Maulévrier. Les peintres du Parc oriental attirent la foule... |
Plus de 1 200 visiteurs ont afflué au Parc oriental de Maulévrier, dimanche 4 août, lors de la journée « Peintres au jardin ». Vingt-quatre peintres ont investi les allées de ce cadre enchanteur.
On le reconnaît bien là , le château, majestueux dans un écrin de verdure. Baignée de lumière, la peinture de Nicolas Barabé rend hommage à sa charge historique. Ce Rennais, artiste peintre de métier, voulait visiter le Parc oriental depuis longtemps. « Et puis j’ai vu que c’était la journée des peintres. Quand je suis arrivé là , le sujet s’est imposé à moi. J’aime beaucoup l’architecture et l’étagement des terrasses du château. »
À peine sa toile terminée, il reprend son chevalet sous le bras. « Je vais essayer d’en faire une deuxième. Ce n’est pas tous les jours qu’on peut peindre dans un coin comme celui-là ! »
Organisée depuis plus de dix ans, la journée « Peintres au jardin » a de nouveau attiré la foule, ce dimanche 4 août. Ils étaient déjà plus de 1 200 en fin d’après-midi. « Cette journée lance vraiment notre mois d’août,
explique Fabrice Jeanneteau, chargé d’accueil. Nous profitons de cette journée pour leur donner un autre regard sur les jardins. »
L’an dernier, la canicule avait handicapé l’événement qui avait enregistré tout de même 900 entrées.
« Le parc est une base de travail intéressante »
Bernard. Artiste amateur choletais.
Ce dimanche, le temps a souri aux 24 peintres venus profiter de ce cadre enchanteur. Retraité choletais, Bernard Kielwasser le connaît bien. C’était pourtant la première fois qu’il le peignait. « C’est une base de travail intéressante. Surtout avec le plan d’eau et ses reflets. C’est bien pour les peintres, mais aussi pour les visiteurs. Chacun a son style, chacun a sa technique. »
Pour l’occasion, le Choletais a remisé ses habituels crayons de bois en posant son dévolu sur l’emblématique pont rouge japonais. « C’est la première fois que je peins depuis dix ans. C’était l’occasion ! ».
Les centaines de visiteurs n’ont pas non plus hésité à échanger avec les artistes. Daniel Piolet, adore ça, le contact. Pour sa quatrième participation, l’Angevin a décidé d’utiliser l’encre de Chine. « Le clair-obscur, vous savez ce que c’est ?
demande l’ancien professeur d’Arts appliqués, formé aux Beaux-Arts d’Angers, à un couple de visiteurs. Regardez, là , je vais essayer de créer une ombre plus forte, pour créer une diagonale. Mais il ne faut pas en faire trop, il faut savoir s’arrêter. La sagesse, ça s’apprend ! »
Bien lui en prend. La toile de l’artiste a tapé dans l’œil d’un touriste canadien. « Il la veut ! »