Alexandre Vialatte
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Note moyenne : 8.6/10Nombre d'évaluations : 5
1 Citations 4 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
C'est un receuil de chroniques vraiment marrantes.
Afficher en entierUn roman (?) poétique, onirique, nostalgique, drôle et "inrésumable". On pense parfois au Grand Meaulnes, aux nouvelles de Supervielle ou de Le Clézio, mais c’est un livre profondément original, un de ces livres qui vous font dire un jour : ah oui, ça me rappelle, dans…
Afficher en entierDésopilant et lucide. A savourer par petites doses, un vrai bonheur. "...et c'est ainsi qu'Allah est grand".
Afficher en entierOn parle de Alexandre Vialatte ici :
2011-03-10T22:38:44+01:00
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Editeurs
Julliard : 7 livres
LGF - Le Livre de Poche : 5 livres
Pocket : 4 livres
Robert Laffont : 2 livres
Le Dilettante : 2 livres
Gallimard : 1 livre
Editions du Rocher : 1 livre
Arléa : 1 livre
Biographie
Alexandre Vialatte, né le 22 avril 1901 à Magnac-Laval (Haute-Vienne) et mort le 3 mai 1971 à Paris, est un écrivain français.
Installé une première fois à Ambert (Puy-de-Dôme) avec sa famille en 1915, il rencontre en 1916 les frères Paul et Henri Pourrat, auxquels le liera une longue amitié, surtout avec le dernier. Cette amitié, ponctuée de nombreuses randonnées pédestres dans les monts du Livradois et du Forez, et d'une abondante correspondance, sera un peu de nature « filiale ».
Germanophone, il est de 1922 à 1928 secrétaire de rédaction de La Revue Rhénane à Mayence [1], dans la zone occupée par les forces françaises. Il y découvre l'œuvre de Franz Kafka, dont il fut le premier traducteur de l'allemand en français. [2]
En 1938, il est professeur de français au lycée franco-égyptien d'Héliopolis, près du Caire.
Il s'engage en 1939 et est fait prisonnier en Alsace en juin 1940, ce qui provoque en lui un effondrement psychologique qui le conduit à l'hôpital psychiatrique de Saint-Ylie, près de Dole. Après avoir tenté de s'y suicider, il en sort en 1941. Cette expérience est relatée dans Le Fidèle Berger, roman du soldat qui sombre dans la folie à force de marcher et sera sauvé en pensant à la femme aimée. Son ami Henri Pourrat mentionne[3] « ce bourg où Vialatte, en se retrempant chaque jour dans le limpide étang des Escures, écrivit en trois semaines Le Fidèle Berger, et, c'est le plus étonnant des livres de guerre parus durant la guerre, le plus profond. Celui où la colère, l'humour, la simplicité, la fidélité nous parle de plus près ».
En 1945, il est à nouveau correspondant en Allemagne, où il rend compte des procès de Nuremberg.
En 1948, il retourne à Ambert, puis s'installe à Paris (en face de la prison de la Santé). Il écrit, de 1952 jusqu'à sa mort, les 898 Chroniques publiées (sauf 10) dans le journal quotidien auvergnat La Montagne. Ses boutades témoignent de son goût du non-sens :
« Je suis un écrivain notoirement méconnu. »
« Pascal aimait tellement l'Auvergne qu'il naquit à Clermont-Ferrand. »
« En Auvergne, il y a plus de montées que de descentes. »
« L'homme n'est que poussière... c'est dire l'importance du plumeau ! »
« Sauf erreur, je ne me trompe jamais. »
Il finissait par ailleurs la plupart des articles qu'il rédigeait par la phrase : Et c'est ainsi qu'Allah est grand, sans aucun rapport avec le sujet de l'article, mais témoignant parfaitement de son humour particulier et anticonventionnel.
Il tenait également dans les années 1960 une chronique régulière dans le magazine Elle : Le Paris des Parisiennes.
Sans compter un essai, 13 recueils de chroniques (regroupées après sa mort dans le recueil en deux volumes des Chroniques de la Montagne), 2 recueils de poésie, plusieurs volumes de correspondance (avec Jean Paulhan et Henri Pourrat, Jean Dubuffet notamment), la traduction en français de 9 œuvres de Franz Kafka et de 19 autres œuvres d'auteurs divers, des chroniques illustrées.
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