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22 mai 2014 4 22 /05 /mai /2014 05:00

 

Jill Bill à la barre du Défi n°123 des CROQUEURS DE MOTS, en poésie libre suggérant maison ou château

ICI, Les pauvres gens, de Victor Hugo

 

Il y a bien longtemps, en visite contrainte dans un Paris que je me promettais de ne pas retrouver au quotidien, j'avais jeté sans retouches ce poème au dos d'une carte postale que je n'ai pas osé envoyer

 

beautemisere - reduc1Tant de beauté

Tant de misère

Paris contraste

Où est ton âme ?

La mienne hurle !

Tu me voles

Voleuse, friponne.

Tu éclates d’un rire goulu

Derrière un mur effondré.

Hier guenilles,

Bientôt building.

Chut c’est franglais.

Interdit ;

Défense de …

L’oiseau s’envole,

Chante !

L’homme, où cours-tu ?

Où est nulle part ;

Nulle part est ailleurs.

Ici peut-être ?

                                   Jeanne Fadosi, Paris avril 1977

 

paristaudis - reduc1 Samaritaine reste - reduc1

Vue sur un immeuble délabré et Notre Dame, carte postale de Paris, années 1970 ; Chantier de la Samaritaine, Paris, mai 2014, photo illustrant mon défi 123

 

Comment ne pas rapprocher non seulement ces deux images, mais aussi les réflexions qui m'avaient fait jeté ce cri

 

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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 05:00

 Nouveau jeudi en poésie. Les semaines défilent à une vitesse ... Déjà la mi-mai et les saints de glace !

Jill Bill à la barre du Défi n°123 des CROQUEURS DE MOTS nous laisse selon le règlement libre du choix de la poésie du jeudi, en nous suggérant éventuellement "maison ou chateau".

 

Le pauvre rimailleur

 

Le pauvre rimailleur,

Étrange est son bonheur ;

Il est explorateur

Des choses déroutantes

Ou d’objets surprenants ;

Et de sa vie courante,

On le voit s’étonnant.

 

Le pauvre rimailleur,

Il n’est qu’un artisan ;

Son esprit vient d’ailleurs,

Apporté par le vent ;

Il crée des personnages

(Puisque c’est son métier)

Qui arpentent les pages

Et mangent du papier.

 

Le pauvre rimailleur,

Il est toujours content :

De rêve il est tailleur,

En fait son vêtement.

Je vous dirai d’ailleurs

Qu’il n’est nul noble sire

Qui autant trouve à rire

Qu’un pauvre rimailleur.

Cochonfucius, Pays de poésie, 28 février 2014

 

Cochonfucius, que j'ai déjà mis en ligne récemment (Ambivalence), m'avait déposé ses rimes sous un billet où j'avais mis en ligne en mai 2011 une Chanson à grand vent du XVIe siècle, de celles que le pauvre laboureur chantait en se donnant du courage.

Vous savez, le pauvre Martin, chanté par Georges Brassens, et dont Lilou nous rappelle les paroles à l'occasion du prénom du mercredi.

 

Je lui avais répondu en haïku ou plutôt en moki :

Artisane au clavier

Juste des mots, un cerveau

merci rimailleur

Jeanne Fadosi

 

et je pourrais aujourd'hui le compléter ainsi :

 

L'écriture est ma maison

Prose et rimes, murs et plafond

 

portail saintDenis1

Mortagne au Perche, Portail saint-Denis, abritant le musée Alain

 


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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 05:00

nb : les réponses concernant les proverbes ont été ajoutées à la fin de mon Défi n°122    

Ce poème, Je l'ai déjà mis en ligne pour le jeudi en poésie des CROQUEURS DE MOTS

Ne me demandez pas pourquoi j'avais fait ce choix.

C'était le jeudi 22 juillet 2010 : Etoile du soir, d'Alfred de Musset. Je vous l'avais livré tel que je l'avais appris et recopié dans mon anthologie personnelle d'adolescente.

 

Il nous est présenté comme un poème à part entière dans le Lagarde et Michard du XIXe siècle. En fait, il en manque les quatre derniers vers que je vous restitue dans cette nouvelle édition. Ce n'est qu'une toute petite partie d'un très long texte en vers, poème méditatif autant que réflexion, Le Saule, qui est publié avec ses Premières poésies (1828 - 1835)

 

Le saule

 

(extrait)

 

Pâle étoile du soir, messagère lointaine,

Dont le front sort brillant des voiles du couchant,

De ton palais d'azur, au sein du firmament,

Que regardes-tu dans la plaine ?

 

La tempête s'éloigne, et les vents sont calmés.

La forêt, qui frémit, pleure sur la bruyère ;

Le phalène doré, dans sa course légère,

Traverse les prés embaumés.

 

Que cherches-tu sur la terre endormie ?

Mais déjà vers les monts je te vois t'abaisser ;

Tu fuis, en souriant, mélancolique amie,

Et ton tremblant regard est près de s'effacer.

 

Étoile qui descends vers la verte colline,

Triste larme d'argent du manteau de la Nuit,

Toi que regarde au loin le pâtre qui chemine,

Tandis que pas à pas son long troupeau le suit, -

 

Étoile, où t'en vas-tu, dans cette nuit immense ?

Cherches-tu sur la rive un lit dans les roseaux ?

Où t'en vas-tu si belle, à l'heure du silence,

Tomber comme une perle au sein profond des eaux ?

 

Ah ! si tu dois mourir, bel astre, et si ta tête

Va dans la vaste mer plonger ses blonds cheveux,

Avant de nous quitter, un seul instant arrête ; -

Étoile de l'amour, ne descends pas des cieux !

[...]

Alfred de Musset, Le Saule, partie II, extrait, vers 1830

 

Alfred de Musset, poète, romancier et dramaturge français, 1810 - 1857

 

Van_Gogh_-La-nuit-etoilee.jpg

Van Gogh, La nuit étoilée, juin 1889

 

Retrouver les proverbes tirés par les cheve(a)ux et les "vrais" proverbes dont je me suis inspiré à la fin de mon Défi n°122

.

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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 05:00

 

Pour le jeudi en poésie des CROQUEURS DE MOTS, sous le signe du Défi n°122 piloté depuis la Coquille par Cétotomatix, sous l'éclairage du néon de tricôtine.

 

C'est la deuxième visite que j'ai en commentaire poétique de la part de Cochonfucius. Cette fois-ci sous un sonnet d'un poète du XVIe siècle oublié, Marc de Papillon, Je voudrais bien ... Avec l'envie de partager plus visiblement les vers de Cochonfucius.

 

Ambivalence

 

Amour est tantôt misère

Et tantôt jeu flamboyant ;

Soit ferme, ou soit ondoyant,

Toujours à faire et défaire.

 

Sa démarche est arbitraire,

Son regard est chatoyant ;

Il progresse en louvoyant

D’une chose à son contraire.

 

Il aime que je sois nu ;

Il me préfère vêtu

Et même, accoutré de bottes.

 

Il goûte le bleu du ciel,

Mais il fait bien mieux son miel

Des jours où tombe la flotte.

      Cochonfucius, Pays de poésie

 blochaus2Ré détail - reduc1

Graf dans un blokhaus de la côte atlantique (île de Ré)

 

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26 avril 2014 6 26 /04 /avril /2014 08:00

Ce billet, programmé jeudi soir en complément du jeudi en poésie des CROQUEURS DE MOTS, est passé complètement inaperçu. Je suppose que l'on continue sans état d'âme à acheter de ces vêtements sans se préoccuper des conditions de fabrication. Là-bas ... ou ici quelquefois dans des ateliers clandestins.

 

Tant de sueur humaine

 

Tant de sang gâté 

Tant de mains usées 

Tant de chaînes 

...

En citation ci-dessus, le début du poème de Raymond Queneau, Tant de sueur humaine

 

Ci-dessous, variations respectueuses, et recueillies, en hommage aux victimes de l'effondrement du Rana Plaza, en pensant à leurs familles

 

"Tant de sueur humaine"

Tant de poussière

Tant d'inaudibles prières

Tant d'oubli du malheur

Tant de silence sur leurs pleurs

Tant d'insouciance éhontée

Tant de révoltes inécoutées

Tant d'elles, et tant de ils

exposés à mille périls

Tant ? mille cent trente cinq âmes

Tant de règles infâmes

Tant de vies

comme des zombies

sacrifiées au Dieu Profit

Tant de mépris

Tant de corps sans suaires

Tant de ruines pour un ossuaire

Tant de larmes

Tant de vaines alarmes

Tant d'indifférence

Tant d'inconscience

 

Variations en libre association sur les ruines du Rana Plaza, en profond respect de Raymond Queneau, l'un des co-fondateur du mouvement littéraire de l'oulipo et de Mouloudgji et de Hélène Martin qui l'ont mis en musique et chanté. 

Raymond Queneau, 1903 - 1976, poète et écrivain.

Les écrits de raymond Queneau sont protégés en copy-right. 

 

le Rana plaza, complexe textile qui s'est effondré le 24 avril 2013 au Bengladesh, faisant 1135 morts, ouvriers et ouvrières prisonniers d'un lieu fermé à clé en dépit des menaces des fissures du bâtiment depuis plusieurs jours.

 

effondrement3_ranaplaza.jpg

le Rana Plaza : photo trouvée ICI sur le site de Peuples solidaires

 

AFP-Rana-plaza-02-08-13---Copie.jpg

douleur et révolte d'une mère sur les ruines début août 2013, d'après photo AFP

 

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24 avril 2014 4 24 /04 /avril /2014 07:18

Ceux qui connaissent le site de Mil et Une ont peut-être découvert ma participation sur l'image de son sujet d'une semaine précédente1

 

Voici un triplet éditorial pour le jeudi en poésie sous l'impulsion de Lilou, meneuse du Défi n°121 des CROQUEURS DE MOTS sous triple contrainte oulipienne en triple acrostiche sur le prénom du mercredi de La cour de récré de JB taillé en pointe sur l'image du sujet 16 de Mil et Une (voir mes recommandations d'usage sur voir ou ne pas voir l'image).

Pointe émancipée d'elle-même en plume sergent-major, rebelle à l'Oulipo qui dénie tout hasard.

 

Pointes

 

Ô
Rage
Illusoire
Adolescence
Nihiliste danse
Naïve en noir
Emouvante
Otage
Rêveuse
Ici-bas
Aux
Nonnes
Nubiles
Encagées
Ordre
Rageur
Ironie
Amère
Non
No
El
!
!

 

Jeanne Fadosi, vendredi 18 avril 2014

Et en clin d’œil à une quidam2 qui dégaine sa plume (presque toujours) aussi vite que son ombre.

 

1.- sur l'image de la semaine 16 de miletune, avec les recommandations habituelles :

Les mots lus ne sont jamais tout à fait les mêmes que les mots écrits, y compris quand ils sont relus par leur auteur. Les mots impulsés par une image échappent eux aussi, et c'est tant mieux, à un seul déterminisme bi-univoque. Mais il n'est pas gratuit de lire sans voir l'image, ou en l'ayant vu ou en la voyant. Quel que soit votre choix, découvrir l'image support avant ou après, vous ne pourrez remonter le temps pour comparer les expériences.

Le choix de l'une interdit les autres.


2.- Une quidam qui s'est reconnue, vous vous en doutez bien. 

.

Pour les participations des écolier(e)s :  Rassemblement à la cour

et mon autre participation au prénom pour Orianne la camériste 

avec un salut amical spécial à 

Bigornette, présidente d'honneur de La cour de récré de JB

. 

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17 avril 2014 4 17 /04 /avril /2014 05:00

 pour les jeudis en poésie des CROQUEURS DE MOTS. Normalement; lilousoleil a lancé le défi n°121 lundi dernier et comme le choix des poèmes en est libre avec la possibilité d'un fil conducteur éventuel, je prends la liberté de programmer ce dimanche pour faire suite au kiosque à musique prévu pour entre ombre et lumière de mardi.

 

A la musique

Place de la gare à Charleville1

Sur la place taillée en mesquines pelouses, 

Square où tout est correct, les arbres et les fleurs, 

Tous les bourgeois poussifs qu’étranglent les chaleurs 

Portent, les jeudis soirs, leurs bêtises jalouses.

 

- L’orchestre militaire, au milieu du jardin, 

Balance ses schakos dans la Valse des Fifres : 

- Autour, aux premiers rangs, parade le gandin ; 

Le notaire pend à ses breloques à chiffres.

 

Des rentiers à lorgnons soulignent tous les couacs : 

Les gros bureaux bouffis traînant leurs grosses dames 

Auprès desquelles vont, officieux cornacs, 

Celles dont les volants ont des airs de réclames ;

 

Sur les bancs verts, des clubs d’épiciers retraités 

Qui tisonnent le sable avec leur canne à pomme, 

Fort sérieusement discutent les traités, 

Puis prisent en argent, et reprennent : « En somme !… »

 

Epatant sur son banc les rondeurs de ses reins, 

Un bourgeois à boutons clairs, bedaine flamande, 

Savoure son onnaing d’où le tabac par brins 

Déborde - vous savez, c’est de la contrebande ; -

 

Le long des gazons verts ricanent les voyous ; 

Et, rendus amoureux par le chant des trombones, 

Très naïfs, et fumant des roses, les pioupious 

Caressent les bébés pour enjôler les bonnes…

 

- Moi, je suis, débraillé comme un étudiant, 

Sous les marronniers verts les alertes fillettes : 

Elles le savent bien ; et tournent en riant, 

Vers moi, leurs yeux tout plein de choses indiscrètes.

 

Je ne dis pas un mot : je regarde toujours 

La chair de leurs cous blancs brodés de mèches folles : 

Je suis, sous le corsage et les frêles atours, 

Le dos divin après la courbe des épaules.

 

J’ai bientôt déniché la bottine, le bas… 

- Je reconstruis les corps, brûlé de belles fièvres. 

Elles me trouvent drôle et se parlent tout bas… 

- Et je sens les baisers qui me viennent aux lèvres…

Arthur Rimbaud2, juillet 1870

 

1.- Quand Arthur Rimbaud écrit son poème " A la musique " en juillet 1870, le kiosque à musique n’est pas encore construit, il le sera en 1879. Pourtant la dédicace " Place de la Gare, à Charleville " ne laisse planer aucun doute sur l’endroit des concerts. Effectivement, tous les jeudis soirs l’harmonie municipale ou la fanfare du 6e de Ligne offraient des concerts 

2.- Arthur Rimbaud, poète français, 1854 - 1891

kiosque-peynet.jpg

.

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 05:00

 

Oui, je sais que le fil conducteur devrait être eux ou oeuf(s)

 

Chanson pour elles3

 

Ils me disent que tu es blonde 

Et que toute blonde est perfide, 

Même ils ajoutent " comme l'onde ".

Je me ris de leur discours vide !

Tes yeux sont les plus beaux du monde 

Et de ton sein je suis avide.

 

Ils me disent que tu es brune,

Qu'une brune a des yeux de braise

Et qu'un coeur qui cherche fortune

S'y brûle... Ô la bonne foutaise ! 

Ronde et fraîche comme la lune, 

Vive ta gorge aux bouts de fraise !

 

Ils me disent de toi, châtaine : 

Elle est fade, et rousse trop rose.

J'encague cette turlutaine, 

Et de toi j'aime toute chose

De la chevelure, fontaine

D'ébène ou d'or (et dis, ô pose-

Les sur mon coeur), aux pieds de reine.

Paul Verlaine1, Chair3, 1896

 

Four_Seasons_by_Alfons_Mucha-_circa_1895.jpg

Mucha2 : pour les quatre saisons


1.- Paul Verlaine, poète français, 1844 - 1896

2.- Alfons Mucha, affichiste et peintre tchèque, 1860 - 1939

3.- Chanson pour elles est le deuxième poème de l'opus Chair, 1896

en 1891, Paul verlaine avait fait paraître un recueil  intitulé Chansons pour elles et autres poèmes érotiques, pour exorciser le souvenir de ses amours passionnées avec Arthur Rimbaud

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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 05:00

Le défi n°120 des CROQUEURS DE MOTS est sur les rails, lancé depuis la Coquille des croqueurs en pilotage automatique. En poésie à notre fantaisie, comme toujours, ou si l'on préfère, en raccord avec le défi : oeufs ou eux.

 

J'aurais pu rééditer La poule aux oeufs d'or de Jean de La Fontaine

 

Voici plutôt ce que j'avais écrit pour illustrer le prénom Léocadie pour la cour de récré du mercredi 27 octobre 2010, en m'inspirant d'une observation quotidienne de juin 

 

Quelques jours après l'éclosion,

Ils recomptent leurs oisillons

Mais ils ne sont toujours que deux.

Pourtant il y avait trois oeufs !

 

Toc, toc, toc, toc sur la coquille ;

L'oeuf reste coi comme une bille.

Dans le nid les deux petits merles

S'amusent de l'immense perle

 

Et leurs parents s'en désespèrent.

Ils ont reconnu Philibert ;

La deuxième est-elle merlette ?

Le merle suggère "Antoinette".

 

Maman Césarie le décline (1)

- Songe donc à la guillotine

Qui a coupé le joli cou

D'une reine pleine d'atouts !

 

- Que dis-tu de Léocadie,

Reine de la mélodie ?

Suggère alors le volatile,

- Même si le chant est futile.

 

- J'y avais pensé comme toi.

Les chansons par-dessus les toits,

Si la parole y a du sens,

Mêle réflexion et cadence

 

A condition d'être entendues,

Ce qui n'est pas un attendu

Des petits rois qui nous gouvernent

Et préfèrent les balivernes.

Jeanne Fadosi pour le prénoms du mercredi 27 octobre 2010

 

(1) au sens de refuser

 

g Jour J plus 5 - reduc1

.

 

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31 mars 2014 1 31 /03 /mars /2014 06:00

 

Pour faire suite à ma participation au défi n°119 des CROQUEURS DE MOTS, Il était tentant de continuer en poésie à décliner le RIEN

Pas gai gai ce que j'ai trouvé, mais tellement percutant

Je n'avais pas envie de plomber l'ambiance plus que ça et j'ai confié à Raymond Devos le soin de vous enchanter avec plus ou moins rien en attendant ce rendez-vous de ce lundi prochain pour vous faire partager mes autres découvertes

 

 

avec Léo Ferré, grandiose, déclamant Il n'y a plus rien L'écouter demande un peu de temps (environ 13 minutes) ICI mais franchement en ces temps bizarres ici et ailleurs, cela vaut le coup d'écouter sa hargne et de la méditer

 

avec Fernando Pessoa Bureau de tabac (l'écouter ICI (environ 12 minutes)

 

Vincent Van Gogh terrasse de café le soir

.

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 Ephéméride de ce jour

 

et chaque jour

je n'oublie pas Anne-Sophie

les yeux dAnne-sophie

et ses compagnes d'infortune :

145 en 2010 ; 122 en 2011 ; 148 en 2012 ; 121 en 2013 ; 118 en 2014 ; 122 en 2015 ; 123 en 2016 et en 2017 ; 121 au moins en 2018 ; 150 en 2019 (au moins 122 confirmés)

(clic sur son regard pour comprendre ... un peu)

 

Profitez des instants de la vie :

le temps s'écoule à sa cadence,

trop vite ou trop lentement,

sans retour possible

N'oubliez pas que

"Tous les matins du monde sont sans retour"

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