NOIRMOUTIER. – C’est en Ille et Vilaine, en 1997, qu’a été créée l’association Les Maisons d’Amis en France, par des propriétaires de chambres d’hôtes « soucieux de donner une image différente de leur activité », précise le président Robert Lauth.
De cette association (gérée par des bénévoles et non par des professionnels) est né un label, Fleur de Soleil (avec charte de qualité et certifié Iso 9001), consacré essentiellement à la promotion de l’hébergement en chambres d’hôtes en France.
D’une quinzaine de membres en Bretagne, l’association passe à 58, avant de se développer au niveau national. Le réseau s’étend. « Aujourd’hui, l’association est nationale (j’en suis le président depuis deux ans), mais des sections plus locales existent également ; souvent, elles sont créées dès qu’un département a huit ou neuf membres ».
En Vendée, « nous avons un site labellisé à La Guérinière, depuis deux ans. Aujourd’hui, trois autres prestataires de chambres d’hôtes nous rejoignent, dont un à Noirmoutier en l’île. Autre point positif, nous entretenons des rapports très constructifs avec l’office de tourisme », se réjouit Robert Lauth.
Et autant dire que l’homme est dans son élément, puisqu’il est également membre de la commission de l’hébergement touristique marchand, mise en place par le Ministère du tourisme.
Trois règles
Ce nouveau venu noirmoutrin, dans le réseau Fleur de Soleil, est le site d’hébergement en chambres d’hôtes Blanc Marine (en direction des Sableaux), géré par Jean Dalric, qui adhère à 200% « à l’esprit Fleur de Soleil, à savoir un réseau d’amis ! La personne qui nous sollicite doit être accueillie comme si elle arrivait chez des amis, c’est la philosophie du label ».
Et le président de renchérir : « nous insistons sur les trois remarques que les gens doivent se faire en partant de nos chambres : « j’ai bien dormi », « j’ai bien mangé », et « les gens étaient vraiment sympas ».
Le label Fleur de Soleil insiste sur la liberté de l’hôte, en terme de décoration par exemple. « Dans la mesure où les gens vont chez l’hôte, nous ne nous permettons pas de nous imiscer dans ses choix de déco. Elle doit refléter sa personnalité. Même chose concernant la restauration : libre à chacun de proposer ce qu’il veut, même si nous encourageons notre réseau à « faire travailler » les producteurs locaux ».
Pas de centrale de réservations, le label prône la proximité, et encourage les visiteurs à entrer directement en contact avec les hôtes. Et si d’aventure, vous souhaitez intégrer le réseau, il est toujours possible de contacter l’association, « mais avec 40 chargés de visites, bénévoles, pour couvrir tout le réseau, autant dire que nous avons pas mal de travail ».
A noter que, en avril, l’association tiendra son assemblée générale, durant laquelle les membres devront se prononcer sur le lancement d’une enquête pour intégrer les gîtes dans le label ; ce n’est pas encore le cas, mais la demande est là.
Un site : www.fleurdesoleil.fr
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