Cannes Pêche

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Je récolte et prépare moi-même mes appâts. Appâts & Techniques

 

Je récolte et prépare moi-même mes appâts

Comme tout pêcheur je porte une attention particulière aux appâts que j’utilise pour mes parties de pêche en mer. Quelque soit la technique ou la profondeur à laquelle je pêche, j’affectionne et je préfère récolter et préparer moi-même mes appâts. Sans prétention et tout simplement, je vais vous narrer mes méthodes et mes habitudes pour ce que je considère également comme un acte de pêche.

Il est important de prendre en compte que la récolte d’appâts nous permet d’une part de nous y retrouver économiquement, et d’autre part elle nous permet également d’observer et de nous informer sur le milieu aquatique. Je récolte des appâts depuis des années, et je peux vous affirmer que la ressource a considérablement diminué. Il y a des raisons à cela, le climat et la pollution en font partie, mais aussi les prélèvements irresponsables. Si comme moi vous choisissez de récolter vos appâts, faites vôtres et suivez ces quelques règles ;

  • Ne récoltez que la quantité d’appâts nécessaire à vos besoins, préservez la ressource.

  • Respectez le milieu dans lequel vous effectuez vos prélèvements en replaçant les pierres déplacées, en rebouchant les trous occasionnés, en remettant la zone dans son état initial.

  • Ne ratissez pas systématiques une zone, faites des prélèvements espacés. Pour certaines espèces il y a aussi des territoires, des colonies d’escargots avec des conséquences si l’on prélève trop ou mal. Comme par exemple les moules ; la moule se prélève à l’unité en tournant pour sectionner le byssus qui la retient à son support, et non en grappe. Les moules juvéniles (semence) profitent de la protection de leurs ainés pour grossir et grandir à l’abri. En arrachant par grappe, on détruit inutilement les semences donc la ressource.

Quand je parle de récolte, je veux dire que je me sers d’esches, de moules, de crabes, de calambots, d’anguillons et de civelles suivant la saison. Là en quelques heures, juste équipé d’un wader, d’un sceau et d’un salabre, je m’approvisionne en appâts naturels et frais pour une quinzaine de jours (voir plus).

Je récolte également, dans mon environnement immédiat, les ports et les jetées, de préférence l’été quand l’eau est bonne... Ces zones  regorgent d’arapèdes, de piadons, d’escargots de mer, de vers tubes et de concombres de mer.

A la saison du calamar, je réserve une petite partie de mes prises pour la pêche, avec une préférence pour les petits calamars entre dix et vingt centimètres (les sifflets comme on dit).

Il m’arrive également de récolter des cordelles. Ces vers sont très appréciés des dorades sars et marbrés. Le seul inconvénient, et pas le moindre, cet appât est très fragile et sa conservation délicate. Pour ma part, je ne les conserve pas, je les utilise très rapidement.

J’utilise également comme appât l’escargot de terre, le limaçon comme on dit en Provence. Ce petit escargot blanc pullule dans la campagne, particulièrement sur les pieds de fenouil et les murets. Je les ramasse et j’en rempli une bouteille, style eau minérale, c’est parfait pour les transporter et les conserver quelques jours. A l’utilisation, j’écrase doucement la coquille, il ne faut pas trop l’abimer, particulièrement le sac viscéral (qui est le plus prisé des poissons). Les sparidés et surtout les pageots en sont très friands.

Et enfin ce qui est pour moi l’appât roi « la sardine » (sardines de méditerranée). Le seul appât que je suis obligé d’acheter dans le commerce... Je suis un inconditionnel de la pelote, c’est ma technique préférée, à pieds comme en bateau. J’ai ma recette personnelle, mais sur you-tube vous en trouverez des dizaines, à vous de choisir et d’utiliser celle que vous préférez.

La Sardine :

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  La sardine proposée en filets, entière ou demi, préparée en pelote est pour moi l’appât le plus productif et le plus rentable. Tous les poissons tapent sur cet appât, du plus petit   au plus gros.

 Le seul inconvénient de la sardine c’est qu'elle fragile et elle ne se conserve pas très longtemps, surtout l’été un coup de chaud et elles sont molles.

 

 Veillez à acheter des sardines très fraiches, elles doivent être fermes et brillantes, pleines d’écailles, le ventre intact. N’achetez pas des sardines pales, sanguinolentes, moles et délavées par la glace .

 

 Pour la conservation de sardines entières ou préparées en filets, dans du gros sel  ou  directement au congélateur.

 

LA MOULE :
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La moule est également un excellent appât très apprécié par les poissons, surtout les sparidés. Fraiches et bien présentées les sars et dorades ne résistent pas.

 

Le plus simple pour se procurer des moules, s’est de les ramasser! Nos côtes regorgent de ce coquillage et elles sont très accessibles de la terre et par la mer. Attention ne prélevez que ce qui vous est nécessaire pour pêcher.

 

J’utilise la moule pour pêcher à la pierre, casquée, en plateau ou en bouccon suivant les poissons recherchés et surtout la profondeur à laquelle je pêche. En règle générale j’utilise cet appât sans plombée, je me sers  du poids de la moule ou d’une pierre.

 

Nous développerons plus amplement les façons de les esquer dans la rubrique  «  techniques de pêche ».

Le CRABE :

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Le crabe est aussi un excellent appât, petit ou gros, mou ou dur, il est très prisé des sparidés.

Pour ma part j’affectionne les corrantines que l’on attrape très facilement dans les ports et les jetées (le jeu préféré des mes enfants et petits enfants).

 

La corantine est un petit crabe de forme carré et la carapace très dure, qui tient bien à l’hameçon. La favouille présentée entière, coupée en deux ou en chapelet donne de très bons résultats.

 

Le crabe mou je l’utilise moins car il est plus dur à conserver vivant et plus long à esquer.

La CORDELLE :

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La cordelle est un ver de sable omniprésent sur nos côtes. Pour les ramasser une pelle et un tamis fin sont très efficaces.

On trouve les cordelles sur nos plages à très faible profondeur, souvent en soulevant les pierres dans l’eau. Attention elles sont très vivent et des quelles sentent un danger lles s’enfouissent profondément.

 

J’utilise principalement pour pêcher les marbrés en dérive. La cordelle est un très bon appât mais également très fragile.

 

Pour esquer ce ver à l’hameçon on utilise une aiguille fine.

 

 Le CALAMBOS :

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Cette petite crevette pullule dans nos ports et dans les jetées.

Dans les ports leur capture est très facile, une petite épuisette suffit.

 

Par contre pour les capturer dans les jetées où elles sont de plus grosse taille, j’utilise des nasses que je fabrique avec des bouteilles d’eau minérale.

 

Vivantes et juste piquées sur le dos (en prenant la carapace et le premier anneau) elles font des merveilles sur les sars mais aussi sur les loups.

Les ESCARGOTS :

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Les petits escargots de mer, les petits escargots blancs terrestres, peuvent être utilisés. I

l faut délicatement écraser la coquille pour en extraire l'animal intact. Le coquillage broyé sans précaution ne nous livrera que sa partie charnue, le pied, alors que le sac viscéral est le plus prisé. La collecte se fait sans difficulté sur les rochers et les pierres des jetées. Il faut cependant se garder d'arracher les escargots en faisant des coupes claires sur un seul emplacement. Choisissez les plus volumineux et prélevez des sujets espacés de plusieurs centimètres.

 

Ces animaux vivant par petites colonies où chacun a sa place, il ne s'agit pas d'anéantir en une collecte un groupe complet. Si vous pêchez avec les escargots de jardin, les blancs ou les spiralés blancs et noirs, vous pouvez en revanche y aller de bon cœur, ces animaux ont un fort coefficient de reproduction et sont les ennemis des cultures.

Le CONCOMBRE DE MER ; (chez nous « le vier marin »)

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Les concombres de mer son omniprésent sur nos côtes et à faible profondeur.

On en trouve même dans les ports. Pour cet appât, je n’utilise qu’une partie (l’intérieur) de la bête pour laquelle il est nécessaire de faire quelques manipulations. Les sars et les dorades et les sparidés en général sont friands de cet appât.

 

Pour la conservation, directement le congélateur après préparation.

Les PIADES et les PIADONS : (Bernard l’Hermite)

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La récolte du Piadons est facile. Dans très peu d’eau ou à fleur d’eau dans un groupe d'escargots, il suffit de repérer celui qui se déplace plus vite que les autres pour découvrir la supercherie. L'escargot rampe, le crustacé court.

 

 

 

La Piade, on la trouve dans des eaux plus profondes sur des fonds souvent vaseux comme les ports. Les chaluts en sortent de très belles, sI vous connaissez un patron de chalut il pourra vous en donner.

 

 

 

La conservation se fait dans le bac à légumes du réfrigérateur, les Piades et Piadons baignant dans un bac avec 1 à 2 cm d'eau de mer.

 

 

Comment conserver les appâts vivants :

Il est nécessaire, voir impératif de conserver vivants.

  • Les esches, crabes, escargots et les calambots, conditionnés dans des algues ou du papier journal humide, le bac à légumes du réfrigérateur fera très bien l’affaire.

  • Les piades & les piadons dans un récipient avec 1 à 2 cm d’eau placé en bas du réfrigérateur.

 

  • Les arapèdes (avec la coquille) et les concombres de mer (préalablement préparés) directement au congélateur.

  • Les anguillons et les moules il faut impérativement les conserver dans l’eau :

  • Les moules sous le bateau dans un tambour de machine à laver par exemple.

 

    • Les anguillons et civelles, je les conserve dans un bac d’eau muni d’un aérateur.

    • Quand je pars pêcher avec des appâts congelés, je les conserve dans l’état dans une glacière et je ne les décongèle qu’à la demande dans de l’eau de mer et je place les appâts vivants dans un seau avec de l’eau de mer que je refroidi avec un bac à glace (surtout l’été).

 

Trucs et astuces :

Pour récolter et utiliser mes appâts j’ai testé de nombreuses méthodes et outils, en voici quelques unes :

 

  • les calambots: je fabrique une nasse avec une bouteille d’eau minérale en plastique. Je découpe le conne supérieur, dans la bouteille après avoir percé quelques trous, je place un poisson mort (sardine, demi maquereau) et un caillou, puis je retourne le cône en je l'enfonce dans la bouteille. Je j’immerge la nasse dans un trou de jetée (prévoir un bout de ficelle) et je laisse 1 ou 2 heures.

  • les concombres de mer : le grappin à oursin et le sceau à fond de verre suffisent à faire une bonne récolte. 

  • les civelles et calambots: j’ai fabriqué une épuisette avec du voile de mariée (très efficace le long des quais)

  • les cordelles: je plante ma pelle avant de soulever la pierre que je prospecte.

  • La moule casquée : je place un bout d’allumette au dessus de l’hameçon (5 cm environ) de cette façon je n’exerce aucune force sur la chair de la moule quand je dois éventuellement lancer.

Bonne pêche à tous.

Alain

 

 

 

 

 

 

 


25/11/2016
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Joyeuses Fêtes à Tous


Ces instants festifs sont l’occasion de se réunir pour partager un repas et faire plaisir à ses proches.
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Je  m’associe à ce moment de convivialité et vous souhaite de passer de Joyeuses Fêtes de fin d’année.

Amicalement

Alain


21/12/2016
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Premiers quotas de pêche pour l’espadon de Méditerranée à partir de 2017


La limite des prises de cette espèce très convoitée est fixée à 10 500 tonnes pour 2017 et elle baissera de 3 % par an de 2018 à 2022.

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Partiellement surexploité dans l’Atlantique, au bord de l’effondrement en Méditerranée, l’espadon (Xiphias gladius) a obtenu, lundi 21 novembre, ses premières mesures de protection sérieuses.

Jusqu’à présent en Méditerranée, à la différence des zones de pêche de l’océan, aucun quota de capture ne freinait l’appétit pour ce gros poisson apprécié des consommateurs. La Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (Cicta), qui veille aussi sur plusieurs espèces de requins et d’espadons comme son nom ne l’indique pas, vient d’adopter une limite maximale de capture inédite.

Il aura fallu plusieurs jours d’intenses discussions à Vilamoura au Portugal, pour que les cinquante pays qui siègent dans cette instance aux côtés de l’Union Européenne (UE) parviennent à cet accord.



 

L’espadon méditerranéen – qui peut atteindre 500 kilogrammes – forme un stock unique, génétiquement distinct de celui de l’Atlantique. Pour le sauver, le commissaire européen Karmelu Vella, chargé de l’environnement, des affaires maritimes et des pêches a proposé d’en limiter les prises à 10 500 tonnes par an. Lui qui avait déjà plaidé pour l’adoption d’un plan de reconstitution en 2015, a finalement été suivi cette fois-ci et se réjouit de ce « pas décisif vers la préservation du stock ».

Chute des captures

Bruxelles préconise de surcroît une réduction du quota de 3 % par an entre 2018 et 2022, ainsi qu’une série de mesures de contrôle et de surveillance contre la pêche illégale, car la pression commerciale est forte sur cette espèce qui peut atteindre 24 euros le kilo.

Très convoitée, elle est actuellement pêchée principalement par les flottes d’Italie (pour près de la moitié), du Maroc, d’Espagne, de Grèce, de Tunisie, ainsi que celles d’une quinzaine d’autres Etats – dont la France –, qui viennent elles aussi puiser dans ce stock… Un groupe de travail spécifique devrait établir la répartition entre les pays pêcheurs début 2017.

Dans les faits cependant, ces derniers trouvent de moins en moins d’espadons à remonter sur le pont. Après une forte progression au début des années 1980 et un record atteint en 1988 avec 20 400 tonnes, les captures ont ensuite plafonné en Méditerranée, fluctuant entre 12 000 et 16 000 tonnes par an, avant de chuter, officiellement, à 9 800 tonnes en 2014. Cette année-là, il se pêchait 10 800 tonnes dans l’Atlantique Nord et 9 900 dans l’Atlantique Sud.

Mauvais signe : le poids moyen des prises débarquées ne cesse de diminuer partout. Le Fonds mondial pour la nature, le WWF, assure que 70 % des spécimens capturés sont des juvéniles qui n’ont pas encore atteint la capacité de se reproduire.

Des quotas tardifs

Aussi serait-il bien difficile de prédire si ces nouvelles règles suffiront à sauver l’espadon de la Grande bleue. D’abord, elles arrivent bien tardivement alors que non seulement les ONG mais aussi les scientifiques de la Cicta alertent depuis longtemps sur le déclin de ce stock. Ainsi Oceana – une ONG créée notamment par le Pew Charitable Trust et l’Oak Fondation –, mène campagne pour sa conservation depuis douze ans.

Par ailleurs, il faudrait que ces décisions s’appliquent. Or les pêcheurs se sont toujours montrés rétifs aux réglementations dans cette région du monde. Même sur les côtes de l’UE, les professionnels ont fait en sorte d’échapper aux quotas jusqu’à présent, sauf dans le cas notable du thon rouge.

Cette espèce était au bord de l’extinction lorsque les membres de la Cicta se sont résolus à lui fixer une limite de capture en 2006, à l’issue d’une forte mobilisation des défenseurs de l’écosystème marin. Le taux maximum initialement fixé à 32 400 tonnes a été sévèrement durci jusqu’en 2012 (12 900 tonnes) avant de remonter légèrement, le comité scientifique de la Cicta ayant diagnostiqué un rétablissement du thon rouge en Méditerranée depuis lors.

A Vilamoura, lundi, la décision a été prise de maintenir le même taux de capture qu’en 2015 : 15 821 tonnes.

 

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Des mesures insuffisantes

Face à la dégradation du stock d’espadon, certains Etats avaient déjà fixé des fermetures saisonnières de plusieurs mois à partir de 2008, tandis que l’organisation internationale de pêche avait aussi imposé des tailles de captures minimales.

Mais les arcanes de la pêche ne sont pas simples : les experts qui travaillent pour la Cicta se demandent si cela n’a pas conduit les navires à rejeter davantage de poissons juvéniles... Bref, les incitations à la modération ne se sont pas révélées suffisantes.

Dénonçant les réactions trop lentes de la Cicta, les ONG lui reprochent aussi son manque d’ambition. Et pointent une absence de transparence du marché. Oceana souligne en particulier que l’Italie importe quatre fois plus d’espadon frais (16 363 tonnes) que ce qu’elle capture elle-même. Elle dépend donc de la production espagnole qui se fournit à son tour en partie au Maroc. Or les données de pêche du royaume ne sont pas fiables, estime l’ONG vu que ses exportations excèdent ses prises déclarées.

Résultat : océan ou mer, il est bien difficile de savoir de quel côté du détroit de Gibraltar proviennent les poissons vendus. Il n’empêche, alors que l’état de l’écosystème méditerranéen a suscité la publication de nombreux rapports alarmants récemment, ces efforts de conservation, même limités, marquent peut-être un début de prise de conscience.

 

Dans le cadre d'un plan de reconstitution sur 15 ans (2017-2031) de la population d'espadon, ce quota sera réduit de 3% par an, de 2018 à 2022. Il sera ensuite réexaminé à la lumière d'une évaluation scientifique du stock reproducteur, prévue pour 2019.

C'est "un pas décisif vers la préservation du stock", a estimé l'Union européenne, à l'origine de ce plan. Les pêcheurs de l'UE réalisent près de 80% des prises.

Selon les ONG, il était temps d'agir: en 30 ans, la population de ce poisson très prisé a chuté de 70%. Et 70% des poissons capturés ont moins de trois ans, ce qui signifie qu'ils ne sont pas arrivés à maturité pour se reproduire.

Elles ne cachent pas cependant une certaine déception du fait que le quota pour 2017 soit sensiblement égal aux volumes pêchés au cours de chacune de ces quatre dernières années (environ 10.000 tonnes).

"C'est un peu bizarre" et une baisse de 3% par an à partir de 2018, "c'est très faible", admet Alessandro Buzzi, du WWF. "A l'évidence, c'est un compromis pour parvenir au consensus, sinon la proposition était trop difficile à faire adopter par tous les membres".

Un premier texte de l'Union européenne proposait d'abaisser les quotas de 25% en cinq ans, précise M. Buzzi. Malgré tout, ajoute-t-il, "nous sommes plutôt contents".

"C'est un premier pas vers la reconstitution du stock", se félicite aussi Ilaria Vielmini, de l'ONG Oceana. "Nous espérons que c'est un tournant dans la manière dont la Méditerranée a été traitée jusque-là", dit-elle.

- "Trop limité" -

Ce plan "arrive une décennie trop tard", déplore cependant Lasse Gustavsson, directeur exécutif de cette ONG pour l'Europe, dans un communiqué. "A l'occasion de la Journée Mondiale des Pêches, nous aurions espéré un plan de crise plus ambitieux, (il) est trop limité, trop loin des avis scientifiques et met encore le stock en péril".

Pour Bertand Wendling, de l'organisation de pêcheurs française Sa.Tho.an, "il fallait faire en sorte que les captures ne s'emballent pas, avec les filets dérivants utilisés notamment par le Maroc et la Tunisie".

Il "prend acte" de ce "cadre réglementaire" mais se dit "extrêmement inquiet" de la répartition à venir entre les différents membres de la Cicta.

Si un consensus a été atteint sur le quota, sa répartition pourrait en effet donner lieu à de vives discussions.

L'Italie réalise près de la moitié des prises (45%), suivie du Maroc (14%), de l'Espagne (13%), de la Grèce (10%) et de la Tunisie (7%).

Un groupe de travail doit être constitué début 2017.

Outre les quotas, le plan reconduit ou améliore des mesures déjà en vigueur comme une interdiction de pêche trois mois par an et une taille minimale pour les poissons pêchés, qui avaient contribué à limiter les volumes capturés ces dernières années.

Rien de neuf en revanche pour les quotas de thon rouge de Méditerranée et de l'Atlantique est, fixés pour trois ans par la Cicta en 2014, si ce n'est une petite rallonge accordée à l'Algérie.

"Le plan de reconstitution est toujours en place, en attentant l'évaluation des stocks" en 2017, indique M. Buzzi.

En 2014, les quotas avaient été fixés à 16.142 tonnes pour 2015, 19.296 tonnes en 2016 et 23.155 tonnes en 2017.

Concernant le thon obèse, autre espèce surexploitée, "il n'y a eu aucune nouvelle décision de gestion pour améliorer" son stock, a déploré l'ONG Pew, "très déçue".

Elle déplore aussi que pour les requins bleus, la Cicta se soit contentée de fixer un niveau de captures à partir duquel elle pourrait décider de nouvelles mesures.

 

Merci à MV

 

Alain




14/02/2017
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Belle Liche prise par Robert

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Voici la belle prise (au large de Hyères)


24/05/2017
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Comment présenter facilement ses appâts pour la pêche en mer

Il existe plusieurs types d’appâts pour la pêche en mer, et il est parfois compliqué de savoir comment les fixer facilement sur la ligne. Découvrez dans ce conseil, comment bien présenter votre appât pour la pêche en mer.

 

Le Bibi

 

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Arenicole

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Pistiche

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Ver à tube

 

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Ver de chalut

 

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Lançon

 

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Crabe

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Crevette

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Bonne pêche.

Alain


28/07/2017
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Quel montage pour préserver vos leurres et décrocher moins de poissons ?

La touche des carnassiers est parfois très discrète. Pour cela, il est intéressant d’ajouter un hameçon triple sur son leurre souple, pour optimiser ses chances de capture. Comment réaliser un montage qui préservera votre leurre tout en augmentant votre efficacité.

 

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1 : Enfilez la tête plombée sur le leurre.

2 : Réalisez l'empile en faisant deux nœuds double boucles. Le diamètre conseillé du fil est de 20/100 à 30/100 (en Nylon ou Fluorocarbone) suivant les spécimens recherchés. Vous pouvez le réaliser en tresse et ainsi descendre en diamètre (de 10/100 à 16/100).

3 : Montez l’hameçon en passant le fil boucle dans boucle.

4 : Torsadez le fil de cuivre autour de l’hameçon. On peut utiliser un fil de cuivre entre 30/100 et 50/100 suivant la taille du leurre et le poids de l’hameçon triple.

5 : On place le fil de cuivre dans le corps du leurre et la boucle sur l’œillet de la tête plombée.

6 : Quand le poisson se saisit du leurre et se pique sur l’hameçon triple, le fil de cuivre se décroche du leurre qui sort de la bouche du poisson. Le carnassier ne peut donc plus prendre appui sur le leurre pour se décrocher, le préservant alors de ses dents acérées.

 

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Un montage efficace qui prolongera la durée de vie de votre leurre souple, et qui nous l'espérons, augmentera votre nombre de captures.

 

Alain


28/07/2017
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Sériole de 35 kgs

Voilà une très belle Sériole péché par Hervé.

Canne Phantom 200/400g

Moulinet Opus Bull 4500 avec de la tresse Varivas 50 lb et circle dans le nez du maquereau

Combat inoubliable.

Bravo Hervé

 

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28/08/2017
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Pêche au jig ou jigging : Technique de pêche !

La pêche au jig connait un engouement certain en France mais que ce cache-t-il derrière le mot Jigging et comment pratiquer cette technique de pêche ?

Qu’est-ce que le Jigging ou pêche au jig ?

Comme beaucoup de technique de pêche, la pêche au jigging nous vient du Japon ou elle est pratiquée déjà depuis de nombreuses années. Chez nous en France, les pêcheurs ont longtemps boudé la technique du jigging mais, forcé de constater l’efficacité de cette technique, quelques pêcheurs se sont renseignés et lancer !

Aujourd’hui et depuis un an déjà, l’engouement pour le jigging est grandissant et le marché se développe très rapidement. Certainement due à la facilité de mise en œuvre de cette pêche mais également à la capture régulière de gros poissons !

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La pêche au jig est à la base une technique de pêche en mer (madai jig, inchiku jig ou encore jig casting) mais si ça marche en mer cela doit marcher en eau douce et l’idée fait de plus en plus son chemin avec des jigs adaptés à l’eau douce comme des micro jig ou encore les jigs à brosse. De plus, la technique du jigging voit arriver de nombreux dérivés comme la plus célèbre et la plus tendance le shore jigging : il s’agit d’une technique permettant de pêcher du bord avec de petit jig et quasiment à l’horizontale !!!

Vous l’aurez compris, le jigging c’est la technique de pêche du moment. Elle est accessible à un grand nombre de pêcheur et surtout elle s’adresse aussi bien au débutant qu’au pêcheurs expérimentés.

 

Quel matériel pour la pêche au jig ?

Avec la multiplication des dérivés du jigging, il est maintenant compliqué d’acheter son matériel sans faire d’erreur, tout simplement parce qu’à la base le jigging est une pêche lourde tourné vers la pêche exotique, où il n’est pas rare de prendre des poissons dépassant les 20kg !
Pour ce type de jigging il vous faut du matériel robuste comme une canne à jig d’une puissance de 80 à 150gr et un moulinet d’une capacité d’au moins 300 mètres avec un très bon frein.

De nos jours il est très facile de trouver des jigs de 5 à 60gr. le marché a bien évolué et du coup vous pouvez très bien pratiquer cette pêche avec une canne à leurre traditionnelle et un moulinet en taille 2500. C’est ce qui l’a rendu accessible à tous et qui a fait grandir son engouement en France ! Une canne casting est tout aussi bien adaptée ;) !

 

Comment choisir son jig ?

Une question qui revient souvent ! Pour ma part j’adapte le choix de mes jigs au matériel que je possède déjà, je dépasse rarement 80gr en grammage car je pêche dans moins de 70 mètres de fond et surtout dans des zones ou le courant est faible.
Un échantillon de jig allant de 5 gr à 60gr permet de répondre à de nombreuses situations aussi bien en pêche en mer qu’en eau douce. Les petits jig ou micro jig peuvent permettent de pratiquer le shore jigging du bord, les plus gros sont utilisés dans des zones profondes ou à la verticale en bateau.
La couleur, éternelle question également : Faite simple, les couleurs naturelles comme le bleu, le vert ou encore le blanc devrait très vite séduire bar, lieu, sériole et pourquoi pas perche et brochet.
L’armement est fonction du style de pêche et de l’environnement. Un jig peut être monté avec un hameçon triple, un hameçon simple ou encore le célèbre assist hook idéal quand la concurrence est rude.

 

Quelques jigs que j’aime utiliser !

Le Bony de Hart

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Mon tout premier jig en 18gr mais dispo également en 28 et 40gr. Redoutable en mer, il m’a très vite fait apprécier le jigging. Une descente surprenante, un jig simple et disponible en cinq couleurs rien à redire !

 

Les Ron Thompson Herring

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Redoutable en mer, il est disponible en quatre grammages différents, sa forme particulière le fait papillonner à chaque descente : l’attaque se produit à ce moment ! Cinq couleurs également et un jig pas cher, seulement 5 à 6€.

 

Le Weepy de Hart

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Un jig lourd pour les pêche très profonde ou avec beaucoup de courant, disponible en 5 tailles avec des grammages allant jusqu’à 150gr ! Simple mais terriblement efficace.
Vous l’aurez compris le jigging ou pêche au jig est une technique de pêche très efficace en mer comme en eau douce ! Elle permet de capturer de nombreuses espèces différentes qui ne résiste pas longtemps au jig comme le pagre, la sériole, le denti, le barracuda, le bar ou encore les différents thonidés. En eau douce, la perche fond littéralement sur les micro jig.

Si vous ne pratiquez pas encore la pêche au jig, je vous conseille de très vite essayer, c’est une pêche sportive qui renferme de nombreuses surprises et qui vous séduira à coup sûr !

 

Le SPEED Jigging"

 

Origine

Le JIGGING, « Speed jigging, deep jigging, butterfly jigging, vertical jigging, yoyo jigging » sont tous les noms utilisés pour désigner cette technique de pêche trouvant ses origines en Polynésies. Rencontrant une hausse phénoménale en Asie, Europe, Océanie, USA et maintenant au Canada. Cette technique permet de pêcher verticalement les gros poissons de fond, normalement réservé aux pêcheurs avec des équipements lourds. Repris en 1990 par un japonnais « Yoichi Mogi », il fut l’instigateur de la plupart des nouveaux équipements de Jigging (Canne, moulinet, leurres JIG) et a popularisé le style de pêche « Japanese Jigging ».

Permettant d’explorer des zones de pêche que les autres techniques ne peuvent pas souvent atteindre. Le Jigging vise à placer un leurre là où les poissons sont situés. Le secret est d’avoir un guide sachant manoeuvrer le bateau afin de placer le jig au-dessus des poissons, pour cela il doit calculer la force du courant et les vents, afin de laisser assez de temps au JIG d’atteindre sa cible. Par la suite, c’est l’habilité du pêcheur qui fera la différence.

Comment

Pour Jigger, on descend un leurre de métal (appelé JIG) vers le fond et on le remonte vers la surface à vitesse variable tout en l'animant, on travaille la colonne d'eau. Lors de mon dernier voyage au Mexique, tous les prédateurs se situaient entre 80 et 130 mètres de fond, on laissait descendre les leurres jusqu'au fond et on le remontait le leurre jusqu'au tier (30-40 tours de manivelle), puis on le laissait redescendre de nouveau jusqu'au fond, on répéte ce manège jusqu'à la touche. Avec un manche plus long, la canne de jigging est normalement calée sous le bras ou reposée sur une ceinture de combat (Baudrier), on anime la canne de haut en bas, tout en récupérant du fils. L'action générée par ce mouvement, remonte le leurre par saccade tout en lui donnant une illusion de vie. La vitesse de récupération peut être rapide, lente ou par longue tirade. Le Jigging n’est pas une pêche reposante et nécessite un effort physique, exigeant aussi des équipements adaptés.

Choix de la canne

Une canne de « JIGGING » est normalement plus courte, plus souple (avec une action parabolique), plus résistante et doter un manche plus long, vous permettant de pêcher sans trop vous fatiguer. On retrouve des cannes conçues pour moulinets conventionnel ou « Spinning ». Le choix de la canne est basé sur les critères suivants : poids de la canne, force de freinage, poids des leurres supportés et l’action. On recherchera un équilibre entre la solidité et la souplesse de la tige, une harmonie entre la canne et le poids du moulinet, on ne veut pas se retrouver avec une canne qui ressemble à une barre d'acier ni un « brin de spaghetti ». L'utilisation d'une canne de traîne ou d'un lancer léger n'est pas recommandé, car vous vous fatiguerez très vite et vous regretterez votre choix économique. Le manche est souvent trop court, le support du moulinet est mal placé, la canne trop rigide ou trop molle pour bien animer le JIG, alors vous n'arrêterez pas de compenser en vous fatiguant très vite. Certes les bonnes cannes de JIGGING sont plus chers, mais elles comblent réellement un besoin et non un simple caprice. Elles sont souvent fabriquées dans des composites de très haute qualitée afin de résister aux torsions engendrés par les gros poissons de fond tout en restant souple et légère.

Moulinet

Le moulinet devra être solide avec un bon frein, sinon vous allez seulement pêcher une seule fois. On ajustera le frein à 30% de la force du fils, évidemment la force de freinage devra être aussi adapté à la force de la canne. Exemple : si on utilise un fils de 50 lb test, le frein sera réglé à 15 lb et on vérifiera que la canne supporte au moins une charge moyenne (LOAD) de 15 lb. J'insiste sur la solidité du moulinet, car les poissons sont généralement plus gros et plus fort. En moulinant toute la journée, en bougeant la canne de haut en bas, le mécanisme du moulinet est mis à rude épreuve. On favorisera des moulinets conçus spécialement pour ce type de pêche. De plus, il faut vous assurez que le fils placé dans le moulinet soit embobiné de façon compact, c.a.d. lorsque vous placez le fils dans le moulinet, ce dernier doit être embobiné sous pression (5 lbs).

Leurre JIG

Leurres de jigging pour la pêche en mer, ils sont faits pour la pêche verticale dans les parties profondes de l'océan, là où d'autres techniques sont moins productives. Habituellement, les grands poissons pélagique restent près du fond pendant la journée, le seul moyen de les attraper, c'est de présenter un leurre dans leur zone de confort. Il n'aiment pas trop la lumière, préférez les zones plus profondes avec une eau plus fraîche, la pêche verticale ou de pêche au jigs est la technique la plus productive pour les poissons de grandes tailles surtout dans les zones sur-pêchées.

Les jigs sont généralement fabriqués en métal, poids entre 100 à 300 grammes. Il existe principalement deux types de JIG sur le marché, les "Center weight", où le poids est réparti au centre du jig et "Tail weight", un jig avec plus de poids vers la queue. Les "center weight" sont principalement utilisés pour les poissons entre deux eaux ou en profondeur moyenne (30-70m), ils descendent plus lentement et ont un mouvement latéral. Ils sont souvent la cible des barracudas, thasard, espadon voilier.

Les jigs «Tail weight" sont conçus pour descendre rapidement. On les utilisent pour atteindre rapidement les poissons en profondeur. Ils sont plus allongés, plus minces, offrent moins de résistance au courant et nécessitent moins d'efforts à manipuler. Fait pour le "SPEED jigging"

Choisir des jigs longs ou courts, votre choix dépendra de l'intensité du courant et la profondeur de votre zone de pêche. Un leurre lourd va descendre plus rapidement et restera plus verticale, par contre, il sera plus difficile à manipuler et exigent plus d'efforts physiques. S'il est trop légère, il lui faudra plus de temps pour atteindre le fond et aura un angle ouvert (à cause du courant), mais il sera plus facile à animer. La longueur jig affectera aussi la vitesses de descente. Par contre, un grand jig prend de plus gros poissons. Si vous pêchez 90 à 130 mètres de profondeur avec un courant modéré, des jigs de 150 à 250 grammes seront parfaits. Mes couleurs préfères sont le rose/argent, vert/or, rouge/blanc fluo, Argent, Orange. Avant d’acheter un JIG, valider le « Lure weight » sur votre canne.

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Hameçons

On utilisera normalement des hameçons un peu plus solide que des hameçons ordinaires pour la pêche côtière. On choisira aussi des hameçons en proportion de la taille du jig, l'ouverture devra être un peu plus large que la largeur du jig. La courbure plus large avec une pointe recourbée vers l'interieur. Habituellement, les tailles varient de 7/0 à 13/0 pour le "speed jigging", pour le "Slow" on prendra plus des petites tailles. (5/0 à 7/0).

  • Jig de 150 gr - Hameçon 7/0 à 8/0
  • Jig de 200 gr - Hameçon 8/0 à 9/0
  • Jig de 230 gr - Hameçon 8/0 à 10/0
  • Jig de 250 gr - Hameçon 9/0 à 11/0
  • Jig de 300+ gr - Hameçon 10/0 à 13/0


Je recommande la marque d'hameçons BKK, le modèle "razor sharp" 8090-6X-HG pour le speed jigging et le modèle "Light Jiggin" 8070-3x-hg pour le "slow". La pointe de ces hameçons possèdent une forme tranchante afin de bien pénétrer l’ossature des mâchoires. Ils sont solides avec un fini impeccable et ils sont protégés pour l'eau salé.

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Fils & avançons

La grosseur de la tresse (fils) varie selon la force de la canne (normalement 40 à 80 lb). On va utiliser souvent le terme PE pour indiquer la force de la ligne, il faut calculer à peu près 10 lb par PE, exemple : PE5 c’est environ 50 lb. La longueur de tresse recommandée est d'environ 300 à 500 verges . On utilisera aussi un avançon assez long, environ (15 pieds ou 4-5 mètres). On choisira un avançon proportionnel à la taille des poissons et de la force du courant. Si le fond est rocheux, utiliser du fluorocarbon, il sera plus résistant à l’abrasion que du nylon. Mais le Nylon fait aussi très bien le travail.

Des tresses de type "Hollow Core" ont fait leurs apparitions, ceux sont des tresses creuses. Très pratique, elles permettent par exemple de relier la tresse à l'avançon (Nylon ou fluoro) sans avoir à faire de gros nœuds ou pas de nœud du tout. Oui, pas de nœud, un raccord qui est solide à 100% basé sur des jonctions par friction. Elle vous permettra de préparer des montages avec des points de cassure contrôlés. Vous pourrez désormais utiliser la longueur de leader que vous voulez sans vous soucier du gros nœud qui bloque dans le anneaux de votre canne. Requiert certains petits outils (aiguilles à épissurer et colle pour tresse) et évidement de la tresse de type hollow (16 brins).

Conseil

Poids du Leurre  Taille de l’avançons
120-150 gr       40-60 lb (Fluorocarbon ou nylon) 
170-200 gr       50-80 lb (Fluorocarbon ou nylon)
230-300 gr       100-130 lb (Nylon)



Montage & nœud

Pour relier une tresse à un avançon (leader) pour le Jigging, on recommande un « PR KNOT », une jonction très solide avec un minimum de frottement dans les anneaux de la canne. Par contre, il requiert l'utilisation d'une bobine.

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Pour le popping, on recommande aussi le nœud "FG Knot", il ne requière aucun outil, moins de frottement sur les guides de la canne que le nœud PR.

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L'hameçon monté sur une petite corde de kevlar (1.5 à 3 pouces de long) s'appelle « Assist hook ». Normalement un « Assist hook » est suffisant, mais il y a des pêcheurs qui préfèrent en placer deux (Exemple : 2 x #5/0), pour augmenter le ratio de capture. Moi, je préfère utiliser un seul hameçon de taille #7/0 à 11/0, cela garde le montage dans sa plus simple expression. Normalement l'ouverture de l'hameçon doit être plus grande que la partie la plus large du JIG. Les « assist hooks » sont attachés à un anneau métallique appelé « Solid ring » ou directement sur l'émerillion, ce dernier servira aussi de point d'encrage pour le JIG et pour l'avançons. Ce dernier a l'avantage d'éviter que la tresse soit torsadée.

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Pour relier l'ensemble à l'avançons, on utilisera un noeud « Improved trilene knot » ou un "San Diego Jam knot" pour des gros avançons. Pour les avançons plus petit, il est préférable d'utiliser un noeud « AG chain knot », c’est le nœud le plus résistant que je connaisse. Les touches sont très évidentes, lorsque vous sentez le jig ralentir ou devenir plus lourd, c'est qu'il y a un poisson au bout. N'hésitez pas à ferrer à plusieurs reprises afin de bien encrer l'hameçon.

Un nœud simple pour attacher un leader à un hameçon ou encore pour fixer la tresse à l’intérieur d'une bobine de moulinet, on peut utiliser un UNI KNOT.

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Accessoire

Je recommande fortement l’utilisation d’une ceinture de combat (Baudrier) si vous ne voulez pas avoir un mal de dos ou un beau « Bleu » au ventre, une pince à anneau brisé pour changer de JIG, un couteau, des gants pour protéger vos mains (Tresse), bobine pour faire les noeuds PR.

Le SLOW Jigging"

 

Origine

Alors que Nirohiro SATO décrochait le poisson d'un de ses collèges, il avait laissé sa canne de « jigging » dans le porte-canne avec le jig dans le fond. En revenant à sa position, il ressaisit sa canne et s'aperçoit qu'un poisson était au bout de la ligne. La mer était un peu agitée, le mouvement du bateau avait suffi à animer le jig pour réussir à atirer un poisson vers son leurre. Par la suite, l'idée lui est venue de pêcher de cette façon, c'est-à-dire de laisser le leurre dans le fond et l'animer par petite saccade. C'est un peu plus tard que le jig de type « slow » est arrivé. Un jig avec un côté plus lourd obligeant le jig à tomber à plat, créant un mouvement de glisse avec une trajectoire plus ou moins erratique.

Le SLOW jigging se définit comme une pêche de finesse, on pêche avec du matériel léger, ne requérant pas trop d'effort physique. Les jigs sont normalement munis de deux paires d'hameçon, une paire à la tête et une paire à la queue, permettant d'attraper des poissons lors de la descente comme à la remontée. Généralement, on va utiliser avec des jigs entre 60 et 450 grams. Les mouvements de saccade sont remplacés par des mouvements plus gracieux et plus lent. On veut attraper les poissons par le mouvement naturel du jigs et non par l'animation forcée de ce dernier. Contrairement au « Speed jigging » où le jig est descendu en ligne droite, ici, le jig permet de prendre du poisson même durant la descente.

L'objectif derrière la technique du Slow jig, c'est de capturer les poissons près du fond sans trop d'animations, provoquer les poissons moins actifs, permettre aux espèces plus lentes d'attaquer le leurre. Lorsqu'on parle de SLOW jig, on pense nécessairement au "DRAG", l'effet que le courant aura sur un jig lent et large et qui tombe à plat. Donc, si on veut que la ligne reste parfaitement verticale et que le jig ne prenne pas une éternité à descendre, le montage doit avoir le moins de résistance possible dans le courant.

Le contact avec le jig est primordial dans le "Slow jigging", sinon vous ne saurez pas quand vous aurez touché le fond ou si un poisson aura mordu. Alors, lorsque vous voyez la ligne partir sur une trajectoire horizontale, cela signifie que le courant est trop puissant ou que votre jig est trop léger. Changer pour un jig plus lourd afin de corriger la situation, l'ajout d'un "Parachute" en avant du bateau est parfois requis si on veut ralentir la dérive du bateau surtout par temps venteux.

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Canne

La canne de SLOW est généralement plus longue qu'une canne de SPEED jigging (environ 6 à 7.5 pieds), elle possède une tige fine, une action parabolique, un bout fin et souple. Néanmoins, la canne doit posséder un bon « backbone » (Rigidité au niveau de la section près du moulinet). Le bout souple a pour fonction de faire rebondir le jig. À chaque coup de manivelle ou traction sur la canne, le bout de la canne charge et décharge de l'énergie reçue, il agira comme une catapulte et projettera le jig vers le haut en laissant ce dernier redescendre en planant. Vu que la canne SLOW est fine, on ne combattra pas le poisson avec la canne, on va plutôt utiliser la force du moulinet. Lors de gros combats, le bout de la canne est presque toujours dans l'eau, sinon vous aurez de la difficulté à ramener le poisson. Si on se compare aux aiguilles d'une horloge, le combat se ferait entre 06 :00 et 09:00. Lors de nos essais, nous avons essayé les cannes de PRO MARINE, une canne à faible prix et qui fait largement la JOB ! Vu que le moulinet et le fils ont un rôle important, il est donc plus judicieux d'investir dans ces deux éléments.

Moulinet

Le moulinet doit être de qualité, il doit avoir une bonne vitesse de récupération afin de générer un chargement efficace de la canne, on va rechercher des ratios de 5.8 :1 à 6.4 :1 (avec une vitesse de récupération entre 80 cm à 110 cm) par tour de manivelle, au niveau de la capacité, 300-400 mètres de fils en PE2-3 sera idéal. Le frein est généralement autour de six à douze livres, étant donné que la canne est très LIGTH, un bon frein sera un MUST surtout si la zone de pêche est pleine d'obstacles. Trois moulinets étaient utilisés de nos essais, le Daiwa Saltiga star drag, Shimano Ocea 20000, Shimano Talica 8. Les critères étaient: vitesse, frein, capacité, légèreté.

Fils

Le fils doit être fin pour les raisons suivantes: On veut une bonne vitesse de descente, le moins de friction possible, diminuer l'effet du "Drag", mettre un maximum de fils dans le moulinet et finalement avoir de la sensibilité. On veut toujours être en contrôle du jig! Plus le fils sera fin, meilleur il sera. J'ai adoré le fils PE X8 de "Cross Factor", un fils fin et rond avec un changement de couleur à tous les dix mètres et des marqueurs au mètres et cinq mètres. Très pratique lorsqu'on veut savoir si nous sommes près du fond. Il y a aussi le "Jerry Brown Decade" 40 lb., un peu plus gros, très solide, mais aussi très cher. Habituellement, les gens vont utiliser du fils entre PE 1.5 à PE3 (20 à 40lb).

Hameçons

Le choix des hameçons est très important, ces derniers doivent être fins et très aiguisés. On entend par « aiguisé », la pointe accroche votre peau lorsque vous le frôlez . La longueur de "l'assist cord" est normalement court afin que les hameçons ne s'emmêlent pas. Les hameçons sont plus petits que ceux utilisés au "SPEED", les tailles 1/0 à 6/0 sont les plus utilisés. Étant donné que le jig est souvent attaqué lors de la descente, l'installation d'hameçons à la queue du jig est une bonne chose si le fond n'est pas trop encombré. Lors de nos essais, nous avons seulement mis deux hameçons à la tête. Tellement ces hameçons sont aiguisés, il n'est pas rare que l'on accroche des poissons par la tête, le côté, ventre. Les hameçons "Owner Dual Dancing Guardian" et les "Oishi Kaiken" possèdent tout deux des courbures fermées, permettant une meilleure pénétration dans la mâchoire du poisson ainsi qu'une réduction des décrochages. Remarquer sur la photo comment l'extrémité de l'hameçon est orientée vers l'oeillet.

Il n'y a pas de taille spécifique à utiliser pour les jigs, habituellement, il suffit que les hameçons de tête et de queue ne se touchent pas. Généralement, voici ce que je recommande en terme de taille, mais cela peut varier suivant la forme du jig et les marques d'hameçon, car chaque manufacturier ont des tailles d'hameçon différent pour le même numéro. (Le tableau ci-dessous est basé sur les modèles suivant: DECOY JS-3, Owner Guardian, Oishi Kaiken, BKK 8070)

Taille d'hameçon pour le Slow jigging - www.pechesud.com

Si vous décidez de monter vos propres assist hooks pour le Slow jigging, je vous inviterai à regarder le vidéo de "Tutos" Ogasawara de Anglers Secrets, tous les items nécessaire au montage hameçons DECOY, la corde YGK taille #20, anneau solide.

Jigs

Le choix du jig est étroitement lié au type de poisson recherché. Il y a des "Sliding (Plannant)" et d'autre de type "Woobling (Vaccilement)" ou encore un mixte des deux (Erratique). Tout dépendant des poissons recherchés, il est important d'utiliser le bon type de jig.

Par exemple, les modèles "Woobling" sont préférables pour la pêche des snappers ou des mérous, ces derniers réagissent lentement et ne poursuive pas le leurre comme les pélagiques, ainsi un jig avec une action "Woobling" a beaucoup plus de chance d'être pris près du fond. À l'inverse, les thons, sérioles, Jacks, bonites préféreront des jigs avec une action "Sliding" ou "Erratique". Vu qu'ils ont l'habitude de chasser verticalement et à grande vitesse, un jig avec une animation rapide aura beaucoup plus de succès.

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Montage

Il faut seulement retenir que les hameçons doivent toujours être placés au-dessus du jig et non en dessous. Sinon vous allez vous accrocher dans le fond. Normalement, je recommande d'utiliser seulement deux hameçons à la tête du jig. À quatre hameçons, on accroche beaucoup de plus de poisson, mais on accroche aussi le fond. (Sauf si ce dernier est sans encombres) Pour les anneaux brisés, anneau solide et émerillon, je vous recommande d'avoir différentes tailles, tout dépendant des espèces poissons visés et de la grosseur des jigs, vous aurez à créer un ensemble harmonieux.

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Certains petits articles sont requis, comme anneaux brisés et solides en taille #5,6,8, émerillon, assist cord (gros et petit), colle rapide, lime, lame. L'utilisation d'une petit boite est très pratique. Moi, je me sert de la même boite pour le speed jigging et le slow.

Avançon

Il est recommandé d'utiliser un avançon en fluocarbon ou nylon de 30 à 50lb et d'une longueur minimum de 10 pieds. Cette longueur vous permettra de ramener le poisson à bord plus facilement, de plus le jig paraitra complètement libre. Vous pouvez utiliser du fluorocarbon si le milieu est très rocheux ou que l'eau est très claire. Sinon le nylon fait très bien l'affaire. Je favorise des avançons fins sinon ce dernier déformera le mouvement du jig. On reliera l'avançon à la tresse avec un FG Knot ou PR Knot afin de tirer profit de toute la résistance de l'avançon.

Mouvement de jgging

High pitch : On laisse descendre le jig jusqu'au fond, puis, on le lève rapidement en faisant deux trois tours de manivelle, car on veut pas rester accrocher. Par la suite, on l'amine comme au "speed jigging", soit un tour de manivelle pour une traction sur la canne, sauf que le rythme est plus lent, on veut que le jig travaille lorsque le jig descend.

Slow pitch : On garde la canne parallèle au plan d'eau, on charge la canne par un tour de manivelle (ou moins) et on fait une pause entre chaque tour de manivelle. Le jig passera de la position verticale à horizontale et ainsi de suite. Vu que le moulinet ramène près d'un mètre à chaque tour, le jig remonte avec un mouvement de gauche / droite. On peut aussi le faire dandiner à un mètre du fond, c'est très efficace sur les Snappers.

Long picth / long fall : On tire sur le jig en pointant la canne vers le ciel, dès que la canne atteint sa pleine hauteur, on redescend rapidement le bout de la canne jusqu’au niveau de l’eau. Puis, on surveille le mouvement du fils afin de détecter toute attaque. À la prochaine montée, on fait un tour de manivelle et on recommence le manège. Faire attention que le fils ne s'emmêle pas sur le bout du scion.

On peut aussi mélanger toute ses mouvements, utiliser celle qui vous plait le plus, l’essentiel c’est de prendre du poisson.

 

 

Bonne pêche à tous.

Alain


01/05/2018
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BONNE ANNEE 2019

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Je vous souhaite une très Bonne Année 2019 à tous .

Amicalement.

 

Alain


06/01/2019
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Tassergal

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Le tassergal

Pour tout savoir sur la pêche du tassergal où le pêcher, quand le pêcher, ses techniques de pêche

Présentation du tassergal

Le tassergal, que l’on appelle également poisson-serre ou bluefish est l’unique poisson du genre Pomatomus.
Peu connu en France, ce prédateur carnassier est capable de blesser ou tuer ses proies sans aucune intention de les manger, pour le simple plaisir de chasser ! Avec son corps allongé doté d’une large queue fourchue lui permettant d’attaquer avec rapidité, sa grande mâchoire composée de canines pointues acérées : le tassergal détruit tout sur son passage.

Quand pêcher le tassergal ?

En automne, à l’heure où de nombreuses espèces se font plus rares, le tassergal remonte sur les côtes françaises. Septembre, octobre et novembre sont indéniablement les mois les plus propices à sa capture. Préférez alors des sorties estuaires au lever et coucher du soleil pour profiter de ses escapades pour se nourrir.

 

Où pêcher le tassergal ?

Abondant sur les côtés Atlantiques il y a 20 ans, c’est désormais en Méditerranée qu’il évolue le plus souvent. Amateur d’eaux tempérées et chaudes, il reste néanmoins présent en Atlantique Ouest (de l’Amérique du Nord jusqu’en Amérique du Sud), en Mer Noire et notamment dans la mer de Marmara ainsi que dans le Bosphore.
Pélagique, le tassergal juvénile erre en banc dense tandis qu’à l’âge adulte il forme davantage de petits groupes. Jusqu’à 50 m de profondeur, on le rencontre sur tous les fonds : dans les herbiers, sur les fonds vaseux, sableux ou encore rocheux. Grands chenaux sous-marins, embouchures de fleuves, plages, deltas et eaux saumâtres sont, pour le capturer, de véritables postes de choix !

Quelles techniques pour pêcher le tassergal ?

Pour le repérer, l’activité des oiseaux au-dessus de bancs de tassergals se révèle être un excellent indice.
Souvent également trahi par la présence des mulets et orphies qui sautent en surface pour tenter de leur échapper, le tassergal se nourrit aussi de maquereaux, sardines, anchois et harengs. Peu sélectif, ce vorace attaque tassergal.jpg
quasiment tout poisson se trouvant à sa portée. Cet étonnant spécimen peut se pêcher de différentes manières : au vif, à la mitraillette, aux leurres de surface, en dérive au vif, en surfcasting, au spinning avec de grands poppers, au jigging etc.
Courageux, il n’hésite pas à bondir hors de l’eau pour se libérer : grâce à sa force étonnante, il réserve au pêcheur une bataille sans répit. Mais même si son envie de couper votre ligne ne lui manque pas, ne coupez pour autant pas court à ce combat. A la clé, le tassergal grillé, braisé ou poché saura vous régaler !

 

Bonne pêche à tous.

 

Alain


05/02/2019
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Le tassergal

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Pour tout savoir sur la pêche du tassergal : où le pêcher, quand le pêcher, ses techniques de pêche

Présentation du tassergal

Le tassergal, que l’on appelle également poisson-serre ou bluefish est l’unique poisson du genre Pomatomus.
Peu connu en France, ce prédateur carnassier est capable de blesser ou tuer ses proies sans aucune intention de les manger, pour le simple plaisir de chasser ! Avec son corps allongé doté d’une large queue fourchue lui permettant d’attaquer avec rapidité, sa grande mâchoire composée de canines pointues acérées : le tassergal détruit tout sur son passage.

Quand pêcher le tassergal ?

En automne, à l’heure où de nombreuses espèces se font plus rares, le tassergal remonte sur les côtes françaises. Septembre, octobre et novembre sont indéniablement les mois les plus propices à sa capture. Préférez alors des sorties estuaires au lever et coucher du soleil pour profiter de ses escapades pour se nourrir.

 

Où pêcher le tassergal ?

Abondant sur les côtes Atlantiques il y a 20 ans, c’est désormais en Méditerranée qu’il évolue le plus souvent. Amateur d’eaux tempérées et chaudes, il reste néanmoins présent en Atlantique Ouest (de l’Amérique du Nord jusqu’en Amérique du Sud), en Mer Noire et notamment dans la mer de Marmara ainsi que dans le Bosphore.
Pélagique, le tassergal juvénile erre en banc dense tandis qu’à l’âge adulte il forme davantage de petits groupes. Jusqu’à 50 m de profondeur, on le rencontre sur tous les fonds : dans les herbiers, sur les fonds vaseux, sableux ou encore rocheux. Grands chenaux sous-marins, embouchures de fleuves, plages, deltas et eaux saumâtres sont, pour le capturer, de véritables postes de choix !

Quelles techniques pour pêcher le tassergal ?

Pour le repérer, l’activité des oiseaux au-dessus de bancs de tassergals se révèle être un excellent indice.
Souvent également trahi par la présence des mulets et orphies qui sautent en surface pour tenter de leur échapper, le tassergal se nourrit aussi de maquereaux, sardines, anchois et harengs. Peu sélectif, ce vorace attaque quasiment tout poisson se trouvant à sa portée. Cet étonnant spécimen peut se pêcher de différentes manières : au vif, à la mitraillette, aux leurres de surface, en dérive au vif, en surfcasting, au spinning avec de grands poppers, au jigging etc.
Courageux, il n’hésite pas à bondir hors de l’eau pour se libérer : grâce à sa force étonnante, il réserve au pêcheur une bataille sans répit. Mais même si son envie de couper votre ligne ne lui manque pas, ne coupez pour autant pas court à ce combat. A la clé, le tassergal grillé, braisé ou poché saura vous régaler !


06/10/2021
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