Null Laurent TAILHADE (1854-1919). 3 L.A.S. « Laurent », Toulouse 1868 et Paris …
Description

Laurent TAILHADE (1854-1919). 3 L.A.S. « Laurent », Toulouse 1868 et Paris 1902, à ses parents ; 6 pages in-8 et in-4, une enveloppe. Collège Sainte-Marie (Toulouse), 23 avril 1868, il se plaint à sa mère de ses difficultés d’adaptation à la vie de collège, mais il fait des efforts ; « pour ce qui regarde mes surveillants, ils sont sévères mais ils sont bons pour moi et comme je ne suis pas bien habitué ils m’ont averti sans me punir »… – Il assure à son père que ses notes de devoir et de conduite vont remonter… Prison de la Santé 9 mars 1902 (il purge une peine d’un an pour son article du Libertaire contre le tsar Nicolas II), il écrit à sa mère qu’il espère sa grâce et la fin de ses ennuis. Sa femme se démène et doit rendre visite à Mme Waldeck-Rousseau. Il doit subir une intervention dentaire et pense échapper à la prothèse : « Sans cela, garni d’un œil de verre, il ne me manquerait plus qu’une jambe de bois et un bras en caoutchouc pour me démonter comme un jeu de patience ». Il se plaint d’avoir été escroqué de 250 F par Audiffret pour un travail fait en commun. Il n’en continue pas moins d’écrire et de publier : « Mes Discours civiques paraissent chez Stock », avec en appendice « mon article du Libertaire, le compte-rendu des audiences, les dépositions de Boisjoslin, d’Anatole France, de Zola […] Le volume est “orné” d’un portrait par Vallotton qui ne laisse rien à désirer au point de vue laideur. On m’y trouvera plus borgne, plus bouffi, et plus rechigné que dans la nature »……Il travaille avec Alfred Naquet à la traduction d’un ouvrage américain « touchant l’oscillation de la richesse mondiale de l’Ouest à l’est » qui sera édité par Fasquelle…

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Laurent TAILHADE (1854-1919). 3 L.A.S. « Laurent », Toulouse 1868 et Paris 1902, à ses parents ; 6 pages in-8 et in-4, une enveloppe. Collège Sainte-Marie (Toulouse), 23 avril 1868, il se plaint à sa mère de ses difficultés d’adaptation à la vie de collège, mais il fait des efforts ; « pour ce qui regarde mes surveillants, ils sont sévères mais ils sont bons pour moi et comme je ne suis pas bien habitué ils m’ont averti sans me punir »… – Il assure à son père que ses notes de devoir et de conduite vont remonter… Prison de la Santé 9 mars 1902 (il purge une peine d’un an pour son article du Libertaire contre le tsar Nicolas II), il écrit à sa mère qu’il espère sa grâce et la fin de ses ennuis. Sa femme se démène et doit rendre visite à Mme Waldeck-Rousseau. Il doit subir une intervention dentaire et pense échapper à la prothèse : « Sans cela, garni d’un œil de verre, il ne me manquerait plus qu’une jambe de bois et un bras en caoutchouc pour me démonter comme un jeu de patience ». Il se plaint d’avoir été escroqué de 250 F par Audiffret pour un travail fait en commun. Il n’en continue pas moins d’écrire et de publier : « Mes Discours civiques paraissent chez Stock », avec en appendice « mon article du Libertaire, le compte-rendu des audiences, les dépositions de Boisjoslin, d’Anatole France, de Zola […] Le volume est “orné” d’un portrait par Vallotton qui ne laisse rien à désirer au point de vue laideur. On m’y trouvera plus borgne, plus bouffi, et plus rechigné que dans la nature »……Il travaille avec Alfred Naquet à la traduction d’un ouvrage américain « touchant l’oscillation de la richesse mondiale de l’Ouest à l’est » qui sera édité par Fasquelle…

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