INSTITUT DE RECHERCHES A6RONOMIQUES TROPICALES ET DES CUUURES VIVRIIRES

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1 INSTITUT DE RECHERCHES A6RONOMIQUES TROPICALES ET DES CUUURES VIVRIIRES 1 l:iii''i''!li::riole des semences ft '... '-ment t fertilisation yatèmea de culture

2 -. 6- PRODUCTION et CONTROLE ) DES SEMENCES ) )

3 l r i i 'NST!TUT DE RE,H[R,Ht~ AGRON)1, QI les TROP 1 'Al ES ET DES CULTURES VIVRIERES, f,.,1 i.! r. ~ BILAN DES TRAVAUX DE RECHERCHE SUR RIZ PLUVIAL PRODUCTION J l 1 :1 1 1,, ET CONTROLE DES SEMENCES 1 Dctobre 1asa 1

4 SOMMAIRE 1 Pages 1 - L'ORGANISATION DE LA ~OOOC'IION ET 00 CCNTROLE DES SDtENCES DE RIZ EN COTE D'IVOIRE, HAUTE-VOLTA ET SENEGAL Production et contrs1e des semences en C6te d'ivoire Schéma. d'organisation I.,es ~s de ba.se Les semences certifiées Evolution de la pl"oduction Les variétés nl1ltip1iées Les qt.;.anti tés pr'odui tes Evolution de la qualité des semences CoIiClllSi)Ji Producti~ ~t contrôle des semences au Séné~ SchéJne. d' o~isatioj)... Evolution de la production. COl1Clusion Production de semences améliorées en Haute-Volta Autres ~s '.. ls , 2 - LES OOJM:S DE F'FlOOOCTION Les normes de production en Côte d'ivoire NoI1'l'lE:!s de cul tl1.r"e - ~ ~ Nonmes de certification Les normes de production au Sénégal Normes de. cul ~, NoJ'11leS de certification Les normes èe production en Haute-Volta... 2) 3 - LE CON'I'ROIE DES SD1E:NCES 2) 3.1 Modalités de contrôle des semences de base et des semences RI 2) 3.2 Modalités de contrôle des semences R2 22

5 AVANT-PROFUS ============ Dès sa création en 1960, l'irat s'est intéressé à la cw.ture du riz pluvial en raison de son inportance dans la production de riz de certaines régions tropicales d'afrique et d'autres continents, en raison aussi de son développenent JX)ssible dans des systèmes de culture utilisant des moyens IOOdernes cœrr.e la mécanisation, la fertilisaticn minérale, les herbicides. Ce passage d'un système de cultw--e traditionnel à de nouveaux systèmes de culture nécessi te des recherches dans de très narbreux danaines, pour le choix Cie si tes favorables à la culture, pour la création de variétés SŒmtI'. tées, pour- la mise au JX)int des techniques optimales de culture. Après vingt années d'activités de 1 'IRAT, des bilans sont souhaitables. Reprenant sous une forme condensée les questioos qui se sont posées à la recherche et les réponses qui ont pu être jusqu'ici obtenues, ces bilans devraient intéresser en particulier les chercheurs et les sociétés de dévelor-pement. Le présent bilan traite de la PRODUCTION ET DU CONTROLE DES SEMENCES. Il a été conçu et rédigé par B. PERRIER, sous la conduite de M. JACOOOT, avec l t aide des chercheurs de l' lrat spécialisés dans ce danaine : M. OONO, C. POISSON et R. VANDEVENNE, d'après l'ensent>l des travaux de l'irat sur le sujet.

6 Pages 3.21 Cor.tl"Ôle 81.1 c:i'leirrp, Contr61e en laboratoire Techniques d'analyse de laboratoire 25, 4 -. C::ONCUJS ION. 27.ANNEXE l Déclaration de culture en C8te d'ivoire 29.ANNEXE II Rapport de visite de parcelles de lti.ù tiplication de semences R2 en cate d'ivoire 30 BIBJ..,IOOR.AF'1iIE " 31

7 Un système bien organisé de production ~ière permet l la fois la diffu sion rapide des nouvelles variétés amélio~s et l'utilisation de semences de bonne qualité; ces deux. facteurs garantissent non seulement l'augnentation des rendements mais encore l'amélioration de la qualité du produit fini, plus hanogène 1). Le riz est une plante autogame dont on cul ti ve des lignées pures. Le systèœ de production des semences de. riz est basé sur la nultiplication généal gique à partir de lignées de départ. conduisant en trois cu quatre générations à la semence de base. La nul tiplication 'de celle-ci donne la semence certifiée destiree à l'utilisateur final 2). La qualité des semences est définie d'après un certain nombre de critères, dont les plus inportants sont - la pureté variétale, - la pureté spécifique, - la facu1 té genninati ve, - 11 état sanitaire, - le taux d'hurnddité. Ces différents critères doivent être assujettis à des nonnes indiquant le niveau limite aànis pour chacun ; un contrôle du respect de ces nonnes est nécessaire à tous les stades de la production, au ~ et au laboratoire. La production de semences en quanti té suffisante inplique plusieurs stades de nultiplication successifs. Semences de base ; Pour chaque variété, il est procédé annuellement au semis dl un certain nomb de panicules cultivées en lignées méthode "panicule à la ligne tl ) qui const tuent la GO "" génération 0).!ru manent de la récolte et selon une méthode bic'.p precise, un certain noobre de panicules sont prélevées sur certaines 1 gnes pù\.lr la reconduction de cette culture GO le cycle suivant. La culture en lignées permet un contrôle efficace du maintien des caractéristiques variétales de chaque variété. La semence GI, nul tipliée, donne la G2 ; à partir du stade GI la rrultiplication ne s'effectue plus_ en lignées mais en mélange. La G2 après nultiplication donne la G3 qui peut utilisée en tant que semence de base. Plus généralement le produit de nul ti plication de la G3 fournit la G4 qui constitue normalement la semence de bal: les autres stades étant définis comme semence de pré-base. Semences certifiées : Elles sont issues directement de la culture des semences de base et sont alors appelées semences certifiées de première reproduction RI, ru issues d la culture de cette semeoce RI et appelées alors semences certifiées de deuxième reproduction R2. Il faut rema.rquer qu'entre les semences de base e les semences certifiées, il n'existe qu'une différence de normes et quel mode de production est le m@me.

8 - 2 - Les semences certifiées destinées aux utilisateurs finaux sont soit lès Rl, soi t les R2 en fonction de la quanti té de semences nécessaire. Certains pays d'afrique de l'ouest ont pris conscience de l'inportancè de la production de semences de bonne auali té pour le développement agricole il y a un peu plus d'une dizaine d'années et ont décidé de se doter d'une organisation rationnelle de production de semences améliorées. C'est notarrrnent le cas de la Côte d'ivoire, de la Haute-Volta et du Sénégal ces pays ont fait appel à l' IRAT pour participer à la mise sur pied de la production de semences améliorées de cultures vivrières, panni lesquelles le riz tient une place importante. Les schémas de production et de contrôle des semences sont. très voisins pour le riz pluvial et le riz aquatique. Nous aurons tendance, dans ce bilan, à nous en tenir aux réalisations concernant le riz pluvial, sauf dans les cas où les documents consultés ne différencient pas les types de riziculture. 1 - L'ORGANISATION DE LA PRODUCTION ET DU OONTROLE DES S&1ENCES DE RIZ EN COTE D'IVOIRE, HAUTE-VOLTA ET SENEGAL PRODUCTION ET CONTROLE DES SEMENCES EN OOTE D'IVOIRE Schéma d'organisation La production de semences de riz a été organisée en Côte d'ivoire au cours des dix dernières années et l' IRAT Y contribue pour une large part. En l'irat assure la production d'environ 7,5 tonnes de semences de riz variétés pluviales et non pluviales) 3). Dès 1972, l' IRAT prend en charge la fenne semencière de Dék.okaha et le laboratoire de contrôle des semences de Bouaké; alors en cours d'installation. En 1973, \IDe convention financée par le Fonds Européen de Développement FEn) est signée entre la Société pour le Développement de la Riziculture SODERIZ) et l' IRAT et officialise la participation de l'!rat à l'organisation général de la production de semences de riz sélectionnées et de qualité. contrôlée 1)

9 - 3 - C'est à partir de ce manent là que la production de semences certifi~s de riz s'est développée de façon notable. En 1978, la SODERIZ a été dissoute et le prognmne semencier a été pris en charge par une autre Société de Développement, la Carpagnie Ivoirienne pour le Développement des Textiles CIDT). Selon l'époque, nous citerons donc soit la SODERIZ, soit la ClOT, en tant que Société Ivoirienne de Développement chargée du progrmme semencier et à laquelle l'irat est lié par convention Les semences de base ~ L'introduction de variétés nouvelles en multiplication résulte des propositions faites par la.division d'amélioration des Plantes de l'irat en Côte d'ivoire et de l'agrément dorné par les services techniques de la SODERIZ ou de la CIDT. Les lignées de départ GO des nouvelles variétés introduites en nul tiplicatiœ\ sont fournies par la Division d'amélioration des Plantes de l'irat en Côte d'ivoire qui fait partie du Département des Cultures Vivrières de l'idessa. Jusqu'en 1972, les semences de base et de prébase étaient produites par l'irat sur les stations régionales de Man, Ferkéssedougou et Gagnoa, ainsi que sur la station centrale de Bouaké 5). A partir de 1973, de nouvelles dispositions ont été prises 5) : - la production des semences de prébase Gl, G2 est faite à la station de Ga...QTioa ; - la semence de base G3 est produite à la ferme sernencière de Dekokaha, située au TD"d de Ferkessedougou 6) 7 ) 8) 9). A partir de 1976, la semence de base G3 est produite sur un périmètre de 20 hectares situé près de Yamoussoukro 9) 10) Les semences certifiées Les semences certifiées de première reproduction R1 sont produites sur la fenne semencière de Dekokaha, sous le controle de la SODERIZ 1) puis de la CIDT 10). Les semences certifiées de deuxi~ reproduction R2 sont produites selon trois modalités 1) : - en régie par les soins de la SODERIZ puis de la ClOT ;

10 par des paysans nul tiplicateurs encadrés par la SODERIZ puis la CIDT OU d'autres Sociétés de Développement ; - par des Sociétés d'etat ou des Sociétés Fri vées ~ exerrple la Société pour le Développement des Fruits et Légumes SODEFEL), la Société d' Aménagerr.'mt du M'bé SOCIABE) et la Société de Développement des Productions animales SODEPRA) ). La Côte d'ivoire dispose actuellement de trois centres de conditionnement des semences, à Korilogo, à Bouaké et à Man et d'un laboratoire central d'analyse et de contrôle des semences si tué à Bouaké, dont l' IRAT a la responsabilité. Les semences.r2 sont acheminées dans le centre de condi ticnnement de la zone correspondante de culture; le chef du centre de conditionnement procède à 1 'échant~llonna,ge du lot 1) et expédie l'échantillon de semences au laboratoire de controle de Bouaké. Si le lot est agréé par le labora~oire de controle, la semence R2 est nettoy triée, désinfectée, ensachée au centre de conditionnement puis carmercialisée et distribuée. Les chefs des centres de condi tiormement sont également responsables, SQ1S la supervision du chef de laboratoire de controle, de 1 t établissement des déclaratioos de culture l) : la déclaration de culture constitue la "fiche signalétique" d'un charrp semencier ensemencé avec une seule variété et culti vé de façon hanogène cf. annexe no 1) ; un exenplaire est envoyé au laboratoire de contrôle dès la mise en place de la rulture, un autre accarpagne le lot au centre de conditionnement puis 1 t échantillon tiré de ce lot est adressé au laboratoire de controle des semences. Le chef du centre de conditionnement doit également effectuer les visites de contrôle au c:hant>, des contre-vi si te étant faites en plus par le service du laboratoire de contrôle; ces visites de controle font l'objet de l'établissement d'un rapport de visite annexe no 2). La production et le controle des semences de base et des semences Rl sui vent un schéma plus simple du fait qu t elles sont produites directement par l' IRAT ou la Société de Développement SODERIZ puis CIDT).

11 ....LLIL TABLEAU l Organisation générale de la proâj.ction des semences de riz en C8te d'ivoire - D'après VANDEVENNE R. 1) - Semences de prébase Gl et G2 l Semences de base G3 l Semences certifiées de première reproduction Rl 1 1 Station régionale de Gagnoa. Périmètre irrigué de Yœ.. '...:oou,loiiv,. Ferme semen.cière de Dekokaha Semences certifiées de deuxiène reproduction R2 + Vente aux riziculteurs Sociétés d'etat ou Privées Riziculteurs - nultiplicateurs sous contrat TABLEAU II Réparti tion des tâches entre les différentes instances pour la production des semences certifiées R2 en C8te d'ivoire _ - D'après VANDEVENNE R. 1)- Direction générale de la Société de Développement Définition et coordi nation du progz'8unte de nul tiplication' Direction régionale de la Société de Développement ContrÔle au charrp Rapport de visite Déc1arar OO de culturel Contre visite. de contrôle Rizicu1teurs~ltip1icateurs producteurs de R2 Centre de condi tiomement 1 pour semences R2 _ ::t ) Laboratoire d'analyse 1 Exécution de la production Transport, réception échantillonnage, con di tiomement, distri bution après certifi tion Analyse pour certif! cation

12 Evolution de la production Jusqu'en 1973, les variétés pluviales nultipliées étaient OS 6, Paté Blanc, Moroberekan et 19uape Cateto 5). A partir de ), OS 6 et Paté Blanc sont retirées de la nul tiplication. et ne sont plus proposées à la wlgarisation. Il n'y a donc en ) que deux variétés wlgarisées : Moroberekan et 19uape Cateto. En ) une variété est introduite en nultiplication : Dourado Précoce puis p.n ) ti'ois obtentions nouvelles de l' IRAT, lrat 8, lrat 10 et lrat 13, ont également été nul tipliées ; toutefois lrat 8 et lrat 10 ont été retirées de nul. tiplication en ). L'obtention des semences R2 à partir de la GO demande 5 ans ; ce délai entre la décision de nul tiplicatim d'une variété et l'obtention effective des semences R2 s'avère- parfois trop Ions, aussi est-on amené à conduire parallèlement à la nultiplication généalogique normale une nultiplication accélérée qui pennet d'obtenir en 2 ou 3 ans, à partir d'un bulk fourni par la recherche, des semences de qualité bien que n' ~ant pas dmi t à l'appellation "semences certifiées". Ces semences di tes de ''nul tipli cati on sauvage" 9) sont progressivement rerrplacées par des semences issues de rrultiplication généalogique normale. On a actuellement, en 1980, en nultiplication et issues de la voie généalogique normale, les variétés tjk>roberekan, 19uape Cateto, Dourado Précoce, lrat 13. La production de semences de base et de semences certifiées des variétés de riz pluvial est globalement en augmentation depuis 1972, année de début d'un système carplet de production et de contr61e des semences. Cependant la production des semences R2 est en dûninution depuis la campagne et il a fallu, pour carpenser, trouver carme nous le verrons plus loin une solution te!llp)raire.

13 - 7 - TABLEAU III Production de semences certifiées issues de multiplication généalogique en tonnes) ) Canpagne Semences Semences Semences Semences Semences ). G1. G2 G3. R1 R2 ) ~-: : : ~--: : ) ) ,0097 0,071 1,077 44, ) ,022 0,210 2,42 143, ) ,030 0,481 6,84 161, ) ,040 0,530 14,00 64, ) ,065 0,890. 6,94 84, ) ,0749 3,092 10, ,8 565 ). ). On note une augmentation régulière de la production pour les stades Gl et G2, alors que les résultats sont plus variables pour les stades G3, Rl et R2. La. chute de production des G3 observée pour' la carrpagne résulte d'une mauvaise mal tri se de l'irrigation à la ferme semencière 10). La. chute de la production des Rl en et en résulte des mauvaises conditions climatiques. La. CIDT autrefois la SODERIZ) établit chaque année les besoins prévision- i nels des différentes catégories de> semences ; on était arrivé en à un équilibre satisfaisant pour les semences R2 9). TABLEAU IV : Besoins prévisionnels et production de semences R2 en 1976 en tonnes) - D' après VANDEVENNE R. 9) - Besoins prévisionnels Production R2 en 1976 : : ) ) Moroberekan ) ) 19uape Cateto ) ) Dourado Précoce ) ~ ) ) ) }

14 - 8 - la situation est devenue moins favorable les années suivantes peur les raisons évoquées plus haut et il a fallu : - utiliser les semences R2 pour la reconduite des multiplications, - récupérer certains charrps de production de pad.d;y peur servir de semence d'appoint 12). Dans les deux cas, la semence obtenue ne porte pas le label "semence R2" mais est sinplement appelée "bon à semer" ou "semence d'appoint niveau R2" suivant son origine 13). Cependant ce procédé doit être exceptionnel et peut être évité par un progranrne bien établi et bien suivi. Un goulot d'étranglement se situe actuel.lement au niveau RI ; à partir de 1978, une partie de la multiplication des RI est réalisée dans la plaine du Bou à Sirasso 10), si te plus favorable que la fenne de Dekokaha.. Le pourcentage de la productioo de R2 re:fusée après contr6le varie suivant les années et les variétés : TABLEAU V Poul'centages de R2 refusés Moroberekan 19uape Cateto : : ' --: :--~-----: : ,55 13,17 36,80 22,80 7,50 25,30 55,08 3,19 10,20 19,70 13,30 61, ~ ~------~~-----~ ~---~~~-----_. en arrive en à un résultat très satisfai sant puisque 9 ~ seulement de la production de semences R2 de riz pluvial est ref'usé 10). Cependant la catpagne a été beaucoup moins bonne et le pourcentage de semencesr2 déclassé a atteint 41,8 ~ pour les variétés pluviales. La. qualité des sanences R2 produites est elle aussi en alioration depuis la pureté variétale est passée de la carrpagne à la catpagne : - de 912 pour mille à 997 pour mille pour la variété Moroberekan,

15 de 993 pour mille à 998 pour mille pour la variété 19uape Cateto 1). En et , la pureté variétale moyenne des semences R2 a également été très bonne : - Moroberekan - 19uape Cateto - DouradoPrécoce - lrat ,8 pour mille en ), 998,4 à 999 pour mille en ) 998,9 pour mille en ), 997,7 à 998 pour mille en ) ; 999 pour mille en ), 997,3 à 998,9 pour mille en ) ; 996 pour mille en ), 999 pour mille en ). 1! 1 De même on note une amélioration nette pour la teneur en grains ~s : de la campasne à la campagne cette teneur est passée, dans les lots contaminés et pour soo granmes de semences - de 55 grains à 12 g.rains pour Moroberekan, - de 36 grains à 0 grain pour 19uape Cateto 1). Dans le rrêne t~, la proportion du tonnage contaminé par rapport au total pl"odui t pour ces variétés passe : - de 90 ~ à 3 ~ pour Moroberekan, - de 25 ~ à 0 ~ pour 19uape Cateto. En ), aucun lot de riz pluvial n'est refusé à cause de la pré-. sance de grains.rouges ; en , le pourcentage déclassé pour présence 1 de grains ~s représente seulement 2 ~ des déclassements.. La teneur en graines de Rottboellia exal tata s'est, elle aussi, améliorée de 1975 à ) ; c'est surtout en zone de savane que ce problème se rencontre 11). La pureté spécifique des semences est généralement bonne, sauf' exceptions 6 ) 7 ) 8) 9 ) 10) 11) La faculté genninati ve est aussi le plus souvent satisfaisante sauf accidents. dus aux mauvaises conditions de stockage 7) 8) ; cependant, pour la canpagn , la faculté germinative est scuvent défectueuse et constitue la principale cause de déclassement.

16 Conclusion On peut adnettre que l'expérience SE'lTlencière de la Côte d'ivoire en rratière de riz pluvial est UJ"'t." réussite, malgré le problème de ''bon à semer" ces deux dernières année s. L t lrat a largement contritué à ce succès : - sur le plan de l'organisation pratique, du choix des nonnes, du controle, etc; - sur le plan de la formation d' agents spécialisés dans la production et le contrôle des semences. La c8te d'ivoire prévoit d'ailleurs d'exporter des semences certifiées de riz dans un proche avenir et de se doter d'un conplexe agro-industriel pouvant produire tonnes de semences par an 14) PRODUCTION ET CONTROLE DES SElENCES AU SENEGAL Schéma d'organisation La production de semences sélectioonées d'espèces vivrières :oont le riz pluvial) a débuté au Sénégal en ) dans le cadre d'un projet financé par le Fonds Européen de Développement FED). Il Y avait cependant t avant 1972, une petite production de semences appelées "éli tes", réalisée par l' lrat 16) 17) 18) dans différentes stations Séfa, principalement pour le riz pluvial) et analysée au laboratoire de Banœy. Cette production était d'environ 50 tonnes de semences par an toute espèces confondues) 19). Le projet FED prévoit qu'un service semencier national, dépendant du Ministère de l'agriculture, progt'8l11ne, organise, règlemente et cont:r8le cette production. " L'IRAT participe à ce projet de façon directe en produisant les souches de départ et les semences de base nultiplication réalisée par la recherche) et de façon indirecte en tant que conseiller technique du service semencier 15) Les semences certifiées de premiàre génération sont produites en régie par des fennes et des périnètres semenciers ; il existe actuellement trois fennes semencières, spécialisées dans la production de semences de riz 15).

17 - 11- Les semences certifiées de deuxième génération sont produites par des nultiplicateurs sous contrat dans des villages semenciers encadrés. L'~lantation et la conduite des cultures de multiplication sont contrôl par les services de la recherche ou par les organismes d'intervention ou,. H absence de ces organismes, par les services de wlgarisation 19). l'oncad Office National de Coopération pour l'aide au Développement) est chargé de la logistique c'est-à-dire des transports et distributions diverses semences, produits, récoltes), de la collecte des productions et de son financement. Le controle des semences est effectué au laboratoire de contr8le du service semencier à Dakar 15) qui a défini les nonnes de controle. Lecondi tionnement nettoya..".q.e, triage, désinfection, ensachage) est asslli'ê par deux stations de concti tionnement si tuées à Diourbel récolte des régi de nties, Diourbel, Sine-Saloun) et à Tarrbacounda récolte du Sénégal. Oriental et de la Haute-Ca.samance). lni tialement. ' il avait été prévu l' JJrP.' lantation de deux autres centres, j! l'un dans la région du fleuve Sénégal, l'autre en Casamance, essentiellemen pour le traitement et le stockage du riz 20). i Evolution de la production Les variétés de riz pluvial nultipliées par l'!rat entre 1970 et 1974 sont essentiellement l Koqg Pao, et TS ). En ) on retrouve les mêmes variétés auxquelles s'ajoutent SE 302 G, SE 319 G et Dourado Précoce. A partir de la mise en oeuvre du projet FED en , la production de semences améliorées a fortement augnenté. On est passé d'environ 50 tonnes de semences 19) à 529 tonnes en dont 220 pour le riz, variétés pluviales et non pluviales) et à tonnes en dont 614 pour le riz, variétés pluviales et non pluviales) 15) Conc1usioo la. production de semences certifiées au séiiégal est actuellement une réali té et le service semencier a pour obj ectif de parvenir à couvrir la moii t! des besoins du Jl8IYS en semences sam forme de semences certifiées, dont tomes de riz, mais le "régime de croisière" n'est pas encore atteint.

18 PROOOCTION DE SEMENCES AMELIOREES EN HAUTE-VOLTA La production de semences de variétés améliorées de riz a débuté il Y a plus de dix ans en Haute-Volta. Dans les premières années, elle ne concerne que la station lrat de Karri::>oinsé si tuée à 13 km de Quagadougru) qui multiplie essentiellement des variétés irriguées ;la production annuelle entre 1968 et 1970 varie entre 20 et 40 tof'u'les 21) ; elle n'est pas sourndse au contr8le et n'est donc pas d'une qualité ~tie. Entre 1971 et 1974, la production des semences pour diverses cultures s'organise ets'arrplifie. Une première nultiplication de ces semences de base. est faite à l'irat à Kamboinsé. Le dernier stade de nultiplicationest assuré par des rizicu1teurs-nultiplicateurs choisis sous la responsabilité des Offices Régionaux de Développement ORO) à Mogtédo et à Banfora, par le CEReI à Kanix>insé et dans la vallée du Kou. En 1974, la production de semences de riz atteint 150 tonnes dont 87 ~ effectivement livré aux ORO). A partir de 1974, l'irat détache un agent au Centre d'expérimentation du Riz et des Cultures Irriguées CEReI), nouvellement créé. Cette année-là, les Centres de Mogtédo, de Kamboinsé et de Banfora sont équipés du matériel nécessaire au condi tiormement des semences et d'un matériel s1.rrple de controle ; le CEReI à Farako-Ba est équipé d'un laboratoire de contrôle de semences permettant l' exanen carplet des échantillons de riz. Toujours en 1974, l'usain et la FAD élaborent, en accord. avec le gouvernement volta!que, un projet de production de semences certifiées 22). Ce projet débute en juin 1975 pour une durée de 5 ans. Ce projet prévoit : - l'établissement d'un Service National pour les semences dépendant du Ministère du Développement Rural ; il sera responsable en fin de proj et de l' acininistration des services techniques, du contrôle de la qualité des semences et de la fonnation, et devra également coordonner les organismes de recherche et de production, avec l'aide d'un Comité Consultatif pour les semences ; - les semences de base seront encore produites par la recherche; - la première nul tiplication des semences de base sera effec1:ll6e par 4 centres de nultiplication pour le riz: Kamboinsé et Vallée du Kou) qui seront en outre équipés poiiu' le traitement et le stockage des semences ; la station de Farako-Ba assurera également l'obtention des RI sous la responsabilité de l'irat ; - la dernière nul tiplication sera assurée par les paysans nul tiplicateurs de 4 Offices Régionaux de Développement ORO) Fada-N-Gou.nna, Ou:.agad.otJgou, Banfora et Bobo-Dioulasso).

19 -.u1il Dans le cadre de ce projet, un laboratoire de contrôle central a été cons trui t pour le Service Semencier. : Dans les premières phases du projet, il s'agit sirtplement de produire des semences de variétés améliorées ; on n'envisage pas une certification rigoureuse. De plus, il est prévu de renouveler la semence chez l' agricul teur après quatre cycles de culture et non pas à chaque cycle 22). Le schéma de production est à peu près en.fonctionnement en 'centres de nultiplication et ORO) 23), mais des problèmes se posent à la cannercialisation des sernenœs obtenues et les organismes de nul tipl:i cation connaissent certaines difficultés.financières. Les résul~ts de production pour en riz pluvial sont les suivants : - lrat et CERCI, Farako-Ba... 6,5 tonnes - ORD, Banf'ora ,.4 tonnes - Association pour le développement de la ré~on de/yensa 25,0 tonnes semences Rl), semences R2), semences non tri de niveau R2). i Ceci correspond, par rapport aux previsions, à une réalisation de 65 ~ Farako-Ba) ou 89 " ORO) ; ces pourcentages sont supérieurs au pourcenta i ge de réussite global du projet. Pour ce qui concerne l' lrat {production de semences de base et de semence R1 à Farako-Ba), les variétés pluviales nultipliées sont ; - de 1972 à 1977 Daurade Précoce 24) 25) - à partir de 1978 DouradO Précoce 27) 28) 29), mat 10. Le contrôle et la certificatioo des semences réalisés par le CERCI à partir de 1974 a été repris par le Service National Semencier basé à 0uagad0.Jg0u à partir de la ccmnercialisatioo et la diffusion des semences améliorées posent un problème en Haute-Volta, de même qu t au Sénégal et en Côte d'ivoire.

20 TABLEAU VI Organignmne de la production des semences en Haute-Vol ta - Dt après FAO 22) - cani té Consultatif des semences station de recherche Service National des Semences -----~ : Semences de base 1 ~ l~ 4 Centres de nultiplication 1 Formation 1 " Contr6le dei semences ~ ~ Semences Rl!e: , ~------~~~-----,~ Riziculteurs, ï nultiplicateurs des ORO I tl Semences R2 ' t W o.lltivateur 0

21 At.J'mES PAYS Les autres pays d' Af'rique de 1 t Ouest, contrairement à la Côte d'ivoire, au Sénégal et à la Haute-Volta, ne possèdent pas encore une organisation nationale de production de semences de riz pluvial;. il faut cependant rap_ peler que dans beaucoup de pays 1 t lrat effectue de petites I1JJ.l tiplicatiql8 de semences de qualité pour rependre aux besoins de la recherche ou de ce tains proj ets de développement. 2 - LES ~ DE PRODUCTION Pour toutes les caractéristiques qui condi tiennent la queli té de la semence 30) pureté variétale, pureté spécifique, faculté germinative, état sani taire, taux d' ht.unidi té de la semence), des normes ont été établies, variables suivant les pays. D'autres normes concernent également les conditions de culture, dont découle en partie la qualité finale de la semence. La Côte d'ivoire 2), la Haute-Volta 22) et le Sénégal 30) ne possédant pas encore de réglementation propre dans le domaine de la production de semences certifiées, on a également adopté une réglementation existant par ailleurs en 1 t adaptant aux candi tions locales LES NORMES DE PRODUCTION EN com D' IVOIRE Elles sont adaptées des normes en vigueur en France 1) 2) Normes de culture Le tableau VII precise les nonnes d'isolement de la culture. Une autre disposition des cultures est envisageable pour les semences de base ; elle Ca'lSlste à placer la culture de la GO au centre d' une parcelle ensemencée en G1 de la même variété ; cette culture de Gl peut de la m@me façon 8tre entou.t'ée par une culture de G2 de la même variété large dt au

22 moins 10 mètres) qui peut être entourée par une cul tw"e de G3 iiêne variété, bande d'au moins 10 mètres), elle-même entourée par une cultw"e de G4 même variété, bande d'au moins 10 mètres). Ce dispositif de parcelles "gigogne" est celui qui est actuellement utilisé en Côte d'ivoire, pour la G1 et la G2. TABlEAU VII Normes d'isolement en Côte d'ivoire: distances minimales recarrnand.ées - D'après V ANDEVENNE R. 2) - Stade de multiplisemis semis semis semis 'semis semis ' GO G1 G2 G3 G4 RI cation. CultW"es récolte récolte récolte récolte récolte récolte voisines G1 G2 G3 G4 RI R : : : : : : même espèce autre variété 30m 30m 20m 10 m Sm 1 m même variété 30m 10 m 10m 10 m 1 m ~ ),1 ), ) ) ) ) ) ) ) ) ) La pureté variétale est l'objet d'observations lors des controles au charrp. On admet à ce stade une certaine souplesse 31). Ainsi le seuil de refus dans un charrp de production de R2 est de 980 pour mille, alors qu'il sera de 990 pour mille dans l'examen au laboratoire cf. tableau VIII). Bon nanbre de critères d'élimination ne sont pas nonnalisés pour le contr614 au champ ; c'est le cas notamment de la pw"eté spécifique et de l'aspect sanitaire. Ceci est dû à la politique d'encouragement des multiplicateurs; le refus d'un champ après controle est rare 31) et des normes strictes seraient contraires à cette politique Normes de certification Elles concernent la pureté variétale, la pureté spécifique nonne générale et normes particulières pour le taux de graines de Rottboellia exaltata, adventice et pour le taux de grains rou...qes provenant des espèëes 0I"Y!,a Slaberrima), la faculté germinati ve et le taux d' humidi té de la semence tableau VIII). ~...

23 Ces normes ivoiriennes se distinguent des nonnes françaises: - par le taux d'tunidité adnis plus faible qu'en France ceci est à relier aux conditions de conservation en milieu tropical),. - par la nonne concernant les graines de Rottboellia exaltata,adventiœ de la riziculture pluviale en C8te d'ivoire dont les graines sont difficile à éliminer lors ducondi.tionnement, - par la sévérité plus grande de la nonne coocernant la présence' de riz rouge ; en fai t on a conservé en c8te d'ivoire la. nonne en vigueur en France en TABLEAU VIII Nonnes en c8te d'ivoire pour le classement des semences de riz - D'après VANDEVENNE R. 2) - Critères Semences de base Semences certifiées R1 Semences certifiées R : : : Pureté variétale min) pour mille grains) ~ : :------~ : Grains de riz roug~es max) pour 500 g) : : : Pureté spécifique min) en pourcentage du poids): : : : Graines de Rottboelia max) pour 400 g) 0: 6 : : : : Faculté germinative min): en pourcentage) : : ~: Humidité max) en pourcentage) ~ ~ ~ ~ LES NORMES DE PRODUCTION AU SENEGAL Au Sénégal, les normes de pr'oduction ont été adaptées du règlement en

24 vigueur en Inde, qui sont directement dérivées, moyennant quelques adaptations, de la réglementation internationale. Ce choix résulte du fait que l'inde est', carme le Sénégal, un pays en voie de développement et que les conditions écologiques y sont voisines 30) Normes de culture Précédent cultural même variété. la même espèce est interdite sauf s'il s'agit de la Isolément de la culture tableau IX. les distances minimales sont données dans le TABLEAU IX Normes d'isolement au Sénégal distances minimales à T'especter) - D'après BONO M. 30) - ) ) ~ Semences de base Semences certifiées ~ Cul turcs Gl à G4 Rl et R2 ) vo~s~nes ) ;.-_..._ : : ) ) même espèce ) autre variété... 3 m 3 m ) ~----: ~ : ) ) même variété... 3 m 3 m ) ) En plus de l'isolement et du précédent cultural, les normes indiennes en culture concernent le nanbt'e de hors-types pw-eté variétale), la présence de plantes d'espèces différentes, cultivées ou adventices pw-eté spécifique) et la présence de plantes malades qualité sanitait'e).

25 TABLEAU X Nonœs en culture au Sénégal - D'après BONO M. 30) - :,) Cri tères : SemenceR de base :Semences certifiées) ~----: : ) Nanbre de hors-types panicule pour 1 000) 0, : : ~-) Plantes d'autres espèces cul- ) tivées difficiles à séparer ) plantes pour 1 000) : 0,10,5 ) : : ) Adventices inacceptables ) plantes pour 1 000) 0,1 0,2) : : ) Panicules atteintes de maladies ) transmises par les semences ) panicules pour 1 000) 1 5) ~ ~ ~ ) On remarque par rapport à la Côte d'ivoire Wie sévérité moins grande en ce qui concerne l'isolement de la culture. ) ) ) 2.2~ - Normes de certification TABLEAU XI Normes sénégalaises pour les semences certifiées -D'après OONO M. 30) - ) Critères Semences de base :Semences certifiées) : ~ : ) Pureté spécifique min) ) en ~ du poids) : 98 98) Matières inertes max) ~poids): 2 2) Graines d'autres espèces cul- ) ti vées max) 10 par kg 0, 10 ~ du poids ) Nanbre total graines d' adven- ) tices max) 10 par kg 0, 10 ~ du poids ) Graines d'adventices dangeureu- ) ses riz rouges + sauvages) 2 par kg 5 par kg ) Faculté germinative min) en c;:,): 80 80) Humidité max) en~) 12 12) )

26 -20- Il est prévu d' accéder progressivement li la rigueur des normes fixées en limi tant de plus en plus les dérogations 30) LES J'«)RES DE PRODUCTION EN HAUTE-VOLTA Elles ne sont pas encore établies de façon défini ti ve 22) et la production de semences améliorées en Haute-Volta, qui n'a débuté réellement que vers 1974, n'est pas encore soumise à une certification rigoureuse. 3 - LE CONTROLE DES Sf1.1ENCES Le contrôle des semences a pour but de vérifier si les nonnes de culture ou de qualité du produit fini sont bien respectées ; la certification consi te en l'apposition d'un label précisant certaines caractéristiques :révélées par l'analyse de l'échantillon et donnant toutes indications permettant l'i dentification du produit livré à la catmercialisation dans un errba1lage inviolable, scellé 30) ; c'est une garantie de qualité. Le controle s'exerce sur la culture au charrp et sur les semences au lab0- ratoire. Des controles a posteriori peuvent également être faits : ils consistent dans la mise en cul turc des semences apl"ès certification et sont intéressants surtout pour la pureté variétale ils permettent de corriger certaines erreurs éventuellement constatées. En raison de l'organisation de la production et de la répartition des tâch et également parce que les superficies et le tonnage des semences prodllite sont d'autant plus ~rtants que le stade de multiplication est avancé, le contrôle Si effectue différerrment poul'" les semences de base et. les semences ru et pour les semences R M:>DALITES DE CONTROLE DES SElENCES DE BASE ET DES SEMENCES R En C8te d'ivoire 4), le contr8le de semences de prébase, le base et des semences certifiées de première reproduction est appliqué de façon stricte tableau XII).

27 ',1 Il TABLEAU XII :. Modalités de controle des senences en C8te dt Ivoire - D'après VANDEVENNE R. 4) - cul ture des semences de prébase Gl et G2 Elimination des ~---~ t ~ controle en culture récol te par panicule hor~~s examen au laboratoire pour la pureté variétale... Elimination des hors-~s.., cul ture des semences de base G3 et des semences certifiées Rl controle en cul ture et épurations Elimination des hors-'types échantillonnage des lots de semences G3 et Rl 1 échantillon élémentaire par sac contrôle au laboratoire Ri certifiées partie conservée 18 mois G2-G3-Rl partie conservée pour contrôle à postériori G3 et Rl partie pour analyse complète Ri accepté 1 Sui te tableau 'XV, p. 26) '---.; reje

28 Pour les semences de prébase Gl et G2 - pendant la culture : on effectue un contr6le systématique de toute la cul ture et on procède à toutes les épurations nécessaires. La récolte est fait panicule par panicule ; - après la J"écol te : toutes les paniculf.'s sont examinées Wle à une et on élimine toutes les panicules étrangères ou douteuses. Pour les semences de base G3 et les semences certifiées de première génération Rl - pendant la culture: on effectue un contr6le systématique de toutes les cul tures et on procède à toutes les épurations nécessaires : - après la récolte : tous les sacs de chaque lot sont sordés et les grains ainsi ~cueillis sont mél~ pour fonner l'échantillon global destiné aux analyses de laboratoire KIDALITES DE CONTROLE DES SEMENCE.S R2 f, { Contr6le au champ Les contr6les au chanp peuvent itre effectués à différents stades de végétation ; les facteurs contr6lés ne sont évidemnent pas les mêmes suivant les stades. Pour le riz, au Sénégal 30), le nanbre mininun de contr6les au ch.arq::> est de 2, à effectuer entre la floraison et la récolte; en Côte d'ivoire 2), il Y a un contr6le obligatoire entre l'épiaison et la récolte et on recommande d'en faire deux. Sont contrôlés non seulement les facteurs nonnalisés, mais aussi l'origine de la semence utilisée pour emblaver le chanp. En Côte d'ivoire 2), l'échantillonnage du charrp se fait suivant une diagonale, en progressant alternativement dans le sens des lignes et en travers de celles-ci progression en "marches d'.escalier") ; chaque cœptage est effectué sur une portion de ligne de 1 mètre, soit environ 250 panicules ou, dans le cas des semis à la volée, sur une surface de 1 m x 0,20 m ; le nanbre des cœptages varie avec la superficie du charp tableau XIII). C'est essentiellement la pureté variétale qui est évaluée de cette façon.

29 ", TABLEAU XIII Normes decœptages de contrôle au charlp en Côte d' lvoirr" - D'après VANDEVENNE R. 31) - Superficie du champ Ncnbre de call>tages : ) ) Inférieure à.. lha 3 ) JUBql1 t à... 4ha 5 ) Jusqu'à... 6ha 6 ) J\JSqll' à... e ha 7 ) Jusqu'à ha e ) Par tranche de 10 ha l COIIl>tage ) en plus en plus ) ) ) ) Au Sénégal 30), il est recarmandé de procéder à un certain nart>re de séries de 10 canptages, chaque carptage carp:rcnant 100 panicules ; le norrbre de séries de carp~s est fonction de la superficie du champ contrôlé : jusqu'à 2 hectares, on procède à 5 séries de canptages et on aj oute ensuit une série par tranche de 2 hectares ; chaque série de carptages sert en fait à contrôler une fraction du champ.aussi bien en Côte d'ivoire qu'au Sénégal, chaque visite de contrale fait l'objet de l'établissement d'une fiche de controle canprenant des indications d'ordre général sur la parcelle ainsi que : - pour la Côte d'ivoire 2), des observations sur l'aspect général de 1~ parcelle dont 1 t isolement), la purtté vnriétale et 1 t aspect sanitaire de la culture, - pour le Sénégal 30), le résultat précis des canp.tages pour tous les cri tères normalisés On peut remarquer que le controle au charrp est beaucoup moins poussé en Côte d'ivoire qu'au Sénégal ~, En Côte d'ivoire, il est rare qu'un champ soit refusé à la suite d'un contrôle au chanp, lequel a en fai t surtout pour buts d'apporter un cort'plémen d'information au laboratoire pour faciliter ses examens de pureté variétal en particulier pour les variétés difficiles à identifier, d'éviter la collecte de lots de ~ences n'~t aucune chance d'être agréés, provenant de chanps semenciers particulièrerœnt mal conduits, d'infonner les nultiplicateurs de la présence de hors-types ou de plantes indésirables et de faire les recommandations d'éliminaticn nécessaires ainsi que de contr61er si les élimdnations recomrrandées ont bien été faites. Cependant cette situation est en évolution 31) en raison de la diffusion de nouvelles vari~tés dont les gr'élines sont morphologiquement voisines.

30 Le contrôle de la pureté variétale au laboratoire est rendu plus difficile et il est nécessaire d'avoir en plus lm contrôle au chanp, où les diffé-: rences variétales sont plus nettes. Au Sénégal, le contrôle au charrp est plus décisif du maintien ou du refus d'lm cl:latq:> : lorsqu'une série: de cœptage ne ~ pas il la nonne, la série est reprise pour lm nouveau décarpte, sauf si le premier résultat dépasse le double de la nonne ; dans ce dernier cas, le refus est inmédiat. Les mcx:lali tés précises du contrôle au. chalp sc.nt définies de façon très détaillées pour les deux pays dans des documents établis il l'intention des contrôleurs 30) 31) Contrôle au laboratoire Chaque lot de semence soumis à 1 t échantillonnage pour analyses ne doit pas d~ser 20 tonnes, aussi bien au sénégal 30) qu'en C8te d'ivoire 2). Chaque lot doit être de préférence le produit d'lm seul champ semencier. L'échantillonnage de chaque lot se fait par échantillons élénentaires prélevés en différents endroits à l'aide de sondes. Le nanbre d'échantillons élémentaires minim..un à prélever est fonction de la taille du lot 2) 30). Les échantillons élémentaires sont regroupés et mél~s pour fonner l'échantillon global. Cet échantillon global est ensui te séparé en sc.uséchantillons soumis au laboratoire pour analyses. Au Sénégal 30), l' éc.hs.ntillon scumis pour 61'lB..lyse doit êtt"' de 400 g min En Côte d'ivoire 4), l'échantillon global est au. mintmum de 1 kg : cet échantillon est séparé en trc.is sous-échantillons 400 g g g) lm des scus-écrbntillons de 400 g est destiné aux tests de qualité sanitai re et sert de talon de référence ; l'autre sous-échantillon de 400 g sert à la ~sure de l' humidi té et de la pureté spécifi.que et une partie de ce sous-échantillon 100 g) est utilisée pour la détermination de la pureté variétale et du taux de semences légères; le reste de ce sous-échantillon soi t 300 g, est mélangé au sous échantillon de 200 g et on procède sur ces 500 g au. carptage des grains ~o;es apr'ès décorticage.

31 TABLEAU XIV Echantillonnage des lets d'analyse de laboratoire en Côte d' IvoiJ"E - Dt après VANDEVENNE R. 4) _ Echantillon global mitlirrun 1 kg Echantillon soumis 400g ~~ talon environ 400 g 100 g Pureté variétale Test de germination Taux de semences légères 200g 300g Catptage des grains rouges talon de l' référence conservé 18 moi 1 contrale de la qualité sanitaire Le contrôle de la pureté variétale et de la pureté spécifique et le dénombrement des graines dt adventices et t après décorticage, de grains rouges est effectué manuellement. La teneur en eau est mesui'ée à l'aide d'un humidimètre 2). Pour l'évaluation du J IOUvoir germinatif, l'international Seed Testing Asso ciation ISTA) recarrnand.e deux méthcdes : germination en enceinte sur pa_ pier humidifié ou entre deux épaisseurs de papier humidifié. La proemière méthode est utilisée en Côte d'ivoire et porte pour chaque échantillon sur trois répétitions de 100 graines chacune ; les gem s nonnaux sont conptés tous les jours du 3e au Se.jour après la mise en germination, cette fréquer de car.ptages étant une adpatation des nonnes ISTA pour pays tempérés aux conditions tropicales. Des traitements sont prévus en cas de donnance des graines.

32 L'état sanitaire des semences est également caltrôlé en C8te d'ivoire ~), bien qu'il ni existe actuellement pas de nonnes pour ce critère ; 16. mé,thl~. adoptée est celle de l'examen des semences après 8 jours d'incubation ; l'aspect sanitaire pyricular'iose et helminthosporiose uniquement) est r.ot par une échelle à 5 classes. TABLEAU XV Le contrôle des semences certifiées R2 en Côte d'ivoire - D'après VANDEVENNE R. 4) - Suite du tableau XII) Cul tut-e des semences Rl contrôle au chanp seuil de refus pour la pureté variétale Semences R2 refusées lot de SEfOenCeS R2 maxinun 20 tonnes t:chantillon Partie conservée 18 mois - Partie analysée en laboratoire Semences R2 acceptées Cor.di tionnerr.ent distributicn

33 CONCUJSION Bien que la rndse en place d'un système semencier soit possible -les exemples de Haute-Volta, du Sénégal et de rôte d'ivoire en sont la preuveles difficultés rencontrées pour la réalisation d'un tel proj et ne doivent pas 3tre minirndsées. Du point de vue tecmique, les principales difficultés sont 32) : - la définition des objectifs quantitatifs et des étapes de réalisaticn, ce qui inplique l'estimation correcte des besoins et la planification de la production ; - la répartition des tâches et des moyens entre les différents organismes de production ; - l'établissement d'une réglementaticnactaptée au pays - la formation de perscnnel spécialisé. Du point de vue écon<:rnique, l'un des problèmes leos plus difficiles à rés dre est celui du coût des semences sêlectio~e~, qui est à cons16érer s deux: aer~ets 20) - prix cie revient à la fabrication, - prix de eé!llsion à la vulgariation. le prix de revient à la fabrication n'est pas aisé à calculer, sur'tout quand le système de production fait intervenir CBS riziculteurs-multiplicateurs sous contrat ; cependant une étude estimative réalisée en Côte d'ivoire, en Haute-Volta et au Séné~:;a1 20) montre que le prix de revient de la semence sélectionnée de pad~ est à peu pres le même pour les trois pays entre 125 et 130 F CFA par kg en 1975),c'est-à-dire deux à trois fo plus que celui du paddy destiné à l'usine. Compte-tenu de ce coût élevé des semences, du moins dans les prerrders t d'un système semencier, l'etat, par l'intennédiaire de sa politique agri le, doit intervenir dans la fixatjon d'un pri~. de cession acceptable par les utilisateurs. Il s'avère que le cultivateur est plutôt réceptif à l'emploi de semences sélectionnées et conditionnées de riz, contrairement à ce qui se passe beauco\.lp d'autres espèces vivri~res. Ceci laisse bien 8l.l&urer du développement des opérations semencières concernant le riz en Afrique.

34 ANNEXES 1, ANNEXE 1; Déclaration de culture en Côte d'ivoire. ANNEXE II Rapport de visite de parcelles de multiplication de semences R2 en c6te d'ivoire. 1_,.-

35 I-....~--_.... _< MULTIPLICATION DE SEMENCES DE RIZ "fi\lli"';,1' IN Cu.. HIll ", SODERIZ ZOND SECTEUR -- BLOC 'u... _... _~... n... _~._... hu... u ,...,,"u.."... h DECLARATION DB CULnIRE Ir V,rihé. Catégorie -6 produire Surface ANNEE IMULTIPLICATEUR CONTROLE EN CULTURE Mr. _ Dat ". --- _......_..._.t......_,,"_ _~ u....~_...._... Village. _....._... _ ~.... -Isolement Nom de l'encadreur responsable...._..._.. - Propreté _._._.-._... _-_ - Ime.,uretés Variétales ~..._..."'... ~...,..._..._..._..._ Origine de la semence-mère..._..._ _..._ No du Jot d'origine de la sernence.m~rf:. Ca tél;!orie de la.~.. ~ Date de semis...,--_... ~._.._.._... ~,~~~-... _.._..._ ou de Repiqua8!.. ü..._... Mode 'et densité de st"mïj -- -_ _.... ~_~.. ~ * ~.. ~_..._ _.._~..._.y. u n _._..._- i 1 ~ _ Aspect sanitaire -_... ~ _..._._...-._-_... H 1; Observations _...!' - " - Proposition du Culture Refusée 1 A~~ltpt~.. --._._... - contrôleur ANALYSES...'" _._---- Date.. w... " u... ~n _ FnS,6dcnt culrurnl espêce ~t N du lot ---,..."t.._.i'.n.'."' ~ +.. _~""-- 1"-" variété) ~... t.n... n:... lu... U... u. uu.~... +~ _._...,... ~. - Poids du lot ~~ "" ' 'fllr...,." _. _ Pur",h~ ~. *w_ SRr~laa~t spétifiquq 'UM t..-.._.. ~~~~ ~._. _... un.. _.~ _.. ~,~-. ".. _~..._ ~.~.." """ "I... U... 1I.lh~Ul".". - Pureté variétale....._ ,..._... ~~... ENGRAIS NPK...._"_..._... ~ ~I~..._.,.~.._.._~... _..._ ;... Asped $anitaire..._..._...._. n _..... ~...--~ N. - GroÎns rouges i n._~~ --_.._ _-~-- Mode et date de r~~o'te 11~e -T. P. G.... ~ -~ _ imi _.~."<..._ r-~._'_ ~ ~-.""""h~~ _ et lieu de.stockaçe CLASSEMENT DE LA PRODUCTION,._ EMPLAIRE DESTINE A 1 Accompagner le 'ot lors de son expédition au cenfre de COn ru',: ,... Ir.~ "V'lf..". - Réussit. --_... -_._-_.. _.- --'-

36 ~.",.~. lrh%o rrection REGlO NA le.... DdTe 1 1'-',- w-'--f".- '... _ ~...,_ _:... _.. tu. ~_... _ ~PPORT DE VISITE DE PARCELLES DE MULTIPLICATIONS SEMENCES : 2..",,,,,,,,,,,,,,,,,,,..-_..."...",... ~.,."a_.~ _ _-----_._----~...{::.!J:I::;"~,:.J!' 'I!., ~~ --.f'.'" larj~té ~"te m'jllipliée de semis llurf:jce semée li repiquée udace correctement L...:I ha levée '--...&1 ha urjaclt probnble de récolte 1 1 ha ~ ~.a SUlr"co ~t diviséo en pmccllos }ato pwoi.lb1e de rckolle.... <II..._u~~..."..._..._... ".-.._... )recédcnt cullural : Vari5-\~.. 'it s'agit do ril) Nom du Zono : " riziculteur ou prndud~l.ir: l. \ ;. 1-,-, 1 1 i 1-.. ~. Village : w _... _... _ m... ~ Nom du chef ~u zone 1... k RcsponSolble :...,... ~.....,\)In " de r 8~~i~l.,nt : NOIn de l' c:nc3,jrcur '.. I j ~SH~V,'TIONS 1 A!oru:.'cr génér!'1-~e la parcello : Stade v" gélôtlif au moment do 1., vhile Dc!n'i>ilé de '!tcltli.. 00 rcpiqu<1go..... f lomo!}\îm;ilé,fe la levée 011 reprise plolcction conlre. te's unimaux... _._.... prolm.:li.. m contre l'înond.,lion...,...,.... 'solement..... ri igalion do Id culture [valujlion de la réussile..... [)~c:ulil>:l de.. Silrd.. ges.... l>tjr~té vari6talo de ln culture Pr{~..cllCO de hors-type OUI',.,ON 1 - Dt!'n~i:é_ m2: ~..,...,...'.. HU ,... '.. '...,.~.u N3h.re:..,... ' ~_ bdn.."...;.". Mauvai$ RemCirques...---_..:..._---_...:.-._._----- fpurohon A!Sr.H;,~,:r......,. '... n~~... ~.. H H,.... nu.,....,...., 50n't,II,0 des plants: Néeu""ile le dc:pl~ccm)nt d'un sp~'îcialiste Ir ,.,."..".,...,...,.,-: ,-.,..-:-... p i i lkdes collel graî., _-_..._ u... ~.. '..._-, Fouille"'.. _.._ _ _ : T_i~_es_ 0'_-' _...-.._..._.._-- _ i-.._-...'...,..,'"="' ~.."I!_P!i' :_:_'..,.,....,...--,.-,..,...-.""...,...,~~~.-..,..., ~ ~~I M.IAdiIJl Inw-cI.'I C.IIW\.C:S n~.1",t'1ltt'~ tri divu. j, _- -_.._... --_... '--1'" 1 SioJo.. "", du cl"" de... ~.. '11""5" "11 l' '"'f'"!t'" -... :.-;_' r--i -30- _.- '... _""'-... _......,. '...,~ -...;

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38 ) lrat/cidt Note sur la classification des semences de substitution réf. note RV/l504 du 1/06/78 à D.G. CIDT) - In VANDEVENNE: Rapport annuel 1977, CIDT/IRA'I' -Laboratoire de contr8le des semences de base, pp 76-78, Document no 2. 14) ClDT Projet egro-industriel d'organisation et d'investissement pour la production annuelle de 10 XX) tonnes de semences paddy - Rapport CIDT, Bouaké, févrie:r 1979, 20 P document confidentiel) 5) B)f«) M.), LAM M.) La pnxluction de semences sélectioj11'lêes d'espèces vivrières au Sénégal - Agronanie Tropicale, vol. ~I, no 2, avril-juin 1976, pp ) IRAT/SENEG/.L Rapport d'activité Division d'améliorati des Plantes - Section semences - Rapport IRAT/CNRA, Bé'.rrDey, févi ier 1971, 4 p. 17) lrat/senegal Rapport d'activité Division d'àmélicrati des Plantes - Service des seménces c!e base - Rapport IRAT/CNRA, Banbey, septe.rrbre 1972, 16 p. 18) IRAT/SENEGAL Rapport d'activité Division d'améliorati des Pl6ntes - Section des semences de base... Rapport lrat/cniv., BaùJey, septerrbre ) BONO M.), LAM M.) La production de semences sélectionnées d'espèces vivrières au Sér.égal - Colloque AAASA, Dakar, ls75, 11 p. 20) BONO M.), d'aronnel DE HAYES J.), VANDEVENNE R.) Le ccût des semences sélectionnées et conditionnées d'espèces vivrières mil pennisetun, sorgho, mais, riz, niébé \ligna lji'\su.iculata) Agrcnamie Tropicale, vol. XXXIII, no 2, avril-juin 1978, pp ) MARCHlCt SCHI V.) Proposition pour un projet de production e distribution de semences sélectionnées de paddy en Haute-Volta - F.apport FAO, 8 p. 22) FAO Prograrrme de développement de l'industrie des serrences SIDP), Haute-Volta, Rapport FM, Rome, 17 p. 23) SERVICE NATIONAL DES SEMENCES Haute-Volta - Rapport annuel la multiplication des semences -Campagne Rapport du Ministère du Développement n.rral., Haute-Volta, 9 p. 24) R>ISSON C.) Rapport annuel Riziculture - Bilan Rapport IRAT/Haute-Volta, 114 p. 25) IRAT/HAUTF.-VOLTA Rapport annuel Amélioration de la riz cul ture - Rapport IRAT, 'J7 p.

39 -33-26) lrat/haute-volta Rappc.rt de synthèse Rapport lrat/ Haute-Vo1 ta, 95 p. 27) POISSON C.) Amé1ioraticn de la riziculture en Haute-Volta _ Travaux de 1974à Rapport IRAT/CERCI, 176 p. 28) IRAT/HAU'I'E-VOLTA Station IRAT de Farako-Ba - Projet USAlD de multiplication de semences - Rapport de ~ , 15 p 29) IRAT/HAUTE-VOLTA Projet de nultip1ication de semences _ RapJ: de car.pagne Rapport IRAT, 17 p. 30) BONO M.) Inf'onmtions, donr.ées pratiques et propositions En vue du contr61e de la producticn de semenœs sélectionnées de ma5:s, mil pénic illaire, sorgho, riz, blé, arachide, niébé ~,,!!!V... i "'1 tjl'?suicu1ata) - Agronanie Tropicale, vo1. ~, no 1, pp 1-EO. 31) VANDEVENNE R.) Manuel pour le controle au chanp des cultures semencières de: riz - Rapport IDESSAlIRft.T, Bouaké, ma:rs 1979, 35 32) BONO M.) Olelques réflexions et suggestions rapides pour l t i.np1antation d'une producticn de semences à un niveau régional Note interne IRAT, 3 p.

40 1 7- ALIMENTATION HVDRICIUE 1 f

41 INSTITUT DE RECHERCHES AGRONOMIQUES TROPICALES ft DES CULTURES VIVRIERES li BILAN DES TRAVAUX DE RECHERCHE SUR RIZ PLUVIAL 19BO à 19BO ALIMENTATION HYDRIQUE l'décembre 'IBBD 1

42

43 AVANT-PROr05 ============ Dès sa création en 1960, l'irat s'est intéressé à la culture du riz pluvial, en raison de son inportance dans la production de riz de certaines régions tropicales d'afrique et d'autres continents, en raison aussi de son développement possible dans des systèmes de culture utilisant des moyens moderr.es ccmne la mécanisation, la f'ertilisation minérale, les herbicides. Ce passage d'un système de culture traditionnel à de ncuveaux systèmes culture nécessite des recherches dans de très nanbreux: danaines, pour le choix de sites f'avorables à la culture, )X)UJ' la Cl"éation de variétés tées, pour la mise au point des techniques optimales de culture. Après vingt années d'activités de l'irat, des bilans sont souhaitables. Reprenant sous une f'orme condensée les questions qui se sont posées à la recherche et les reponses qui ont pu être jusqu'ici obtenues, ces bilans devraient intéresser en particulier les chercheurs et les Sociétés de Développement. Le présent bilan traite de l'alimentation HYDRIOJE. Il a été conçu et rédigé par B. :PERRIER,. sous la conduite de M. JACJJOT, avec l'aide des chercheurs de 1 t lrat spéèiàlisés dans ce danaine : C. DANCETTE, F FOREST, M. GlGOU, L. JACJ1INOT, J.M. KALMS, R. NlCOU, J. PlOiOT, F. N. REYNIERS, TRUOJ>«; BINH, d'après l'enserrble des travaux de l'irat sur le sujet.

44 1 SOMMAIRE LE CHOIX DES SITES DE CULTURE Besoins ej'l eau du riz pluvial Besoins gl~ " Périodes de sensibilité à la sécheresse Relation entre besoins en eau du riz et d.emand.e climatique : les CC>effic.ients cul1:w"'a1jx Mesure da la consommation réelle du riz pluvial Analyse du canportement du riz en fonction de son alimentation hydriqtle Action d'un déficit ~iqtle à différents stades de développe- ~nt Analyse des rendements du riz en fonction de la pluviosité Choix des sites de culture d'après des critères climatiques Caractéristiqtles pluniométriques dez zones de culture Raisonnement par analogie avec des zones connues Raisonnement par 1 t analyse de l'offre facteurs climatiques) et de la demande en eau besoins du riz) Choix des sites de culture d'après des critères pédologiques Choix des sites de culture en associant les critères pédolo~ques et pluviométriqtles ~ modélisation du bilan hydrique ConcltlSion..., LE Cf-IO IX. DES V.ARIETES, Mise en évidence de différences variétales de tolérance à la sécheresse......, Exploitation des résultats obtenus en collection Test au champ de la tolérance globale à la sécheresse Test en serre de la tolérance à la sécheresse Conclusi)f') Variabilité des effets de la sécheresse selon les variétés Effets sur la croissance végétative des organes aériens Jial1tet.Jl"'l de plarlte Tallage Paramètres des feuilles et des tiges Effets sur la croissance racinaire Effets sur les carposantes du rendement Nombre de panicules par unité de surface Nombre de grains par panicule Pourcentag~ de grains stériles Pourcentage. de grains légers et poids de grains i

45 2.24 Effets SUl" le poids total de matière sèche des organes aériens 2.25 Effets sur certains paramètres physiologiques Consornnation et efficience de l'eau Durée des phases de développement ~ata.tiol'"l des feuilles Acti vi té racij""'s,il"e Conclusion Facteurs de tolérance à la sécheresse Facteurs d f esqt.li ve Adaptation de la durée du cycle Adaptation de la "croissance au départit et conséquences pour l'installation du système racinaire et du couvert végétal Adaptation du système racinaire Mîse en évidence de différences variétales du système rac 1 tla.l. re Relations entre enracinement et tolérance à la sécheres- se Criblages variétaux pour l'enracinement Adaptation des mécanismes de régulation de la consommation d'eau Régulation stcrnatique Transpiration cuticu1aire Facteurs de résistance à la déshydratation Faculté de récupération après un stress Régulation croissance/développement et migration des photos~tl1.a.ts ;, Les voies d'amélioration possibles - Conclusion I.E CHOIX DES 'IECHNlaJES ajl TURALES Le travail du sol Action su.r le ruissellement... '...' Action sur les caractéristiques physiques du sol Action sur le développement du système nacinaire Action Sll!" le profi 1 h.yciriqu.e 3.15 AutI"e's actions, 3.16 Conclusion la fertilisation Action sur le système racinaire Action sur les organes aériens I..,es rncx::la.li tés de sesni s 3.31 l)ensi té de serti s ' Da..te de setlis La nndélisation du calendrier agricole ' CONCLUSION BmLI<X.JRARiIE,

46 - 1 - Dans les cultures pluviales, une alimentation hydrique déficitaire CXXlSti très souvent le :facteur limi tant le plus :ijrportant. Ceci est également véri:fié pour le riz cultivé en conditions pluviales qui :représente une part non négligeable de la production mondiale de riz 1). Pour lui p9\ys donné, les rendements moyens en riz pluvial sont carparables aux ren:ierœnts rooyens des autres céréales et reflètent certainement plus un niveau rrdyen de techn cité qu'une caractéristique de la plante tableau 1) 1) on ne dispose pour le riz pluvial de statistiques plus récentes que celles citées ici). Tableau l : Superficiesenmilliers d'hectares et rendements de quelques céréales er culture pluviale en zone intertropicale q/ha) - D'après LE BUANEC B., ) Données FAO sauf pour riz, 1 { { Pays Céréales Sur:face Rendements : : : ) { Japon 1964) blé orge mats riz ,5 25,1 23,3 23, : : : ) blé ) Inde 1964) orge ,3) mais ,9) riz , 7 ) : : : ) blé 734 8,8) Brésil 1964) mais ,6) riz ,0) : : : ) côte d'ivoire 1963) maïs riz ,8 9, ~ ~ ) ) ) ) ) ) ) Pour assurer à la culture un bilan hydrique satis:faisant, on peut agir à plusieurs niveaux : - choix des si tes de culture présentant une offre en eau su:f:fisante - choix des variétés présentant une demande adaptée à l' o:f:fre ; - choix des techniques culturales pennettant d'ajuster au mieux l' o:ffre du milieu à la demande de la variété. L'IRAT a effectué des recherches dans ces trois directions et obtenu des résul tats intéressants, étapes indispensables pour arriver à la régularité de rendement en riziculture pluviale.

47 LE Clt)IX DES SITES DE ajl 1URE Le choix des sites favorables à la riziculture pluviale est un problàne cœplexe, fai~atlt intervenir les relations entre le milieu physique -sol et climat- et la plante. Ce choix ne peut se faire de façon raisonnée que si 1 "on connatt de façon précise les besoins en eau du riz BESOINS EN EAU DU RIZ PWVIAL ~ ~ Les besoins en eau du riz pluvial ont été mesurés par l' IRAT essentiellemen au Sénégal Casamance) 3) et en cate d'ivoire 4) ; les mesures ont été faites sur une culture à niveau de technicité assez élevé niveaux de fertilisation préconisés par le développement, travail du sol et traitements sani taires corrects, variétés sélectionnées vulgarisables); on estime que les besoins en eau détermdnés dans ces conditions sont supérieurs à ceux d'une cul ture moins intensive 3) Besoins globaux Au Sénégal, les besoins en eau du riz pluvial ont été mesurés. à partir de 1972, dans la station de Djibélor 3) 5) 35) avec deux types d'évapotrans piranètres, l'un à nappe permanente et l'autre à drainage maximal. : quelque mesures ont également été faites à Kolda en En cate d'ivoire, on a utilisé des évapotranspiranètres à Bouaké 4) et un humidimètre à neutl"olls à Tarbokro 6). Ces essais ont permis de mesurer, pour chaque si te, l' avapotranspiration réelle maximale de la culture ETM ou E"mM). ;

48 - 3 - Tableau II, Evapotranspiration maxi.nun du riz pluvial pendant un cycle de culture - - D'après 4) 5) 6) 7) 85) 91) - ) Cycle E'IM EV) Station : Année : Variété jours) : en mn cycle ) : : : : : ) SENEGAL ) ) Djibelor ) 1973 l Kong Pao ) 1973 Daurado Précoce ) ) 1974 l Kong Pao ) 1975 Se 302 G *-379* ) : 1976: 144 B 9 : 110 : 467*-491* ) : : : : : ) Séfa et ) l Kong Pao ) : Dourado Précoce: ) : Se 302 G ) :: 144 B : ) : : : : : ) Nioro du Rip et ) l Kong Pao ) : Daurado Précoce: ) : Se 302 G ).: 144 B ) : : : : : ) Kolda 1970 : ) : l Kong Pao ) : : ~------: : : ) ) ~ COTE D'IVOIRE ) Bouaké 1975 Se 349 D ) 1975 Moroberekan ,5 ) 1976 lrat ,5 ) : : : : : ) Torri::>okro Moroberekan ) ~ ) *Résul tats obtenus avec les différents types d' évapotranspiranètre. +Pour Nioro du Rip et Séfa, l'e'im est évaluée à partir des coefficients cul tu raux ETM/EV obtenus à Dj ibelor et de l'évaporation bac EV.

49 - 4 - Le facteur de variation le plus inp:lrtant sent>le la durée du cycle 91) : on peut constater sur la figure 1 le bon ajustement linéaire de ETM en fonction de la durée du cycle ; seules les mesures réalisées en 1970 et 1972 au Sénégal sont aberrantes, mais elles seraient notablement surestijr'lé:e's DANCE'ITE, carmurdcatioj'l orale, août 1979) du fait d'une trop forte advectio ETMlmm) SG SG 1972 soo CI SG 1972 /SG 1973 SG ~----~----~--~----~----~----~--~~---." '100 t io., '..., FIGURE 1 : Evapotranspiration maxinun en fonction de la durm t'ii qde D'après KALMS JM

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51 - 5 - On peut noter que pour la variété à Djibélor et la variété Moroberekan à Toobokro, la consoomation d'eau journalière moyenne sur le cycle est sensiblement la même 3,76 et 3,86 nm par jour) 6). A Bouaké en ), on aanet carme valeur moyenne de l' E'IM du riz pluvial 475 nm répartis de la façon sui vante au cours du cycle : 0-20 jours après semis im:;tallation) jours après semis tallage) jours après semis phase reproductive) jours après semis maturation) = = = 50 nm 140 nm 250 nm 35 nm La conscmnation journalière en eau du riz n'est pas lu1ifonne pq.1i' tout le cycle: ainsi on a mesuré en este d'ivoire l'e'im du riz à différents stades phénologiques tableau III). Tableau III Evolution de l'e'im du riz pluvial en rmv'jour) au cours du cycle - D'après KAJ...MS J. M. et MJNTENY B. 4) - Variété Moroberekan =================== ) Phase phénologique 0-40 JAS JAS JAS JAS ) -~ : : : : ) ~ E T M en mn)! 3',1 3,2 4,5 4,3 ~ ) ~ JAS = jours après semis ~ Variété lrat 13 ================ ) Phase phénologjque 0-40 JAS JAS JAS JAS ) : : : : ) ~ E T M en nm) : 2,4 : 3,9 : 5,7 : 3,2 ~ ) ~ JAS = jours après semis ~,'" On constate que les besoins en eau du riz ~ntent progressivement au cours du cycle, passent par lu1 maxinum correspondant appraximati vement à la phase montaison-épiaison, puis s'abaissent à nouveau en fin de cycle.

52 - 6 - Les besoins en eau globaux du riz pluvial ne sont pas spkialement élevés et sont inférieurs à la pluviosité annuelle totale des zones traditionnelles de culture. Pluviosité totale et besoins en eau sur tout le cycle sont des paramètres nécessaires mais insuffisants pour cœprendre les relations eau-sol-riz pluvial et pour choisir les si tes de cul tw"e. L'isohyète considérée ccmne minimale pour la culture du riz pluvial a d'ailleurs varié au cours de l'avancement des recherches. Il Y a \.D"le quinzaine d'années on estimait que l'isohyète rrm était ur. mininun ; l' expérience a montré que des rendements satisfaisants pouvaient être obterrus dans les régions à 800 ou 900 Dm 18) et on verra plus loin qu'une pluviosité encore plus faible, mais bien répartie, peut aussi donner de bons résultats. Une répartition roonaoodale des pluies est préférable à une distributi bimodale, OÙ, malgré un total supérieur, la variabilité interannuelle est plus inportante. Certains auteurs 12) considèrent qu'il Y a période de sécheresse si la pluviosité est - inférieure à la moitié de l'évapotranspiration potentielle ETP) pendant une période de 12 jojrs au moins durant l'intervalle semis-initiation paniculair>e ; - inf'érieure à l'etp pendant une période d'au moins 6 jours durant l'intervalle initiation paniculaire~turité périodes de sensibilité à la sécheresse Outre la détennination des besoins en eau du riz, l'irat a étudié le comportement du riz soumis à des sécheresses d'intensité donnée, à différentes phases du cycle. Ces études ont été menées à la station de Barrbey Sé[légal) pendant deux années de suite 1972 et 1973), sur deux variétés et 1 Kong Pao 9) elles ont été réalisées en serre, en vase de végétation, sur sol rouge de plateau en 1972 sol faiblement ferralli tique) et sur sol beige de pente en 1973 sol ferrugineux tropical lessivé) dont les caractéristiques ~iques sont connues 9). Le traitement témoin est placé en permanence à un niveau d'al~tation situ entr>e la capacité de rétention et la saturation réajustement joornalier). Sept traitements sécheresse : les apports sont seulement la moitié de ceux du traitement témoin, pendant 15 jours : le premier traitement coomence 8 jours après le semis, on obtient ainsi des périodes de sécheresse décalées de 15 en 15 jours traitement e jour,

53 - 7 - '. " trai tement II trai tement III traitement IV traitement V trai tement VI traitement VII 21-36e jour, 36-52e jour, 52-66e jour, 66 - BOe jour, eo - 96e jour, 96 - lloe jour. Un traitement de saturation qui consiste à maintenir une lame d'eau de 3 à 4 an depuis le mc:ment ru les plantes ont environ 10 an de haut jusqu'à la fin du cycle.. Cet essai a pennis de mettre en évidence que le stade de plus grande sensibilité à la sécheresse c'est-~ire celui pour lequel un déficit qydrique pénalise le plus le rendement se situe approximativement pour les deux variétés étudiées autour de l'épiaison 1; la durée de cette phase de plus grande sensibilité apparatt variable sjivant les variétés, elle est de 28 jours pour l Kong Pao et de 15 j~ seulement pa.1i' Cette phase de plus grande sensibilité correspond également à la phase ru les besoins en eau sont les plus élevés ; la satisfaction des besoins en eau du riz à ce stade nécessite donc une plus forte quantité d'eau qu'à d'autres manents du cycle et un déficit pénalise la culture au maxinun. Enfin un stress hydrique modéré 0,5 EThf) pendant les 15 derniers jours du cycle n'influence pas le rendement final; il est donc possible de décaler la culture pour que la récolte colncide avec la fin espérée des pluies, des pluies abondantes à la récolte pou~t être préjudiciables Relation entre besoins en eau db riz et demande climatique les coefficients culturaux. Une approche classique des besoins en eau des plantes consiste à établir, pour chaque stade de culture et chaque 1 zone climatique, des coefficients cul turaux K avec K = ETM E T P De norrbreuses études de bioclimatologie ont été réalisées par l' lrat, princi palement au Sénégal 3) 21), pour estïmer la demande évaporative ; d'autre organismes ORS~, FAO, lita) ont beaucoup travaillé cette question 3) dans l'ensemble de l'afrique tropica1e l de l'ouest. L'estimation de la demande évaporative ETP) peut se faire de différentes façons 3) : - estimation par le calcul à l'aide de la fomule de Pennan ou à l'aide de fornu1es enpiriques Turc, Makking. etc.) ; ces fomules enpiriques, souvent très valables dans leur zone climatique d'origine, le sont moins dans

54 - 8 - d'autres zones et doivent être étalonnées; de plus, les données météorol giques nécessaires au calcul ne sont pas toujours disponibles, ceci est encore plus :flagrant avec la :fonrule de Pennan qui c::terrange des données ch matiques plus naji:>reuses et plus c~lexes ; on peut avoir ceperœnt une estimation assez précise de l' ETP ~ soit à partir d'une mesure de rayonnement global. corrigée par les coefficients de Priestley et T~lor é lonnés po.1f' la région, soit par l'estimation sinultanée des tennes radiati par le ra;yonnement global) et advecti:f par l'évaporanètre Piche) 91)"; - estimation de la demande évaporatrice par des bacs d' avaporation ; cette mesure est d'exécution très facile ; il importe que le ~ de bac et les toodali tés de mesure soient no~isées de façon stricte si l'on veut valablement cmparer les données entre elles. C'est ce dernier ~ d'estimation qui s'est généralisé à l'heure actuelle à l'irat bien que par le passé de nanbreuses mesures d'etp-gazon aient été effectuées dans différentes stations 22) Tarbokro, Bouaké et Ferkessédougou en Côte d'ivoire ; Séfa au Sénégal ; Mon Caprice à la Ramion). La généralisation du bac d'évaporation résulte de plusieurs :faits ; - facilité d'éxécution de la mesure, donc fiabilité et possibilité d'avoir un réseau dense de mesures ; - des études réalisées aù Sénégal 21) ont montré l' exi stence de relations étroites entre ETP-gazon et évaporation mesurée avec un bac normalisé classe A ; en région Centre" en CÔte d'ivoire, il y a une bonne liaison ent ETP Penman et EV bac A pendant la période de culture du riz : ETP Perman = 1,1 EV bac A ; - un réseau dense de mesures d'évaporation bac existe déjà en Afrique ansl phone. Le type de bac adopté est le bac normalisé de classe A. ETh1 On peut, de la même façon qu'on a établi des coefficients cul ruraux K = ETP établir des coefficients culturaux K' = ~ bac ; le passage des uns aux autres est possible grâce aux relations établies entre évaporation bac et ETP 21). Une prem1ere approche donne au Sénégal 6) Djibélor - Basse Casamance) ces coefficients/bac : - K' - K' - K' = 0,35 à 0,50 en début de cycle, = 1,5 pendant la phase des besoins maxinum, = 1,1 en moyenne sur tout le cycle. En début de cycle, les besoins en eau et les coefficients K' sont très variables d'une année sur l'autre en fonction de l'installation des pluies qui conditionne l'évaporation au niveau du sol 0,4 à 1,32 dans les essais de Djibélor) ; la variabilité des coefficients K' dans les phases ultérie

55 - ;;1 - du cycle, bien que moins inportante qu'en début de cycle, est cependant non négligeable figure 3). Les variations de coefficients culturaux calculés à partir des E'IM mesw'ées à Bouaké pour Moroberekan, Se 349 D et IRAT 13, par rapport à ETP Pennan ou EV bac A, seni:>lent moins importantes que dans le cas précédent 91) figure K1 ETM ETPc K2 ETM E bac A 1,3 1,2 1,4 1,3 te Mt 0 1,1 1,2 1, /4 '1,0 ),8 0,9 13/6 1/7 1/1 1/9 "' FIGURE 2 Coefficient cultural ETM de deux vo,...tés de riz pluvial en BO exprii'tlft par rapport 0 l'évaporation du bac classe A et l'etpc Peni'non. D'après KALMS JM ),

56 K' z- 11 UI,- 1'- t..d ~ ,52 r-----~-----., 1 11,21 r- I :' J 11:1:: L:!._ h 1,14 1, rr --..,,... _...J 1 1 I~I i li o.- Cl,II : 1--t-O:fï1 '-~_~...r -~'!-Î-' i uo 1,..."..... Dourado sncoce It 1 Kono Pao 1974 Se 302 G 1Imi FIGœE 3 : Evolution des coefficients culturaux/boc du riz pluviol_ DJIŒLOR ' ~ D'après DANCETTE C ),

57 Enfin, on peut signaler qu'en Côte d'ivoire Bouaké) on a utilisé lm tenœ de référence climatique autre que l' ETP ou l'évaporation 4) : il s'agit du rayonnement global solaire, G, qui correspond à la quanti té d'énergie fournie à la culture; al établit de la même façon qu'avec l' ETP des coefficients culturaux E'IM/G, à partir desquels on peut, connaissant G, déterminer E'IM pour \me zale donnée en fait le ~nnement global indui t la presque totalité de la variation du terme advectif de la fomule de Pennan qui explique lui-nêne les 2/3 de l'etp Penna.n) Mesure de la consannation réelle du riz pluvial La méthode classique de mesure au chanp de l' ETR du riz pluvial est celle des cases lysimétriques : une méthode moins destructrice et moins lourde à mettre en oeuvre, penœttant de mesurer les taux d'extraction racinaire, a été mise au point en Côte d'ivoire 26) 82) 83) ; elle est basée sur l'utilisation couplée d'lme sonde à neutrons et d'\me série de tensiomètres placés à différentes profondeurs ; cette méthode penœt en Q1tre d'étudier la variabilité spatiale du sol et de la culture 82) ANALYSE DU COMR>R'rEMENT DU RIZ EN FONCTION DE SON ALIMENTATION HYDRI Action d'un déficit hydrique à différents stades de développement L'essai réalisé à Barrbey 9) sur l Kong Pao et a permis non seulement de connaître la phase de plus grande sensibilité du riz, mais aussi la répercussion des différents traitements sécheresse sur la croissance et le développement : - la taille des plantes est afîectée de façon notable par lm déîicit ~iquë-p~ëoëë-t7-:-2ïë-jour) trai tement 1), mais ce retard de croissance est rattrapé assez rapidement; les déficits qydriques situés entre 21-36e j 36-52e jour traitement II, III, IV) ont égplement une incidence sur la taille des plantes, compensée assez bien pour les traitements II et III, moins pour le trai tement IV. -!~_ta!!~ est retardé par des déficits hydriques précoces 7-36e jour) la compensation ultérieure est meilleure chez l Kong Pao que chez

58 la_e~cti~2=~tière s~ est affectée de façon inportante par presque tous les traitements, sauf par un déficit hydrique précoce 7-21e J ou tarùif 96 - lloe jour), la sécheresse au stade nd'ltaison 52-66e jour est la plus pénalisante. -!~~!!!!!2D est retardée pout' tous les trai ternents-sécheresse qui la precèdent ; ce retaro se traduisant par le nœbre de panicules final est mieux carpensé chez 1 Kong Pao que chez !~_~~!~~_~:~!!!=!~_to~ épillets vides et pleins) varie comme le ~ bre de panicules final ; il est d~inué chez la variété par les traitements-sécheresse du 21e au BOe jour. - le remplissage des épillets est très affecté chez 1 Kong Rao pour des strëss-~iijues-intërv-enant-entre le 52e et le BOe jour ; il l'est également mais dans une moind:re mesure, par des sécheresses plus précoces 21-36e jour) ; le taux de ttenplissage serrble moins ~irué chez La diminution de rendement observée il la sui te de défici ts hydriques peut donc résulter de différents phénanènes : réduction du nœt>re final d' épille ou maùvais renplissage des épillets. L'incidence d'un déficit hydrique sur le riz pluvial a égplement été étudi dans des conditions différentes de l'essai précédent, il Tarbokro Côte d'ivoire), sur deux variétés, IR5 et Moroberekan, cul ti vées en chévnp et sou mises à plusieurs péricxles de sécheresse de courte durée stades tallage, latence et montaison) 10). On conpare sinplement un traitement tt.sécheresse' à un traitement "témoin irrigué". On retrouve également une action du traitement "sécheresse" sur la hauteur de plante et sur le tallage pour les d variétés testées et sur la date d'épiaison et le rendement en grain diminu tion du nombre d'épillets par panicule et du taux de remplissage des épille pour la variété IR 5 10). Enf'in, de nanbreuses observations ont été réalisées entre 1973 et 1977 en Côte d'ivoire 13) 14) 15) 16) sur de narbreuses variétés soumises il une sécheresse située généralement vers la période de plus grande sensibili té montaison-épiaison) ; ces essais sont réalisés en champ pendant la saison sèche, l'alimentation hydrique étant assurée par irrigation par aspersion. On retrouve globalement les mêmes effets de la sécheresse sur les plantes qu'au Sénégal Analyse des rendements du riz en fonction de la pluviosité Cette analyse est évidenment très cool>lexe puisque de narbreux facteurs interviennent dans 1 t élaboration du rendement. L'approche la plus sinple consiste à établir la courbe des rendements en fonction de la pluviosité; dans le cas des sols hal'ciés du Nord Cameroun sols très perméables) 86), une liaison sinple existe entre pluvianétri~ totale et rendement du riz figure 4).

59 br vari Îli.1V\ft l IQIiQ)1WO'4'.Qfi~I... b,.. ÎI;'nna Djo"'tovf 11' o o o o o Phal!: lm t ri.,;ooo ;7;oo~ ~.~oo~ ~,~oo~ 'ool-o-m-m~~~~- Figure 4 Rendements de diverses variétés en fonction de la pluviosit sur sol hardé au Nord-Cameroun. - D'après GUIS R., ) - Par contre en sols drainants, tels les sols ferralitiques gravillonnaire de côte d'ivoire, aucune liaison sin'ple n'apparatt en raison des pertes irrportantes et aléatoires 40 à 60 ~) par drainage 11) bien que la vari tion pluriannuelle très forte des rendements 0 à 3,5 t/ha sur 12 ans d'expérimentation de 1967 à 1978) soit essentiellement fonction de la pl viosité. C'est pourquoi on a eu recours dans ce cas là, qui constitue la situati normale en riziculture pluviale, à une analyse plus finerriettant en rela on la pluviométrie et le rendement pour les principales phases du cycle ; a pu ainsi définir pour chacune d'elle un seuil de satisfaction des beso s en dessous duquel le rendement paratt diminuer sensiblement - installation - tallage 0-20JIS P cunulée E'IM = 1 P Q.I'Il.Ùée JIS E'IM = 0,7 et 1

60 phase reproductive J/lS - phase de maturation J/lS J/lS ::: Jours Après Semis) P CUIll.Ùée En.! = 1 P ClIIlÙée EThf = 0,5 Dans les conditions de Bouaké, on cc.nstate que l'installation de la culture se fait généralement avec un statut hycb"ique satisfaisant 1 an sur 11 inférieur au seuil seulement) alors que pour les trois autres phases, le seuil n'est pas atteint 5 OU 6 8lVlées sur Il. Enfin, c'est surta.tt le ClI'fl.Ù des p riodes de sécheresse qui fait chuter le rendement. Il faut cependant!"emb.rquer que certaines années, canne 1~8 et 1971 qui presentent une pluvianétr~4 suffisante et m@me parfois excédentaire pour les quatres 'périodes du cycle définies plus haut,n'en ont pas pour autant les rœilleu.rs rendements. C'est l'année 1974, où il n'y a ni déficit ni excès, qui donne le meilleur.....::!.:. ment ; ce phénanène se.rrble d'ailleurs assez général et se vérifie sur d'aut ~ cultures pluviales arachide, mil, niébé au Sénégal). p Tableau IV Coo'paraiscn entre la pluvianétrie "l'" et les besoins en eau ~ riz ''EThf'' aux différentes phases du cycle du riz de 1967 à D'après KAlM5 J.M. 11) :Total:Pluie:Renè~) JAS JAS JAS JAS :pluie:utile: mep ) : : : : : ) P : PI P : PI P: PI P: PI: mm ) : mm) : q/t ) : mm): ETM: mm): ETM: mm): ETM: mm): ETM: :) :-----: :-----:-----:-----:------:-----:------:-----:----:---- ~) ~ 1974: 80 1, , , , ,p ) , , ,15 7 0, ,p ) , , ,09 4 0, ,p ) ,0 75 0~ , , ,~ ) , , , , ,~ ) { , , , , ,~ ) ,8 80 0, , , ,~ ) ,7 48 0, , , ,p ) ,1 48 0, ,82 9 0, , ~ ) ,8 93 0, , , ~ ) 1967 : 134: 2,7 : 63: 0,45 : 305 : 1,22: 15: 0,4 : 515 : 370: 1,1> ) :-----: :-----:------:-----:------:-----:------:----:-----:----r' ) Moyen-:, ) ne sur: 103 2, , , ,0 ' , ) 11 ans: :::::::::) ETM :-----: :-----:------:-----:-----_._----,-----_._---_._---_._--- :.. ) { mm} : ~50 35: " 475 :..... ) : : _ _._ ' ) seuils: 1,0 0,7 et 1,0' 1,0 0,5';-' ) ) JAS = Jours Après Semis.

61 Cette étude a été poursuivie 81) en utilisant un modèle de sinulation du bilan hydrique qui a pennis d'établir une e01..1rl:>e de réponse au défi ci t hydrique e' est-à-dire la courbe des rendements obterus en fonction de la satisfaction des besoins en eau rapport ~: ) pendant la période fin tallage-initiation panicu1aire figures 5 et 6), période qui correspond 13 années sur 19 à un défiei t hydrique, du à la répartition bimoda1e des pluies à Bouaké., Essai "parcelle G II'' u) Sécheresse à l'épiaison)., 0,_ 0,1 0,' Il! M"t"""'".,. '"'... 1,. Figure 5 Production de riz pluvial en fonction de la pluviométrie pendant une périodede 15 jours : fin tallage et initiation panicu1aire. Essai dit "Parcelle G II''. - ft.llllll"e forte. -D'apresFORESTF. etkal.msj.m., )-

62 --01llO!OOO Z Q.l fo 6Z '1000 ~/: 500 -~. FIGURE 6 : Production de riz pluvial en fonction de la satisfaction des besoins en eau pendant une p6riode de 15 jcu's : fin tollage et initiation paniculaire. Essai dit "Bandes alternées~ D'aprés FOREST F. et KALMS JM ),

63 On remarque d'après ces courbes de réponse que même les rendements les plus élevés,supérieurs à kg/ha, sont atteints malgré un déficit de 60 S à l'inititation paniculaire ; en dessous d'un déficit de BQ S, la chute des rendements est très rapide. L'analyse des rendements de riz suivant la pluviosité a été réalisée aussi par l'étude des correlations entre le rendement et la quanti té de pluie pendant des ir.tel"va1les de tenps plus ou moins longs, mais toujours caq>ris entre 40 jours avant l'épiaison et 30 jow"s après période approximative de sensibilité) 17) ; cette étude a porté sur 21 variétés, cultivées en collec tion 6 années au moins et 9 au plus. En fait ces corrélations sont rarement significatives et sont très variables, pour un même intel"valle et pour les diverses variétés ; elles sont souvent négatives pour les périodes postérieu res à l'épiaison. Pour effectuer ce choix, deux méthcxies ont été utilisées par l' IRAT : - détenmination des caractéristiques climatiques communes des zones où l'on sait par expérience que les rendements en riz pluvial sont élevés et extrapolation aux zones climatiques similaires ; - mise en correspondance des besoins en eau estimés ou théoriques du riz pluvial avec les dispor.ibilités cl~tiques de la zone étudiée Caractéristiques pluviométriques des zones de culture La pluviosité des zones de riziculture pluviale se présente sous un éventail assez large 1) tableau V). On note toutefois que la pluviosité totale n'est pas inférieure à mm par an ; certains autew"s 24) considèrent la riziculture pluviale carme marginale en dessous de mm/en, marginale entre et mm/an e moyenne entre et mm/an ; au dessus de mn, la quanti té de précipitation cesserait d'être un facteur contraignant. Il semble cependant hasardeux d'avancer une limite impérative, la regularit des pluies étant un facteur non moihs ~rtant que leur quantité totale.

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65 Raisonnement par analogie avec des zones connues Cette méthode a t té utilisée polu' déterminer, au niveau roondial, les résions tropicales isoclimatiques de certaines stations africaines où la eulture du riz pluvial est pratiquée avec succès 19). T Cf' stations de référence choisies sont : - Dschang Cameroun) pour les zones à deux cycles culturaux par an ; les cri tè res climatiques retenus sont une pluviométrie annuelle supérieure à mm avec 7-8 roois présentant une pluvianétrie supérieure à 100 mm et une tenpérature rooyenne supérieure à 20 C ; - Bobo Dioulasso Haute-Volta) et Ziguinchor Sénégal) pour les zones à un cycle de culture; les critères climatiques retenus sont une pluviométrie t0- tale de à mm avec 4-5 roois présentant une pluviométrie supérieul'f' à 100 rrm et une tenpérature rooyenne supérieure à 20 C. On a ensui te défini les grarrles zones OÙ l~ rizirul ture pluviale est E'TIvisageable carte 1). Ce type d'étude a été également menée par la SATEC*,mais uniquement polu' l'afrique tropicale 20) et dar.s le but de déterminer des régions à haut p0- tentiel de rendement en riz pluvial, similaires à celle de l'ouest cameroun où de bons rendements ont été obtenus en expérimentation. La comparaison des caractéristiques pluviométriques de 3 points d'essais de cette région à deux cycles culturaux possibles NyarDé, Santehou et Béfan,g), ou à un cycle cultural possible Baliko1.llTba.t, Founi:lot et Dschang) a permis d'établir les critères suivants: - zones à double culture : 6 mois consécutifs avec une pluviométrie supérieu re à 200 rrm, précédés ou suivis d'w1 mois avec 150 mm et d'un mois avec 100 rrm ; - zones à l cycle : 4 mois consécutifs avec une pluviométrie supérieure à 200 ntn. De plus, les précipitations doivent présenter une certaine régularité : le noni:jre mini.nun de jours de pluie mensuel doit être de 10 pendant tout le cycle maturation exclue) et de 13 pendant les 2 mois encadrant la floraison. Les terrpératures minima moyennes doivent être supérieures à 18 C et l' insol tion globale supérieure à 500 heures pour un cycle de 4 mois. La confrontation de ces critères avec les données météorologiques disponible a permis ci 1 établir- un zonage pour les pays dl Afrique, COncrétiR par des car tes ; ont été distinguées : - les zones où 2 cycles sont envisageables, - les zones très favorables pour 1 cycle, - les zones où l cycle est envisageable en année mj,yenne. *SATEC Société d'aide Technique et de Coopération.

66 -20-, II '

67 Ce raisonnement par analogie ne peut s'appliquer' qu'à un zonage relativeme grossier, au niveau roondial ou ré,qional ; les mtteurs de ces études préei sent d'ailleurs qu'elles doivent être carplétées au niveau local. par des obsei"vations plus fines permettant par exenple ce p!"el'ldr'e en 6œpte la leri té des pluies Raisonnement par analyse de l'offre facteurs climatiques) et de la demarrle en eau besoins du riz) On considère généralement les principales phases du cycle où les besoins eau journaliers sont différents. Pour le zonage de l'afrique tropicale 20) l'analyse de l'offre et de la mande a été faite en parallèle avec l'étude par analogie ; 00 a distingué 4 phases : semis, tallage, floraison, maturité pour lesquelles les coef:fici cul turaux : ~~ sont respectivement de 0,5, 1, 1,2 et 0 ; on obtient les besoins en eau en prenant pour ETP une estimatioo par excès ; pour diminue les risques, on a finalement maj cre les hauteurs, d'eau mensuelles nécessai et pr'olongé la période pluvieuse de part et d; autre du cycle on peut note pour mémoire que les critères ainsi obterrus sont moins sévères que ceux obtenus par ar.a1ogie). PoUT' des études de zonage au. niveau d'un pays, le découpage doit être plus fin ; c'est généralement des période de 6 jours qui sont adoptées car on admet couramnent qu'une sécheresse est pénalisante à partir de cette durée de plus, en raison de la grande variabilité interar.nuelle des pluies en zo tropicale, il senble assez illusoire de cœpa.rer sinl>lement les hauteurs pluvianétriques moyennes aux besoins et on a été anené à raisonner en p 'bilité de ~luies, ce qui a conduit aux études fréquentielles des pluies. Des études conduites au Sénégpl sur le mil ont abouti à l'établissement d lignes d' équi-prcbabili té pour que les corrli tions hydriques soient favoral: à la culture 3) ; cette cartographie pourrait être appliquée à d'autres gions, pour la cul tw'e du riz pluvial. L' lita prévoit d'effectuer la zonat agroécologique de l'afrique à partir d'une étude fréquentielle des pluies Une étude fréquentielle a été effectu.~ pour la riziculture pluviale en ca d'ivoire 23), sur des périodes de 6 ou 12 jours glissant de 3 en 3 jours ; pour chaque période, la probabilité de la hauteur de pluies peut être &jus à une loi ganma incanplète ou loi de Pearson Ill), dont on calcule les mètres à partir des données pluvianétriques jolll'flalières recueillies sur nrlninun de trente années ; on calcule ensui te des indices correspondant produits des probabilités de recevoir plus de 20 mm de pluie sur plusieurs périodes de 12 jours consécutives. ) On arrive ainsi à définir un indice global pour chaque poste pluvianétriqu pour différentes dates de semis et des variétés à cycle court ou à cycle moyen. Les régions dont l'indice global est carpris entre 0,5 et 1 sont dérées cœme très favorables ou favorables à la riziculture pluviale ; des cartes ont ainsi été établies, pour les cultures de premier et de deuxiàne cycle figures 7 et 8).

68 LEGENDE -ID.'~ Meilleure valeur de Tt pour une variété à cycle court 0,75 Tt 1 région très favorable tm3 0,50 Tt 0,75 région favorable 0,25 Tt 0,50 région marginale a 0,10 Tt 0,25 région extrênement rna.rginale 0 0 Tt 0,10 région irl'propre Figure 7 Carte d'aptitude climatique à la riziculture pluviale - Premder cycle D'après GlGOU J., ) LEGENGE Meilleure valeur de Tt pour.à cycle court 105 jours).à cycle moyen 130 jow"s) une variété 0,75 liëi1 0,50 ~ 0,25 0, Tt Tt Tt Tt Tt 1 région très favorable 0,75 région favorable 0,50 région marginale 0,25 région extrêmement marginale 0,10 région inpropre Figure 8 Carte d'aptitude climatique à la riziculture pluviale - Cycle unique ou deuxième cycle - - Dtapr~s GlGOU J., ) -

69 Cette méthode est bien sor adaptable à d'autres ~, pour peu qu'on possède les données météorologiques suîfisantes CHOIX DES SITES DE CULTURE D'APRES DES CRITERES PEOOlDGIJ.JES ~ Les critères de choix des sols aptes à assurer une alimentaticn hydrique correcte au riz sont essentiellement la profondeur exploitable par les raci nes et la réserve en eau utile. Dans beaucoup de situations de l'afrique de l'ouest. la réserve utile est faible, elle est généralement carprise entre 50 et 80 nrn 84) 25) ou même moins 1) ; cette faiblesse de la réserve utile résulte de la présence fréquente d'un horizon gravi110nnaire ou d'un horizon d'induration limitant la profondeur d'enracinement à 60 ou 80 an, alors que les sols profonds son exploités jusqu'à 100 an 84). Q.1tre la cœpa.cité des horizons, leur ferti1 té chimique seni:>le aussi intervenir sur l'enracinement i c'est ce qui a été mis en évidence à Bouaké sur la variété OS 6 28). Enfin la nature des argiles essentiellement kao1inite) et le fort pourcen~ d'éléments grossie Hmi te souvent la capaci té de rétention des sols 1). Une classification des sols d'après des critères reflétant la réserve utile a été établie 84), l' IRAT 's' oriente actuellement vers une cartographie quanti tati ve des sols emportant la réserve hydrique cxmne critère princi 27) ; la réserve en eau utile sur 100 an de sol varie de 50 Dm pour les sols médiocres classe 3) à 150 nm pour les sols profonds à texture argilosableuse classe 1). L' inportanc:e du t'acteur. réserve hydrique du sol appar dans le tableau VI ru sont carparés pour deux types de sol les rendements de 2 variétés ; la diminution de reooement en sol médiocre est relativement plus élevée pour une variété améliorée IRAT 13) que pour une variété tradi tionnelle Moroberekan). Pour le riz pluvial, on aànet généralement que la réserve en eau facilement utilisable n'est que le quart ou le tiers de la réserve utile des sols en raison du faible pouvoir d'extraction des racines du riz qui est fonction de la tension de l'eau dans le sol. L'alimentation f'\ydrique du riz pluvial est optimale quand la tension de l'eau,de 0 à 20 an de profondeur,est inférieure à 150 millibars 1) ; à Torrbokro Côte d'ivoire) 25), on observe que le flétrissement commence lorsque la tension dans le sol atteint 500 millibars à 20 an de profondeur ; l'extraction de l'eau du sol chute de façon brutale lorsque la tension avoisine 1 bar. Le riz a été parfois utilisé avec succès pour la mise en valeur de sols l'éputés irrproductifs, à régime f'\ydrique défavorable aux autres espèces cul tivées : c'est le cas des sols hardé du Nord Gameroun86), dont la rizi ture améliore leur régime hydrique au point de les rendre cultivables par diverses espèces de culture séche ; c'est aussi le cas des sols gris de Casamance 87 )

70 Tableau VI : Effet de la résepve en eau utile sur les renclements du riz pluvial - D'après KAlJI5 J. M. 84) - Variété Sol classe l Réserve utile 150 nm Sol classe 3 Réserve utile 60 nm ) Pluvianétrie ) du cycle ) mn) ) : : : : ) qx/ha: qx/ha: ) Moroberekan : ) ) ) : : : ) Moyenne ) : :------~ : : ) qx/ha: qx/ha: ) lrat ) ) ) : : : ) Moyenne ) ~ ~ ~ ) ÇtIQ!~L!2~_ê!:rnê_~_~TI!~_~_~êOC~_~_~!'!!:~_~~!~ê_~! ~Y.:!Y!~~!~~L=_~DE!:!ê~!!~_~..ê!~_~!!!~ Le choix des sites en associant les critères pédologiques et pluviométriques peut être fait par les études fréquentielles de pluviométrie prenant aussi en compte la réserve utile du sol 29) ; connaissant l'évapotranspiration réelle de la culture pour une zone climatique et un stade phénologique donné et connaissant la réserve hydrique du sol, on peut calculer la probabilité de satisfaction des besoins en eau sur une période donnée généralanent de 10 jours en 10 jours) à partir de l'étude fréquentielle de la pluviométrie sur une séquence de relevés pluviométriques d'au moins trente ans. On _ peut ainsi définir la probabilité de réussite de la culture et se fixer un seuil de risque. Cette.méthode fondée sur la modélisation des termes du bilan-hydrique Ïoncti ne pour les cultures pluviales de la zone soudano-sahélienne. Elle est évidemment applicable à la riziculture pluviale, et devrait pouvoir être étendue à d'autres ré~ans climatiques OÙ des séries de relevés pluviométriques d'au moins 30 ans sont disponibles. Là où des séries de rendements de IDnL~e durée sont disponibles. la modélisaticn peut être étendue à l'analyse du déterminisl'lle' du rendement : des

71 kg/ha / / ~ //. ~tj / Il. / / A rtchlrche /' B agriculteurs.tad. m et plu. C papans stade l et li: 15 MIItE: Mopt, } :: CASIER 1000 / Il Il / ETR. le = ETM _indice de lg'itfaction... olns.n eau OU COU,.. de la pha pluviale avant la IUblMrllon par l'onde de crue.mocitie ft bilan hydrique, F' FOREST, I.R.A.T. 1980'.. t: <te <0,99) INflUENCE DU DtFICIT D'ALIMENTATION HYDRIQUE SUR LA PRODUCTION DU RIZ AU COURS DE SA PHASE PLUVIALE Figure 9

72 courbes de réponses au stress hydrique c' est-a-clire des courbes de rendement en fonction du défici t hydrique :: ~t la période du cycle au N'A 11 ~ de laquelle un stress Jwdrique est le plus à craindre) ont été ainsi obtenues à Bouaké sur riz pluvial strict figu.:res 5 et 6) et à Ibetemi pour la phase pluviale du riz flottant figure 9) Ces ccurbes permettent de prévoir le rendement du riz en fonction des conditions clùnatiques à partir du 20 août, donc assez precocement 81). On rema.i'que également d'après ces courbes qu'en ré.9:ion Centre de Côte d' Ivo I re, les sols gravi1lonna.ires à réserve utile de 40 nm portent une année sur deux de très mauvais rendements et sont inaptes à la riziculture CONCUJSION D'autres critères que ceux relatifs à l'alimentation hydrique doivent aussi rentrer en ligne de cmpte dans le choix des si tes pour la riziculture pluviale ; ainsi en zone forestière la forte nébulosité peut être un facteur limi tant si on vise des ni veaux très élevés de rendement 30) ; la pente et le modelé du terrain peuvent également restreindre les surfaces cultivables en riz pluvial ou d'ailleurs en n'importe quelle autre culture annuelle laissant le sol nu une partie de l'année) 1), ceci de façon d'autant plus marquée que la culture est intensifiée. Les basses tenpératures sont parfoi limi tantes dans les zones d' alti tude. Au niveau local, il faut souligner le rôle important que peut jouer la topo graphie sur le micro climat : à Djibelor, on a observé entre rizière traditionnelle encaissée dans d'étroites vallées bordées d'arbres, rizière en clairière de plateau et rizière de ~ande surface peu protégée des différences de demande évaporatrice de 25 f 8S). Enfin des contraintes d'ordre socio-éconaniques peuvent également se rer.cc..r trer. Le choix des si tes de culture, bien que touj ours et largement condi tionné par des considérations sur ~ 'alimentation hydrique, est donc parfois aussi sous la dépendance d'autres facteurs ; la prospection de nouvelles zones de cul ture doit autant que possible intéslf'e.'r tou~ ces facteurs. Une telle approche a été tentée dans l'étude agroclùnatique de la région de Touba Ouest de la Cate d'ivoire) où l'on propose les espèces cul ti vées possibles dont le riz pluvial) et les techniques culturales associées en fonction des différentes contraintes du milieu ~sique 31).

73 LE CX>]X DES VARIETES la tolérance à la sécheresse constitue l'un des objectifs prioritaires de l'amélioration variétale du riz pluvial à l'irat ; de nombreuses recherche ont été effectuées à ce sujet, spécialement depuis 1972 en Côte d'ivoire. Les principaux axes de recherches sont : - la mise en évidence de différences variétales - l'étude d'un déficit ~ique sur les plantes et des différences varié s de ces effets et la décomposition de la tolérance variétale globale en fac teurs physianorphologiques ; - la mise au point de tests rapides de sélection à partir de certains de ces facteurs ; - la connaissance des mécanismes de la tolérance variétale JXX.1I" orienter 1 choix des géniteurs. ' Très souvent, les expérimentations ont carme base de départ la cooparaison entre les variétés pluviales traditionnelles et les variétés de riz irrigu bien que la distinction entre ces deux types de variétés soit parfois déli cate pour les cas intermédiaires 1) ; les principales différences entre variété pluviale traditionnelle et variété irriguée couramment admises sont 1) : - différences roorphologiques : les variétés pluviales traditionnelles ont une taille élevée 1,20 à 1,80 ml, un tallage modéré, des tiges épaisses, des feuilles larges, assez longues, alors que les variétés irriguées sont de petite taille 0,80 m), à tallage abondant, tiges fines, feuilles étroi tes et courtes ; ces différences roorpholo~iques peuvent résulter du fai t les variétés irriguées ont été beau.ccjup anéliorées,contrairement aux varié tés pluviales traditionnelles; le système racinaire des variétés irriguée est plus fin, plus superficiel et le nombre de racines plus élevé que chez les variétés pluviales ; - différences physiologiques : les critères physiologiques de différenciat entre variétés pluviales et irriguées sont souvent controversés et des résul tats opposés ont parfois été trouvés ; on peut tout de m@me ci ter 'la vi gueur de croissance au départ, 1 'hydratation des tissus et la résistance cuticulaire, le ryttme d' énission racinaire, auxquels l'!rat s'est intéres 1) 34) 35) et d'autres facteurs carme le pouvoir d'absorption de l'eau par les graines, la gennination aux tenpératures faibles, la pression 0 tique dans les cellules des racines, l'index de stabilité de la chlorophyl la nature des sucres dans le végétal et la séquence de floraison. Plusie auteurs s'accordent pour trouver des besoins en eau à peu pres identiques chez riz irrigué et riz pluvial, ou parfois même légèrement supérieur che ce dernier 1).

74 -.' l1li 1_ Cependant, m@me si la différenciation précise des variétés pluvial.es et irriguées n'est pas toujtxll's aisée, les très narbreux essais nultilocaux réalisés par l' IRAT depuis de norrbreuses années montrent indéniablement la meilleure adaptatiœl de certaines variétés -variétés pluviales trad! ti )1 nelles et variétés anéliorées en vue de la riziculture pluviale notamnent ~ aux con::litiœls de culture en sec, donc une meilleure tolérance à la sêche r. ~ se de ces var~étés par mpport aux variétés irriguées. L'effort de ces dernières années a porté essentiellement sur la sélection des meilleures variétés d'ori~ pluviale MISE EN EVIDENCE œ D~CES VARIETALES DE TOLERANCE A LA SECHERESSE La tolérance à la sécheresse peut être définie carme la capacité d'une VI riété à produire une récolte honorable même si elle est soumise à des pér le des de déficit hydrique au Ctxll'S de son développement. Plusieurs démarches ont été adoptées pour l'étude de cette tolérance ~loitation des résultats obtenus en collection Pour 21 variétés pluviales cultivées en collection pendant au moins 6 ans à Bouaké Côte d'ivoire) tableau VII), présentant des rendements moyens intéressants assez résistantes aux maladies. et semées à la même date CC31laC:»E~. année, on a établi les corrélations entre rerrlement et pluvianétrie pendar+ une certaine Partie du cycle 17). Cette étude fait apparattre de grandes différences entre les variétés poul leurs réactions à l'égard des quanti tés d'eau reçues t donc l'existence d'une variabilité génétique ; certaines variétés peuvent être qualifiées de "sensibles':', les corrélations pluie-rendement étant assez fortes. pour toutes les périodes considérées, et significatives pour la période cri tiql.e autour de l'épiaison) ; d'autres "tarrponnent" mieux les aléas climatique! et les corrélations rendement-pluvianétrie sont alors généralement faible~. Une réserve doit cependant être apportée en raison du petit noobre d' année s d'étude 6 à g-ans).

75 Tableau VII: Liste des variétés en collection retenues pour l'étude des liaisons rendement-pluvianétrie - - D'après ARRAUDEAU M. 17) - 0 N. Cycle semis-épi.: Narbre Nan Origine collection; : ~------: 0 d'années 0 : jours ) : : : : : ) 0 0- ) 4 : 902 toni Za!re , 0 8 ) 8 ) ~ OS 10 V Zal:re ) 11 : R 13 Zaïre ) 12 R 19 ZaIre ) : ) 14 : Ji 21 ZaIre ) 16 ) ~ R 21 S6 ZaIre ),17 : R 23 Za!re ) 22 R ) Za!re ) 29 R 75 Za!re ) 31 RE 107 ) ZaIre ) 0 35 : RT ZaIre ) 44 ~ RT A ) ZaIre ) 89 : Igua:pe Cateto Brésil ) 109 ) ~ Makouta Guinée ) 120 : Mol'Oberekan C5te dt Ivoire ) ).: Sénégal ) 193 : OS 10 G 1 Zal:re ). 195 ) ; RE 19 A ZaIre ) 196 RE 19 M : ZaIre ) 1170 RE 352 V ) ZaIre ) Sénégal ) ) ) ) )

76 -30- Ce type d'étude a été repris en 1978 sur un narbre plus inportant de variétés 214 variétés en collection) 81) présentant tout l'éventail possible de cycles variétés très p~s A très ta!ùives) les resul tats obtenus doivent être CŒlSidéres cœme hypothèses de travail en raison du faible narbre d'années observées et de la peti tesse des parcelles d' expérimentation ; ils n'en sont pas nx>ins intéressants et certains sont même inat ~ tendus : - variét~ t~s précoces cycle semis-épiaison 80 li 89 jrurs), variétés precoces cycle semis-épiaison 90 à 99 jours) et variétés peu précoces cycle semie-épiaison 100 à 109 jol.ll'5) : lew"' rendsœnt ne senble lié ni à la. p1uviobitê pendant le cycle semis-épiaison, ni B. la. pluviosité tœ la pêriode 5'étenJilnt d.e 15 J~ aviirlt l 'épiai5~ à 10 j0w'5 après période dite -15, +10) ; - variétés peu tmilives c:tc1e smrls-épiaieon 110 à. 119 j~) t 'tàr'div~~ cycle semis-épiaison 120 li 129 jours) et trè5 tardives ~cle semdsépiaison 130 à 139 joul'5) : le rendement serble lié à la pluviosité pendant le cycle semis-épiaison awcune teo:iance nette ne se dégage poul' la période -15, +10). Pour toutes les vapiétés, lorsque la pluviosité semib-épiaison diwdnu~, l~ cycle Semis-êpiAiAOn ~9t allongé ; il w.i5te également une liaison entl'e la pluviosité pendant le cycle semis-épiaison et la haut~ de plante. Un résultat assez remarquable est l'a.bsence tœ liaison directe et le ~njeroent et la pl\,\vio5i té de la période cri tique du. cycle -15, +10). Des études canp1émentaires seraient nécessaires pout'" p!'éciser ces question~ en associant la :fréquence des pluies aux paramètres déjà mis en cause plu viosité totale, cycle et rendement). on a égelement, en Côte d'lvqi~ 12), ~s en évidence une variabilité génétique pour la tolérance à la eê~h~~~se par l'étud~ de~ ~@ffi@nt~ de 7 variété!; ~n fonetion ~ lioob~ d.e jours de sécheresse subis au cours du ~de figure 10) Test au. chanp de la tolépance globale à la sécheresse A partir de 1973, 13) 14) 15) 16), on a carparé en côte d'ivoi~ HouRlI.! la tolérance globale à la sécheresse de nombreuses variétés par un disposi tiî expérimental simple blocs) tableau VIII) ; la culture,. pratiquée à cheval rur la saison sêche, peut subir li volonté des périodes de défi ci t hydrique ; lu1 système d'irrigation permet lu1e alimentation hydrique correc te le reste du terrps ; les semis, à partir de ), sont échelonnés suivant le cycle des variétés pour que la période de déficit se situe à peu près aux mêmes stades phénologiques pour toutes les variétés testées.

77 RENDEMENT q/ha RE KOUlftllY 10 1~ 20!O FIGURE 10 : Variations du rendement de 7 variétés de riz en fonction du nombre de jours de sécheresse ou cours du cycle. D'après I.R.AI/COTE D'IVOIRE 12).

78 .. / Tableau VIII - Rer'K:teIr.ents en t/ha des variétés testées pour la tolérance globale à la s6c::heresse à différents stades de développement. - D'après 13) 14) 15) 16) - Stades* Année Moroberekan 1,08 1,64 VlO,92 1,98 1,53 1,58.t~' 72-0, ,08 0,58 ~ ; ,29 2,05 1,56 0,43:1,13 1,88 2,13 0,81 2,55! A1,10!RAT 13 rt1,09 2,36 '2,24 2,72 2,27 1,23 i 0,38; 1,32 1,60 3,63 1, IRAT 10 à1,11 tto,69 0,35: 1,35 0,88; "1.31, IRAT 9 1,91 1,29 1,90 0,79 1,06 1,65 1,51 0,97 0,63 2,54! IRAT 8 1,97 2,10 2,23 3,05 Palawan 1,82 3,74 3,04 1,86 1,33 0,41 2,00 0,45 l Kong Pao 1,97 0,61, 1, Dourado Précoce 1,62 1,60 0,23 1,02 0,29 2,44 ~ 19uape Cateto 1,91 1,60 1,96 :0,39 2,11 0,65 3,0:: ,88 -- _ ,--- IAC ,03 0,96, ,.~ Pratao 0,95 0,90 -"""'_'.,. --r-._- ~- IAC 23 0,98 0,78 --, IR 5,69 1,63 1,79.- ~, 1 IR 442 1,55 OS 10 Gl 1,76 j - Fossa 3,11 --._.''\..t_, ",-.=~+ _- R 67 0,12 ' 0, ,'--- -~-,,- Gbante 0,30 0,55 0,87.-~_.,~- ---~ ~-- IR 480 2,20._ ~_ t--- _- """'---- "'- - ~-" Chianan 8 1,e3 2,56 0,55 0, _-... ~ IRRI 116,...'_...-.' -- "--, '.. _ ~ ,37 0,43. ',-' ""'- -.,-,..."..", ,- "-,

79 ... Tableau VIII Suite) -33- M 45 0,14 0, _._._ ". - -" ~ -_._ ' _ Mac Fay Deng _ ,91 0,71 Chun 139/2 0,66 0,36 Mutant 50/4 2,29 2,30 2,40 2, D O,8S 1,96 1,25 1,60 114B 1/9/6 1,58 2,25 1,66 3,33 _.. --_.._. --_..._ ~ _..,.. 97B 4/5 2,14 2,08 1,09 1,98 M 65 3/3/1 0,33 0,52 13 a 5 0,33 0,50 - Mut. Moroberekan 28/4/2 1,65 M.i t. Morobe rekan E. 51/4 1,59 1 lrat 13 x Moro 2303/4 1,15 1,51 lrat 109 1,41 1,48, I--'~' lrat 104 1,42 1,46 IRAT 13 x Moro 2303/7 0,86 1,34 Line 13 d x Moro 2043/ lrat 13 x i lrat /9 1,11 1,10 i lrat 13 x lrat /6 1,04 Yancaoussa 0,22 0,38 Pate Blanc MN1 0,33 0,381 Ma1<outa 0,58 0,37 M 327 A 2/2/1 0,51 0,37._ Blue Bonnet 0,45 0, _. 1 Murw1gakayan! 0,44 0,14 1,11 *stade 1 = Pré-initietion paniculaire Stade 4 = Epiaison - Floraison Stade 2 Initiation paniculaire Stade 5 = Post-floraison Stade 3 = Montais"\Y"' -...

80 -34- 'I..e dét'ieit: ~1~ ~ au CQlJ.r5 de la pél'igde de Béd-lel"ee~ est d'envi l''on 1oo.mn 14) ; deux pluies pi!'l.l"l'ffiit:e~ ~ 1975 ont: obl1&t~ À A11o~1" 1. période ete ehlhel"'l!sse pour arri Vc!1" IJU ~ déf'ici t hydrique que les II.I'lIlées prêeêd.ent:e~ 14), d' ru Wle looirœ br.;inne plwiliion du liltade phénologique Œl rooment du déf'icit. LéA ré~tats de 1973 s<mt difficilonent intef}l~table~ ~tant d.onntê que le déficit hydrique nta ét~ provoqu~ que J)OW" un stade phénologique pour chb. que vari.!t~. I...-, Qi1ipositif est l'eliitê pl"esque le nêne Œl.eour"S Qes 6 annêes d'expérimentation, mis Il part le fait: qut" PN"tif' de 1976, le tawin par' celle de ~ dëe. variétés telttéeli cultivée sans déficit hydrique) li ~ suppi'imê. Le!! V8I'i~ti5 IiOnt cla5liéeli eui vant leuj" tolérance ~lobale il la sécht:l'ei5$e défini~ par le rendement: en M~tion de! à@chef'll!.~. Ce.. test5 au. charrp montrent que la tolérance globa.lè de. variétél5 est forleœnt dépendante du stade phênologi~ ay.quel H pl'odw t le défic:i t ; les variété~ qui prè!lentent éf'f'ectivement un niveau de tolérance global intéressant ne l5e cla5sen pas de la rœme façon suivant le stade phénologique ru se situe le déficit - lrat 13 presente un bon ni veau de tolérance globale dans tous les essais 14) 15) 16), pour les sécheresses se produisant à l t épiaison-floraison et pendant le remplissage du grain 15) ; - Palawan stest montrée tolérante à la sécheresse au stade initiation pa_ niculaire 14) essais de 1974 et 1975) ; - lrat 10 semble asse~ tolérante au litade épiaison-floraison en ) et Au stade montaison en ) ; - lrat 9. J'lJ:;)otf't: é!!{alement. dan6 les essais de ) une ~~èz 1;lonne lérance au stade épiaison-floraison t!!t au stadt: montailion 15) ; cependan dan~ l!s!~mis précédentlii et suivants f cette variété ne mon'tre pas dë tol l'ance particulière ; - Chianan 6 s~ montre assez tolérante dan~ l!s ~ssais dt: 1976 ls) aux stades montaison et êpiai9ol"l-flor~isont ce qui confii1l1e les resul tats in't :ressants obtenus en ) ; - les variétés traditionnelles, Moroberekan et 63-83, préliientent des niveaux de tolérance honorables ; - de nouvelles lignées sélectionnées par 1 t lrat t lrat 104 et lrat blent presenter une bonne tolérance au stade montaison en 1977 et 32) Il faut signaler que les rendements obtenus dans la plupart 'des essais de tolérance globale sont faibles surtout à partir de ) 16) 32) ; il semblerait que cette chute de rendement ne résulte pas de conditions cl' matiques particulières 15) ; on a soupçonné une prolifération de néma.tod due à la culture continue du riz pendant 3 ans sur la même parcelle 15).

81 Test en serre de la tolérance à la sécheresse Ces tests ont été réalisés d'après le protocole établi par ROBELIN INRA France) 33), au Sénégal sur les variétés et l Kong Pao 9) et en Côte d'ivoire 14) sur les variétés 63-83, I Kong Pao, Moroberekan, IR 5, lrat 13, lrat 10 et Palawan. Les plantes sont ru1 ti vées en pots, sous serre ; chaque traitement séchere se dure 14 jours pendant lesquels on apporte une quantité d'eau égale à l moitié de la consommation du témoin, placé constamment à la capacité de tention. La période de déficit ~ique est décalée dans le temps pour chaque traitement stades phénologiques différents). Au Sénégal 9), la variété présente une période critique beaucoup plus courte que la variété 1 Kong Pao ou en d'autres termes elle est plus tolérante à la sécheresse à certains stades que 1 KOl'lg Pao ; cette rroindre sensibilité à la sécheresse concerne la période comprise entre l'initiatio pani culai re, l'épiaisonef la fin de l'épiaison. 1 Kong Pao apprécie la saturation du sol et donne de meilleurs rendements en présence d'une lame d'eau; c'est le contraire pour 63-83, variété pluviale traditionnelle. En Côte d'ivoire 14), en 1974, l'interaction entre traitements et variété n'est pas significatif, ce qui revient à dire que pour des périodes de sé cheresse s'étalant jusqu'à la fin montaison, les variétés 63-83, I Kong Moroberekan et IR 5 a1t à peu près le même ni veau de tolérance ; par cont en 1975, l'interaction variétés-traitements est hautement significative; les variétés présentent donc des ni veaux- de tolérance différents selon la période où se produit le stress hydrique ; IRAT 13 et ont un me il le niveau de tolérance que IRAT 10 et Palawan au stade pre-épiaison. lrat 13, IRAT 10 et Palawan sont plus résistants que au stade post-épiaison. Palawan presente un ni veau de résistance intéressant autour de l' ini tiatio paniculaire Conclusion La variabili té de la tolérance à la sécheresse a été mise en évidence à l'intérieur même du groupe des variétés reconnues comme pluviales; les variétés testées jusqu'à maintenant présentent des niveaux de tolérance va riable suivant la période du cycle où se place le défi ci t hydrique, aucune de ces variétés ~ presentent un bon niveau de tolérance pour tous les stades de la période cri tique. Le test au chartp de la tolérance globale à la sécheresse n'est pas entière ment satisfaisant à la fois pour le criblage des l variétés en sélection et peut" l'explication du phénanène tolérance à la sécheresse : c'est un test relativement lourd à mettre en place, beaucoup de facteurs autres que la sécheresse peuvent influer sur le rendement. Il reste cependant in fine la meilleure preuve de l'intérêt d'une variété à vulgariser pour les situati à risque de sécheresse.

82 Pour progresser à la fois dans la cœpl'éhension des rnêcanismes de toléran et dans la mise au point de tests sinples, fiables et l~gère, les che dé l' lrat ont étudié les effets de la ~~f;" liw' les variétés et certains facteurs possibles de tol~ance VARIABILItE DES EFFE1S DE LA SECHERESSE SELON LES VARIETES --~ ~---~--~ ~Ii ef'fet5 œ la sécheresse selon lés vlliw:i.té5 ont été étudiés lors de plusieurs expêrtmentation!ili A.YMlt des Pf'OtocQles et dee di!3pô~i tifs différente: - les te5t5 au dhamp de la tolérance gl~e àla 5édhevesse ont servi à ob5el'vatims clêtaillêes!lur 1$5 effet5 de la sêcheres~ sur diffèr-ents pa_ r~tre~ 13) 14) 15) 16)~ de mr.:me que le!3 tests en 8e~15 d' élpf'è5 le dispositif de Robelin 9) 14) i - tm essai c~tif entre une variété tradi tiqlfloelle pluviale Moroberekan) et ~ variété ir.rigu.ée intensive IR 5) ~ffe;tu.. en Côte d'ivoire TOIlix;>kI'O) Ua) a penni s l' 6b.u:I.e de5 effets de la sécheresse Sur c@s d@l.,.q'; variétés ; dans cet; ~1jei, lelii variétés ont été!ioumiaè$ à p11.l,liiew"'1ii défici tl5 hydriques d r intensi té et de duroée modérée5 au coure du cycle ~riod.e déficitaires au stade tallage t latence et montaison) alors que dans les te au d'\an'p et les testlii Robelin, une eeule ~t'ioôe de défi ci test itûligée él1.ix variétés, à un stade phénologi~e donné. Un test cmparatif similaire a ausei été rêali~.,vec.irat 9 et 63-8.; 15) Eff~ts sur la croissance v~~tativ~ cte. of'ganelii aériens Les études ont porté, selon l 'expérimentation, SUt' la hautew' des plantes, le tallage, l'indice foliaire, les eânposantes du l'endanent ou encore d'autres camctères. LA fi!!/,ul'e 11 carpare lee eff~t!ii; &: la 5~çhef'eliiliie SUI' la croie5!'m~ de IR 5 et Mol'Oberekm'l.

83 $0 0 le ::......i'xr::,r~ PI11 ~ ~ i i 1 i 7, r;ot1l1,.,i1fo"",o." Il f E t, ~!. Il r: ::1 ta t 1.. ~ 1 l. / /' ". /,,/,... /... ~ '/...' ~..'." "...;::..., ë " 1.!! 'la MOII08UllIIAIi _._- ' ta. ~ " 1, Figure 11 Carpat"aison de la crois!::>aj1ce des variétés IR 5 et Moroberekan en fonction des traitements TI et TIl - Croissance [A] en hauteur, [a] en tiges par plante, [cl en poids sec d'une tige et [D] en poids sec d'lule plante. - D'après REYNIERS F.N., KA.l..MS J. M., RIDDERS J., ) _ L'effet de la sécheresse va toujours dans le sens d'une dimirn.1tion de la hauteur de plante. Cet effet ell;t le plus fort si la sécheresse se produit au stade montaison 9) 13). Dans certains cas, on observe des différences de cœportement selon les variétés ls).

84 !~!!S!; L'effet de la eêeheresse varie selon l~ faut distinguer' : type variétal 9) {10} 15). Il - les variétés À tal~ mod~pi ca1"actér'isti~ des riz pluviaux) ; chez ces v~i@u!. Mo~roekan, 63-83}, la sêchef"esbe mlentit le tallage ~t provoquer la mort de tal1e~ ; ap~ séeheresge, il Y a faible cœpeflsation et en général la plante a, à matur>ité, un narbre de talles plus faible que le témoin sans sécheress~ ; - les variétés à tall~ fort ~ct~r'istique de5 r'iz aquati~eb) ; chez ces v8l"i~t~s IR 5, lrat 9, 1 K9ng Pao) la sécheresse mlent.i t. auam le tall~ fl!t P"IJt pi'qvqq.l.l.er' la mo!"t de talles, livlis 8p!"è~ ~é~~n':ese il y 8. souvent plus que caqjei1sb.tion, ce qui ehouttt à mat:urité à dea plantes.. nanbl"e de talles plus élevé que chez le tmotn MruI ~ChèrefiUlifl!. - l'indice foliaire 10), - la longueur des feuilles, en particulier de la plus jeune 13), - la surface spécifique des feuilles 10) 15), - l'épaisseur ~s tiges 13). La sée~resse a un effet souvent négatif SW' ces paramètres. Là encore, on peut observer des différences variétales 15) Effets sur la croissen~e ra~inaire Plusi~ périodes de 1àtl"e1à5 hydriques au cc.nrs du cycle réduisènt fort le poids de matière seme des raeinë;;; chez IR 5 et Mo.-rWeI'ekan 10), cette rêduetiol"'l est moiœ forte chez Moroberekan que ~hez IR 5 ; chez IRAT 9, la croissance raeinaire est peu af'feçtée et chez; 63-83, elle est au contraire favcl"isc!e 1!;i) ; çfl! différenceliii de carportement peuvent s' ~Hqtref' ~ôi t par ~~ diffél"enceliii entl"e trai tement3 sé~here3se!;tf'ëss i!j.t.dç ètades tallage,. latence et montaison pour IR 5 et Moroberekan, et aux làtadeliii début de tallage, tallage, initiation paniculaire, épiai30n - florai901"'l pour et lrat 9) soit par des différen~es variétales effectives. Par les tests Robelin, on a mis en évidence en cete d'ivoire 14) qu'un stress hydrique se produisant juste avant l'épiaison provoque \IDe croissan

85 accélérée des racines et on obtient à la récolte un gain de matière sèche de 50 % par rapport au témoin sans stress, pour certaines variétés pluviales 1 Kong Pao, 63-83, Moroberekan, IRAT 10, IRAT 13, Pa.lawan). Les tests Robelin effectués au Sénégal 9) montrent un phénanène similaire che l Kong Pao croissance racinaire plus iitt>ortante en CCUl'S de stress hydrique au stade montaison-épiaison) mais pas chez Les tests Robelin réalisés en pots sont sujets à caution pour la mise en évidence des variations de masse racinaire 19) Effets sur les carposantes du rendement Il peut être très a:ffecté par des sécheresses à la montaison 15) 16). Certàines variétés apparaissent moins aîfectées que d' autl"~s, telles IRAT Chianan 8, Palawan 16). Les variétés à fort tallage ont en général tetvi.",ni. ce à diminuer leur taux de talla..~ fertile. Dans l'essai c::orrparant IR 5 à Moroberekan 10), la diminution du natbre de panicules par m2 est plus importante chez IR 5 que chez Moroberekan mais la différence n'est pas significative. Dans les tests Robelin au Sénégal 9), le natbre de panicule par pot est plus a:ffecté chez que chez l Kong Pao. Il est lui aussi plus a:ffecté chez IR 5 que chez Moroberekan dans le nêne essai 10). Dans les essais au champ en Côte d'ivoire, en ) les variétés pluviales 63-83, , 19uape Cateto et OS 10 Gl ayant subi un stress à la montaison ont un natbre de grains par panicule plus faible que leurs témoins 1 cette diminution est moins forte chez les variétés l Kong Pao et IR 480 ; chez les variétés ~ant subi un stress hydrique à l'initiation paniculaire, Moroberekan est plus affectée pour ce critère que Palawan. Dans les tests Robelin du Sénégal 9), la dimirrution du norrt>re d'épillets par panicule varie dans le même sens que celle du norrbre de panicules, l Kong Pao est moins a:ffectée que Dans les essais au champ de Côte d'ivoire en ),il est élevé chez les variétés l Kong Pao et IR 480 sécheresse au stade montaison) ; cepen dant certaines parcelles témoins de ces variétés présentent aussi un centage élevé de stérili té qui serai t dil à la sécheresse de l'air au morne

86 -40- de la flomi~ t 11 est élév~ «~.i {,;he~ la variété IR 422 s~heres.~ èt.de initi«tim paniqulaii'u). Ce pourœn'tag~ est afl'ecté, lllilis à un de 1lJJindl'e. chez les variétés pluyiales 63-83, , 19uape Cateto t OS 10 sécheresse à la monwlkq1) et' Moroberekan séchereèfle à l' ini tiation pani culaire). et l'est tl'ès peu chez I,3alawan ~res.e li l' ini tiation pani lair-e) La cœparaison au chanp de IR 5 et MOroberekan 10) montl'e la faible scti de plusieurs stress hydrtiques au cours du cycle sur le pourcentage de gra' stériles. De.ns leè te5ts Robelin en Côte d'ivoire 14), Je pou.i"'centage de grains sté ~iles est augmenté par un stress hydrique situé autour de l'épiaison chez toutes les variétés testées IRAT 10, lrat 13, 63-63, Palawan). ce sont deux; ~tres qui l''eflètent le tlu..ot de t"errplili~e du. gi'ain. Les grains.1égel"s sont les grains dont la densité est infêr:'leure à 1 13). les tests au champ de la résistance globale. en ) un stress hydrique à la rronuieon pt'ovoqi.le chez IR 4&) et l Kong Pao une élévation du ~~ de grains légers et t.:ij')e liogè"" dinci.nution du poim de 1 l)} grains. Cependant on Et oo.ervé cette année là t ccmne pour le pour'œntage de grains sté~iles, un pourcentage élevé de grains légers chez certaines parcelles témoins de ces variétés. 5anS qu'on puisse attribuer ce ph~ ne à une cause preci5e ; Moroberekan déficit à l'initiation panicu1aire) est é,ga1ement affecté de façon ~rtante pour' ce" deux pl;ll'mnètre~t alors que Palawan 1t est heau~ rn',;,lins. En 1974 et ) et en ) les variétés sont affectées de fmçon différente &elon le stade où se produit le stress hydrique. La ~él.ison IR 5~Moroberekan 10) mot"tt~ qw: le pou;roentage de gt"ai~ lége~s est plus affecté chez IR 5 que chez Morobereken, le poid.s de grains pleins pal' contre n'est pas du tout affecté, pour' les deux variétés Dans le test Robelin du Sénégal 9), les variétés et I Kong Pao ont des réactions différentes, le taux de l''eiij>lissage des grains d.'! Kong Pao est très affecté par des stress hydriques se produisant à la Jl'K)ntaison et à l'épiaison ; il l'est également par un stress hydrique précoce, intervenant avant l'initiation paniculaire ; chez cette diminution est beaucoup Jl'K)ins importante Effets sur' le poids total de matière sèche des organes aériens Les effets de la séche~esse sur le poids total de matière sèche consti tuen en fait la ~thèse des effets décrits plus haut.

87 Les effets d'un stress hydrique sur la croissance en matière sèche ont été mesurés dans les tests au c:hanp de ressi tance globale en C8te d'ivoire 13) 14) 15) par pesée de plantes pendant et après le stress ; en ) les deux traitements sécheresse stress twdrique à la roontaison ou à l' é piaison-floraison) arrêtent la croissance en matière sèche, sauf le traitement sécheresse à la montaison pour Moroberekan ; cette croissance ne reprend, après la phase de stress, que chez les variétés Iguape Cateto, et IRAT 10. L'action de la sécheresse sur la production de matière sèche a aussi été étudiée dans un essai caq:>aratif variétal. à Baouké 16) 36) portant sur un grand nanbre de variétés cul ti vées en cond.i tions nonnales de cu1 ture compte-tenu des conditions c1tmatiques de l'année, ces variétés ont été soumises à plusieurs stress hydriques au cours de leur cycle : - variétés précoces stress aux stades genmination, tallage et remp1issag du grain ; - variétés rooyennes stress aux stades levée, tallage et remplissage du grain ; - variétés tardives : stress aux stades tallage, latence, floraison et remplissage du S!)"ain. Les 15 meilleures variétés de chaque groupe précoces, moyennes et tardives pour le rendement en grain sont également meilleures pour le "rendement biologique" = grains + paille) et pour "l'indice de récolte" rapport grain/grain + paille) Effets sur certains paramètres physiologiques Consommation et efficience de l'eau Une période de stress hydrique peut se répercuter difféi"e!lment sur la conscmnation l"\ydrique ultérieure de la plante selon les variétés ; cet effet a été mesuré dans les tests Robe1in au Sénégal 9) sur les variétés et l Kong Pao : pour un stress hydrique intervenant en tout début de cycle 7e au 21e jour), l Kong Pao retrouve plus rapidement un niveau de consanmation similaire à cé1ui de son témoin que ; pour les autres trai tements stress étalés du 22e jour à 1~ fin du cycle) les différences entre les 2 variétés sont faibles, avec toutefois un léger avantage à des stress hydriques de md1ieu et fin de cycle. L'efficience de l'eau a été comparée dans les tests Robe1in'réalisés en Côte d'ivoire 14) pour les variétés lrat 10, IRAT 13, et Palawan l'efficience pour la production de matière sèche totale varie peu par 1"Ar~ port au témoin quel que soit le traitement sécheresse ; par coptre il exi de grardes variations d'efficience pour la production de grain ; les rooins bonnes efficiences sont observées pour les stress hydriques entre le 82e et 112e jour après semis, à cause de la forte dimdnution du poids de grai

88 -..,. Il \ On observe de façon gén6rale un allongement ~ la durée du c.ycle chez les variétés sourndses à un Stl~sS, l'initiation parlicu1aire et l'épiaison peuvent être retardées; des di1'1'érences variétales SEI1'blent ~ister aussi ce paramètre. La ccrrparaison IR5-Moroberekan 10) SOlIIÙ.S il plusieurs stress hydr'iques 1'ai apparaître une différence entre ces deux variétés. r.t>roberekan conserve les rœnes durées serriîs-ini tiation panicu1aire et eemis-épiaison alors qu'ir 5 a un retard. à 1 t initiation panicu1aire d'une semaine et à l'épiaison de 10 jours. Dans les tests au chanp de la résistance globale, 01'). a également. constaté ) un all~t de la durée semis-épiaison pour tcutes les varié stress hydrique intervenant à l' ini tiation paniculaire cu avant) sauf' pour la variété Zakpalé pour laquelle le stress hydrique n'a carmencé que quelques jours avant l'épiaison. En ), on signale encore ce phênanène qui est particulièrement marqul, chez la variété Palawan ; cette caractéristique de Palawar. est d'ail leurs confirmée par les essais Robelin de Côte dt Ivoire, une période de ~ cheroesse 15 jrurs avant cu 15 jours après 1 fini tiation retarde respecti"""rn:>1~1ti l'épiaison de 19 et 16 jours pour Palawan, ce retard n'étant que de 8 à _ 9 j ours pour les autres vc:..riétés. L'allongement de la période semis-épiaison r-ésuj.te à la 1'ois d'un retard de sortie des premières panicules et d'un étalement de l'épiaison. Quelques observations ont étl 1'aites e~ C8te d'ivoire sur la vitesse de dés hydratation des 1'euilles ce qui corres~ond au phénomène visuel de flétris sement dans des essais var-iétaux) 12) et dans les tests au champ de résistance globale. Le flétrissement varie beaucoup en fonction de la demande évaporative pour une intersité de stress dor:née 14). Des di1'1'érences variétales ont toutefois été observées pour ce facteur 13) le flétrissement se produi t plus cu moins rapidement. A la fin de la périod de stress, certaines variétés Zakpalé, Moroberekan, IR 442, Iguape Cateto, ) montrent une chute brutale d'hydratation relative dans la partie apicale des feuilles. dt autres variétés IR 8, H I Kong Pao. IR 480 et 63-83) maintiennent une hydratation relative assez élevée. Par ailleurs, on remarque dans certains cas 14) que les variétés de type IR 5 sont les dennièroes à flétrir Activité racinairoe L'effet d l un stress hydric;ue sur l' acti vi té racinairoe a été évaluée dans

89 l'essai de cœparaisol'l entre IR 5 et Moroberekar. SOlI1lises à plusieurs stres twdriques 10) ; l' acu vi té racinaire n'est pas mesurée directement, an &ss mile ses variations aux. variations de succion du sol dans la zone racinaire On observe des différences. entre les deux. variétés pour le trai. tement séche resse, perdant les périodes de stress ; dans les horizons superficiels 0-15 an), l'augmentation de la succion du sol est plus rapide sous IP. 5 que sous Moroberekan ; dons les. horizons plus profonds 3:>-60 an) c'est le contraire, tout au moins à partir d'un certain naner.t 12e ru 13e semaine du cycle). Ces différences variétales n'apparaissent pas chez le témoin, chez qui la succion a toujours été inférieure à 100!lb à 15 an de profondeur Conclusion L'étude des effets de la sécheresse sur les variétés a pennis une meilleure connaissance des réactions des variétés soumises à des stress hydriques ; contrairement à ce que l'on espérait, il n'a pas été possible de mettre en évidence un paramètre affecté par un stress hydrique de façon variable sel les variétés, en corrélation avec le ni veau de tolérance globale et dont la mesure, plus s:irrple: et moins sujette à fluctuations que le rendement, aurai t servi de test de résistance ; les effets de lei. sécheresse sont effec tivement très variables non seulement suivant les variétés mais aussi suivant la période où se produit le défic! t,l' intensi té, le nonbre de stress, etc..., d'autres facteurs interviennent sans c',oute également. La différenciation entre variétés irr"iguées et variétés pluviales n'est pas toujours évidente, elle apparaît mieux "ruand les variétés sor.t soumises à plusieurs stress hydriques, d'intensité et de durée modérée ; dans les es à stress hydriques plus graves, cœrne les tests au chajtp de la résistance globale, l' avantélge des variétés di tes pluviales sur' les variétés irriguée seni:>le disparaître 40) 10) FACTEURS DE TOLERANCE A LA SECHERESSE Les facteurs de tolérance à la sécheres:se peuvent se classer en deux "catégcries : - les facteurs d ' esquive qui permett ent à la plante d' éviter. par un rooyen un autre de subir des stress hydriques ; " - les facteurs de tolérance à la déshydratation qui permettent à la plante de supporter sans trop de darrnages une période de déshydratation partielle encore appelée stress hydrigue).

90 -44- L'éhlde de ces facteurs CQ'IpreJ'd un aspect physiologique; effet sur le porterjllmt de la. plar.te et un àspect gênc!tique : VariA~1l'mS M'l ;fonction œ. variétés. Les trava:t..ix de l' IRAT ont portl l!iur l' ~t:udl: le riz sous le~ deux àa~t de Cértaill5 de ceô factew>6 L t êd.apt«tion de 1. dl.'&vte du cyole peut ~t~ t.lt"iti!!' ~tation glt;ibale à la pê l'iode de pluies : 1~E\ writt~ê5l pr&::oc.& ont be5qin de pluies pendant une péricjd.e plus eql..u'te du. fai t cie la l'éducti on de la durée œ 1l.."l1!" eyclll!!. Le retard de 1 t ini tiation paniculair-e et de l' épiaiscn très net chez palawar. 13) 14) pennetti'ai t à la plante dt attendre des conditions plus favorables du. point de vue alimentation hyd.rigue pqw"' continuer son dêvelop~nt et püurrait COl"IStituer un façteu.r' c!e réli>istanoe. Palalt"l'1n a été utlli&éoe en Cl'Qi!i@ll'l@I1t avec une va.r-iêtê ne posoodant pas ce e.araetè:t'e ~~!!~_~~-!!-~~~~!~!_!~_~~~~_~~_~~~~~~~~_~~!~in~~!~~!~~~~~~_~~!~~_~!_~~~y=~_~~i~~' La "croissance au départ" des plantules 6eFdit aussi un facteur d'eaquive de la séçhel'eli>li>e, la vigueur de la culture lors de son installation canditi nent en partie la ~dte du. senis. La "vigueur au départ" est ajii5ez variable selon les type. de l'i2o : les variétés pluvi6:1es trad! tionnelles présentent apparerrment un mécanisme de cou verture du sol plus lent que les riz africains Q. glaberrirna 78) et que 1 variétés du type indica ; il senblerai t en fait qu'on ne peut à cet égard parler de différence d' intensité de vigueur au départ, mais plutôt de voies différentes pour aboutir à une bonne installaticn du couvert végétal o. glaberrima. talle rapidement alors que les variétés pluviales d'q. sativa se développent plus en hauteur. On essaye actuellen-.ent de l'elier la vigueur au départ à dei:: çaractéristique morphologiques plus faci1emer.t mesurables 35). Un effort de précision du concept de "viguel.:.r au départ" ainsi que la mise au point de méthodes d'évaluation seraient r.écessaires ~ l'introduction de cet objectif dans les schémas de sélection du riz pluvial.

91 Le rôle du système racinaire dans l'adaptation à la sécheresse chez le riz pluvial est s.ou.pc;onné depuis longtemps déjà; le système racinaire canst! en effet l'intennédiaire indispensable entre: 1 t eau et la plante et peut ses caractéristiques, par exentlle le volume de sol exploré, m:xli.fier les corrli tians dl alimentation f'\ydrique. Les premières observaticns ont été effectuées en 1970 au Sénégal 37), des correlations :ositives ont été trouvées entre rendement en grain et certai nes caractéristiques du système racinaire particulièrement avec la surf'ac diamétrale des racines au stade grain laiteux) ; les recherches or.t ensuit porté sur deux points : - meilleure caractérisation du système racinaire en particulier en relati avec 1 t alimentation f'\ydrique, - mise au point de tests de criblage. Différences morphologiques observées in si tu : Les différences variétales. du système racinaire ont d'abord été mises en évidence à l'occasion d'expérimentations sur le travail du sol menées éul Sénégal 37) 38), en con:iltions nonnales de culture pas de stress hydri provoqué). Les 'variétés étudiées étaient 63-83, 19uape Cateto, TaIchung Native 1 et IF. 8. La densité d'occupation g de racine par àn3 de sol) dans la tranche de sa 0-30 an est variable en fonction des variétés, 19uape Cateto aurait un en racinement en poids, plus inportant que les trois autres var-iétés. Les prélèvements globaw:, jusqu'è.. une profondeur de 40 an, montrent aussi supériori té pondérale de 19uape Cateto sur les autres variétés j des différences \.ariétales apparaissent tgalf.ment pour la longueur des racines pri cipalee, empiètes : Iguape Cateto et ont le;s racines les plus longue Le diamètre. des racines et le degré de ramification des racines principales varient aussi selon les variétés : a des racines principales assez grosses, assez peu ramifiées; il n'y a pas de r'amifications très fines et les poils absorbant.s senblent' peu nombreux ; - 19uape Cateto a une racine principale et des ramifications prirnail~s de gros diamètre, mais les secondaires et les tertiaires sent plus minces et i existe un chevelu très fin ; les poils absorbants serrblent peu nanbreux ; - Taichung Native 1 a l'enracinement le plus fin, et présente très peu de ramifications secondaires et tertiaires, le: c.he\ielu r'acinaire très fin part directemer.t de la racine principale, les poils absorbants sont très narb et longs ;

92 -46- IR 8 al' enracinanent le plus ramifié, le plus er.chevêt,ré et le plus fin la densité des poils absorbants est très importante. 1 Enfin, la surface racinaire, qui intervient dans les échanges sol-plante puisqu'elle ~résente la surface ée contact, est la plus inportante chez IR 8 et la plus faible chez' 63-83, elle est ir~tennédiaire et équivalente pour Iguape Cateto et Ta!ctuJng Native 1. Un essai réalisé en collaboration avec 1 'ORS~ en Côte d'ivoire en 1974 a porté sur quatre variét~ : Mo1"Oberekan, IRAT 13,!RAT 9 et ''Mutant 65", en corxti tions nonnales de ru! ture ; on a mesuré SUI' une profondeur de 60 la surface des racines et leur poids sec par uni té de volume de sol ; le classement de ces quatre variétés est le même selan ces deux critères, ho pour IRAT 9 et M 65 dans les horizons de s~ace IRAT 9 a une surîace naire plus forte et M 65 un poids par uni té de volume supérü:ur). Différer.ces de rythme de croissance : Des études ont porté sur le rythtie d'émission des racines nodales de trois variétés: IR 5, Moroberekan et ), en conditions d'alimentation hy drique non limitantês ; l'étni$$ion des l"éiocines cœmence ehe~ Môrobel"f;.kan e IR 5 ~ début du tall~ et atteint ~on maximum d'jntensité entre l'arr@t du tallage et l'initiation panic~aire ; chez 224a au contraire l'êmi$siqn ~~t plus tardive et ne cœmence qu t apn:~ l' art",êt du të.llage pour atteindre son maxtmum après l'initiaticn paniculaire ; le nombre de racir.es par plan est plus élevé pour' IR 5, mais le nooi;re de racines par tige est plus fort chez Moroberekan, en raison de son tallage modéré; de même la vitesse de croissance des mcines nodales est plu!: rapide chez Moroberekan. Des difffrences variétales importantes existent au niveau du Systèrrf raci re, même en candi tians d'alimentation hydrique non limi tante ; l'évolution de certains paramètres. sans doute favorables à lé résistance à la séchere a été étudiée quand les variétés sont placées en conditions d'alimentation hydrique déficitaire. Effets des conditions d'alimentation hydrique On rejoint ici ce qui a déjà été dit à propos des effets de la sécheresse sur la croissance et sur l'activité racinaire : deux faits principaux se d gagent : - la croissance f'acinairoe des variétés pluviales peut être favorisée par d conditions d'alimentation hydrique déficitaire à certains stades de dévelo pement 9) 14) 15), ou tout au moins affectée de façon moins grave 10) que chez l~s variétés irriguées ; - l'activité racinaire en profondeur est plus importante en cas de stress drique chez les variétés pluviales que chez les variétés irriguées 10) ; cette différence d'activité racinaire en profondeur a aussi été rndse en év dence entr-e deux variétés pluviales, lrat 13 et Morobe:rekan 26) 84) Moroberekan prélevant l'eau sur une profondeur supérieure en moyenne de par rapport à lrat 13 dan~ les sels à faible réserve hydrique; dans les

93 à forte réserve en eau, les deux variétés exploitent l'eau sur une mêrœ profomeur ; ceci senble lié A la I1I>rpholcgie du système racinaire plus rani fié chez IRAT 13 d'où une résistance moyenne entre racines plus faible 84). Les variétés IP.AT 10 et lrat 13 ont été cœparées avec la m@me méthqçle 82), les consœmations globales des 2 variétés mesurées sur une période de 10 jours sont simi15ires, rœis lrat 10 extrait plus d'~au en profondeur et moins en surface qu' IRAT 13 et seni:>le donc rrd.eux adaptée à la sécheresse Relations entre enracinement et tolérance à la sécheresse La profondeur d'enracinement ne SEfl'ble pas W'1 critère de sélection suffisant pour la résistance à la sécheresse: dans les essais au chélilp de résistance globale en côte d'ivoire en ), des variétés pluviales à profondeurs d'enracinement différentes cnt été testées, les variétés A enracinement pr'ofond n'ont pas montré une meilleure tolérance globale rerx:l.ement) que d'autres variétés à enracinement l1i>ins profond. Il senille qu'à partir d'une certaine valeur limite, la profondeur d'enracinement n'ait plus d'effet sur- le rendement pour les variétés testées ; il est donc nécessaire d'améliorer l'enracinement de variétés ayant un bon potentiel de rendement. Une e>q::-érimentation corxiuite au Sénégal en ) EUt" la variété l Kong Pao en cuves lysimétriques, consistai t à ccnparer la consoomation d'eau des plantes dans cinq traitements différents - séct.ieresse sur 8 an, - sécheresse sur 25 an, - sécheresse sur' 45 on, - sécheresse sur 70 an c' est-a-dire sur tout le profil), - pas de sécheresse témoin). Les ccuches profor.:des des trois premiers traitements sont bien alimentées en eau. Cette expérimentation a montré que c'.est la masse totale de racines proforxi et non pas la profondeur maximale atteinte qui est importante pour la résis tance il la sécheresse, une masse importante de racines fonctionnelles est nécessaire pour assurer le débi t d.' eau correspondant à la demande des organ vagétatifs : plus de 50 ~ de lé masse racinaire doit se trouver dans une; couche de sol maintenue constamment humide. Ce resul tat indique que l'enracinement des variétés ne peut être canparé que de façon quanti tati ve, la presence des racines n'est pas. une indication suffisante. Enfin, l'activité racinaire en profondeur presente également des différenc variétales 10) 21) et seni:>le reliée à la résistance à la sécheresse. Il faut cependant noter que l'activité racinaire n'est pas mesurée en tant qu telle, mais estimée par le biais d'autres grandeurs : par exenplc le potentiel hydrique du sol. ou la consamation en eau.

94 _~ _II A la sui te de ces l'é5ul. tats t on considère que la to1éranee Of:!! ces var'iétés dépend. en partie du voluft'lf! c;le aol exploité pat" les r~ine5 ; QI1 iii. été mtssi amené A reeh$rct~r un test pour elasger' les variétés en fonction de l~up ejl,c'ac;:inement. Etant donné la lourdeur des méthodes d'études traditionnelles du système racinaire, la mise au point d'un test de sélection plus rapide siest inpo~ée et l' ut il iii.ati oh de tl"aœ~ radi08ctif's a été étudiée A part'ir d.e ) 43) 44 ) 45 ) 4J.1) eo) 4 technique de placement du phq~phql'e 33 46) pennt"'t d' obténip un pnfil d'absorption in situ J;IQU.f' cet êll!nent. Le~ diffé~nceli d'absorption sont ~liquéoes I!!n - pai-"ue pal' les vru"iation~ de la malilie r'acinair e. PGur un cf'ibl~e val"1~tal.on Pf,ut envisager de testl!'r les variétés à 40 an de profondeur car à cette profondeur l'activité de la variété têmoirl représente encore 20 ~ de l'activité dans l'horizon 0-10 cm. D'autres profondeurs peuvent servir de référence suivant le sol utilisé., Une fois un premier tri effectué, les meilleures variétés pourraient être testées à plusieurs profondeurs pour le choix définitif. Les d'forts se portent actuelle!l"llent sur le perfe'ctionnemer,t de la méthode et l'étude des relations entre l'absorption du 32 P et l'absorption de l'eau mesurée par sonde à neutrons et tensicxliètres 80). Il semblerait en fait que les deux phénomènes soient relativement indépendants. D'autres voies d'étude sont aussi en cours d'exploration pour la mise au point d'un test de sél~ction rapide ; la technique de eulture aéroponique sut' brouillai...,;;l nutritif 47) con~i~te à çoolparer le mxnbre et la longueur de racines émises al.: stade jeune 38 j OUT'S après 1" sl!'!illie) SUI' d.es variétés cultiv@@~ en milieu totalement artiliciel ; étant donné qu'il n1y a aucune contrainte à la pénét~ation, çe te5t doit pouvoir permettre d'éliminer leli variétés à enracinement court en l'absence cte toute contrainte. mais il egt plus hasardeux de eonelure que les variétés à racines longues en conditions aéroponiques auront un bon enracinement au champ. Ce test de culture aéroponique pourrait constituer un ppé-test de sélection, permettant d'éliminer rapidement un certain nombre de variétés préalablement au test avec le phosphore 32. Enfin, des études préliminaires ont démarpé pour établir un. test basé sur la capacité des variétés à s'implanter dans un sol compacté 89) des différences variétales ont pu être mises en évidence pour le poids moyen de racines par plante. Si l'enracinement peut permettre à la plante d' esquiver <la sécheresse en favorisant lja~ntaticn de l'offre en eau, les mécanismes de régulation l

95 de la consommation d'eau ont aussi un effet d'esquive en ~isant la d~~rw. de en eau de la plante. Les par'amètres mesurables qui peuvent intervenir dans la régulation de la consommation d'eau sont le potentiel ~ique de la feuille et la résis~=,~j. épidermique rep) à la diffusion de la vapeur d'eau, cette dernière étant en relation avec la résistance stanatique T'St) et la résistance cuticulaire reu) d'après la fomule l T'ep = +. 1 T' CU résistances en parallè ). Les premières expérirr.entations à ce sujet ont débuté en ) mais n'o pas abouti en raison de la trop grande variabilité du milieu. Elles ont été reprises en ) après une mise au point pour l'utilisation du matérie poranètre à diffusion) dans les corottions locales 48), sur le potentiel hydrique et la résistance stanatique ; il ressort de ces essais que des différences variétales semblent bien exister, elles seraient fonction des conditions du milieu. Pour préciser ces expérimentations préltminaires et réaliser les essais en conditions plus contrôlées, le laboratoire de ~iolo~e de Montpellier a repris ce thàne de recherche en ) et a étudié les relations entre potentiel hydrique et résistance épidermique chez 3 variétés ; IR 5 vari~ té irriguée), et lrat 13. Les premières observations que l'on peut tirer sont les suivantes : - la résistance épidenmique à la diffusion de la deuxième feuille varie pl en fonction du potentiel nydrique du sol qu'en fonction du potentiel nydri que de la feuille ; - à des potentiels ~iques relativement bas - BOO millibars pour le sol, - 18 bars pour la feuille) la résistance" épidennique à la diffusion rest encore la moitié de celle mesurée la nuit j on pourrait conclure que même sous une contrainte hydrique irrportante, la fermeture hydroacti ve des stomates est ~aite chez les trois variétés ; - à des potentiels hydriques bas - 20 bars) il n'apparat.t pas de différen ces nettes entre les résistances àla diffusion des trois variétés ; - dans ces conditions, les différences de transpiration qui ont pu être observées peuvent provenir surtout des différences entre surfaces foliaire que l'on pouvai t remarquer chez chaque variété ; ces surfaces n'ayant pas été mesurées, aucune conclusion ne peut être tirée de ces mesures de trans piration. Les différences variétales n'ont donc pas pu être mises en évidence de façon nette par ces premières expérimentations et on a essayé à partir de 1979 de cultiver les variétés dans un même vase 70) : la conparaison de 1 t évaluation relative de variétés présentant des c:œportements très différents est possible par mesure de la résistance foliaire à la diffusion, on ne peut encore conclure en ce qui concerne les variétés à cœportement peu différént.

96 - -- _ Un facteur iaportantdes pertes d'eau est la transpiration cuticulaire. Des études réalisées en C8te d'ivoire 12), il ressort les points suivants - chez le riz, la transpiration cuticu1aire est relativement importante ; elle représente en moyenne sur les 18 variétés testées 30 ~ de la transpiration totale ; elle augmente avec le vieillissement des feuilles ; - des différences variétales existent : ainsi Fossa et Mol"Oberekan ont une transpiration cuticu1aire rooi tié moindre que celle de Colunt>ié. ; les variét de l'espèce glaberrima qui ont l té testées ont des transpirations q.lticulai res élevées ; IR 5, variété de type irrigué, a une transpiration cuticulai inférieure à la moyenne des variétés testées ; - la présence de taches de py!icularia oryzae sur les feuilles augmente en général dans de très fortes proportions la transpiration cuticulaire, ce qui provoque en corxli tions de Cl.Ù. ture un dessèchement rapide des plantes Facteurs de résistance à la désgyèratation Les facteurs réels de résistance mis en évidence jusqu'à présent sont la stabilité enzymatique, sur laquelle l'irat n'a pas réalisé de recherches, la faculté de récupération après une période de sécheresse et les possibili tés de régulation croissance/développement. Cette faculté de reprise peut se signaler de différentes façons : - vitesse de récupération d'un niveau de consommation en eau normal après un stress hydrique. Cette vitesse de récupération étudiée au Sénégal dans les tests Robelin 9) semble meilleure chez l Kong Pao pour un stress préc ce 7e- 21e jours après semis) alors qu'un léger avantage revient à pour les stress plus tardifs 52e à 96e jrurs après semis) incluant la période critique. - cinétique de réçupération noctwtle re:roontêe du potentiel hydrique.-...n... h.r* la nui t, quand le9 steme.tes $ont fermées. apf'è5 ur.e journée de etr'e99) 70) ; On Constate effe~tivlltent In 5, 6~S3 et lrat 13) une l'tstjontée de de la valeur du potentiel hydrique de la seconde feuillet environ, il y a des fluctuation~ de e~ potentiel i~liçable~ et une chute de ~e potentiel. Les données partielles dont on dispose sur ce sujet ne pennettent pas de conclure ni de dé~r un test de sélection.

97 la mise en cause de ces facteurs de résistance à la sécheresse est relativement l'écente, puisque ce n'est qu'en 1976 que les predù.ères observations ont été faites à ce sujet en Côte d'ivoire 15). L'attention des chercheurs a été attirée par le fait que deux variétés, et lrat 13 son nutant, presque identiques sauf pour la taille IRAT 1 est plus courte que 63-83) présentent des niveaux de tolérance à la sécheresse différents, lrat 13 étant souvent très supérieure à son parent, au stade remplissage du grain surtout. On a donc étudié cœparati vernent la croissance de ces deux variétés en conditions d'alimentation nydrique sati faisante ou déficitaire 15). En corxti tions d'alimentation hydrique satisfaisante la croissance en mati re sèche des talles primaires est plus forte pour à partir de la fi raison ; la croissance paniculaire dl lrat 13 est par contre plus rapide pendant la première phase de f"e!'iljlissa...œ, bien qu'à la récolte le poids de panicules des 2 variétés soit le même ; on observe juste après l'épiaison pour les deux variétés une phase d'arrêt d'accroissement de la matière sèche totale, alors que la croissance panicu1aire continue, puis la croissan en mat:tère sèche totale reprend très activement. En condi tions hydriques défi ci taires, lrat 13 présente davantage de panicules et une meilleure croissance des panicules secorrlaires, ce qui expliquerait sa meilleure t lérance à la sécheresse. Ces phéncmènes peuvent s'expliquer par une différence dans la migration des photosynthats ; cette ~thèse a été testée en ) en comparant lrat 13, et lrat 9. On observe effectivement en cas de sécheresse une mignation apparente des tiges vers les panicules dont l'importance est estimée par la formule Poids des pailles à la floraison - Poids des grains Poids des pailles à la récolte x 100. Cette migration apparente est plus ünp0rtante chez lrat 13 et même chez lrat 9 que chez ; ce sont les tiges des variétés et non pas les 1" qui subissent une diminution de poids. Un essai réalisé sur d'autres vari tés 16) montre qu'il y a des différences variétales importantes pour cet migration des photosynthats, ce phénanène pourrait peut-être servir à un test de sélection. Il est envisagé de poursuivre l'étude de ce phénomène à l'aide d'un traceur radioactif carbone 14) 74).

98 _II LES VOIES D'AMELIORATION FOSSIBLES - CX>NCLUSION _ ~---- la cœplexi té du problàne de la résistance à la sécheresse expuque le nanbre inportant de voies de recherche explorées par l'mat; ceci a penni la mise au peint des m::xla.li tés de criblage variétaux au chanp et en laboratoire pour le système racinaire. A noter aussi le croisœent réalisé en Côte d'ivoire entre IRAT 13 et Palawan, deux variétés montrant des cara.cté ristiques intéressantes et di~~érentesde résistance à la sécheresse et les premières descendances :fixées sent actuellement en observation. Cependant, les acquis relati~s à une méthode de sélection des variétés tolérantes à la sécheresse sont insuffisants ; le problème est encore plus difficile à résoudre que pour d'autres objecti:f!:: de sélection, du fait de l'inter:férence qui panût exister entre résistance à la sécheresse et p0- tentiel de rendement : les variétés traditionnelles pluviales présentant généralement lm. assez oon niveau de resistance globale à la sécheresse ont également un potentiel de rerdemer.t assez bas ; cette liaison n'est pas absolue : il senble que chez la variété ernélioree IRAT 1.3 on ait conciu bon potentiel de rendement et oonne tolérance à la sécheresse 2). Les interactions stress h;ydrique-pyriculariose canpliquent également ce p blême cf le docu:nent relati~ à la lutte centre la pyriculariose) : des pé l'iodes de; stress hydrique amindrissent les facultés de résistance des va riêtés fait d'observations nombreuses et expérùnentations en Côte d'ivoi en 1976) ; de même une épidémie de pyriculariose amplifie les effets de la sécheresse ; un bon niveau de tolérance à la sécheresse doit être obligatoirement canbiné chez les variétés pluviales à un bon ni veau de tolérance à la pyriculariose j les relations éventuelles entre ces deux. t;ypes de tol rance sont à l'étude. 3 - LE ŒlQIX DES 'IECHNICXJES CULTURALES Les voies de recherche explorées par l' IRAT concernent surtout le travail du sol, les modalités de semis, les relations entre alimentation h.ydrique et :fertilisation; quelques essais ont aussi porté sur l'installation de brise-vent et l'utilisation d'il'"'i"igations carplémentaires, à Séfa Sénégal 50), mais les faibles différences observées entre les rendemmts n'ont incité à poursuivre l'expérimentation. On peut également citer des essais de paillage et de culture en creux de billons 50) qui n'ont pas eu non pl de sui te ; la cul tu.re du riz pluvial en culture intercalaire peut être sus envisagée à condition que l'ombrage ne soit pas trop fort avant la florais 30) par exenl>le en association uvec mais, canne à sucre, café... ).

99 LE TRAVAIL 00 SOL Les premders essais ont été réalisés au Sénégal 37) 38) 51) 52), la synthèse de ces essais a été réalisée en ) ; d'autres essais ont suivi au cameroun plaine des Mx» 93), puis en C8te d'ivoire 53) 55) 84) 88). Le travail du sol peut agir SUl"" l'alimentation I\vdr'ique du riz pluvial en réduisant la demande en eau, par exenple en éi'l"éliorant le con 'I-"""""'" le de l'enherbeme:nt,et en augnentant l'offre, par exel'/ille en facilitant 1 t infiltration et en diminuant le ruissellenent ou en ~ntant le développement du système racinaire. Dans ces essais. on s'est attaché à carparer les résultats obtenus avec un travail du sol proforxi lal:x>u.r), un travail du sol superficiel ou le non travail du sol Action SUI" le ruissellement Ces études ont été ~s au Sénégal Séf'a) 52) où on a cœparé : - un pulvérisage aux disques profondeur de travail sur 5 fi 10 an) réalisé en début de saison de culture en humide; - un labour au soc profondeur 25 à 30 an) effectué à la fin de la saison de culture précédente. associé à une reprise en sec par scarifiage léger en début de cycle. Ruissellement et érosion ont été cœpa.rés sur sol nu soumis à ces deux trai tements, ainsi que sur sol cultivé mais ou riz pluvial suivant les années) dans ce dernier cas, les semis ont été réalisés plus precocement sur le tr 1 tement labour que eur le traitement façon superficielle, mais ce facteur ne semble pas avoir eu beaucoup d'influence. Le labour rédui t dans tous le cas les pertes par ruissellement de façon notable {de 29 à 62 S} par rappor au travail superficiel et augmente ainsi l'offre en eau pa.w le riz pluvial Action sur les caractéristiques PbYSiques du sol L'action du travail du sol sur ses caractéristiques ~iques a été étudiée de façon détaillée )XJUr les sols sableux et sablo-argileux de la zone tr0- picale sèche, principalement au Sénégal, ceux qui nous intmssent sont essentiellement les sols beiges et t"oi.l.ges de Casamance ; les nart>rt.-ux resul tats relatifs à l' ~lioration du profil eul. tural a"lt été exposés dans un article de synthèse 54).

100 Le principal résultat concernant l'alimentation hydrique est la modificati quantitative et qualitative de X>T'Osité apportée par le labour ; l'a:ugpentation de poi'osité est appréciée quantitativement par des mesures de densi apparente ; elle est dans certains essais 38) beaucouprroins marquée en surface horizon 0-10 an) qu'en profondeur an) ; 1 t augmentation de la porosité ijrplique celle de la c:apaci té de rétention et de la reserve utile du sol. Elle ne se retrouve cependant pas dans tous les essais 37) peut-être en raison de 1 t affaissement du labour. Les mesures de pénêtranétrie 38) 55) permettent de mettre en évidence de différences entre traitement qu'on ne peut plus observer au ni veau d!= la porosi té. Les modificatia1s quanti tati ves de la porosité ne donnent pas représentation carp1ète du phénomene, des observations directes Sl.Jr' le sys tème racinaire ont également été effectuées. Uaugmentation de la porosité par le laboui' a él.ussi été mentionnée pour des sols ferralitiques en Côte d'ivoire 55) et dans l'ouest-camel"coun pour \.J'1 sol h;ydranorphe minérnl à pseudogley 93 ) Action SUI' le développement du système racinaire L'action du sous-salage, testée er. sol ferralitique à Ferkts~edougouJ est apparue variable; si Je semis est effectué peu après le sous-sola,ge, l'enracinement est favorisé ; si au contraire le semis est fait longtemps après le sous-solage, 1 cycle de culture entre le sous-solage et le semds). les effets SUI' l' eru'acinement sont variables : ils sont négligeables quand seul persiste la galerie fài~ par le corps de la sous-soleuse ; ils dépendent du travail de reprise en surface si une zone d'ameublissement en profondeur subsi$te ; poul' Gue 1 te~11'lo!ftletlt 5Qit favorisé, il fbut é\loi"'s que la cou travaillée en li\..u'façe et la li".one ameublie en p.pçlfondeur se rejoi~r+, L'açtion du travail du ~ol sur le $y~tème rbcinaire a été ob~rvêe au Séné en ~e 37) 36) 51), en Côte d'ivoire 53) 55) 62) 88) et au Camt::roLUl. sur' plusieurs variétés de riz pluvial ; - Sé>.négal variétés uape Cateto, Taichtll"lg Native l, IR 8. l Kong Pao, - Côte d'ivoiœ : VM"iété~ IRAT 13, Morooopekan, OS 6, - Camero~ : variété Les expérimentations du Sénégal portent généralement SUI' la corrparaison la bour dressé et fermé, dtune proforxieul' de 20 cm, avec un grattage très superficiel réalisé avec un outil traditionnel casamançais daba) ; en Côte d'ivoire, on a cooparé labour profondeur 30 cm), preparation au rotavator profondeur 10 cm) et non travail du sol 55) ou façon superficielle tr tionnelle à la daba, labour peu profond 15 cm) réalisé avec une traction animale et la.bout- profond 25 cm) réalisé avec une traçtion I1JJtorisée 61)

101 Dans l'ouest CélmeI"'CX.U1, région à 2 cycles de culturoe par an, on a cœparé les trodali tés"' sui vantes : 1er cycle labour 1er cycle labour 1er cycle offset 1er cycle daba 2e cycle labour, 2e cycle offset, 2e cycle offset, 2e cycle daba. La supériorité du labour du point de vue enracinement par f'élp!y.)rt au non travail ru au travail superficiel apparai. t très clairement dans tous les essais réalisés au Sénégal i le labour roodifie de natbreux paramètres de l'enracinement 90) : - le narbre total de racines adventives pl"imaires par pied est plus élevé sous labour mais il correspond en fai t à un norrbre de talles plus inportant le nanbre de racines par talles est similaire variété 1 Kong Pao) ou plus faible variété et'iguape Cateto) pour le labour que pour le non travail ; - la profondeur d'enracinement est améliorée par le labour ; - le poids total de rnatièl"e sèche racinaire est augmenté par le labour, son évolution au cours du cycle diffère également en fonction du tl"avail du sol le gain maximum de poids sec sous labour par rapport aux autres traitements est observé à la montaison chez 1 Kong Pao, à partir de la fin du tallage chez 63-83'et 19uape Cateto ; - la densité racinaire ou poids de matière sèche racinaire pal" volwne de sol) observée dans l'horizon touché par le labour 0-30 am) est amélioj"ée par le labour surtout dans la tranche am ; les di fférences sont moi nettes dans la tranche superficielle 0-10 am 37) 38) 51) ; l'écart ent les densités sous labour et sous traitement. témoin semble augmenter de faço assez régulière entre les stades tallage 32e jour après semis) fin montais 62 à 68e jour après sanis) et grain laiteux 92e jour après semis) 37) 3 51) ; dans les horizons plus profonds non directement touchés par le labo on observe également un accroissement de densité racinaire 53) ou du poids des racines 51) jusqu'à une profondeur de 60 am au rooins on ne dispose d' obsei"'vations plus profondes). Beaucoup d'autres paramètres ont aussi fait l'objet d'étude 37) 51) diamètl"e des racines principales, degré de rani fi cat ion, surface racinaire, vitesse de croissance; tous ces facteurs sont modifiés par le labour dans un sens qui favorise l'alimentation nydrique. Les CéU"actéristiques racinaires et la réponse du travail du, Sol dépendent des variétés: ainsi Iguape Cateto réagit en moyenne moins fortement que 63-83, TaIchung Native 1 et surtout IR 8 37). Dans l'ouest Cameroun 93), la densité racinaire de est accrue par le labour, particu1ièr-ement dans l'horizon, an, mais aussi dans les hori an et an ; on observe un efîet résiduel du labour du 1er sur le 2e cycle, spécialement pour le traitement labow"'-offset et dans l' rizon an.

102 En Côte d'ivoire, sur ~ls ferralhtiques gravillonnaires, les résultats Sul. moins nets: l'augmentation de densité racinaire est observée dans certains cas t mais pas de façon S)'stéma.tique :. 1 - pow' IRAT 13 53), la densité racinaire est plus forte en fin de cycle ave c: les traitements non travail ou travail superficiel qu'avec Ile labour 40 à 50 ~ en plus au l20e jour après le semis) i en milièu de cycle 65e jour après semis) labow' et non travail sont équivalents, le t~tement travail superficiel présente une densité racinaire inférieure de 30 cg, ; - pow' Moroberekan 53) la densité racinaire est plus forte en fin de cycle avec le labour qu'avec les autres traitements ; en mil ieu de cycle. Moroberekan se carporte carme!rat 13. Dans ces conditions pédoclimatiques, le travail du sol n'apporte qu'une plus value assez faible de rendement + 15 ~) et uniquement pour les variétés de type amélioré Action sur le profil hj~ique 1 C'est finalement par l'étude du profil hydrique que lton~ut appréhender le plus directement l'influence du labour sur l'ali.jnentation Hydrique du riz. On observe effectiveruent ~ les essais du sénég81 37) 51) que l'exploita tion dt:"~ r-é erve~ hydriques ebt plus liuor l' enseni.jle du profij,!our leli parcelles labourées ; 1& différenoe est net;te Surt6ut pour le~ horizons profonds, les hô~izon!i.uperficiels sont bien explqités par les racines quel que soi t le travail du sol. COntrairement aj.»{ caractéristiques r8cinaures. 0 n'observe que peu de différences variétales dan!o le. pl'ofils hydriques. Les Ob ervationfo> fai tes l'lu ClIme1"OUn vont d.ans le rrêne sens Autre~ actions Le travail du 10>01, et plus spécialement le labour, peut pennettre, 5' il est effectué en fin de cycle cultural pour le cycle suivant, un report des disponibilités en eau d'une année sur l'autre par la diminution de l'évapotrans piration résultant de la destruction des adventices et de l'évaporation du sol par la rupture des remontées capillaires. Cette possibilité de report de~ réserves hydriques d'une année sur l'autre a été étudiée au Sénégal 56) 57 en canparaison avec d'autres techniques d'éconanie de l'eau mulch par exenp.e c'est le labour qui donne les meillew's ré sul tats dans ce danaine. Enfin, le contrôle des adventices est amélioré par le labour, la quantité d'eau consommée par les mauvaises herbes est alors plus faible.

103 Conclusion L'intérêt du labour profond a été largement désrontré tout au rroins pour les sols sableux et sablo-argileux du Sénégal 58) du point de vue alimentation hydrique et éconanie de l'eau, puisqu'il permet de réduire les pertes hydriques au ni veau de la cul tlu'e : - par suppression ou réduction des adventices donc réduction d'une certaine concurrence pour l'eau) - en favorisant une meilleure infiltration des pnerndères pluies par contre les risques de percolation sont accrus) ; - par réduction de l'évaporation du sol nu ceci reste cependant à cornirmer dans le cas d'lm sol nu non travaillé, désherbé chimiquement, ou d'un sol sarclo-biné) ; - en facilitant le stockage de l'eau et le re;x:>rt des réserves d'une campa gne sur la suivante gnâce essentiellement à la suppression de toutes les repousses de la plante cul ti vée ou d'adventices) et pal'" rupture des reroontées capillaires cet effet senble peu important en sol sableux autonulchant). Le labour qui favorise le développement des plantes augmente aussi leur consoornation en eau ce qui peut être un inconvénient en cas de sécheresse prolo~~. Des recherches sont actuellement menées pour déterminer les meilleures modali tés de vulgarisation, au Sénégal. On se heurte actuellement dans ce au problème de la puissance de traction nécessaire pour réaliser ces l en sec, des études sont en cow"'s pour permettre de les réaliser en saison sèche en fin de saison tunide la charge de travail est trop importante) conservant par différentes techniques une humidi té suffisante dans le sol 56) 57). En Côte d'ivoire, le travail profond du sol donne des résultats variables selon le type de sol auquel il est appliqué 88) : les rend6llents des variétés lrat 13 et Moroberekan sont équivalents en présence ou absence de travail du sol dans le sol à texture argilo sableuse et forte réserve en eau utile ; par contre le rendement de lrat 13 mais pas celui de Moroberekan) est amélioré de 15 ~ par le travail du sol, prof'ond ou superf'iciel, par rapport au non-travail, tout au rooins en année où la pluviométrie est bien répartie et non limitante. Au Nord-Cameroun 73) 1 on signale aussi les effets bénéfiques du labour limitation des pertes de ruissellement, drainage et évaporation, meilleure inplantation de la cultw-e, meilleur contrôle des adventices. En Haute-Vol ta 75) le labour apporte une plus-value irrportante par rappo à la préparation manuelle du sol ; le labour tardif semble supérieur à celui réalisé dès la première pluie utile.

104 - S8 - Au Mali SikA~l!iO). le labou.r de d~rut d~ S&i~on des pluies e~t blénêfiqu.e pour le r:iot pluvial 76). Au Brésil 77). pour le1'\ eul t:u.nes de l~r Où 2@ çy~le ou de ~cle unique, le labour e1'\t P~ï~rable aux technique~ pl superficielles de travail du sol LA FERTIL1SATION -~----~ Le. relations entre alimentation hydrique et alimentation minémle klnt C')f'l',üexes. La fertilisetion intervient de p1usi~urs façon~ dans l'al~ntation ~ que du riz pluvial en ravorieant la croi.san~e racinaire et la croissanc aérienne des plantes. Inversement, l'état hydrique du sol influe sur l'absorption des élânent~ minéraux Actiôn ~ur le 5X5tème racinaire La croi~5bne~ du.ystème racinaire ~le favorisée par la îertilisation ruo:otée ; c'est ~e qui ressôrt d'èssa.l l'éiiillisé à Séfa Sêhégal) SW' sols ges en 1971 variété l ~ Pao) 59) où l' Motè appof,té avant tall~, dose modérée 50 kg N/héi) favorise la et"oiss~çe radnaire mesure il 50 jôu!"s après semis) ; de!:! dôses plus fortes 75 ou 100 kg N/ha) n'appô tent pas d 1 ~liôré.t:i.on ; dans ce ~ es~i, on a pu obse!"ver ês81~nt qu'une lertilisation phô~pho-po~sique épandue apr~s le labour à raisôn de 100 kg P2 OS/ha et de 100 kg K2 o/ha" au..wnente au moins el":l début de ele me5w"es effectuées au 20e jol..u'5 après 8~1S) la densité racinaire la ~cuche s~!"'fieielle du 501 O - 10 cm), m.tis pa5 da.n~ les hôri2'.6fl~,p profonds 58). Ceci vient dlaill~ çonf'i~r les ~~u1tats d'une exp r tnentation effectuée en CÔte d'lvoire 28) 1 ru Ot'l ~ obervé, dans des "sc artificiel!:! obtenus par superposition de tranche5 de caractéristiquee va riables, que le~ racine1'\ ne' pf'ospeçtent pratiquement pas les horizons pa Vl'eS et se nultiplient au contraire dans le5 horizons plus r-iches. Le placement des engpais en prôîonde1.\r te5té SUI' sôrgt'lô et mil au Sénég 58). polh'f'ai t sans doute presenter un intérêt pouro le riz pluvial, en f vorisant son enroacinement en profondelh' ; on manque ce~t de données à ce sujet et l' appliœtion pratique d'une telle technique pose des pl'obl mes non étudiés actuellement.

105 Action sur les o~ aériens La fertilisation azotée a...qi t sur les organes aériens du riz en favorisant leur croissance; en cas d'alimentation hydrique déficitaire, Itau...<2'1nEmtation de croissance végétative peut être prejudiciable au rendement, la réserve en eau du sol s'épuise plus vite ; cet effet de l'azote a été observé en Côte d'ivoire 60), l'échaudage résultant d'une période de sécheresse était d'autant plus impor~t que la dose d'azote étai t forte ; l' mentatian de l'exubérance de végétation sous l'effet de l'azote ne se tradut t pas par une augmentation du rendement en gr'ain à cause de la sécheres Il ùnporte donc de moduler les apports d'engrais azotés en fonction des conditions hydriques du milieu, dans les régions où les déficits hydriques en cours de cycle sont possibles les doses doivent être plus faibles que dans des régions où l'eau n'est pas un facteill' llïd tant possible : des apports trop i.nportants risquent non seulement d'être mal valorisés, mais encore d' être néfastes J:XX.Il" le' rendement 62) LES MODALITES DE SEMIS Densité de semis Comme la fertilisation, la densité de semis influe sur le nombre de talles par hectal"e, et par' conséquent sur l'alimentation hydrique de la culture ; on peut avoir dans le cas d'une densité de semis trop forte le même effet qu'avec une furrure azotée trop élevée 63). Des essais de densité de semis ont été effectués en Côte d'ivoire' à partir de ) j les densités testées étaient de plantes/ha semis en poquets 20 x 40) à 8 <.XX) 000 plantes/ha semis 20 x 0,625), sur la variété os 6. Les mesul"es ont porté sur le tallage et le nanbre de panicules, la date d'épiaison, la hauteur de plantes, le rendement et le poids de grai ns. D'après cet essai, la densité optiltuil, dans les condi tions de l'année, est de 30 plantes au mètre carré. ce qui correspond à W1 semis théorique de 10 kg!ha environ, alors que la dose de semis recomnandée fi l!époque était de 50 kg/ha ; cependant le calcul de la dose théorique de 10 kg/ha on admet un taux de germination de 100 S, ce qui n'est généralement pas réalisé en conditions nonnales de culture. Il faut noter également que la date d'épiaison est d'autant plus précoce que la densité est forte.

106 - &J - Le~ e~sai$ &e sont JXl".U"'51.LlvJ.s en 1971, par la cooparaison de deux densités de serni~ : densité de semis ''nonnale'' et semi~ "clai!"''' réussi obtenu pal' éclaii'cis5age) sur les varié'tés 19uape Cateto et IRRI ) ; ce't ebsai li. ~té irnplmté Bouaké pl'eltlief' et deuxi~ ~~l~). r...s J1é~tats obt~nus sont selon les points d'ebsais non signifi~tifs ou en faveur du tr'ai tement "éclaircissage". Il!\emble Qohç qye la doiiie de smds de 50 ~CVM dimifulée avec profit. sans ta.ttefois e.ttei~ la dqse minirn.vn de 10 kg/hatbfin d~ pren. dre en empote la po$$ibili té de levée if'l'égulière ; la d.ensi té de semis wi ~'tt"e' ll'lc.lç\1.ùée. de rn@më que la dose, d t ~i$ ~t~. en follet! on des conditions hydriques locales. Au Brésil ru l' êau è$t W1 facteur' limitant, on J"'eCCI\TJ'lèn~ \..IJlf:' densité de Sfmis de 30 kwha et une fel'tilisation lno'tée de 20 à :.vj kg/ha; pal'a.1lèlement ~ Philippines, où le fac'teur èéf.i.j. est peu limitant, on pj"'êeonise un~ densi té de semis de Ba ~ et Wle fef'tilisll.'tion ~ot~ dt;! 80 kg/ha 64). Un essai densité de SemiB en J"'ele.'tion avec la fer'tilisation azotée a été f'éalisé en cête d'ivoire 66) sur les variétés IRAT 9 et lrat 13 avec des doses d~ ~is var'iant de 63 kg/ha à 42 ~ et une fullj.ji"'e azotée de 60 uni tés/ha.. Un semia; Clair' semble d'après cet essai u.rae méthode plus a~tée dan5 le cas de candi tion~ iù~toir"es 1 une CT'Oissa.nce plus lente permet à la cul ~ cte miwx; Suppol'ter une péricde QU' l.llle culture plus développée j l'a.b~orp'tion de l'azote est plus lente sur les traitements à faible den~it~ de ~~is par' r'appof't aux den~ités plus fù~tes mai~ elle ~~t continue et le5 quantités finajes d'azote mobilisées sont si mil~ipes pour les différents t!"'aitements, Enfin, On peut ~cor@ çiter' les expérimentations de Cête d'ivqi~ s~ les interaçtions densité de semis - nui9bnce Q~S adventices - alimentation hydrique,d~thill@es Q.ans 10 bilan relatif à la lu't'te Cl"lntre l' enh~rl;,l.:rn=nt en rizicul~ pluviale; une densité de semis d@ 30 kg.ha semble là aussi suïfi5ante, quel que Boit le traitement de lutte contre les adven'tices 79 Des essais canplémentaij"'e~ sur la d.;on!>i té de semis du!"'iz pluvial, faisant interveni!'" plusieurs variêtés. plusieurs da.'tes d~ semis, ctes obsepvations ~l~tiqu.;o~, ph~nologiques et!"'aeinaires. QQivent ëtr>e entrepris par l'ira en Côte d'lvoi!"'e 63). Il faut cependant note!'" que dans ceptaines écologies où l'on utjli~e des variétés à faible tallage par exemple vari~tés LAC. Pf'atao ou Dani~la au Nord Camer'Oun) 73), l"ln recommande au contraire de lort~s densités de Bernis k~ de semence/ha) pout' obtenir un nœjbre de panio..ùesîha suffisant Date cte semis La. date de semis ~v@t une irrportanc~ toute par>ticulièj"'e du point cte vue de l'al~ntation hydrique de la culture. ELle COnditionne, en partie au

107 moins. la réussi te cil sanie. qui doits' effectuer dans des conditions d' humidi té satisfaisante et elle conditionne également le "calage"du cycle du riz avec la période pluvieuse ; elle doit être détemdnée en fa'lction de la durée du cycle de la variété, de façon à ce que la période cri tique du riz pluvial. située autour de l'épiaison. coïncide avec une pério::ie bien arrosée. Au Sénégal. on a défini la notion de "pluie utile" qui pennet de choisir la date de semis presentant un seuil de garantie déterminé pour la réussite du semis 3) : la p~ère pluie utile est celle qui non seulement est suffisante pour une germination correcte. m3.is qui en plus est suivie d'autres pluies pennettant le démarrage ou tout au moins la survie de la aj.l ture jusqu'à l'installation empiète de la saison des pluies avec un seuil de risque choisi seuil de 80 ~ de réussite généralement admis) ; la décision de S6œr peut donc être prise en connaissance de cause. Le semis precoce est recarmandé au sénégal et dans le Nord-Cameroun 73) ; il paraît moins impératif en Côte d'ivoire et dans l'ouest-cameroun. En Côte cl' Ivoire. le cri tère retenu JX'Ur la date de semis dans l'étude fréquentielle des pluies aboutissant au zonage du pays 23) est que la pluvicmétrie soit carprise entre ETP/2 et ETP dans 50 % des cas. ce qui COI' respond à peu près au critère "première pluie utile". La date de senùs doit également être déterminée en pre.tlat1t en corrpte le facteur sol. des sols à réserve utile ~rtante admettant des dates de semis plus tardives que des sols à rése~ plus faible 23). La durée du. cycle des variêtés cultivées et la date de serrtis sont en relation étroi te : pour une région don'îée. la du.' >ée du cycle des variétés cu.lth-ables découle à la fois de la durée probable de la saison des pluies d'où l'intérêt des variétés précoces dans les régions à pluviosité assez laible)et de la date de semis la plus précoce que l'on peut envi~r ; pour une région où différents types de variétés peuvent être cul ti véee cycle cow"t, moyen ou long) les dates de semis sont différentes plus pré coces pour les variétés à cycle long). En plus de ces quelques études spéciïiqûes sur la date de senus en relatio avec l'alimentation ~ique du riz pluvial, il faut mentionner tous les essais multilocaux, qui fournissent de nombreuses données sur les dates de semis les plus favorables selon les régions LA MODELISATION DU CALENDRIER AGRICOLE A partir des données bioclimatologiques et des résultats concernant les techniques culturales. un essai de modélisation du calendrier agricole a été tenté, pour les stations de Vélingara. Kolda et Sedhiou-Séfa en Casamance 68), et d'une façon plus générale, une autre étude a été réalisée pour une partie de l'afrique de l'ouest 69).

108 - sa - En Casamance 68) l'objectif' a été de déterminer la sai8qn <tee pluies utiles ttl tenant cœptedu t'ait: qu'un l.aj.x:rur doit: étn toéalisé en fin de eyel dqnc que le eol c6t'lae~ une cel'tai ne h:t..uqtcj.i té après la *01 ta! ; W1e ê f.rtéquen'tielle des pl\.l.!elà Q. été rhu11!1.iée Qan5 ce 6mB f elle il J;I'Ii!rnd5 de déterminer" lit. ~ c.1u cycle 'thkriql,.w que devr'ait: Avoir les vw"iétés olltivées dan~ le~ conditi~n5 ~t~it.les dérinie~ plùs ha~t. LI étude COTIeemant!!s l"égicns â une saison de culture de l' Mriqw:- de l'ouest: n'1ntére5se la rizieulture pluviale que pour ~ partie seulement: 69) ; la démarche adoptée Qans cette étude e~t évidemment diffé~te de celle décrite plus haut étant donné l'échelle différente. Un découpage de l'année individuali!8e des périodes climatiçjl.les P "" Moyenne jt'jtjj:"nblièf'l: de5 pluies). PêriOd.~ ~&-he chawj.e 1";.. 0 P@rio:;ll;! préparatoire pér"iodè intermédiaire préh~de ~riode humide Pér1cde intermédiaire post-humide E:!: P <- RTf' 10-2 ETP < P < ETP 2 ETP <: P ETP < P < ETP 2 PériOOf; de réserve en eau du ~ol p < ETP T Périocle siçhe frruche P... 0 Pour ce!", diffél"'entes périodes CliJ'na,tiq'!ole5, on fl calcrt1é les temle5 du bilan h~'drique, ce qui PEi'Il"I1e't de définir le~ pér:i,ode5 poul' lesquelle5 il y a d'effective~ disponibilitée en eau, on ~ ensui te fait coïncider chaque période- du cé\lendrier agricole avèc J"U1 épisode climatiqt.4e ; on peut Mn.51 définir pour' chaque évènement a.,.wicole et pour l'h8que: <tone climatique III ~e de la période propice, ainsi que la ~ du cycle des variêté5 cu1tivable5_ Ge dêcoupa~ e5t évidemment assez ~~ssier, compte-tenu de l'échelle de l'étude. On peut considérer la modélisation du calendrier a.gricole carme l'exploitation synthétique de toutes les donnée5 biocltmatiqu~s, variétales et culturales pour' une Jœill~ ytililiiation de~ 't"e.s!klw'ce~ du milieu et plus spécialement du lioouvent Imitant. '

109 CONCLUSION Les recherches menées à l' lrat sur l'alimentation hydrique du riz pluvial ont conduit à une SCl1'Il1e de résultats assez importante, tant pour la connai sance des besoins en eau de la plant.e que pour la détermination des si tes favorables de culture; des variétés tolérant des périodes de stress ont été identifiées ou créées IRAT 13) et des techniques d' éconanie de l'eau étudi ées labour). Les efforts se poursui. vent dans tous ces danaines, aussi bien en ce qui concerne la connaissance du milieu bioclimatologie, pédologie tlquantitati ve" essentiellement sous l'angle réserve en eau) que de la plante rec che d'un test rapide de résistance à la sécheresse) ou des techniques. La. synthèse de toutes ces recherches pourrai t consister en un découpage par zones d'aptitude en fonction du climat et des sols pour lesquelles les variétés pourraient être déterminées en combinant les connaissances la plante période critique) et sur le climat bilan hydrique par analyse fréquentielle des pluies), de même que les techniques culturales modélisation du calendrier agricole).

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113 ) NIOOU R.) Enracinement du riz - Méthodologie de l'étude des systèmes racir.aires - In : Groupe de concertation eau-sol-riz pluvia - Cœpte-rendu des exposés et discussions de la réunion tenue à Bouaké du 1er au 5 mai 1975, pp ) REYNIERS F.N.) Classification of varieties and breeding criteria for drought tclerance of rice - 2e serr.inaire }J)RAO "Ri ce Breedin.g and Varietal ln'prcvement" Monrovia, Libéria, sept. 1976, Publié par l'adrao, janvier 1979, pp ) OiOPART J.L.) Note sur l'efficacité des racines profondes du riz pluvial var. IKP) dans son alimentation hydrique - Possibilités d' test de résistance à la sécheresse du riz pluvial - Rapport IRAT/IS CNRA de Bambey, janvier 1974, 5 p. 42) TRUONG BINH Utilisation de traceurs radioactifs pour l'étude de l'ennacir~nt du riz pluvial en Côte d'ivoire - Rapport de mission Agence Internaticnale de l'énergie atomique, division de l'assistan technique - Projet IVC/5/05, 23 p. 43) REYNIERS F.N.), TRUONCi BlNH Screening with phosphorus 32 for rooting depth amon& varieties of rainfed rice - Seminaire "Rice in M'ri ca", lita, Ibadan, Nigeria, 7-11 mars 1977, 9 p. 44) TRUONG DINH ~ Utilisation de traceurs radio~ctifs pour l'étude de l'enracir.e-nent du riz pluvial en Côte d'ivoire Etudes ccnplémentai du projet IVC/5B/05 - Raprort au Gouvernement Ivoirien - Agence Internationale de l'energie Atomique, Division de l'assistance technique, février 1978, 16 p. 45) TRUONG BINH De~~ription du profil racinaire du riz pluvial in si par placement du P - Rapport au Gouvernerr.ent Ivoirien - AlEA, projet IVC/5/07, 7-29 sept. 1978, 7 p. 46) REYNIERS F.N.), TRUONG BINH, aas J.F.), OONNIN E.), 1HOMlt-. G.) caractérisation de l'enracinement du riz pluvial in situ avec le phosphore 32 - Communication présentée au Colloque-International FAO/AIEA sur l'emploi des isotopes et des rayonnements dans la recherche en phytopédo1ogie - Colombo, Sri Lanka, dec. 1978, réf. IAEA - SM 235/44), pp ) TRUONG BINH, BEUNARD P.) Etude de la croissance racinaire de six variétés de riz pluvial en culture aéroponique - Agron. Trop.,XXXIII 3, 1978, pp ) BERGER A.) Coopte-rendu de mission effectuée pour le cœpte de l'irat à Bouaké Côte d'ivoire) - Rapport IRAT/CNRS, j.anvier 1976, l p. 49) JACOOINOT L.) Canpte renclu d'activité en lrat/dap, Service de Physiologie, 1979, 4 p. 50) HADDAD G.) Résultats expérimentaux SUl" l'alimentation hydrique du riz pluvial à Séfa Casamance, Sénégal) - Corrm..mication présentée au Colloque sur la fertilité des sols tropicaux, Tananarive,.Madagas car, nov Sup. aux no 2 et 5, 1968, A.T., pp

114 ) ODPART J. L.), NICOU R.) Influence du l~ sur le crevel ~ ment radiculaij'e de différentes plantes eultivées au Sénégal - ~s sur leur alimentation hydrique - Agron. Trop JOOU. 1 pp ) CHARRE:A.U C.) Influence des t.eclmique5 o.û tur'tie1!j 9\.U" 1«:' dévelop ~nt du ruissellen.ent et de l'él'05ion en Ctisanance - Camunica:t:iO! ~ présentée au VIle con...~s International du Ghlie Rural - Rapport lhat/cnra, Barnbey, 1969, 13 p. 53) KAlMS J.M.) Note : Effet de trois techniques culturales SUl'" le profil racinaire de deux variétés de riz pluvial. dans un sol ferral. litique rerranié induré gravillonnaire en Côte d'ivoire - Note inter~j lrat, 9 p. 54) CHARREAU C.), NlCOU R) L'amélioration du profil culruml d.8ns le i5able1.lx et sablo-argiletik de III ~ tropiôllé 1!J~hE! ouest-a:frlcaine et ses incidences egt"or"looliqués - Agr-on. Trop., XXVI, 2, 5, 9, Il, ) LE BUANEC B.) - Influence du labour sur les rendements de riz et de mais en sols f'errallitiques - Rappcrt lrat/côte d'ivoire, 12 p. 56) CHOPART J.L.) Rapport de synthèse Division de R1ysique d~ sol - Rapport lrat/isra, CNRA Bambey, Juillet 1978, 12 p. 57) lhopart J.L.) Division de physique du sol - Rapport de synthèse Rapport lrat/isra, rnra Bambey, mare 1979, 20 p. 58) CHOPART J.L.) Influence du labour et de la localisation de 1 1 er grais en prof'ondew- SUl'" 11 adaptaticn à la sécheresse de différentes cultures pluviales au Sénégal - F.apport lrat/isra, CNRA de Bambey. mars 1975, 172 p. 59) SIBAND P.), DIATTA S.) Contribution à l'étude de la fertilisation du riz pluvial en Casamance - Rapport lrat, CNRA de BarriJey, avril p. 60) CHABALIER P.F.) Nutrition ~tée du riz - In : Groupe de canee! tation eau-sol riz pluvial, Bouaké, 1-5 mai 1975, pp ) LE BUANEC B.) Observations sur l'ameublissement du profil cul'h l'al en sols ferrallitiques du sol et sur la croissance des plantes cultivées annuelles - A. T., XXIX, 11, 1974, pp ) lrat/cote D'IVOIRE Rapport annuel - Division d'agronanie Rapport lrat, Bouaké, 123 p. 63) JACOOOT M.), LE BUANEC B.) Densité de sar.is et fertilisation In : Groupe de concertation eau-sol riz pluvial, Bouaké, 1-5 mai 1975, pp ) lrat/cote D'IVOIRE 4l.l Rapport annuel Amélioraticn des PlantE~ Riz - Rapport lrat, 1969, 83 p.

115 ) IRAT/COm D'IVOIRE Rapport analytique de la section expérimentale variétale riz - Rapport lrat, 69 p. 66) CHABALIER P.F.) Division d'agronomie - Fertilisation organique et chimique - Rapport analytique Rapport IRAT, 60 p. 67) NICOU R.) Utilisation des techniques rulturales en vue d'\.d1e meilleure utilisation de l'eau - In Groupe de concertation eausol-riz pluvial - Compte-rendu des-exposés et discussions de la réunion tenue à Bouaké du 1er au 5 mai pp ) WILLIOT P.) OleIques résultats sur la pluvianétrie des stations casamançaises de Velingara, Kolda et Sedhiou- Séfa - Application à la riziculture pluviale - Rapport lrat, CNRA de BarTbey, 8 p. 69) RICHARD J.F.) Types de climats et modélisation des calendriers climatiques et agricole dans les conditions de l'agriculture sèche à lu1e saison de culture d'afrique de l'ouest - Rapport lrat/ges, fiche technique, no 12, Janvier 1977, 29 p. 70) FORGET M.) D~inution de la transpiration sous l'effet de la sécheresse chez quelques variétés de riz pluvial - Recherche d'lu1 test de criblage - Mémoire de fin d'études agronomiques, spécia- 11t:é "Agronanie Tropicale", lrat/ensa, Montpellier, nov. 1979, 38 p. 71) JAC{)JOT M.), ARNAUD M.) Classification numérique de variétés de riz - A.T., xxxry, 2, avril-juin 1979, pp ) KA1NS J.M.) Carpte-rendu de mission à l'lita - Ibadan, Nigeria sept Rapport IRAT/lDESSA, ) GUIS R.), CHOPART J.L.) Riz pluvial au Nord Cameroun - Rapport IRAT, sept. 1977, 37 p. 74) REYNlERS F.N.) Projet d'w1 pr-ogranme d'étude sur les phénanènes de migration en relation avec la tolérance à la sécheresse variétale du riz pluvial en France - Note interne lrat, 17 nov. 1978, 4 p. 75) POISSON C.) Rapport annuel Riziculture - Bilan Rapport lrat/haute-volta, 114 p. 76) mibout F.), 1ŒITA B.) Ccmnission technique des productions vivrières et oléagineuses - Sotuba, mars Cellule d'agropédologie - Rapport IRAT/Section de recherche sur les rul tures vivrières et oléagineuses. 77) SEGUY L.), BJUZlNAC S.), BROWERS M.) Rapport annuel des rultures pluviales Convenio ENAPA/IRAT, Rapport IRAT/ENAPA, 87 p. 78) CLEMENT G.) RefleXions sur la recherche de caractères originaux chez les riz africains - Note interne!rat, 1980, 5 p. 79) IRAT/COTE D'IVOIRE Rapport analytique Malherbologie - Desherbage chimique du riz pluvial - Rapport lrat,. 44 p.

116 - _II ) TRUONG BINH Etude dee relatioos entre l'ab$orption du 32p et de l'eau - RaRxtrt au GOuvernement ivoirien -Rapport IRAT, 1'évier 1980, 16 p.. 81) FOREST F.), KAl.MS J.M.) Espérance de production du riz pluvial. en relation avec les cond.i tions p&loclimatiques... Esquisse d'une méthode de prevision du rendement - Zone Centre C8te d'ivoire - Rapport IRA't/lDESSA, Bruaké, mai 1980, 21 p. 82) VACHAUD G.) - 19eo - Etude des rrodalités d'alimentation h,ydrique du riz pluvial - Rapport AlEA, projet IVe/5B/06, juin 1980 confidentiel). 83) VACHAUD G.), VAUCLIN M.), K.ALM5 {J.M.} Estimatioo des besoins en eau du riz pluvial avec prise en compte de la variabilité du ecl Carmmioation préeentée aux Jou.rn~s scientifiques du GFHN, Toulouse nov. 1980, 2 p. 84) KALMS J.M.) Soil ard water manegement 1'01' upland rice production in West Africa - lita annual research COnference on soil and Clilratic resources and constraints in relation to food CIVp production in West Africa - lita, ~, Nigeria, octobre ) DANCETTE C.) Principales contraintes hydriques et pédoclimatiques concernant l'adaptation des CI.Ù tures pluviales dans la moitié Sud. du Sé.'îégal lita mmttlll res@w'oh Conference on!;èlil and çlimatic resouc-ces and COnst~nt5 in relation to fooct ~ production in West Mrica - lita. Ibadlm t Nigèri~J oct t R.ap~rt lrati CNR.A 1 Barrbey. 15 p.. e6) GUIS Ul&) Un bilan des travaux Vi5iU1t li la mise en 01l.~ ~5!!;Oh h.i.u:'dé du Nord camercll.jn - A. T., XXXl, 2, pp ) SlBJl.ND P.) ).1elques refle.x.ions 5UT' les potentialité5 et 165 pf'oblèmes de!. &ôlii gris de Casamenee Sénégal méridionû) - A.T., XXXI. 2, pp ) KAtMS J.M.) Note l HUM de5 l''ésultate des expérimentations de tedt.iques cu1'hlral~~ conçernant le non travail du. 501, le trl'lvl"li;l mininum et le l~ en region Cêntre Bouaké) de la CÔte d 'lvoire - Rapport IRA't, 16 p. 89) BAYCXiO A.J.) Recè:erche d'w'l test de sélection de variétés de riz pluvial résistantes à la sécheresse grâce à l'étude de la réaction racinaire à la cœpacité d'un sol - D.A.A., ENSAIMontpellier, 60 p. 90) CHJPART J.L.) Etude au charrp des systèmes racinaires des principales cultw"es pluviales au Sénégal arachide, mil, sorgh.o, riz pluvial) - Thèse INP de Toulouse, 19 juin 1980, 159 p. 91) KlNTENY H.), HUMBERT J.), lldne J. P. ), KA.I..M5 J.M.) Le nwonnement net et est~tion de l' évapotranspiration en Côte d'ivoire - Agricul tural Meteorology, vol. 23 t janvier 1981, pp ) KALMS J.M.) L'évapotranspiraticn réelle naximale ETM) du riz pluvial en région Centre de Côte d'ivoire - Rapport lrat/idessa, Bouaké, déc. 1980, 9 p.

117 ) SEGUY L.) Influence et conséquence de: différents liiodes de pi'épar'ation du sol sur les cultures du riz pluvial dans la plaine des Mx> Ouest Célnel"OUfl) de 1972 à Séminaire sur la rœcanisation des exploi tations indi viduelle:s des. pays chauds - Technique, Paris, 10~, 1977; pp XV XV Journée

118 B- LUTTE CONTRE L'ENHERBEMENT

119 INSTITUT DE RECHERCHES AGRONO\1IQIJES TROPICALES ET DES CULTURES VIVRIERES III BILAN DES TRAVAUX DE RECHERCHE SUR RIZ PLUVIAL ~BBa à ~IIBa THEME : LUTTE CONTRE l'enherbemen Mar. ~IJ

120 - -r

121 AVANT-PROPOS =::========= Dès sa création en 1960, l'irat s'est intéressé à la culture du riz pluvial en raison de son importance dans la production de riz de certaines régions t.'opicales d'arrique et d'autres continents, en raison aussi de son dévelop pement possible dans des systèmes de culture utilisant des moyens modernes comme la mécanisation, l~ r~rtilisation minérale, les herbicides. Ce passage d'un système de culture traditionnel à de nouveaux systèmes de culture nécessite des recherches dans de très nombreux domaines, pour le choix de sites favorables à la culture, pour la création de variétés adaptées, pour la mise au point des techniques optimales de culture. Après vingt années d'activités de l'irat, des bilans sont souhaitables. Reprenant sous une forme condensée les questions qui se sont posées à la recherche et les réponses qui ont pu être jusqu'ici obtenues, ces bilans devraient intéresser en particulier les chercheurs et les sociétés de développement. Le présent bilan traite de LA LUTTE CONTRE L'ENHERBEMENT. Il a été conçu et rédigé par B. PERRIER, sous la conduite de M. JACQUOT, avec l'aide des chercheurs de l'irat spécialisés dans ce domaine: J. P. AUBIN, J. BRENIERE, J. DEUSE, S. HERNANDEZ, P. MARNOTTE, H. MERLIER, G. ROVANET, L. SE GUY, R. TOURTE, d'après l'ensemble des travaux de l'irat sur le sujet.

122

123 o o o SOM MAI R E 0 o o ü INTRODUCTION """""".. "".. """""""""""""... """"""...,.. "... "".. ""... """""".. """.. 1 Pages 2 - ETUDE DE LA FLORE ADVENTICE ET DE SON ACTION SUR LA CULTURE ETUDE DE LA FLORE ADVENTICE Etude statique.".. """"""".. "".. """""... "... "... "... ".. " "'"".. ".. """... "".. """,, Méthodologies d'étude Espèces principales de la flore adventice Cas particuliers d'envahissement monospécifique Etude dynamique.""... "".. ""... """""".. ".. """"".. """"... "".. """"".. "... " Evolution de la composition floristique pendant un cycle de culture Evolution de la composition florist~que au cours des années Cone l us i on... " ".. " ".. "... " " " " " ".. ".. ".. "... "... " "... " " " " " ". " " ".. " " ".. " " " " NUISANCE DES ADVENTICES SUR LA CULTURE But de l'étude Méthodologie... ".. ".. """".. "".. """""""""".. ""... ".. ".. """""... "".. """.. "... "... " Résultats".. """""... """""".. "".. "... "".. ""... """""".. """.. ".. "" Date de début de désherbage Date d'arrêt de désherbage Interaction nuisance des adventic~s-pluviosité-densité de semis Interaction nuisance des adventices-composant0s du rendement Nuisance spécifique de Digitaria horizontalis Conclusion METHODES DE LUTTE ' METHODE DE LUTTE TRADITIONNELLE OU SARCLAGE MANUEL

124

125 La réalisation des traitemrnts herbicides Le matériel de traitement classique Les pulvérisateurs Le dispositif de pu]v~risation Réglage du dispositif de pulv6risation Les traitements à bas volume Types de traitements particuliers Conclusion sur le désherbage chimique CONCLUSION G,ENERALE

126 1 - INTRODUCTION Les études réalisées par l'irat sur la maîtrise des adventices en rizicultur pluviale concernent essent.iellement l'afrique dr l'ouest hormis quelques essais très ponctuels au Brésil et en Guyanü) et plus spécialement certaines régions de l'afrique de l'ouest: Bouaké en Côte d'ivoire, Séfa Casamance) au Sénégal et plaine des M'bos dans l'ouest~cameroun. En système de riziculture pluviale traditionnelle itinérante, pratiquée sur défriche, le problème des adventices ne se pose généralement pas la première année, appara!t souvent dès la deuxième année et peut représenter une gêne sérieuse dès la troisième. C'est d'ailleurs, sans doute, une des raisons qui expliquent ce mode de culture avec peut-être aussi l'appauvrissement progre sif des sols, les phénomènes d'érosion et les chutes de rendements inhérents à la culture continue du riz). Il serait d'ailleurs peut-être intéressant d' tudier de plus près l'apparent paradoxe entre l'accroissement de la flore ad ventice et l'appauvrissement des sols soumis à la culture continue du riz. Dans le cas de systèmes d'agriculture sédentarisée, que le riz entre ou non rotation avec d'autres culturp.s, les adventices constituent presque toujours un facteur limitant très important: ainsi au Sénégal 1) elles sont considé rées comme le deuxième facteur limitant après les aléas de l'alimentation hy drique ; la nuisance des adventices est telle que les parcelles de riz pluvi non sarclées pendant le premier mois de culture sont souvent abandonnées par les paysans 2) ; en Côte d'ivoire, on observe des pertes de récolte de 50 % et parfois même 100 % en l'absence de lutte contre les adventices 3). Ces pertes considérables s'expliquent par la forte densité d'adventices fréquemm observée plus de plantules au m2) et par leur extrême rapidité de dé veloppement certaines espèces bollclent leur cycle en un mois) ; la compétit riz-adventices pour l'eau sans doute le facteur le plus important en rizicu ture pluviale en zone sèche), pour les éléments nutritifs et pour la lumière est alors très forte 4). Les progrès réalisés dans d'autres domaines des technique5 culturales trava du sol, fertilisation ) font ressentir avec encore plus d'acuité le problè de lutte contre les adventices. Enfin, il arrive souvent qu'en plus de la di nution notable des rendements, la présence d'adventices porte également préj cice à la qualité de la récolte difficultés de récolte et impuretés dans le grain), Devant l'importance du problème, l'irat s'est efforcé de trouver des solutio immédiatement applicables techniquement et économiquement dans le contexte agricole de l'afrique de l'ouest et a également entrepris des études de plus longue haleine pour une compréhension plus globale du phénomène

127 2 - ETUDE DE LA FLORE ADVEN'l'lCE E'l' DE SON ACTION SUR LA CULTURE La connaissance de la flore adventice et de ses effets sur le riz est indispensable : pour pouvoir mettre en oeuvre les méthodes les meilleures économi quement et techniquement, il faut savoir ce que l'on veut détruire et quand il faut le détruire. Il faut d'ailleurs mentionner le manque de flore d'util sation pratique pour la détermination des adventices ; le manuel IRAT/ADRAO 5) constitue un commencement de solution mais il ne concerne que 35 espèces et la reconnaissance ne se fait qu'au stade adulte. Cette connaissance de la flore comporte plusieurs volets - connaissance statique, qualitative et quantitative: quelles espèces trou v t-on dans un lieu donné et en quelle quantité : - connaissance dynamique : évolution de la flore en un lieu donné pendant un cycle de culture ou au cours de plusieurs cycles, suivant la variation de ce tains facteurs du milieu ; -enfin, quelle est l'action exacte de l'enherbement sur le riz. A quels sta des cet enherbement est le plus préjudiciable à la culture seuil d'interven tion et seuil économique) ; Les études faites par l'irat dans ce domaine permettent d'apporter déjà certains éléments de réponse à ces questions ETUDE DE LA FLORE ADVENTICE -----~ ~ Etude statique C'est l'étude de la composition qualitative et quantitativ~ tice en un lieu donné, à un instant donné. de la flore adve Les observations statiques de la flore adventice sont effectuées généralemen dans les témoins enherbés des essais d'herbicides. On possède ainsi des rele vés dans de nombreux pays Méthodologies d'étude --~ Différentes méthodologies d'études ont été utilisées par les chercheurs de - 2 -

128 l'irat suivant les pays et les stations en fonction des contraintes diverses en présence; elles ont évolué au cours du temps simultanément avec les idée. Les observations peuvent porter sur différents paramètres : - présence/absence d'une espèce donnée dans une unité d'échantillonnage par exemple anneau de 30 cm de diamètre) ; - nombre d'individus pour une surface donnée, comptés précisément comptage des pieds à l'intérieur d'un anneau de 30 cm de diamètre, dix lancers de l'anneau par parcelle expérimentale; réalisé au Sénégal en ) ; a également été employé à Madagascar 7) sous une form~ un peu différente : nombre de pieds comptés sur 1 m2). Le nombre d'individus peut être aussi simplement estimé on répartit alors les parcelles suivant 3 ou 4 classes de nombre de plantes) ; - abondance des espèces estimée visuellement, soit purement et simplement pa le pourcentage de couverture des espèces considérées: Sénégal ), soit par des classes d'abondance/dominance: Côte d'ivoire depuis ) 10) 11) 12) 13) 14), avec une classe "D" espèce dominante représentant plus tiers de la masse végétale, une classe "A" espèce abondante représentant entr un tiers et un quar't de la masse végétale, une classe tlx" regroupant les espè ces de peu d'importance si on trouve une classe D ou A dans le relevé) ou le espèces d'importance égale s'il n'y a pas d'espèces de classe D ou A). Les résultats sont parfois regroupés dans un tableau donnant le nombre ou le pou centage de parcelles expérimentales où les espèces sont présentes, abondante ou dominantes ; - la hauteur des adventices a parfois été mesurée: C6te d'ivoire ), à l'aide d'une échelle de notation de hauteur relative des adventices par rapport au riz 1 adventice au stade plantule, 3 " atteignant 1/4 de la plante cultivée, 5 " atteignant 1/2 de la plante cul ti vée, 7 " atteignant 3/4 de la plante cultivée, 9 " aussi haute que la plante cultivée, 9 0 " plus haute que la plante cultivée ; - on peut également procéder à des mesures de poids sec ou frais) qui expriment la biomasse réelle. Ces différentes mesures sont gén~ralement r~p~tées plusieurs fois au cours du cycle, à des dates variables donn~es soit en nombre de jours après le semis, soit en nombre de jours après le traitement herbicide. On possède ainsi, pour chaque essai, une liste des espèces principales d'adventices, ce qui constitue une masse de données importante et intéressante. Dans certains pays Sénégal), une étude quantitative est possible sur plusieu années même méthode d'étude). l - ~ -

129 La liste des principales adventices des rizières en Afrique a pu 3tre dres Les données les plus abondantes ont été recueillies au Sénégal, dans la ré de Séfa en Casamance continentale 6) 8) 15) 16) 17) 18) ; en Côte d'ivoire dans la zone forestière station de Man), dans le zone de savane Centre station de Bouaké), dans la zone de savane Nord station de Ferkess dougou) 9) 10) 11) 12) 13) 14) 19) 20) ; enfin, à Madagascar sur l côte Nord-Ouest Ambanja et, Ambilobe) et la côte Ouest Mampikony) 7) 21) 22). On possède également quelques rl'ma:lr:ncments pour la Haute-Volta st tion de Farako-Ba, près de Bobo-Dioulasso) 23) et pour le Cameroun plain des Mbos) 24). Une liste des p~incipales adventices du riz pluvial est do née en annexe 1. n Certaines constations s'imposent. La flore adventice du riz pluvial présente des caractères communs dans les différentes stations étudiées. Cela n'est point pour surprendre. Le riz pl vial ne peut prospérer que sous certaines conditions écologiques détermina elles-mêmes en conséquence la grande similitude sinon l'identité des flore naturelles et adventices. Dans l'ensemble la flore et la végétation sont dominées par les Graminées. Les variations locales de la physionomie végétale résultent essentiellemen des dominances relatives des unes ou des autres espèces, en fonction des c ditions du milieu. Ainsi, en CSte d'ivoire 20), la flore adventice est constituée principale par : t - les Composées, en majorité ubiquistes, - les Graminées dont deux cinquièmes des espèces sont plus spécifiques des zones de savanes, les autres étant ubiquistes, - les Papilionacées, Malvacées, Rubiacées surtout représentative des zones de savane. Au Sénégal Casamance), les Cypéracées ont une importance plus grande qu'e Côte d'ivoire on les trouve généralement dans certains lieux précis en de desquels elles n'ont qu'une importance secondaire), et l'on trouve seuleme quelques Dicotylédones importantes 1). A Mad~gascar 7) 21) 22), sur la Côte Ouest, la flore est dominée par de Graminées Rottboellia exalta~a et Andropogon) associées à des espèces vari s de Dicotylédones. En Haute-Volta, les Graminées sont dominantes Digltarla. Dactyloctenium. Pennisetum) ainsi qu'à l'ouest du Cameroun Digitaria. Setaria, Rottboelli On peut constater qu'il existe des points communs entre les flores adventi observées dans différentes stations, et que le problème de la lutte anti a ventices en riziculture pluviale ne se pose pas en termes radicalement dif rents suivant les endroits

130 Parfois une espèce donnée peut présenter localement un danger particulier : par exemple Striga!e' de la famille des Scrofulariacées, plantes hémiparasi tes des Graminées. très répandues dans!e monde Afrique, Arabie, Indes, Australie, Madagascar, Iles Maurices, Réunion, Comores, USA) ; elle pose actuellement de sérieux problèmes aux Comores, au Nord Cameroun, en Haute Vol ta en raison de sa pullulation récente ; celle-ci peut s' expliquer par l'augmentation dépression démographique qui fait disparattre la pratique de l'abandon temporaire des terres infestées,moyen de lutte autrefois utilisé. On peut observer également des enherbements monospécifiques d'imperata cylindrica, liés à l'absence de possibilités de travail profond du sol. Euphorbia heterophylla est en passe de devenir un~ plante d'envahissement monospécifiq\le en Côte d'ivoire. Diverses Cypéracées jouent aussi ce rôle avec acuité dans l'ouest Cameroun sur les sols les plus hydromorphes de la plaine des Mbos et sur sols bruns exondés à allophanes de la région de Nyombé. Les indications quant à la composition botanique de la flore adventice sont évidemment sujettes à variations, d'une année à l'autre pour un même lieu et d'un endroit à l'autre pour une m@me année. Aussi on a pu observer l'influenc du sol sur la composition floristique à Bouaké Côte d'ivoire) : passage des Graminées d'environ 85 % à environ 30 % et des plantes diverses d'environ 15 ~ à environ 70 % ; le sol est plus gravillonnaire et plus acide pour la flore composée d'une majorité de Graminées ; de même les conditions climatiques d'l année donnée feront que telle éspèce d'adventice sera particulièrement abondante sans que le déterminisme en soit actuellement connu. Pour plus de précision, il serait nécessaire d'entreprendre des études sur le~ exigences écologiques des adventices; l'étude dynamique peut également appol ter des éléments intéressants Etude dynamique L'étude dynamique de la flore adve~tice peut se faire à plusieurs niveaux - étude de l'évolution de la composition floristique au cours d'un cycle de culture, - étude de l'évolution de la composition floristique pendant plusieurs cycles de culture en fonction de la variation de différents facteurs de milieu, - étude phénologique des espèces adventices rejoignant l'évolution de la composition floristique au cours d'un cycle de culture). Les travaux précis effectués dans ces différents domaines à l'irat ont été généralement le fait de chercheurs isolés et chaque essai n'a été réalisé que dans un seul pays

131 Elle a été particulièrement étudiée par MERLIER 20) en Côte d'ivoire à Bouaké ; avec les relevés de flore faits dans les parcelles témoins absolus, non désherbées,de surfaces variables 12 à 40 m2) ; le riz y est cultivé suivant les normes de techniques culturales adoptées à l'irat modalités de semis, de travail du sol, de fumure). Le développement des plantules est extr@mement rapide en début de cycle : malgré un handicap de 5 à 15 jours sur le riz, à la levée, les adventices rattrapent, dépassent et étouffent le riz en 15 à 30 jours. Etant donné le nombre extraordinairement élevé de plantules au départ, il s'ensuit obligatoi rement une sélection naturelle dans le cas des parcelles non traitées). Pendant le premier mois du cycle, certaines espèces atteignent leur plein dévelo pement et sont déjà en grenaison; il s'agit de : Arnaranthus viridis Celosia trigyna Commelina benghalensis Acanthospermum hispidum Tridax procumbens Dactyloctenium aegyptium Trianthema portulacastrum Brachiaria lata Digitaria velutina Eleusine indica Hackelochloa sranularis Paspalum orbiculare Spigelia anthelmia Molluso nudicaulis Boerhavia diffusa Les Portulacées Les Euphorbiacées Au bout de un mois à un mois et demi, ces espèces arrivent en fin de cycle végétatif et sedessichent plus ou moins rapidement. Quelques temps après appa raissent les espèces tardives, Graminées Pennisetumet Rottboellia), Malvacée Composées, Papilionacées, RUbiacées, Solanacées et Tiliacées. Certaines de ce espèces à développement tardif sont parmi les premières adventices à lever : Tridax, Aieratum, Synedrella, Rottboellia ; le problème reste posé de savoir si les individus observés dans le dernier tiers du cycle cultural ne proviennent pas, y compris les espèces qui viennent d'être citées, de levées échelon nées au long du cycle cultural. Au Cameroun Ouest 24) les Cypéracées dominent en début de cycle, puis deux mois plus tard on observe un renversement de situation et un envahissement important par les Graminées Digitaria, Setaria, Rottboe11ia) Evolution de la composition floristique au cours des années La composition floristique de la végétation adventice du riz pluvial peut varier d'une année à l'autre sous la pression de différents phénomènes que. l'on peut classer en "naturels", principalement l'incidence du climat,et en "artificiels", l'action de l'homme sur le milieu, techniques culturales - 6 -

132 essentiellement. On peut également s'attacher li étudier des variations interannuelles sur une période courte ou au contraire observer une évolution lente sur un grand nombre d'années. MERLIER 20) a étudié la variation de la composi tion floristique des adventices du riz pluvial en Côte d'ivoire pour deux anné successives ; les facteurs de variation sont : - le précédent cultural : igname, coton de ùf'uxi.èmt' cycle après maïs de premie cycle, maïs de cycle unique, jachère ou riz, - les conditions climatiques propres à chaque année. La flore présente pendant l'interculture entre précédent cultural et riz est variable suivant le précédent cultural, le sol et les conditions climatiques de l'année, elle est éliminée lors de la préparation du lit de semence. l semblerait en fait que la levée des adventices dans la culture du riz soit plus dépendante des conditions climatiques du moment même plutôt que de la composition de la flore adventice de l'interculture et du précédent cultural. Ainsi, à Bouaké, en 1973,année particulièrement déficitaire en pluies au début et même au milieu du cycle cultural, on a observé les renversements suivants par rapport à 1972 à peu près normalement arrosée : - dominance de Pa$palum orbiculare au lieu de celle de Digitaria velutina - abondance d'aspilia bussei au lieu de celle d'ageratum conyzoides ; - abondance et présence réduites d'acanthospermum, Mollugo, Amaranthus virldls, et Trlanthema ; - abondance partieu1i~re d@ Borreria stachydea et dès Old@nlandla ~n fin de cycl'il cultural. En plus de cette expérimentation "à court terme tl, l'irat a étudié l'évolution de la,flore adventice sur \.mv, période plu,s en r'illation avee l'étloque de mise en culture du 801 ; toutell, l~s Qb.ervations de flore ê.dvëntice faites en station portent sur des sols cultivés depuil lonatvmps ; on peut Admettre que la flore a atteint Bon "régime decl'olsière" et un certain état d'équilibre ; il a ~&ru intér~&~ant de prée1ser ç.~ tendances évolutivê~ $t c'e~t dans Cè but qu'un essai ft été installé en 1972 à la station de Séla 8) : le principe de l'expérim'ilntation eonsistè fa laisser germer le stock de graines d'adventices contenues dan~ un échantillon de sol j les échantillon~ de sol, prélevés dans la région de Kounaya et Sédhiou sol~ ferrallitlques faiblement désaturés) comprennent - un sol de forêt, - un sol cultivé depuis 4 ans défriche récente), - un sol cultivé depuis 13 ans défriche moyenne), - un sol cultivé depuis 41 ans défriche ancienne), - un sol cultivé depuis 91 ans défriche ancienne) Les relevés floristiques, faits au stade plantule "2 feuilles vraies" à 50 % d'enherbement, ont duré jusqu'à épuisement des stocks de graines

133 On constate que le nombre total de rraines.d'adventices présentes est d'autant plus important que la défriche est ancienne. La flore est composée en majorité par des Monocotylédones 67 à 90 % de la flore des sols observés) ; les Dicotylédones sont peu nombreuses. On observe une augmentation spectaculaire des Cypéracées annuelles aussi bien que pérennes qui sont d'autant plus abondantes que la défriche est plus ancienne ; elles sont sans doute favorisées par les techniques culturales. Augmentent également régulièrement avec l'âge de la défriche deux Graminées Dactyloctenium et Digitaria) et une Rubiacée Mitracarpus). Certaines espèces ont un comportement un peu particulier Pennisetum pedicellatumet Borreria ~.) : leur nombre augmente rapidement jusqu'à la période "défriche de 13 ans" puis diminue ensuite progressivement. On constate également un ralentissement de végétation pour les champs cultivés depuis 4 ans ce qui correspond peutêtre à une déficience minérale ou aux changements écologiques du milieu). Il aurait été intéressant d'étudier les changements intervenants dans la composition floristique pendant les premières années qui suivent le défrichement i cela n'a pas été fait lors de cet essai au Sénégal, mais on possède à ce sujet des données recueillies par GREMILLET 25) en Côte d'ivoire, à la ferme semencière de Dekokaha où des parcelles défrichées puis cultivées en riz pluvial ont fait l'objet de relevés de flore: la végétation est composée, aussi bien dans les témoins que dans les parcelles exploitées, d'une majorité de Graminées ; cependant les espèces ne sont pas les mêmes : - les témoins sont caractérisés par l'abondance de Graminées à grand développement : Echinochloa crus-pavonis, Paspalum virgatum, Setaria geniculata, Panicum muticum, Sorghum verticilliflorum, Imperata cylindrica. Certaines espèces, telles Andropogon pertusum. Cynodon dactylon, Eleusine indica, Rottboellia exaltata, Striga, sont peu réprésentées dans ces témoins. - sur les parcelles exploitées les proportions sont inversées, avec un développement particulier pour les espèces suivantes: Eleusine indica, Rottboell" exaltata, Striga Conclusion Les études menées sur la flore adventice du riz pluvial permettent dès à présent de tirer certaines conclusions : - 8 -

134 - liste des espèces rencontrées fréquemment dans.les cultures de riz pluvial d'afrique de l'ouest et dans différents milieux; - caractères communs et divergences de la composition floristique des adventices ; - influence de certains facteurs sur la flore adventice et importance relative de ces facteurs climat, précédent cultural, mise en culture). Il conviendrait cependant d'étendr~ ces études dans l'espace et dans le temps, avec ~es méthodes plus uniformisées, pour déterminer avec plus de précision le conditions écologiques favorables aux espèces dominantes et les voies d'évolution possibles de la flore adventice ; cette meilleure compréhension du phénomène faciliterait certainement la recherche des moyens de lutte efficaces et économiques; des efforts standardisés dans le domaine de l'étude de la dynarni que de la flore pourraient peut-être cor.tribuer à élucider le problème de la riziculture continue NUISANCE DES' ADVENTICES SUR LA CULTURE But de l'étude La nuisance des adventices sur le riz pluvial, qui S'exprime par l'impact plus ou moins grand sur le rendement, n'a été étudiée avec précision qu'à une pério de relativement récente. On considérait en effet habituellement que le sarclage des céréales doit être aussi précoce que possible, en raison de l'exubérance du développement des mau valses herbes en climat tropical. Cette conception a été révisée en Côte d'ivo lorsqu'on a observé au cours d'un essai "date de traitement tt qu'une parcelle expérimentale sarclée 15 jours plus tard que les autres avait le meilleur rendement 26) 10). Des essais systématiques pour déterminer les périodes critiques de la compétition entre riz et adventices ont alors été entrepris à partir de 1972 au Sénégal 8) et à Madagascar 21) et à partir de 1974 en Côte d'ivoire 11) MéthOdologie L'étude de la nuisance a été faite en maintenant la culture propre pendant un laps de temps déterminé, on cterche à déterminer les dates de début et de fin de désherbage optimales pour le rendement du riz

135 Au Sénégal, en ), cette période est repérée en fonction des stades phénologiques du riz stade 3 feuilles, tallage, montaison, g~ain laiteux, grain sec). A Madagascar, en Côte d'ivoire et au Sénégal en ), elle est comptée en nombre de jours après le semis. Les essais comportent un témoin toujours propre et un témoin jamais désherbé. Les observations sur mauvaises herbes sont variables : soit simple pesée du total des mauvaises herbes, soit pesée après tri par espèce ou par famille, soit relevé de flore dans les parcelles et pesée globale des mauvaises herbes. Dans tous les cas les rendements en riz ont été mesurés et constituent le critère de comparaison. En Côte d'ivoire, on a également mesuré l~s composantes d rendement poids paniculaire et nombre' de panicules au m2, poids de grai nombre de grains par panicule) Résultats Les essais effectués au Sénégal en ) sont malheureusement inexploitable en raison de fortes attaques de pyricùlariose et de périodes de sécheresse aya compromis la récolte mime chez le témoin. Ceux réalisés en ) n'ont mon tré aucune différence significative entre les rendements pour des périodes d'e herbement de 8, 15, 30 ou 40 joure apr~s semis. Des expérimentations menées à Madagascar et en Côte d'ivoire, il re&sort un principe général : la nuisance des adve~tices est très faible en début de cycle, même quand l'enherbement est important ; cette période presque sans nuisance dure environ un mois après le semis en Côte d'ivoire, un peu moins {trois semaines) A Madagascar. Ceci résul te peut-être de l'utilisation de variétés de riz différentes: Iguape Cateto en Côte d'ivoire et 1987, sélection IR8,à Madagascar. Les, durées d'enherbement croissantes ont une action réguli~rement et progressi vement dépressive, la perte de rendement occasionnée par un premier sarclage tardif environ 40 jours apr~s semis) paratt plus importante à Madagascar -20 ) qu'en Côte d'ivoire. Il s'agissait dans ces essais, effectués en Côte d'ivoire, de déterminer l'impact de durées d'enherbement croissantes sur le rendeuent de riz, les parcelle étant maintenues propres durant le début du cycle. Cela revient en fait A comparer les dates de réenherbement des parcelles. -10-

136 Un réenherbement précoce, un mois après le semis, est très préjudiciable au riz; par contre un r'enherbement tardif, deux mois après le semis, n'a plus d'incidence sur le rendement. La période d'enherbement critique se situerait donc pendant le deuxième moi. après lé semis les essais ont porté sur la variété Iguape Cateto dont le cycle est d'environ 130 jours à Bouaké) Interaction nuisance des adventices - pluviosité - densité de semis ~--- Les essais men's en Côte d'ivoire en 1975 et 1976 montreraient, d'après MERLIER 26), Que l'enherbemcnt pendant le début du cycle 0-40 jours aprè semis) favorise le rendement; cette constatation assez surprenante s'expliquerait en étudiant la répartition pluviométrique au cours du cycle; on observe er. effet, cette année là, un déficit pluviométrique important pendar. la phase d'initiation paniculaire du riz phase de plus grande sensibilité à la sècheresse) bien que le total de la pluviosité soit comparable à celui de années adjacentes. On pourrait penser que l~ faible rendement constaté dans les parcelles du témoin propre résulte d'un choc physiologique dû à la brusque mortalité ou stérilité des talles provoquées par la sécheresse sur un riz en pleine vital té. L'enherbemer.t intervenant avant l'initiation paniculaire aurait au contr re limité le tallage de façon progressive, adaptant ainsi la plante à une pl faible disponibilité en eau. Le rendement meilleur observé aerait do alors à un meilleur remplissage des panicules et non au nombre de panicules). Le phénomène de compensation par meilleur remplissage des graine semblerait assez général observ' 'gaiement en 1977) et serait d'autant plus fort que l culture ne subit pas de réenherbement ultirieur. Il ressort de ces essais de Côte d'ivoire que la nuisance des adventices serait variable en fonction du degré de satisfaction des besoins en eau du riz pendant la période critique : - si les besoins en eau sont couverts pendant la période critique, la nuisance des adventices est nulle pendant le premier mois du cycle, que les con ditions soient alors favorables ou non au riz. La nuisance ne devient sensib que si l'enherbement persiste au moins deux mois et encore faut-il un enherbernent permanent pour faire chuter le rendement de 40 % j - si les besoins en eau de la période critique ne sont pas assurés, les adve tices ont alors un rôle positif par réduction du tallage du riz lorsque l'en herbement est antérieur à la phase d'initiation paniculaire ; mais l'enherbe ment permanent annule totalemrnt la récolte. Ces résultats seraient à relier directement à la densité de semis des essais 60 kg/ha), vraisemblablement trop forte et mal adaptée aux conditions clima tiques; cette forte densité de semis était recommandée peur permettre un auto-contrôle des adventices par le riz et pour se prémunir contre d'éventue accidents à la levée. Le fait serait confirmé par les résultats obtenus dans les essais d'herbicides conduits en ) où les rendements les plus for ont été observés dans les parcelles où le riz av8it subi un éclaircissage chimique du fait des herbicides. A partir de 1976, des essais ont donc été mis en place pour tester l'influence de la densité de semis sur l'évolution de l'enherbement, donc sur la nuisance des adventices. - Il -

137 Trois densités de semis ont été pssayées en ) : kg/ha. Les traitements de désherbage utilisés désherbage chimique seul ou complété par un sarclage manuel) ont eu pour conséquence de maintenir la culture propre pendant 1 ou 2 mois après le semis; les résultats de cet essai montrent que. si le nombre de talles fertiles augmentp Avec la densité de semis. on observe le phénomène de compensation décrit p]ils haut) d'accroissement du poids panicu laire moyen, plus ou moins important suivant les traitements; aussi la densité moyenne 30 kg/ha est toujours équivalente à la dose 60 kg/ha, quel que soit le traitement de lutte con'tre les adventices; la densité faible 15 kg/ha ne rattr pe la densité forte 60 kg/ha que si la culture est bien entretenue. Des essais complémentaires ont pté réalisés en ) pour comparer des modalités de semis différentes, avec la mêm~ dose de semis 30 kg/ha semis en lignes écartées de 15 ou 30 cm) sur le réenherbement d'une culture de riz désherbée chimiquement.il semblerait que ce facteur d'écartement des lignes de semis soit sans action sur le rendement de la culture Interaction nuisance des adventices - composantes du rendement ~ Des études menées par l'orstom 28) en C6te d'ivoire, par enquête en milieu paysan dans des systèmes semi-mécanisés de la région Centre, confirment la variabilité de la nuisance des adventices pour une même date de premier sarclage ; elles confirment également que les retards ~e sarclage provoquent la diminution du nombre de panicules retard jusqu'au &Oe jour) et du nombre de grains par panicules retard postérieur au SOe jour) et ont un effet positif sur le remplissage des grains poids de grains pleins) ; cet effet de compensati est cependant compromis si l'enherbement persiste trop longtemps. Réalisées avec des conditions et des méthodes d'observation différentes de cell de l'irat, ces études apportent des preuves supplémentaires à propos du mécanis me de la nuisance des adventices en riziculture pluviale. Etant donné l'importance de l'envahissement par cette espèce dans certaines parcelles de riz pluvial en Côte d'ivoire, il a paru nécessaire de déterminer la nuisance propre à cette espèce à différentes densités de population. Les densités testées sont de 5, 16 et 40 plantes par m2, les plantes surnuméraires étant arrachées à la main; les plantes de Digitaria sont présentes pendant tout le cycle. La nuisance apportée par une densité de seulement 5 plantes de Digitaria au m2 est très forte en ) perte de 40 % de récolte) et beaucoup moins en ) ; ceci confirme les observations sur la relation déficit de pluviosité à l'initiation paniculaire et nuisance des adventices; une densité de 5 plantes de Dlgitaria est insuffisante pour limiter le tallage du riz

138 mais ces plantes rentrent en compétition avec les talles surnuméraires. En 1976 la chute de rendement ne dévient vraiment importante qu'à partir de le plantes de Digitaria par m Conclusion Les essais menés en Côte d'ivoire sur ln nuisance des adventices sur le riz pluvial ont permis de mettre en évidence l'étroite relation du degré de nui sance avec la satisfaction des besoins en eau du riz pendant la phase d'ini tiation paniculaire i ils ont également détruit l'idée préconçue de la nuisance importante des adventices au début de la croissance du riz. tout au moins ds~8 l'éoologie de Bouaké j cependant. ç.~ ~~~als concernent en majeu par"tie le vay'ihé IguapeCliteto et il semblerait que le comportement du $iil tol~rance envers l'enhel'bement changent Belon lès variéb!s ; ainsi un essai effectué en Côte d'ivoire en 1977 sur IRAT 13 montre que cette variét est plus ser.sible qu' Iguape Cateto à l' enherbement précoce. Il serait donc nécessaire d'étendre les étudee, de nuisance à différentes variétés. De!'; e~gais 'd'enh@rb.ment ont ~t. m9nélit en COte d'ivoire en 1977 et ) 30)!SUI' delit val'iétés traditionnelles de Q. Rativa etde.q. alaberrima et s quelques échantillons de O. barthii provenant des prospections de riz dans différents paylit d'afriqu'ë de ltouest. Les obrerv~tions n'ont porté qu~ 5Ul' le tallage; le tallage des 'parcelles enherbées ~endant le premier mois du cycle 30) ou les deux pl'emiersmois 29) est nettement affecté par rapport à celui des parcelles propres ; la plupart des Q. glaberrima et Q. barthii auraient une meilleure aptitude à croître en condition de compétition avec les adventices que les.q. sativa et une meilleure reprise après le désherbage. Enfin, il parait vraisemblable que dans certains cas sols très pauvres) la nuisance des adventices s'exprime par la compétition pour les éléments miné raux, m~me si l'on a pris la précaution d'apporter une bonne fertilisation des essais de nuisance conduits à plusieurs niveaux de fertilisation permet traient d'estimer l'importance de ce facteur

139 3 - METHODES DE LUTTE METHODE DE LUTTE TRADITIONNELLE OU SARCLAGE MANUEL La méthode d' lutte tradi tionllcllt: rn r:f.zicul ture pluvj ale est le sarclage manuel de la culture, qui nécf!ssite suivant le stad~ de croissance des adventices un temps d'intervention à l'hectare variable, mais toujours important: ainsi, pour la Côte d'ivoire le terrps de sarclage est évalué à 20 journées de travail par hectare s'il est réalisé 15 jours après la levée, à 40 à 50 jours s'il est réalisé 30 jours après la levée 3). Au Sénégal, le premier sarclage 10 à 15 jours après le semis, demande 250 à 300 heures 1) 31), et dcit être complété par trois sarclages dans l'interligne nécessitant chacun environ O heures par ha 31). Ces sarclages sont généralement effectués à l'aide d'outils artisanaux hiler, sor-sor, daba, doncoton au Sénégal). On a noté au Brésil en ), pour un cycle cultural, des temps de travaux de sarclage manuel de 25 jours/ha j si les parcelles sont fertilisées, il faut alors 35 jours/ha. Ces quelques chiffres permettent d<'évaluer l'importance de la main d'oeuvre nécessaire pour effectuer le sarclage du riz pluvial et l'on comprendra facilement que cette méthod~ de lutte traditionnelle ne peut être appliquée que dans de petites exploitations familiales, où d'ailleurs elle n'est généralement pas pratiquée en temps opportun cc qui la rend moins efficace), la période de début de cycle du riz correspondant généralement à un goulot d'étran glement, même si la main d'oeuvre est relativement abondante. Si l'on envisage une extension des surfaces cultivées, ce moyen de lutte arti sanal devient tout à fait impossible. Face à cette situation, l'irat a cherché des solutions de remplacement applicables dans le contexte socio-économique ; les trois voies pcssibles sont le sarclage mécanique, les techniques culturales dans la rotation et le désherbage chimique; ces différentes méthodes doivent d'ailleurs être combinées en vue d'une meilleure efficacité technique et d'une meilleure rentabilité économique Conditions de réalisation Les essais de désherbage mécanique réalisés montrent qu'il ne pe~t en aucun

140 ca& remplacer le premier sarclage manuel : le désherbage mécanique permet en effet le désherbage rapide des interlignes de culture, mais ne supprime pas l'entretien manuel sur la lign~. Par contre le sarclage mécanisé convient mieux pour les passares IlltérieurH, quand le riz a suffisamment poussé pour empêcher les repousses d'ad\entices sur la ligne. Le désherbage mécanique nécessite un moyen de traction anima]",cas le plus probable en Afrique) ou motorisé. Lc' type d'équipement possible varie en fone tion du mode de traction et de l'outil tracté tableau 1) : - équipement léger, à traction asin~ ou équine possi~le, constitué par la houe sine sarclo-binage uniquement) - équipement moyen. à traction bovine. constitué par la houe sine Greco sarclo-binage uniquement) ou par l'arara ~sarclo-binage + travail du sol) - équipement lourd l traction bovine, ariana ou polyculteur ces deux outils permett&nt aussi le travail du sol). TABLEAU l ========= MATERIELS EXISTANT POUR LE DESHERBAGE MECANIQUE DES CULTURES PLUVIALES - Extrait d'un texte de HERNANDEZ 1) - «Equipe- :. Traction U Largeur Outil *) sage de travail: Elément ment po~sible essentiel, adaptable en metre : : : : : : ~ houe oc- Asine sarclo- 0,45-0,60 corps de charrue : cidentale : Equine : binage : 3 à 4 dents de LEGER : binage : : : : : : : Asine : sarclo- : souleveuse houe sine 0.60 : Equine : binage : charrue b~tteuse : ~-: : : : r : houe sine : B. : sarclo o : charrue butteuse : Greco : OVlne : binage,, : souleveuse MOYEN : : _._-: : : polyvalent: dents de canadien : Arara : Bovine : travail du: 0,90 : butteur-charrue : sol : souleveuse : : : : : { polyvalent: 2 semoirs jumelés travail du: dents de canadien Ariana Bovine 0,90 sol corps butteur charrue souleveus LOURD : : : : semoirs - dents Polycul- Bovine pol)valent: teur de canadien-corps à grand travail du: ,10 butteur-charrue,sel rendement 2 souleveuses plateau charrette ~ ~ ~ ~ *) Matériel fabriqué par la Société lndustrielle Sénégalaise de Ccmmercialisation du Matériel Agricole SlSCOMA)

141 Ces différents équipements se distinguent les uns des autres plus par la largeur de la bande travaillée 0,45 m pour la houe occidentale et 2,10 m pour le polyculteur) ~ue par la qualité du désherbage; différentes pièces travaillantes de Earclage ont été comparées : lames sarcleuses de 270 mm, pattes d'oie de 160 mm, canadien de 45 mm 33) ; ces différentes pièces se sont montrées équivalentes pour la qualité du sarclage; cependant les lames sarcleuses ne décapant qu'une faible couche de terre sont préférables pour d'autres raisons. Dans l'ouest Cameroun en ), la sarcleuse manuelle Tropic prévue pour le désherbage dans l'opération de développ;m~nt de la plaine des Mbos a montr certains défauts : largeur ne permettant pas de sarcler un interligne de 22,5 cm sans risques, - guidage imparfait de l'instrument, - sarclo-binage difficile sur sol saturé Temps de travaux Les temps de travaux nécessaires sont évidemment variables avec l'équipement il faut 8 heures par hectare avec la houe sine ou l'ariana et 3 heures avec 1 polyculteur à grand rende~ent. Ces durées doivent être multipliées par deux, puisqu'il faut deux personnes' pour effectuer le travail, l'une guidant l'atte lage et l'autre l'outil. La réduction de main-d'oeuvre est donc importante p rapport au désherbage manuel. Le calcul des temps de travaux pour un désherbage mécanisé comprenant deux sarclages manuels sur la ligne complétés par trois sarclo-binages met cep end en évidence l'importance du temps consacré à l'entretien de la culture par ra port aux autres opérations, puisque le désherbage occupe à lui seul 50 % de l main-d'oeuvre et de là traction 1) Contraintes - Conclusi~ Le sarclage mécanique est donc loin de résoudre le problème de la lutte contr les adventices, puisqu'il ne supprime pas les interventions manuelles ; de pl il nécessite de la part de l'agriculteur un investissement relativement impor tant puisqu'un moyen de traction animale ainsi qu'un outil de sarclage sont indispensables. Il devient impossible quand l'écartement entre les lignes est inférieur à 45 cm. Le recours à d'autres techniques a donc été obligatoire

142 3.3 - LUTTE PAR LES TECHNIQUES CULTURALES Les recherches sur la maftrisa des adventices par les techniques culturales sont relativement récentes et l'on p~ut espirp,' que de grands progrês seron faits dans ce domain~ dans les années à venir. Les domaines explorés actuel lement concernent essentiellement le travail du sol et les rotations et un peu le mode de semis. Il existe nn outre un certain nombre de prêcautions évidentes mais qu'il est cependant bon de rappeler: - emploi de semences propres, d'où nêc~ssitê impérative de produire des semences indemnes de graines d'adventices - semis effectuê sur un sol propre Travail du sol L'influence de différentes modalités de travail du sol sur l'enherbement a été étudiée principalement au Sénégal 33) ; quelques observations ont été faites é~alement en Côte d'ivoire 35), au Brésil 36) 32) et au Cameroun 37) 3a). Au Sénégal, en Casamance Séfa), différentes modalités de travail du solon été comparées pour leur action sur le rendement du riz hauteur au tallage et rendement en grain) et pour leur action sur l'enherbement, évalué par 1 nombre de plantes d'adventices sur une surface déterminée. Dans un premier essai, on a comparé toutes les combinaisons possibles associant - une préparation du sol de début de cycle {labour de 15 cm de profondeur après la première ou la deuxième pluie efficace, ou préparation superficiel le par pattes d'oie ou canadien après la première ou la deuxième pluie effi cace ; - une reprise de cette première préparation par pattes d'oie, canadien, herse, rotary hoe). Dans un deuxième essai, on a comparé différentes dates et formes de reprise de début de cycle intervenant sur un labour de fin de cycle de 15 cm de pro fondeur

143 Résultats Compar~ison des préparations de début de cycle Le labour, quelle que soi t sa date' d'exécution, a un effet nettement favorable sur la maîtrise des adventices par rapport aux préparations surperficiel les. De même, la date d'intervention joue un rôle important, les préparation effectuées après la deuxième pluie étant préférables à celles réalisées aprè la premièr'e pluie; une intervention tardive permet de détruire une plus gra de quantité d'adventices, qui ont eu le temps de lever; cependant il faut trouver un juste milieu, le semis n~ doit pas être fait trop tard, surtout 1 années à pluviosit déficitairp. Il paraît plus difficile de se prononc~r sur les différents modes de reprise la herse étant peut-être tdutefois légèrement supérieure aux autres outils. Il semblerait là aussi que la date de reprise ait une influence sur l'enherbernent ; les dernières préparations du sol doivent de préférence précéder immédiatement le semis, afin d'éliminer les quelques adventices ayant levé après le labour. Il semblerait également que les résultats soient meilleurs, pour une même date de reprise avec un labour tardif et une reprise immédiate plutôt qu'avec un labour précoce et une reprise différée. Comparaison des reprises en début de cycle sur labour de fin de cycle Ici encore c'est la date de reprise qui semble jouer le raie le plus importa une reprise précoce, effectuée après la première pluie donnant de meilleurs résultats que les reprises après deuxième pluie. Ces essais mettent en évidence l'importance du travail du sol dans la mattri des adventices et l'action bénéfique du labour; la différence entre labour de début de cycle ou de fin de cycle n'apparaît pas clairement du point de vue maîtrise des adventices sur le riz, le labour de fin de cycle présentant cependant l'intérêt de permettre des reprises précoces pendant une période 0 les pluies mal intallées laissent des périodes de sécheresse favorisant la destruction des adventices Autres observations Au Brésil, en ), le labour a un effet nettoyant spectaculaire sur la flore adventice et diminue de façon importante le temps des sarclages manuel par rapport aux autres techniques de préparation du sol. Cela est confirmé par l'enherbement des essais herbicides effectués dans cet endroit, le plus fort enherbement étant dans le traitement linon travail + N P Kil, et aussi pa les observations faites en ) : le labour diminue notablement les temps de sarclage 'complémentaire nécessaire : sur une parcelle sans herbicid ni engrais, labourée, il faut 10 jours/ha; sur les parcelles n'ayant subi qu'un pulvérisage, il faut plus de 15 jours/ha

144 Dans l'ouest Cameroun 37) 38) on a observé l'action bénéfique d'un labour dressé fermé, qui, répété dans le temps, maintient de hauts niveaux de rendement~ et a un effet nettoyant certain sur la plupart des espèces de la flore adventice. La superiorité du labour sur d~s façons de travail du sol plus superficielles est nette: il suffit de deux sarclages totalisant 120 heures/ha pour' maintenir la culture propn: après:> cycles de cul ture sur les parcelles labourées alors qu'il faut 400 heures t't 4 sarc1agce pour les ~odes de préparation superficiels Rctations favorables à la lutte anti-adventices Le précédent cultural intervient de plusieurs façons sur l'enherbement du riz pluvial qui lui succède : - soit parce qu'il exige un sarclage soigné ce qui limite le nombre d'aèventices pour la culture du riz; - soit parce que le traitement herbicide spécifique de ce précédent contrale des adventices qui peuvent résister at. traitement h,rbicide du riz. Les essais de lutte par techniques culturales effectués au Sénégal 33) associent également une étude de l'action du précédent sur l'enherbement du riz, le labour est alors effectué en fin de cycle. Les précédents étudiés sont l'arachide, le riz pluvial, le mais et une jachère engrais vert. Ce sont les deux premiers traitements, arachide et riz pluvial, qui apparaissent comme les moi salissants ; ceci résulte sans doute de plusieurs facteurs : - mais et engrais vert se compor-tent comme deux jachères, avec de fortee repou ses d'herbes après la récolte ; - la récolte du mais et de l'engrais vert est plus précoce que celle de l'arac e et du riz pluvial ; de ce fait le labour de fin de cycle a été réalisé plus t8 et la quantité de pluie après labour a été plus importante ; les repousses d'a ventices, plus nombreuses, ont été difficilement détruites par la reprise en début de cycle. On peut également mentionner une méthode de lutte par rotation culturale un pe particulière essayée aux Comores pour lutter contre l'infestation des champs d riz pluvial par Striga asiatica 39) 40), plante parasite dont la levée n'a lieu qu'en présence de la plante cultivée; deux techniques ont été essayées - culture dérobée de riz 41), provoquant une levée massive de Striga et retou née quelques jours après la levée du riz ; - culture piège 42) : certaines Légumineuses arachioe et dolique en particulier) ont le pouvoir de faire germer le Striga mais ne lui permettent pas de parvenir à floraison; cette culture pratiquée pendant plusieurs années doit favoriser l'épuisement du stock de graines de Striga du sol. Ces deux méthodes ont été, dans le cas précis du Striga aslatica aux Comores, assez peu efficaces

145 Ces essais assez fragm~ntaires permettent cependant de constater que le précédent cultural a ~ne action pffective sur l'enherbpment de la culture qui 1 suit ; il serait nécessaire de poursuivre ces études de façon plus précise, en différents endroits et avec de nombreux types de rotations ; la lutte con tre les adventices devrait effectivement se concevoir pour l'ensemble de la rotation plut8t que pour chaque culture séparément, cc qui aboutirait certai nement à une lutte raisonnée "inté&,rée" faisant intervenir toute la gamme de moyens de ] utte de la façon la pl us harmolll f!use. Un' étude sur la lutte cont les adventices dans le cadre de rotations se d~~oule d'ailleurs actuellement au BréSil, dans l'état du Maranhâo, à ln fols en milieu expérimental et en grande culture 32) Le mode de semis Le mode de semis -en ligne, à la volée, en poquets- ainsi que la densité de semis pourraient avoir une incidence sur le contr81e dee adventices en favorisant ou en limitant l'enherbement. On a ainsi observé au Brésil en la supériorité du semis en poquets espacés de 50 cm par rapport au semis en ligne à 17 cm d'intervalle en ce qui concerr e les temps de sarclage manuel diminution de moitié). En C8te d'ivoire en 1976 {l3), il a été montré qu'une densité de semis forte 60 kg/ha) n'apporte pas d'avantage par rapport à une densité plus faible 30 kg/ha). La comparaison du semis en ligne et du semis à la volée faite au Sénégal 43) 44) ne permet pas d'apporter une conclusion définitive. Les essais effectués à l'irat pour tester différentes matières actives susce tibles de résoudre le problème de- désherbage du riz pluvial ont démarré très tôt: dès 1966 en Côte d'ivoire et à Madagascar, encore plus précocement au Séné~al, à partir de 1971 en Haute-Volta. Il s'agissait surtout au départ de supprimer le premier sarclage, obligatoi rement manuel et posant de sérieux problèmes de main-d'oeuvre, comme il a é vu plus haut; par la suite on a recherché une efficacité de plus longue du rée et la suppressison totale de toute intervention mécanique ou manuelle. L simple comparaison des temps de travaux met en relief l'intér@t du désherb chimique: contre heures/ha pour le désherbage manuel, il suffit d' jour/ha pour traiter avec un pulvérisateur à dos à commande manuelle 4). Le nombre des matières actives testées au cours de ces recherches est impre sionnant, et l'on est généralement arr~ve à trouver une solution assez sati faisante, bien qu'imparfaite, dans toutes les situations

146 Méthodologie.des essais La procédure des essais est en général celle préconisée par la Commission de Essais aiologiques de la Société Française de Phytiatrie et de Phytopharmaci 45). Les notations sont données : - soit par l'échelle "EV/RC" European \ljeed Research Control) jusqu'en soit par l'échelle de notation de DESAYMARD 46). ou des échelles dérivées Ces notations sont toujours accompagnées de relevés de flore selon des modali tés diverses. Enfin. dans tous les cas il est procédé à la mesure du rendement du riz Principales matières actives ou mélan$es sélectionnés par l'irar ~~~e~! Le propanil ou 3,4 dichloropropionanilide fait partie du groupe des amides; c'est une des matières actives testées depuis longtemps à l'irat dans de nom breux pays : - Sénégal depuis ) 43) 48) 49) 6) 8) 15) 16) 17) 50) ; - Côte d'ivoire depuis ) 52) 53) 54) 55) 56) 9) 10) 11) 12 13) 14) 19) - Haute-Volta depuis ) 57) 58) ; - Madagascar depuis ) 21) 22) 59) et dont les modalités d'emploi et le spectre d'efficacité sont bien connus 3) 60). Le propanil est un herbicide de contact n'ayant aucune rémanence; il n'est efficace que sur des adventices jeunes: la période d'application est donc très importante, la période d'application la plus favorable semble être le stade 2-3 feuilles des adventices particulièrement des Graminées) ; au delà du stade 4-5 feuilles l'efficacité du traitement est fortement compromise

147 Pour une bonne efficacité du traitement au propanil comme d'ailleurs avec tout herbicide de contact sans rémanence) il importe que le maximum d'adventices aient levé de feçon homogène au moment du traitement ; ceci i~plique que le sol soit préparé de façon soignée et suffisamment fine pour qu'il n'y ait pas, de mottes pouvant servir de protection aux plantules. Les doses de matière active à l'hectare applicables sont de 3 à 4 kg/ha suivant l'importance de l'enherbement. La sélectivité sur le riz est bonne, en conditions de pulvérisation normales même pour la dose la plus forte indiquée ci-dessus ; il peut toutefois se produire quelques brolures et ur. jaunissement dt, feuilles, mais ces phénomènes disparaissent rapidement ct n'ont pas d'action sur le rendement; il peu par contre se produire une grave phytotoxicité si le riz est traité simultanément par un insecticide organophosphoré. Moyennant ces contraintes d'application, lepropanil contrôle efficacement bon nombre de Monocotylédones et de Dicotylédones adventice s. On peut citer pour la flore de Côte d'ivoire.! MONOCOTYLEDONES Paspalum orbiculare Digitaria horizontalis Dactyloctenium aegytium Brachiaria ~ Eleusine indica Hackelochloa granu!!!!! Pennisetum hordeoides DICOTYLEDONES Spigelia anthelmia ~!! pilosa Synedrellaœdi flora Mollugo nudicaulis Tridax procumbens --- Borreria scabra Micrococc! mercurialis Euphorbia hir~ Celosia trigyna Cependant le spectre d'efficacité du propanil est loin d'être total et certaines es~èces envahissantes résistent aux traitements j pour la Côte d'ivoire: MONOr:OTYLEDONES Commelina!PP' DICOTYLE.DONES Trianthema portulacastrum Portulaca 21eracea Acanthospermum hispi~ De même ont été citées au Sénégal 8) - les Cypéracées annuelles Killingu squamulata, Fimbristylis), - P~spalum orbiculare ; - 22-

148 Mélange propanil + bentazon Le beotazon ou isopropylc-3 1H, 3H- benzothiadiazine -2,1,3 one -4 dioxide -2,2), herbicide de la famille des diazines, a été testé en Côte d'ivoire en ) à des doses comprises entre 0,96 et 4,80 hg M.A./ha. Utilisé seul, le bentazon n'a aucune efficacité sur' Graminées et n'a qu'une action réduite sur les Légumineuses mais agit par contre sur la plupart des Dicotylédones; le bentazon a une bonne action sur les Cypéracées annuelles comme on a pu l'observer au Cameroun en 19'1'7 24). Le bentazon est très sélec tif du riz. On n'observe aucun phénomène de phytotoxicité même BLX plus forte doses essayées. On a donc pensé à utiliser le bentazon en remplacement des hormones de synthès en mélange av c le propanil ; en Côte d'ivoire en 1974 et ) 12), ce mélange se montre très efficace et présente l'avantage de risque de phytotoxi cité moindre. Cependant comme le mélange propani1 + phytohormone, le propanil bentazon n'est pas rémanent,ce qui limite son intérêt. Pour pallier certains inconvénients des herbicides de ~ost-levée cités plus haut : faible ré~an~nce rendant souvent nécessaires des s~clages complémentaires. résistanëe de certaines es~èce8. rigidité du stade d'application. et aussi pour varier la gamme des produits utilisables risque d'inversion de flore). llirat a recherché d~5 m.ti~~es actives applicables en p~êlevêe des adventices l'~pplic~tion eut gén~ralemen~ raite ~n post-semie du ri~) à bonn rémanence. qui ~ont en fait des herbicides systémiques. Le nombré d@ mol~cule testées est très élev~, mais celui d~5 watières actives présentant des Qualités intéressantes SUrnAèmment génél'alisablee vvlgarisées eet très réduit. On trouve é&alement. outre les produits vulgarisables et l~s matières activ@$ vraiment m~diocres. des mo16cules dont lee résultats sont variables et qui peuvent prêsen~er d@ l'intérot dane des situations écoloeiqubs particuliè l'es BOUS r~l'ierve d'@$~ais de confirmation. Nou~ étudierons sueeeseivèment çes deux eat~~orie Butachlore Le butaehlore ou 2 chloro ~t6 di~thyl-n butoxymêthyl) aeétanilidè fait partie du grovp~ des amides. LèS essais réalisês en Cô~e d'ivoir~ en ) 67). au Sénégal en 197~. 1973, , ) 15) 16) 17), en Haute-Volta d~ 1974 à ) utilisent des doses de butachlore vahant de 2 il 6 kg M.A./ha : dêns to\l5 les essai~ $auf au Sénégal en 1976) l'~fficacité eet Considiré~ comme satisraisante ~t particuli~rement l'action graminieide en este d'ivoire. où la plupart des Dicotylédones sont également contralées ~auf Spigelia an~helmia et une Ipomée) i On note cependant en Haut@-Volta et au Séné&&l Une lég@r@ phytox1- eité s@ manifestant ~e.r un retard à la levée, mais sans effet notable sur le

149 rendement; au Sénégal, les doses de 2.5 et 3,~ kg M.A./ha ne suffisent pas à contrôler les Cyperus, Digitaria, Celosia, PasFalum, Dactyloctenium Fluorodifène Le fluorodifène ou nitro - 2 nitro - 4 phénoxy 1) triflurorométhyl - 4 benzè ne fait partie du groupe des Diphényl~thers. Le fluorodifène en prélevée a été ~galement essayé au ccurs de nombreux essai Côte d'ivoir~ en 1970, ) 51) 67), Sénégal en 1972, 1973, 1974, 1975, 19766) 8) 15) 16) 17), Haute-Volta en 1975, f976 57) à des doses varia de 1,2 kg M. A./ha à 18 kg M. A./ha. Le f1uorodifène a également été utilisé aux Comores en 1970, 1971, ) 69) 70) pour lutter contre Striga asiatica. maie sans grand succès. Dans la plupart des essais l'efficacité du fluorodifène est considérée comme bonne particulièrement en Côte d'ivoire et au Sénégal; l'efficacité moindre observée en 'Haute-Volta résulte peut-êtr de la plus faible dose de matière active à l'hectare ou de composjtion de la flore adventice Digitaria et ~~). En Côte d'ivoire. Graminées et Dicotylédones sont bien contrôlées, exceptées Synedrella nodiflora et Phy11anthus amarus. Au Sénégal, on note une bonne efficacité contre les Monocotylédones qui constituent l'esentiel de la flore des essais) mais certaines espèces sont résistantes - à 2,5 kg M.A./ha: Digltaria ve1utina Eleusine indica Echinochloa colona Paspalum prbiculare Cyperus - à 3,5 kg M.A./ha - à 4,5 kg M.A./ha Diaitaria velutina Eleusine indica Clperus Eleusine indica Cyperus. A Madagascar en ), avec des doses de 4 kg M.A./ha on note également la résistance des Cyp~rus et celle de Rottboellia exaltata et Atylosia scarabeoides Papilionacée). La sélectivité du fluorodifène semble toujours très bonne même pour les doses les plus élevées de matière active. Le fluorodifène contrôle les mauvaises herbes pendant environ un mois après l'application

150 Butraline La butraline ou dinitro - 2,6 tert-butyl - 4N - sec butylaniline fait partie du groupe des dinitro-anilines. La butraline a fait l'objet d'essais en Côte d'ivoire en 1973 et ) 11), au Sénégal en 1975, ) 17), en Haute-Volta en ) à des doses variant de 1,44 à 6,72 kg M.A./ha. L'efficacité de la butraline a été très bonne au Sénégal meilleur produit testé pour les deux années d'essais) où elle est conseillée par la vulgarisation à la dose de 2 kg M.A./ha, ainsi qu'en Haute-Volta ; elle a essentiellement une action graminicide mais on note également une tonne activité sur certaines Dicotylédones difficiles à détruire : :~aranthus!e" Portulaca oleracea 5) ion n'a pas observé de phénomènes de toxicité sur le riz même aux plus fortes doses, mais la dose de 2 kg M.A./ha est généralereent suffisant Benthiocarb Le benthiocarb ou S -4 chlorophényl) méthyl diéthylcarbamothioate fait partie de la famille des thiocarbamatcs. Il a été essayé en Côte d'ivoire en 1973, ) 11), au Sénégal en ) et en Haute-Volta en 1977, ) 57), à des doses variant entre 2 et 6 kg M.A./ha. Les résultats obtenus concernant l'efficacité de ce produit utilisé seul en prélevée sont beaucoup moins probants et réguliers que pour les produits cités précédemment. Ainsi en Cate d'ivoire en 1973, l'efficacité à 2 ou 4 kg M.A./ha est considérée comme mauvaise et l'on note en particulier la résistance de Rottboellia exaltata. Par contre en Cate d'ivoire en 1974, à des doses plus élevées 3-6 kg M.A./h l'efficacité sur les Graminées est satisfaisante. Les essais au Sénégal et en Haute-Volta mont.rent également une efficacité acceptable mais l'on note au Séné~a1 une légère phytotoxidté, bien que la dose soit relativement faible 2 kg M.A./ha). L'utilisation du benthiocarb seul présente donc des garanties de succès mitigées suivant les conditions de l'application Oxadiazon L'oxadiazon ou tert-butyl - 5dichloro - 2,4 isopropyloxy - 5 phény1) - 3.3H oxadiazoline - 1,3,4 one -2, dérivé de l'oxadiazole, a été testé en Côte d'ivoire en 1972, 1973, 1974, 1976, ) 10) 11) 13) 14), au Sénégal en 1973, 1974, 1975, 1976, ) 16) 17) 27), en Haute~Volta en ) et à Madagascar en 1972,1973, ), à des doses variant entre 0,5 et 2 kg M.A./ha. L'efficacité est bonne à Madagascar, en Côte d'ivoire en 1977, au Sénégal en 1978, essentiellement pour le contrôle des Graminées, ou moyenne au Sénégal en 1976, on signale à Madagascar la résistance des Cypcrus et de certainf>s Dicotylédones: Mimosa pudica, Ipomea!p., Calopogonlum mucunoides. Atylosia scarabeoides. L'oxadlazon semble très. intéressant au Brésil état du Maranhâo), à la fois pour son efficacité et sa long~e.rémanence 30 jours). L'oxadiazon est d'ailleurs la matière activé assurant actuellement la plus longue rémanence 3 à 4 semaines à la dose de 1 kg M.A./ha)

151 On observe couramment des phénomènes de phytotoxicité qui disparaissent rapidement pour les faibles doses d'emploi et qui n'ont des conséquences sur l rendement qu'en cas de très forts. surdosages. La marge de sécurité de l'oxadiazon est en cours d'étude au Sénégal 27). Le mélange pipérophos + diméthamétryne est présenté sous le nom commercial d'avirosan ; pipérophos = dithiophospate de S -méthyl - 2 pipéridinocarbony méthyle) et de 0,0 dipropyle ; diméthamétryne = diméthyl - 1,2 propylamino) 2 éthylamino - 4 méthylthio - 6 triazine 1,3,5. Le mélange commercial comprend 100 g M.A./l de pipérophos et 400 g M.A./l de diméthamétryne. L'avirosan a été essayé en Côte d'ivoire en , 1976, ) 10) 13) 14), au Sénégal en 1974, 1975, ) 16) 17), en Haute-Volta en 1975, 1976, ) 57), au Cameroun en 1977, à des doses variant entre 1 et 6 kg de M.A./ha. L'efficacité est variable, elle est parfois satisfaisante Sénégal 1975) ou bonne Côte d~ivoire 1976) mais elle est parfois insuffisante; on note, en Côte d'ivoire, la résistance de Disitaria horizontalis. Ageratum conyzoides, Tridax procumbens et Commelina!E' aux doses assez faibles: 1 à 1,6 kg M.A./ha) et de Rottboellia exa1tata aux doses assez fortes : 3 à 6 kg M.A./ha). En Haute-Volta, Eleusine n'est pas contrôlée. On observe de plus assez fréquemment des phénomènes de phytotoxicité très forte aux fortes doses Sénégal 1978) 27), provoquant parfois Haute-Volta 1975) un retard de l'épiaison d'une semaine. Au Nord Cameroun en J) ] 'uvirosan qui pst passé en vù1garisation sous l'égide de la SODECOTON ne donne pas les résultats qu'on espérait et présen. des risques de phytotoxicité j des déboires ont déjà été constatés en milieu paysan. Dans la plaine des Mbos Ouest Cameroun), on a observé en 1977 une très forte phytotoxicité, sur les sols hydromorphes exondés assez riches en matière organique taux supérieur à 5 %). Remarque Certains de ces produits ont été également testés en post-levée du riz et d adventices application au stade 2-3 feuilles des adventices, comme pour le propsnil) en m@me temps qu'ils l'étaient en prélevée. Butachlore Côte d'ivoire ,6-4,8 kg M. A.Iha Fluorodifène Côte d'ivoire ,6 kg M.A./hs Butraline Côte d'ivoire ,44 2,88 kg M.A./ha Benthiocarb Côte d'ivoire kg M.A./ha -oxadiazon Côte d'ivoire kg M.A./ha Avirosan Côte d'ivoire ,99-1,65 kg M.A./ha Les résultats ont été mauvais: mauvaise efficacité pour les quatre premier produits; faible sélectivité vis-à-vis du riz en post-levée pour l'oxadiazon, sélectivité et efficacité médiocres pour avirosan. - ;:>R -

152 Conclusion Bi en que des résul tatas encourageants ait; nt été obtenus avec certains pre.dui tas de prélevée, et que l'application de ces herbicides permettent la suppression du premier désherbage manuel, aucune des matières actives testées n'a de rémanence suffisante pour assurer un bon contrôle des adventices pendant toute la durée du cycle; la rémanence la plus longue observée est d'environ 30 jours oxadiazon) Pour prolonger cette période de protection, on a cherché à combiner l'action de contact d'un herbicide de post-levée très souvent le propanil) et l'effet rémanent des herbicides de prélevée. De tels mélanges sont appliqués en post-levée du riz et des adventices, au stade 2-3 feuilles des adventices stade d'action du propanil) ; on prolonge ainsi d'une dizaine de jours la protection de la culture par l'herbicide rémanent, puisque l'application est plus tardive qu'en prélevée. On observe également assez souvent une meilleure efficacité des produits en mélange par rapport aux produits seuls, ce qui résulte sans doute d'un effet de synergie. De même les phénomènes de phytotoxicité sont souvent amplifiés. Les trois types de mélange ayant fait l'objet d'études sont: - mélange propanil + herbicide rémanent. - mélange phytohormone + herbicide rémanent, - mélange bentazon + herbicide rémanent. Le nombre de combinaisons essoqées est assez important, le premier mélange su tout a fait l'objet de nombreux essais. Ce mélange a été testé en Côte d'ivoire en 1971, 1972, 1973, 1974, ) 10) 11) 12) 19) et au Sénégal en ). Les résultats obtenus ont été très encourageants en Côte d'ivoire mais moins au Sénégal où l'on a observé une efficacité médiocre. L'éventail des doses essayées est large et l'on est arrivé finalement à recommander à la vulgarisation en Côte d'ivoire 2.16 kg M.A./ha propanil + 2,4 kg M.A./ha butachlore 35). L'efficacité du mélange est donc bonne en Côte d'ivoire, bien que l'on note l'existence de quelques espèces résistantes telles Chrysanthenum americanum, Tridax procumbens, Synedrella nodiflora, Si~ E., Aspilia bussei, Ageratum conyzoides, Commelin E., Cyperus E. et la Graminée Digitaria horizontalis. La sélectivité du mélange est également tout à fait satisfaisante puisqu'il faut multiplier par dix la dose vulgarisée pour observer une phytotoxicité

153 suffisante pour porter préjudice au rendement ; de légères brûlures peuvent parfois être observées à la dose recommandée, mais elles sont sans conséquence pour le rendement. C'est également unq formule qui donne de très bons résultats en CSte d'ivoire 9) 10) 11) 12) 13) 14) 19) et qui est passée à la vulgarisation aux doses ; - propanil 2,16 kg M.A./ha, - fluorodifène 1,5 kg M.A./ha. On signale à peu près les mêmes espèces résistantes à ce mélange que pour propanil + butachlore, cependant fluorodifène + propanil serait plus efficace que butachlore + propanil sur les Dicotylédones et moins efficace sur les GraminÉes tardives Pennisetum subangustum, Eragrostis aspera). De même que pour le mélange propanil + butachlore, la sélectivité est très satisfaisante et les dommages à la culture n'apparaissent que pour une dose dix fois supérieure à la dose vulgarisée, bien qu'on ait noté au Sénégal en ) une phytotoxicité assez élevée. Toutefois la protection obtenue par ces deux mélanges ne dépasse pas un mois après le semis 35) la rémanence de l'herbicide inhibiteur de germination est d'environ 15 jours i application du mélange 10 à 20 jours après le semis) ; suivant les conditions climatiques de l'année, la plus-value apportée par un sarclage complémentaire est variable : elle est généralement faible lorsque la pluviosité de la première moitié du cycle est faible mais peut largement dépas ser 25 % quand les conditions sont favorables à la pousse des adventices. Ce mélange essayé en Côte d'ivoire en ) n'a pas donné de bons résultat et son étude a été abandonnée. Ce mélange testé en CSte d'ivoire 10) 11) 12) 13) à partir de 1973 présente lui aussi à peu près les mêmes caractéristiques que les mélanges propanil + butachlore ou propanil + fluorodifène pour ce qui concerne l'efficacité, la durée d'action et la plus-value apportée par un sarclage complémentaire; les doses recommandées sont de 1~8 kg M.A./ha pour le propanil et de 1,5 kg M.A./h pour le benthiocarb. Ce mélange ne contrôle en Côte d'ivoire qu'imparfaitement les espèces suivant Brachiaria lata Phyllanthus amarus Trianthema portulacastrum Acanthospermum hispidum Borreria latifolia Commelina!p. etc

154

155 suivant les conditions de l'année et jamais suffisante pour assurer une protection du riz pe~dant au moins les deux premiers mois de la culture. ce qui serait nécessaire puisqu'on a vu que les rendements étaient affectés surtout par l'enherbement du deuxième mois du cycle. tout au moins en Côte d'ivoire. On a donc essayé. en Côte d'ivoire. de combiner herbicides de contact et her bicides rémanents. mais en effectuant des pulvérisations séparées deux passages) ; des essais comportant plusieurs interventions ont également été con duits à Madagascar 21) 22). Cette nouvelle optique se justifie en Côt~ d'ivoire étant donné qu'à partir de 1975, une forte augmentation du prix du paddy a eu lieu. ce qui permet d'envisager deux traitements herbicides au cours du cycle dans des conditions satisfaisantes de rentabilité. Par contre dans la plupart des autres pays africains. une telle pratique n'est sans doute pas rentable tout au moins dans les conditions actuelles et n'a donc pas fait l'objet d'études Combinaison d'herbicides de contact et d'herbicides rémanents en traitements successifs Toutes les formules essayées ont pour but d'augmenter la rémanence du traitement afin de supprimer tout sarclage complémentaire. Les combinaisons sont essentiellement de deux types - application en prélevée d'un herbicide inhibiteur de germination rémanent, suivie d'une application en post-levée du riz et des adventices d'un herbici de de contact - application en post-levée du riz et des adventices d'un herbicide de conta SU~V1e quelques jours plus tard d'une application d'herbicide rémanent inhibiteur de germination. Les herbicides de contact utilisés sont le propanil, le bentazon et le mélan ge bentazon + propanil. Les herbicides de prélevée sont ceux qui sont énumérés plus haut. Les résultats des essais en Côte d'ivoire en 1975, 1976, 1977 n'ont pas appo té de conclusions bien nettes quant au traitement le meilleur pour l'efficac' té et la rémanence, bien que l'association benthiocarb puis bentazon ait don en 1975 de bons résultats non confirmés par la suite). Ils ont cependant pe mis de mettre en évidence plusieurs faits: - l'efficacité des traitements de prélevée est de beaucoup diminuée si l'app cation a lieu quand la germination est déjà en train ; - l'efficacité des traitements de contact diminue également si l'application a lieu à un stade trop tardif, le stade 3-4 feuilles étant déjà trop âgé; on a observé une phytotoxicité assez étonnante du mélange propani1 + benta zon alors que les deux composés pris séparément présentent une bonne marge d sécurité; cette phytotoxicité est très forte à partir de 2 kg M.A./ha de

156 propane et augmente avec la quantité de bentazon. Ce mélange ayant été réalisé à partir des deux spécialités commerciales simples, il est vraissem blable que cette phytotoxicité résulte de la synergie provoquée par le mêla ge des solvants. Cette observation se retrouve d'ailleurs en Haute-Volta en ). Dans tous les cas pour les essais de Côte d'ivoire, la rémanence des traite ments n'a jamais été supérieure à un mois après le semis, et la supériorité de deux applications séparées par rapport à.un seul passage reste encore à démontrer; il semblcl'élit QlW l '''pplicutioll Rlmttli...anén benthiocarb + propanil, butachlore + propanil ou fluorodifène + propanil ait une meilleur efficacité instantanée que l'application séparée des mêmes produits, mais q réenherbement ~;ohjilw; rapide Côte d'ivoire en 1976) : ceci demanderait co firmation, ce résultat d'une seule année découlant peut-être de conditions particulières. le A Madagascar 21) 22) 61) les mélanges es~qyés sont plus compl~~e5 : on r traitemenn de prêlevé@ o~adiazon. fluorodifèn@ ou un mélange de~ deux, complété en post-levée du riz et des adventices stades 2-3 feuilles) par une application : d'herbicide de contact propanil seul ou propanil + phytohormone 2,4,5 TP) - d'un mélange constitué par herbicide de contact propanil seul ou prcpani phytohormone' 2,4,5 TP) + herbicide rémanent {oxadiazon, fluorodifène nu mél ge des deux). Parfois même trois traitements successifs ont été appliqués pour arriver à une efficacité maximale. Cependant, m@me si l'on observe parfois dans certains cas une rémanence suf fisante on ne peut pas non plus généraliser et l'étude économique réalisée à l'époque montre des résultats variables pour la rentabilité des traitement par rapport au sarclage manuel Divers Outre les différents types de mélange dont il a été question - herbicides de contact, - herbicide de contact + herbicide inhibiteur de prélevée, certains essais comportent également des mélanges de deux herbicides de prélevée ou des mélanges plus complexes cf.plus haut les essais' de Madagascar) Ainsi le mélange benthiocarb 1 kg M.A./ha) + fluorodifène 0,9 kg M.A./ha) butachlore 1,2 kg M.A./ha) essayé en este d'ivoire en ) présente un efficacité intéressante. Le mélange propanil + benthiocarb + bentazon au Cameroun en ) s'est montré intéressant, une légère phytotoxicité, ré sultat de conditions d'épandage défectueuses, s'étant cependant manifestée

157 Enfin on peut ci ter la pratique de désherbage total 5-) qui permet de nettoye Ip. so] avant le semis ce nettoyage pouvant être effectué aussi par le travail du sol). On utilise pour cela un herbicide à rémanence très faible ou nulle, le délai entre nettoyage et semis étant en général court : paraquat Diméthyl 1,1 bipyridinium - 4,4 - chlorure ou méthylsulfate) à 0,4 ou 0,8 kg M.A./ha, glyphosate acide phosphonométhylamino - 2 acétique) à 1 à 2 kg M.A./ha plan tes annuelles) ou 2 fois 2 kg M.A./ha 2 passages à 15 jours d'intervalles) ; essai au Cameroun en ) i l'utilisation du glyphosate au Maranhâo Brésil) en préculture en 1979 a été inefficace, la réinfestation des parcell traitées étant très rapide. Le déherbage total avant culture peut cependant présent~r certains inconvénients:ainsi au Sénégal, la dénudation du sol favorise l'érosion HERNANDEZ S communication orale). On peut ~galement citer des tentatives de désherbage chimique un peu particulières aux Comores en ) pour lutter contre le Striga asiatica, r~sul tant de la biologie particulière de cette adventice plante parasite) : l'enrobage des semences de riz avec du médinoterb-acétate MC 1488). A noter également que divers produits fongicides ont été essayés en 1971 contre cette mauvaise herbe que les herbicides classiques ne contrôlent pas 69) ; les divers fongicides essayés n'ont d,~ailleurs pas eu plus de succès Influence des conditions de milieu sur l'action des traitements herbicides On a vu au cours du chapitre précédent que les résultats o~tenus avec une m~me matière active sont variables en fonction des lieux et des années même quand les traitements ont été faits en conditions satisfaisantes sol humide, pas de vent, pas de chute de pluie juste après le traitement) i cette variabilité entratne d'ailleurs souvent des difficultés pour l'interpr~tation des essais, ceci étant aussi bien valable pour l'efficacité que pour la sélectivité des produits. Des tentatives d'études de ces relations ont été faites à l'occasion des différents essais ; on peut classer les facteurs de variations en plusieurs catégories : - variations dues aux conditions de milieu physique pluies ; - variations dues aux conditions de milieu biologique re adventice du lieu '; sol et répartition des composition de la flo - variations dues aux techniques culturales précédent cultural. travail du sol, mode de semis, Nous allons étudier séparément ces trois facteurs de variations, bie~ existe des liens entre eux. qu'il

158 Influence de la nature du sol et de la pluviosité Il faut distinguer l'incidence de ces deux facteurs sur la sélectivité des produits et sur leur efficacit6. Des études effectuées à Madagascar 21) 22) 61), il ressort que l'action nhytotoxique de certains produits, et particulièrement les herbicides réma ~ents. varie"en ~onction de la granulométrie du sol. Dans des soll3 légers, sableux, la phytotoxicité est plus grave que dans des sols à teneur en argile plus forte; ce phénomène peut résulter soit d'une disponib~lité çlus grande de la matière active dans les sols légers, soit d'une migration p1us profonde de la substance qui atteindrait ainsi la zone d'absorption racinaire du riz. Ce phénomène a également été observé en Haute-Volta en ) sur sols sableux. Par contre pour les poillts d't'tisais de Côtp d'ivoire, présentant pourtant des' sols différents, on observe à peu près partout des résultats co cordants 2~). Ce phénomène de variabilité de phytotoxic1té suivant les types de sol peut être plus ou moins a&iravé par les condi tions pluviométriques 58) : des périodes de sècheresse, affaiblissant le riz, accentuent la phytotoxicité. On a également observé ce phénomène en Cete d'ivoire en ) où de mauvaises conditions de levée de riz ont amplifié la phytotoxicité des produits; des pluies trop fortes entraînant la matière active en profondeur peuvent égaleme avoir une action néfaste. Pour cette raison~"'on a été amené à recommander à Madagascar 61) des doses d matière active variables sui vtmt le type de sol de l' endroi t tableau II). La variation d'efficacité des produits en fonction des types de sol n'a pas été mise, Quant à elle. en évidence pour le moment. Par contre, l'alimentatio hydrique en cours du cycle a une importance primordiale sur l'efficacité du traitement ainsi Que le montre un essai e~fectué en Côte d'ivoire en si l'on pratique des irrigations de complément, assurant une alimentation hydrique correcte au cours du cycle, l'efficacité du traitement herbicide en l'occurence mélange propanil + fluorodifène) est moindre Que dans les parcell sans irrigation et la plus-value apportée parun_dé~herbage complémentaire ser plus importante. Ceci résulte du fait qu'une pluviosité régulière favorise le développement des adventices donc un réenherbement après traitement plus impo tant Influence de la nature de la flore adventice La nature de la flore adventice à contrôler influe sur l'efficacité de l'herbicide. Sùivant Que l'on a affaire à une végétation à dominante Graminées. Cypéracées ou Dicotylédones, l'efficacité d'un m@me produit est différente et varie en fonction de son spectre d'action: la variation de la flore adventic suivant les pays 0\1 les essais ont été réalisés explique sans doute en partie l'efficacité différente des produits et le choix de la formule à vulgariser. Inversement, la nature du traitement herbicide influe sur la composition flo-' ristique des adventices en fin de cycle comme on l'a vu en Côte d'ivoire 9) 20) 35) '

159 II - TRAITEMENTS EN GRAMMES DE M.A./HA ========== ================================= TABL~AU Extrait d'un texte de FALAIS 61) Formules Produits du mélange Sol iéger 70% sable Sol moyen 55% sable Sol lourd 40 % sable 30 % argile: Application : : : : : A - Sur sol alluvionnaire : Oxadiazon!iOO 7~ :en prélevé :du riz Zones d'ambilobe et : : : : : Ambnnja) Derrière défriche à dominance de graminées propanil + fluorodifène: + 2,4,5 TP : rattrapage :en post :levée du :riz : : : : : Derrière défriche à dominance de cyperacées fi uorodifène : + oxadiazon : en prélevée :du riz et :en mélange : : : : : propanil :' : en post-l : vée du ri : ~-: : : : Sur culture de riz fi uor,)di fène: 900 l en postmoyennement enherbée + levée du Derrière manioc, riz, propanil riz canne à sucre, à dominan- + ce de cyperacées 2.4,5 TP ~ : : : :~ : Sur culture de riz oxadiazon en postmoyennement enherbée + levée du Derrière manioc, riz, fluorodifène: riz canne à sucre, à dominan- + ce de graminées 2,4,5 TP : : ~: : : Sur culture de riz oxadiazon :en prélevé moyennement,enherbée et : du riz déjà herbicidée : : : : : propanil en post Derrière manioc, riz, + : levée du canne à'sucre 2,4,5 TP : riz : :----~----: : : B - Sur sol latéritique sur basalte Zone de Diégo-Suarez) 6 - Derrière culture de mais, manioc, riz, arachi-: de : tlfluorodifène: + pr6panil + 2,4,5 TP l en postlevée du riz fluorodifène peut être remplacé par grammes M.A./ha d'oxadiazon

160 Ainsi, avec les traitements de pr61ev6e, les Compos~es. les Commelinac6es, et les espèces à feuilles larges dominent Digitaria horizontalis restant toutefois abondant), ceci r6sulte du fait que presque tous les produits de prélev6e ont surtout une action graminicide. Avec les traitements de post-levée, 0 observe la dominance des Graminées et spécialement Oes Graminées précoces f ceci illustre à la fois la r6manence insuffisante des produits et l'agressivité des espèces de ce groupe, qui par la rapidité de leur développement arrivent à étouffer les espèces d'autres faddlles Influence des techniques culturales ~ ~--- Le travail du sol : - un labour n'enfouissant pas totalement les adventices pénalise les traitements herbicides ultérieurs qui n'ont aucune action sur les repousses ; - une préparation du sol n'assurant pas une levée homogène des adventices empiche que le traitement de contact soit fait au bon stade pour toutes les plantules d'adventices j de mime la mauvaise levée du riz risque d'augmenter les phénomènes de phytotoxicité ; - la préparation du lit de semence influe sur l'efficacité des herbicides de prélevée et de contact ; en effet si la préparation est trop grossière les plantules d'adventices êe développant à l'abri des motte. peuvent ne touch'es par lv traitement de contact l'h@rbiçioe de p~61evêe n'est pas reparti de façon homogène sur le sol. Le mode de semis : On pourrait penser -et c'était d'ailleurs une idée couramment admise- Qu'une densité de plantes de, riz élevée prolonge l'efficacité des traitements herbicides en assurant un certain contrôle des adventices. Un essai mené en Côte d'ivoire en ) a montré qu'en fait des doses de semis de 50 ou 80 kg/h dqnnent des résultats équivalents quant à l'efficacité d'un herbicide propanil + 2,4 D + MCPA) ; de même. différents écartements de lignes 20, 30 ou 40 cm) pour ces deux doses de semence n'apportent aucune modification à.l'eff cacité de l'herbicide. Un essai réalisé en Côte d'ivoire en ) pour évaluer l'influence de l'écartement entre lignes de semis pour une même dose de semence à l'hectare 30 kg) sur le réenherbement d'une culture de riz désherbée chimiquement a con firmé que ce facteur n'avait aucune influence. Les traitements herbicides essayés étaient : - fluorodifène en prélevée puis propanil en post-levée, - fluorodifène + propanil en post-levée, - benthiocarb en prélevée puis propanil + bentazon en post-levée. D'après les essais effectués au Sénégal en 1965 et ) 44), l'influenc du mode de semis à la volée ou en ligne8) est difficile à cerner. En le semis en lignes + désherbage chimique propanil) donne de moins bons rende ments que le semis à la volée, en ) c'est le contraire

161 Le précédent culturel Il pourrait également intervenir sur l'efficacité des traitements herbicides en influençant la composition flor:i:stique de l'enherbement ; il semblerait cependant 20), tout au moins en Côte d'ivoire, que ce n'est pas le cas et que les conditions climatiques du début de cycle détermineraient la levée de telle espèce aux détriments de telle autre. Au Cameroun Ouest en ), on ne note pas de différences de comportemen des herbicides suivant la rotation ; mais par contre il existe des différenc d'efficacité des herbicides en fonction du cycle de culture il y a 2 cycles de culture par an) = pour le 1er cycle, le meilleur résultat est obtenu avec fluorodifène, - pour le 2e cycle, c'est le mélangepropanil + benthiocarb qui est préférab Conclusion Les études assez fragmentalres réalisées surtout en Côte d'ivoire sur les re lations conditions du milieu-action des herbicides doivent être poursuivies, afin de permettre une approche plus rationnelle et plus systématique de la recherche de matière actives efficaces et de leurs. conditions d'utilisation. Il s>mblerait en outre que l'action des herbicides est variable aussi suivan la variété de riz utilisée,liinsi au Brésil Maranhaô)...1'application d'oxadia7.on sur la variété locale Cana roxa abaisse systématiquement son rendemen par rapport au témoin sarclé et augmente, dans les mêmes conditions, le rendement de la variété améliorée IRAT Liste des matières actives et des mélanges testés par l'irat Cette liste, donnée dans l'annexe Il, appelle les remarques suivantes: - on retrouve bien entendu les produits à bonne action dont on a parlé en détail dans le chapitre précédent ils sont soulignés dans le tableau) ; ces produits ont généralement été essayés pendant de nombreuses années et dans de nombreuses stations ; on peut cependant noter que certains produits inté ressants n'ont pas.été testés dans certains pays - la plupart des autres produits cités ont été éliminés soit en raison de le'ur mauvaise effjcacité soit en rajson de leur manque de sélectivité sur lt' riz, soit pour les deux; polir plus d{' précision quant à l'action de tous c produits on peut se reporter aux rapports annuels correspondants.... '36 -

162 La réalisation des traitements herbicides La réalisation des traitements herbicides 31) 73) 74) dans de bonnes conditions est aussi importante que le choix du produit et conditionne l'efficacité de l'application. De bonnes conditions d'application sont - état d1humidité du sol satisfaisant, - traitement par temps pas trop ensoleillé le soleil peut accélérer la décomposition de certains herbicides), - absence de chute de.pluie juste après le traitement surtout herbicides de contact), - absence de vent, - répartition homogène du produit, celle-ci étant dépendante du bon réglage du matériel de pulvérisation et de la régularité de la vitesse d'avancement. Les herbicides commerciaux peuvent se présenter sous plusieurs formes ; liquides, poudres mouillables. granulés ou microer anulés. Une suite de r~gles de trois assez simples perm.t de calculer : - la quantit6 de produit collullèrcial li épandre par heetare eonnsissant la dose de matière aetive ad~quate) i - la quantit~ d'eau à ajouter au produit pour pratiquer ll~pand~~ S~ une ~urface donnée à partir du débit de~ Duses l de le vites.e d'avançement et de la largeur de la bande traitée) Les pulvérissteura 5) ~ Selon les dimensions de l'exploitation, le mode de traction utilisé, la main d'oeuvre disponible, le prix des appareils etc, le choix se porte sur un pulvérisateur à grand rendement ou sur un appareil à dos : - les pulvérisateurs à grand rendement sont portés ou traînés par tracteur, les rampes de modèle courant font 9 ou 12 mètres, les surfaces traitées peuvent être importantes plusieurs hectares à l'heure) ; - les pulvérisateurs à dos ne nécessitent pas dp. moyen de traction. Ile peuven permettre de t.raiter jusqu'à 1 he en 3 heur's, si les conditions de remplissag du réservoir sont bonnes 73). Ils peuvent être à pression préalable, l'air

163 étant comprimé par pompage de façon discontinue ou à pression entretenue, l rythme de pompage en cours de traitement déterminant la pression et par cons quent la régularité des traitements. C'est ce deuxième type d'appareil qui e de loin le plus répandu. Le dispositif de mise en pression des pulvérisateurs à dos à commande manuel joints, cloches à air) doit être bien entretenu car le débit obtenu avec de appareils défecteux varie beaucoup. Ce type d'appareil est satisfaisant pour les traitements ordinaires. En parc le expérimentale par contre il est préférable d'employer du matériel précis. a pression dans les pulvérisateurs est fournie soit par du gaz propane, soit p de l'air comprimé, en bouteilles. Le propane présente certains inconvénients t notamment une manipulation délicate. D'autre part, il n'est pas facile de s' procurer partout. L'air comprimé par contre est disponible dans la plupart d villes. Les appareils de pulvérisation logeri thmique sont parfois employés en expéri mentation ; ces pulvérisateurs utiles lorsque les doses d'empl des herbicides ne sont pas du tout connues.essai de tri des produits). La régularité de la pulvérisation dépend en partie du corps du pulvérisateu et notamment de l'état du système de mise en pression. Pour un appareil en état, elle est fonction également du dispositif choisi, lance ou rampe, typ de buses : - ramne : une rampe porte plùsieurs buses qui sont généralement à fente" pour les herbicides. Les buses ne donnent pas un spectre de gouttel tes homogènes ; il est donc nécessaire de les disposer sur la rampe de faço ce que la quantité d'herbicide épandue sur toute la largeur de la bande trai soit aussi homogène que possible; le réglage se fait en jouant sur l'écart ment des buses entres elles et sur la hauteur par rapport au sol, les jets recouvrant plus ou moins ; - lance: une lance ne porte qu'une seule buse qui est généralement du type "buse à miroir" ; les gouttelettes sont relativement grosses, ce qui diminu le risque de dérive des herbicides pour les traitements dirigés donc les ris ques de phytotoxicité pour la culture elle-même ou les cultures voisines_ D' tre part, la répartition du liquide est assez irrégulière; cette caractéris tique est g~nante en parcelles expérimentales. La buse à miroir montée sur lance présente par contre des avantages pour les traitements ordinaires: simplicité d'utilisation, absence de réglage; de plus elle est placée devant l'opérateur ce qui permet le contrôle du travail L'usure de l'orifice des buses due à l'abrasion par les pesticides entraîne une augmentation du débit. Il est nécessaire de vérifier de temps en temps l'état des buses Modèle de buse : le type de buse étant fixé, à fente ou à miroir, il exis

164 divers modèles dont le d~bit varie dans d'asse~ grandes proportions: c'est souven~ la quantité de liquide à épandre par unité de surface qui détermine l choix du calibre des buses. - Hauteur de3 bu~es! l'angle que fait le jet à la sortie de la buse est fixe pour une pression donnée, La largeur de la bande trait6@ d.pend donc de la hauteur de~ buses par rapport 8U sol. La limil~ de variation est la Bensibili t~ au vent et le risqut': de dériv@ lor$qye la hauteur eet t.rop isrande. D'un point de vue pratique, la largeur de la bande traitée dépendant de la hauteur d@ la buse par rapport au sol ~t de la pression de sortie. il suffit BU Champ de faire varier la hauteur d!':) la busf' jusqu 1 à Ce que la largeur de traitement souhaitée soit atteinte. la pression étant fixée au préalable. - Fression d'utili!=la.tion : la pr~sliion açit sur l'angle du jët et sur le débi lee limites de variation sont fixées par lee po~~ibilitis du pulv'risat~ur. D'autre part, un~ pression élevée entraîne la formation d'ur. brouillard, ce ~ n'e~t généralement pa3 reche~ëhé dans un tr~item~nt h~rbicide rie~u~ accru d phytotoxicité et de d~rive des produits), L~~ pressions courantee sont de 1'0 dre de 1',5 à 2 kg/cm2 ; il elit pqliisible, et même parfois utih, d'utiliser de pr~e~ions b@aucoup plus basses. - Vitesse d'avancement : la limite ~vp'tieure est donnée par lê vitesse de marche dana le cas des pvlv'ri~ateurs portée à d05 environ 3,6 km/h ~ur sol sec), et par l'état du Bol pour les rampes montée!:; sur tr~i\ Ir b Les t,rai temllmt. à vol urn~ L8~ traitements clbbsiquee taisant intervenir le m8t~ri@1 d'çrlt plus haut nécessitent une dlsponihilit~ import~nt~ ~n eau 100 à plue de 900 l/ha) ét": qui peut dans certaines situation$ po~er de sérieux prohl~me8 d'approvibionn@ ment; ç'est pourquoi une technique dl~pandase nouvelle, effectuée avec un très faiblë volume d'eev à l'hectare a permis une extension rapide de~ traite ments herbiçides ; en riziculture pluviale, la qvantiti d'eau nécessaire en bas vol ume va de 5 l prodtli t pur) il lq - '"0 l/ha pr{";dui t en solution ou ~muleion aqu@vse). Les traitements à bas volume sont surtout pratiqués à l'aide de pulvérisateur rotatifs. dont les modèles manuels sont les plus répandus et les plus simples à mettre en oeuvre j le dispositif est constitué d'une canne plus ou moins 10 gue contenant un certain nombre de piles électriques; d'un côté est fixé un disque rotatif avec son moteur, de l'autre le réservoir du produit 2,5 à 5 litres) ; certains modèles comportent aussi des réservoirs séparés de plus grande capacité possibilité d'utiliser des réservoirs de pulvérisateurs à do Le disque rotatif. d'un diamètre de 80 à 90 mm,est finement denté à sa périph rie et tourne à une vitesse de à t/mn maximum; la force centrifu engendrée fractionne le liquide en gouttes relativement homogènes. de 250 à 400 microns de diamètre moyen, selon les viscosités des produits. Le disque en position de traitement est 20 à 30 cm au dessus du sol et la 1ar geur utile de travail varie de 0.8 à 1,1 m. Le réglage du débit se fait par u

165 gicleur placé sur la conduite d'amenêe du liquide alimentation par gravité) la fourchette de variation est assez étroite entre l et 2 ml/s) car une tro grande variation fait intervenir des mécanismes différents dans la formation des gouttes. Généralement un type de buse est préconisé avec un produit donn Cependant, malgré les avantages sérieux qu'elle présente en cas de faibles disponibilités en eau, la pulvérisation à bas volume ne convient pas pour l' pandage de toutes les matières actives. Les résultats obtenus en pulvérisat! classique ne peuvent extrapolés aux conditions de pulvérisation bas volume. en particulier pour la sél~ctivité : on a pu constater par exemple qu'une formulation commerciale ordinaire de propanil appliquée en bas volume brûle instantanément le r,iz alors que la dilution l pour 2 supprime toute phytotoxicité Côte d'ivoire). Des essais de traitement bas volume ont été réalisés dans l'ouest Cameroun en ) avec avirosan et oxadiazon. Les résultats paraissent satisfaisants, mais seront confirmés par des expériment tions supplémentaires. Dans le Nord Cameroun en ) a été effectuée la comparaison de différe s produits classiques: oxadiazon, butraline, propanil, avirosan, propanil + 2,4,5 TP, propanil ~ benthiocarb, appliqués en pulvérisation classique ou en bas volume. On a observé pour la pulvérisation bas volume, particulièrement pour l'oxadiazon, des problèmes de phytotoxicité liés à la mauvaise répartit n due au vent; ce mode de pulvérisation y est benucoup plus sensible que ]a pulvérisation classique. Les applications de post-levée en bas volume sont moins efficaces qu'en pulvérisation classique moins bonne pénétration du brouillard sur le feuillag~). Certains essais ont été conduits à l'irat sur des modalités de traitements herbicides un peu particulières; il s'agit essentiellement de traitements combinés herbicides-engrais d'une part, et de traitements effectués à partir de formulations en granulés d'autre part. - Traitement combiné herbicide-engrais Un tel traitement a été essayé au Sénégal en 1969 ~9) avec une formulation engrais-herbicide granulée d'amétl"yne à 1,25 kg M.A./ha en Casamance, à 1,20 kg M.A.tha au Sénégal oriental et dans le Sine-Saloum. Ces deux essais ont m en évidence la phytotoxicité des deux formules, bien que l'efficrcité herbici de soit passable. L'engrais-herbicide granulé est entratné par les pluies et s'accumule dans les creux; cependant ceci ne permf't pas de conclure que c'e le mélange des produits herbicides + engrais qui est responsable de cette to xicité ; c'est peut-@tre la formulation, par le manque d'homogénéité de la répartition des produits qui en est responsable. Une formulation liquide en pulvérisation d'un mélange herbicide-engrais ne présenterait peut-être pas ce défaut et ce une solution d'avenir économie d'un passage d la culture). Il faut de plus noter que l'amétryne présente parfois des phéno mènes de phytotoxicité, comme ceux observés à Madagascar en ). En ré sumé il parott difficile de conclure sur un seul essai, et il serait intéres de reprendre cette expérimentation qui pourrait apporter des solutions satis faisantcs du point de vue économique. t

166 - Traitement par herbicides en granulés ou poudre lourde Dans les mêmes essais effectués au Sénégal en ) des formulations d 4 amétryne et de terbutryne en poudre lourde dosée à 1.2 kg M.A/ha ont été étudiées ; en Casamance la formulation amétryne poudre lourde a donné d'asse bons résultats; par contre au Sénégal oriental ct au Sine-Saloum l'érosion en nappe a provoqué l'entratnementet l'accumulation de l'herbicide dans les creux. favorisant ainsi l'apparition de phénomène de phytotoxicité. Ce mode d'épandage utilisable seulement avec les systémiques) ne paratt donc pas très adapté ; il faudrait peut-être. pour conclure définitivement. quelques expérimentations de complément. Conclusion Le matériel et les techniques d'épandage d'herbicidesdlj riz pluvial ne posen plus à l'heure actuelle de problèmes techniques spécifiques; c'est maintena au niveau de la vulgarisation et du passage des m~thodes en milieu paysan QU peuvent résider les causes d'échec, la teehnicité r@qui~e pour effectuer cor rectement ces traitements étant d'un niveau relativement éievé. La d1~fusion des teçhnique~ bas volume a déjè commenc@ au S'n~gal 27). L'organisation du chantier nécèssite également une certaine réflexion; une technique d'organisation laissant le moins de temps mort possible a été étud' au Cameroun en ) ; c'est essentiellement le remplissage des réservoi qui peut occasionner le plus de pertes de temps Conclusion sur le désherbage chimique En une vingtaine d' ann6es.1' IRAT a apporté la preuve que le désherbage chimiq constitue un moyen de lutte contre les adventices efficace et généralement rentable dans les conditions que nous avons définies. Chaque station IRAT pu blie d'ailleurs assez régulièrement des fiches techniques de vulgarisation faisant état des acquisitions récentes 73) 74) 75). Des matières actives et des mélanges nombreux existent. adaptés à chaque sit tion écologique ; ils permettent dans tous les cas de supprimer le premier s clage. le plus problématique en raison du manque de main-d'oeuvre à cette ép que de l'année. Parfois le désherbage chimique rend superflue toute interven ultérieure. L'orientation actuelle des recherches donne la priorité à l'étude de nouvell matières actives ou de nouveaux mélanges et additions de produits. afin d'ob tenir une plus grande rémanence des traitements et une protection accrue en milieu de cycle. la rémanence des produits actuellement recommandés étant d'environ un mois maximum

167 4 - CONCLUSION GENERALE Les travaux menés à l'irat sur la lutte contre les adventices en rizicultu pluviale ont permis d'apporter des solutions satisfaisantes pour.les petite exploitations familiales traditionnelles et pour un mode de faire-valoir pl industrialisé. par la mise au point de nombreuses formules herbicides perme tant un gain de temps de travail appréciable. Cependant malgré les progrès réalisés au ccurs de cette période. le problèm n'est pas du tout résolu pour les grandes exploitations lorsque le désherba ge ne peut pas être complété par une intervention manuelle, aucune formule n'étant jusqu'à présent assez rémanente. D'autre part. ces études ont ~té axées uniquement sur le désherbage proprement dit de la culture en néglige toutes les autres interventions possibles de pré ou post-culture. Le lutte contre les advenuecs devrait, à l'heure actuelle où l'on ne dispo pas d'une méthode suffisante à eu", seule, intégrer touts les moyens connus pour contrôler l'enherbement : - techniques culturales labour. etc. ), - désherbage chimique complété éventuellement par intervention manuelle ou mécanique, - choix de la rotation la plus appropriée, interventions pendant les intercycles. Les recherches s'orientent dans ce sens'à l'irat, la lutte contre les adven tices est appréhendée dans le contexte cultural, en fonction de la rotation et sur plusieurs années. Cela doit permettre de mieux connaître les interactions entre les différent moyens de lutte utilisés dans les différents cycles de culture et de choisi ~n conséquence les rotations et les techniques les plus appropriées au contrôle de l'enherbement ~.J!!I!!!~_.._.._._..._... _.. ~_

168 A N N E X E l :!:!:~~!!!=======..' ;=--;=== LES PRINCIPALES MAUVAISES HERBES OU RIZ PLuvIAL EN AFRIQUE DE L'OUEST MONOCTYLEOONES COMMELINACEAE Commelina henghalensis L.. CommeZina erecta L. Gamm~ l Ùta fôytska lafli VIlh l, Ç01TflTl~lina subulata Roth. CYPERACEAE Cyperu~ ea~uz~ntus L. Cype~s haspan L. Cypel'UB l"otw!dus L.. çyp~rus sphaaea~atub Rottb. FimbriatyZia exitis Roehm et Sahum. FimbYti$tyliB hispiduza Vdh1..J K~~. KifUinga bzepnal'tnata Hr)~h~t. KyZZinga Bquamutata Vahl. Mariscus alternifoziu8 Vahl. Mal"iscus squarrosual.) C.B.Cl. GRAMINEAE =POACEAE) Andropogon gayanus Kunth. Brachia1"'ia deflexa S'l1W'I.) C. E.lJubb.exRobyna. B1"'achiaria distichophylla Stapf. Bl'achiaria lata Schum.) C.E. Hubb. Brachiaria ramosa L.) Stapf~ Ch lol'is pi losa Sahwn. Chlaris vil'g_lta Sw. Cynodon dac ty lem Pers. Dactyloctenium aegypt1~um Beauv. Digitaria horizontalis Willd. Digitaria velutinap.8eauv. Echùzochloa colm'l.a L.) Link.., Ec.lulloc.h.ioa. pyltandda..f..i.6 H.i.tclt. et Ch. Eleusine indica L.) Gaertn. El'ag1"'oatis aapera Jacq.) Nees Eragl"ostis ciuaris L. )R. H1',

169 Eragrostis diplac110idea Steud. Eragl'ostis elegantiasùna Chiov. El'agl'osti3 terwlla L.) P.'Fi'fll41). ex Roe1urr. ~t Sdm1Ti. Eragrostis tl'emula lioc1jst ex Stcud. Hackelochloa g}'anulal'is L.) O.Kze. Impel'ata cylindrica L.) P.Bcauv. Panicum laetum Kunth. Paniclun la:rwn SIJ. Pal1icum maximw11 L. Paspalum conjutatlun Bepg. Paapalwn Ol'bù'ulm.' For.:;t. Paspalum scrobic'ulatlun L. Pennisetum hol'deoijes Lam.) Stcud. Pennisetum pedicellatum Trin. Pennisetum subangustum Schwn.) Stapf. et C.E.Hubb. Pennisetum violacetun Lam.) L.Rich.. Rottboellia exaltata L. ' Rynchelitl'um repens Willd.) C.E.Hubb. Setaria bal'bata Lam.) Kunth. Setal'ia longiseta P. Beauv. Setaria pa llide-fusca Schum.) Stapf"et C.E. Hubb. Sehizachyriwn exi 7.e Staple DICOTYLEDONES ACANTHACEAE Moncc.'1"IlTla ciliatum Jaeq.) Miln. Red. Pel'ütrophe biealyeulata Retz.) Nees. AMARANTHACEAE Aehyranthes aspera L. Alternanthera sessilis L.) R.Br. ex Roth. Amaranthus hybridus L. Ama1'anthus spinosus L. Amaranthus viridis L. Celosia argentea L. Celosia laxa Sehum. et Thonn. Ce losia trl:gyna L. BORRAGINACEAE Heliotropium ovalifolium Forsk. CAESALPINIACEAE Cassia hirsuta L. Cassia mimosoides L. Cassia oeeidentalis L. Cassia tora L Cephalostigma PC1'ottetii Il. De. CAPPARIDACEAE Cteome citiata Schum.et Thonn. Cleame monophytla L

170 CZeome visoosa L. Gynandpopsis gyhmull"a L.) 8l" iq. CARYOPHYLI.J\CEAE Polycarpaea co~mbo8a L.) Lam. ~.corymbosa FDlycal"paea lineapifqlia DC. COMPOSACEA! ou ASTERACEAE) A,-"!'ntt'hospe2"mttm hispidwn VC. Agepatum conyaoides L. Aspilia bùssci O.HoffM. et MUsch.l. Aspilia helianthoides Sahur.r. Ilt 'l'honn.) Oliv.,t Hl.fl"l. Bid~1M pi lo~â L. Centa~l"ea pùl"l"ottetii DC. ChryBanth~mum ameri~anum L.) Vatke. Eclipta ppostpata L.) L. Emilia ppaetermisbq MiZn. Red. Emilia 8onahi!olia L.) DC. EriJ~rorl florlbtmdw; HB. flt K.) Sch.Bz:p. Sphael'an t'nw anf/us t 1.[0 UU8 DC. Synedrella nodiflo~a L.) DC. Tridqx ppdoumbens L. Vepnonia ainopea L.) L~R~. Vernonia pau~iflora Willd.) Le$$. VopnDnia peppottctii Sah. Bip. Viaoa leptoclada Webb.) Vandy. CONVOLVUlACEAE Ip~ea ooeoinoopel"ma Hochet ~~ Ipllmea el'ioè!âl"pâ R. Btt. Ipomea hetcpotpiaha F.Didr. Ch~i~y. CUCURBITACEAE Zehneria t~itesii {Schweinf.} C.JQffp8g ~UPHOP.BIACEAE A~alypha ciliata FDP$~. Aaalypha segetazis MUll. Al'g. C}'oton ldbat~s L. Eupho'l'bia convolvuloidas Hochet. E~phoT'l;ia g7.)i T /i.'l'7:fm'r'i 01f'1l{:p.) WlloatCl'. Euphopbia Il] tcpoplzy?la L. Eup1Jopbia hil'ta L. Euphopbia IzysGopifolia L. Euphopbia polycnemoidea /lor.hst. MicrococcQ maraupiaziu L.) Benth. Phyllanthus ama1'ul Sa1IlUTI. et Thonn. PhyLZanthuD ni'l'uri L. PhyllanthuG madcl?adpatenois L. Phy lzan thun!tub Zmta tuo FICOIDACEAE Trianthema poptulaaastrwffl L.

171 LABIACEAE ou LABIATEAE) l,t:'t/f'ar. m.1ri1 ni.",tlr,1'r. Jacq.) Ait. 0,> imum e,p/1lm Sima. Orthosiphum pallidus Rayle MALVACEAE Abu i;i 1.OH Gr liibis. us asper Hook. Sida flt.'u t.a Bul''I71. Sida.1lba L. Sida UnifoUa Jur,t;. ex Cav. Sida pl/ml1bifoua D. Sidt1 l.œam~ L. S{da L'?}'C>I1Ù! ifc> l'fa. Lam. Ure~lcl lobatù L. MOLLUGI\CEI\E Mo llujc cel'l>laha, L.) SeJL.ing e.. Mo Hugo nudiclu Ur. Lam. NYCTJ\GYNACEJ\E BocrlvH.Ha rcpr.mn L. Boerhavi"d':ffulla D. OXALIDACEAE Biophytwn petm'sianwn Klot86c1i~ PAPILIONACEI\E ou FAVACEAE) Aly.6icaJtJ.X!6 gcumace.u6 WiUd.J 1)C'. Ccm it'occma pubescens Benth. Crotalaria juncea L. Cr'ota laria mucrrmata Desv. Crotal.aria rntuga L. lndigofcra hirnuta L. Indigofr-ra secundiflora Poir. Indigofe"l'<l m~bulata Vahl. e:t Po-lr. Sesbania lcptot1m'pa OC.!-:csbania pachl'c!flrpa OC. Stylosanthes guymumaia L. ThapJn'oaia Zathyroides G. et Perr. Thephl'ooia pedicc Z 7.ata Bok. Thcplwoeia platllc,1yrpa G. et Perr. ZO-'U1Üt gtocfl.idijttfl Reich. PASSIFLOAACEAF. Passifl.oY'a foe.tida L. PEDALIACEAE Ceratvt:heca nr.oamoides Eruis. Sesamwn indicwl1 [J. POLYGALACEAE Polygata arenaria L.

172 PORTULACACEAE Portulaea oleracea L. Portulaea quadrifolia L. Talinum triangulare Jacq.) Willd. RUBIACEAE Borreria chaetocephala DC.) Hcpper Borreria oetodon Hepp. BOl'l'el'ia seabr.a Sclllml. et 7.'honn.) x.. Sehwn. Borreria verticizlata L.)G.F.Mey. Kohautia g~andifzora DC. Kohautia senegalensis Cham. et Sehoeht. Mitraeal'pUB Beaber Zuee. Oldenlandia eorymboba L. Oldenlandia her'bacea L.) Roxb. SCROFULARIACEAE Buehnera hispida Bueh.-liam. ex D.Dan. Striga hemontheea Del.) Benth. SOLANACEAE Physalis angulata L. Physalis micl'antha Link. Sehwenkia americana L. Solanwn nigrum L. So lanum tol'vwn EIJ. TILIACEAE CO}'choruc aestuanb L. Corchorus fascicularis Lam. Corchor'us 0 li topiud L. COl'OhOPUB trid~h$ L. T'&.tum6~Lt4 penio.t1.d,~t A. R.i~h. VERBENACEAE Staehytarpheta angustifolia Mill.) Vahl.

173 x 1 A N N E X E II - LISTE DES MATr~RES ACTIVE~ T~STEES PAR L'IRAT =============~== Sont soulignés les produits cités dans le texte) Ann~es :atière active Gammes des doses Pays 1 kg MA/ha ' ' 78 Ac ~ anilide CP 53619) 2,4 à 4,3 Madagascar x A ~ 0 = Butra1ine 1,4 à 6,7 Cameroun Côte d'iv. =< x x x Hte-Volta x Sénégal x x x A B Hte-Volta x x A hlor 1,9 à 4,8 Côte d'iv. x x x Madagascar,x A ryne 0,3 à 2,4 Comores 1 Côte d'iv. x x x x x Madagascar x Sénégal x x B H Hie-Volta! x B - 45i1 03H Hte-Volta x B H Hte-Volta x B!{;azon 1 à 4,8 Brésil x Cameroun x Côte d'iv x x x x Hte-Volta x B ~hiocarb 1 à 15 Côte d'iv x x x x x Hte-Volta x x Sénégal E Ir zuride 1,5 à 5 Côte d'iv x x x l t ~acil Cameroun.. x E achlore 1,5 à 28,8 Cameroun x x Côte d'iv x x x x x x Hte-Vo1ta x x x Sénégal x x x x x E uron l à 6 Côte d'tv x x x x 88 =Avirosan = 1 à 6 Cameroun x 1 erophos + dimétha- Côte d'iv x x x x métrlne) Hte-Volta x x x Sénégal x x x x GS ,5 à 8 Côte d'i" x x x orbromuron 0,5, Côte d'iv x oroxuron 2 à 6 Côte d'iv x x ortal 3 à 4,5 Côte d'iv x ortoluron 1,6 à 4 Côte d'iv x x x à 6 Côte d'iv x natrine 0,8 à 2,9 Côte d'iv x ~ nazine 1,5 à 4 Côte d'h x x ~ azolin 2,5 Côte d'iv x hlobenil 2 à 4,5 Côte d'iv x x x fi. itramine 1 à 4 Côte d'h x x x Sénégal x x li ~oterbe 2 Côte d'iv x i~ron 0,8 à 1,6 Côte d'h x D IT ,6 Madagasc. x x -._- l -

174 TABLEAU III - gsti:: DES HJ\Tl ERES ACTIVES 'l'estees PAR LI IRAT Suite 1 ) tatière active Gammes des doses kg MA/ha Pays Années !72'73 74 '75 76' 78 1 F orodifene G phosate Éisherbage total} H am~thylène H 314 H 412 H 424 A L acile luron } 0194 M 4379 f.i B M am1trone M habenzthiazuron M obromuron M Opl'otl'yne '1 OXUl:'on!~ ribudn M~ inate M inate M olinuron N' opropyl N' l'aline N" ro'fène Ne ea N" ,2 il lb 0,1 à 0,2 1,44 à 5,76 0,5 à 0,6 1,5 l 3 0,4 à 2,4 2 1 à 2 1,5 il 2 1,6 à 4,8 O.J à à 8 l à 2 2 à 3 l à 8" là à à 6 1 à 4.2 Cameroun Comores Côte d'iv Hte-Volta Madagasc. SénégCîl Cameroun Sénégal Comores Madagasc. Cate d'iv Côte d" Iv Côte d'iv Côte d'iv Madagasc. Cate d'iv Côte dltv B'te-Vult~ Comol'P.la Mad,ag8l'l~ rate d'iv Cete d'iv lite-volta Mad.galie. Côte d'iv Côte d'iv Côté d'iv este d'iv Côte d'!v Centrafr. Comores Comores Côte d'iv Madagasc. Côte d'iv Madagasc. Côte d'iv Côte d'iv Côte d'!v Hte~Volta Madagasc. Sénégal Côte dllv Côte dl Iv, x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x X x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x

175 TABLEAU III - LISTE DES ~1ATIERES ACTIVES TESTEES PAR L'IRAT Suite 2) atière active Gammes des doses kg MA/ha Pays Années 6./1 65 C ? ï8 diazon 0,5 à 2 Brésil x Cameroun Côte d'iv x x x x x Hte-Volta x MadagascaJ x x x Sénégal x x x x 1 aquat x 0,4 Madagasc81 x Sénégal x I diméthalyne 1,15 à 2,5 Côte d'iv. x Sénégal J lorame x x 0,03 à 0,08 Côte d'iv x x 1 métryne 1,5 Côte d'iv x 1 Ipanil 1,5 à 26 Brésil x Cameroun Côte d'iv. x x x x x x x x x x x Hte-Volta x x x Madagasc81 x x x Sénégal x x x x x x F tnachlor x 1,5 à 8 Côte d'iv IX x x F azon 1 à 8 Côte d'iv. x x x F à 4 Côté d'iv x x F à 4 Côte d'iv x E Ir' azine 1,5 à 2 Côte d'iv x x '1 Il,fbacile 0,1 à 0,3 Côte d'iv x '1 11lbutryne 1 à 3 Comores x x Côte d'iv. x x x Hte-Volta x. Madagascar x Sénégal x x T "ff'luraline 0,8 à 2 Comores x Côte d'iv. x x Madagascar x x U le Hte-Volta x x Sénégal x U Il Hte-Volta x 21o/! - D MCPA 0,7 à 0,9 Côte d'iv. x x x x x x Hte-Volta Sénégal x Comores x 2 D 0,7 Comores x x Madagascaz x x Sénégal x 2,5 TP ou 2!~!5 T 0,7 à 1 Cameroun x côte d'iv. x x x Hte-Volta x x MadagascaJ x x x Sénégal 2 DIPE x x 0,5 Sénégal pc, -..,..

176 ~ - - ~ - TAf~LEAU III - LISTE DES MATIERES ACTIVES TESTEES PAR L'IRAT Suite 3). tière ecu ve Gammes des doses kg MA/ha Pays Années D TP Brésil b" le 1 li a C8te d'iv x x c ~afène 0,1 à 0,15 Comores x l1utte Striga) D' rz:inon 8 à 12 Comores x ~utte' Striga) Al ~carb 8 à 10 Comores x ~utte Striga) Dj 1J1foton 1,5 à 2 Comores x utte Striga) Kr: athane 1 à,l,5 Comores x utte Striga). MÉ linoterb Comores x x ~utte Striga) TI l:>uni1 1fIP Hte-Volta l'lom commercial) x St; ~ Super A Hte-Volta n0m commercial) St rn 7221 Ht~-Volta rom commercial) Te ~riz Super Hte-Volta l'lam commercial) We dezo1 Cameroun ~om commercial). -.1'

177 TABLEAU DES MELANGES DE MATIERES ACTIVES TESTES PAR L'IRAT Matières actives 1 Années doses exprimées en Pays kg MA/ha) J N IPanil 2,4 à 5 2,4,5 TP ou 0,6 à 1,3 Cameroun :li 2!4 2 5T.. "-t Côte d'ivoire x x x x Haute-Volta! x x ) Madagascar x x Sénégal x x t panll 2,16 à 4, D + MCPA 0,75 à 1 Côte d'ivoire x x x x x J r panil 2,16 Dichlobenil 1,5 à 4,5 Côte d'ivoire x x f rc panil 2,16 à 2,25 Chlortoluron 1,6 à 3,2 Côte d'ivoire x x F r< panil 1,8 à 6,4 Méthabenzthlazu- Haute-Volta x ron 1 à 6,3 Côte d'ivoire x x x Madagascar x r ~lpanil 1,4 à 26 Butachlore 1,5 à 28,8 Côte d'ivoire x x x x x x f panil 2,16 Chloroxuron 2 à 2,5 Côte d'ivoire x F panil 1,8 à 2,16 Benzuride 1,5 à 3,S Côte d'ivoire of x x panil 1,8 à 2,16 Alachlor, 1,44 à 4,8 Côte. d'ivoire x x x panil 1,8 Nitrofèpe 1,S Côte d'ivoire x 1 panil 1,8à2,16 MC ,2 à 2,4 Côte d'ivoire x x x 1 panil 1,8 Simazine 1,5 Côte d'ivoire x 1 panil 1,8 à 2,16 Métobromuron 1 à 4 Côte d'ivoire x x x 1 panil 1,8 à 2,16 Métoxuron 1,6 Côte d'ivoire x x f panil 1,8 Décazolin 2,5 Côte d'ivoire x,,panil 1,8 à 2,16 Bentazon 0,5 à 2,S Côte d'ivoire x x x x x x Haute-Volta x J panil 1,8 à 2,16 Linuron l,s à 2,5 Côte d'ivoire x x 1 panil 2,16 à 2,7 NTN ,6 à 4,2 Côte d'ivoire x l ipanil 1,8 à 21,6 Fluorodi.fene 1,2 à 18 Côte d'ivoire x x x x x x x! ~I!panil 2,16 Oxadiazon 0,75 à 2 Brésil x Côte d'ivoire x x 1 [panil 2,16à2l,6 Benthiocarb 0,5 à 15 Brésil x Cameroun x x Côte d'ivoire x x x x Haute-Vol ta x x 1 panil 2,16 Buturon 1 a... 2 Côte d'ivoire x f panil 2,16 Dinitramine 0,5 à 1 Côte d'ivoire x l ~ panil 2,16 H 412 0,1 à 0,2 Côte d'ivoire x J panil 2,16 Piclorame O,03à 0,06 Côte d'ivoire x f Ipanil 2,16 A 820 c: Butral1ne 1,5 à 5,8 Côte d'ivoire x x l panil 2,16 Terbutryne 1 Côte d'ivoire x l panil 2,16 CP ,4 Côte d'ivoire x 1 pani1 2,16 Métoprotryne 1 à 1,'S Côte d'ivoire x 1 tazon 1,12 à 1,2 A 820= Butràline 3.8 à 5,5 Côte d'ivoire x 1 tazon 1,12 à 1,2 Butachlor 2,4 à 4,5 Côte d'ivoire x 1 tazon 1,2 ButUron 0,5 à 1 Côte d'ivoire x 1 tazon 1,2 à 1,34 Dinitramine 1,1 à 2 r Côte d'ivoire, x 1 tazon 1,2 à 1,34 F1uorodifene 1,7 à 3 Côte d'ivoire x J tr-zon 1,2 NTN ,1 à 4,2 Côte d'ivoire x 1 tazon 1,2 Benthiocarb 1 à 2 Côte d'ivoire x '--....

178 TABLEAU DES MELANGES DE MItT;IERES AC'rIVF.S TES'I'ES PAn 1. j IRAT Sui te 1) MAtiè~es $ctives Annles do5elii expl'1méeli>.en kg P!'lye MA/ha) f. ~ P + MCPA 0,5 à 0,77 Fluorodifène 1,5 à 3,1 Côte d'ivoire x x x.:..t.: 2 ~ + MCPA 0,77 Butachlor 2,4 à' ~,6 Côte d'ivoire x 2. ID + MCPA 0,77 Méth~benzthiazu- r l'on 2,8 à.3,5 Côte d 1 Ivoi~e x 2, D 0,75 Piclorame 0.03 à.0,06 COte d'ivoire x 2,' D 0,75 C ~ à C5te d'ivùi~e le.,~ c: 5 TP ou 1: 0,6 Méthabenzthiazul'on 1,4 è 2,1 Mad.!'lgM~a~,. x {', 5 TF ou T - 0,7 FluoroQif'.jm@ 1,5 à 3 Madagascar x ~ D 0,7 Oxediezon 1 à ~ 2 Mada~ii.",çar., X D ~ l- 0,7 Fluorodif"ène 1,5 à 3 MadagEiBCar X MC n uc~cdi r~ne Comore!; x ~ ;:, D + MCPA Benthiocarb Cats d'ivoire x D L'.' + MCPfI. P~Mimét.helyne cet.e d'i... oir~ x ~I C:i D + r>1cpa Avirosan C6te d'ivoire x 2-,- D... MCPA Oxadil'l~cn Côte d'ivcire x NT ,5 Méthaben~thia~ul'on Côte CI' Ivcire x Fl rodifène 1,5 à 2,4 Chlorbromuron 0,5 Cete d'ivoire x n rodif'ène 1,5 à 2,4 Terbutryne 0,5 C8te d'lvoire x Be hiocarb 1 à 2 Piclorame 0,06 Côte d'ivoire x NT à 4, Ù,5 à..4 côt.e li 'Ivoire x Si zine 1600 l PC Métoxuron 1600 l PC Côte d'ivoire à PC à PC Fl rodifène 0,5 à 1 Benthiocarb 0,8 à 1,8 Côte d'ivoire Be hio~8rb 2,4 DIPE C8t.e d'ivoire FI ~roqif'ène 0,9 à. 1,8 OXOldif\~on 0,5 à. 1 Meu;iag8.SC ar X Ni ~ofène Linuron Côte d 'Ivoirl'. x x Ni of'@ne NebUI'on Côte d'ivoire X x Fr ~étryn\j Amétryne Côte d'ivoire x Lü nil M~cQprQP CQrnQre~ x PI' panil l:s Bentazon 2,5 à 4... Dé~Azolih 1,5 n 2,5 Côtê d' l'voire x PI' pani1 2,lIS Piclorame 0,02 à 0,04 COte d'ivoire x +- 2,4 D 0,75 Be hiocarb 1 Fl uorodi rère 0,9 +- But.a~hlor 1,2 C5te d'ivoire pr ~~nil 1,2 à 3.5 2,4,5 TP 0,46 à 0,7 +- FI ucrcdi f"~ne- 0,9 A 3 Madl'lgti~Ntl" le. x 0;-; ~iazon 0,5 à 1 2,4,5 TP 0,48 + Fluorodù-ene 1,8 è. 3 Madagascar x x Di ~lobenil Propanil.. 2,4,5 TP Ha1"lte-Volta ~ PI pani! Benthiocarb 1 + Ilentazon CAmeroun Haute-Volta }

179 B l B LlO G R A PHI E ========================= 1) HERNANDEZ S.) Les mauvaises herbes et le désherbage des cultures au Sénégal. Doc. ISRA, mai ) DEUSE J.P.L.), HERNANDEZ S.), DIALLO D.) Essai de désherbage chimique du riz pluvial au Sénégal. Troisième symposium COLUMA sur le désherbng' des cultures tropicales. Dakar, septembre 1978, 9 p. 3) RENAUT G.) Contribution à l'étude du désherbage du riz pluvial en Côte d'ivoire. L'Agronomie Tropicale, Vol. XXVII, no 2, février 1972, pp ) JAN P.) Problêmes posés par la lutte contre les adventices en ri ziculture en Afriqu' de l'ouest. Séminaire sur la protection des plantes en riziculture, ADRAO, Monrovia, Libéria, Edité par ADRAO,,mars 1977, pp ) IRAT Division de Défense des Cultures) Le désherbage des rizièr en Afrique de l'ouest et leurs principales adventices. Publié pour le compte de l'adrao, Monrovia. Libéria, 1978, 93 p. 6) IRAT/SENEGAL Ma1herbclogie Rapport annuel. Rapport IRAT/ CNRA Bambey ) VUONG-HUU-HAI. FALAIS M.) Essais de désherbage du riz pluvial dans la région d'ambanja Nord~Ouest de Madagascar). Doc. IRAM no 283. avril p. 8) IRAT/SENEGAL Rapport d'activité Division Défense des cult / Phytopathologie. Essais herbicides à la Station de Béfa Casamance) Rapport IRAT, Séfa ) IRAT/COTE D'IVOIRE Rapport analytique Malherbologie. bage chimique du riz. Rapport IRAT, Bouaké, 1973, 32 p. 10) IRAT/COTE D'IVOIRE Rapport analytique Malherbologie. bage chimique du riz pluvial. Rapport IRAT, Bouaké, 1974, 61 p. 11) IRAT/COTE D'IVOIRE Rapport analytique Malherbologie. bage chimique :du riz pluvial. Rapport IRAT, Bouaké, 1975, 50 p. 12) IRAT/COTE D'IVOIRE Rapport analytique Malherbologie. bage chimique du riz pluvial. Rapport IRAT, Bouaké, 1976, 44 p. 13) IRAT/COTE D'IVOIRE Rapport analytique Malherbologie. Déshe bage chimique du riz pluvial. Rapport IRAT, Bouaké, 1977, 44 p.

180 14) IRAT/COTE D'IVOIRE - 19'18 - Rapport annlytiqut: 19'/}. l'ïalhei'bvlvgie. Déshe _ bage chimique du ri~ pluvial. Rapport IRAT, Bouaké, 1978, 34 p. 15) IRAT/SENEGAL Ma1herbologie 1974/ Rapport annuel Riz. Programme ADRAO. Rapport IRAT/ADRAO, Bambey, ) IRAT/:-::ENEGAL MalhF't"bologil!' 19'75. Rapport I:2nnuel Rir.. Programme ADRAO. Rilpport IHA'I'/AORAO, BnmbflY, ) IRAT/SENEGAL - 19'77 - Malh"l'bologie Rapport annuel Riz. Programme ADRAO. Rapport IRAT / ADRAO. Dambf'Y, ] 977. lb) IRAT/SENEGAJ, - ] hj f!itp de~.irat p. iildventices du rir. pluvial. Doc. Intern@ 19) IHAT/COTE D'IVOIRE RQPport analytique Malherbologie. Happo IRAT. Bouaké, 1972, 51 p. 20) MERLIER H.) Végétation adventice des rizières pluviales en Côte d'ivoire. Deuxième symposium sur le désherbage des cultures picales. Caluma, Montpellier, France., septembre ) FALAIS M.) Le désherbage chimique du riz d~ns le Nord-Ouest de Madagas,car. Campagnl" llqç. lram n\l 377, juin 1973, 85 p. ~2) FALAIS M.) Le ctêf:\h~rhèbe chimiqve dij l'ill. dane lu Nord-OuM't de Madaga$C'U'. Campagnf) Dac. IIlAM n 394, mai< 1974, 149 p. 23) POISSON C.) Riz ct çultur~~ lrrleuaes. H~aul~Bt~ Station d@farttko-eliii. RapPol't IRAi/CERCI. FêNlko~B., 1979,58 P. 24) IRAT/CAMEROUN Désh~rbage chimique "manuel" du rü pluvisl. SOPiRIM, çampagne Rappor~ IHAT/SODERIM, S) GREMILLET B.) Défrichement et miee en cultur~ deb Bols en milie tl'opical en cf5tl' d'ivoif't'. RMppart IRAT/SOOERIZ. 1976, 62 p. 26) MERLIEH H.) Nuisance des Bdventic@~ ~n ri~iculture pluviale de Côte dllvoire. Ci't'iqlli~tn6 Colloque International sur biologie d mauvaishs herbes, Dijon. septembre ) HERNANDEZ S.) Synthèse campagne Division Malherbologie. Rapport IRAT/CNRA, Bambey, 1976, 6 p. 28) DUGELAY M.), FILLONNEAU c.) Rendement et élaboration du l"èndement du ri~ pluvial dans les eyet~mee de cultur~ semi-mécanisés de la ~égion Contre de Cate d'ivoir~. Troisième Symposium eur le dé*h hage dès cultures t~cpicaleb, Columa. Dakar, septembre 1978, pp ,. 29) KOFFI G.) Rapport d'activité. Etude de la variabilité des riz africains en vue de leur utilisation en sélection Q. glaberrima e O. barthii annuel), Rapport IRAT, Bouaké, 1978, 41 p. 30) KOFFI G.) Etude de la variabilité des riz africains en vue de leur utilisation en sélection. Rapport IRAT. Bouaké. 1979, 7 p.

181 31) JAN P.) Expérimentation sur. le désherbage chimique au Sénégal. Séminaire sur la protection des plantes en riziculture, ADRAO,. Monrovia. Libéria. mai Edité par l'adrao. mars pp ) IRAT/BRESIL Rapport trimestriel janvier-février-mars Convention E~~PA/IRAT, Sao Luis, ) LE CRAZ J.) Premiers résultats concernant les problèmes préparation des terres, semis. sarclo-binages dans le cadre de l'opération productivité rizicole Campagne 1970). Rapport IRAT/CNRA Bambey. octobre ) IRAT/CAMEROUN La petite mécanisation en Rapport IRAT/lRA~1 SODERIM, ) MERLIER H.) Lutte contre les mauvaises herbes en riziculture de plateau. Séminaire sur la Protection des plantes en riziculture. AD RAO, Monrovia. Libéria, 1973, éditépar..1'adrao, mars 1977, pp. 79-9]). 36) SEGUY L.), BOUZINAC S.) Rapport trimestriel d'activités, 1er tri mestre janvier-février-mars Convention EMAPA!IRAT, Sao Luis ) IRAT/CAMEROUN Rapport de synthèse en République Unie du Cameroun pour Rapport IRAT, Yaoundé, 1974, 176 p. 38) SEGUY L.), LEMOIGNE M.), AUDE BERT D.), DOYEN F.) -197 r l - ~c:l.l'l.z1cultur pluviale dans la plaine des Mbos Oues\ Cameroun). Méthodologie expé rimentale adaptée au développemeilt à court terme. Con:frontation des résultats expérimentaux aux cünditions du développement Séminaire sur la mécanisation des exploitations individuelles des pa chauds ) RENEAUD H.) Essais de lutte contre le Striga aslatica, plante parasite du riz aux Comores. Troisième symposium Columa sur le désherbage des cultures tropicales, Dr 1 <ar, Sénégal, septembre ) DELASSUS M.) Méthodes de lutte contre les striges. Communication présentée au premier Symposium sur le désherbage des cultures tropicales. Columa, Antibes. France, septembre ) IHAT/COMORES Rapport annuel Rapport IRAT, Moroni. 235 p. 42) IRAT/COMORES Rapport analytique Rapport IRAT, Moroni Extrai 43) IRAT/SENEGAL Rapport d'activités Secteur de recherches de Casamance. Rapport IRAT, Séra, 1967, 63 p. 44) IRAT/SENEGAL Rapport d'activités Rapport IRAT, Sé:fa, 1966 extrait), 110 p.. 45) SOC1ETE FRANCAISE DE PHYTIATRIE ET DE PHYTOPHARMACIE Commission des Essais Biologiques : principes gén~raux d'études en plein champ de l'efficacité et de la sélectivité d'un herbicide N0 III). Document publié par la Société Française de Phytiatrie et de Phytopharmacie, mars 1972.

182 46) DESAYMARD P.) ~ 196'8 - Notations et méthodes de notation en Phytopharmaole. Phytlatrie.Phytopharmacie, pp ) IRAT/SENECAL Recherches rizicoles en Casamanoe. Rapport annuel 19ij8. S@rvic@ Phytot~chnié Riz. R~pport LRAT, ) IRAT/SENEGAL Rèppo~t d'è~tivités Secteur dé re~hér~hés dé C~samance. Rapport IRAT. Séfa, 1ge5!Ktrait).79 ~. 4~) IRAT/SENEGAL Synthèse des activités et ~ésultats 1969 de l'irat au Sénéga1@t sur la rive mauritanienne O\A fl@\ave Sénégal. Rapport IRAT/CNRA. Bambey. octobre p. 50) IRAT/SENEGAL Synth~$e de$ activit~. et r~.\altat d@ l'irat au s~n~gal et sur la rive mauritanienne du rleuve sénégal. Rapp~rt IRAT, Bamb@y., p. 51) IRAT/COTE D'IVOIRE Rapport annuel Agronomie. Herbicid@~. Rapport IRAT~ BouakG ) IRAT/COTE D'IVOIRE Rapport ann\ael Agronomi@. Rapport lrat. Bouakfi ) IRAT/COTE D'IVOIR! Rapport annuel Agronomie. Rapport IRAT, BOUèké ) IRAT/COTE D'IVOIRE - 196B - Rapport d'activité Aa~opédoloai@. Agronomie. Rapport IRAT, Bouaké, ) IRAT/ COTE D'IVOIRE ~ Rapport dtactivit~s Sectl~n Rl~. Rap~ort IRAT. Bouak~, ) IRAT/COT! D'IVOIRE Rapport de synthèse Malherbologie. Rapport IRAT, B~uak~ t 3 ~. 57) POISSON C.) - 191A - Améli~ratlon de la rir.i~ultu~ê ên Hautê~Volta. Trav~ux q@ 1974 l Rapport IRAT/CERC!. Farako-Ba p. 58) IRATjHAUTE-VOLTA R~pport annuel Malherbologle. Rapport IRAT p. 59) VlJONG HlJU HAI. DOB!LMANN J. P.). FALAIS M.) :BeGals de désherba&o d ri% pluvial A Madagas~~. Premier sympo~ivm ~vr l~ d~~h@rb~g@ d@$ çvltures tropicales. Columa. Antibes. France, septembre ) IRAT/cOTE D'IVOIRE L'\Atlli.atlon du propanil en riziculture pluviale en Côte d'ivoire. èahi~~s ~'Ag~iculturé pratiqué Pays Chaud., pp ) FALAlS M.) Le désherbage chimique du riz pluvial et de nappe en culture industrielle à Madagascar. Tr~isième Symposium Columa S\Ar le désherbage des cultures tropicales, Dakar, Sénégal, septembre ) IRAT/COTE D'IVOIRE Rapport annuel. Rapport IRAT, Bouaké, 1971, 34 p.

183 63) IRAT/COMORES Rapport annuel d'activités Rapport IRAT, Moroni, 13? p. 64) IRAT/COMORES Rapport annuel d' aeti vités Rapport IRAT, Moroni, 156 p. 6!",) TRAT/COMORES Rapport annuf:l Rapport IRAT, Moroni, 1901 p. 66) IRAT/MADAGASCAR Rappurt annuel 1968.: Tome 1. Etude par culture. Rapport IRAT/TRAM, ) JAN P.) Essais pour la sélection d'herbicides du riz pluvial en Côte d'ivoire. L'Agronomie Tropicale, vol. XXVIII, no 5, pp ) IRAT/COMORES Rapport analytique Rapport IRAT, Moroni, 103 p 69) IRAT/COMORES Rapport analytique Rapport IRAT, Moroni {extra 70) lrat/comores Rapport analytique Rapport IRAT, Moroni extra 71) AUBIN J.P.) - 19/9 - Réflexions et perspectives Sur le développement du riz pj.uviaj au Nord-Cameroun. Rapport IRAT, Montpellier, décembre 1979, 26 p. + annexes. 72) SE GUY L.), DELASSUS M.), FONGANG E.) Rapport de synthèse. La riziculture dans l'ouest et le Contre-Sud Camerounais en 19'16. Rapport IRAT, 1977; 54 p. 73) IRAT/COTE D'IVOIRE Pratique des traitements Chimiques des culture Recommandations pour le réglage des appareils. Mode d'emploi des prodvits. Rapport TRA!, Bouaké, 1976, 23 p. 74) DEUSE J.P.L.l. DIAl.LO!J.). HERNJ\NDEZ 8.) Désherbage chimique des cultur~s au SênOgal. Rr~port IRAT/CNRA, Bambey, 1976, 6 p. 75) IRAT/COTE D'IVOIRE Le ri~ ~luvial dan$ le Nord de la C5te d'lv~ir Re~ommandatiQn~ pour la culture dans ~ette r~giqn. Rapport IRAT, Bouaké. janvier 1976, ~O p.

184 9- NUTRITION MINERALE et FERTILISATION

185 INSTITUT DE RECHERCHES AGRONOMIQUES TROPICALES ET DES CULTURES VIVRIERES i 1 ~ BILAN DES TRAVAUX DE RECHERCHE SUR RIZ PLUVIAL ~9Ba à ~9Ba THEME: NUTRITION MINERALE ET FERT 1 LISATION '-~-, IBBt r- Novembre

186 Jill 1 1 1

187 AVANT-PROPOS =========:=-::-: Dès sa création en 1960, l'irat s'est intéressé à la culture du riz pluvial, en raison de son importance dans la production de riz de certaines régions tropicales d'afrique et d'autres continents, en raison aussi de son dévelop~ pement possible dans des systèmes de culture utilis~nt des moyens modernes comme la mécanisation, la fertilisation minérale, les herbicides. Gn passuge d'un système de culture traditionnel à de nouveaux systèmes de culture nécessite des recherches dans de très nombreux domaines, pour le choix de sites favorables à la culture, pour la création de variétés adaptées, pour la mise au point des techniques optimales de culture. Après vingt années d'activités de l'irat, des bilans sont souhaitables. Reprenant sous une forme condensée les questions qui se sont posées à la recherche et les réponses qui ont jusqu'ici obtenues, ces bilans devraient intéresser en particulier les chercheurs et les sociétés de développement. Le présent bilan traite de LA NUTRITION MINERALE ET DE LA FERTILISATION. ' Il a été conçu et rédigé par B. PERRIER, sous la conduite de C. PIERI et J. VELLY, avec 1 1 aide de P. F. CHABALIER et M. JACQUOT, d'après l'ensemble des travaux de l'irat sur le sujet.

188 ,1 l,

189 S 0 M :M AIR E BESOINS EN MINERAUX DU RIZ PLUVIAL Besoins totaux Besoins instantan's...' INFLUENCE DES CONDITIONS D'ALIMENTATION HYDRIQUE SUR LES BESOINS ET L'ALIMENTATION DE LA PLANTE... Il 3 - L'OFFRE DU SOL ET SES FACTEURS DE VARIATION Cflractérist1ques des sols des principales.'zones à riziculture pluviale Offre du sol en azote... 1, Dynamique de l'azote sous cult\lre -de riz pluvial Minéralisation et réorganisation Dénitrification chimique et lixiviation Utilisation de l'engrais par le riz Conséquence pour la pratique de la fertilisation azotée Offre du sol en éléments autres que l'azote Facteurs de variation de l'offre du sol PRATIQUE DE LA FERTILISATION Fertilisation minérale recommandée sur riz pluvial 4.11 Centrafrique... ~....;... 'II!' Côte d 1 Ivoire...., Cameroun Sénégal.... Haute-Vol ta... ;..... Madaga~car " Autres pays Utilisation de sources d'engrais économiques Interactions fertilisation-techniques culturales CONCLUSION...,' 26 BIBLIOGRAPHIE... ;.. 27

190 La nutrition minérale et la fertilisation du riz pluvial peuvent être aboraee~. sous deux aspects... celui relatif à la "potentialité" des sols où ce type de culture est pratiqué i - celui relatif à la plante proprement dite. Les tt"avaux réalisés par llirat au cours de ces vingt dernière~ années conee 1 nent ceb deux,aspects : de nombreux sols tropicaux ont été étudiés par la mêthode du professeur Chamimlde 1) ou une méthode dérivée 2) qui permet de diagnostiquer les carences par culture d'une plante de référence en vases de végétation; l'étape suivante e.st la détermination au champ ou en vases de gétation 3) de la fumure de redressement nécessaire à la corrèction des ces constatées essai de type courbe de réponse) où la plante test est en gé~ néral une espèce cultivée; les aspects physiologiques et les,caractéristi propres à chaque espèce cultivée, et particulièrement le riz pluvial, n'interviennent que dans l'étape ultérieure de recherche qui vise à maintenir le ii potentiel de fertlli té aequie llllrès r@oresiihjment grâee à Une fl!!rtilhiation d'entretien appropriée. Nou~ évoquerons tout d'abord l~$ t"ésultats obtenub par l'irat sur le~ partie larités de la nutrition minérale du riz pluvial besoins en miné~aux. variations de ces besoins en fonction de différents facteurs), puis l'adéquation l'offre du sol à ces besoineda~8 différentes situations et le$ pri\tiqueli de fertilisation cot"respondant~~. 1 - BESOINS EN MINERAUX DU RIZ PLUVIAL Comme pour toutes les céréales. l'azote joue un rôle prépondérant dans l'éla- boration du rendement du riz pluvial, et c'est pour cet élément que l'on POS-li aède les résultats les plus nombreux ; certaines études ont cependant porté ' sur les 3 éléments majeurs et sur quelquea éléments mineurs BESOINS TOTAUX Les besoins totaux de la plante peuvent être appréhendés de différentes façon 1 - mobil1sation globale ou quantité totale de l'élément mobilisé par la plante i à maturité exprimé en kg/ha) : - mobilisation pour la production d'une tonne de grain exportations par le grain ou expot"tation par la plante entière rapportée au rendement en grain)

191 répartition de l'élément dans les différents organes de la plante à maturité qui permet de préciser l'utilisation de l'élément par la plante. Les besoins totaux du riz pluvial ont été évalués par l'irat dans plusieurs expérimentations, essentiellèment au Sénégal et en Côte d'ivoire; quelques données sont également disponibles pour le Nord-Cameroun 27). Sénégal - Essai en station Séfa) en ) sur la nutrition azotée des variétés Taïchung Native 1 et 63-83, placées dans des conditions de fertilisation azotée "optimale" du point de vue du rendement fertilisation déterminée d'expérimentations préalables) ; - Essais menés dans le cadre de la recherche d'accompagnement à une opération de développement de la riziculture pluviale en' Casamance continentale. entre 1970 et ) 6), dans plusieurs points d'essais constituànt un échantillc des principaux types de sol de région sols gris, sols rouges, sols ocres de pente), sur les variétés l Kong Pao et TS 123 ; - Essais mis en place pour l'étude de la dynamique des sols gris 12). Côte d'ivoire: - Essais réalisés à Bouaké pour étudier l'influence de l'apport d'azote et de la restitution des pailles à partir de 1969, dans lesquels les mobilisations d'azote par la culture ont ~t' mesurées en 19~3 {'li. Nord-Cameroun: calcul des exportations pour la variété lac 25 27). Les exportations par tonne de matière sèche produite grains ou plante entière sont mentionnées dans les tableaux suivants tableaux l, II et III). Tableau l Mobilisations d'azote par le riz variétés et Taichung Native 1) à Séfa D'après BLONDEL D., ) - ~ :Dose d'en- V "t' grais azoté arle es: unité/ha Rendement kg/ha.. :Quantité d'a-:quantité d'a~: :zote mobili- :zote mobili-': Rapport :sée - kg/ha :sée pour :grain/paille. :1000 kg grain: : : : : : Sil 25 0,56 Taichung: Native 1: ,22

192 - 3 - Tableau II Exportationa en kg par tonne de matière sèche de grain produite. en fonction des rendements obtenu et de la dose d'engrais appor~ t~e - Variété l Kong Pao - - D'après SIBANb P. et DIATTA S. 4) - :d'engrais: Dose Rendement en kg/ha : Rendement en kg/ha ~ : uni tésl : < ; 2 à : 3 à : ::> : <: : 2 à : 3 à ; :::::>.. ha) :2000 kg:3000 kg:4000 kg:4000 kg:2000 kg:3000 kg:4000 kg:4000k ----: ;----~--: : : : ; :--~----~ Azot@ grain ; ~ ~ : T 0 1O,9 21,0 N : ,6 10,6 20,1 18,6 : ; ,4 11,8 26,1 2~, 8 17,4 16J~ ~ ,6 11,4 11,7 12,8 27,1 19,7 18, ] 17,& ~-----~ ~--~----~ P 05! 2 ; P 2 05 grain P 05 plantè entière 2 : ~ =----~ ~ 3,6 6,4 3,5 8,0 3 f 2,9 3, ,0 3,7 4,5 11, ~ K 2 0 grain K 2 0 plante entière : : ,4 4.G ,5 30, ,;J! 30 K Ù 4.3 5,1 3, ,6 11,8 2 ll.e ,8 4, , ,6 5,7 55,3 40,4

193 - 4 - Tableau II bis Quantité d'azote mobilisée par hectare kg/ha) et rendement en matière sèche kg/ha) à différentes dates du cycle à Dian Ba en Variété 1 Kong Pao - D'après GANRY F., ) - Dose : 23 juillet : '1 août :10 septembre: 2 octobre : : : : ~ d'er.grais: MS :N total: MS :N total: MS :N total: MS N total azoté :----: :----: :----: : : U/ha :Paille : Epi :Paille : Epi : : :-----: :----~ : 3693 : 4187: 13,1:. 54, 0 161: 5,4 :1540: 23,1 :3960: 47,6... : : , ~ : 13,'1 :2260: 49,'1 :5974: 113,6 ~ 4564 ~ 5836: 25,1: 68,~ : : , ~---~------~--~------~---~----~ ~ Tableau III Quantité d'azote mobilisée par hectare - Variété Iguape Catet ~ - D'après CHABALIER P.F., ) - Quantité d'azote mobilisée en kg/ha Doses d'engrais : sans restitution des Avec 5 t/ha de paille azoté unité/ha) pailles séche :--, ~--:

194 - ;, - i: Au Nord Cameroun 27). la variété lac 25 e~port@ IHlt' sol alluvial et avec Ji fert1!hation de 0 à Ba uni t~s d'azote. 30 uni tés de phosphor@. 30 \.mi tés ~i pota~~ium.pour 2.5 t/ha de paddy 25 kg/ha d'azote. 6 de phosphore et 10 d~ potassium et pour 5 t/h~ de paille 25 kg/ha d'~~ote. 5 de 12~ Dotaeee. Ce qui donne en kg par tonn~ de mati~re produ1te : N : p : K ) : : ) Grain Paille Ces chiffres peuvent être mis en parallèle avec Ceux mentionnés pour le riz irrigué 8) à Madagascar Tableau IV) : 'rnbj 'au TV Exportations muyrmnes observ6cs en rizicultu'"'e irriguée en kgi, par tonne de matière sèche de grain produite éléments conten~ dans le grain) N { P20S K 0 2 CaO MgO 11 à 6,3 È1 2.6 à 0,5 à 1,1 à 14 6,9 3, , ~~ ) ) ) } ) ) ) ) ) On peut remarquer Que pour l'azote, la ~ourohette indiquée eh1f'fres obtenu~ en riziculture pluviale alors que pour le e7,;portations semhlent plus "levées en riziculturl!! irriguée pluviale ~t qui!! pour la potasse c'est l'inverse. corrl!!spond aux phosphore les. qulen ri~icultur+! i La comparaison RV.Ç d'autres oér~ale~ dl!! çultul'e sèche telles le mai5. le m~ et 1., 50rgho. a été 1'ai te Ions de l' expérimentati on r"aliliilée à Séfa en ~! 5) ; le ri~ pluvial se clasee dans la çatégor1e des eéréales à mobililiilatio~ en _~Qte faible aueei hi~n du point de vue moh11i$~tion globale kgn/ha) q4 mobilisation dans la plante entière par tonne de grain produite ; cependant~ il se classe en position intermédiaire du point de vue de la mobilisation p~ le grain. 1 On dispose également de quelques renseignements sur les exportations en silice dans l'ouest-cameroun plaine des Mbos) où on ohserve des teneurs enii silice dans les pailles de riz à la récolte beaucoup plus évelées sur sols inondables de cuvette sols organiques ou tourbeux) que sur sols exondés sols hydromorphes minéraux) 28), ces faibles teneurs dans les plantes

195 - 6 - correspondent à des teneurs faibles des sols exondés on observe une diminut" de la teneur en silice des sols exondés dans les années qui suivent la mise en culture) ; on remarque cependant sur certaines parcelles à plantes à tene faible en silice 1,5 à 2,6 % 8i02 dans les pailles) de très bons rendemen ce qui est assez surprenant d'autant que l'absence de silice dans les feuill entraîne une augmentation importante de la transpiration et peut donc avoir une: action néfaste sur l'économie de l'eau ce qui est d'autant plus grave qu l'on est en conditions pluviales. Ce problème de la nutrition en silice n'e pas résolu en ce qui concerne le riz pluvial. On peut comparer également les teneurs de la tige et du grain en différents éléments des variétés et l Kong Pao Tableau V) ce qui peut permettre des comparaisons entre ces deux variétés. Tableau V Teneurs en différents éléments des variétés et l Kong Pao - D'après SIBAND P., ) l Kong Pao ;...--_..., : Tige Grains Tige Grains : : : N 0,48 à 0,96 1,03 à 1,47 0,52 à 0,80 1,26 à 1, : ~ : :._ {P20S % 0,11 à 0,38 0,38 0,16 à 0,27 0, : : : : K 2 0 % 2,6 à 3,8 0,68 2,15 à 3,98 0,78 à 1, : , : : : ~----- {Cao % 0,32 0,16 0,27 0,06 { : : : : MgO 0,50 0, , ; :--~ : : cendres : 4,3 li 9,5 0,3 li 1,7 0,4 à 1,5 {insolubles: ~ ~~ ~ ~ On remarque que la quantité de silice,qui constitue l'essentiel de.s cendres insolubles, est faible, 'surtout chez l Kong Pao. Le rapport grain/paille augmente quand la teneur en potassium augmente dans la tige et diminue dans le grain.

196 - 7 - Une interaction entre éléments a été mise en évidence 32) dans un essai en laboratoire ; une carence en potassium provoque un.enrichissement en sels ammoniacaux dans la plante. Les exportations globales pendant un cycle de culture constituent bien sûr, une donnée nettement insuffisante pour élucider les mécanismes de la nutriti~r minérale chez le ri:.; pluvial et déterminer les modalités d'apport et les 1 quantités d'éléments fe~tilisant nécessaires. ELles donnent tout au plus un 1 ordre de grandeur pour la quantité totale d'engrais à apporter. La connaissance des variations des besoins au cours du cycle, et des instantanés maximum,est indispensable BESOINS INSTANTANES L'~volution de la consommation en éléments m1neraux peut-être représentée pa~ la courbe de mobilisation, établie à partir de l'analyse de la plant~ à dive~ stades de développement. C'est principalement pour l'azote que de telles étu1 * ont été réalisées à l'irat. 1 l,us {murbns do moht11.sation nt" l'l!7.0tc pioir' le riz pluvial ont été établies i au Sén~A81 sur l~s variétis 63-B3 et Talchung Native 1 5) et 1 Kong Pao 12~ et en Côte d'ivoire sur la variété Iguâ~e Cateto 7) ; pour et Taichu~ Native l, les prélèvements ont été effectués aux stades tallage, montaison, 1 épiaison et mat uri té, pour l Kong Pao à 4 périodes du cycle 23 jui 11 et, Il 17 août, 10 septembre et? octobre) et pour Iguape Cateto à 5 périodes du. cycle 40-6b - 8!) - 10~) et 135 jours après le semis).i ntaprès les courbes de mobilisation pour ces }ustres variétés f'igure.l, 2. ~ et 4). on peut tirer certaines eonelusiot\s. Les besoin~ instantanés de la i culture estim~s par la }u&t\tité maximum d'azote mobilisé exprimée en kilo&ra~ me dtazo~e ~ar par jour, sont dlrré~ehts pour ~ ~aille lons4 et TaIchung Native 1. vari6té demi-naine. Le taux moyen de ~obilis8tion de ' kg N/ha/jour) eet plue ~aihle que celui de Ta!chung Native 1. 3,5 kg NIna/Jour') ~ par rapport aux autres cé~éales de cul~ure sèehe eompa-i rées dam. cette étude, Taichung Nati vc 1 t'ait partil,i! du groupe de céréales i: li taux de mobilisation h pl1js 610vé 'lt du groupe ~ mobilisàtion faibl~ A noter aussi que l! maximum du taux de mobilisati on se situe à la montai son 1 pour et les autres eêréale~ de culture sèche) et à l'épiaison pour ~ Taichung Native 1.! Les différences observées entre et Taïchung Na~ive ter quelques précisions sur l'utilisation de variétés de paille longue : 1: 1 permettent d'appo t type paille courte.,. - le type morphologique paille courte présente un indice,l'azote meilleur que le type morphologique paille longue comme le plus capable de rentabiliser la fl1mure azotée ; d'efficience de Iii et retenui les quantités globa 1 s * pour les mobilisations de p. K, Ca, Mg, voir 67). i ** autres études en Côte d'ivoire sur les mobilisations en azote de IRAT 10, IRAT 13. voir 68). 1 ~

197 , f MS Kg/ha N Kg/ha Ul.Ooo N Kç/ha t..s IQ/ha r.. ~ 'Z 9 Dat~ IIIOnWson cpigison IIIOIur:té Figure 1 Courbes de croissance et de mobilisation de l'azote du riz Taïch~ng Native 1. - D'après BLONDEL D., ) - Î MS. Kg/ha N Kg/ha ' s.ooo _,N Kg/ha MS Kg/ha u '01" 27.' montaison ' épiaison Figure 2 Courbe de croissance et de mobilisation dé l'azote du riz 63~3. - D'après BLONDEL D., ) -

198 .. :::::::: ~::: :':: ~ ~ ~:::: ~ ~ # Mou Il.lSATIONS lolallsd'azoti!. el UT.LISA110N de l'tnçjrais par le RIZ PLVVIAL var. 'auapc C :llclo 1\.Uo" "'9ru:hllllic;uo MUAit.. COU D' 1 va I.R.A.T. Mo No M. No , TIIAITUoUNTS 10 SAHS "ml PAILLES.,/ JU.",.~" JIII~U' 10,,,. 1 M. "m l N, #,,, 1 TRAITE Ml N T8 Avr.e 'AILL'! N, , t. 1., 1 1,,, / li,... ~.... "...., li... " :::::::::::::::::::::::.,... "... "... ~... -".,.. ~... "... f... """... " "... ~.. ~ +... ""... " " '/.':J---...,...:.----I:::;.;.,.;~~~~~ltI11, 1,,,, 1 / / /... tri / Il.:::; ::;:::::::. \1. 1.:::::::::::::::::. /.:::::::::::::::::::::::. '.:: f: ::;:::::::::::::::::::::. /.... ;~~~....,..:- ~... " ~... "... t ~ "..::::: :::: :::::::::::::::::::::::: ::: " i~~j4:,\:i.::!::.!.!jur~~~~1f1ifuî*1 ;,/./,'..,.. / l'th. / / /'../. /',1 / 1 / M.. Nil, 1 1 1, t. fi ft 1... _~~,.....,,~.~"',,... /'...,.O in /., "f".'" t " t... 1 ~ l ~ 'l. i.~.' #."'.. ~~~.#....,,_.....:; ~ ; ; ; ;;;;; ; : ; ; : : ; : : : : : : ~:! =! :! ~ :.. ",::::>.r-..,":-,.i'~:::~~~!~n:j!~~.~t~,,><.. / JI ~n:r'''''''-'''')4 'tlftt t 'prai,., ~.. ~..,).~..... ", ". " : / /,. N Mobilisé /,.,' Il / 1 /... :::::::~:::::::::::::::. J.' l "'...,.. Gra.'lrs "/, 1... ~....,'.- ~.::::::;::::::::::::::::::::::::: :::::: ~., 1 /. ~~::;:::::::~::::;;::::~::::::::::::::::::::: /'... ~ :::;:::::::;:;:::::::::::::::::::: ~! ~ ::;!::;:: D "'--...,..:;./ L:~~:..:.:.~~.:..:.t... j... U.:... i!... n...""'l._,~ _ / 1 / 1 /..~u ulurr...,.0",... IPT... OClOI'" _ 1 - lliiiidioiii" " ",,._ l''igur''e 3 Courbe de mobilisation d~ l'e,zote du riz Iguape Ga:t.eto _ nt &... "'.

199 -11- d'azote mobilisées sont voisines pour les deux types de variétés, mais les besoins instantanés plus élevés pour le type à paille courte peuvent deveni facteur limitant et nécessiter le recours à une fumure azotée importante dant les phases critiques d'alimentation si le sol n'est pas.à m~me de fou les quantités nécessaires. En Côte d'ivoire. le flux instantané d'absorption est pour la variété Iguape Cateto variété à paille longue) de 1 kg N/ha/jour quand il n'y a pas d' d'engrais et passe à 2,1 kg/ha/jour avec 60 unités d'azote et à 2.8 kg/ha/j avec 120 unités' ; ces chiffres sont à rapprocher de ceux obtenus avec avec une fumure de 100 unités: la phase critique pour Iguâpe Cateto se si entre montaison et floraison. Sur sols gris en Casamance 12), on obtient sur parcelles sans engrais et I Kong Pao des flux instantanés assez voisins dè ceux observés en Côte d'i 0,9 kg N/ha/jour ; là aussi, les flux instantanés sont augmentés par l'addor d'engrais azoté. On observe également dans les essais de Bouaké une diminution des quantités dl azote mobilisées à partir de la fin septembre '7) ; cette diminution peut s'expliquer par différentes raisons: - perte de matière sèche en fin de cycle par chute sur le sol = - perte d'azote des organes supérieurs par protéolyse : la sécheresse une déf'icience de source d'énergie par défieit de photosynthèse et la lyse sert alors il fournir un'e source d'énergie pour la respirat:ion ; - perte d'azote. par translocation des acides aminés des parties aéri,ennèls. les parties souterraines. Vraisemblablement ces trois phénomènes doivent intervenir simultanément. 2 - INFLUENCE DES CONDITIONS D'ALIMENTATION HYDRIQUE SUR LES BESOINS ET L'ALIMENTATION DE LA PLANTE Les conditions d1alimentation hydrique influent sur les besoins en minéraux de la plante dans la'mesure où llea\1 peut constituer le premier facteur.!! tant et provoquer de mauvais rendements même si lès conditions de nutrition, minérale sont satisfaisantes. ' Urie étude économique réalisée en Côte d'ivoire montre cependant l'intérêt la fertilisation minérale du riz pluvial,ul@me -en, conditions dt incerti tudeet climatiques 9).

200 , ' Il,',;,;1 " '-.,. \. +'" \... '\'. ". '. " '. '. '. ",..... '.. '...., ". ". " '.... '. '0.. '. '. " '. '. '.... f, ; + i,, 9,, o~ob ;;:Z%Z

201 L'IRAT n'a effectué que peu d'expérimentations sur ce problème plement citer l'étude des sols gris de Casamance 10). ori peut sim- Ces sols sableux et peu organiques sont exondés mais parcourus par une nappe d'eau circulantc et préspntentdes potentialités rizicoles très intéressantes que l'on a tout d' abor'd attri buées excl usi vement aux bonnes conditions d' ali mc.nt.ation hydrique mais qui résultent en fait de plusieurs facteurs parmi lesquels la nutrition minérale tient une place importante. L'influence du régime hydrique sur la nutrition minérale ressort de la raison de l'efficacité de l'unité d'élément majeur absorbé sur des parcelles sur sols gris ou sols de plateau présentant des mobilisations du riz comp tableau VI). Tableau VI Immobilisations et efficacités comparées en sols gris et plateau. - D'après SI BAND P., ) Sols gris, ~ ~------: ~ ~ Sols de. plateau N 7p Apports kg/ha) P20S KO N 29,3 32,2 Immobi lisations kg/ha) P 0 2 S 10,6 12,7 50,1 60,3 K 0 2 grains: 26,3 19,4 Production de MS q/ha) ~ paillés ~ 15,7 20,1, Total 42,0 39,S " N Production de MS p 0 par unité 2 S K Une bonne alimentation hydrique permet à la fois une meilleure absorption éléments minéraux puisqu'aucune période de sécheresse ne vient freiner' l'absorption ce qui est particulièrement important pour les éléments,' à abs lente et une meilleure utilisation des éléments absorbés puisque l'eau plus facteur li mi tànt. \

202 La présence de la nappe et l'état hydrique du sol jouent dans le cas des sol gris sur d'autres 'facteurs lo) - les équllibr~s entre sqluuqn et colloldes du. sol vont d~nfii leile:ns d'un appauvrissement relatif de la solution en cstions polyvalents et d'un enrie nment relatit en cations. monovalente ~e qui pourrait expuqw:1' une meill absorption 'du potbeeium en ~in de ~yèle période où la nappe est remontée) sol gris que sur le plateau où la m@me période est souvent déficitaire en eau ; - dans ces conditions d'alimentation hydrique, le riz serait moins sensible aux toxicités aluminique'ou manganique qui pourraient apparattre aux ph bas la plus 'faible hauteur de plante observée en solde plateau par rapport au sol gris résulterait de la destruction de l'auxine par un excès de manganèse - la nutrition azotée présente dans les sols gris des particularités intére sântes ~2) : on a observé en 1973 à Diana-Ba que les parcelles cultivées en riz en 1972 présentaient par rapport à celles laissées nues cette même année un.surplus de rendement important kg/ha en moyenne) i le facteur limitant principal de 1973 ayant été l'azote, ce surplus de récolte peut être imputé à l'azote stocké par la culture au cours du cycle p,récédent, vraisemblablement par fixation rhizosphérique ; ce phénomène est certainemen lié aux conditions particulières d'alimentation hydrique dans les sols gris on sait en effet qu'une culture de riz inondé peut fixer une quantité te d'azote mais que cette T1xat1on d'azote est pratiquement négligeable en rizieulture pluviale. Ces expérimentations nlont pas été poursuivies ultérieurement et l'hypothèbe énoncée plus haut demande confirmée. 3 - L'OFFRE DU SOL ET SES FACTEURS DE VARIATION J,'offre du sol et ses disponibilités en éléments minéraux au niveau de la plante sont fonction de nombreux facteurs dont les principaux sont la tion ini Uale et les caractéristiques propres du sol et la fertilisation qu' lui applique CARACTERISTIQUES DES SOLS DES PRINCIPALES ZONES A RIZICULTURE PLUVIALE ~ ~-~ L' IRAT a r'éa1186 ce type d t ~t:ud~ dans de nombr'eux paya en utilisant trois

203 méthodes complémentaires : analyse chimique des sols, - essais de détermination des carences en vase de végétation~ essais factoriels de fertilisation au champ qui permettent non seulement de connaître les carences des sols mais aussi d'apporter les premières indicatio des doses nécessaires à leur correction. Nous ne rentrerons pas dans le détail de chaque étude qui concerne des pays aussi variés que le Bénin 13), la Centrafrique 14), le Sénégal 15) 54),. la Haute-Volta 16), Madagascar 17) 18) 3), le Cameroun-Ouest 19), la Côte d'ivoire 21) 22) 23) 24) 25) et la Guyane 26). Les carences les plus fréquentes observées en vases de végétation sur riz son la carence en phosphore, en azote, en soufre; la carence potassique est plu rare 27). Au Bénin, les sols ferrugineux tropicaux du nord du pays présentent en généra une carence en phosphore alors que cette carence est beaucoup moins fréquente en terres de barre même dégradées 13) la fumure azotée y est toujours effi cace sur céréales, sauf sur les terres de Barre neuves; enfin on observe une carence en potasse dans les terres de Barre dégradées.du Sud. En Centrafrique, les sols manquent généralement d'azote et de phosphore 14). Au Sénégal, les sols de Casamance sols rouges, sols beigés, sols gris) présentent des caractéristiques chimiques assez voisines et ont en commun un niveau de fertilité assez bas déficience en phosphore et potassium). En Haute-Volta également 16) une carence en phosphore est très fréquente. Au Cameroun, les sols de l'ouest présentent une grande variabilité de fertili té ; on y observe une fréquente carence, en soufre, et assez souvent des Caren ces en phosphore et potassium 19) ; dans le Nord, les sols hardé sont très pauvres en azote, phosphore et soufre 30) et on y a signalé un phénomène de carence en fer apparaissant quand le ph ~t~lève à partir de ph 7 en sol lég~r et de ph Beur aol lourd), ob~ervê principalement sur d'anciens emplacements de case, de foyer ou de défrichement par brqlis 31) ; la pulvérisation de chélate de fer ne semble pas y apporter d'amélioration. En Côte d'ivoire, ona étudié les sols de nombreux points d'éssai sols ferrallitiquesde différents types) : une carence en phosphore est observée sur certains points d'essai Man, Zouzousso, Kiemou) ainsi qu'en azote et en pot.m~sium Zouzousso, Kiemou) 21) 22) 25) ; pour les sols de défriche, la carence en potassium èst plus longue à apparattre que les carences en phosphore et azote Kiémou). Il faut noter que la détermination de ces carences est réalisée souvent à par tir de plantes-test autres que le riz, et que la gravité de la carence n'est pas toujours équivalente pour la plante testée et le riz ainsi le riz est moins sensible à la carence en phosphore que l'arachide 13) et le mais ).

204 -,.. "" 1 l - 1!;i - Il 1, OFFRE DU SOL EN AZOTE : 1 il li. 1 En dehors des expérimentations citées plus haut portant sur la détermination il des carences des sols. l' IRAT a étudié spéci fiquement la dynamique de l'azote li sous riz pluvial en C6te d'ivoire. au travers d' un essai "azote-paille" à :1 Bouaké rotation riz-mais/coton) 7). il Cet essai comportait les traitements suivants : l'azote minéral est apporté 1: sous forme d'urée. en deux rob semis et floraison) à. railion de 60 unités/h~il sur riz, 100 sur mais et 60 sur coton traitement 1) ou à raison de 120 unité+ sur r:i.z, 200!'lur maïs et 120 Eur coton trru temênt 2) ; ch,elque trai terne nt ~ est subdivisé, avec ou sans Bpport de 5 t/ha d@ paille sêche de même que le 'i,témoin sans f'~. 'tillsation minérale. 1: La dynamique de l'azote dans les sols gris de Casamance a également été étu- 1 diée 12). Il Dynamique "de l'azote sous culture de riz pluvial 1!I 1: il Les paramètres de la dynamique de l'azote étudiés dans cette expérimentation sont 7) la min~ralisation et" la réorganisation. la dénitrification. la lixiviation. la mobilisation par culture. A Bouaké 7), l'azote ammoniacal est présent de façon constante et en faible quantité dans les traitements.non rertilisés ; les apports d'engrais provoquênt une hausse de la teneur en azote ammoniacal importante mais fugace dans l"horizon de surfacetpeu sensible au deliso\.\s d'une prof'onoeur de 10 cm, La teneur en azote liitrique est èujette ~ des var1ationb cycliques : - de février à mai, un cycle denitrification-lixiviation fait passer la te ne en azote nitrique par un maximum vers fin mars et un minimum vers fin mai ; - de juillet à fin Boat, les nitrates se reforment et subisbent une 1iXiViati~ importante vers la fin aoot. il Il n'apparaît à aucun moment de fortes teneurs en azote ammoniacal ls~us cul-1 ture dê riz comme on l'observe pour d'autres cultures ce qui tend à confirmer il Que le ri~ utilise préférentiellement l'azote ammoniacal. Ce fait semble,cepet dant en contradiction avec un essai réalisé sur milieu artificiel 32) Q~ la L croissance du riz et l'eff'icaçité de l'a;l;ote sont meilleurs dans les tral.temf't i, ij

205 à dominante nitrique. La réorganisation de l'azote au sein de la matière org nique après une culture se fait en grande partie sous une forme susceptible d'être minéralisée à nouveau 7). Au Sénégal dans les sols gris 12), on observe en prem~ere année après défri chement une minéralisation nette négligeable, tout au long du cycle de cultu même après les apports d'engrais, l'azote minéral décelé est en général sous forme nitrique. On peut penser au vu de ces résultats que l'ammonification est fortement 1imi tée et qu'un phénomène intense de réorganisation se produit; ces observation sont valables aussi bien sur sol nu que sous culture de riz. En deuxième année, après défrichement, la minéralisation est plus intense et présente sur parcelle une première phase très active maximum à la mi juillet et une seconde phase en fin de cycle, beaucoup moins importante que la premiè sur parcelles cultivées, cette deuxième phase de minéralisation est plus inte SC! que flur parcollcs nues, ce qui pourrait s'expliquer soit par une minéralisation Oll fixation non symbiotique rhizosphérique de l'azote de l'air, soit pur unu meilleure aération du sol r6su1tant de la présence de racine, soit pa la limitation par les racines de la lixiviation des nitrates. A Bouaké, on a observé que 7) - les traitements agronomiques et le ph du sol agissent sur certains paramètres de la minéralisation et de la réorganisation : l'enfouissement des pailles n'a pas d'effet marquant sur l'intensité de la minéralisation, on n'observe pas de blocage de la forme minérale de l'azote par réorganisation par voie microbienne; par contre, l'apport de pailles augmente la vitesse de nitrification au début de la minéralisation et augment légèrement le stock d'azote minéral; 1eR apports d'engrais azotés augmentent fortement la teneur en azote minéra du sol, surtout celui réalisé au semis; les arrières effets des fumures sont faibles, ce surplus d'azote est en général lixivié avant d'être utilisé par l culture; l'apport d'engrais favorise la nitrification et stimule légèrement la minéralisation. On n'a pas pu mettre en évidence par la technique utilisée un effet des traitements agronomiques sur la capacité du sol à fournir de l'azote à la plante le ph du sol agit fortement sur la Cinétique de minéralisation, en ralentissant la nitrification et en augmentant les pertes qui se produisent pend an la nitrification. Cependant, dans les sols acides, la stimulation de la minér lisation de l'azote d~ sol par des apports d'engrais est plus marquée.

206 Les pertes par dénitrification chimique sont importantes dans les sols acides à température élevée et à faibli: humidité, ce qui est le cas le plus fréquent cn riziculture pluviale; ces pertes peuvent aller de 20 à 40 % de l'azote minéral présent dans le sol pendant la période défavorable 7). ' Les pertes par lixiviation sont elles aussi irr,portantes, elles sont d' envir04 60 unités par an jusqu'à 45 cm de profondeur et d'environ 40 à 50 unitésj entre 45 et 80 cm ; ces pertes concernent essentiellement l'azote du sol! et très peu l'azote engrais qui est fortement réori;anisé au sein de la ma- i tière organique. 1, La minéralisation lente mais continue de l'azote semblerait plus favorable ii aux pertes qu'un apport relativement important d'azote engrais; celui-ci i l cependant, s'il échappe à la lixiviation par réorganisation rapide, augmen-!: terait indirectement les pertes par lixiviation en stimulant la minéralisati! et pourrait subir des pertes non négligeables par dénitrification si l'apporr d'engrais est fort. L'occupation précoce du sol permettrait de réduire les 1 pertes importantes du début de cycle. il! Nçu~ avon~ donné au chap!tre 1 les quantitéb Mobili5@@5 par 1@ riz pl~vial,. f" variété 19uape cate'to) Clllns les ei!isàis a;r;ot,,-pailh déjà mentionnés réalisé: il BOlIsk~ ; ont ~gal.m.nt pel'mi~, pal' l'utiheation Cl'engre.iS marqué à l'azote 15. de connattre la con'tribut1oh d@ l'@ngrairs i. l'alimentat1t;;m: Ilzo'tée de la plante 7) : - 1e5 co@ffidentli rj'~t111satlon de l'eneraie pel" le riz passent par un l11il;kitmum en début d. maturation et diminuent ~ la r~eol'. tabl u VII et ~iaur. t. ~ Tahleau VII l Coefti~ients d'utilisation d~ l'azote engrais par le riz pluvi~, variété Iguape Cateto - D'après CHABALIER P.F., ) - il 1er apport semis) 2e apport floraison) Début de maturation Récolte : : % % % % ----~ ~~ ~ ~r sans engrals, 11,25 % de protéineô pour le tr~ite - la teneur en protéines est améliorée par l'apport d'engrais 7,93 % de protéines pour le t~moin ment à 120 unités d'azote) ; ii, *Dans cette expérience, le riz a beaucoup souffert de la sécheresse entre maturation et récolte, d'où les diminution~ fortes enregistrées. Pour donné. en conditions plus favorables, voir 11).

207 - 18 -, J / j d" ",'" - i lb ta 1 A,," ;" /"",./ /, + GS PB Cl p... 1 i l' 68 O~ '--~ -L ~ ~~~ t Julaet Aoû~ + t ~ple",bre 1 Oc lobre ' NA NB,, 8 fotal plonte ,.... ~~. t,/ ~~ ;- -, ~ ee A, '".,,/ 0", "," PB,,. p ",II',,~~ '16, I~_--_ ~ ~----~ - ~. j,",...ot:::::::!:..:......,.fii' \Y...,... -.,0 i1o.;,,.~,.~--- B "'''\.l 1...-,-.._-_... l' d*'; ",,"" t JUillet : Aal t + ~eptemb"t: Octobre O-~~....~.....w_,.-_ N,~ Coefficientsd'vtilisation de l'azote engrais par le riz pluvial

208 - la vitesse d'~bsorption de l'azote passe de 1 kg/ha/jour pour le témoin ~an5 engrais à 2,1 kg/ha/jour pour 60 unités d'azote et 2,8 kg/ha/jour pour 120 unités pendant la période dtabrorption maximum phase montaison-florai l,ii,~{)nt_ri but.ion dfii! l' enjl;rais du prc'ml el' *r.port à 1.' alimentation azotée du t"i J:lPi8Se p~w un m4ud.mum au début de hl mont~ison.; p~ur le deux.ièmé apport. i~ contribution atteint un mexi~um et re~te constante juequ'~ la r~çolt~ et sert.. essentiel1~ment pour la formation des protéinea du grain. L'azote du deuxi apport est mi@u~ "tllis6 que celui du pr~mier. L'enfouiSS$ment de~ pailles a un effet dépressif léger sur l'utiliaation dv premi~r apport d'engrais. juaqu'." ~tade début maturation,par contre la pail enfouie s~mhl~ fo"rnir environ 15 kg/ha d'ê~ot@ à la culture partieuli sur le traitement têmoin non fertili.~. Au sénégal, 5"1' sols &ris 12), on observe également un accroissement du taux de mobilisation de l'azote par 1 ta).:por-t de fertilisation azotée au tallage et à la montaison ; de m@me on assiste à une baisse de mobilisations en fin de cycle, mais uniquement sur les traitements fertilisés, correspondant à une baisse d'efficience pour l'apport d'azote tardif par rapport aux élpports plus précoces. On ob~erve dans 1eR erraia de Bouaké 7) une faible utilisation diregte de l'azote - ~nsr~ispar la plante SC % au maximum), l'augm~ntatlon des rend~ments provqquée par l'apport d1engrai$ liemblant résulter de lê stim"laticn de la min~ralisêtion Qui augmente le taux de mobilisation de la culture. LI apport. r~alisé au.,mis ~st beaueoup moiyls t;!rfica9~ Q~e celui. du IIItêdEl! floraison, çet apport au semir Rêmble ne pas 6tre indispensable po"r des ael non vpuisés7) en Cat~ d'!vqire ; Par' eontre dm$ les 50h gris de ensamane 12). e'~st l'inverse qu'an observe, l'apport en début de eyel~ prês@nte une méil1e"re efficience que les êpportli plus tardifs. ee l'lui pourrdt s'expli par l'induction d'uyi meilleur développemer.t du 8YlJt~me raginaire qui p~rmèt-! trait une.ctivité rhizosph~riqué maximum; on peut dlaill~ur8 noter Que cet i t;!ffet bénéfique d'~n Ayat.me raçinaire bien développ~ peut ~'expliquer é.a~,çt ment même sans fixation rhizospharique. en rai~on de la présence de ni~riltes dans la n.ppe phréatique 34). On recommande également en Côte d'ivoire les restitution~ à~ paille, qui, bien que moins erficaçe Que l'apport de compost ont un effet b~nêf1que ~ l t~rmê sur le bilan azoté et humique et n'ont pas d'effets d~favorable5 immédiats sur la nutrition e~ot.e àe la culture 7) j la diminution des pertes peut aussi paas~r par It"ti11sation d'inhibiteur de nitrification, de minéralisation ou d'engrais à libération lente N-lignine par exemple) pour laquelle l'irat possède quelques données en sol "dior" avec cul ture de mi 1) 33) ; enrin une mise en place rapide de la culture, dès les premières plui ~st nécessaire pour valo~iser le pic de minéralisation du déhut de saison

209 des pluies et éviter les pertes ; si cette mise en place n'est pas possible, on peut envisager de laisser en place la végétation naturelle 'herbacée à noter que cette pratique est néfaste pour d'autres facteurs de la production tels l'alimentation hydrique et le contrôle des adventices). Enfin, les apports d'engrais doivent être modérés 60 unités/ha'environ) pour éviter les pertes par dénitrification. L'étude des r)thmesd'absorption devrait permettre de mieux faire coincidcr les apports d'azote avec les besoins de la plante. * Peu d'études ont été réalisées par l'irat à ce sujet. Très souvent, pendant un certain nombre d'années après dérrichement il n'est pas nécessaire d'apporter ces éléments en fertilisation; c'est ce qu'on a pu observer : - pour le phosphore au Cameroun dans la plaine des Mboe 36), - pour le potassium dans diverses situations, En Centrafrique 35), on a pu mettre en évidence des relations entre - la teneur en phospholle total du sol et celle des pailles, - la teneur en potassium échangeable du sol et celle des pailles, - la teneur en magnésium échangeable du sol et celle des pailles. De telles relations n'ont pas été mises en évidence pour l'azote et le calcium mais semblent exister pour les rapports calcium/magnesium et magnesium/ potassium. Aux Comores 37), un essai courbe de réponse au soufre a été réalisé en vase de végétation sur la variété Tatchun& 10 ; un apport de soufre assez faible 35 ppm) permet de corriger la carence effectivement mise en évidence ; on ~bserve une interaction entre éléments, une forte dose de soufre provoquant une diminution des taux d'azote et de phosphore et par conséquent,des mobili sations de ces deux éléments. A Madagascar 38), on a mis en évidence l'effet positif d'un apport de silic qui agit peut-être à un autre niveau que la nutrition minérale état sanitai rel ; la silice semble également interagir à différents niveaux avec d'autre éléments : elle améliorerait la quantité de phosphore assimilable des sols à forte fixation en phosphore et a des répercussion au niveau du riz sur les teneurs en azote, phosphore, fer et mangan~se ces observations concernent le riz irrigué). *A noter aussi une publication à parattre dans l'agr. Trop. par Chabalier : à partir du coefficient apparent plutôt que réel l cause des phénomènes de mi rallsatlon induite) d'utili~ation de l'azote, des ~ormulcs sont données pour 1 calculer la f'ertilisatiori~ot.~e.--",.dji"nt.~~_8j'y,..."'n"p... +"'---"",..,..tl!!""',.,.f.~ ~ ~_~.~~.~~~.--_.~.-.~-~_.-..~---_.--~..-_._~.-

210 En Guyane 58), un essai sur IRAT 13 en vase de végétation met en évidence un comportement différent de la variété vis-à-vis d'un apport de silice se Ion qu'elle est cultivée en sec ou en irrigué: en irrigué, l'apport de sil cate de chaux a un effet positif sur la hauteur de plante, la production de pailles et de talles alors qu'en sec il n'en a aucun. Au Sénégal 4), on a remarqué avec la variété l Kong Pao que le poids moyen des tiges augmente avec les apports de potasse et que les limbes deviennent proportionnellemnt moir,s importants par rapport à l'ensemble de l'appareil végétatif ; la quanti té de paniculee formé~~s par uni té de surface de limbe augmente avec les apports en J; hosphore sur la variété Se 302 G. la fumure potassique améliore fortement lea rendeme~ts en l'absence dtenfouissement des pnillea de la cult;:urj! préoédente danf:l ce CAs précils, mai,;) ao). $.4 ~ FActEURS DE VARIATION DE L'OFFRE D~ SOL A partir de,.a mise en culture, le sol e~t.oumia à une évolution chimique Qui dépend de nombreux f~çteur5 ; l'irat a effectué qu@lque5 6tudes relativ ~ cette évolution et à se~ conséquenè@s pour la culture du riz : au Sénégal 56)on observe pour lee BOls les solb beiges de plateau une d'ara dation de texture. un~ ch~te de la teneur en matièré organique et une diminution de l'activit~ biologique réeultant de l~ m~~e ~n culture ainet qu~ l phênomèn@ d'açiditication p&r 1IYiviation de~ cations, partieulièrem@nt çal cium et magne~ium ; il $~~ble toutefois Que les carénc@~ min6rales ne soien pa!> tmgünùréqs phi' ln dégradation dès ISolt:> ~aut pour le potassium dont la tt"tlêur dans le riz 1 Kong Pao) diminue av@c l'augmentation du temps de cul ture ; cette faible tenêur en potassium sembl~: provoquer des perturbations dans l'alim~ntation hydrique, le facteur d@ diminution des rendements le plu. important eemble!tre c@p@ndant non pas la diminution de la f@rtilit. chimique, maie plutôt la r~duçtion de l'activit~ biologique du sol. L'amélioration de ces terrains dégradés,par travail du sol et fertilisation min~rale. semble alisez rapide pour l'obtention de rendements corrects de riz pl uv i al al).

211 ~IQUE DE LA FERTILISATION FERTILISATION MINERALE RECOMMANDEE SUR RIZ PLUVIAL A partir des nombreux essais d'engrais réalisés par l'irat, des recommandations pour la fertilisation ont été faites dans les principaux pays à riziculture pluviale, en fonction des systèmes de culture pratiqués Centrafrique La fertilisation minérale du riz pluvial recommandée en ), d'après les résultats de nombreux essais 55) est de 40 unités d'azote et 25 unités de P205 pour les zones cotonnières de la Ouaka et de Basse Kotto et avec le système de culture suivant : - rotation lere année coton fumé, - variété OS 6 ; 2e année, 1er cycle arachide non fumée ou pas de culture, 2e cycle riz pluvial ; - techniques culturales labour à 10 cm en culture attelée ou mécanisée, se mis première quinzaine de juillet en poquets alignés 40 x 20 cm ou 30 x 20 c entretien normal. On ne possède pas encore de données plus récentes, les travaux lrat en Centrafrique se sont interrompus pendant une dizaine d'années et n'ont que récemment Côte d'ivoire Différents niveaux de fertilisation sont préconisés en fonction du niveau d' intensi fication 40) : - fumure vulgarisable en milieu paysan : Ob,iectif de rendement: l à 2 t/ha - vari~tés traditionnelles, Moroberekan, Iguape Cateto, Dourado Précoce ; fumure recommandée : 100 kg/ha d'engrais engrais - coton) au semis et 50 kg/ha d'urée à la montaison, ce qui correspond à 33 unités d'azote, 18 de P205, 18 de K20, 6,5 de soufre, 4 de CaO et 1 de B203.

212 - 2;j - Objectif de rendem~nt! 1.~ à 3 t/ha - variété~ e.~élior~es IRAT 13, lrat ; fumure recommandée ~ 200 kg/ha d'engrais au semis et 100 kg/ha d'urée à la montaison. oe qui eor't'éspond au double de le. f"umurè précédente. - fumure de système intensif : Obj@ctif de rendement : 3 â 4 t/ha - variétés e.mélio't'é~s IRAT 13. IRAT 110, 112, 136 ; fumure recommandée! 300 kg/ha d'enirais au s~mis et 150 kg/ha d'urée ~ le. montaison. C~s fumure5 sont valables $1 la r~stitution des r~~idus e~t effective ; dans le cas contraire, il f~ut majorer les ~umure$. particulièrement 18. ïumur~ pote.ssiqu@, pour compenser l~b pertes ; de même, les ~u~ure5 vulgarisables e milieu paysan doivent ~tr~ appliquées en mem@ t@mp~ Que des techniques cult rales correctes pour le riz essentiellement préparation du ~ol. date de semis, sarcla-binages). r:hi lulntlr'p!'; d' { 'nt.f'ul,ien l''l' nppliquont i} dus sols dent on a çorrigé les éventuejlus cai't~nce!"l et dont on maintient le ph ~u dessus du seuil limite ~çç'i!p~ table CMleroun Au Noro Cwneroun 27), le. f"ertilüultion vulgariaêe est de 100 kg/he. d'engr8.i éngr8.is çoton) au ~emls et 50 kg/h~ d'u~~e à la flora150~. Elle résulte de Quelques essais rée.li$és à Guiding, oans le Nord-Est Bénoué, ~ Touboro sur le. va't'i~té lac 25 Qui présente une certaine 5~nsibilit6 à la V~r5Q ct supporte mal une f"o't'te ïumur~ a~oté~et demande à être pr~èi8ée po les dif"f"èr@nt$ ~~5tèmcs de culture ; cette ïertili$ation semble suffisante pour compenser le~ export~tion5 en azote et phosphore de le. cult~r~, mais potasse ; cette fertilisation devt'ài titre envisagée dans un système de culture où les rê~idus de r~çolte eont restitués. Dans l'ouest Cameroun 41), à la plaine des Mbos, l'importançe de la fertili tion phosphat~e a été mise en ~videnèe aus$~ bien dans le cas des. rote.tions soja enfoui-ri~ ou jach8re-ri~ Que dans celui de la ~onocultyre du riz ; pou cetté dernière. en 1977, une fertilisation de 70 unités/ha de P205 sous forme de phosphate d'ammoniaque)au premier et e.u deuxième cycle.aasociée à 80 unités/h~ d'azote et 60 uni~és/he. d8 potass~, a permis de remonter le& rendements à plus de 50 qx/ha. En ), les ess,ails précisent la :fumure préalable de redvessement de la caronce en phosphore : 100 kg de P205/ha apparaissent insuffisants, la dose de 200 kg/ha semble se trouver au voisinage de l'optimum Sénégal L~s ~ésultats concernent essent1ell~mènt l~ Casamance. --e..i -'--~~

213 En sols de plateaux sols rouges et sols beiges), la fertilisation proposée à la vulgarisation comporte 200 kg/ha d'engrais au semis et 150 kg d'urée frsctionnés, ce qui correspond à 85 unités d'azote, 36 unités de P205 et 54 de K20 4~/. L'apport d'azote fractionné, avec la plus grande partie apportée avant talla ge, semble le plus favorable quand les conditions écologiques sont bonnes; un apport plus tardif à la montaison marque moins, surtout en conditions hydriques défavorables. Du point de vue forme de l'engrais, il semblerait que les nitrates accroissent la qualité de la récolte en augmentant la teneur en azote du grain. Cette fumure vulgarisée doit s'appliquer sur des sols dont on a corrigé la carence en phosphore à raison de 400 kg/ha de phosphate tricalcique. Cette fumure a été utilisée aussi au Sénégal Oriental dans le cadre de l'opération de développement de la riziculture pluviale 43) Haute-Volta On recommande en Haute-Volta, comme en e8te d'ivoire, des fumures différentes en culture paysanne ou en intensive. En culture paysanne, la fumu~e vulgarisable 44) est de 100 kg/ha d'engrais coton au semis, suivi de 50 kg/ha d'urée au tallage,ce qui correspond à 37 unités d'azote, 23 de P205 et 14 de K20, plue 6 unités de soufre et 1 de B203. En culture intensive, on recommande l'apport de 100 kg/ha de mélange coton e 50 kg/ha de chlorure de potassium au semis, suivi de 100 kg/ha d'urée au tal 1 age, cc qui correspond à 60 unités d'azote, 23 de phosphore et 44 de potass plus 6 de soufre et 1 de B203. De même qu'en C8te d'ivoire, un ensemble de techniques culturales approprié sont recommandées avec la fertilisation labour, date de semis, sarclo-bina Madagascar Dans le Moyen Ouest Sakay) 17), les sols de défriche récente présentent carence en acide phosphorique qui peut-être corrigée à raison de kg?: et une carence en azète ; les sols anciennement cultivés présentent en plus une carence en potasse, calcium et magnésium ; un essai azote réalisé sur Kagoshima Hakamuri l et CA 435 a montré une réponse faible pour la première et nulle pour la deuxi~me. Sur les Hauts Plateaux 45) on observe également une mauvaise réponse à l'azote sur sols ~errallltiqu~s tr@$ désaturés de variétés bré.iliennes et africaines de type pluvial traditionnel ; dans

214 c@tt@ m~me région. des essaie de ~ertilisation azotée sur Daniélê ont montré un effet d~pressif de l~ plupart des traltemente sur le rendement ; l'apport d' a;l,ot~ en début de tallage ou ft l' ini th.tion paniculaire retarde l'épifib;on et la maturation. ce retard est doublé si l'on cumule les deux apports 46) ; à noter cependant que dans cet essai la pluviosité n'a pas été favorable à une bonne utilisation de l'engrais. Plus récemment 57), des essais visent à déterminer des systèmes de culture adaptés au Moyen-Ouest, le premier volet consistant à établir les systèmes de fumure pour la rotati.on type adoptée : mars pailles enfouies) riz pluvial variété Kagoshima Hakamuri l pailles exportées), arachide ~anes expormee) 1 prairie artif'içi~l1e pendant 3 anl'j facultatif') ; les résultats ne sont pas encore connue Autres payl'j En Guyane, on recommande d'après l~essaia réalisés eur le périmètre SORIe un rertilisation azotée r~d~it~ p~ndant la phaee tallage 47) j c~pendant. sur tout le cycle, un essai courbe de r~p6nse 8 l'~~qt~ a montré que le riz rêpondait encore à lla~ote au delà de 100 unités/ha 64). Au Bénin. la ~~rmule vulaari~able est en ), d~ 20 à 40 unités d'azote h~ et 20 à 40 unités de pho~phor@ pour les terres hautes non hydromorphe5 station d'ina). Aux Comores. les eeeaie réalises jusqu'en ) sur la ~ertilisation azot avec la vari6tê CA435 ont ~té assez peu concluants de l'intérêt de la f'ertili sation a~otéé. CA 435 répondant en général a~gez mal ou n~gativement verse) UTILISATION DE SOURCES D'ENQRAIS ECONOMIOUES ~-~ L'utilisation de phosphatés natvrels, dont de nombreux en Afrique occidentale, est une voie écono~ique intéressante ; de nombreuses études ont été réalieées pour conn~!tre l'action de oes phosphates n~turels sur le sol et la plante 50) ; peu cependant concernent le riz pluvial; on peut seulement citer une ~éria d'e55ais menés récemment au sénégal Oriental 51) 52) 53); en première année. les r'$ultats sont difficilement interprétables du fait de la ~@çheress~ 51) i de m~me qu'en ) ; en ) l'effet résiduel d'une dose de 300 ka/ha de phosphal est supérieur pour le ri pluvial aux autres doses apportées entre 0 et 600 kg/ha), mais pour le coton nier avec lequel il rotation o'est la dose 450 kg/ha qui est la meilleure. En Côte d'ivoire également 59), des essais d'utilisation du phosphal montren qu'il p~ut servi. pour le phosphatage de fond pour une rotation entière au mêmç titre que le phosphate tri calcique ; pour la ferti lisation d'entretien sur ri~ pluvial. le 8upertriple est pr'f able.

215 Au Mali 63) on a étudié les possibilités d'emploi de phosphates naturels pour le phosphatage de fond d'une rotation et son action sur les rendements des cultures dont riz pluvial) INTERACTIONS FERTILISATION-TECHNIQUES CULTURALES _.. _ Ltexistence de ces interactions est évidente et leur connaissance précise doi permettre de raisonner plus efficacement la fumure dans le cadre du système de culture - Rele~ion densité de semis-utilisation de Itazote 11) : avec une densité de sémis forte 42 kg/ha de semences, semis en ligne 30 x 3 cm), croissance et absorption dtazote sont plùs rapides en début de cycle mais un rattrapage se fait et en fin de cycle il n'y a pas de différences importantes entre semis clair et semis dense j le semis clair qui confère à la culture une croissance plus lente et continue semble donc préférable en cas de risque climatiqu,e. - Relation travail du sol-fertilisation, mise en évidence en Cate d'ivoire 62) : le labour avec enfouissement des résidus a un effet plus marqué dans le cas cas dtune fertilisation faible F1) que d'une fertilisation forte F2) CONCLUSION La fertilisation n'est pas,dans les systèmes de culture à riz pluvial actuellement pratiqués, un facteur limitant prioritaire pàr rapport à d'autres fac teurs limitants tels l'alimentation hydrique ou l'enherbement. On dispose de données suffisantes pour la pratique courante de la fertilisation N P K dans la plupart des pays à riziculture pluviale et selon le niveau de rendement quton peut espérer atteindre dans les systèmes de culture existants. Les données relatives aux besoins spécifiques du rit pluvial en éléments mineurs, ou à ses réactions à certaines tocixités aluminique, fe~riqlle) sont cependant peu abondantes. L'orientation actuelle des recherches est de raisonner la fertilisation comme un élément du système de culture parmi d'autres; la recherche thématique sur la fertilisation du riz pluvial a donc pratiquement pris fin, elle est remplacée par une recherche "intégrée" visant à mettre au point des systèmes de culture vulgarisables : un exemple frappant de ce type de recherche est réalisé au Brésil, dans l'etat du Maranhao 65) 66).

216 _1.., ) CHAMINADi R.) Bilan de trois ann~e~ d'~xpê~iment8tidn en petits v~l'lee de v~g~~a~ion ~ Mi~e ~u point t@chniq~~ - Ri~yltats - Agronomie Tropicale. vol. XX.no1l, nov. 1965, pp ) NGO CHANG BANG. VELLY J.). KILIAN J.), LATRILLEE.), THIBOUT F.), VAILLE {F Méthod@s d@ diagnostic de ç~rence~ minérales des sols en vases de végétation. l plante-test: le ray-grae~. II - plan~e-test ~ le riz. colloqu~' eur la fertilité d~e l'lola tropicaux, Tanariv@, Madagascar, nov. 1967, Tome 1, éd. IRAT, Pari5, pp {3} ViLLY J.). CELTÙN J.). NGÙ CHAN BANG, ROCHE Pa) l ~ Comparaison dea résultata obt~nua par la technique des diagnostics de car@nc@ du sol en va5.5 Ô~ végétation et d.5 ri~yltat~ obtenus par les essa1s au champ courbes dl? réponses) - Il- Essai de d~term.inetion de la 1'er~il1ea~ion d. redr~~~~ment en cultur~a ~èches par expérimentation.n va5e~ d. v.g~t~ti i Cas du phosphore - Colloque SUI' la fertilité des sols tropicaux -Tananar Madagascar, nov TOMe 1,.d. IRAT, Paris, 1966, pp ) SIBAND P.), DIAttA S.) ~ Contrlbu~ion l l'étude de la fertilisation d riz pluvial en Caeamanee - Rapport lrat. IERA, Bambey, av~1l p. s) BLONDEL o.) ~ Contribu~ion à l'étude de la croiss~nc@ matière ~èçh@.t do l'alimqntatiqo a~otée de~ céréalus de culture sèche au Sénéca1 - Agrnnnmi~ Trnpirnle. XXVI. 6-7), juin-juillet pp ) SlBAND P.) Contribution tt l'étude d@$ rel ati Onlii 50l-pl~te dan~ le cadre de l'opération SATEC 1969 sur riz pluvial en Casam.anee - Rapport IRAT/IERA, Bambey, av~i1 1970, 57 p. 7) CHABALIER P.F.) Contributinn à la eonnaissance du devenir de l'azote du sol et de l'azote eng~ais dans un systèm. sql-plante - Thèse de docte ingénieur, Univ.r~it. d'abidjan, 25 nov. 1976, 131 p. 8) VELLY J.) Les expo~ta~ions d@ qu~lques plant~~ cultivées à Madagaso comme guide de la fertilisation d'entre~ien - Rappor~ IRAT/IRAM. oct p. t)) LANe li.). BARTECH R.) ~ 197'1 - EvBluatïon d@ l' intérqt lconomique de mgthode culturales améliorées en conditions d'incertitude climatiqu@ présentée à l'exemple de la région eentre en cete d'ivoire - Agron. Trop., 1.xxII,3); pp lo) SIBAND P.) Quelques reflexions sur les PQtentlalitGs et les 'probl~mel des 8ol~ gris de Casamancê S@n@gsl méridional) - Agron. Trop XXXI. 2: 1976, pp

217 ) CHAEALIER P.F.), POSNER J.) Densité optimale de semis de riz pluvial et utilisation de l'azote - Sémindre "Rice in Africa", IITA, Ibadan, 7-11 mars ) GANRY F.) Première contribution à l'étude de la dynamique de l'azote Cil sol gris de Casamance - Rapport IRAT/CNRA, Bambey, 14 p. 13) WERTS R.), BOUYER S.) Etudes récentes sur la fertilisation des sols réalisées par l'irat au Dahomey - Colloque sur la fertilité des sols tropicaux, T~narive, Madagascar), nov. 1967, éd. IRAT, Paris, 196 Tome 1, pp ) COLONNA J.P.) Le réseau d'expérimentation multilocale de l'irat en République Centrafricaine Phase initiale, ) - Colloque sur la fertilité des sols tropicaux, Tananarive Madagascar), nov. 1967, éd. IRAT, Paris, 1968, pp l~i) SEGUY L.) Influcnce des facteurs pédologiques et des techniques cultupules sur lu croissance' et la production du riz pluvial en Casamance ::;ônégal méridiollal) ) - Tome l, Rapport IRAT, mars 1970, 97 p 16) IRAT/Haute-Volta Principaux résultats agronomiques obtenus par l'insti tut de recherches agronoriques et des cultures vivrières en Haute-Volta , Rapport IRAT/Haute-Volta, 1971, 59 p. 17) CHAUVET J.) Six 8r1nées d'expérimentation de l'iram à la Sakay Moyen Ouest) - Synthèse des ré~ultats - Document IRAM, no 323, mars 1972, 10 p. 18) VELLY J.), FALAIS M.), MARQUETTE J.) Compte-rendu d'expérimentation effectuée dans le G.O.P.R. dans la région d'ambilobe - Rapport IRAM, no 346, décembre 1972, 14 p. 19) VALET S.) Rf!cherchn dp.s carences minérales des sols de l'ouest-camero en vases de végét.ation - Go1loQull sur lu fertilité des sols tropicaux. Tananarive Madagascar), nov. 1967, éd. IRAT. Paris, 1968, pp ) FRITZ J.) Recherche des carences minérales des sols de la Réunion en vases de végétation - Colloque sur la fertilité des sols tropioaux, Tananarive Madagascar), nov. 1967, éd. IRAT, Paris. 1968,pp ) IR,6;T/Côte d'ivoire Rapport,'annuel Agropédologie _ Rapport IRAT 1969, 47 p., 26 p. annexes. 22) IRAT/Côte d'ivoire , 52 p. ~apport annuel Ag~opêdoloeie - Rapport IRAT, 23) IRAT/Côte d'ivoire Rapport annuel division d'agronomie _ Rap:po~t IRAT 1971, 125 p. 24) IRAT/Côte d'ivoire Rapport annuel division d'agronomie- Rapport IRAT, ) IRAT/CÔte d'ivoire Rapport annuel division d'agronomie _ Rapport IRAT, 94 p.

218 .. ~~ ) IRAT/Guyane R~pport analytique Rnpport IRAT. 38 fiches d'essa 2'7) GUIS R.). CHOPART J.L.) InAT. sept p. Riz pluvial au Nord-Cameroun - Rapport L'B) ROCIIE P.) - lq'lb - Mifi>sion erfectuée auprèe de 11'1 60DERIM - P18in@ d@s MbofiO. Melong, Cameroun. du 3 au 13 déc Rapport IRAT/GERDAT, Montpellier Janvier p. 29) IRAT Carences eur ri~ en A~rique - Not~ interne IRAT. ~ p. 30) GVIS R.) Un bilan de8 travaux visant i la mise en oulture des sols hardé~ qu Nord-Cameroun - Agron. trop,. XXXI, 2), pp ) GUIS R.) Rapport de uynthèse Ri~ pluvial - Rapport IRATI IRAF, 12 p. 32) IRAT/Séuégal Division de physiologie végétale - Reeh@rcheli et résulta ubtenus on 1970 Rapport IRAT/ONRA, 1P p_ 3:~) GANHV L) Promi@rs n61ïi1.11 tatlii sur l'utilisation de la N-lignine dans les sols ferrueineuk tropiraux sableux Rappùrt IRAT/CNRA, nqv. 1973, 1 34) BERTRAND R.). SI8AND P.), CANny FI), GUILLOBEZ s.) Riziçultur~ pluviale Assist@e P~ n~pp~ phréatique à fort battement Bur Bols gris eableux de bas versants en Casamane~ sénégal)... Séminaire "Riee in Africa", IITA. Ibadan, Nlgéria, 7-11 m6l"t'l ) PIOHOT J.) Rtud@ de l'évolution du fiiol 9n présenc~ de fuid'ul'es ol'e:anlque~ ou minérales - Oinq années d'expérimentation à la station d~ SOUK kù. République Centrafrieain@ - In ; Rapport annuel 1969 Bilan des résultats obt@nu$ ~u çour~ de~ a~6~e antérieures - Tome 1 Agronomie Rapport IRAT, juillet 1970, 47 p. 36) lrat/cameroun ~ Fertilisotion phosphat~e dan~ les Mbùs 1 197a - R~pport IRAT t 10 p. 37) LARCHER J.), ~ICHOT J.) Etude de l'effet du ~oufre ~ur les r~nàemen et la nutrition du ri~ en va~ës de vég@tatiqo - Rapport IRAT. Comores, sept. 1973, 6 p. 3B )VELLY J.) La fertilisation en silice du riz ~ Madag88ç~ - Agronomie Tropicale, XXX, 4), pp d. ~9} PICHOT J.). LEDUC 8.). OUIN o.) Bilan de trois années d'exp~rimentabou ~u.r la fertilisation du rh pluvial èn R.C.A. - In : Rapport i annuel Bilan des résultats obtenus au cours des années antérieure l Tome 1 - Agronomie - Rapport IRAT. juillet 1970, 47 p. 40) POULAIN J.F.), CHABALIER P.F.) Fumure des cultures en rotation _ Propùsitiùns - Conditions d'application - Rapport IRAT/IDESSA, Bouaké, mers 19BO, 18 p.

219 ) SEGUY L.) Récapitulation sommaire des principaux résultats obtenus en matière de fertilisation du riz pluvial dans le cadre de diverses rotations - Plaine des Mbos, Perspectives d'études 1978, Rapport IRAT, Oct. 1977, 21 p. 42) IRAT/Cameroun Recherches sur le riz pluvial dans la plaine des Mbos _ Rapport analytique Rapport IRAT/IRAF, février 1979, 111 p. 43) SO.DE.FI.TEX Rapport sur la éulture du riz pluvial au Sénégal Orient Campagne Rapport ~O.DE.FI.TEX, 33 p. 44) IRAT/Haute-Volta Fertilisation minérale - Propositions _ Conditions d'application - Rapport IRAT, oct. 1979, 14 p. 45) ARRIVETS J.), NOTTEGHEM J.L.) Compte-rendu de l'expérimentation sur riz pluvial à Ampangabe à Rapport IRAT/Madagascar, 3 p 46) IRAT/Madagascar Fumure azotée du riz pluvial - variété 1562 Daniela) Rapport IRAT, 13 p. 47) IRAT/Guyane Expérimentation rizicole à la SORIG - Rapport IRAT, avr , 1 p. 48) IRAT/Dahomey - 19'/3 - Résultats des essais de détermination des carences sur riz pluvial - Rapport IRAT, ) LARCHER J.), LATRILLE E.), RENEAUD H.) L'azote et la nutrition azo tée du riz pluvial aux Comores - Rapport IRAT/Comores, avril 1974, 36 p. 50) TRUONG BINH, PICHOT J.), BEUNARD P.) Caractérisation et comparaison des phosphates naturels tricalciques d'afrique de l'ouest en vue de leur utilisation directe en agriculture - Rapport IRAT, juillet 1977, 30 P. 51) NDIAYE J.P.) Etude de l'efficacité du phosphal sur quelques cultures pluviales au Sénégal Oriental - Résultats de la campagne _ Rapport IRAT/CNRA, Bambey, 14 p. 52) NDIAYE J.P.) Etude de l'efficacité du phosphal sur quelques cultures pluviales au Sénégal Oriental - Résultats de la campagne Rapport IRAT/CNRA,mars 1979, 15 p. 53) NDIAYE J.P.) Etude de l'efficacité du phosphal sur quelques cultures pluviales au Sénégal Oriental - Résultats de la campagne _ Rapport IRAT/CNRA, 21 p. 54)BERTHAND R.)...; Contribution à l'étude hydrologique, pédologique et agr nomique des sols gris sableux hydromorphes de Casamance Sénégal) Agron. Trop., XXVIII, 12), pp ) COLONNA J.P.) Recherche sur la fertilisation minérale du riz en culture pluviale en République Centrafricaine - Résultats des premiers essais - In : COlloque sur la fertilité des sols tropicaux, l'nnmim'ivc Madagasc~), nov. 1967, Tome 1, éd. IRAT, Paris, 1968, pp

220 ~ ) SIBAND P.) Etude de l'~volu~ion des.ol~.ou~ culture traditionnel enhau~e-casame.nc. - Principaux résultats - Aaron. Trop., XXVII, 5), m~i 1972, pp ) ARRIVETS J.), RABETRANO A.), RANDRIANASOLO H.) Expérimentation sur les système5 de fumure dans le Moyen-Ouest - Présentation, 1er rés t8t~, ler~ partie : station de KianJaeoa ; 2e parti@ : points O~ ~6mon tration d'ampary et Ankazomirlo~~a - R8pport IRAT/CENRAOERU, 19 p. 58) IHAT/Guyane Rapport ana.lytiqu~ Rapport IRA!. 59) CHABALIER P.r.) Fertilisation Chimique et organique - Rapport analytique Rapport IRAT/IDESSA, Bouaké, mars ) ~IERI Ct) Rentabilité de la Pumur@ pot~siique de Quelques céréalee de Culture s@ch@ au S@n@g~l - Rapport IRAT/CN~A, Bambey, déc. 1976, Il 61) DIATTA S.) Evolution gou~ cultui'e de~ sols de ~lateau en Ca~amance continentale - Compt@-r@ndu de deux années d'eebaie - Agron. Trop., 4), pp ) KALMS J.M.) Noh 2 - Cl,;mt,dbution à la Bynth~ee d~e r~su1te.ts d'un expérimentation d~ dou~~ ans de eultur@ çontinue dite "des systèmes cu tur~u;l';". parqelle C2, de la station de Bouaké - Not~ IRAT, 1979, 6 p. 63) THIBOUT IF,), TRAORE M.F.), PIERI C.). PICHOT J.) L'utilil!'lat1on de~ phosphate~ naturealde tilemei - fiynth~ee dee résultats de che agronomique - Rappor~ IRAT, 9 p. 64) IRAT/GuYBne RApport analytique Rapport IkAt. 65) SEGUY L.), BOUZINAC fi.), BROUWERS M.) Rapport annuel des culture': pluviales Convenio EMAPA/IRAT - Rapport EMA~A/lRAT, 1978, 87 66) IRAT/Brésil Rapport analytique - Etude des systèmes de production p tentiels à base de riz pluvial - Rapport EMAPA/IRAT,' 368 p. 67) CHABALIER P.F.)~ GUIRAUD G.), PICHOT J.), REMI J.C.) Evolution l'azote des engrais dans l@s 5Qls Qultivés ; utilieation d~ l'a~ote Rapport IRAT/DORST, annexe VI, sept p. 68) CHABALIER P.F.) Etude des effets de la fertilisation azotée, de l i restitution de paille sur les sols et les rendements en zone Centre Premiers résultats- Rapport IRAT/IDESSA, février 1979, 34 p.

221 10- SYSTEMES DE C fulture

222 IN~llliJl DI '\lchli~chls AGRûNO'vIII..~IIES TRO!} 1 CAL ES ET [\ES 'IlL TURES VI VR 1 ERES BILAN D E TRAVAUX CE RECHERCHE SUR RIZ PLUVIAL 1960 à 1Beo -rheme:systemes DE CULTURE

223 AvmT-PROPOS == =::. ::::-= ==== == Dès sa création en 1960, l'irat s'est intéressé à la culture du r iz pluvial, en r ai son de son importance dans l é> product ion de riz de certaines régions tropicales d' Af rique e t d'i1utres cont i nents, en r aison aussi de s on dével op pement po s ibl e d.cu1s d s sy s Lèn):;: ~ de culture utilisant de s moyens modernes comme l a mécanisation, l a f erti lisation min'ral, les herbici d es. Ce passage d'un système de cul ture t r adi i onnel à de nouveaux systèmes de cul t w--e nécessi t e de s recherches dans de t rès nombreux do."1\::une s. po!' le choix de si tes favorabl es à l a cul ture, pour l a creation de vari étés adapté pour l a mi se a u point des t e chniques optimales d cul tu.re:. Apr ès vi T\.~ années d' acti vj tés de l ' l RAT, de s bi 1 ans s ont souhaitabl e!';. Ilepr'en:m SOus un ' forme conue nsé 1 es que ~ ions qui se s ont posées à la r echerche et l es réponses qui ont pu être jllc;qu'ici obte nues, ces bilans devraient inté r~ss er déve 1 o[1pement. en part iculier l es che~)eurs et les sociétés de Le présent bilan traite des SYS'T"EJv1ES DE CULnJRE. Il a été conçu et r éctigé par B. PERRIER, sous la conduite de M. TOURTE, avec l'aide de M. JACQUOT et L. SEGUY. d'après l'ensemble des travaux de l' l RAT sur l e sujet.

224 SOMMAIRE 1 Pages 1 - DESCRIPTION DE SYSTEMES EXISTANTS Systèmes Systèmes Systèmes traditionnels itin~rants " " "... " "... ".. pionrùers., sédentarisés.. "... "... "... ". "... "... " "... " AMEL10RATION DES SYSTEMES SEDENTARISES Améliorat~.on des techniques isolées et interactions entre techniques Travail du sol... "" Incidence du travail du sol sur les rendements et l'enracinement du riz pluvial Incorporation de matière organique et restitution des résidus de recol te... ".. ".. ".. ".. ""... "". "... " Travail du sol et maîtrise des adventices.... ~ Travail du sol et rotation culturale Insertion du travail du sol dans le calendrier agricole... '". ". ". ". "" '" "... "... "... " Rotation culturale. " ".'... " ".. ". ".. ". ". "... " MOdalités de sam.s" ". "... ".. "... "... "... ".. " Mécnni~ition des systèmes sluentarisés :';.21 - I ;ssnis 1-:, ii:ff~i'l~rl t.s rtliltériels r))ur la riziculture"" MOdalités de mécanisation de systèmes réels ou mis au point J)8.r 1 a rechercl1e *' ) 3 - MISE AU POINT DE SYSTEMES DE CULlURE VULGARISABLES Méthcx:iologie I...es systèmes proposés CONCllJSION Af\INEXE 1... *' BIBl..I)iRAl'liIE

225 Les systèmes de c\.ù ture comportant du f'iz pluvial peuvent être classés en trois grands groupes : - les systèmes traditionnels itinérants, que l'on rencontre sous diverses appellations dans toute la zone intef'tropica1e 1), en Afrique, en Asie et en Amérique Latine ; - les systèmes "pionniers" où le f'iz pluvial intervient en ouverture d'une défriche, puis est défini ti vement l''ei'fq)lacé par une autre culture; ces systèmes se rencontrent principalement au Brésil 1) ; - les systèmes sédentarisés. plus ou moins extensifs, où le riz pluvial rentre en rotation avec d'autres cul tw">es. Les systèmes à cultures intercalaires ou associés peuvent selon les cas se rattacher à l'un des g.t'1oupes précédents. 1~'IRAT s'est int~ressé de plus ou moins près à ces différents systèmes de cul tur'c. Les tnwhux de l'ccher':he ont essentiellement concerné l'intensification des systèmes sédentarisés et la mise au point de systèmes de culture vulgarisables. Les systèmes traditionnels itinérants, pionniers ou à culture intercalaires ou associés ont plutôt fait l'objet d'études descriptives. 1 - DESCRIPTIONS DE SYS'J'EMES EXISTANTS 1. l - SYS1i ;MJ.. :S THADITIONNEL<.; JTlNERANTS Ces systèmes sont désignés sous des nans var'iés selon les pays : "ray" au Vietnam, "la dang" en Indonésie, "kaingin" au Fhilippines, "jhurn" en Assam, "tavy" à Madagascar' 1)... etc. Ils occupent environ 8 millions d' hectares dans le monde. La culture est installée après défrichement de la forêt ou du recru forestier, séchage et brûlage du bois. Les techniques culturales sont rudimentaires : travail du sol très superficiel ou inexistant, pas de fertilisation; le semis est fait à la volée ou en poquets, à faible densité 20 à 30 kg de semences à l' hectare). Après quelques années de culture 1 à 3 ans), quand la pression des adventices devient trop forte, 1 e champ est abandonné et retourne à la jachère de durée la plus lof'l~ possible 1). La. pratique des cultures associé est très répandue. De tels systèmes ont été observés par l' lrat en Centrafrique 2), au Congo 93) en Côte d'ivoire 3), aux Philippines 4), à Ceylan 5), au Costa Rica 6), au Pérou et en Colanbie 7), au Laos 79), en 'n1aïlande 80), dans l'etat du Maf'anhao au Brésil 96).

226 - 2 - Les avantages de ces systèmes sont les suivants '3) 8) : - limitation du risque alimentaire par des pratiques diverses: culture sur une chaine de sol qui permet d'avoir des conditions hydriques variées, dates de semis échelonnées pour une même variété ou semis à une même date de variétés de cycles différents ; - stabilité du milieu en raison de la discontinuité dans l'espace et dans le temps de la culture ; érosion et dégradation ch.imique sont limitées respectivement par la petite taille des parcelles cultivées et les jach.ères de longue durée ; - protection et alimentation minérale des cultures posent peu de problèmes en raison de la rusticité des variétés utilisées et de l'association des cultures; - facilité de choix des terrains de culture : la pente, la pierrosité et la présence d'affleurements rocheux ne sont pas des problèmes importants en raison du caractère manuel de toutes les interventions. Les inconvénients en sont la faible productivité par uni té de travailleur et p.."'ir uni té de surface et le besoin d'une grande disponibilité de terres ; de plus ce type d' agricul ture ne permet pas de dé~,q:er des surplus camjercialisables. Enf'in, il y a rupture d'équilibre quand la pression démographique augmente. Ces systèmes sont pratiqués au Brésil, essentiellement dans les états de Sao Paulo, Minas Gerias, Goias et Mato Grosso 7) 9) ; ils sont en extension l'état de Maranhao. On les rencontre aussi dans quelques exploitations de Côte d'ivoire et Madagascar. Le riz est semé après déîrich.ement de la végétation naturelle ; ce défrich. est effectué essentiellement dans le but d'améliorer les pâtur~s ; le riz cultivé pendant 1 ou 2 ans puis rerrplacé pm'" un pâturage. Un autre systàne consiste à cultiver le f'iz en interoalaire dan5 les jeuneli plantations de caf'éiel's QU d' agrunes. Dans les deux ea.s, le riz est: presque oonsidéf'ê comne un sous-produit, ou tout au moins corrme \.tn si.rrple appoint à la spéculation principale. Le syst ème de culture est peu intensif en ce qui concerne les "in put" et très var-iable pout' la mécanisation : - la fertilisation est peu pratiquée: on estimait à 10 -t la proportion des surfaces cultivées fertilisées en 1975, bien que les essais effectués dans 3 stations m:mtrent l'influence des engrais azotés et phosphatés 7) ;

227 Il l'utilisation des herbicides est inexistante ; la lutte contre les adventi est parfois réalisée manuellement ou en traction animale 7) ; en ppemière année, derrière défrichement, il n'y a d'aille\ll"'s en général pas de problèmes d'enherbement ; - ]cdl'~r'{! de mécanisation e!';t tri~!'; variable et va de la culture manuelle à 1 cul ture motorisée : la préparation des terres peut être inexistante. ou réali sée à la houe, ou consister en un labour profond effectué à la charrue à disques, suivi par 2 ou 3 façons superficielles. De ni!me, semis et récolte peuve être manuels ou motorisés; le semis est toujours en lignes, espacées de 50 à 70 an, la dose de semences/ha est faible 20 à 30 kg/ha) ; en culture manuell le semis sur la ligne est fait en poquets tous les 30 à 40 an ; la récolte est pratiquée à la moissonneuse-batteuse dans les ré,gions les plus développée et parfois même séchée artificiellement dans les zones les plus hurrcides. Les variétés les plus cul ti vées sont au Brésil lac 1246, lac 25 et lac 47, Batataïs, Pratao Précoce. Léi. culture mécanisée est pratiquée dans des exploitations de grande taille 50 à plus de 100 ha) ; les faibles densités de semi et les faibles quantités d'engrais constituent des pratiques antialéatoires, les rj sques de sécheresse étant importants dans les zones de culture concernées 1). La culture du riz pluvial est en régression dans les Etats les plus développé Sao Paulo, Sud Goias, Sud Minas Gerais) et en extension dans les Etats où l'effort pionnier est le plus important Mato Grosso, Maranhao) SYSTEMES SEDENTARISES Quelques systèmes sédentarisés ont fait l'objet de stmples descriptions: - systèmes de culture de "type indien" 1), constituant en fait une extension à partir d'un noyau de rizières irriguées; le riz se trouve alors "par accident" en conditions sèches ; les techniques de préparation sont copiées sur celles des rizières planage, diguettes),le sol est labouré puis hersé, le semis est fait à la volée ou en lignes; il n'y a pas d'apport d'engrais ou de pesticides. Ce phénomène d'extension de la rizicu1ture irriguée s'observe dans d'autres pays de tradition rizicole où la pression de population est forte Tha!lande par exerrple) ; - système d.e culture rencontré au Japon 10) et dans le Sud-Est Asiatique Philippines, Indonésie, Malaisie) 1), constituant une intensification de la riziculture pluviale primitive et itinérante: c'est un système de culture jachère ou à jachère de très CCW"te durée où le riz rentre en rotation avec d'autres espèces Japon: rotation avec blé, orge, arachide, patate douce, taro, tanate,chou chinois, le riz ne revenant que tous les deux ou trois ans, après quatre ou cinq cycles de culture ; Indonésie: rotation riz-vivrier dive riz ; Philippines : riz-ma!s ou légl..u1le-riz) : le sol est labouré assez prof'cndânent cm) et parfois plusieurs fois avant le semis, 1 t entretien de la culture est très soigné et associe méthodes'mécaniques et manuelles.

228 - 4 - En dehors de ces deux types bien particuliers de systèmes de culture, des systèmes sédentarisés s'observent là où les systèmes itinérants sont en régres ~ion forcée du fait de l'augmentation de la densité de population ; parfois les deux systèmes coexistent sur le même terroir. Des observations poussées ont ôté effectuées sur certains de ces systèrœs de culture : par exemple en moyenne Casamance 11), le riz pluvial est cultivé en rotation région de Séfa) avec l'arach:i.de ou parfois en cultures associées sur des dîamps de défriche ancienne en sols de plateaux ; la durée de mise en culture varie de 4 à 8 ans, vient ensuite une jachère de longue durée ; dans les chanps de défriche récente, la cj1ture pratiquée est de type itinérant. Dans cette région, encadrée par le ''projet rural de Sédhiou", culture attelée, labour et apports d'engrais sont assez fréquemnent pratiqués, bien que les apports d'engrais aient diminué ces dernières années en raison de l'augmentation de leur prix. Généralement ces observations détaillées des systèmes de culture en place ont pour but d'évaluer les rœilleures mx:iali tés d'intensification ou les résultats de l'essai d'introduction de techhiques nouvelles dans un système, elles se situent à l'amont et à l'aval des opérations -de développement. 2 - AMELIORATION DES SYSTEMES SEDENTARISES Ce thème est celui qui n Îai t l' obj et des plus noobreuses études à 1 '!RAT. Ces -tudes portent. sur l'.. ml~lior'h'li)n d'une technique isolée par exemple travail du sol, îcrtilisation.. etc), d'une cooi:>inaison d'un roni:>re limité de ces techniques et, dans la phase ultirœ, SUl" la ndse au point de systèmes de culture imnédiatement vulgarisables AMELIORATION OP; TECHN1jJES ISOLEES ET INTERACTIONS ENTRE TECHNICXJES ~ ~ ~ Ces techniques peuvent être réparties en différentes rubriques - nmélioration du m~tériel v~éta1 utilisé ; _ amélioration du milieu physique utilisation des engrais, éconanie de l'eau) _ défense des cultures lutte contre les adventices t les maladies t les insectes.. etc) ; _ amélioration des; techniques; culturales; tl'avail du 901, modalitês de semis. mécanisation, choix des rotations).

229 - 5 - Les trois premières rubriques ont été traitées par aillew--s, nous ne nous intéressons ici qu'à. la dernière Travail du sol Le travail du sol en zones tropicales est l'objet de rlci'li:>reuses controverses spécialement entre agronomes de l'afrique f'rancophone ou anglophone 12). L'IRAT s'est int~ressê à diitéi'ei1tes modalités de travail du sol : d'abord. le labour. surtout par les charrues à socs, puis plus récemnent le travail avec des instruments à dents et le travail minirrum OU le non-travail. les essais effectués jusqu'à maintenant ne carpar>ent janais toutes ces modalités à. la fois et il est impossible de conclure par exemple sur les mérites relatifs du travail pruforxi à. la charrue avec retournement) ou aux instru:nents à dent snns retournem:::nt) du point de vue de leur action sur les rendements du ri?,- On peul ci ler pour rn6rooirc les observations effectuées en Casamance sur la culture du riz pluvial sur billons 43). qui provoque une dégradation du profil cul tural structure li tée) Incidence du travail du sol sur les rerdements et l' enr'acinement du riz L'intérêt du labour dressé-:fenné, réalisé avec une charrue à soc, par rapport à une :façon plus superficielle grattqge traditionnel à la ~a été largement dœaontrp. nu Sud Sénégal dans les stations et points d'essai de Séfa sol ferrus..,rl.ne\1x tropical lessivé à tnchcs et concretions ou sol beige et sol ferralitique moyennaneni désutureoufiiol!"ol.1ge), cte NânH et de Sinthiou MalÊinJe sol fer,~ineux tropical le5l!>iv~). Lè rende!tj!!mt looyen obtenu dan!:. le!> parc~ll@s l~s à 15 cm de pl"o:foncleur est de 23,7 q/ha alorn qu'il e~t d~ 1.7 q'ha dans les pareellè!!i tt'aith5 par ~ façon superficielle traditionnelle 17l. A Bouaké, en Côte d'ivoire 1e) 88) j lé$ ersrsais l''éalisés comparent un labour Q.r.essé réalisé evec une chat'i'ue à. soc. reprie par' un pulvél"iseur à disques, léger ou 10W"d offset) et sui vi cl' un her'sa,.~e, avec un travail superl"iciel réali au rotavator, ou avec le non7travail du 601 ; les essais coneemer'lt deu.;v.; types de sol - type 1 : sol ferrali tique remanié induré gravillonnaire à texture liroonoargilo-sableuse, à teneur élevée en matière organique et réserve utile :faible - type 2 : sol :ferrali tique à texture argilo-sab1euse et forte :réserve en eau et portent sur lrat 13 variété améliorl->e) et Moroberekan variété traditionnelle) ; le labour n'apporte une plus-value effective par rapport au nontravail que pour lrat 13. sur le sol de type 2, et cette plus-value n'est que de 15 ~ i par rapport au travail superficiel, il n 'y a jarmie de gain de production, de même sur le sol de type 1 ou pour la VFU"'ié-té ~'Ioroberekan.

230 - 6 - Al Cameroun, dans la plaine des ~s 19), sur sol hyd:rarorphe minéral à pseudogley, à potentialités chimiques médiocres, à texture a.i'gi.lo-sableuse, on a canparé le labour dressé et fenné, réalisé avec une charrue à socs et repris à la herse ou à l'offset léger, avec une préparation superficielle à l'offset lourd ou une préfk'll'ation tram tionnelle à la daba ; le labour montre sa supériori Lé par rapport aux autres traitements dans tous les systèmes de cul ture testé~ son action positive directe à chaque cycle apparaît moins iirportante que son action répétée dans le temps sur le maintien de hauts ni veaux de renderœnts : sur 3 cycles de cul ture, on obtient un rendement cum.ù.é de 123 qiha alors qu 1 i n'est que de 100 q/ha avec les autres trai tements. Cette augmentation du rendement s'explique en partie, au Sénégal etau Cameroun tout au moins, par un meilleur enracinement des plantes qui facilite leur alimentation hydrique et minéralecf. le bilan "alimentation hydrique") ; en Côte d'ivoire 17) 18), aucune différence d'enracinement n'apparaît entre les trai tements labour, travail minirrun ou non-travail, sur le sol de type 2 forte réserve en eau, macroporosi té importante) : sur le sol de type 1, les résultats varient selon les variétés : chez Moroberekan, l'au.srnentation de masse racinai re est de 20 à 30 ~ d,ms 1 'hori?...on travaillé et de 40 à 50 % dans la CŒlche an ; chez IRAT 13, la fl1r"lsse racinaire diminue de 50 S dans 1 'horizon travaillé et au...<?jllente de 40 à 50 % dans la coud 1\.": 3:>-60 an. En 1979, dans l'ouest-camef"owl 77), on a canparé la technique de préparation préconisée sur le système cultural riz 1er cycle, riz 2e cycle déc11aurnage - labour - affinage aux disques) avec dl autres types de préparation, sur le système cultural jachère de 1er cycle - riz de 2e cycle; les traitements c...,... ~ au tésroins étaient : - le zéro-tillage traitement de la jachère au gramoxone en juin, semis direct manuel en juillet - éclatement au chisel le 1er mars suivi de reprise au chisel croisé et au cultivateur à lu derrande) ; - déchaumage superficiel mi-févriej:"-l11a.rs) puis broyage de la jachère, labour d'enfouissement 15 mai) repris au cultivateur 1 au 15 Juin) ; - traitement similaire au trai tement précédent avec en plus un sous-sciage à 60 cm à la mi-février. Le traitement au chisel serait équivalent au traitement labour classique pour les sols défrichés depuis lo~~emps ; les traitements labours réalisés début juin ne pennettent pas une bonne déca:nposi tion de la matière organique ; le zéro-tillage doit être rée:xpérimenté en Cet essai mi sel confirme les résul tats de la fenne de Dekokaha. en C8te d'ivoire et l'intérêt des instrumente à dents, à temps de travaux moins longs que le labour. Le choix entre chisel et labour dépend aussi des modalités de lutte contre l'enherbement. En Guyane 94), en savane argileuse, le labour n'apporte pas les meilleurs rendements, et l'on recœmande plutôt, pour ce systême de culture motorisé, un die ca..'te au 1er cycle et un passage au rotavator au 2e cycle avec dans les deux cas resti tution des pailles : l'influence du labour de 1er cycle appara!t carme négative sur le rendement: du 2e cycle.

231 '_" -_IL 7 - hi Bréail ~m't du Mar'aI)h.eto) 73), lifil labour permet ~gal~nt d'obtenir le5 rendément. le5 plus élevés, un enracin~nt meilleur' et unifil au2jootltation de la ~ifill've en eau du Ml t 11!!!l'avère ce~t tn5 dangef'e'ux pour" la pt"éservation du milieu phy!!!iique en favori50nt l'érosion, mrùgré l'irrplillltation d.'un dispositif anti-érosif. Le:-; modes de reprise du labour n'ont fait l'objet que d'une seule étude 20), en Casamance, d'où il ressort que les différents JOOdes de reprise sont envisageables pattes d'oie, canadien, herse, houe rotative). Le sous-solage a été testé en Côte d' Ivoire, il sanble sans intérêt dans les conditions de l'expérience 81). Un autre intérêt du labour réside dans la possibilité d'enfouir les résidus de récolte ou d'incorporer de la mati ère organique au sol : les l'esti tutions mdnérales et o~dfli~les ont été estimées dans différentes hypo'thèses, de 5y5tèrres eul 'tlli"aux pour le riz; pluvial clcl) 't.l:!bleau 1). Syst~ 1 : cultw->e traditionnelle - rendement 1 t/ha,recolte manue'::le - coupe des p.wcules avec une partie de la tige - brûlis à '70 cr, des résidus de rl.'c01 te. système 2 cul ture améliorée.., rendement 2.5 t/ha - brûlis des pailles après recol te mécanique. à 90 %. système 3 rendement 2,5 t/ha - labour d'enfouissement des pailles après récol 'te,;\ 90 % gyrohi'oyage). Système 4 rendement 2,5 t/ha. - e;.;portation des pailles poul" affouragement et enf'quis5tll1w1t des residu5 esti~ i. 20 $. Tableau l Restitutions minérales et organiques en kg/ha) après culture de riz pluvial, selon le système de culture pratiquée - DI après POULAIN J.F. 22) - P205 cao en) or~iqu.e : ~ organique.~ !~~~--~-;-~~~--:--~--:------:---~~-! ;~ ) Sy~tème ,5: 21 6,3; 2,1: 320 ) : :------:------:------:------: : ) système 2 2,5: 11 68: 2O,2! 6,8: ,5) : :------:------:------:------: : ) Système 3 25 : 11 68: 20,2: 6,8: ) : :------:------:------:------: : ) Système 4 5,5 2,5 15 4,5 1, ,3) ~ ~--~----~--~----~ ~ )

232 - 8 - Le système cul tural avec labour, permettant cl' incoilx'rer 90 ~ des pailles après récolte, a lu'l bilan azoté bien meilleur que les autres systèmes. Le labour avec retournement n'est cependant pas la seule technique qui permet la borne décarposition de la matière organique : le travail proîond avec des instruments à dents chise1 et tiller) le permet également 21), ainsi que l'ont montré des essais réalisés à la fenne sernencière de Dékokaha, située au Nord de la Côte d'ivoire, près de Ferkessedougou ; ces essais diffèrent des essais classiques, ils concernent des surfaces importantes la Îenne semencière occupe 400 ha dont 85 ~ en riz pluvial) et ne sont pas établis selon lu'l dispositif statistique; en fait, le travail avec les instruments à dents s'est inséré progressivement dans le calendrier cultural nonnal de la fenne d'abord en intervenant en début de cycle après un labour pour' la preparation du lit de semence, puis en intervenant en fin de cycle pour déchaumer avant le labour du début du cycle suivant, et finalement le travail à la dent a remplacé le labo de début de cycle ; la technique consiste donc à pratiquer un déchaumage de fin de cycle au chi sel, repris en début de cycle par un deuxième passage du chisel ou d'un tiller pennet l'enfouissement de la paille non recouverte au premier passage, devenue assez friable., > Le chise1 peut aussi être utilisé pour l'enfouissement d'un engrais vert 21), qui représente une masse beaucoup plus irrportante de matière verte à 1 'hectare ' deux méthodes d'enfouissement ont été essayées : méthode canbinant chisel et offset, assez onéreuse, l'offset présentant de plus l'inconvénient d.e "lisser" le sol, abandomé au profit d'une méthode associant le c<xlchage de la végétatia'l par des roues cages et un passage rapide de chisel. Toutes ces techniques de travail du sol avec des outils à dents sont favorables à la ca'lservation des sois, W1 DJ.llch de résidus,de culture persiste sur le sol pendant toute la saison sèche, nais elles s' inscrivent dans un système de culture motorisé utilisant des puissances relativ~t élev~s 100 Ch). Le travail profond du sol est un facteur bénéfique incontestable pour la maitri se des adventices ; même dans les essais de Bouaké où l'influence du travail du sol sur le rendement du riz pluvial est le plus souvent nul 18), le travail du sol et particulièrement le labour pennet de réduire les temps de sarclage de :façon appréciable tableau II). La réduction du tenplii de sai'clage,lha et ru narilre ue sarclages nécessail'elii est nette également dans lê\ plaine des Mbos tableau III) où 1'00 observe en même t'5lps une action sur la ~sition de la flore, le traitement labour pennettant de limiter le développement de certaines espèces particulièrement erivahissantes, cœme par ex:el'i'ple eypei'us rotondus 19). Le travail du sol aux instrunents à dents senble lui aussi apporter un contl'ôle satisfaisant des adventices 21). IV.J. Bresil Etat du MaranhaO) 73) le labour limite mieux le dével~t des adventices que le ~ travail ou le travail minirrum..

233 . ~,,, ' \' F T8hl~au. II - ~ de ~la,ze màrnlel jrur/hll) SJur M,;z; pluvial' en f'gnction du travail du &01. Bouaké C6te d'ivoire) D'après K.Al.MSJ.N., ) - ) Variété lrat 13. ) ' -~---~ : ~ : ~ ~). Sarclage l ; 2 : 3 Total 1; 2 : 3 t Total _.... : _...IIIIIIi-....: ~_-: ~... ~ ' : "'- : -:...-_: """"'_...! ) Non travail 35 52, 45 :, 13~ ) ~~ ~-:------:------:--~--: ~:-~----:------:----~-~------~) TPavail,., ) rnin1nu'r'l 1'0- ; ). u'vator) )... : _ ,;...: -----~,! --"'"1'1' :.._:..... : ': ,...--! -_... ) ~ '0 39) ~ ~~----~ ~----) Tabl~au III T~liio de '5ar'Cla...~ manuel H~s/hcnnJl!:!/ha.) du l'iz pluvial en fonction du trava.il du sol, t>ll'lù'lte de~ Nha c.t.ef'owl) 1973 et 1914, variêt:é D'~pPè5 SEGUY L. p 1971, 19) - ) : 1er çycle ë çycle 1973, 1 2e c.yele 1973 ) : : ~ : ) ; Nœbl'e de: Tœps de : N~ de: 1'aTP5 d.e : Nœlbre de, : Teftt)g œ) : sarclage: ~1Bg ' ~ ~~: sarclage f Ml"CIASf! : 8~lasl:'l) ,-: '~ ~ :, ~ _..... : ) -i~ Daba-daba 2: 80' 4 400; 4 : 43) ')' -...,...,...: :----"'"1"---- ~... : :...,! -. ) I...abouI'-labour : 1 45: a 80; 2 : lao ) -~ _... _;---~-----: : :--~------: ~--~.. _-_.. _---) Of'f5et-of'f'set: : 415 ~ ; : : ;--~---~~-: :~~~------) L;:ùxx Il-offset,: ~---~ ~------~--~--~----- i,,

234 Des interactions existent aussi entre travail du sol et rotation : dans la plaine des Mbo 21), le traitement labour 1er cycle) - offset 2e cycle) peut être reccmnandé avec la rotation légumineuse-riz, m9.is pas avec la rotation riz-riz où l'offset ne limite pas suffisamment le développement des repousses du riz du 1er cycle pendant le 2e cycle. La réalisation pratique du labour et son insertion dans le calendrier cultural peut poser un certain nooi:>re de problèmes : au niveau de la force de traction nécessaire au niveau de la disponibilité en main-d'oeuvre - au ni veau de certains aléas climatiques. La force de traction nécessaire dépend à la fois de la nature du sol, de la présence ou non de matière organique dont volume de résidus de récolte à en{' enfouir), de 1 'humidité du Sol ; le labour nécessite dans tous les cas au moi la force de traction d'une paire de boeufs. r C'.orrpélf'ati vement aux prep.-u-ations superficielles, le labour nécessite, en cul ttu'c'.. ttelôe, un nqnbj'e d'heures/hn bien supérieur : en moyenne casamance 11 ), on d t.~ les chi [fl'es de 30 à 40 heures d' attela...~ et 60 à 80 heures de ltuin-d'oeuv1"c' ft l'lia, :llo's qu'une preparation superficielle avec un passaè,1e croi sé de canadien de!mand.e 2,5 jours d' attelage/ha avec une hcue-sine, 1,5 jours/ha avec l'ariane et 1 jour/ha avec le polyculteur à grand rerdement. Le labour peut être réalisé en début ou en fin de cycle, mais dans les deux: cas, on dispose d'un noni:>re variable de jours pour l'effectuer en fonction des condi tians pluvianétriques : en cul t:ure attelée. le sol doit être suffisarrment humide pour que l'ef'f'om: de traction nécessaire ne soit pu tj'lop i.iq)orlant ; en culture rmtorisée J un Sol trop humide ne permet plus 1 r entrée des e~ns dans le5 chanps. Les deux types de labour correspondent en giinér'al à une pointe de travail semis ou récolte) ; on essaye généralement de concilier les avantages du labour et les contrf'\intes de réalisation en le pratiquant uniquement sur les cultures qui le valorise le mieux: ain..c:;i en moyenne Casamance 11), on recoomande avec la rotation maïs/riz + mil/arachide de ne réaliser les labours de début de cycle que sur riz et mars, le mil et l'arachide recevant seulement une façon superficielle. Dans la plaine des Mx> 23) on observe que le travail du sol précédant le 2e cycle cultural est d.e ~isa.tion difficile, l' interocycle est souvent très plu.viewo; et il faut effectuer la. ~1 te J l' enfolds~t des pailleli, la laboumo et les semi5 en un terrps tl'ès court ; on a finalement ~

235 à. pru"'tir- çw ) une mtatiqtl cwturale à 1 ~ cycle de culture par an, cette contrainte de ca1e~ier cu1tlwal pendant l'intercycle étent r~nt ré~oll,.le Rotation cultuvale L'étude des ~ucçessions culturales ~~nant du riz pluvial à êté ent~prise àu Sénégal 25) en Q1Sa!'ôeJ"Ièe SUI' des essais de tllvei'ses rvtations quadl:"iel"lt"lale5 emportant jachèf'e enfouie, arachidl":, mil J maïs, cotonnier l'':t riz pluvial. Le pe.r-amètf'e testé est le rende1tlént du l'iot, les Cllltl..tr"es :;;ont f~ t-:'s 5elon les teçhnique5 d' inten'!'ii fïcntion pr..ooni5ées par l' lrat. Ccl te ~;w;p6f'in'kmtllti{)n fl'll't en 'vidwloe ]L' faible nrrièr;! ~f'f'-:'t du précédent au delà d'une anné-e et ;;~ çonduit à consid~rer uniqw;ment des bjnômes Ollturau.;w;, Le par~tr@ mesw"é est le re~nt des ou! tures. Le meilleur précêdent pour le riz e!ll'it l'a,paohi<;ie ou le cotonnier. puis vient le mil i jachère enfrn.1ie et maïs sont de msuvnis prêc~nts et le plus mauvais; de tous est le riz pluvial lui--m@me. Le l'iot pluvial est bail prt!ç~ent pout' le mil ffiiius ;il -:,st IJlffi.lvais pl"'êc&lent pour l'ar"uchide et tr'èiii mauvais pour mai~ et cotonnier, A parti l' de ces hinôme~. l'irat a détennin~ le~ ro4tions types à recol'lyl'l!l\rldr AI1J"u:'C 1 J\nnL>e 2 ~3 Année 4,Ji10hùf'~ enfouie ou mnïs. COtonn~er ou ~ehide, Riz pluvial Ou mil ~io. AraChide Année 1 Année 2 Annl-:e 3 Ann~4 MaIs ou riz pluviltl, Arachide, Ri~ pluvial ou maïs, Mil mtntions. sans mil : mat s-araehide-:ri ~ pluvialdu'achi de. maïs-~~chide-~iz p~uvial ; arachide -% riz, % maîs-~ rna!s, ~ riz pluvial. Duns un autre e~sai l''éalisé en Casarmnce 20) JI' a.rachide se montre bon precêdent culhu'<ü pow~ le riz pluvial par rapport aux precédent!ll'i ri~j ma!s ou 61grai5 vert ; cet eïfet favorable est attribué à. l'état de pi'opreté du sol après la récolte de l'arachide contresle des adventices)et à l'enriehissement en azote du sol.

236 on a observé à Maka 29) que le précédent manioc par rapport au précédent jachère permet de doubler les rendements du riz pluvial. En Haute-Volta, des essais précédents culturaux ont été réalisés entre 1973 et ) 31) 32) 33) dans le cadre de l'opération "aménagement de la vall' des Volt;l". Les résultats de ces essais sont résumés dans les tableaux IV et V. Tableau IV Classement des précédents culturaux du riz pluvial en Haute Volta - D'après 30) 31) 32) 33) - ) Année Bons Précédents Mauvais) Po ints d' essa.i de cul ture ) précts'clents indifférents précédents du ri z ) : : : : ) Manga 1973: Arachide Coton Jachère) : Niébé Sorgho : MaS:s ) : Mil: Riz) : : : : ) Bi ttou/bane l 1975: Niébé Arachide Jachère ) ~~) : Maïs ) Mil) Riz) : : Sorgho ) : : : : ) Uittou/Bane II 1975 Arachide ~ton Jachère ) Maïs ) Mil ) Niébé ) Riz ) Sorgho ) : : : : ) Linoghin 1975 MaIs Arachide Jachère ) Mil Coton ) Niébé ) Riz ) Sorgho ) )

237 -,. - n - lntéi'êt du f"ü: pluvial en tant que p~eédent cultural. pour diff~re~te6 cultures en H~ute-Volt~ _ - DI iilpf'è's 30) ;3]) 32) 33) _ Point d'essai AnnÉe de O1lture Cul t~5 pour' lesquelles riz pluvial = pf'écédent indifférent:, Cul ~6 pour lesquell@!j f"iz pluvial. := mauvais prec&!ent: ~---: : : ~ 1973 Coton MaIs Mil Niébé Sor-gho {-~ : ;-~~ ~ :~ Bittouj 1975 Arachide Bane l Cotcn Maïs llil Niébé Riz : S6f'gho : -~------"~---: :---~----~ : B'it:tOu,l 1975 Bane II : Ar-achide cotçn MalE; Mil Niéw Riz Sorgho { :, : : Lino,ghin 1975 Arachide Niébé Coton MaYs Mil Riz -. SOf'~}o ) ) ) ) ) On est arrivé f'inalemer.t à r"e.'conma:nder le s~hêrna 33) tableau VI), de rotation cul tura.le sui vent

238 Tableau YI Succession culturale reccmnandée en Haute-Volta aménagaœnt de la vallée des Volta). - D'après 33) - Ouverture 1ère année 2Ème année 3èsnc année arj1ée 3 et 6ème année : : : : : Jachère x Sorgho xx : Cotonnier.,: Sorgho xx Cotonnier Jachère Mil xx Jachère 1 Arachide 1:,,--. Riz pluvial.: Jachère 1 1 Niébé -' Mil xx Jachère Riz pluv:i'll: Jachère 1 : -: Sorgho xx Jachère '- Mais x Cotonnier Jachère ~ ~ ~ x enfouissement des résidus de récolte mais) et de la jachère. xx nlllch en saison sèche enfouissement si possible ou brûlis.!!lpres la première pluie en début d'hivernqge avant préparation.. Le choix de cette succession culturale fait intervenir un nombre important de critères, dépassant largement l~ problème riz pluvial, qui tient finalement une part assez peu inportante dans la rotation. Au Mali 39) 40), dan~ la zone à pluvicrnétrie nm 39) - niébé, cotonnier, mais, mil sont de bons précédents du riz; - arachide est un précédent intermédiaire ; - riz, jachère enfouie et sorgho sont de mauvais précédents. Sur le point ct 1 essai de Sikasso 40) : - niébé est le meilleur précédent du riz - rnm:!iii, éu'achide. cotonnier et mil vi~t en5uite - jacbè'.re, riz et sorgho sont les plus mauvais. Au Cameroun 26), dans la plaine des Mbo, diverses rotations ont été testées dans un système de culture à 2 cycles par an : rotations riz-riz, mas:s-riz, soja-riz, arachide-riz, jachère-riz ; la culture continue du riz a montré une baisse sensible des rendements,de 1971, année du corrmencement de l'essai,à iii!

239 15 - de nombreux factew>s ont été incriminés : nutri tian minérale en phosphore carence induite par le développement d'une microfaune, donc d'ordre biologique), en silice. état physique du sol, dates de semis 27) 97) ; il a été avancé que les dates de semis tardives sont responsables de cette chute des rerdements en permettant la correspondance de la phase reproclucti ve du riz avec les températures noçt\.u'"'l1es basses 28) ; la rotation nws-riz n'est pas actaptêe au cont~te climatique, le rna!~ nt:: supportant pas l' h:ydranoroph1e temporaire ; la rotation arachide-riz est l~ ~eule praticable dan5 un sy$~e de gulture à fertilieat10n nulle 19) i la rotation eoja-ri~ pérmet de ~iser des ~on~~es d'alléger les contraintes de c~endrier cultural qui d~urent çependant suffioamment importante$ pour qu'on adopte à parti~ de 1978 un système de culture à un cyçlfi:' de culture par an, à rotation de base riz-légum1n~e ; de nllls. la restitution du SO.jn fmwais vert en 1er cycle n~ ~nnet pas de redi'es ~er la 1el'til;itô du figl après plt1~il":t1t"s années de culture 77). AUx Corr~re~ 35) 36) 37) Je), les précédent~ ~tur~~ et les ~tatione ont, été êtudi~s entre 1QôQ et 1975 : - en Qrande Cœiore 36), on recàtmand@ de proscrire le riz en Ou~rtw->e de défriche i ln culture du riz doit être faite en 3e ermée ; il faut inclure tn'"ie CUl~urë de riz au maximum dans u~ rotation triennale, deuk cu1ture~ ~oce55ives de riz rrunenan~ le nive~u de fertilité du 501 à ~on point le plus bas. Par ô:t"'dre d'intérêt décroissant, les rotations protx>sées sont les sui vantes ; légumineuse - taro.- riz, légumineuse - légumineuse - riz, rnarlîoc - lé~ineuse - riz, lég;umineus@"'- Ilpnioç - riz. tar"o - l6gumineuse - ri2: i - à Mayotte J6) 38), les mêmes recomnru"ldatiofl.$ peuvent ëtcoe t'ai tes qu'en Grande Co/noJ'.', honni",; It": ffii t que le l'iz peut-être cul ti vê- Apt'@8 défl'iche "d'avocats murrom," Litsea laurifolia). plus riche qu'une défriche nonnale. Les rotations recommandées sont les suivantes : banane - manioc - riz, banane - légumineuse - riz, manioc - légumineuse - riz. légurrûneuse - banane - riz, légumineuse - manioc - riz ; A\.l. B«iin 74) ~ tide culture de coton fertilisée eet meilleur- prêçéd.ent qw cêréale~, ~t"ç1.lle5 ou légumineuses non f~li) et la. friche se mon1:re le encore le pire dc>s pr6cmènts. Une synthèse faite par l'irat 34) SW"' les précédents culturaux en.afrique de l'ouest indique par zone pluviométrique lt::s rotatioil!j. 1e5 plus couranment pratiquées et celles qui sont recmmar:.dées par la rechel'che ; celles earprenant du riz pluvial sont : - dans la zone à pluvioolétrie XX) nm, rotation qua.d.riennale du type

240 jachère - arachide al' coton - sorgho ou maïs ou riz pluvial - arachide ; le riz pluvial est marginal dans cette zone et non reconma.ndé par la recherche - dans la zone à nrn à une saison de Cl.Ùture, rotations similaires aux rotations précédentes, avec une jachère longue ou rotations biennales du type mars - riz pluvial et coton - riz pluvial ou rotations plus longue.s incl de l'ignarr~ et comprenant des cultures associées: igname + maïs + sorgho - coton - arachide + sorgho - riz pluvial - jachère longue, igname - riz pluvial - mais - coton - jachère, igname - riz pluvial - riz pluvial - coton - jachère, igname - riz pluvial, igname - riz pluvial conti~u. La recjoerche propose' dans cette zone les solutions suivantes - dans les zones sans ign;:une ni coton : jachère enfouie - mais - riz pluvial - arachide, ou mais - riz pluvial - Illil tardif - arachide ; - dans les zones à coton : mais -,coton - sorgho ou r~z pluvial - arachide, ou jachère longue - arachide - coton - maïs ou riz pluvial cu sorgho - cotonsorgho ou riz pluvial, ou Jnchèf'~ lqnp,\1e - niébé puis coton - sorgho - coton - sorgho dans les zon~s à ignamee! i~ - Coton - sorgho - coton - sol"gho - jachère longue, ou igrlélme - maïs - coton - sorgt:o - arachide ou coton - sorgho - jachère longue ou igname - maïs ou mil ou riz pluvial - arachide - 2 ans), ou igname - coton - so~.o ou riz pluvial ; jachère à stylosanthès - dans les Zônes à rnn à deux saisons de cul~. rotations à bàse ct' igname et de j ach~ IOAIS'-le du. type : jnchè~ longue - igr.ame - riz 2e cycle) - mats 1er cycle) / cotc:n 2e cy_ çlo) - riz 2e cyele) - mais 1er cycle)/ COTon 2e çycle), - rotations sans ignames : jachère longue - riz 2e cycle) - maïs 1er cycle) / arachide 2e cycle) _ riz 2e cycle) - mais 1er cycle) / coton 2e cycle).

241 _.,11,', Les pl'oposi tiom dt;! la l'echeroh~ ~nt 1~5 5u.i vantes! - rotation sans igname Centre Ouest de la Côte d'ivoire). riz 2e cycle) - ~s 1er cycl~) / ~oj~ ou arachide 2e cycle) - riz 2e ey cle) - mais 1er çycl ) / coton 2~ çyçle).!"lz 2e cycle) - mats 1er- cycle) / coton 2e eyçle) - rotations rwee i~ Côte dl lvolr-e) ; ji.!i.chèn longue - 1~ - ma!s ler cycle) / coton 2e CyCle) - riz 2e eycle) - mais 1er cycle) / coton 2e çyçle) - riz '2e cycle), i~ - rmls 1er cycle) / coton 2e cycle) - riz 2e cycle) avec apport de matière oi'ganique). Une notation de5 précédents cultur~ a été réali~~ à ~ir des donnée~ recueilli@!5- dillls plusi~ pn:y$ twleau VII). la. notation va dé: 0 pp4cw'imt Ô. pro~cpj niil) à 4 me1l1c'lir pl ~çwent) Tableau VII Notation d@$ précédents rtu riz pluvial et du!"12: pluvial en tant que pr écédent. - D'après 34) - ) Précédents cul 'f:ur>aux an l : ) Cul'tw"'e )... -~i':= := Coton: MÜ: ti.a!s : : Riz: Ni~bê l a'f'\i!onnp : J *) : J 1001 lut:;: précq- : ~ ~. : plu- : :.r:i" ~.- : Col.l.r'-: l } NI II ce vial: ; te ) :------:------:------:-~----:------: t -~----;----~-:-----:-~ ) ; 2 ~ 3: ) !------;------:~-----~------:------~._~----;--~~-:--~--~~-----;--~ ) Coton :------:------:------;-----~:------~------j------:---~--:-----:---- ) Mil pré~ 3 coce -----~-----:-----~:------~------:------:~-----:------:------:------:-----;---~ Mal:s; :; 2-3: : -~ ~:------:------:------:------:------;-~----:------!------;-----:---~ : 1 --~ :------;--~---:---~--~------:------:------;-~-~--:--~---!-----:---- Riz pl~ 4 3 : 2-3= 1 -;::!: l '.' 1-2: : '.. vial :------:._-----:------:------:------:------: :------:-----:-~-~ Niébé : 2-3:..,. -_._ :------:------:------:------:------:------:------:------:-----:---- Igname : 2-3: : : : *) J. = Jachère ) ) ) ) ) ) ) ) ) ) )

242 : Fn conclusion, on peut retenir qu'en gér.éral, jachère, sorgho et mats sont de IOOUvais précédents et qu'il vaut mieux ne pas faire revenir le riz sur luimême ; les légumineuses at"'achide, niébé, soja au Cameroun) sont les meilleur précédents pour le riz; le riz est un précédent médiocre à n:oyen pour presque toutes les cultures, sauf pour le sorgho pour lequel il est fréquemoont mauvais Modalités de senis Les questions de date et de densité de semis ont été traitées dans les bilans rèlatifs à l'alimentation hydrique du riz pluvial et à la lutte contre l'enhe bernent : - le semis précoce, dès les premières pluies, est en général préférable à un semis pllffitardif ; ce foit se vérifie pratiquement dans tous les essais dat de semis réalisés par l'irat : Nord-Ouest de Madagascar 41) semis recomrand entre le 1er et le 15 décenbre à /vrbarl.ja et Arrbilobe, un peu plus tard à Anketrakabe) ; en CaSamance au Sénégal 42) semis recar:manètê entre,le 15 et 25 juin) ; en Côte d'ivoir-e dans la région centre 44) semis recannandé ent le 5 mai et le 5 juin). Au Bénin, dans le départemer.t du Zou 74) région li deux saiscll'la des pluies, on opte J:0\lr un semis "tardif", correspondant en fait à une culture, de deuxiè me cycle. Dans le Sud-OUest de la C8te dt Ivoire opérationidessa/arso) 75), à San PeCÙ"O, le semis effectt..é débet mars pour les variétés tardives et fin mars pour les variétés précoces ; la culture de cycle Ul')ique semis fin Irai, début juin) et de 2e cycle semis f'in août) sont très aléatoires ; à. Zagné, on peut pratiquer la. o.ùture de 1er cycle avec des var-iétés précoces semis du 15 ma.r& au. 15 avril), la cul ture d~ ~,~.1f; un1qth! qt.;d. Mnibl.' la plwt.sore, avec des variétés de cycle long smûs du 1 ml lb juin). la 0ll'b..1l'l!l! œ 2e cycle avec des variété!! p~ SErl1iê <;tu. 10 au 20 juillet)..aux Canores 91),en Grande Comore à Sirrboussa, la meilleure date de semis situe pendant la prerrdère quinzaine de noverri>re. alors qu'à BBndasamlini, c' entre la fin novembre et le 15 décenbre ; à Anjouan, à Patsy on pei.lt semer à partir du 10 noverrbre si la pluvianétrie de la première décade de novenbre est supérieure à 70 IOn en 4 'ou 5 pluies, sinon il vaut mieux attendre le mois de décarbre ; à Gormi, il :faut semer entre le 15 eeptent>re et le 15 octobre ; à Mayotte, il :faut semer en décendre. En Guyane 94), le semis précoce en deuxième cycle 1SerIble aussi :favorable ; observe. un léger allongenent du cycle pour les semis précoces. variété IRAT - la densité de semis doit être ajustée en. :fonction des conditionspluvianêtriques et de la capacité de tallage des variétés: en oondit;.ons pluvianétriques aléatoires, une faible densité de semis, est préférable 30 kg de serr.enoes/ha environ). Il faut aussi tenir carpte de l"enherbement et des de lutte disponibles contre l'enherbement.

243 ~ d.iinlid œ:rt:aines Ai 1;:yations ~t pl'wiii f'avol'bh1es du point de vue vicrnêtrie.un semis dense est lidins intéressant qu'un semise1air : 89), tiensi té de' semis :retenue : poquets 40 an x 40 cm ou lignes espacc!es de 40 cm ; Caoores go) t àe.r&si té de Semi s N:tewe ; 50 à' 90 kg/ha ; pou.i' ~rlaineb variétê:s 'Qù.liUlt peu DM.i~léJ lac 35, Pramô Prkoçe), la dose de semis doit êtr>e liiuffisorrment t'l.rte:: pour' obter:.il" un nc4lb:re de panicu1es/ha Blltisïn.i8.;"1J1t <100 à 140 k,., ~6/haJ 92)... ' Des essais cie PlVfondeW' de semis t réaliiféti en Côte cl' IVClit'è 45). liul' les variétê:!ii. OS,6, Jappent ~ et PanbiI'a, ClI'l'Ipa1"Mt lfios profondeurs 0,5 3 ~ 'et 6 rn'i.f~t ftx")ntpé delà l"êaotions dif'f"i'entes selon les vllù'iétélà ; la 1 profôndeur du. MlITIis agit surtou,t 5W' la croi!'!!!'ume~ de la jetme p1entulè, le51 effets SUl" le ~t ~t plus ef'ltœl~!j. A MadagaScar 41), des e6ii>ais de profôt"ldeur de semis en Ml sec ou ISOl ont été effectués à Arnl:>.Imja et Ma:rovoay comparaison an de deur:) '; la profondeur de $effiis recomnandée est de,3 à 5 an, un apport d'eau minirrum de 40 nm a56ul"e une bonne levée $W" 50ls il. alluvions humifèf'lilà ; SUl'. SOlB pon:ux, la. quanti té ci 1 eau n&essiùi'e est plus ~rti!li'lt" ; les ObOOlr'Vllti4llllS flii tesi 8W œ5 essais s 'l'll"!"êt;ent M1.\ 6tade pllmtule J on fi' a pas. de renf'lei~- i ffir:mtlà SUT' les rendernentli J'é6ultant de!'!! dif'f~i'lïiilte6 profondeurs c\e IMIIlis. ' Le mode de Bl'ITIis - il. l;:t, volée, en potiuét$, en lignes, plus ~ 1J1;l;i.Jl6 esija~!:1 11 :fait l'objet d'es5cc"li!'!! dans plusieurs pays! Sénégal 46) 47), MaiQa,!~;call 41), au.x Comores 38) f en Côte d'ivoire 44) ion a même testé au Sénégal ~esemis en et"et.i.x de billons. JusqU'ici on n' a pas réellemen:t tf;!été 1e5 er.re1td1ldu rrrrle de 8~~ sw' les r'en~:nt8 : par' contre Il" ~ d@ litemi5 peut avair i~t'cus5ions SUl" la :facilité du déliherbage manuel ainsi qu'on l'a observé 'll,l lk'é5il 48). et il doit, être effectué en lignes ~vec un certain ;..r.i!i\'t"1hp""","tli minimumquanct t'n yeut pql.m)il' pmtiquer lfi!! sa{'l;;l~ mécanique. te!l pll!mt@1i ~i8 cl~~ 50nt aussi plu5 résilittantelà à la ve~e Brésil) MECANISATION DES SYSTEMES SÉDENTARISES ~ L'introdt..lction de la ml'canisation Qan6 les système~de C\.Ùtu.ve gér.éralemen:t tnr-muels IVpond à plu!'llieur'8 objectifs : - rniuetien de5tenpsde tmvaux t'l~es5ail'es aux opél"$tioil5 culturales qui peut permettre une ~tation de surf'e.œ CUl. ti vée par' actif' ; - possibilité dtef'f'ectu~r certaines opérations culturales nécessitant une force de traction importante. La mécanisation d'un système de culture dépasse le cadre striet de la riziculture pluviale ; plusieurs niveaux d'intensification sont possibles à de la culture manuelle : - pasm.ge à la cul tul"e attelée, - pa5sage à la motof'isation de puissance variabl~ petite motorimtim type ndtc:-cw'tat1" - IJ1;ltorisation lourde).

244 Les essais de mécanisation de la riz1cul ture pluviale réalisés par l' lrat sont de deux types : - essais de différents matériels pris séparément/étudiés du point ment technique qualité du travail, temps de travaux) ; - étude des modalités d'introduction de la mécanisation dans des systèmes ou mi s au point par la recherche Essais de différents matériels pour la.riziculture Les principaux efforts dans ce domaine ont été réalisés au Sénégal et concer nent souvent du matériel testé et utilisé en riziculture irriguée. On peut ci ter - matériel de travail du sol 49) 60), matériel polyvalent 61) 62) ; - se.moirs Gougis 50), Siscoma. 51) 52), Garnier 53) 54), Safil semoir rr.anuel portatif pour semi s à la volée) 55), Satec-Le Lous se.moir pour cul nttelée) 56),IRAM BG II à traction manuelle ou animale) 57) - J'TIatériel de sarclo-binagcs. J'TIatériel de culture attelée) 58) - matériel de récolte 69) pour le riz pluvial on peut utiliser tme moisson neuse-lieuse type olympia CT 24 des Etablissements Bedogni) ; - matér'iel de battage 59). On peut également citer un projet FAO intitulé "mécanisation de la productio rizicolet! auquel l 'IRAT/Sénégal a participé 63), essentiellerœnt pour l'as petite IOOtorisation en riziculture irriguée, certains résultats de cette étud étant transposables en riziculture pluviale par exemple, matériels de récolte et de bat~) Modalités de mécanis.'1.tion de systèmes réels ou mis au point par la recherche Une telle étude a été réaliljée dami le cas de la plaine de5 Mbo {Ouest-Came } 64) 65) 66) 67). Un certain nombre de clonnées de base ont été fournies par les responsables du proj et de développement et les agronomes - l'équipement intervient en régie ;

245 Il f le système de cultw-re est fondé sur la double culture annuelle rotation soja-riz ou riz-riz) ; - les façons culturales mises au point par la recherche sont considérées indispensabl~s à l'obtention des rendements fikê~ par le projet. A partir de c@s donn 1elii, des t.etnp!; de travaux. et des "j~ de tnavau.v.; disponibles" estimés à pam;ir de la pluvianétrie l'égionale),on dédui t le choix de l'ê... quipèm@nt, les plannings d'intervention et les prix de revient p~évisionnel~. IlIms le ca~ de la plaine de~ Mbo} VIle telle étude il conch.d t à envisager une: ~~ie totalement méeenis~ 64) avec du mat~riel de grande pui~~anee ; cette option a ét~ testée et le choi~ du flrl.t~l'iel réorienté ~t'lc4mt le suivi ~êri~ntal perm'ffient du projet, de même que les hypothèses de départ ont été vét":if'j',!$ 55) 66) 67). Un autre type d'étude a été réalisêe à Bakopla côte d'ivoire) où l'on a c~~aré l'écon~e de la production en culture manuelle, semi-motorisée ou attelée 68) ; il semblerait que la méeani~tion du système de eultut@ céréal 1 coton ~cit moin~ intéressante que: celle d'un système à ha~e d'i~ et d1arm chide eh raiso:-l du cat'uctère alêatoir~ d.i l"'elldernent d';:~ céréale!!> pluviofijétri Un autre système souvent envisagé est l'association du paysannat à de grandes entreprises motorisées 70) ; les facteurs lirnitants principaux de ce système sont 70) : - le coût des interventions motori5ées lourdes de: préparation œs terres nécessi tées par les eonditions pédoc1imatiques difficiles ; - let;; 'ontrainte~ de teitlf~$ de sarol~c qui ~dlent de cui ti ver plu~ de 1 ha. par acti f. L'introduction de la mécanisation dans les systèmes traditionnels doit ~tre raisonnée avec pfi1dence. elle n'appor't~ pas tol.ljoui's les améliorations escorrp tées : a1n1ii.8m Brésil. dllns l'êtel:t du Ma.ranhao 73), la eotnpar.uson précise d~ ~!!itèmes de production menuels avec des systèmes de production u.tilisant UD@ petite mécanisation manuelle.t la preparation mécanique des œc'l"es en l"'égie. montre que lë!! premiltl's pennettent en Séné:r;:ù 1.5 meilleurs rê5ul'tett~ économiques, gont; moin5 wntmignant.s ÇlU point de vue de la rêalimtion ct.s opérations cultur'ales possibles quelles que soient les conditions c1irna.tique avec les systèmes manuels) et sont plus favorables à la conservation des sola D;ms ] e Nord-Ouest de la Côte d'ivoire, les rendements moyens obtenus dans le SYSh''OK.'S i t'adi Lionncls cltlltu'c associ~e avec i~ ou maïs) avec culture manuelle sont supérieurs à ceux obtenus en systèmehamélioré", en rulture pure et attelée 95). Un système entièrement motorisé testé sur un bassin versant de la ré~on Centre de Côte d'ivoire essais dits "ct. bandes al temées") 78) m:mtre que. SUl'" 17 année!!>, le l'eveilu monétaire de la. cultw-'e motorisée du ri2: pluvial est; ext~nt faible, dans les conditions économiques et techniques de cet. essai: le point po~itif de lii!. motoi'isa.tion e~t l@ ~n de teups eu rncrnent des gr-a.n:c:.i5 tl'avaux gain de 31 jojlnées pour' les sal"'e1egesi et de 38 jouh1ées pour 10. récol te)

246 j:j1 Côte dt Ivoire également, mais en milieu paysan, la canparaison éconaniqu de syst.èmes de culture manuels ou mécanisés dans les régions de Touba et de Man, avec dans le premier cas un systàne de culture à base de riz pluvial, manioc, igname, arachide, mats et dans le second à base de riz pluvial et mais, montre que les résultats éconaniques de la motorisation ne sont pas toujours positifs : - à Touba e4), le revenu effectif des producteurs ni est pas différent de ce lui obtenu par le système manuel, le revenu calculé prenant en compte les investissements assurés par 1 f état) est inférieurs à celui de la culture manuelle ; - à Man 85), le revenu monétaire, par actif agricole, n'est pas non plus amélioré par la motorisation des systèmes de culture ; on constate cependant tu1f' tendance à l'augmentation de la productivité de la main d'oeuvre familia le en système motorisé. D,U1s.La rô,gion d'odiennl'. nu Nord de la Côte d'ivoire 86), la semi-motori tion d6îrichement et mise en place de la culture uniquement) est inadaptée à fournir un accroissement des productions, les facteurs limitants des systànes de culture manuels traditionnels résidant plutôt dans les sarclages et les récoltes. En production avec entreprise à salariés, la culture du riz pluvial motoris donne de bons resul tats, mais concerne peu le paysannat ; on envisage une notation riz-stylosanthès utilisé pour l'embouche bovine. Les possibilités de mécanisation de la riziculture dont la riziculture plu Viale) ont été recensées de façon détaillée dans une synthèse récente71), à partir de plusieurs hypothèses de départ. Molorisalion dé' 11;I!';C. Une motorisation individuell. basée 5Ur l'introduction d'un tracteur à ~. ~ faible puililiailce 20 CV) semble peu!"érui~t.;. Cl l'égions à pluviol'nétrie relativement faible où l'on di5po5e de peu de temps pour réaliser les labour la 5W"'face travaillable dans ces limites est trop réduite pour que le tracte soit rentabilisé; l'option labour profond ne peut donc, avec ce type de tracteur, être adoptée que dans certaines situations à pluvianétrie 5uf'fisamnent inportante pour pennettre un allongement des périodes de travaux ; on peut envisager aussi un travail du sol avec un cultivateur aux premières pluies pour ameublir le sol de façon 5uperf'icielle, suivi d'un labour classi que ou d'un tl"avail aux dents. linp. Hut.re solution envlsl\qée est l ~utili5ation d'un tracteur à chenilles de 25 CV p.'l" un gl'o\lpe d'i\.w"j'111t~ pour effectuer' d.5 p~ations du sol nécessi tnnt de gros moyen5 de ti'action pendant la saison sèche travail du sol aux instruments à dents) ; l'équipement est complété par des porte-outil légers Èt roues en zones sèches) ou des motocultew"s en zones hydraoorphes) qui peuvent effectuer les repril5es en début de saison des pluies.

247 - ~3 - un~ trùisième hypoth~$e est un équipement de ba~ de 2 mot~ulteurs de pe~1te puiss;mce {S à6 CV} associés pour l 'e~ôcution des travaux lcul"'ds, êqv.ip.&s de 2 treu:u~ ila préparation du sol est à.:ms ce eag un éclatement à la dent fi 15 on de profondeur. A chacune de c@s hypqthè5tilh correepond lm équipi!!ltl@nt œ culture l'i'ii'1tér1el de sarclage, de ~errùsj etc ). de Péoolte. Mat~rie15 ---~~----~ Il vont du Illlltêriel œ faueh8s.{@ à intel'vention manuelle il la moissormeuse batteuse cl_!j.ique 71). :1 - MI :-)1': AU PUI NT DE SY5TI~lliS ile CUL TUHE VlJlLiAH15A13LES 3. l - METHOOOUXiIE L'IRA! fil. mis BU point une mêthl::xie Q.' élabol'ation cœ ~~t~ de p~çt;1.on I,.\.Uli5w dans l 'Due!'!t Cameroun plaine des Mbos) 26) ~t au B~5il état du Mal'anhao) 72) Le m;xiè] e d '{'tudl' Cl'lI"Iporte \.In noyau cent ml ru ~ont êtudié6 en vmie gr'and~ toutps lc!-i CUlll}OSllnte!-i np:ro-6conooüqu.e5 de la production ~t des satellites d'uppui et d'ujustement des problèmes mis en évidence sur les noyaux centl'aux: utilisant les ~cherches thématiques classiques. La méthode Îai t appel à une concertation et à un dialogua CQ1}f;t~nt. entre plani è ficatew's. chercheul"5, dé:\rèlo~ et paysans, elle e!lt r@s~ de façon synoptique dar'l.!; la fï~ LES SYSTEMES PROPOSES Dans l' Ouest-Camel'O\JI1 26), on est arrivé avec cette méthode à recomnender un système de culture à une seule culi:u.pf: de l'iz annuelle, le prenù~r cycle étant consacre fi t.lne culture de soja. engrais vert, ee qui pell1let d'éconaniser; l t ffi",ote,d«:: :faire jql.lel' les vel'tus nettoyantes du eoja du point de vue f'lore ~entice, d'exécuter un labour' de pr-œder cycle effet ~!ii<:lu.el du labow- de 1er CYCle SUr' le riz et a11~gement des contl'aintes de réalisation des travaux;

248 l","pr!'dclie DES SYS.fr.l.-!S ile PkOOOcr:C~S POO'ESTlELS R!CIi!iACI D'apres SEGUY,L., BOUZINAC S., )- IlIF.,.n Ftc>rr~!!!!:!!!: Plt"$tCl\.'! - c.,. ~.ÀDI~' de ~~i.. en Val.ur... l''h'. J.pti.tu.!'" t."lûs ~ en. - E._. 1.'e"'PÎI'hre - rmtr '"c Al"!r~f~Uf'. DIAT.Ot:ct ET C/)!':C~~:::t:-:,t=,~: ' - rlanifle.ur.u:"'1 - Ch'rr.h"uu ~st"ns lou'be' - IJoo!\'~I01'''t!ul'l ' -~ IOC~':'J!tCAT[O:-: Mltl!.!J ~ - Syu.3''II',!s d'cnqui:t::u - ~fin!tion ~es t':"\itd 5... ei.;'~s I!e 80s. 0) ;,!'1.'-.;;.c;~:!:,,~:;-:s ~,H~IO-r.Cf..::mU'=\.:ES 1.1:: :::l:!.t R!::!:!. s,... rr.dltl_o8o...,. ~_.t) "'~-~ l'vol... Coal.. n, < C MCel" C~ li... liiio torht.!-"v:1 lol.!i ie'!": ~S~1"I'"~'I!"t'C ~.2!...Ü~: - I).:i!litlun deti c.. :'Itr.:. 4!o! wcït.ioft IlL Hroiti.'\ft ~' la C.1r'.1dt.= c!e- 'l'!''o~.. ui,,,, ~:i~t un 1:\ ijl'nc~.ie. roideur..!e!!"col ~s Intrm -E! tern,": ~ii,:u.t~,l'aca. ; la T.:!rr -.nf~.;rl:~,t:u.:rll..,... s.r;ionaj.1 - CC\ftr"ltivnl'k:~nt d'olpprovilion:w:rxr.t en I:»ye~.c!e production. - StrLlcturel de dewldpllea'.enl e D.eneadrer:.:nt.. ' - "oye,.1 de production pal' I~- - Pot4!ad6' "ricole re_lonal. t'~.. t r:l"t-aux Poc:... tie.l.~r:rl~o'h p"lil' lyl\;fi~,- ~~!~,..,1ti.~n de' ta... leur ajou-

249 du sol pendant l' intercycle) et cl' utiliser le parc rnotoi"'isé à plein 'tefq:>s de mal"'!!'; à juillet. La rni thode a été eomplétée et adt:liorée ~ Bl'éi;il 72) par l'adjonction ' "d'ai~5 d'aetualise,tion" où les ~mite!flml!fltlii les 'Plu!";!'ooti~tliô èc'[)f1mi,quet'nl~. liiont appliquès en Vl'aie grllt1d.eur. La e~aisqll entre 10 m~at:ion!i l'otation~ eé~e~ : l'iz-ri~, f'i2:~i>. ma'ilii-:f'i;l; ; rotations èê~le5~1{,.gumine~~ : fi'wlioc-f'iz, l"i~...rnaniqç ; rot",tion cmbinée ar&chide-i"'i~-ma.t9 ; C\Ù tw->e6 a.ssoeiée!i ttradi tionnelle~ : riz... mai$-vi~'1 ; cul'hjj:"e$ u50ciêes q~'têrna.ti5ée6 : l'i~... mai, l' ai'achide m~üoc-vigna) eoridj.u.tes à 8 rnvelltlx q'intensifica.'tion ççmbinaisons 'vej"ié!té5 tradi t ionnellelii-vari étés ~lioi"ées-herbiei~ -engrnis) li ~nni. de rt~ h.:n"...-i le5 "altejyll'1.'tive!>" les plus motivantés du point de vue solde net/ha et sation additionnelle de la. jol.l.f'll~ de trnvail ~leau VIII) ; le~...-hoi.roclhl:>nf t~tique6 conduite!> lii~ 5atel1itea permettent d'introdui~ certaines ~"~~"L~1i rations dans le m:xièle ini Ual : ainsi en 1979 poul" le r'iz 73), la'supél"iof'ité deaveriétés améliorées lrat 10, IRAT 7è et lrat 101 SU[' la variét@ 1 HOX'l'I e~t d~t;pée cu1~ tnêi.rlu.@lll,ll avec engrai~ et hevbicide : re~nt aupêt"icrur à 4 t/ha) ; le r'iz ~J,JOI1d e6sent:iell~nt.il la :fum..t.roe MOt.~ et phqliôphatée ; l'o~~on dose 4 l/ha) est le Jœi11eur' herbicide pour le r'iz. Il faut noterê~enmnt qu'il y ~ ~ de distor'siofilii ent~ les oompo~te$ du rendement obtenues en peu tes parcelles expérimentales la m2) d:.ms les satellites, sur les noyéii/,d centl"aux 250 m2) ru t':'i'i.1i" le$ tui'ti5 d' acb.m1im~ion 5 )) rn2). Un essai de modéli~tion infot"!tlt'ltiquc des données '.reeueillies tlnn.s cêttc ~é>rimentl"rtioh est en coum 82)_ Pans le Sucl-Duèst de la COte d'ivoire, l 'QPéI"'ation conjointe ldessalarso recherche é,galenent paf' une méthode plus C11":L."l~iqu~ t ~5 liiystèmee rte cul 'ttj.l""t"': ctireçtwjent V111gru"i~le5 et des d.onn~s teçhniques pennet1::.8nt «èhqqu.e çul ti vateul" d'adapter un Syst~ de çul tw"e6 vi \Ti~r'e!!> J5tables à son oxploitation 75) 76.) : SUI" de. ~elles de l COJ ft\2. on cherche à identifiet' les oontnrlntes ~ques de tous les binfloos cu1'tur'aux o-,:xlii:ititués à pa.l'til' dea 4 cul h..wel> l''btenuea l''i~, 1TIli:\!i:~, tmnioe, i~) ainsi qu'en sys'tème 'tt"écü tionnel de o..tl 'turelf; a5liiocl ées. AM Séné2al, en ~ 11), un d1âpoliii tif' dit de Hstrucb.we d' exp10i permet de t@ster en milieu contrôlé et tiii1 vrnie grand..w-o des systèmes de culture Me'tt~Qlt en oeuvre les l!lcqw.~ de la ~hef"t:he. Les systèmes ~stfi 13 dèlej5) IiôOnt ba.5~ ~ une rotation mi'l!s 2,5 ha), l'i~ 1,25 M)... mil U,2S i.\r'achide 2,5 ~). La VBl'iétê de f'i~ pl\.lvial ea't t..n"lt! YaI"'i.té à ~le d~ 1Ù5 à 115 jow's : 1 Kong PaO U05-110) :puis ) prls ~ 302 G 100) puis!fiat 10 1OQ-105) ; les ~ce. 5OI1t sêlee'tionn';'l> et tf'aitêes, on pl"'ll'ti~ un phosphata,..t:{e ~ fond et une f"~ d'entretien 'POW' le l'iz. 200 kg d' engraü~ ) ; l' équipwnent ~é $I.J.t" la cw. ture l'lt'telm e.t c~titu~ ct'une chatne ''POlyculteur à grand X1efldement" cu d'une chaine OU d'une chaîne houe sine ; la main à' oeuvre permanente caiprend trois actif's lahl".ur. l"e5titution de~ pailles de mats et de riz. semis précoces et entretiens proécoces sa.relo-bina.ges) sont prat:iquê5. '

250 Tableau VIII Alternatives les plus IOOtivantes - D'apres SEGlN L., ) - Remarques Les al ternati ves motivantes peuvent changer en fonctior de l'évolution des prix; c'est particulièrement vrai dans le cas présent Brésil) où le Cruzeiro subit de très fortes dévaluations. Coût de Valorisation.. Solde : addi tionnelle Rendements: 'ou.mée Narbre dd e Cultures. production: net/ha :de la journée :J s e 3) en Cr$/ha : 1) de travbil t,,..~.,.: travail/ha : 1) :. : 2) : n.y.""" : ~ : : : : : M,:mioC' culture manuelle ) T : ,: : : : Manioc culture mécanisée: labour : : : : : Manioc cul ture mécanisée: minimum tillage H) T :---~ : : :---~-----: Riz H"lAT 79) culture manuelle: : : 95, A+H) M { : : : : : Cultures associées: systématisées manuelles A+J1) M :Riz 3182: : Maïs 435: : ,5 :Vigna 249: :Manioc 6947: { : : : : : ClÙtureS associées: : Riz 2032: systématisées manuelles ,5 :Maïs :Vigna 662: 184: 119 H) M :Manioc 6489: : : : : : Témoin tradition- : nel cultures associées: traditionnelles 0) T ,8 : Riz : Maïs :Vigna 1533: 392: 76: ~~ ~------~ ~ ~ ) y canpris le coût de ln main d' oeuvre 2) Vâlorisation excedant le SMIG journalier dans la région SMIG = Cr$/jour) 3) 0) T variétés traditionne1les,sans engrais, sans herbicide H) T = variétés tracütionnelles,sans engrais, avec herbicide H) M = variétés améliorées, sans engrais, avec herbicide A+H) M = variétés anéliorées, avec engrais, avec herbicide J "'".. -

251 1 li li Dans oes systèmes, les p@nctements pluri~~l~ du pi~ pluvial ont varl~ de. o à 4,55 t/ha t le riz ~$t une cul 'tt1re t~s perl'orrt'lal1te en condi tions hydrique~ satisfant~s ~is tp@g ~~ible à un d~ficit hydp~que ; le mais qui crnint au ' oontraire l~~ exc~ d'eau. consti~ un bon parallèle pour 1~ riz pl~vial. scs nt'lnbes. il oon5 renderœntr'l eorl"éspondilnt à celles ~ mauvais ~n;iements du nz et vioe-versa. Les temps de travl~ des différentes hypothèses de culture ont été l"élevés toutes les opérations culturales annexe 1) ; si le passage de la culture. manuelle à la culture motorisée permet la maîtrise d'une plus grande surf'ace par actif 1 le volume des inte't"'ventions non mécanisées croît en conséquence et COnE> ti tue rapidement un f';,ii.çtew" limi tant.. Les principal~s Conclusions de cette êtud~ ~n vraie granqeur sont l ''f1îc;lci Ul d, l'emploi deq tt':chr'iiques culturales rntenslvc::s ; l 'inu'r{;t. dc~ CtilLupcs J'iz cl maïs, à côté des cultures "anti-aléatoires" mil et arachide ;le passage à des assolements plus intensifs et comportant plus de riz et de mais améliore nettement les soldes monétaires sans pour autant accroître démesurément les risques en ar~ées défavorables ; l~ facteur tpès oontraignent ; - le VOI\JtlY': de::. ch.t:itrg@5 fi&jnétaires est lrrp6:t't.m1t et gnnir'lation du march@ O~5 cé~es e~ la ~ffhtie de offioiel. rend indispenmtht': l'or- i comnel'cialisation l'fu prix~ i: I\v.:x. COIoores, à Mc'îyot-te, la synthèse d'~~ travaux d@ reçheruhe aboutit è prolm!".!"'!" t~t"i ] ) \\fi systl:me li' cxplci 1-:ntion b;;)",q 5\Ir'les d.eux rotations StÜ \/;li ItC5 : - riz + ambrevade voh~ + nnîs, - manicle - ~e.! i ~ i [ ~ u!,

252 CONCWSION L'amélioration des systèmes de culture à base de riz pluvial, comme celle d'autres systèmes de culture, se heurte plus à des problèmes socio-éconcmique qu'à des problèmes purement techniques excepté sur certains supports à sols hydromorphes acides fortement désaturés -plaine des M'OOs, ~ane. - où la sédentarisation de la culture est très difficile) ; l'application plus ou moins fidèle des techniques d'intensification recommandées par la recherche résulte souvent d'impossibilités m~jeures, telle le blocage au niveau temps de travaux ou le manque de di sponibi li té monétaire pour investir ; le facteur humain joue également un rôle important : on peut ci ter à cet égard le cas de, deux coopératives rizicoles de la région de Man 83) pratiquant le même tyre de culture culture semi-motorisée avec tracteur de 60 CV, charrue à disque, pulvériseur et semoir) dont l'une fonctionne bien et l'autre pas, en raison semble-t-il des différences sociales et comportementales des deux populations. ~,..-,..,.~_... _~,...:.. "'".'. '... ". 'hv_~,,~",,.~~...,... ~..'''... ".. "'"'.'"..._~. _,,".-1!--,-,-.~ ~--,.--,._~ ,.-.-'-:-.,~--~~... ~"-~, ~.~--_...,~.~. _._._... ~-:-'_._~ ~_~.. _'_,.,_.--:

253 rr-- c Annexe 1 Temp~ de tn~vffid{ eut" riz pluvial J en CaMrnlme~, en fonction dee d1'f'f~vents mode~ d~ èul ~ - D'aprè5 TCHAKEnIAN Eo, ) - Riz, intel'ligne 45 CIn, SUT' liilbour de 'fin de cycl~ 5W1S herbieide R.45.1 Cha!nf': Chaine Cha!ne! : hcjul: sin~: M'iana : polycu1 t~ semoir. 2, 5emoirs' 3 &emoi~~ o 1 : ; : ~r Att. ; M.O. A'tt.: M.O. : Att. : M.O.! : ;------:------:----~-:------:------;-~---~ EP-"Uldage d' engr'ai ~ i, 5 : Repl'ise lahouf' ~n humide 5i!. pabsa.gl: Croi5é) :--~ ~ ~:--~---:~-----;------:----~-:-----~:-----~ { J Oll1" J "" H<lYOllllay;e rmf'tue l 6 i { J ~ J lel' sarclqge manuel J + 20 lei' apport d'urée 6 6 fi J e ~~lobin~e mêcaniquf': 16 B 1~ 4 8 J "" f': sarcl~q manuel 200 J f': apporl d' UI'êe 6 fi 0 6 i.... [, -----~-----; :-----~:------:------;-~----:------:-----t, Rêcol te /Tilllue lle 'fattcilles) 2)'J i + misf': en ~~bes i' i ~ansport - déchargement : ~ :------:------;------:-----~:------; Hyp. 1 : ~ de fin dé çyçle i: : 35-40! 70-80: 30-35: 60-70: 30-35: 6O-7~......,. 0 ii : ;--~---:------:------:------:------;----~f ~ Hyp. 2 : Déchal.lfllage li '. i: ~ :------!------:------:------;------:-----~ :~ Ba't~~ manuel - VMnê\ge Environ 250 heures de Main dl Oatvre ii «pour 2 tonne5 de paddy) ii ~----~~----~ ~--~ _41! *Jow' J =- jour du semis. 1:

254 Riz, interligne 45 an, sur labour de fin de cycle avec herbicide R.45.2 Dates Travaux Chaîne houe sine l semoir Chaîne Ariana 2 semoirs Chaîne polycul teur 3 semoirs : : : : Att. : M.O. : Att. : M.O. : Att. : M.O. : :------:------:------:------:------: , Epandage d'engrais 5 5 5,. Reprise labour en hurndde passage croisé) : :------:------:------:------:------: Jour J. Rayonnage marruel 6 Semis Désherbage clirimique J er apport d'urée 6 6 " - 6 J er sarclobinage mécanique J er sarclage manuel 200 : J e sarclobina...~ mécanique J e apport d'urée e sarclage manuel ,. Travaux ultérieurs : cf' R.45.1 Riz, interligne 45 an, sur labour de début de cycle, sans herbicide R.45.3 Da'te~ Olaîne Chaîne Chaîne houe sine Ariana polycul tf:w'" 1 semoir 2 SEmOirs 3 eemoim : ~---: ~;-----~~---- : Att. : M.O. : Att. : M.O. : A't't. : "1.0, ! ~-~ :------:--~---:------:------:------: : Epandage d'engrais 5 5 5! Labour début de cycle.: : Reprise labourpassage croisé: : : :------:------:------!------:------:---- Jour J { {,f.. 1!'i-~ J { J Rayonnage manuel Semis let' BE.ll"Clobi~~ ~iqtœ 1er apport ~'urêe lerel'l!'el~ Jn!!In.lI!l 2e sarclobimge ~que 2e sarclage mênuel B ~ ~.. 2: J.,. 45 2'1 apport d'w'ée ~----~ ~--~----~--~ ~----

255 31 - Ri~, irtterligne 45 cm, sur la:boul" de début de cycle avec ~r'bicide Oates Travaux Chaîne houe sine 1 semoir Chaîne Ariana 2 semoirs R Chaîne [ polyculteur l 3 semoirs 1 1 : : : : Att. : M.O. : Att. : M.O. : Att. : M.O.! : :------:------:------:------;------:-----~ Epandage d'e~~ais 5 5 5! Labour d@byt de cycle L' Reprl Ge lalxjur i, passage eroi~~), la : :------:------;------:--~---:------:-----~ { Jour' J : ~ JIW1U.el 1 - ; 6 : - f _ ; _ : _!:, Semis S i J lx1shc'rba.q;e chimiqu., f,\ ~.J er s8jlclobi~qe mêc.'lnique [: { 1er apport d'urée 6 6 6,. i J er sarelege:- ltji!itt'll,lel l~ !) J e Sal"'Cl0bi1"ll'lge: m.kan;i.qw: : a !') ~ J e é,ppqj'1; ti'w'êe 6 _' 6 6 ~ ~~ ~------~----~--~--~-----~--~--~!)! Travaux ult~rieul'5 cf R.4-5.1, ",

256 - :i2 - Riz, interligne 30 an, sur labour de fin de cycle sans herbicide R.30.,l Dates Travaux Chaîne houe sine 1 semoir Chaîne Ariana 2 semoirs Chaîne polycul teur 3 semoirs :----~ :-~-~ : : Att" : M.O. : Att. : M.O, : Att. : M.O : ~ :------:-----~:------:------:------:----~ Epandage d' nl~ais : Reprise labour en humide passage croisé) ' : :------:------:------:------:------:----- Jour J Rayonnage manuel 6 Semis J er sarclobi~ manuel , J er apport d'urée J e sarclobina...~ manuel J +40 3e sarclobinage manuel J e apport d'urée : :------:------:-----~:------:~-----:----- J Récolte manuelle faucilles) e t JTl15e ' en ge l'be s 300 : 300 =: 30) Transport, déchargement : ~-----~:------:------:------:------:------: Hyp. 1 ; Labour de ftn "de cycle : 35-40: : :60-70: 30-35: 60-7, : ~ :------:------:------:------:------:----- Hyp. 2 Déchaumage. si culttu>e suivante, ara- : chide sans labour) ~ 16 ~-~~~~-~--;----~ ~-~ :------:------:----~-t----~-~~~----:-_.-- ~ Bat1:.9ge tnan\.lel. VBnnIiI.ge : Env.i.I"OI'l 250 Jlew"tes de Main d' 0euVI"e pour 2 tonnes) ~ ~ ,...,

257 Riz, intel"'ligne 30 cm, sur labour de début de cycle 6W1S herbicide R.3O.3 r: r 1 1 '\ Chalne Ariane. Ch8.Ïne pol ycul teu.l' Dates 2 semoint 3 StII10irn! : ! ; Att. : M.O. J Att.! M.O.! Att. ; M.O'; ! ~ :-~-~--!------;------:------:----~-: E~ d'en.graie I..libOur' d~but de çycle Repri!!i@ 1~W' ~Ii<o\'!!{e CIVisé) u : :------:------:------:-----~-:------: J.)Q\.W J Rayonnage manu~l 6 ~ ~ ii ~ Sernilii B 16 li J l~r Mrclobi~e manuel ii ~ 1er BJlP?1"t d'trt"éè l~ 1~ l~ l, J e Ea.rolohi~ menue-! il, J + 4Q-,.45 ~ ~ar'clobitk\w!' manuel BQ eo 80 Il, { Iii 2@ ~vt d'urée il,~ ~--~~--~------~i. Tr'avaux ul téri etll"s! et' Il ij Ri.;l;, inter'ligne 30 an, eu!" ll.\bot.u:' de fin d.e cycle avec he!"bie1d.e { Travaux R.30.3 :~; =:!~et~j ~-_:_-~~~~~~--:--~--~::~-~-_:_-~~~~ : Att. : M.O. ; Att. : M~,O. : Att. : M.O : : : _-~: t ~ ; : Epandege d.t~s ~ Repr'i5E1 labour en humid~ passage Cr'Oi9é) ls: ! ~--~ ~--:------;------:------:~-----!-~---;----- : Jour,J { J + 10 J J + 40 J+ 45 ~mnnuel Semis DésherbrJge chimique lei"' apporl d 'l.ll'ée 1er SN:"Clobina.ge manuel 2e AA1"C10b~ manuel 2e apport cl t W"ée ? ':'" ' ~----~~ ~--~----~----~--~~--~----~. Travaux ultérieurs : cf' R i i,

258 -' Riz, interligne 30 an, sur labour de d~but de cycle avec herbicide, j i 1 ;J,~ ~ t, R.3O.4 Dates Travaux 2 semoirs : : :------,-_._-~~ : Att. : M.O. : Att. : M.O. : Att : :------:------:----~-:------:------: Epandage d' el\..~ais Labour d~but de cycle Reprise labour passage croisé) la : : -~----: -~-~-:------: -----: -----: Jour J J + 20 J J + 45 ':. Rayonnage manuel Semis Désherbage chimique 1er apport d'urée 1er sarèlobina,.qe manuel 2e apport d'urée Travaux ultérieurs cr R : '.. 6 ' , : '. : 8. " :

259 a 1 a 1.' log R A PHI E..1 1) LE BUI\NEC B.) 1975, La _ r1zioul t:'i.j.r'eo pluviale en tel'i"ain d.i>a.iné - Situation problèlnes et perepeetivee - Ag't"OnOtnie Tropicale, ~, 4, ) COIJJNNA J.P.) Le riz ~t, sa. culture en République Cent~f'ica.ine -: ~C!J"On. Trop., XXII, 1, ) rn BlINŒC B.) ~ Not@s c;l'~içv.lt\.\f'e ivoirienne. Inteneifi~tiot"l des ' "oul~,snori ill'b..:n!!itiv@s - ~r't lrat, aouaké. O3a p ) ANGLADE'I'TE A.) La riziculture mm Fhi1ippine~ - Agron. TJvp XIe, 1 - ' t5) ARRAUDEAU M,) OI.wlqu.fillii> aspects dl" la f"1~1.eult:u:re iît Ceoylan _ Agron. Trop., ~,. 1,. 72-"15. 6) I.E BlJA'NEçB.) NQt. e.w' lari:.d.a.il.tl.u'e en Coota-Riea _ AgrOn: 'Il'Qp. :xxx, 1, ~~-G8. 7) LE BUÀNEC.fB.) - 1!':J"/4 - Notes' de vo~ -m ~['ique la.tine, "/4. Obserovai:iona ~ur la Hzirulture -n.pport lrat. BQuaké. 54 p. 8) le BlIANli:C D.) IntensifiCEltion de~ at;l'ttir'ê. Mèolft5 en C8te d'1'voll'e - Mi Hl'li rmysiqtl.e tl!!t: ~bidilj,t~ de~ 5y5tànes de wlture~ moto. t";i ~?~~ - J\glvn. 11vp.. JOOcrV, 1, ) LE BlI,ANÉC B.) Notes sur la rizirult:llre p1uviaj,e ~ ~il Ctrntriill, J\gJ'on. TnJp., XXX, 1, ) LE BUANEÇ B.) ~ Noteli sur larizidl1t:ure p1uv1al~ au J~ _ Ag;rQn. Tlvp., ~. 3, 376-aS''t.,- Ul) "rchaiœrian E.. ) - llijbo - InteJ1ltif'iœtion des systitnes de ClÛ'I!llre pluviale! éo n.:,yen:ne ~ce - El&œnts dl Bl'llllyse - Rapport laat/isra~ OJRA ~ 69 p. 12) NlCOU R.) Tillage in the West Af'rican tl'opica1 zone _ 8th r_'i'f.....-,~iii.. of the lnte~tianal Soil Til~ Regearoh ~~tion ISTRO). AllEm1gt1e trl'rlêm1~, pp ) CIfJPART J.L. ), NlCOU a.) Influence du léù;.lol..\r' SUI' le développœent radirulaire œ diff~te!& plante5 cultivées au. Sénégal, cana&tu~1!i ~- $1J.t'- leur alimentation l~iqu~ - Agrtrt. Trop., XXXI,

260 ) NlCOUR.), SEGUY L.), HADDAD G.) Carparaison de l'enracinement de quatre variétés de riz pluvial en présence ou absence de travail du sol - Agron. Trop., XXV, B, ) CHoPART J.L.) Etude au chanp des systèmes racinaires des pri. cul tu.res pluviales au Sénégal arachide, mil, sorgho, riz pluvial) - Thèse présentée à l' Institut National Polytechnique, TOliloo.se, 19 juin 159 p. 1 j J 16) CHOPART J.. L.) Influence du labour et de la localisation de 1'......" '\; en profondeur SUl' l'adaptation à la sécheresse de différentes cul tu.res pluviales au Sériégla - Rapport IRAT/ISRA, CNRA Barrbey, 172 p. 17) KAI.MS J.M.) Soil and water management for upland riee production in West Arrica - IlTA Annual Research Conference on Soil andclimaté Resources and constraints in relation to food crop production in West Africa - Ibadan, oct. 1979, 8 p. 18) KAlMS J.M.) Note : bilan des résultats des expérimentations de techniques cul turrùes concernant le non-travail du sol, le travail mini mum et le larour en région Centre Bouaké) de la Côte. d'ivoire - Note lrat, 16 p.. 19) SEGUY L.) Influence et conséquences de différents roodes de na"'!nrtt"ation du sol sur la culture du riz pluvial dans la plaine des M:Jô; -ouest Gamerotn1- de 1972 à Séminaire sur la mécanisation des exploitations individuelles des pays chauds - Paris, 10 mars 1977, pp XY-197- XV ) LE CRAZ J.) Premiers résultats eoncemant lesproblànes 1 ~N!!Dru"ll":.. c tian des terres, semis, sarclo-b±na.~s dans le cadre de l' opéra.tion p~uctiv:i té rizicole ~ 1970) - RapportIRAT/CNRA, Barrbey, 24 21) GJiŒ}.1IlLET B.) Les instruments à dents. en riziculture pluvi~eet aquatiquell'dtorisée des savanes de C6te d'ivoire - Machinisme agricole tropi.cal, n 65, pp ) P<lXJLAIN J.F.) Le!'J rkidus <:\e cu1tuj:!e C\ane 1 ayatè:ne5à.altw:>aux. traditionnels de 1 'Afrique de l'ouest - Effets sur le l):t.lmmi~ et.le statut organique dea ~itions pour leùr meilleure. F'AO/SlDA regional workshop in Africa onorganic recycj.ing' in agricul 5-17 déc. 1977, 49 p. 23) stguy L.) Rapport de synthèse - La rizicul'tuj"e dans l'ouest et,le, Centre-Sud camerounais en Rapport lrat t 54 p. 24) laat/cameroun Recherches sur le riz.pluvial dans la plaine des Rapport analytique 197B - RappOrt lrat/lraf, 111 p. 25) NICOU R.) Etude des successions culturales au S«tégal - R6sultatS. et méthodes - ~. Trop.,XXXIII,!,

261 '26) SEGUY L.), LFM)lGN'E M.), A1JDEBERT D.) t OOYF;N F.) - 1<977 - La rhdcul ture pluvial~ dari~ If" }".)laine des Mbo!l -ÜW!!l!it Caœl'OUll"- : ~thodblqgie t!!xl:h!!1"1'~i mentale adaptée au c;i~~,l~t à QQUr't. 1:e:nne ; con.ftuitaticln œ~ J+.iultats ~r~t:aux ~.conditions du ~lç.tpp.limt 19' Sén:int"li~!!;I..\t' III m..:'qaj1ioo"çtol1 des ~lo:i tau ons indi v11u~ll.s de6 pa,ys è:h8trl~ - Janvier' 1971, 52 'P. ', 27) NICOU ft.) - 'une - Rapport de m1s!j1on dane la plaine d~s MbOs Cameroun) _ ~ lrat,,as p. ", 28) AUBIN J.P.l - 19SO ~ A'Vêl"ti5'liement technique $l.l.t"' la ;riziculture pluvialt! n..._ la plaine dé:ti Mbo5 Ouest--Cemel"OUl"l) $\.li te '.!il.u l'apport œ' mi$$ion de Ft. Chef du Sepy;ice ~iquè de. solg à. 1 t lrat/gerijj\'l' Mcnt)Jell~el' en n0vembre 1978 pour di~eme;r le5 causes cies chutes de rendement observées à la SODERIM - Rapport IRA!, 8 p. 29) IFtA'tÏSENEGAL Synthèse des activités et résultats 1969 de l'irat au Sénégal et sur la rive mauritanienne du fleuve Sénégal _ Rapport!RAT, 107 p.. 30) lhat/havte-volta Expér~ntations i\..~omiques d'accclll'pagnement _ Aménagement des Volta - Canpagne agricole Rapport!RAT, 51 p. 31) l,ra7/haute-volta ,Rapport de 5ynthèse Rapport lrat. 32) lrat/haùte-volta EMpéf'irnentation ~œû.que d 1 aec~t _ Ré5Ultate Aapppf'tlRAT, 71 P. l3) lrat/haù~.,.volta Rapport cie s~tmn RlJr.port IRAT. 34) IRAT/GES lmtlqu.e5 oosermtions 5\.11' les précédents culturaux. et les ~sol"liolllflt.. en agricul~.~ d' Afi'tique cie l'cl\.leliiit - no 11,lHAT J 23 p. Fiche t~l"'.hrt1~ 35) lrat/~.: ~ de ~thèm 19t19 - Rapport IRA.T; M.')1"Oni J 235 p. 36) laat/coores ,... Rapport analytique ~;rrt IRAT,MQmni. 37) SlJB.REVII.J..,f G.) Sjln~ deli activités cie l'irat aux Caoores _ Prospectives, île d'anjouan 196tl-1975) - ~rt IRA.T~ 59 p. 38) RENEAUD H.) Synthèse des travaux de l'irat dans l' rle de Mayotte archipel des Canores) et prospectives - Rapport.IRAT. 39) lrat/mal,i Bilan technique des recherehes en matière d'egroncmie ~rale et de cultures vivri~res cor:duites par 1 'mat ~ 1974 à 1976 Au r-wi.. Rapport lrat/ier, 89 p. 40) IRAT/MALl Recherche.f'izieole au. Mali Canpegne 1977) -R6union sur l'eohei'che rizicol~, IJJRNJ, )t;)nrovia, 9 p. 41) OOBEI.MA.NN J.P.), FAlAIS M.) La culture pluviale du riz dans le Nord-Ouest de Madagascar en J\gt'on. Trop. J XXIII, 1,

262 i ' ) lrat/senegal Recherches rizicoles en casamance - Rapport annuel Rapport lrat, déc. 1968, 47 p. 43) HADDAD G.), SEGUY L.) Le riz pluvial dans le Sénégal méridional Bilan de quatre années d'expérimentation ) - Agron. Trop., 4, ' 44) MAT/SODEHIZ Résultats de la c~qne Rapport lrat, ) JACWOT M.) QUelques 'observations SlU" l'influence du milieu dans' les cultures de riz pluvial - Agron. Trop., XXVII, 10, ) lrat/senegal ' Rapport d'act~vité Secteur de recherches de samance - Rapport lrat, Séra, 63 p. 47) lrat/senegal Rapport d'activités Rapport lrat, Séra, 110 p. 48) SEGUY L.), BOUZlNAC S.) Rapport trimestriel d'activités, 1ermestre, janvier, février, mars Convention EMAPAllRAT,Sao lui:z:. 49) lrat/senegal Coopte-rendu d'essais pratiques charrùe Huard-VCF, sem:i-portée il disques CJ)SP ~ Essais delta du fleuve Sénégal mars Rapport lrat/cnra Bambey, 16 p.', 50) lrat/senegal Carpte-rendu d'essais -Semoir Ga.tgis type SA 9 riz) - Rapport lrat/cnra, BarrDeY' 22 P:... 51) lrat/senegal Coopte-rendu d'essais - Sesooir pi'ototype 3 rengs Rapport lrat/cnra, Barrbey, 15 p.'. 52) LE CRAZ J.), DIAGNE R.) Coopte':'renclu d'essais pratiques du '''''"''''''''Ji.~ à riz SISCXJM+SAED - Rapport lra1'/cnra Banbey,' 14 p. 53) l!rat/senegal Catpte-rendu d'essais -;- sem:>ir Garnier -Rapport. IRAT/CNRA Bambey, 18 p. -, 54)!RAT/SENEGAL Semlir à rizgamier -,Essais p:ratiques I>Etlta- du. fleuve Sénégal)' -Rapport IRAT/CNRA ~'. 6 p. 55) WANDERS A.A.) Essai: de saooir manuel portàtif pour semis à la Semoir Safil - Rapport lrat/fao, 20 P. 56) IRAT/SENAGAL '- Essai de aeiooir SeIOOn à riz.- SA1'EC - Le lous pour ture attelée - Rapport IRAT/CNRA Bambey, 22 p. f57} GREMrUET B.) Consid&rations sur lé' semisdi~t en lianes de. avee des ~if':!l en ligne. à'tnlotion li6fl11elleol anitnsle)... ~.. IRAT/lRAM, 15 p...'. 5B) IAAT/SENEGAL ESsais 1967' de '&al'clo-binége daim le deltaduifleuve Rapport IRAT/CNRA J3snt)ey, 4 P. 59) I...'fM)IGNE M.) Carportement de dif'f'érentesmachines 'utilisées,al. tage du riz- Rappprt.IRAT/CNRA Banbey, 17 P. '..

263 1 60)lRAT/SENEGAL - '1969- Rapport.d'8Ct:iVit~ Division du. rœahinisme agri.... oole etgb\ie n.u"f\1 - Re,pport lrat/cnrabanbey, 14 fi. ). 61) ~T/SENF.aAL-' 196d- ;ITp~-~d'e5sai",rru1t1ou1teur Ariane: -M:~on-'No,.L.L.!. 'RApport IAAT/CNRÀ Banbey, 1 5 p.. G2} LE CRÀz J.) - i Cmpt~Nndu ~ mi.5iàion - Rétmion eonee~t l~ poly O1lt~ à ~ ~t et lès s9i'ioil"sa M.2'. -, ~J 3.p. Rapport IiRAT/CNRA. 63) FAO :. Mécanisation de la production rü:icole ~.Nig~ia~ Sl1négal ~ lin,projet.intemationil et, cool'donnée de recher'che ) du FAO _ HiitppOrt FAO/CRRI/IITAlIRAT, 1604 p.. M} LE tvrjigne.ma) Mit!it!iion.;t'liPPU! aupres de la MI-DE-RIM - 10/7/ /7/ ~jet ~i~iqole dè la plaine de~ Mbo~ - Rapport de &ynthèse ~portceemat. 41 p. 6~) LE MJIGNE ~~.) DeuKièœ mission d'eppui $UpPè" œ la f\tt-de-rlm, alll - 22/11/ ~j~t d~ dfv@lqp~nt de la plaine des Mbo~ _ tmppol"t CEFJ.t\T J 34 p. 66) LE MOIGNE M. ) Tmi9i~ mlss:î,qn d'appui aupl'ès de l'icvt et de MI-DE-nIM f 5/7-19/7/ PTojet de développement de la plaine des ~~ - Rapport CEDtAT, adp.,,", 67} LE MOIGNE M.) Q.J.atriime miliiiiiion d'appui auprè~ de: l 'TRAF et de la MI.,.DE-RIM-jwllet 1976 :.- Plvjet de dl!v~l~t cte la. p~a;i.ne des MDI~H.I Rapport cœtat..!op. 68 ) mat/cote D'IVO:n::le Bakopla - Rappol"t 8Mlytl~ Rapport :36p. 6~) CliEZE B.) ~tion d't.jl"le t.çl-n;tlo~e appmpf'i~ ~ l~f; è:.xplqitations indi Vidt..lellu d.e5 pays. tropicaux en voié de dé'velopptlililllt _ CllhieMi dù CENECA - Collgque IntematiN'lAl J PlU"i$. TO) LE M'JIGNE M.) ~... tiqll et petites e>rplditati~~~icol.1i _ des ~t$ u$oq;l_ à des opérations motorii!i~. - Réunlon dlwachu>ts ~ la mécanisation ~ 1ft p!'odl.1etion et dl1 trai tenant du riz _ PA'I"M~lbll_' Stil"inam, Mpt t.. 71) GRX)ls A.) O-.wlQ1.Lelii.l"'WW"QUes BU!" des pos!ljibili de m;ltol'isat1gn ~ riùcul tw'e - Rapport œjlw\t, 46 fi.. '. 72) SEGUY L.). SOUZINAC <S.) - 19eù - une ~@ ~imenta1e d'élaboration de ~tljneb de p!'!'oduetion utililhlbleli pal' les petits~ <Iù%rl«a. du Coea1s au Mananhao, Brésil) - 'Rapport IRAT J 48 p. 73) SEGUY L.) Rapport analytique, étude des systèmes de production ' "" potent1els à base de riz pluvial - ~:M: EMAPWIRAT. San Luiz, 368 p. 74) RICf.WID J.F.) ExP6rimentat1on d'~t 1971~ La riziwl pluv.1a1e dans l t opératio)'l de dh.reloppement SATEC du. dépa.rtonent de ZOU R.t:1ppo!"t t!d1nl1el 1971, fucic:ul.e 3' - Ilapport IRAT/SAmc, 64p.

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