
R= 6 m.
Tg = = 2 (d1 - d0 ) = arctg
Exemple de calcul
R(x) 6 6 m. d1 d0 +
Donc :
R= = 20,21 m 6 m.
–
N°
N° du L Equation de la
du X(m) V(m) d1(m) d0(m) Y(m) R(m) (rad)
voussoire (m) courbure (m)
câble
½ vsp / / / / / / / / / /
1 5,75 8,75 2,484 2,484 0,590 1,894 20,21 0,786 0,590+0,057 x2
V1 2 5,75 8,75 2,484 1,984 0,590 1,394 27,46 0,635 0,590+0,042 x2
3 5,75 8,75 2,484 2,984 0,590 2,394 15,99 0,902 0,590+0,072 x2
4 10 13,75 2,157 1,907 0,392 1,515 62,39 0,394 0,392+0,015 x2
V2 5 10 13,75 2,157 2,407 0,392 2,015 46,91 0,506 0,392+0,020 x2
6 10 18,75 1,870 1,620 0,392 1,228 143,14 0,431 0,392+0,012 x2
V3 7 10 18,75 1,870 2,120 0,392 1,728 101,72 0,574 0,392+0,017 x2
8 10 23,75 1,624 1,374 0,392 0,982 287,20 0,436 0,392+0,009 x2
V4 9 10 23,75 1,624 1,874 0,392 1,482 190,30 0,613 0,392+0,014 x2
10 10 28,75 1,420 1,170 0,194 0,976 423,44 0,511 0,194+0,009 x2
V5
11 10 28,75 1,420 1,760 0,194 1,566 263,90 0,733 0,194+0,015 x2
V6 12 10 33,75 1,256 1,256 0,194 1,062 536,28 0,621 0,194+0,010 x2
13 10 38,75 1,135 0,885 0,194 0,691 1086,51 0,491 0,194+0,006 x2
V7 14 10 38,75 1,135 1,385 0,194 1,191 630,37 0,745 0,194+0,011 x2
15 10 43,75 1,053 0,803 0,194 0,609 1571,47 0,489 0,194+0,006 x2
V8
16 10 43,75 1,053 1,303 0,194 1,109 862,96 0,770 0,194+0,011 x2
V9 17 10 48,75 1,011 1,011 0,194 0,817 1454,44 0,672 0,194+0,008 x2
Tableau VI.3 : Tracé en élévation des câbles de fléau.
Z(x) = ax2 + bx + c
Le rayon de courbure :
Ri = et Ri+1 =
L’inclination :
tan ( i) = et tan ( i+1)=
Avec :
i: L’inclinaison dans la section intermédiaire.
i+1 : L’inclinaison dans la section d’ancrage.
Ri : Le Rayon de courbure dans la première section.
Ri+1 : Le Rayon de courbure dans la deuxième section.
Exemple d’application
Le rayon de la courbure :
Ri = = 36,126 m.
Remarque
Etant donné que l’on a pris L1 = L2, les paramètres du tracé en plan sont les mêmes pour les
deux tronçons.
voussoir N° câble L(m) L1(m) L2(m) Zi(m) Zi+1(m) R(m) i (rad) Equation de la courbure
1 5,75 2,87 2,87 0,000 0,000 0,000 /
V1 2 5,75 2,87 2,87 0,228 0,114 36,12 0,079 0,114+0,010 x2
3 5,75 2,87 2,87 -0,228 -0,114 -36,12 -0,079 -0,114-0,010 x2
4 5,00 2,50 2,50 0,114 0,057 54,82 0,045 0,057+0,006 x2
V2 5 5,00 2,50 2,50 -0,114 -0,057 -54,82 -0,045 -0,057-0,006 x2
6 5,00 2,50 2,50 0,342 0,171 18,27 0,135 0,171+0,020 x2
V3 7 5,00 2,50 2,50 -0,342 -0,171 -18,27 -0,135 -0,171-0,020 x2
8 5,00 2,50 2,50 0,570 0,285 10,96 0,224 0,285+0,034 x2
V4 9 5,00 2,50 2,50 -0,570 -0,285 -10,96 -0,224 -0,285-0,034 x2
10 5,00 2,50 2,50 0,228 0,114 27,41 0,090 0,114+0,013 x2
V5 11 5,00 2,50 2,50 -0,228 -0,114 -27,41 -0,090 -0,114-0,013 x2
V6 12 5,00 2,50 2,50 0,000 0,000 0,000 /
13 5,00 2,50 2,50 0,456 0,228 13,70 0,180 0,228+0,027 x2
V7 14 5,00 2,50 2,50 -0,456 -0,228 -13,70 -0,180 -0,228-0,027 x2
15 5,00 2,50 2,50 0,684 0,342 9,13 0,267 0,342+0,041 x2
V8 16 5,00 2,50 2,50 -0,684 -0,342 -9,13 -0,267 -0,342-0,041 x2
V9 17 5,00 2,50 2,50 0,912 0,456 6,85 0,349 0,456+0,054 x2
Tableau V.4 : Les paramètres du tracé en plan des câbles de fléau.
Ces câbles qui s’opposent à des moments positifs, sont situés dans les goussets inferieurs
et sont ancrés dans des bossages situés à la jonction âme-hourdis inférieur.
P=
Cette formule est une égalité entre la contrainte due à l’effort de précontrainte et la contrainte due
au moment fléchissant, aux fibres inférieures où :
= +
=
Tel que :
P : effort de la précontrainte.
M : le moment fléchissant dû à la combinaison défavorable.
V' : la distance du centre de gravité de la section considérée à la fibre inferieure.
Exemple de calcul
P= = 3696,64 t.
Nombre de câbles:
N= = = 18,40.
On prend 19 câbles.
En effet, certains phénomènes qui n’ont pas d’action sur la contrainte de l’acier en béton
armé, interviennent de façon non négligeable, tels le frottement à la mise en tension des câbles, le
recul à l’ancrage, la non-simultanéité de mise en tension des différents câbles (raccourcissement
du béton), le retrait de béton, la relaxation des aciers, le fluage béton. Les trois premières pertes
sont instantanées, les trois dernières sont des pertes différées, c’est-à-dire qu’elles atteignent leur
valeurs maximale au bout d’un certain nombre de mois.
p0
= in (0, fprg 0,9 fpeg )
Les pertes par frottement sont provoquées par le frottement de l’acier des câbles sur sa
gaine. Lors de la mise en tension, le câble est tiré du côté du vérin et fixé du côté opposé ancrage
mort. Le déplacement du câble à l’intérieur de la gaine est gêné par sa courbure s’il n’est pas
rectiligne, il en est de même en ligne droite, ni la gaine ni le câble ne sont rigoureusement
rectiligne.
Les pertes par frottements sont évaluées par la formule suivante :
(x) =
Le tableau suivant donne les valeurs de f et φ selon le BPEL 91(révisé 99) annexe 3 :
f
Cas Nature des armatures φ
3 ≤ R ≤ 6 (en m) R ≥ 6 (en m)
Le tableau suivant donne les valeurs des pertes pour chaque câble :
Cette perte de tension résulte du glissement de l'armature par rapport à son ancrage, du
tassement ou de la déformation de l'ancrage.
Son influence diminue à partir de l’ancrage jusqu’à s’annuler à une distance « d » à partir de
laquelle la tension demeure inchangée.
Figure VI.7 : Diagramme des tensions avant et après ancrage de l’armature sous effet de recul à l’ancrage.
: Contrainte initiale.
’ : Contrainte après recul d’ancrage.
Δ : la perte de tension.
g : l’intensité du recul à l’ancrage égale à 6 mm.
Ep : module d’élasticité des aciers = 190000 MPa selon BPEL91.
d=
θ
Tel que : K =
Les pertes dues au recul à l’ancrage sont données par la formule suivante:
Δ = 2 dk.
La perte de tension qui résulte des déformations instantanées du béton dues à l'action des
armatures de précontrainte et aux autres actions permanentes peut être assimilée
à une perte moyenne affectant chacune des armatures et égale dans une section donnée à :
Δ = (x)
Δ = r(t) Ep
Avec :
r(t) = r r(t)
Promotion 2013 115
CHAPITRE VI Etude de la précontrainte
Δ = ( )
Où :
Ep: odule d’élasticité de l’acier.
Eij : odule de déformation instantanée du béton à l’âge j jours.
6.
1,5
Donc : Δ = 2,5
Δ = ρ1000 ( – 0 ) ).
= -Δ .
Pour calculer les pertes dûes à la relaxation des câbles on donne le tableau suivant :
Conclusion
La perte totale est égale à :
Δ = 5139,759 + 1083,372 = 6223,131 MPa.
Δ = 38 MPa.
Conclusion
La perte totale est égale à :
Des aciers en tête du bossage permettant de coudre l’ancrage à la paroi proche du caisson :
A1 = (0,5 - sin )
A1 = (0,5 – sin 4,74) = 41,88 cm², soit 9 HA25 pour A1 = 44,18 cm² répartis sur une
distance de 30 cm.
A2 = 0,5 = 50,21 cm², soit 11 HA25 pour A2 = 54 cm² répartis sur une distance de
1,50 m.
A3 = sin 4,74 = 8,30 cm², soit 8 HA12 pour A3 = 9,05 cm² répartis sur une distance de
60 cm.
A1= (0,5 – sin 4,74) = 83,82 cm², soit 11 HA32 pour A1 = 88,46 cm² répartis sur une
distance de 30 cm.
A2 = 0,5 = 100,42 cm², soit 13 HA32 pour A2 = 104,54 cm² répartis sur une distance de
1,50 m.
A3 = sin 4,74 = 16,60 cm², soit 9 HA16 pour A3 = 18,09 cm² répartis sur une distance de
60 cm.
Avec :
b) Vérification en charge : cas où l’ouvrage est sollicité par son poids propre ainsi que les
surcharges d’exploitations.
Avec :
a) Travée intermédiaire
Vérification à vide
voussoir v'(m) V (m) S(m²) I (m4) Psup(t) ef(m) Pinf(t) ec(m) Mmin(t.m) σsup(MPa) σinf(MPa)
½ VSP 3,09 2,91 11,44 60,29 6828,9 2,705 0 2,96 -22902,73 3,83 8,11
V1 3,03 2,47 11,28 57,37 5623,7 2,334 0 2,91 -16181,92 3,67 6,30
V2 2,71 2,12 10,32 41,08 4820,4 2,007 0 2,58 -11223,42 3,87 5,47
V3 2,24 1,83 9,47 29,33 4418,7 1,72 0 2,12 -7049,70 5,01 4,32
V4 2,18 1,58 8,73 21,00 3615,3 1,474 0 2,05 -3592,04 5,45 2,84
V5 1,97 1,38 8,11 15,21 2811,9 1,27 602,55 1,84 -810,41 5,71 2,72
V6 1,79 1,22 7,59 11,29 2410,2 1,106 1807,65 1,67 1322,69 6,60 4,51
V7 1,66 1,10 7,20 8,71 1606,8 0,985 2611,05 1,54 2850,36 6,40 5,32
V8 1,57 1,03 6,91 7,10 803,4 0,903 3414,45 1,44 3805,61 5,54 6,66
V9 1,51 1,01 6,74 6,23 401,7 0,866 3816,15 1,38 4008,65 4,76 7,75
Vc 1,49 1,01 6,69 5,96 0 0,861 3816,15 1,39 4211,40 3,88 7,54
V11 1,51 1,02 6,70 6,23 401,7 0,866 3816,15 1,37 4008,65 4,89 7,70
V12 1,57 1,03 6,91 7,10 803,4 0,903 3414,45 1,54 3805,61 5,07 7,13
V13 1,66 1,10 7,20 8,71 1606,8 0,985 2611,05 1,67 2850,36 5,96 5,76
V14 1,79 1,22 7,59 11,29 2410,2 1,106 1807,65 1,84 1322,69 6,27 4,84
V15 1,97 1,38 8,11 15,21 2811,9 1,27 602,55 2,05 -810,41 5,59 2,83
V16 2,18 1,58 8,73 21,00 3615,3 1,474 0 2,12 -3592,04 5,45 2,84
V17 2,24 1,83 9,47 29,33 4418,7 1,72 0 2,58 -7049,70 5,01 4,32
V18 2,71 2,12 10,32 41,08 4820,4 2,007 0 2,91 -11223,42 3,87 5,47
V19 3,03 2,47 11,28 57,37 5623,8 2,334 0 2,96 -16181,92 3,67 6,30
½ VSP 3,08 2,91 11,44 60,29 6828,9 2,705 0 2,96 -22902,73 3,83 8,11
Tableau VII.2 : Vérification des contraintes à vide de la travée intermédiaire.
Vérification en charge
v S I ef Mmax σsup
voussoir v'(m) Psup(t) Pinf (t) ec(m) σinf(MPa)
(m) (m²) (m4) (m) (t.m) (MPa)
½ VSP 3,09 2,91 11,44 60,29 6828,9 2,705 0 2,9603 -24810,96 2,91 9,03
V1 3,03 2,47 11,28 57,37 5623,7 2,334 0 2,9083 -16039,06 3,73 6,24
V2 2,71 2,12 10,32 41,08 4820,4 2,007 0 2,5842 -10402,74 4,30 5,05
V3 2,24 1,83 9,47 29,33 4418,7 1,72 0 2,1182 -5623,41 5,90 3,43
V4 2,18 1,58 8,73 21,00 3615,3 1,474 0 2,0503 -1640,65 6,91 1,37
V5 1,97 1,38 8,11 15,21 2811,9 1,27 602,55 1,8405 1575,05 7,86 0,56
V6 1,79 1,22 7,59 11,29 2410,2 1,106 1807,65 1,6689 4045 9,53 1,58
V7 1,66 1,10 7,20 8,71 1606,8 0,985 2611,05 1,5355 5802,22 10,13 1,59
V8 1,57 1,03 6,91 7,10 803,4 0,903 3414,45 1,4401 6872,6 10,00 2,20
V9 1,51 1,02 6,74 6,23 401,7 0,861 3816,15 1,3829 7272,98 10,09 2,42
V10 1,49 1,01 6,69 5,96 0 0,861 3816,15 1,386 7254,04 9,04 2,37
V11 1,51 1,02 6,70 6,23 401,7 0,866 3816,15 1,368 7263,08 10,19 2,40
V12 1,57 1,03 6,91 7,10 803,4 0,958 3414,45 1,535 6823,11 9,52 2,68
V13 1,66 1,10 7,20 8,71 1606,8 1,106 2611,05 1,668 5713,15 9,83 1,90
V14 1,79 1,22 7,59 11,29 2410,2 1,27 1807,65 1,84 3916,34 9,48 1,62
V15 1,97 1,38 8,11 15,21 2811,9 1,474 602,55 2,05 1406,81 8,11 0,31
V16 2,18 1,58 8,73 21,00 3615,3 1,72 0 2,118 -1848,48 7,43 0,86
V17 2,24 1,83 9,47 29,33 4418,7 2,007 0 2,584 -5870,83 6,54 2,80
V18 2,71 2,12 10,32 41,08 4820,4 2,334 0 2,908 -10689,74 4,96 4,38
V19 3,03 2,47 11,28 57,37 5623,8 2,705 0 2,96 -16365,66 4,49 5,48
½ VSP 3,09 2,91 11,44 60,29 6828,9 2,705 0 2,9603 -25183,08 2,73 9,21
Tableau VII.3 : Vérification des contraintes en charge de la travée intermédiaire
b) Travée de rive
Vérification à vide
voussoir v'(m) v (m) S(m²) I (m4) Psup(t) ef(m) Pinf (t) ec(m) Mmin (t.m) σsup (MPa) σinf(MPa)
V1 1,48 1,01 6,687 5,958 0 0,886 1606,8 1,363 1505,38 1,24 4,11
V2 1,49 1,02 6,697 6,008 401,7 0,89 2008,5 1,367 2004,89 2,95 4,55
V3 1,53 1,05 6,795 6,489 803,4 0,928 2410,2 1,4 2722,85 4,88 4,51
V4 1,59 1,14 6,996 7,548 1606,8 1,01 2410,2 1,467 2891,35 7,21 3,68
V5 1,76 1,33 7,491 10,575 2410,2 1,206 2410,2 1,634 2487,41 8,27 4,01
V6 1,83 1,42 7,707 12,095 2811,9 1,295 2008,5 1,706 1478,05 8,24 3,69
V7 2,00 1,62 8,217 16,176 3615,3 1,499 1606,8 1,878 -179,83 8,59 3,60
V8 2,21 1,87 8,831 22,051 4418,7 1,745 803,4 2,084 -2513,74 8,90 2,38
V9 2,45 2,16 9,547 30,341 4820,4 2,032 0 2,325 -5563,72 8,06 1,63
V10 2,73 2,48 10,367 41,833 5623,8 2,359 0 2,6 -9398,47 7,72 2,91
V11 3,09 2,92 11,437 60,286 6862,9 2,79 0 2,96 -14826,97 8,09 3,79
Tableau VII.4 : Vérification des contraintes à vide de la travée de rive.
Vérification en charge
voussoir v'(m) v (m) S (m²) I (m4) Psup(t) ef(m) Pinf (t) ec(m) Mmax (t.m) σsup (MPa) σinf(MPa)
V1 1,48 1,01 6,687 5,958 0 0,886 1606,8 1,363 1794,83 1,73 3,39
V2 1,49 1,01 6,697 6,008 401,7 0,89 2008,5 1,367 2424,58 3,66 3,51
V3 1,52 1,05 6,795 6,489 803,4 0,928 2410,2 1,4 3431,99 6,03 2,84
V4 1,59 1,13 6,996 7,548 1606,8 1,01 2410,2 1,467 3916,77 8,76 1,52
V5 1,75 1,33 7,491 10,575 2410,2 1,206 2410,2 1,634 3775,45 9,89 1,87
V6 1,83 1,42 7,707 12,095 2811,9 1,295 2008,5 1,706 3055,54 10,09 1,30
V7 2,00 1,62 8,217 16,176 3615,3 1,499 1606,8 1,878 1687,10 10,46 1,29
V8 2,20 1,87 8,831 22,051 4418,7 1,745 803,4 2,084 -375,36 10,71 0,24
V9 2,40 2,15 9,547 30,341 4820,4 2,032 0 2,325 -3817,88 9,30 0,22
V10 2,72 2,48 10,367 41,833 5623,8 2,359 0 2,6 -6663,19 9,35 1,12
V11 3,08 2,91 11,437 60,286 6862,9 2,79 0 2,96 -11758,83 9,57 2,22
Tableau VII.5 : Vérification des contraintes en charge de la travée de rive.
Promotion 2013 128
CHAPITRE VII Vérification des contraintes
Conclusion
On remarque, d’après les résultats que les contraintes en phase d’exploitation sont dans le
domaine des contraintes admissibles, ce qui signifie que notre ouvrage travaille dans la sécurité.
I Introduction
Dans ce chapitre on va déterminer les armatures passives transversales et longitudinales
de chaque élément du voussoir (âmes, hourdis …).
A cause de la variation de la hauteur des caissons, le ferraillage diffère d’un voussoir à l’autre.
Pour cette raison on choisit deux sections (une prés de la pile et l’autre au niveau du clavage).
II Modélisation de la section
Les calculs des sollicitations sont faits avec le logiciel Robot Structural Analysis
Professional 2010 (Programme aux éléments finis), les sections transversales sont modélisées en
éléments barres de largeur unitaire simplement appuyées.
= 1 + α +β =1+ +
= 1 + α +β =1+ + = 1,16.
Bc = 30 1,16 = 34,8 t.
=1+ + = 1,16.
Bt = 32 1,16 = 37,12 t.
=1+ + = 1,17.
b) Voussoir à la clé
.
Figure VIII.8 : Diagramme des efforts tranchants sous la combinaison ELU2.
Les voussoirs sont subdivisés en quatre éléments : les âmes verticales, les consoles,
hourdis supérieur et hourdis inferieur.
La détermination des armatures est faite à L’ELU et vérifiée à L’ELS pour chacun des
éléments constituant le voussoir.
Voussoir à la clé :
Ferraillage
Transversal longitudinale
Moment (kn.m) AS (cm2) Ai (cm2) AS (cm2) Ai (cm2) vérification
Sur appui -220,258 12,75 0,00 38,27 0,00 NON
Mu max
Mi travée 157,336 0,00 8,52 0,00 25,56 NON
Sur appui -164,946 14,90 0,00 44,71 0,00 OK
Ms max
Mi travée 117,940 0,00 16,08 0,00 48,25 OK
Section d'acier 14,90 16 ,08 44,71 48,25
Ferraillage adopté 6HA20 6HA20 6HA32 6 HA 32
Espacement (cm) 15 15 15 15
Tableau VIII.4 : Ferraillage du hourdis supérieur.
Ferraillage
Transversal longitudinale
Moment (kn.m) AS (cm ) Ai (cm ) AS (cm2) Ai (cm2) vérification
2 2
Ferraillage
Transversal longitudinale
Moment (kn.m) AS (cm2) Ai (cm2) AS (cm2) Ai (cm2) vérification
Mu max -142,621 7,62 0,00 22,86 0,00 NON
Ms max -106,371 9,61 0,00 28,83 0,00 OK
Section d'acier 9,61 0,00 28,83 0,00
Ferraillage adopté 7HA14 7HA14 6HA32 6HA25
Espacement (cm) 14 14 15 15
Tableau VIII.6 : Ferraillage des consoles.
d) Ferraillage des âmes
Ferraillage
Transversal longitudinale
Effort Valeur AS (cm2) Ai (cm2) AS (cm2) Ai (cm2) vérification
Mu max (kn.m) -94,745
4,59 0,00 13,77 0,00 NON
Nu max (kn) -484,177
Ms max (kn.m) -71,406
5,36 0,00 16,08 0,00 OK
Ns max (kn) -361,499
Section d'acier 5,36 5,36 16,08 16,08
Ferraillage adopté 5HA14 5HA14 6HA20 6HA20
Espacement (cm) 20 20 15 15
Tableau VIII.7 : Ferraillage des âmes.
= 3,5 MPa.
Avec :
Avec :
Qu : valeur de la force concentrée en [MN], Qu = 0,1 MN.
h: hauteur de la dalle.
Promotion 2013 140
CHAPITRE VIII Etude transversale
uc = d + 2 = 0,20 + 2 = 0,45 m.
Donc :
Qu 0,045 0,45 0,25 = 0,118 MN pour le système Br.
Avec :
λ : elancement du poteau.
Lf : longueur de flambement.
λ= = 18,18 50.
I Introduction
La partie résistante d’un caisson à l’effort tranchant est celle de l’âme, la table supérieure et
inferieure sont des éléments résistant à la flexion.
- Un effort tranchant V
- Une composante verticale de la précontrainte P sin(α) qui vient se retrancher à l’effort
tranchant V. Le câble incliné relève les charges.
Dans le cas des poutres continues, prés des appuis, l’intrados est comprimé, ce qui signifie
qu’une partie de l’effort tranchant dû aux forces extérieures part suivant la composante verticale
de cet effort de compression qui vaut :
Avec :
Shi : section du hourdis inférieur.
: angle d’inclinaison de l’intrados par rapport à l’horizontale.
: contraintes moyennes de compression dans le hourdis inferieur tel que :
= + (v' - )
Vmax : effort tranchant maximal engendré par le poids propre et les surcharges.
P sin α : effort tranchant dû à la précontrainte.
Vresal : effet RESAL.
= tel que :
A : section du voussoir.
: nombre de câbles de fléau.
P0 : précontrainte initiale d’un câble.
a) Travée intermédiaire
voussoir M (MN.m) Vmax (MN) Vp(MN) VRESAL(MN) Vr(MN) (MPa) (MPa) vérification
½ vsp -179,879 17,586 0,000 0,000 17,586 3,032 4,193 OK
V1 -119,720 15,680 12,038 6,126 2,485 0,571 3,040 OK
V2 -84,222 14,043 6,290 4,717 3,034 0,778 2,978 OK
V3 -41,185 12,541 6,780 4,156 1,603 0,463 2,935 OK
V4 -7,583 11,179 6,957 3,203 1,018 0,332 2,931 OK
V5 25,026 9,837 7,608 2,444 0,215 0,079 2,850 OK
V6 60,323 7,817 2,333 2,128 3,354 1,408 2,729 OK
V7 80,413 5,112 7,584 1,443 3,915 1,845 2,664 OK
V8 87,256 1,688 7,640 0,759 6,711 2,391 2,445 OK
V9 85,568 0,000 2,498 0,232 2,731 1,522 2,133 OK
Tableau IX.1 : Vérification des contraintes de cisaillement dans la travée intermédiaire.
b) Travée de rive
I Introduction
Les équipements représentent l’ensemble des dispositifs dont le but est de rendre le tablier
d’un pont capable d’assurer sa fonction, notamment vis-à-vis des usagers et d’assurer la durabilité
de l’ouvrage. On distingue:
Autres équipements divers (l’éclairage, la signalisation, les écrans acoustiques, les dispositifs de
visite).
Trop souvent considérés comme accessoires, les équipements remplissent un certain nombre
de fonctions dont on cite :
Ainsi, les équipements interviennent dans la conception d’un ouvrage (élargissement dûe à
l’existence des dispositifs de retenue), dans son dimensionnement (prise en compte du poids
propre des éléments de la superstructure), dans sa fonction et dans sa durée de vie
(fonctionnement correct et protection de la structure).
Les équipements peuvent subir une usure accidentelle (dispositif de retenue) ou normale
(corrosion). C’est pourquoi, ils sont souvent l’objet d’un entretien ou même d’un remplacement.
Par conséquent, ils doivent être conçus de manière à pouvoir les réparer ou les changer
facilement.
Les appareils d’appui jouent un rôle structural assez important. De nos jours, certains ne
les considèrent plus comme un équipement même un élément principal de la structure tel que les
appuis ou les fondations. Le dimensionnement des appareils d’appui nécessite une étude assez
complexe puisque les appareils d’appui sont souvent associés aux appuis et aux fondations
(notamment en ce qui concerne la répartition des efforts horizontaux sur les appuis).
II.3.1 Définition
Un appareil d'appui en élastomère fretté est un bloc d'élastomère vulcanisé renforcé
intérieurement par une ou plusieurs frettes en acier, collées chimiquement (adhérisation) pendant
la vulcanisation . L'élastomère est un matériau macromoléculaire qui reprend approximativement
sa forme et ses dimensions initiales après avoir subi une importante déformation sous l'effet
d'une faible variation de contrainte.
Ce type d’appareils d’appuis est plus couramment employé pour tous les ouvrages en
béton à cause des avantages qu’ils présentent :
- Ils transmettent les charges normales à leur plan, et ils permettent en même temps d’absorber
par rotation et distorsion les déformations ainsi que les translations de la structure.
- Ils permettent de répartir les efforts horizontaux entre plusieurs appuis.
- Facilité de mise en œuvre.
- Facilité de réglage et de contrôle.
- Ils n’exigent aucun entretien.
- Leur coût est relativement modéré.
.Le matériau de base est obtenu en faisant subir une série de transformations au matériau
brut malaxé avec différentes charges, inertes ou renforçantes. Après traitement, le produit se
présente sous forme de feuilles de quelques millimètres d'épaisseur. Celles-ci sont empilées avec
des frettes métalliques dans des moules dont les dimensions correspondent à celles du produit
que l'on veut obtenir. L'ensemble est alors comprimé et vulcanisé (par chauffage).
II.3.2 Constitution
Les différentes parties constitutives d'un appareil d'appui en élastomère fretté sont définies sur la
figure suivante :
La définition géométrique de l'appareil d'appui de type B est donnée sur la figure XI.6
dans laquelle a, b, a', b' sont les dimensions des appareils de forme rectangulaire, D et D' sont les
diamètres des appareils d'appui de forme circulaire. a et a' désignent toujours les plus petites
dimensions en plan de l'appareil d'appui s'il est rectangulaire.
Tb = n ( ti + ts ) + ts + 2 e.
Te = n ti +2 e.
Épaisseur initiale totale moyenne d'élastomère en cisaillement, y compris les enrobages supérieur
et inférieur :
Tq = n ti +2 e si e 2,5 mm.
En effet, si l'épaisseur nominale de l'enrobage est supérieure à 2,5 mm, elle doit être prise
en compte dans le calcul, en deçà elle est négligée.
Avec :
Tb : Epaisseur totale de l’élastomère.
n : Nombre de feuillets élémentaires d’élastomère.
ti : Epaisseur nominale d’un feuillet élémentaire d’élastomère.
ts : Epaisseur d’une frette élémentaire.
e : Enrobage.
aux efforts appliqués ou aux déformations imposées à l’appareil .On suppose l’incompressibilité
de l’élastomère.
Le module de déformation transversale G est de 0,8 MPa pour les ponts route.
On considéré que a = b, l’épaisseur totale d’élastomère non compris les frettes T = n ti .
Au niveau des piles le nombre d’appareils d’appuis est fixé à quatre d’où la réaction de chaque
appui sera égale à :
Rapp = = = 1273,801 t.
m= 15 = 0,849 m2.
= = = 1,34 MPa.
= = =1,675.
τH1 = =
Tg = = = = 0,412.
Freinage de Bc
D’après le fascicule titre II, parmi les camions que l’on peut placer sur le pont, un seul est
supposé freiner :
Donc H2 = 30 t.
τH2 = =
τ
H = H1 + = 0,329 + = 0,495 MPa.
τα = ( )2 αT
Avec : αT = α + α0
3éme condition : 0,495 MPa 0,7 0,8 = 0,56 MPa Condition vérifiée.
4éme condition : 0,37 MPa 1,34 MPa Condition vérifiée.
1) = 2 MPa.
2) H f N.
Avec :
N : valeur minimale de l’effort normal.
f : coefficient de frottement entre l'appareil d'appui et la structure tel que :
Donc :
1) = = 2,76 MPa 2 MPa condition vérifiée.
αT
Avec =
= = 15,83.
ts et ts 2 mm.
ts = 3,45 mm et ts 2 mm.
On prend ts = 4 mm.
Donc la hauteur totale de l’appareil d’appui est égale à :
Tb = n (ti + ts) + ts + 2 e
Donc :
Ac =
Avec :
= 1273,801 t.
= (2/3) fe = 266,66 MPa.
Promotion 2013 158
CHAPITRE X Equipements de pont
Donc :
A= =19,11 cm².
Soit : 7HA20.
V Joint de chaussée
V.1 Définition
Un tablier subit des variations longitudinales dûes à la variation de la température, au
déplacement ou déformation par les charges d'exploitation, au retrait pour les ouvrages en béton
et au fluage pour les ouvrages en béton précontraint. Souvent, ces effets ont été estimés lors de
calcul des appareils d'appui. Posé sur les appareils d'appui, le tablier est librement dilatable à
travers un jeu aménagé pour cet effet. Ce jeu est ensuite couvert par un joint de chaussé dont le
rôle est le confort et la sécurité des véhicules. Le joint est dimensionné tout d'abord par son
souffle (ouverture). Pour un ouvrage monolithique, les déplacements par travée sont cumulés
jusqu'au joint.
Dans la plus part des cas, est inséré entre les éléments métalliques, un profil en élastomère
qui empêche la pénétration des corps étrangers.
Le choix d’un type de joint de chaussée fait référence à une classification basée sur l’intensité du
trafic et le souffle, on distingue :
- Les joints lourds pour les chaussées supportant un trafic journalier supérieur à 3000 véhicules
par jour.
- Les joints semi lourds pour un trafic entre 1000 et 3000 véhicules par jour.
- Les joints légers pour un trafic inférieur à 1000 véhicules par jour.
Pour le cas de notre projet, on estime un trafic journalier supérieur à 3000 véhicules par jour,
alors on utilise des joints de chaussée lourds.
Pour remplir ce rôle sur le plan esthétique et confort les joints doivent présenter les qualités
suivantes :
-Confort et esthétique
- Résistance
- Le choix des matériaux constitutifs (nature et qualité), est garant du bon comportement sous
une circulation sans cesse croissante.
-Etanche
-Fiable
La rotation de l’extrémité d’une poutre sous charge crée au niveau du joint de chaussée un
déplacement horizontal, Δ l = h × tg α, on accepte pour le dernier voussoir une rotation de
0,02 rad ce qui crée un déplacement de 5,0 cm.
b) Dilatation thermique
=(L/2) T
Avec :
L: la longueur du tablier égale à 412 m.
: coefficient de dilatation = 105 (cas des ouvrages en béton).
ΔT : la variation de température = +30°C.
Donc : =412/2 105 = 6,18 cm.
c) Retrait
= r L/2
r : déformation relative dûe au retrait égale à 2.10-4 en climat humide selon BPEL91.
= 2.10-4 206 = -4,12 cm.
d) Fluage :
Les raccourcissements dûs au fluage sont en fonction des contraintes normales appliquées.
On prend en première approximation :
-4
= kfl 10
Le type de joint de chaussée est choisi selon le souffle total calculé précédemment. A
l’aide du catalogue des joints de chaussée CIPEC, on constate que pour un souffle de 11,18 cm il
faut considérer la famille des joints appelée Wd (souffles moyens). Ces joints sont de la famille à
dents en console. Conçu pour une circulation lourde et intense, ce type de joints possède une
robustesse exceptionnelle. La figure ci-dessous montre la forme de ce joint.
Le modèle pris est fonction du souffle et du biais de l’ouvrage, qui vaut zéro degré
Type Amin Amax Bmin Bmax Cmin Cmax Dmin Dmax H E L F P(KN)* Nb**
Wd60 65 125 185 245 125 185 20 80 55 200 200 52,5 65 5
Wd80 90 170 220 300 155 235 30 110 57 200 200 62,5 65 6
Wd110 120 230 300 410 210 320 40 150 82 250 250 85 100 5
Wd160 170 330 400 560 290 450 50 210 98 300 280 120 190 4
Wd230 240 470 540 770 420 650 70 300 123 350 280 170 190 5
Tableau X.2 : Caractéristiques physiques des joints Wd.
Dimensions en mm.
*P(KN)= Efforts de mise en tension par fixation.
** Nb= Nombre de fixations par élément.
Les souffles admissibles pour ce genre de joint, permettent des déplacements transversaux
admissibles en service, et des déplacements longitudinaux de 40 à 150 mm.
Une fois l’eau est recueillie dans le bord de la chaussée, elle est évacuée, le plus souvent,
par l'intermédiaire des gargouilles implantées au droit de ce fil d'eau. Leur espacement est
compris entre 20 et 30 m, leur diamètre ne doit pas être inférieur à 10 cm et la section totale de
toutes les gargouilles doit être de l'ordre de 1/10000 de la surface versante.
Les gargouilles sont souvent des tuyaux en PVC, elles peuvent déboucher directement à
l'air libre ou être raccordées à un système de recueil et d'évacuation des eaux à l'intérieur de la
structure du tablier.
IX La couche de roulement
La couche de roulement doit présenter un bon uni et être antidérapant. De nos jours, la
couche de roulement est constituée par un tapis d'enrobés bitumineux d'épaisseur de 7 à 8 cm et
de masse volumique de 2,2 à 2,5 t/m3 (selon la compacité). La couche de roulement présente un
problème de perméabilité à l'eau. Ainsi, l'eau peut stagner entre la couche de roulement et la
chape d'étanchéité.
L'enrobé risque de subir un désenrobage. Pour éviter ce problème, il faut procéder à des
dispositions constructives tel que pente plus drainage.
X Les corniches
Le rôle principal des corniches est l'esthétique. Elles présentent la "ligne" de l'ouvrage.
Surtout lorsque la dalle est coulée sur place, les corniches permettent de donner une bonne
finition pour une bonne vue. C'est ainsi, qu'il vaut mieux les préfabriqués. En plus de ce rôle
principal, les corniches peuvent se présenter comme un larmier pour l'écoulement latéral des eaux
et ainsi éviter le ruissellement de l'eau sur la partie porteuse de la structure. Enfin, les corniches
permettent aussi le scellement des garde-corps.
Les corniches sont surtout en BA préfabriqué et ainsi on prévoit un scellement par une
contre corniche (posé sur un bain de mortier). Dans ce cas le poids est de 0,2 à 0,3 t/ml. Mais,
elles peuvent être aussi en acier ou même en BA coulé sur place.
XI Dispositifs de retenue
Ce sont les équipements destinés à retenir des piétons ou des véhicules en perdition. Il
n'existe pas un dispositif de retenue entièrement polyvalent. Ainsi, on distingue les gardes corps,
les glissières, les barrières et les séparateurs.
XI.1 Le garde-corps
Il a essentiellement pour objet la protection des piétons. Sauf dans des cas particuliers ou
ils sont spécialement renforcés, ils ne sont pas conçus pour résister au choc accidentel d’un
véhicule léger.
Sont des éléments destinés à retenir des véhicules légers dont les conducteurs ont perdu
le contrôle.
XIII L’éclairage
L’éclairage des ponts, lorsqu’il est nécessaire, peut être réalisé de différentes manières. Le
système qui parait le meilleur est l’éclairage par candélabres placés de préférence à l’extérieure
dans le plan du garde-corps et munis de crosses pour mettre le foyer lumineux au-dessus de la
chaussée.
I Définition
Une pile est un appui intermédiaire qui a pour rôle de transmettre les efforts provenant
des charges et surcharges jusqu’au sol de fondations, elle intervient dans la résistance globale du
pont.
Les piles peuvent jouer un rôle plus ou moins important dans le fonctionnement
mécanique du tablier selon que ce dernier est simplement appuyé sur elles, ou partiellement ou
totalement encastré.
C’est pour cela qu’un bon dimensionnement est plus que nécessaire car un mauvais
dimensionnement pourra engendrer la ruine de ce dernier.
Tel que :
On a : H =23,83 m, L = 100 m , Ht = 6m .
La charge du vent W
W = 0,125 t/m2.
La force de freinage FF
FF = 30 t.
Ey = 14 % G'
Ey = 462,55 t.
Le tableau suivant résume les sollicitations maximales obtenues par le logiciel ROBOT de la
pile la plus sollicitée dans le cas le plus défavorable :
V Ferraillage de la pile
La pile étant soumise à une flexion composée, elle est sollicitée par un effort vertical
appliqué au centre de gravité de la section et un effort horizontal.
Le logiciel nous donne une section d’armatures As = 0,00 cm2 (section entièrement comprimée).
Selon le RPOA l'espacement des barres longitudinales ne doit pas excéder 25 cm. Donc on opte
pour l’augmentation du nombre de barres.
L'espacement maximum des armatures d'effort tranchant devra satisfaire les conditions suivantes:
At
Avec :
St : représente l'espacement des armatures transversales en mm,
AL : est la section totale des armatures longitudinales,
fel,fet : limites élastiques des armatures respectivement longitudinales et transversales.
IV Les fondations
La fondation est la base de l’ouvrage ; elle reçoit la descente des charges et les fait
transmettre à la semelle reposant directement sur le sol, ou par l’intermédiaire d’un ensemble de
pieux ; réunis en tête par la semelle de liaison lorsque le sol de surface n’a pas une résistance
suffisante pour supporter l’ouvrage par l’intermédiaire d’une fondation superficielle.
Ce type de fondation (pieux, puits) permet de reporter les charges, dûes à l’ouvrage
qu’elles supportent, sur des couches de sol situées à une profondeur variant de quelques mètres à
plusieurs dizaines de mètres.
a) La largeur
Tel que :
N : nombre de files de pieux (4).
l : entraxe des files de pieux, (l=3 Ф = 3,6 m).
Ф : diamètre des pieux (1,2 m).
b) La longueur
Tel que :
n : nombre de pieux par file (5).
l' : entraxe des pieux d’une file (l' = 3,6 m).
c) La hauteur
H ≥ l/2,5 .
Dans le cas des pieux forés, dont la résistance aux efforts horizontaux mobilise la butée
du terrain, il convient d’éviter un nombre impair de files qui conduit à disposer une dans l’axe de
l’appui (file intermédiaire très chargée).
n=
Avec :
Nmax = 8326,98 + poids de la semelle.
q : portance d’un pieu égale à 600 t.
Poids de la semelle = 13,2 16,8 2 2,5 = 1108,8 t.
Nmax = 8326,98 +1108,8 = 9435,78 t.
Donc :
n= = 15,72.
Pour des raisons de sécurité, on prend 20 pieux (Soit quatre files de cinq pieux).
Figure XI.2 : Disposition des pieux au niveau des piles (vue en plan).
Rmax, min =
Avec :
xi , yi : coordonnées du pieu.
xj : distance du pieu j par rapport à l’axe Y.
yi : distance du pieu j par rapport à l’axe X.
Condition normale
Rmax = = 498,17 t.
Rmin = = 445,39 t.
Condition sismique
Rmax = = 570,85 t.
Rmin = = 45,96 t.
Vérifications
Avec :
a) Calcul de
Donc :
= = 0,252.
L =0,525 23 = 5,88 m.
Condition normale
Condition sismique
d) Calcul de
Condition normale
= = 25 t.m.
Condition sismique
= = 187,98 t.m.
= =0,144 m-2.
= = 0,039 m-2.
Ces deux valeurs sont utilisées pour déterminer le degré mécanique d’armature totale ( ).
Promotion 2013 176
CHAPITRE XI Etude de la pile
Avec :
Fa : la section d’armature.
R : rayon du pieu égale à 0,6 m.
: limite élastique des aciers, égale à 400 MPa.
: résistance du béton à 28 jours, égale à 35 MPa.
Ati =
Condition normale
Condition sismique
Ces armatures sont placées dans des bandes axées sur les pieux de largeur L égale à ( + d) tel
que est le diamètre du pieu.
L = 1,2 + 1,8 = 3 m.
Dans chaque bande on aura :
Entre les bandes, on placera des armatures de répartition dont la section est :
Ari = A'ti/3 = 44,91 cm². Soit 10 HA25.
Ali =
Avec :
l : distance entraxe des 2 pieux extrêmes en sens Y.
l' : distance entre nus des 2 pieux extrêmes en sens Y.
ny : nombre de pieux dans le sens Y.
Ali = 104
Als = A'ti/3 = 134,75/3 = 44,91 cm²/ml. Soit 6 HA32 avec un espacement de 14 cm.
I Introduction
La culée est l’un des éléments fondamentaux dans l’ensemble de la structure du
pont, elle sert comme appui extrême du tablier du pont mais son rôle principal est
d’assurer le raccordement de l’ouvrage au terrain de façon à avoir une continuité entre la
chaussée de la route et celle portée par le pont.
Epaisseur
Selon SETRA : e = max (0,3 m ; h/8) ⇒ e = 39 cm, pour notre cas on prend e = 60 cm.
Longueur
b) Mur frontal
Hauteur
Epaisseur
Longueur
c) Dalle de transition
Longueur
Donc on prend L = 6 m.
Elle est coulée sur une épaisseur constante de 30 cm, et ancrée dans le corbeau d’appuis
par l’intermédiaire des goujons, avec une largeur de 8,08 m, et elle est mise en place avec
une pente de 10 %.
d) Sommier d’appuis
Le sommier d’appui est un élément sur lequel repose l’about du tablier, il est
intégré au mur frontal.
Sa surface doit être aménagée de façon à permettre l’implantation des appareils d’appui et
la mise en place des vérins pour changer ces derniers.
Longueur du sommier
L = 10,08 m.
Largeur du sommier
l = 2,20 m.
L’appareil d’appui ne doit pas être implanté trop prés du bord extérieur du sommier,
d ≥ 20 cm, on prend d = 30 cm.
L’espace ménagé entre l’about du tablier et le mur garde grève, est un espace
destiné à faciliter l’accès à l’ouvrage en cas de visite et d’entretien. Pour les grands
ouvrages, il est couramment de 50 à 60 cm, donc on prend 50 cm.
e) Semelle
On prend les dimensions suivantes :
Epaisseur
e = 1,50 m.
Largeur
l = 8,20 m.
Longueur
L = 11,40 m.
f) Mur en retour
Les murs en retour sont des voiles d’épaisseur constante de 1 m pour un bon ferraillage
et un bon bétonnage.
g) Le corbeau
C’est la partie sur laquelle prend appui la dalle de transition, il a les dimensions suivantes :
Hauteur
H1 = 1,5 m.
Hauteur
H2 = 0,5 m.
Epaisseur
E = 0,5 m.
Longueur
La stabilité de la culée sera vérifiée en service, aussi bien dans les conditions normales
que dans les conditions sismiques.
Ka = tg2
–
Kah = K
– –
Avec :
Le coefficient de poussée des terres varie d’un cas de chargement à l’autre, selon les
conditions sismiques ou normales.
h = 0 et v = 0.
Le coefficient de poussée pour les déférents cas est présenté dans le tableau ci-dessous :
P = q. S
Avec
S : surface de contact.
La poussée des terres agissant sur une hauteur H et sur une largueur L est donnée
comme suit :
P = Kah L.
Effort
Efforts
s
verticau
notation
P horizo V H Mr Ms
Désignation x
(t) ntaux (m) (m) (t.m) (t.m)
(1+ξv)P
Pξh
(t)
(t)
Cas 1 496,22 0,00 496,22 15,43 3,00 0,00 1488,66
Poids
Cas 2 496,22 99,24 565,69 15,43 3,00 1531,27 1697,07
propre du
Cas 3 496,22 99,24 496,22 15,43 3,00 1531,27 1488,66
tablier
Cas 4 496,22 99,24 426,75 15,43 3,00 1531,27 1280,25
Cas 1 47,93 0,00 47,93 16,61 4,70 0,00 221,70
Mur garde Cas 2 47,93 9,58 54,64 16,61 4,70 159,12 252,72
grève Cas 3 47,93 9,58 47,93 16,61 4,70 159,12 221,70
Cas 4 47,93 9,58 41,21 16,61 4,70 159,12 188,80
Cas 1 954,67 0,00 954,67 8,26 3,60 0,00 3449,52
Mur Cas 2 954,67 190,93 1088,32 8,26 3,60 1577,08 3917,99
frontal Cas 3 954,67 190,93 954,67 8,26 3,60 1577,08 3436,81
Cas 4 954,67 190,93 821,01 8,26 3,60 1577,08 2955,64
Cas 1 15,15 0,00 15,15 14,04 5,20 0,00 52,52
Cas 2 15,15 3,03 17,25 14,04 5,20 42,54 59,85
Corbeau
Cas 3 15,15 3,03 15,15 14,04 5,20 42,54 52,52
Cas 4 15,15 3,03 13,09 14,04 5,20 42,54 45,19
Cas 1 350,55 0,00 350,55 0,75 4,10 0,00 1437,26
Cas 2 350,55 70,11 399,63 0,75 4,10 52,58 1638,48
Semelle
Cas 3 350,55 70,11 350,55 0,75 4,10 52,58 1437,26
Cas 4 350,55 70,11 301,47 0,75 4,10 52,58 1236,03
Cas 1 50,00 0,00 50,00 17,70 10,00 0,00 500,00
Les deux
Cas 2 50,00 10,00 57,00 17,70 10,00 177,00 570,00
Murs en
Cas 3 50,00 10,00 50,00 17,70 10,00 177,00 500,00
retour 1
Cas 4 50,00 10,00 43,00 17,70 10,00 177,00 430,00
Cas 1 227,50 0,00 227,50 14,44 10,33 0,00 2350,08
Les deux
Cas 2 227,50 45,50 259,35 14,44 10,33 657,02 2679,09
Murs en
Cas 3 227,50 45,50 227,50 14,44 10,33 657,02 2350,08
retour 2
Cas 4 227,50 45,50 195,65 14,44 10,33 657,02 2021,06
Les deux Cas 1 130,50 0,00 130,50 5,85 6,50 0,00 848,25
Mur en Cas 2 130,50 26,10 148,77 5,85 6,50 152,69 967,01
retour 3 Cas 3 130,50 26,10 130,50 5,85 6,50 152,69 848,25
Cas 4 130,50 26,10 112,23 5,85 6,50 152,69 729,50
Cas 1 36,36 0,00 36,36 17,35 8,00 0,00 290,88
Cas 2 36,36 7,27 41,45 17,35 8,00 126,13 331,60
Dalle de
Cas 3 36,36 7,27 36,36 17,35 8,00 126,13 290,88
transition
Cas 4 36,36 7,27 31,27 17,35 8,00 126,13 250,16
Poids des Cas 1 50,11 0,00 50,11 17,55 8,00 0,00 400,88
terres sur la Cas 2 50,11 10,02 57,13 17,55 8,00 175,85 457,04
dalle de Cas 3 50,11 10,02 50,11 17,55 8,00 175,85 400,88
transition Cas 4 50,11 10,02 43,09 17,55 8,00 175,85 344,72
Poids du Cas 1 850,00 0,00 850,00 9,35 6,60 0,00 5610,00
Remblai Cas 2 850,00 170,00 969,00 9,35 6,60 1589,50 6395,40
sur Cas 3 850,00 170,00 850,00 9,35 6,60 1589,50 5610,00
semelle Cas 4 850,00 170,00 731,00 9,35 6,60 1589,50 4824,60
Cas 1 35,64 0,00 35,64 18,2 6,60 0,00 235,22
Surcharge Cas 2 35,64 7,13 40,63 18,2 6,60 129,77 268,16
de Cas 3 35,64 7,13 35,64 18,2 6,60 129,77 235,22
remblais Cas 4 35,64 7,13 30,65 18,2 6,60 129,77 202,29
Promotion 2013 191
CHAPITRE XII Etude de la culée
Pour la vérification de la stabilité de la culée on a calculé tout les efforts agissant sur
celle-ci (Tableau XIII.3).
Deux conditions nécessaires sont à vérifier :
a) Stabilité au renversement :
b) Stabilité au glissement :
Efforts Efforts
horizontaux verticaux Ms
Notation Mr(t.m) Vérifications
P ξh (1+ξv) P (t.m)
tg
(t) (t)
Cas 1 518,63 3253,52 3755,49 16970,59 4,5 4,55 vérifier
Cas 2 1021,7 3709,00 9089,01 19346,43 2,13 2,63 vérifier
Totaux
Cas 3 993,79 3253,52 8886,86 16970,59 1,91 2,38 vérifier
Cas 4 953,87 2798,08 8597,85 14594,96 1,70 2,13 vérifier
Tableau XII.4 : Résultats du calcul de la poussée à vide.
Les résultats obtenus nous montrent que dans les quatre cas, les deux conditions
(stabilité au renversement et au glissement) sont vérifiées, donc la stabilité de la culée est
assurée.
Mp = P =( Kah L) .
Avec :
Kah = 0,26
= 2 t/m3
L=1m
h = 3,17 m
Donc :
Mf =
Avec :
μ : coefficient de pondération qui vaut :
μ = ,6 à l’ELU.
μ = ,2 à l’ELS.
La charge des deux roues est uniformément répartie sur cette surface, elle est donnée par
Φ:
Φ= = 64 t/m2.
Mꞌp = dx
Avec:
K = Kha bc μ
Où :
dx =
On a alors:
dx = = 5,64
Et on a :
K = 0,26 1,1 1 μ
⇒
.
A l’ELS:
Ferraillage verticale
On considère des bandes d’un mètre de largeur encastrées dans le mur chevêtre.
Le mur garde grève est sollicité par une flexion simple, la fissuration est considérée
préjudiciable.
Asmin ≥ 0,23 b d
Asmin ≥ 0,23 100 54 = 6,89 cm2.
Asmin ≥ 6,89 cm2/ml
Ferraillage horizontal
En fissuration préjudiciable
∑VQ = 3,6 t.
Les résultats de calcul des combinaisons sont mentionnés dans le tableau suivant :
ELU ELS
M (t.m) 19,72 14,69
V(t) 13,14 9,79
Tableau XII.6 : Résultats de calcul des combinaisons.
Asmin ≥ 0,23 b d
Asmin ≥ 0,23 100 27 = 3,45 cm2.
Asmin = 3,45 cm2/ml.
On remarque que As > Asmin ⇒ La CNF est vérifiée.
Donc on garde les 5 HA32.
Promotion 2013 198
CHAPITRE XII Etude de la culée
Donc :
Pour la nappe inférieure on prend : 5 HA32/ml, avec un espacement de 20 cm.
Pour la nappe supérieure on prend : 5 HA20/ml, avec un espacement de 20 cm.
R1 = = = 2,25 t/ml
R2 = = = 4,20 t/ml
R4 = = = 0,576 t/ml
R5 = = = 3,60 t/ml
La somme des réactions des charges permanentes donnent
RS = R5 = 3,6 t/ml.
A l’E.L.S: MG + 1,2 MQ
ELU ELS
M(t.m) 4,233 3,149
Tableau XII.7 : Valeurs du moment à l’ELU et à l’ELS.
Asmin ≥ 0,23 b0 d
Donc on prend As = Asmin = 6,38 cm2/ml, soit 5 HA14 avec As = 7,69 cm2/ml.
D’après les documents (SETRA), le ferraillage du corbeau d’appui est réalisé aussi par
des goujons de HA25 tous les 1 m.
En fissuration préjudiciable
= min ( fe ; 110 ) = 207,30 MPa.
= 0,6 fc28 = 0,6 27 = 16,20 MPa.
Forces horizontales
p
Désignation P(t) ξh (1+ξv) pξh V(m) h(m) Mr(tm) Ms(tm)
(1+ξv)
Poids propre 496,22 0,00 0,00 0,00 496,22 13,93 1,0 0,00 496,22
du tablier 496,22 0,2 1,14 99,24 565,69 13,93 1,0 1382,41 565,69
Mur garde 47,93 0,00 0,00 0,00 47,17 15,11 2,50 0,00 117,93
grève 47,93 0,20 1,14 9,58 54,64 15,11 2,50 144,75 136,60
954,67 0,00 0,00 0,00 958,20 6,76 1,40 0,00 1341,48
Mur frontal
954,67 0,20 1,14 190,93 1088,32 6,76 1,40 1290,69 1523,65
15,15 0,00 0,00 0,00 10,10 12,54 3,05 0,00 46,21
Corbeau
15,15 0,20 1,14 3,03 17,27 12,54 3,05 38,00 52,67
Les deux 50,00 0,00 0,00 0,00 50,00 16,20 7,80 0,00 390,00
Mur
50,00 0,20 1,14 10,00 57,00 16,20 7,80 162,00 444,60
en retour 1
Les deux 227,50 0,00 0,00 0,00 227,50 12,94 8,13 0,00 1849,58
Mur
227,50 0,20 1,14 45,50 259,35 12,94 8,13 588,77 2108,52
en retour 2
Les deux 130,50 0,00 0,00 0,00 130,50 4,35 4,30 0,00 561,15
Mur
130,50 0,20 1,14 26,10 148,77 4,35 4,30 113,54 639,71
en retour 3
Dalle de 36,36 0,00 0,00 0,00 36,36 15,85 5,80 0,00 210,89
transition 36,36 0,20 1,14 7,27 41,45 15,85 5,80 115,23 240,41
Poids des 50,11 0,00 0,00 0,00 50,11 16,05 5,80 0,00 290,64
terres sur
dalle de 50,11 0,20 1,14 10,02 57,13 16,05 5,80 160,82 331,35
transition
poussées 457,95 1,00 0,00 457,95 / 5,56 0,00 2546,20 /
dûes
1638,04 0,2 1,14 327,61 / 5,56 0,00 1821,51 /
aux terres
poussées des 52,52 1,00 0,00 52,52 / 8,35 0,00 438,54 /
aux
surcharges de 187,87 0,20 1,14 37,57 / 8,35 0,00 313,71 /
remblais
30 1,00 0,00 30 / 14,07 0,00 422,10 /
Freinage Bc
30 0,00 0,00 0,00 / 14,07 0,00 0,00 /
∑Moments 2548,91 / / 540,47 2008,44 / / 3406,84 5301,04
et
3864,35 / / 766,85 2289,62 / / 6131,43 6043,20
Efforts
Tableau XII.8 : Tableau récapitulatif des sollicitations.
Promotion 2013 202
CHAPITRE XII Etude de la culée
Condition normale
Condition sismique
à l’ELU à l’ELS
Condition normale Condition sismique Condition normale Condition sismique
M(tm) 253,69 12,58 187,92 8,75
N(t) 268,98 306,65 199,25 227,14
Tableau XII.9 : Sollicitations à la base du voile.
Asmin ≥ 0,23 b0 d
Pourcentage minimal :
Asmin ≥ 0,23 b0 d
Asmin ≥ 0,23 100 2,52 = 32,17 cm2/ml.
On remarque que Asmin > As ⇒ la CNF n’est pas vérifiée.
Les moments
- Poussée des terres : Mt = 72,23 (16,70) = 402,08 t.m/ml.
- Poussée des surcharges sur remblai : Msr = 8,65 (16,70)= 48,15 t.m/ml.
- Poussée de la surcharge concentrée : Msc = 2,4 16,70 = 40,08 t.m.
Les combinaisons
Donc on a
MELU = 1,35 402,08 + 1,6 (48,15 + 40,08) = 683,98 t.m/ml.
MELS = 402,08 + 1,2 (48,15 + 40,08) = 507,96 t.m/ml.
Les moments
- Poids propre du mur : MG = 18,79 ( ) = 156,90 t.m/ml.
- Poids propre de la superstructure: Msu = 0,3 0,5 = 0,15 t.m/ml.
- Poussée de la surcharge concentrée : Msc = 4,8 16,70 = 80,16 t.m.
Les combinaisons
Donc on a
MELU = 1,35 156,90 + 1,6 (0,15 + 80,16) = 340,31 t/ml.
MELS = 156,90 + 1,2 (0,15 + 80,16) = 253,27 t/ml.
Asmin ≥ 0,23 b0 d
Asmin ≥ 0,23 100 270 = 34,46 cm2/ml.
On remarque que Asmin As ⇒ la CNF est vérifiée.
A's = = 16,08 cm2/ml. Soit : 6 HA20/ml pour A's = 18,84 cm²/ml avec un
espacement St = 16 cm.
Longueur L = 11,40 m.
Largeur B = 8,2 m.
Epaisseur E = 1,50 m.
Condition sismique
Nmax = 3703,26 t.
Mmax = 10241,75 t.m.
n=
n= = 6,17.
Sachant que les pieux représentent une symétrie par rapport à (XOY), l’effort
revenant à chaque pieu est donné par la formule suivante :
n= Yi Xi
Condition normale
N1 = + = 456,17 t.
N2 = – = 288,89 t.
Condition sismique
N1 = + = 489,64 t.
N2 = – = 359,73 t.
45°
La Condition de la méthode est
H -
a- Condition normale
= = 26700 t/m2
A1 = = = 0,012961 m2
A1 = 129,61 cm2
b- Condition sismique
= = 40000 t/m2
A2 = = = 0,009286 m2.
A2 = 92,86 cm2.
St =
Où :
n : Nombre de barre = 17 barres.
d : Enrobage = 5 cm.
Φ: Diamètre de pieu = 1,2 m.
Donc
St = = 0,16 m.
On prend: St = 16 cm.
Armatures latérales
I Conclusion générale
Le projet de fin d’étude est une phase importante dans le cycle de formation de
l’étudiant, c’est d’ailleurs la meilleure occasion pour lui de mettre en évidence ses
connaissances théoriques acquises durant sa formation.
L’élaboration d’un projet nécessite la réflexion et le bon sens d’une part, d’autre part
des connaissances étendues dans le domaine d’emploi des différents types de structures.
Nous avons traité dans ce mémoire les principales étapes de l’étude d’un pont, en
commençant par le principe d’implantation des appuis, une fois que la position des
appuis a été définie, nous avons retenu le choix du tablier en encorbellements successifs
qui nous a paru le plus adéquat pour cette gamme des portés.
La modélisation du pont à été faite avec un moyen automatique robuste dans les
calculs, c’est un outil qui aide à raccourcir le temps et à apprécier les résultats.
Toutes les vérifications faites sur les contraintes normales et tangentielles ne dépassent
pas les contraintes admissibles.
En matière de l’apport personnel, ce projet nous a été très bénéfique. Il nous a permis
en premier lieu d’exploiter nos connaissances acquises pendant le cursus universitaire au
sein de l’UMMTO, ainsi il a approfondi et enrichi ces acquis sur lesquels on pourra se
baser dans le monde professionnel et s’immerger avec assurance et confiance dans le
domaine.
En espére avoir fait de notre mieux, et que la présente étude aura répondue aux
objectifs qui lui ont été assignés au départ et qu’elle sera bénéfique pour tous les
utilisateurs.
OUVRAGES
- Guide de conception du SETRA : "Ponts en béton précontraint construits par encorbellements
successifs" (Juin 2003) ;
- Projet et construction des ponts : J.A CALGARO, M.VIRLOGEUX. "Analyse structurales des
tabliers de ponts .Presses de l’école nationale des ponts et chaussée" (Edition 1994) ;
- Conception des ponts : A.BERNARD – GELY & J.A CALGARO." Presses de l’école nationale des
ponts et chaussée" (Edition 2006) ;
- Document technique règlementaire : "Règles parasismiques applicables au domaine des ouvrages d’art
(RPOA) " (Edition 2008) ;
- Le béton précontraint aux états limites : HENRY THONIER. "Presses de l’école nationale des
ponts et chaussée. Paris" (Edition 1992) ;
- Le fascicule n° 6l titre II du CPC : "Programme de charges et épreuves des ponts-routes"(Edition
1971) ;
- Projet et construction des ponts : J.A CALGARO, M.VIRLOGEUX. "Analyse structurales des
tabliers de ponts .Presses de l’école nationale des ponts et chaussée" (Edition 1994) ;
- Projet et construction des ponts : J.A CALGARO. "Généralités, Fondations, Appuis, Ouvrages
courants. Presses de l’école nationale des ponts et chaussée" (Edition 2000) ;
- Règles B.A.E.L 91 modifiées 99
THESES
- Etude du tablier d’un pont en béton précontraint construit par encorbellement successifs ; étudié par Mr :
ZIANE Nabil, BOUCHALA Massinissa; encadré par Pr : S.KACI soutenue à l’Université
Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou . (Promotion juin 2011).
- Etude du tablier d’un pont en béton précontraint construit par encorbellement successifs ; étudié par
Mr.Y.KADI , A.HOCINE ; encadré par Mr : A.OUGUEMAT soutenu à l’Université Mouloud
Mammeri de Tizi-Ouzou . (Promotion juin 2010).
- Etude d’un pont caisson construit par encorbellements successifs sur la déviation de la ville d’AZAZGA ; étudié
par Mr : B.MIMOUNE, M.BELMOKHTAR ; encadré par Melle.Z. ZAIDI soutenu à l’Ecole
Nationale Supérieure des Travaux Publics. (Promotion juin
2010).
- Etude d’un viaduc en béton précontraint par encorbellements successifs sur la pénétrante de RELIZANE
autoroute est-ouest ; étudié par Mr : D.BOUCHAFA D.SAIDANI; encadré par Mr.M.YOUNSI
soutenu à l’Ecole Nationale Supérieure des Travaux Publics. (Promotion juin 2012).
- Etude du tablier d’un pont en béton précontraint construit par encorbellement successifs
sur la pénétrante de RELIZNE autoroute EST-OUEST; soutenu à l’Ecole Nationale Supérieure des
Travaux Publics. (Promotion juin 2012).