Miroir du Secret
Le Miroir continua de révéler divers récits, comme au-delà de Lui-même, ouvrant une brèche dans les méandres du règne ancestral de tous les végétaux et bien sûr de tous les minéraux. La prééminence de la Montagne, tour à tour, or et argent, devint le point crucial de l’instant, les yeux du cœur. Elle parla, comme de coutume, et rendit manifeste une forme de langage que seuls certains appelés peuvent, et déceler, et saisir. Il ne s’agissait pas de musique, et pourtant cela y ressemblait. Il ne s’agissait pas non plus d’images, et pourtant, cela s’y apparentait fortement. Aucun mot ne suffit à définir cette singularité. Définir, c’est comme limiter. Si tu tiens à entrer en ce Royaume, il te suffit de tout abandonner, me répéta le Miroir. Abandonner, c’est renoncer. Celui qui agrée cela peut voir s’entrouvrir la porte. Il est plusieurs sortes d’appels et chacun correspond à une singularité qui relève d’une élection. Bien sûr, le Miroir fait écho à un autre monde. Il ne désigne pas les mêmes choses que la réité de l’homme actuel. Il n’est guère possible de parler d’une chose sans passer par certaines analogies. Cela entrait dans la nature du Miroir.