Road trip en Norvège semaine 9

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Lundi 27 juin – 213 km -De Eidsvåg à Andalsnes en passant par Kristiansund et la route 64 – Lever 16° La nuit a été chaude et on ne peut guère aérer car il fait encore jour toute la nuit et nous devons fermer les rideaux!

Ainsi commence notre 9ème semaine de nomadisme : les semaines passent hélas de plus en plus vite! Oserons-nous nous resédentariser un jour.

Notre fils nous a demandé: « quand prenez vous le chemin de retour? »

Ma réponse fut : « Quand nous avons quitté le Cap Nord ,nous avons pris le chemin de retour. »

A ce jour CW a parcouru 9106 km et a consommé 9,4l/100

De Eidsvåg à Andalsnes en passant par Kristiansund et la route 64

Bref, nous prenons la direction de Kristiansund puis suivons la fameuse route 64, dite route de l’Atlantique.

Route de l’Atlantique
Autres nomsAtlanterhavsveien (nom norvégien)
Historique
Ouverture7 juillet 1989
Caractéristiques
Longueur8,3 km
DeEide
VersAverøy
RéseauRoute nationale 64
Territoires traversés
RégionMøre og Romsdal

La route de l’Atlantique  est en fait une section de la route nationale 64  située dans la partie nord de la zone côtière de Hustadvika, en Norvège. La route relie les communes de Eide et Averøy. La longueur totale de la section est de 8 274 mètres.

Les travaux de construction ont débuté en 1983. L’inauguration a eu lieu le 7 juillet 1989. La route est construite sur plusieurs petites îles et récifs et emprunte, reliés par huit ponts, plusieurs chaussées et viaducs. Cette route a une vue sur la mer ouverte, ce qui est rare sur les routes du long de la côte norvégienne. On peut voir les fjords et les montagnes à proximité de la route. Elle est actuellement en Norvège la deuxième route la plus visitée après celle de Trollstigen que nous emprunterons demain.

Nous posons CW sur cette route pour la pause déjeuner avant de repartir pour un autre pont qui me permettra de tremper ma ligne entre fjord et mer. Le ciel est très nuageux avec quelques gouttes.

Très vite, je prends ma première mouette, c’était inespéré… mais comme ses petits l’attendaient , nous l’avons remise à l’air! En vérité, en se posant sur l’eau elle s’est emmêlée les ailes dans ma ligne. A deux nous l’avons démêlée, ainsi, elle s’en est sortie sans trop de dégâts aux plumes!

De crainte de réitérer, je traverse le pont pour pêcher dans le fjord. 2 lancers suffiront à attraper 2 maquereaux, le troisième fut fatal à mon leurre!

La route de l’Atlantique, en fait, nous a obligé à faire une boucle, ainsi nous avons dû emprunter une dizaine de tunnels sous la montagne, 3 tunnels sous la mer, une dizaine de ponts, et un ferry pour revenir au Trollveggen (quitté hier midi). Nous y aurons ce soir notre premier bivouac de la semaine !

Pour se donner une échelle , la Tour Eiffel (300m) est dessinée en bas à gauche.

Ah au fait !

Le Troll est une créature difforme et malveillante de la mythologie scandinave, mi-humaine, mi-animale, habitant les montagnes ou les forêts, incarnant les forces naturelles ou la magie. Il se caractérise principalement par son opposition aux hommes et aux dieux

Mardi I 28 juin 73km de Trolleveggen à Eidsdalvatnet – 13° au lever

Mais il a plu énormément toute la nuit et la matinée. vers 6h00 du matin, nous avons été réveillés par un énorme bruit d’éboulement dans les environs… les falaises autour de nous sont constellées de cascades. Impressionnant!

De Trolleveggen à Eidsdalvatnet

Alors, que faire sous la pluie sinon attendre… donc nous attendons , lisons, pianotons etc…A midi le bar resto du centre touristique nous tend les bras.

La pluie cesse enfin et nous donne envie de redémarrer CW pour poursuivre notre périple vers cette fameuse route des trolls, réouverte depuis peu.. En la parcourant , nous comprenons pourquoi !

La Trollstigen (littéralement « échelle du Troll » en norvégien) est une route de montagne à Rauma, dans le comté de Møre og Romsdal en Norvège. Elle relie Åndalsnes, de la municipalité de Rauma, et Valldal, de la municipalité de Norddal.]

La route est entourée de plusieurs montagnes de plus de 1 000 m. Entre autres, Stigbotnhornet et Bispen, ainsi que Dronningen et le King au nord. Un peu plus au nord-est, les plus connus sont Trolltindan, Trollklørn et Trollveggen.

La route présente un fort dénivelé, soit 9 %, et onze virages en épingle à cheveux sur un versant très raide de montagne. La route est étroite avec beaucoup de courbes serrées et bien qu’elle ait été élargie ces dernières années, à cause de sa forte affluence touristique, les véhicules de plus de 12,4 mètres de long y sont interdits à la circulation.

Trollstigen est fermée pendant l’automne et les mois d’hiver. Elle rouvre au printemps, après son déneigement.

la route a été fermée peu de temps en juin en raison de chutes de neige, avec 30 centimètres de neige fraîche.

Après cette montée fantastique, nous continuons sur le plateau enneigé; la température est descendue à 7° et les lacs sont encore gelés.

Un peu plus loin, nous passons par le Gudbrandsjuvet et ses gorges .

Enfin, après avoir pris un ferry, nous posons CW au bord d’un lac avant le Geiranger.

Ah! au fait! Un nouveau panneau de signalisation est apparu sur la route : les Trolls ne nous ont pas quittés!

Attention Trolls

Mercredi 29 juin 54km entre Eidsdalvatnet et Grotti

Lever avec 8° mais grand ciel bleu.

De Eidsdalvatnet à Grotti

Très vite l’air se réchauffe et nous incite à faire la petite randonnée proposée sur le panneau.

Seul problème, nous n’avons pas trouvé le balisage bleu et nous suivons donc le balisage rouge qui nous emmène vers les sommets enneigés mais nous ne savons pas lesquels? Gaby traîne, quelques moutons nous montrent le chemin et lui redonnent un peu d’élan . Que la montagne est belle!

Heureusement, la descente est plus rapide! 1h00 pour retrouver CW. De retour de cette rando, nous mettons le cap sur le Geiranger en traversant un plateau d’altitude puis des lacets pour redescendre au niveau du fameux Geirangerfjord : la descente est très longue et très raide. Malgré mes précautions et le frein moteur les freins de CW souffrent!

Nous posons CW au bord du fjord pour la pause déjeuner!

Nous posons ensuite CW dans le village de Geiranger: Un énorme paquebot de croisière MSC occupe une bonne partie du fjord et a déjà déversé ses quelques milliers de touristes dans les rues bordées de magasins de souvenirs plusieurs dizaines de cars complètent le tableau, l’air devient irrespirable, nous nous enfuyons…

Geiranger est une petite ville touristique norvégienne située dans la région de Sunnmøre et la municipalité de Stranda. Nichée au creux d’une des branches du Storfjord, elle offre quelques-uns des plus beaux panoramas au monde et a ainsi été déclarée « plus belle destination » en Norvège par le guide Lonely Planet.

Troisième plus grand port de croisière norvégien, il reçoit près de 160 navires durant les quatre mois de la saison touristique. Plusieurs centaines de milliers de personnes y font par ailleurs étape chaque été, faisant du tourisme la principale activité de ses 250 résidents permanents.

La ville compte cinq hôtels et plus de dix campings. Le plus grand hôtel est l’Union Hotel qui est également le plus grand hôtel de l’ouest de la Norvège.

Depuis 2005, le fjord de Geiranger fait partie des sites classé par l’UNESCO

Nous connaissons alors une très longue montée de 14 km pour arriver à 1200m d’altitude (nous partons de 0) .

Arrivés en haut , nous sommes sur un plateau encore très enneigé et nous retrouvons des lacs gelés.

Il est 16h00 et il fait 20°, nous trouvons un bivouac à la pointe d’un lac, le Breiddalsvatnet, près de Grotli , ( pas gelé celui là) pour poser CW.

Un conte de fée au pays des Trolls

Il était une fois un fjord étroit aux eaux bleu-turquoise ceinturé de hautes et majestueuses montagnes, elles-mêmes hérissées de pics enneigés. De ces pics s’écoulaient de beaux et impétueux torrents qui retombaient en cascades, avant de traverser des paysages verdoyants…

Lorsque la journée s’apaise et que la lumiére décline, arrêtez-vous quelques instants sur ses rives et vous verrez peut-être ces petits êtres maléfiques danser la sarabande en maudissant les hommes et leurs pratiques .

Jeudi 30 juin – 150 km entre Grotli à Lom en passant par Videseter – lever avec 16°,; nous verrons 27° dans la journée

De Grotli à Lom en passant par Videseter.

Depuis notre bivouac, nous prenons une piste sans trop savoir où elle nous conduit. Deux camping-caristes nous rassurent, précisant qu’elle vaut la peine , bien qu’étroite par endroit.

En fait, cette piste nous mène dans les hauteurs, environ 1200 m au dessus du fjord

Nous arrivons bientôt à une station de skis, rendez vous des Norvégiens du secteur.

Nous redescendons ensuite par une longue série de virages en épingle en suivant torrents, cascades rivières et lacs .

Après 3 tunnels d’environ 5km chacun, nous rejoignons la route empruntée la veille. La boucle étant bouclée, nous descendons ver Lom en longeant la rivière Otta.

Nous prenons notre pause déjeuner au bord d’une de ces cascades.

Nous arrivons enfin à Lom où nous visitons cette fameuse église en bois debout!

Sur 500 à 600 églises en bois debout qui existaient en Norvège, il n’en reste aujourd’hui que 28. 

Comme toutes les églises en bois debout (stavkirker : stav = pilier vertical ; kirker = église) apparues à la fin de l’ère viking, sa structure s’appuie sur des poteaux en pin norvégien tous coiffés de têtes d’êtres terrifiants inspirés des légendes des Vikings et évoquant les proues de leurs navires.

La stavkyrkje de Lom  a été construite au XIIe siècle et a été rénovée plusieurs fois. De style normand, cet admirable édifice a été édifié en 1170 sur une légère hauteur au bord de l’eau, au cœur de Lom. C’est l’une des plus belles églises en bois debout du pays. Agrandie en 1634, l’église doit son actuel plan en croix à l’ajout de deux nefs en 1663.

Il est maintenant temps de nous poser : Aujourd’hui pas de bivouac mais un joli camping au bord de la rivière que nous suivons depuis midi.

Ah au fait, la piste n’était pas large, je ne m’en étais pas rendu compte.

Dis t’as pas l’impression de gêner!

Vendredi 1 juillet 190 Km de Lom à Gaupne 16° au lever avec un ciel cloudy euh! pardon nuageux!

Aujourd’hui Aubrée à 12 ans – Bon anniversaire Aubrée!

De Lom à Gaupne avec une montée vers le glacier Jostedal

Aprés une nuit sur le camping de Lom sur les rives de la rivière Otta, nous prenons la route 55 en direction de Gaupne.

Trés vite, nous tombons sur cette curieuse colonne en pleine nature au bout d’une allée de tétras!

La colonne représente des éléments centraux de l’histoire norvégienne. Le sommet est couronné par le roi Harald Harfagre, symbole même de la transition d’un pays divisé à une nation unifiée.

La colonne a une histoire longue et particulière. Elle était destinée à devenir le nouveau monument national de la Norvège, avec une place d’honneur devant le parlement national à Oslo. Le sculpteur Wilhelm Rasmussen remporte la commande du gouvernement norvégien en 1926, en concurrence entre autres avec Gustav Vigeland.

À la fin de la Seconde Guerre mondiale en 1945, la colonne n’était pas achevée. Son installation a été annulée étant donné que le sculpteur avait exprimé sa sympathie pour les forces d’occupation allemandes. Il ne serait pas possible d’ériger un monument national créé par un homme qui a purgé une peine de prison pour trahison.

Dans les années 1980, le propriétaire de l’hôtel Elveseter, Amund Elveseter, a découvert des éléments de la colonne dans un hangar de stockage à Skoyen à Oslo. En tant que collectionneur d’art, et également membre de la résistance norvégienne pendant la guerre, il a estimé que la colonne méritait un meilleur sort.

Il prit les choses en main, organisa la restauration et la finalisation de la colonne, et la fit élever à Elveseter en 1992. Depuis, elle est devenue une attraction touristique populaire.

Nous continuons sur cette route 55 qui nous fait traverser le Sognefjellet.

La route 55 est une route touristique nationale qui s’étend entre Lom et Gaupne et passe par le plus haut col de montagne d’Europe du Nord.

Sognefjellet est une zone montagneuse et un col de montagne qui relie Lustrafjorden et sa vallée environnante à la vallée d’Ottadalen dans la région de Jotunheimen, la route nous fait grimper à 1434m.

Après la montée, il faut descendre et avec un taux moyen de 10% pendant près de 30 minutes, les freins de CW sont à nouveau mis à contribution, le frein moteur ronfle en 2ème avec 4000 à 4500 tours/minute et les disques chauffent.

Enfin nous retrouvons le niveau de la mer au bord du Lustrafjord où nous laissons CW se reposer pendant que nous nous restaurons. C’est la pause déjeuner.

Aprés Gaupne, nous prenons la route 604 qui doit nous emmener sur le front d’une langue du glacier Jostedalsbreen.

Au bout de cette route , une autre route payante 80 Kr nous conduit au bord du lac puis nous prenons un petit bateau : 60 kr par personne Il est 15h00.

Le glacier Jostedal a une superficie totale de 487 kilomètres carrés (188 milles carrés). Le point culminant est Høgste Breakulen à 1 957 mètres au-dessus du niveau moyen de la mer . Les branches du glacier descendent dans les vallées. La partie la plus épaisse du glacier mesure 600 mètres. Jostedalsbreen a une longueur d’un peu plus de 60 kilomètres et fait partie du parc national de Jostedalsbreen de 1 310 kilomètres carrés.

Le glacier est entretenu par les fortes chutes de neige dans la région, et non par les températures froides. Cela signifie que le glacier a des taux de fonte élevés. Le Jostedalsbreen compte environ 50 bras glaciaires.

En 2012, le bras glaciaire Briksdalsbreen a perdu 50 mètres de glace en quelques mois. Des mesures plus récentes montrent maintenant que Briksdalsbreen a reculé de 146 mètres en 2006 et pourrait être en danger de se détacher du champ de glace supérieur. L’escalade sur glace a maintenant été interrompue à cause de cet événement.

Nous ne pouvons hélas que mesurer la fonte de cette langue qui arrivait il y a quelques années jusqu’au lac, aujourd’hui il nous faut environ 1h de marche pour arriver devant le front. La température est alors de 20°. On voit alors le glacier fondre!

Le glacier transpire à grosses gouttes

Nous avons 2h pour faire l’aller retour, le dernier bateau étant à 17h00. sur le retour la pluie nous surprend sans vêtement de pluie.

Pour terminer la journée, un petit bouquet d’orchidées et d’aconit (casque de Jupiter)l avant de poser CW sur le parking d’une station de skis, cette fois sans neige mais avec une connexion WIFI qui va nous permettre d’économiser des données mobiles. Nous sommes à Hafslo.

Samedi 2 juillet 157 km de Hafslo à Voos

16° au départ et 17° à l’arrivée en passant par 11°

de Hafslo à Voos

Nous démarrons CW à 9h30 pour nous rendre à Slovorn où nous laissons CW et Gaby. De là nous prenons un bac qui nous fait traverser le fjord pour débarquer à Urnes: 9Kr par personne pour l’aller retour.

Nous faisons alors une grimpette d’une demie-heure pour visiter la plus vieille église en Bois debout de Norvège.

C’est dans le cadre naturel du Sognefjord que s’élève un chef-d’œuvre de l’architecture de bois des pays scandinaves : l’église à piliers de bois (ou « stavkirke ») d’Urnes, construite aux XIIe et XIIIe siècles. On peut y distinguer à la fois des réminiscences de l’art celtique, des traditions vikings et des structures spatiales romanes.

Des échantillons de bois prélevés à la base de l’édifice indiquent que les arbres utilisés ont été abattus entre 1129 et 1131. Mais on sait que deux autres stavkirker avaient été bâties au même endroit auparavant, et que certains de leurs éléments ont été intégrés à l’édifice actuel, comme le portail, quelques planches extérieures et de très belles gravures décoratives.

Nous reprenons le bac à 11h3O puis continuons à parcourir le Sognefjord, par la route 55 puis la 5.

Nous devons prendre un ferry pour continuer notre trajet.

Nous bifurquons sur la E16 La route européenne 16 passe par Glasgow, Édimbourg, rejoint Bergen par ferry, Voss, traverse le tunnel de Lærdal (plus long tunnel routier du monde) et finit, avant 2010, à Sandvika, dans la banlieue d’Oslo. La route a ensuite été prolongée au cours de l’année 2010 vers l’est de la région d’Oslo à Kongsvinger, Torsby, Malung, Borlänge à Gävle en Suède.

Sur la portion empruntée , nous passerons par 51km de tunnel dont le plus long tunnel du monde Lærdal

Le tunnel commence juste à l’est d’Aurlandsvangen à Aurland, traverse une chaîne de montagnes et se termine à 5,5 kilomètres au sud de Lærdalsøyri à Lærdal. La conception du tunnel tient compte de la fatigue des conducteurs, de sorte que le tunnel est divisé en quatre sections, séparées par trois grandes grottes de montagne à intervalles de six kilomètres. Alors que le tunnel principal est éclairé en blanc, les grottes sont éclairées en bleu avec des lumières jaunes à la périphérie pour donner l’impression d’un lever de soleil. Les grottes ont pour but de rompre la routine, en offrant une vue rafraîchissante et en permettant aux conducteurs de prendre un court repos. Les grottes sont également utilisées comme points permettant de faire demi-tour, comme zones de repos et pour aider à limiter la claustrophobie pendant le trajet qui prend environ vingt minutes .

Nous arrivons ensuite à Voos où nous trouvons une station GPL et un REMA pour effectuer quelques courses avant le weekend.

Nous montons ensuite au dessus de la ville pour poser CW sur le parking d’une station de skis où a lieu une compétition de descente de VTT.

Glaciers
 
Témoins glacés d’antan, combien de temps encore,
À l’aurore chaude de ces fièvres record.
Titans pétrifiés qui déversez vos larmes 
En ces gaves, fumant, vous déposez vos armes !
 
Passent les temps anciens, souvenirs ! mais qu’en faire ?
Déjà vous expirez, cela nous indiffère,
Vos veines immaculées ne nous font plus rêver !
Qu’irions nous chercher après vous avoir souillés?
 
De vos fronts rayonnants, de vos lignes altières,
Restent des eaux turquoise et quelques grises pierres.
Vos langues se meurent d’un silence pesant.
 
Sentinelles des cimes, gardiens de nos sommets,  
Qui donc abreuvera nos troupeaux, nos vallées ? 
Alors dites-moi, où sont les neiges d’antan ?
 
G E – juillet 2022

Dimanche 3 juillet 110 km de Voos à Bergen 11° au lever et il a plu toute la nuit!

De Voss à Bergen

Nous partons de Voos à 9h30 sous une pluie battante qui ne nous quitte pas jusqu’à Bergen – 11h30 enfin la pluie se calme!

Apres avoir traversé 38 tunnels, nous nous arrêtons à midi pour visiter la maison de Edward Grieg à troldhaugen et assister à un concert donné par le pianiste Stefan Ibsen Zlatanos

Edvard Grieg, né le 15 juin 1843 à Bergen et mort le 4 septembre 1907 dans la même ville, est un compositeur et pianiste norvégien de la période romantique. Sa découverte en 1863 du folklore norvégien et de ses danses paysannes en fera toute sa vie un militant inépuisable d’un art musical national. Grand harmoniste (auquel ne seront pas indifférents Claude Debussy, Maurice Ravel et Olivier Messiaen), maître de la petite forme (pièces pour piano), il composa ses œuvres les plus célèbres dans le domaine orchestral comme le Concerto pour piano en la mineur.

Concert avec Stefan Ibsen Zlatanos, qui est le pianiste de la semaine à Troldhaugen

du 28 au 3 juillet. 

En tant que soliste, Zlatanos a joué avec l’Orchestre symphonique de Trondheim et l’Orchestre de chambre Follo.

Si vous voulez écouter Grieg : Peer Gynt suite n°2, Chanson de Solveig (Orchestre philharmonique de Radio France) cliquez ICI

En partant nous allons jusqu’au caveau de Grieg

Nous quittons Troldhaugen (la colline aux trolls) vers 14h30 pour nous poser sur le Bratland camping à la périphérie de Bergen que nous visiterons demain.

Bergen est la deuxième ville du pays avec 278 121 habitants. C’est également une ville portuaire, une ville universitaire et un évêché.

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Road trip en Norvège semaine 8

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Lundi 20 juin

De Véga à Mosheim – 25 km + 50 minutes de Ferry

Lever 8h30 10° ciel couvert

L’archipel de Vega est un petit archipel situé au large de la côte Atlantique de la Norvège. Il compte environ 6 500 îles, îlots et récifs et est occupé depuis environ 1 500 ans, mais certaines traces de présence humaine remontent à l’âge de la pierre

Nous partons bien décidés à monter les 1462 marches de la Végatrappa :

400m de chemin vers les escaliers et 450m d’escaliers construits en bois et en pierre jusqu’au sommet de Ravnfloget.

  • -400 mètres de chemin nouveau et amélioré vers les escaliers.
  • -450 mètres d’escaliers et 1450 marches jusqu’au sommet de Ravnfloget.
  • -Plus aires de repos.
  • -Plus sculptures en cours de route.

Le coût total du projet est de 3,4 millions environ 2 millions de dons de banques, fonds et fondations ont été collectés, et des plaques nominatives numérotées pour 1,5 million de NOK 

Retour à CW pour le repas de midi, puis promenade sur le sentier du littoral où nous ne voyons hélas pas de loutre ni d’Eider!

Nous y rencontrons nos deux petites normandes, quelques orchidées et Droséras.

Nous essayons ensuite de trouver le musée de l’Eider annoncé sur le guide du Routard, en vain!!

Désappointés, nous faisons prendre la direction de l’embarcadère à CW. Pendant le chemin nous observons quelques Courlis

En attendant le ferry, je fais un premier lancé dans la mer et ramène aussitôt un cabillaud sous l’oeil médusé d’un français du 29 qui s’essayait au même sport sans résultat!

Dés mon départ, il prend ma place espérant le même coup de maître!

Sortis du ferry, nous posons CW quelques km après au camping de Mosheim à Brønnøysund.

Ce camping est un camping musée.

Mardi 21 juin

177 km de Brønnøysund à Overhalla

De Brønnøysund à Overhalla

Nous avons entamé notre huitième semaine de nomadisme: le temps s’écoule différemment!

CW a parcouru 8100 km et consommé 9,5 litres au 100km. Les petits parcours d’île en île ont fait monter la consommation: les reliefs accidentés et les ferries (attentes et démarrages multiples ) en sont principalement la cause.

Aujourd’hui, jour de solstice: il a plu des cordes toute la nuit et presque toute la journée, donc nous ne verrons pas le soleil, la température oscille autour de 10°… Rvières, torrents et cascades coulent à flots; les terrains sont détrempés. Je pense que les mots « sècheresse et canicule » ne se traduisent pas en norvégien.

Heureusement, ce jour est une journée de transition, notre prochain objectif est Trondheim que nous espérons atteindre demain soir. De ce fait, après un ferry de Vennesund à Holm, nous avalons des kilomètres sous la pluie. Dommage, les paysages traversés sont toujours aussi beaux.

Nous avons eu la chance d’observer quelques élans et chevreuils qui cohabitent sur le même territoire.

Nous posons CW à Overhalla sur les rives de la rivière Bjøra, une rivière à saumons très fréquentée par les pêcheurs. Le permis de pêche coûte la bagatelle de 400 Nok soit environ 40 € : un peu cher pour pêcher une soirée.

Ah! Au fait 19h30 le soleil revient!

Mercredi 22 juin 225 km de Overhalla à Trondheim

De Overhalla à Trondheim

Quelques photos avant de partir

Le soleil est revenu après une nuit fraiche 7° , nous prenons la route 17 jusqu’à Steinkjer où nous reprenons du GPL puis la E6 .

La E6 est vraiment sans intérêt avec pas mal de circulation.

Nous posons CW au camping de Sortland, idéal parait-il pour visiter Trondheim : nous prendrons donc le bus demain .

Jeudi 30 juin lever avec 13° nuageux, mais il a plu toute la nuit. 18 km par le bus

De Sorland à Trondheim

Nous prenons le bus 70 devant le camping , mais il a fallu changer à Stridheim. Là, tout s’est compliqué, nous avons pris le bus 25 ( le bon numéro) mais dans le sens inverse. Heureusement on s’en est rendu compte assez tôt .

Trondheim autrefois Nidaros (Nidrosie en français), est une ville et une commune norvégienne située dans le comté de Trøndelag, dont elle constitue le centre administratif. Elle comptait 198 219 habitants au 1er octobre 2019 pour une superficie de 342 km2.

Trondheim, géographiquement située au milieu du pays, est la troisième ville de Norvège après Oslo et Bergen. Elle accueille une importante université, l’université norvégienne de sciences et de technologie.

Mais nous y sommes venus en particulier pour visiter sa cathédrale :

La cathédrale de Nidaros est la cathédrale de la ville de Trondheim en Norvège.

Construite à l’emplacement de la tombe du roi de Norvège, Saint Olaf, tué à la bataille de Stiklestad le 29 juillet 1030, elle est située au bord de la rivière Nidelva et regorge sur sa façade de sculptures gothiques, principalement érigées lors de la reconstruction de la cathédrale au xixe siècle.

Siège d’un diocèse catholique, puis de l’archidiocèse de Nidaros, de 1030 jusqu’en 1537, il s’agit aujourd’hui de la cathédrale médiévale la plus septentrionale, ainsi que la seconde plus importante, en taille, de Scandinavie. Aux côtés de la cathédrale, on trouve le palais de l’archevêque.

Elle est aujourd’hui de nouveau le siège d’un diocèse de l’Église de Norvège qui est de confession luthérienne.

Puis visite du musée et des joyaux de la couronne

Nous allons ensuite sur le pont Gamle Bybro

Le Gamle Bybro (Vieux Pont de la Ville en norvégien) est un pont de la ville de Trondheim, franchissant la Nidelva et joignant le centre-ville au quartier de Bakklandet.

Le pont a été construit en 1681-1685 par Johan Caspar von Cicignon, chargé par le roi Christian V de Danemark de reconstruire la ville ravagée par un incendie en 1681. À l’origine, le Gamle Bybro était en bois et supporté par trois piliers de pierres. Une porte de fer était érigée en son milieu et le pont était gardé à ses deux extrémités jusqu’en 1816.

Reconstruit en 1861 par Carl Adolf Dahl, il mesure 82 m de longueur. Il est piétonnisé pendant l’été.

Un petit restaurant avant de se perdre dans les rues commerçantes de Trondheim.

Pour rentrer, nous ne nous sommes pas perdus; le bus 70 nous a directement ramené à CW sur le camping de Sortland à Malvick.

Ah ! au fait

La Norvège est une monarchie constitutionnelle à tendance parlementaire.

Le roi Harald V de Norvège

La famille royale, originaire du Schleswig-Holstein, descend de la famille princière de Glücksbourg. Le roi ne joue pour l’essentiel qu’un rôle honorifique, mais il constitue un symbole fort d’unité nationale et reste tout de même à la tête de l’Église de Norvège. Bien que la constitution de 1814 lui accorde d’importantes prérogatives dans le domaine de l’exécutif, ces dernières sont presque toujours exercées en son nom par le gouvernement.

Le gouvernement est composé du premier ministre et de l’équipe ministérielle, tous nommés par le roi. Mais depuis 1884, l’évolution parlementaire du régime fait que le gouvernement doit obtenir un vote de confiance du Parlement : la désignation du gouvernement par le roi n’est donc qu’une formalité, et le véritable choix appartient aux partis politiques représentés au Storting.

Vendredi 24 juin 18° au lever nous atteindrons 27 ° dans la journée la canicule norvégienne!

180km de Trondheim à Hjerkinn

De Trondheim à Hjerkinn

Nous quittons le camping de Sortland à 9h30, direction le sud.

La route E6 est beaucoup plus agréable à parcourir que vers Trondheim, seul inconvénient, beaucoup de tronçons sont à péage , une caméra prend notre plaque en photo et on est débité quelques semaines aprés…

Aprés un arrêt technique au REMA de Oppdal pour quelques courses, nous déjeunons au bord d’une rivière avec une jolie vue sur les montagnes encore enneigées.

Nous repartons pour le Dovrefjelt

le Dovrefjell est un massif montagneux situé au centre de la Norvège. Il forme une barrière naturelle entre les régions du Trøndelag, de l’Østlandet et du Vestlandet.

Deux parcs nationaux se trouvent dans ce massif : le parc national de Dovrefjell-Sunndalsfjella et le parc national de Dovre.

Nous posons CW près du point de vue Snøhetta et partons en randonnée avec l’espoir de voir des Boeufs musqués.

Après une montée de 1,5km vers le sommet, nous apercevons en effet quelques boeufs en contre-bas mais assez loin, nous avons alors la bonne idée de descendre dans la vallée: hormis le fait de moins les voir, nous traversons quelques marigots et autres zones très humides ce qui nous conduit à largement contribuer au nourrissage des moustiques locaux qui n’attendaient que nous … Nous nous enfuyons mais c’est déjà largement trop tard, nous jambes s’en souviendront!

Nous ferons peut être mieux demain!

Le Parc National de Dovrefjell-Sunndalsfjella couvre une superficie de 1693km². Le parc est surtout réputé pour la présence unique en Europe continentale de boeufs musqués, des mamifères reliques des temps préhistoriques. Le parc s’articule autour du Snøhetta, une belle montagne haute de 2286m.

Avec un poids pouvant atteindre 300kg, les boeufs musqués sont de gros mammifères de la famille des chèvres contrairement à ce que leur nom indique. Relique de l’age glaciaire, on les trouve aujourd’hui au Canada, au Groenland, un petit peu en Sibérie et pour quelques dizaines de têtes dans le parc du Dovrefjell.

Le parc est principalement constitué de toundra : des herbes rases, de la mousse et du lichen. Les arbres disparaissent très vite avec l’altitude.

Avant de retrouver CW , deux norvégiens nous donnent un bois de renne sauvage ramassé sur leur chemin et une poignée de fourrure de boeuf musqué. Cette même fourrure qui sert à la fabrication des combinaisons spatiales du fait de sa haute capacité d’isolation.

Ils ignorent à quel point ils nous comblent! Ils sont tombés sur les bons candidats…

Nous finissons la soirée avec notre dernière bouteille de champagne et les crêpes au miel et fruits rouges qui constituent notre diner plaisir dans cette contrée.

Samedi 25 juin – 16° au lever avec un peu de vent – 52 km de Hjerkinn à Dombas

De Hjerkinn à proximité de Dombas puis retour vers Kongsvoll et enfin nous repartons vers Dombas

Lever de bonne heure pour partir vers 9h00 et ainsi retrouver nos boeufs musqués laissés la veille, mais cette fois, équipé de ma lunette Swarovski et de son adaptateur smartphone.

Arrivés au refuge de Snøhetta par le même chemin que la veille, Chantal fait cavalier seul pour se rapprocher un max .

Quant à moi, je plante ma longue vue au milieu du marigot , mon jean , sweat à manches et lotion anti-moustiques tiennent à l’écart à peu près les « vampires piqueurs ».Je parviens alors à prendre quelques belles images.

Nous finissons par nous retrouver un peu fatigués mais contents de ce que nous avons obtenu chacun de notre côté avec des moyens différents. Chantal s’étant donné un peu plus de peine que moi!

CW parcourt ensuite quelques km pour déjeuner au calme et sans poussière, puis reprenons la route pour le jardin botanique alpin Kongsvoll Fjellhage et les gorges de Mågålaupet.

En fait, nous voilà repartis pour une rando de 6km avec un bon dénivelé , quelques plaques de neige et une petite averse pour nous rafraichir.

Seulement le petit parcours du haut!

Nous finissons par franchir la rivière Driva et ses gorges!

Nous partons ensuite pour le Dombas, non, pas celui de l’Ukraine! et nous posons CW pour un repos bien mérité!

Ah au fait ce soir il pleut , mais c’est de l’orage!

Dimanche 17 juin – 193 km – Lever 16° mais nous avons eu jusqu’à 29° dans la journée.

De Dombas à Eidsvåg

Nous quittons le parc national de Dovrefjell-Sunndalsfjella et ses moustiques pour nous diriger vers Kristiansund en passant par Andalsnes.

Pour cela nous suivons une route fantastique: la E 136 qui longe la rivière Rauma où les cascades, chutes et torrents qui s’y jettent sont tous plus beaux, plus hauts et impressionnants les uns que les autres .

Nous nous arrêtons pour la pause déjeuner sur le site de Trollveggen

Trollveggen est une partie du massif montagneux du Trolltinden dans les Alpes de Romsdal, près d’Åndalsnes et de Molde, sur la côte ouest de la Norvège. C’est la plus haute paroi rocheuse verticale en Europe allant jusqu’à 1 100 mètres de sa base au sommet.

Quelques échoppes sur la route nous attirent, mais les articles proposés sont assez pauvres en diversité…: L’artisanat SAMI et les Trolls made in China : il n’y a presque que cela!

Nous posons enfin CW pour un bivouac à Nesset Prestegard au dessus du Langfjorden.

Ah au fait , le 26 juin les lilas sont fleuris en Norvège!

Cliquez ICI ou sur la photo du lilas.

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Road trip en Norvège semaine 7

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Itinéraire complet de notre Road-trip en Scandinavie. (en construction) ICI

Lundi 13 juin – Encore une semaine de passée, nous avons parcouru 7285 km et CW a consommé 9,4l/100 km

De Moskenes à Bodø

Ce matin lever très pluvieux et très couvert , nous sommes dans la brume et n’avons aucune vue sur les sommets environnants. Mais pour nous c’est une journée de transition , nous avons en effet réservé le ferry pour Bodø – départ 14h45. Ainsi nous quittons les Lofoten.

Nous arrivons à l’embarcadère à 11h00 après les services d’usage et déjeunons de mes prises halieutiques de l’avant veille.

La traversée par Ferry nous évite 453 km et 2 jours d’une route que nous avons déjà parcourue.

-Un petit mot sur les rorbuer :

En norvégien, ror signifie « rame » ou « ramer », et bu, « petite maison ».

Le pluriel norvégien de rorbu est rorbuer.

Un rorbu est une cabane construite en bois, bâtie sur la côte norvégienne sur pilotis, directement sur les rochers. Généralement, un rorbu est peint de couleur rouge, avec des liserés blancs sur les côtés et autour des portes et fenêtres. On les trouve principalement dans le nord du pays, tout particulièrement dans les îles Lofoten.

Les rorbu ont été construits dans des régions de Norvège où la pêche (principalement la pêche à la morue) était une activité importante mais saisonnière, ayant lieu pendant les mois d’hiver . Ces cabanes permettaient un accès direct à la mer et un déchargement aisé des poissons. Souvent, plusieurs pêcheurs se partageaient le bâtiment. Dans certaines régions, les rorbuer appartenaient à des hommes d’affaires aisés qui les louaient aux pêcheurs. Actuellement, les rorbuer sont principalement loués aux touristes. Traditionnellement spartiates, ces cabanes ont été restaurées et leur intérieur modernisé.

Le camping choisi pour poser Cw est fermé! donc nous nous posons devant à côté de la rivière

Mardi 14 juin – 101 km de Bodø à Saltstraumen en passant par Fauske

De Bodø à Saltstraumen en passant par Fauske

Lever encore très pluvieux , il a plu toute la nuit..

Nous sommes à côté de l’aéroport de Bodø et le premier avion a décollé à 7h15.

Nous allons à 1 km de là, visiter le Norsk Luftfarstmuseum.

 Il s’agit du musée national de l’aviation et donc le plus grand de Norvège. équivalent du Bourget pour nous Français. Installé à l’endroit même de l’ancien aéroport et de sa tour de contrôle qui est visitable, il offre une reconstitution historique de l’aviation aussi bien militaire que civile, le bâtiment lui-même a la forme d’une hélice, vu du ciel. C’est l’occasion de plonger dans l’histoire et notamment 1910, date de l’arrivée des avions et aviateurs norvégiens…Il y a deux très grandes salles : une pour l’aviation civile, l’autre pour l’aviation militaire très richement agencées, on peut y voir des mises en scène très vivantes.

Après quelques courses au KIWI local ,nous déjeunons sur le parking du musée.

Nous partons ensuite sur Fauske où se trouve une station LPG. 50 km aller et 50 km retour pour trouver du GPL. il pleut toujours et nous sommes dans la brume.

Nous allons directement à Saltstraumen

Le Saltstraumen est un détroit de Norvège situé entre les îles de Straumøya et de Knaplundsøya qui forment un rétrécissement du Saltfjord. Il est connu pour ses courants de marée parmi les plus puissants du monde et pour être le candidat à la localisation du maelstrom.

Saltstraumen signifie donc « courant de Salten ».

Une configuration fait qu’entre chaque étale de marée, de grandes masses d’eau circulent par le détroit, plus de 400 × 106 m3, créant ainsi de forts courants de marée parmi les plus puissants au monde, jusqu’à une vitesse de vingt-deux nœuds soit 40 km/h, et des tourbillons atteignant dix mètres de diamètre et cinq mètres de profondeur. Au plus fort de la marée, la différence de niveau entre les deux parties du Saltfjord peut atteindre un mètre. En revanche, à l’étale, les niveaux s’équilibrent ce qui permet le passage d’embarcations sans difficultés particulières.

Quels remous, j’en suis tout retourné!

Ah oui , au fait, il pleut toujours alors pour faire sécher le linge c’est pas simple!

Mercredi 15 juin. 171 km de Saltstraumen à Furøy sur le Holandsfjord

De Saltstraumen à Furøy sur le Holandsfjord

Une matinée encore humide mais le temps est en voie d’amélioration…nous continuons notre descente vers le Sud en traversant des paysages hélas encore trop embrumés. Partout l’eau coule en d’immenses cascades.

Après avoir vu un élan , nous déjeunons en face du grand glacier Svartisen que nous approcherons demain.

Un glacier d’envergure

De par sa superficie de 370 km², Svartisen est le deuxième glacier de Norvège après le glacier de Jostedal. Il s’étend sur les communes de Meløy, Rødøy, Beiarn et Rana, entre le Holandsfjord, le Glomfjord et le Melfjord à l’ouest, et Blakkadalen à l’est.

Bien qu’il soit le glacier le plus bas du continent européen avant la dernière période de glaciation, Svartisen abrite plusieurs montagnes de plus de 1 500 mètres d’altitude. À l’ouest, le Snøtinden culmine à 1595 mètres, tandis que les pics du Sniptinden et d’Istinden à l’est se dressent respectivement à 1586 et 1572 mètres d’altitude.

Il y a de cela des siècles, les glaciers de cette région étiraient leurs « langues » jusqu’à la côte. Engabreen, un bras du glacier de Svartisen, s’étire aujourd’hui quasiment jusqu’au Holandsfjord. Toutefois, les changements climatiques au cours du siècle dernier ont provoqué un recul des glaces de près de deux kilomètres et ce, jusqu’aux années 1960. Le glacier a ensuite commencé à s’élargir dans les eaux mais ces dernières années, le processus de fonte a repris.

Nous posons CW au camping de Furøy et la magie opère, le soleil apparait!

C’est parti pour une partie de pêche où je fais 5 prises en 20 minutes sous l’oeil médusé de quelques autochtones!

LE REPAS DE DEMAIN MIDI

Nous en profitons pour effectuer un petite marche sur la presqu’île au milieu des tourbières et des plantes carnivores.

Au fait! les chaussettes sont enfin sèches!

A l’aurore boréale , j’ai dessiné un cercle

Tracé  en bleu et blanc sur des terres aquarelles

Une ligne  inscrite  au  milieu de l’arctique

Un trait  virginal  vers le zéro magnétique.

Jeudi 17 juin 15 km de Furoy au parking du ferry de Svartisen

De Furoy au parking du ferry de Svartisen

9h30- nous quittons Furoy et arrivons sur le parking. Le ciel est légèrement nuageux .

Sur le parking ,nous faisons la connaissance d’un couple de Suisses de Genève, ainsi que celle d’un couple de français de Cannes avec qui nous passerons la journée à randonner jusqu’au glacier: 11 km aller retour.

Le ferry qui nous emmène au pied du glacier doit partir à 11h00. 210 Kr par personne soit environ 21€.

Nous traversons donc le Holandsfjord en bateau, puis après une randonnée de 5,5 km balisée en bleu, nous arrivons au pied du glacier .

Un paysage à vous couper le souffle, la nature à l’état brut ; splendide, imposante.

Malheureusement, ici aussi, la glace recule très rapidement et le glacier rétrécit.

Un aperçu de la flore locale :

Les grassettes sont des plantes carnivores faisant partie de la famille des Lentibulariacées et du genre Pinguicula qui compte environ 75 espèces de plantes herbacées carnivores.

Nous finissons la journée dans le camion de François et Chantal qui nous ont gentiment conviés à prendre l’apéro avec un verre de rosé suivi de vin de Cahors et accompagnés de quelques tranches de saucisson d’élan. Après l’effort le réconfort!

Vendredi 17 juin 120km

Départ de Furøy en continuant sur la route 17 en direction du Sud – 14° au lever.

De Furøy à l’île de Lovund

15h00 : nous en sommes à notre 3 ème ferry pour atteindre Lovund et ses macareux.

En chemin, quelques dauphins nous font une courte visite.

Lovund est une île et un village de la municipalité de Lurøy, dans le comté de Nordland, en Norvège. L’île est située à l’ouest des îles Solvær et au sud-est des îles Træna. Lovund est remarquable pour la grande colonie de reproduction de macareux située sur le versant nord rocheux de l’île.

Ah oui! au fait! Nous avons franchi le cercle polaire et retournons doucement vers des latitudes plus tempérées (enfin s’i l’on peut parler ainsi, la canicule sévit en France et nous ne sommes pas pressés de la retrouver!)

A l’aurore boréale, j’ai dessiné un cercle

Tracé en bleu et blanc sur des tons aquarelle

Une ligne inscrite au milieu de l’arctique

Un trait virginal vers le zéro magnétique

Ce ne serait qu’un cercle au pays des Samis ?

Une ligne sentinelle entre le jour et la nuit…

Un cercle de glace ou un cercle magique

Qui transmute l‘ombre en lumière : féerique !

Divine alchimie!

Samedi 18 juin 100 km de Lovund à Nesna

De Lovund à Nesna

Lever 12°, il a plu toute la nuit. Vers 6h00, le temps s’est calmé et le ciel bleu a fait son apparition .

Nous retrouvons à 9h00 les petites Normandes, Marine et Fanny, avec qui nous avons voyagé la veille et qui tenaient absolument à observer des Macareux. Marine nous a appelé hier soir vers 23h00 pour savoir si c’était possible!.

Fratercula arctica

Description de cette image, également commentée ci-après

Répartition géographique

Description de l'image Fratercula arctica distribution map.svg.

Le Macareux moine (Fratercula arctica), également dit « perroquet de mer », est une espèce d’oiseau marin pélagique nord-atlantique qui vit en haute mer, sauf lors de sa reproduction qui le contraint à rejoindre la terre ferme où il niche sur les pentes enherbées, les îles ou sur des falaises (insulaires ou continentales). 

Le nom scientifique de l’espèce, Fratercula arctica, signifie « petit frère de l’Arctique »

Après 1h00 d’observation, nous faisons une petite marche autour du site , Nous y observons quelques labbes parasites, Fous de bassins et Cormorans huppés.

13h40 -Nous embarquons sur le ferry qui doit nous ramener sur le continent.

Après 2h de traversée, nous débarquons Stokkvågen puis reprenons la route 17 en direction de Nesna.

Quelques courses et nous nous posons en bivouac pour la nuit au-dessus de Nesna.

Dimanche 19 juin – fêtes des pères!

De Nesna à l’île de Véga

Lever 11° C’est la journée du 2ème tour des législatives , de la fête des pères mais aussi la journée des ferries!

  • 10h35 Le premier ferry : de Nesna à Levang 20 minutes
  • Arrivés à Levang nous prenons la direction de Tjotta 71 km
  • Arrivés à Tjotta après quelques hésitations, nous changeons nos plans. Pour éviter d’attendre le ferry direct pour Véga, qui part à 18h10 le dimanche, nous passons par Forvik : 1h de traversée , plus 17 km de route pour arriver à Anndalvåg.
  • Nous prenons alors le troisième ferry de la journée pour arriver à Horn 20 minutes après.
  • 14h45 Il nous faut maintenant attendre 16h00 pour prendre le dernier ferry de la journée qui doit nous emmener sur l’île de Véga. 50 minutes de traversée.

Après avoir posé CW au bord d’un lac sur le camping de Floaveien, nous partons pour une petite marche autour de ce lac, ce qui nous permet d’observer quelques oies cendrées et leurs petits, plusieurs Chevaliers guignette, un Pygargue…

et quelques spécimens de la flore locale.

Finalement, nous nous ravisons et partons à l’autre bout de Vega (Sundsvollveien). où nous retrouvons nos petites normandes!

Ce site est le point de départ de la Végatrappa : randonnée que nous effectuerons demain…

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Road trip en Norvège semaine 6

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Lundi 6 juin – 122 km de Güllesfjord à Kabelvåg – 8°C

Ce matin, nous entamons notre 6ème semaine de nomadisme… Un record!

De Güllesfjord à Kabelvåg.

Aprés 6800 km, nous sommes restés 2 jours au camping de Güllesfjord, le temps que le la météo s’améliore : 2 jours de pluie assez intense et de vent tout aussi intense avec le froid en prime 6°C mais ressenti 0° -depuis le Cap Nord on en avait perdu l’habitude.

CW est toujours à 9,3 l/100 km.

Le temps reste très incertain mais nous abordons les mythiques Lofoten après 8 tunnels dont un sous le fjord,

Les îles Lofoten s’étendent entre le 67e et le 68e parallèle nord, sur 200 km à partir des îles Vesterålen. Elles sont séparées du continent, au sud-est, par le Vestfjord. L’archipel a une superficie totale de 1 227 km2.

Les îles principales s’étendent sur environ 150 km, l’une à la suite de l’autre. Reliées par la route, il faut parcourir 168 km pour aller de Fiskebøl au nord à Å au sud.

Nous posons CW à Laukvik pour la pause déjeuner.

Le ciel assez dégagé nous incite à sortir, mais ce n’est pas sans compter:

– le Husky de la voisine qui voyant Gaby, se précipite, tire puis casse sa laisse et bouscule notre pauvre Gaby qui ne faisait vraiment pas le poids et repart clopin-clopant sur 3 pattes au camping-car. La voisine norvégienne navrée nous fait quelques excuses en anglais mais le mal est fait.

-Le vent: Nous tentons alors une autre sortie , mais vite découragés par un vent terrible, nous abandonnons et repartons en direction de la E10 espérant trouver un bivouac plus accueillant .

La circulation est assez dense , mais en grande partie due aux camping-cars qui sont en très grand nombre : environ 1 véhicule sur 3 est un camping-car ou un van.

Un pont, un fjord m’invitent à poser CW pout taquiner le goujon… enfin pêcher la morue?

Puis nous continuons sur la E10 toujours en quête d’un bivouac que nous trouvons enfin à Kabelvåg.

Et c’est à la porte de CW que nous trouvons un sentier de promenade dans une tourbière : fantastique, jusqu’au lac Prestvatnet !

.

Au cours de cette marche , nous tombons sur cette oeuvre d’art improbable: sûrement une farce des trolls!

Chacun y verra ce qu’il veut!

Voir

Ces paysages extrèmes à l’éternel instant

Nous livrant sans retour leur rivages étincelants.

Mardi 7 mai 5km de Kabelvåg à Svolvær et de Svolvær à Kabelvåg.

Lever avec 6°C, bien décidés à faire la randonnée du Djevelporten : la porte du diable pour ceux qui ne lisent pas le Norvégien…

Aprés avoir chercher le départ et rencontré une quatrième fois les Belges du Cap Nord, nous posons CW sur le parking payant : 45kr pour une heure que nous validons trop vite sur l’automate… comment rajouter 3 heures? j’interpèle une employée venue débusquer les mauvais payeurs.

La demoiselle pleine de bonne volonté s’essaie sur l’automate puis abandonner en nous disant que comme c’est elle qui contrôle, elle validera notre paiement pour la durée de la randonnée et nous précise qu’il faut faire attention aux rochers devenus glissants avec la pluie.

5km500 pour un dénivelé de 500 m. C’est parti ! sans Gaby convalescent de sa mésaventure de la veille.

Une première partie composée de 850 marches très hautes de roches plates empilées puis une seconde partie très abrupte voire verticale.. Une demoiselle qui est sur le retour sans être montée nous décourage, nous faisons demi-tour puis nous ravisons, boostés par un canadien photographe plein d’énergie.

Averses et grêle ne nous dissuadent plus et enfin nous arrivons à la porte du diable qui lui n’était pas au rendez vous sauf peut-être sous la forme de vent et pluie.

Le retour très périlleux du fait que les rochers et la terre sont maintenant détrempés nous permet de contempler la vue sur Solvær et le fjord. Malgré un malaise d’hypoglycémie, nous poursuivons la descente sans d’autres problèmes grâce à quelques caramels!

Retour à CW où nous déjeunons du cabillaud pêché la veille puis promenade dans la ville.

Nous visitons ensuite, à Kabelvåg, la cathédrale des Lofoten construite en bois .

Notre bivouac de la veille étant occupé par un van, nous posons CW à l’embarcadère des ferrys

<

Voir 

Plonger dans l’océan  sous un ciel enflammé

Les côtes déchiquetées de ces îlots glacés.

Mercredi 8 juin 71 km de Svolvær à Eggum en passant par Henningsvær.

De Svolvær à Eggum en passant par Henningsvær

Aprés une nuit très agitée:

0h00 un ferry accoste, et ce fut le balai de véhicules de toutes sortes : camping-car, camion bus, VL…

-1h00 du matin ,un hélicoptère de sauvetage après un survol de prés de notre CW qui a failli s’envoler, se pose à 50 m devant pour déposer une ou deux personnes ? qui ont été prises en charge par des véhicules de secours. L’hélico redécolle vers 2h00.

Et c’est sans compter sur notre voisin à cours de batterie obligé de mettre son moteur en route à tout moment pour générer quelques ampères…

Au matin, ayant en vue une randonnée , nous commençons par faire quelques courses et faire le plein de GPL.

Nous posons CW sur le parking de départ de la randonnée et c’est parti pour 2h30 d’escalade de rochers…nous n’irons pas jusqu’en haut… pluie et fatigue de la veille nous incitent à renoncer. Mais nous déjeunerons au bord d’un étang dans les hauteurs.

De retour au parking, nous partons pour Honningsvær: la petite Venise des Lofoten, en fait un petit village de pêcheurs tourné vers le tourisme.

Départ ensuite pour Eggum, une pointe des Lofotens : un spot pour le soleil de minuit mais le soleil se cache… à suivre!

Voir

Calme et captive la mer de toute part glacée  

Livrer sans une plainte le silence des marées.

Jeudi 9 juin 36km de Eggum à Stamsund, 8° au lever, nuageux.

De Eggum à Stamsund

Une randonnée le long de la mer nous tend les bras, elle sera plus facile que les 2 dernières :

De retour après près de 4h de marche et environ 11km déjeuner de nos ribs au miel achetés la veille.

Puis départ pour Stamsund

En chemin nous visitons un musée viking, à la recherche de mes ancêtres: je rappelle aux lecteurs que le premier duc de Normandie Rollon est un Chef Viking qui a toute sa place dans mon arbre généalogique.

En chemin, nous faisons la rencontre de ces deux élans!

Nous allons ensuite sur un park4night à Stamsund.

faceless couple running on sandy beach

Voir et

Marquer le sable blanc de l’empreinte de ses pieds 

Puis à la vague suivante, la voir s’effacer à jamais.

Vendredi 10 juin 35km de Stamsund à Napp – 7° au lever-ensoleillé

le nom de Lofoten vient de , « lynx » et de fótr, « pied », la forme de l’île aurait été semblable au pied d’un lynx. Il y a environ 25 000 habitants dans les Îles Lofoten.

Au lever, nous observons deux loutres devant CW

Après quelques courses au REMA de Leknes, nous prenons la direction de Napp où Chantal nous à planifié une petite rando : la quatrième en 4 jours consécutifs!

Une randonnée de 3 km autant pour le retour, qui offre des vues spectaculaires depuis le Offresøykammen, un petit sommet au-dessus de Nappstraumen, à l’ouest de Vestvågøya. Une première section assez raide, puis la pente diminue progressivement à mesure que l’on s’approche du sommet et la dernière partie est beaucoup plus raide et caillouteuse.

Après une descente plus rapide que la montée, nous sommes de retour à CW 4heures après , nous allons au bord de la plage repérée depuis le haut du sommet. Le propriétaire du terrain nous accueille en annonçant le tarif : 20€, le site plutôt attractif les vaut bien.

À peine posés , il faut faire les lessives et trouver un moyen de faire sécher le linge. et se reposer…!

Voir 

Des lacs de glace,  reflet d’une lumière cristalline 

dans un empire glacial que le ciel illumine.

Samedi 11 juin 83km entre Offersoy et Reine

de Offersoy à Reine

Nous quittons Offersoy sous un ciel nuageux et 11°, sans oublier auparavant de souhaiter son anniversaire à notre fille Aurélie: Joyeux anniversaire notre Puce!

Direction Mortsund pour visiter le Seafood Center; hélas! aujourd’hui c’est samedi et bien sûr nous trouvons porte close. Nous reprenons donc la E10 en direction du bout des îles Lofoten .

Nous nous arrêtons sur une aire privée à 60€ la nuit! Le propriétaire arrivant sur les lieux modère le prix en disant que hors saison, ce n’est que 15 €. Nous passons tout de même notre chemin.

En arrivant à Moskenes , nous nous inquiétons du ferry pour rejoindre le continent, bien nous en prend! Les premières places disponibles ne sont que lundi à 14h45. Nous réservons sur Torghatten-Nord. 232€ et 3h45 de traversée, mais cela nous évite pas mal de km et au prix du diesel, c’est peut être mieux sans compter le gain de temps!

Enfin nous posons CW sur le grand parking de Reine.

Reine est le point de départ de la célèbre Reinebringen : une randonnée de 1,5km et 1600 marches en pierre !  Oserons – nous ? la nuit porte conseil…

Et pour finir la journée, rien de mieux qu’une partie de pêche dans le fjord!

Dimanche 12 juin ,20 km de Reine à Å et de Å à Reine.

Lever 6h00 pour réserver sa place sur le parking de la rando. On se recouche en attendant que le brouillard se lève et que les sommets se dégagent. Vain espoir…!

10h00, il pleut, nous traversons donc les 2 tunnels qui nous séparent de la commune de Moskenes et son village de Å sur l’île du même nom, à proximité de l’extrémité méridionale de cette île et de l’archipel des Lofoten. Å fut un important port de pêche spécialisé dans le poisson séché : jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, ses séchoirs traitaient plus de 700 000 morues par saison ; son économie s’est depuis lors tournée vers le tourisme.Le bâti comprend trois groupes principaux : les maisons de l’intérieur et celles du bord de mer forment ensemble le noyau du village de pêcheurs traditionnel, qu’entourent les habitations plus récentes. Les bâtiments anciens préservés — fermes, entrepôts, cabanes de pêcheurs (rorbuer), hangars à bateaux, séchoirs à morue, forges, boutiques, sans oublier sa célèbre boulangerie où l’on trouve du pain cuit à l’ancienne et des viennoiseries. Tout cela donne à la localité de Å des allures de « musée vivant ».

Midi, un petit resto nous fait envie: le serveur, Christophe étudiant de Paimpol, en est à son 2ème jour et nous le sentons encore un peu maladroit. Il nous dira plus tard de le suivre en janvier sur TF1, il participe à la télé réalité Ninja Warrior.

Langues de morue, Fish and chips , Brownies, pour 2 : 90 Euros !

Il est temps de retourner à Reine, le temps s’est amélioré et il nous faut éliminer les calories absorbées. Alors avec quelques hésitations de la part de Chantal, nous nous mettons en route pour la célèbre randonnée du Reinebringen. 7,6 km aller-retour depuis CW

Reinebringen n’est pas vraiment une randonnée comme on en rencontre habituellement. En effet, sur 1,5 km nous montons environ 500 mètres de dénivelé à l’aide de 1800 marches en pierre !  
Ces marches ont été construites en 2019 par des Sherpa Népalais qui n’en sont pas à leur coup d’essais car on retrouve plusieurs randonnées similaires dans le pays, la plus longue en compte 3000 et se trouve a Øyfjellet.


Ces marches on été numérotées toutes les 100 marches, sans doute par des marcheurs car cela semble avoir été fait au marqueur et certains numéros sont bien effacés.

Nous étions là haut!

Retour à CW , nous n’avons pas même pu boire une bière, il est interdit de vendre de l’alcool le dimanche en Norvège, il faut donc se contenter de l’eau du torrent .

Au delà du cercle polaire

Voir 

Des pics rocailleux aux cimes enneigées

Se mirer fièrement dans les eaux azurées.

Voir 

Des falaises sombres d’un autre Finistère

Sombrer et se perdre à jamais dans la mer

Voir

Glissant sur l’horizon l’astre éblouissant

Pour une aurore dorée un coucher flamboyant

Voir

Le vif torrent sauter les roches sans détour

Pour dire à toute vie, du printemps son retour

Voir 

Ses eaux cristallines dans un dernier élan

S’iriser aux reflets d’un soleil éclatant

Voir

Voir l’onde turquoise d’un lagon arctique

Rivaliser avec une plage des tropiques 

Voir

Torrents, fleuves et rivières immobiles et figées

Livrer à la débâcle leur épaisse gangue glacée 

Voir

Ces paysages extrèmes à l’éternel instant

Nous livrant sans retour leur rivages étincelants

Voir 

Plonger dans l’océan  sous un ciel enflammé

Les côtes déchiquetées de ces ilots glacés.

Voir

Calme et captive la mer de toute part glacée  

Livrer sans une plainte le silence des marées.

Voir et

Marquer le sable blanc de l’empreinte de ses pieds 

Puis à la vague suivante, la voir s’effacer à jamais.

Voir 

Des lacs de glace  reflet d’une lumière cristalline 

dans un empire glacial que le ciel illumine

G E – mai 2022

Lien vers la 7ème semaine: Cliquez ICI

Moi, si… écrit par Aubrée 11 ans

Ecrit par Aubrée 11 ans , construit sur le modèle du poème « Moi, si… » de Daniel Picouly

musical notes on white paper

Moi, si…

Moi, si je pouvais redessiner le monde,
Je le ferais chanter mélodies et harmonies.
Je composerais des notes bien accordées,
Ensemble cela ferait une symphonie,
Dont les accords résonneraient dans l’univers.
Ce serait comme une chanson douce,
Qui rendrait la chaleur à l’hiver.

Bien sûr, on me chuchotera
Que c’est une cacophonie,
Que tout y est désordonné,
Que les instruments sont désaccordés,
Et que les bémols ne veulent plus danser.
Mais moi, je ne croirai jamais en ces bêtises,
Les autres peut-être mais…

Pas moi.

Moi, si je pouvais redessiner le monde,
Vous devriez tous le chanter
Aussi bien que vous le pourrez !

Chantez !