Avant de donner le coup d’envoi du derby entre le Stade Montois à l’US Dax à 21h, pour le compte de 28e journée de Pro D2, l’ancien footballeur a donné une conférence, ce midi au restaurant Mameta à Mont-de-Marsan. Face à lui un panel de chef d’entreprise, mais aussi le président du Stade Montois, Jean-Robert Cazeaux, et le maire de Mont-de-Marsan, Charles Dayot. Un événement à l’initiative du Sevens Landes Club, réseau d’acteurs économiques et sportifs.
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L’ancien milieu de terrain des Girondins de Bordeaux et de l’équipe de France (47 sélections) a notamment livré plusieurs anecdotes sur sa carrière, mais aussi sur son attachement au club du Stade Montois. Morceaux choisis.
Le Stade Montois un club qu’il admire
« Le Stade Montois est mon équipe » avoue-t-il, je regarde tous les matches de Pro D2. Il se souvient notamment des frères Boniface « des modèles » dit-il. Il avait d’ailleurs eu l’occasion de rencontrer André, récemment disparu, lors de l’inauguration du stade de Langoiran qui porte son nom. Pour lui, le Stade Montois représente également un « label pour le beau jeu ». Il se rappelle avoir foulé la pelouse de Barbe d’or (ancien nom du stade André et Guy Boniface – Ndlr) en 1986, pour un 32e de finale de Coupe de France remporté par les Girondins face à Toulouse, 2 buts à 0.
France-RFA en 1982 « Harald Schumacher a été comme ça durant tout le match »
Si le journal L’Équipe titrait le 9 juillet 1982 un déstabilisant « Fabuleux » pour il contait la demi-finale perdue des bleus face à la RFA, Alain Giresse, lui, concentrait sa déception sur un homme, Harald Schumacher. Si nous avons en mémoire l’attentat commis sur le pauvre Battiston à l’heure de jeu, « il n’a pas fait le voyage à vide » réagit Alain Giresse, il confirme aussi que le portier allemand avait été agressif durant toute la partie.
Anecdote racontée par l’ex international tricolore « quelques années plus tard, lors d’une soirée dans les salons de la Fédération allemande de football, j’entends un grand « bonjour Alain », c’était lui, ma mine était encore imprégnée du souvenir de Séville ». De ce jour-là, Alain Giresse l’a encore tenace « on était anéanti, on avait l’impression que l’on nous avait volé quelque chose ».
Sur les Girondins de Bordeaux et la situation actuelle
Il commence tout d’abord par un « mon cœur est marine et blanc ». Il avoue que le passage des Américains n’a pas été une réussite « Il s’en contrefiche puisque c’est un fonds d’investissement ». Celui qui réside maintenant dans la banlieue toulousaine mentionne que les Girondins doivent retrouver au plus vite la Ligue 1, ne serait-ce que pour l’aspect économique et bien évidemment, car la ville en a besoin. Il analyse également que le Matmut Atlantique n’a pas encore créé l’engouement nécessaire.
Football et rugby
Alain Giresse l’avoue, c’est une bouffée d’oxygène que d’assister à une rencontre de rugby. Sans tomber dans la caricature, l’homme aux 592 matche avec Bordeaux prend exemple sur les supporters dacquois présents lors de cette conférence. Pas d’animosité, esprit convivial, mais aussi un peu chambreur. Une différence avec le monde du football qui tombe « dans bon nombre de travers ».
Concernant le football actuel « regardez le Ballon d’Or, c’est devenu un objectif individuel qui récompense un seul joueur au détriment d’autres et notamment ceux qui défendent. J’échange un Ballon d’Or contre une coupe du Monde, sans problème ».
Son pronostic pour le derby landais
S’il n’a pas donné de score précis, Alain Giresse admet que son cœur penche plutôt du côté des Jaune et Noir. « Dax n’arrête pas de gagner en ce moment, et plus on gagne, plus on se rapproche d’une défaite ». L’ancien des Girondins sera sur la pelouse, ce vendredi soir, pour donner le coup d’envoi de cette rencontre.
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