Le chêne et le roseau sont rarement d’accord.
Ils n’ont pas le même art d’aborder les ruptures,
Ni la même présence au sein de la nature,
Aussi, chacun à l’autre a toujours donné tort.
Le vagabond qui va, ramassant du bois mort,
Sait que du chêne il peut tirer la flamme pure
D’un feu qui le réchauffe et toute la nuit dure ;
Il faut que le roseau soit enflammé d’abord.
Voilà ces ennemis rendus complémentaires,
Leurs cendres, cependant, n’en ont plus rien à faire,
N’entendant déjà plus les propos des oiseaux.
Toi, le plus vaillant arbre à la robuste tige,
Et toi, brave pipeau de fort peu de prestige,
La terre vous attend, chêne comme roseau.
Cendres de chêne et cendres de roseau
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Le chêne et le roseau sont rarement d’accord.
Ils n’ont pas le même art d’aborder les ruptures,
Ni la même présence au sein de la nature,
Aussi, chacun à l’autre a toujours donné tort.
Le vagabond qui va, ramassant du bois mort,
Sait que du chêne il peut tirer la flamme pure
D’un feu qui le réchauffe et toute la nuit dure ;
Il faut que le roseau soit enflammé d’abord.
Voilà ces ennemis rendus complémentaires,
Leurs cendres, cependant, n’en ont plus rien à faire,
N’entendant déjà plus les propos des oiseaux.
Toi, le plus vaillant arbre à la robuste tige,
Et toi, brave pipeau de fort peu de prestige,
La terre vous attend, chêne comme roseau.
Commentaire par Cochonfucius — 21 juin, 2018 @ 7:45 |