Les habitants de Challans ont aperçu une étonnante silhouette grise dans le ciel de la Vendée ce mardi matin, vers 10h30.
Un hélicoptère de la Marine Nationale s’est déplacé depuis La Rochelle, en direction de l’école Saint-Joseph, pour aller à la rencontre des élèves de 4e et une classe de 3e.
Un atterrissage sous les acclamations
L’équipage composé de 6 membres a pris son envol vers 10h, et a atterri sur le terrain de sport du collège vers 10h30.
Sous les yeux passionnés et les acclamations des élèves, l’hélicoptère a attiré les regards des Challandais.
« C’est la troisième fois qu’il vient ici depuis le début de notre partenariat, il y a 4-5 ans. Le Covid avait reporté l’événement à cette année. Parfois, les gens se demandent pourquoi un hélicoptère de la Marine Nationale vole si bas et surtout, pourquoi il atterri à Challans ».
La défense : une spécialité de l’établissement
Après vingt minutes de vol, le pilote Guillaume et son équipe du détachement 35 F de La Rochelle ont présenté les formations des membres ainsi que le CIRFA (Centres de recrutement).
La Classe Défense de 3e, une spécialité de l’établissement, a également eu l’occasion de discuter avec chacun d’entre eux autour d’une table ronde l’après-midi.
« On intervient en lien notamment avec la SNSM, pour des missions de sauvetage. Notre rayon d’action se situe entre Lorient et Bayonne »
Divisé en deux équipages de six personnes, qui travaillent 15 jours par mois et 24/24h, le détachement 35F intervient régulièrement sur la façade atlantique.
« En 2022, on a réalisé 77 interventions. En moyenne, c’est entre 70 et 80 interventions par an sur notre secteur »
En Vendée, ils ont été récemment appelés pour aider à la recherche d’une femme qui s’est jetée du pont de Noirmoutier le 12 mars 2023.
Le départ de Challans pour l’équipage est prévu vers 16h30, pour retourner à leur base.
« C’était l’occasion pour les élèves du collège mais surtout pour ceux de la Classe Défense de découvrir leurs métiers. Ce n’est pas souvent que ça arrive, et ce n’est pas certain que ça se reproduira à l’avenir, car ça mobilise des moyens financiers. Et ils viennent à la demande des élèves, ça dépend d’eux aussi »
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