Jacques Rouxel

Je me souviens de soirées radiophoniques quand Claude Piéplu lisait quelques épisodes de ces fantasques bestioles. Les Shadoks, je croyait ce plaisir envolé.

J'avais mémorisé quelques devises "Non Sense" de ces merveilleux personnages

• Je dis des choses tellement intelligentes que, le plus souvent, je comprends pas ce que je dis

• Quand on ne sait pas où l'on va, il faut y aller ... et le plus vite possible

• La vérité c'est qu'il n'y a pas de vérité. Y compris celle-ci!

• Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué

• Pour qu'il y ait le moins de mécontents possible il faut toujours taper sur les mêmes

• En essayant continuellement on finit par réussir. Donc: plus ça rate, plus on a de chance que ça marche

• S'il n'y a pas de solution c'est qu'il n'y a pas de problème.

• Il vaut mieux mobiliser son intelligence sur des conneries que de mobiliser sa connerie sur des choses intelligentes

J'avais également noté avec minutie certaines expressions de mes amis ou de certains humoristes quand ils adoptaient ce style carrément shadokéien

• Je ne suis ni pour ni contre, que du contraire (un ancien collègue)

• Le bilinguisme permet de dire deux fois plus de conneries

• Tout est programmé mais le programme change à chaque instant (un ami)

• Si vous n'aimez pas mes opinions, j'en ai d'autres (Groucho Marx)

• Quand on est parti de rien pour arriver à pas grand chose, on a intérêt à le dire à personne (Pierre Dax)

• L'éternité c'est long, surtout vers la fin (Woody Allen)

BOOKNODE me fit faire une grande découverte: l'édition de ces histoires se poursuit et je viens de faire l'acquisition de "Les Shadoks et le Big Blank". Abordant des sujets passablement sérieux comme les religions et la cosmologie, ce album m'a permis de faire un voyage dans le temps.