« Je refuse plein de trucs, mais je n’ai pas hésité une seconde pour le Salon du livre de la Saussaye ! », assure l’Elbeuvien et homme de médias Franz-Olivier Giesbert qui « revient » donc chez lui à l’occasion de ce salon.
Il a lu Le Journal d’Elbeuf et participé à des concours avec ce dernier dans les années 60. Mais a signé son premier article chez nos confrères de Paris Normandie. Pas de doute, Franz-Olivier Giesbert est bien originaire d’Elbeuf.
« Sentiment de liberté »
L’écrivain et journaliste est de retour dans son pays natal ce 12 mars pour le Salon du livre de la Saussaye. « J’ai plein de sollicitations. Mais participé à ce salon c’était important. C’est une vraie joie pour moi », s’exclame l’auteur franco-américain.
D’ailleurs, il profitera du salon pour « dire bonjour » à ses parents qui reposent au cimetière Saint-Jean d’Elbeuf.
Jusqu’à ses 20 ans, il a en effet vécu à Saint-Aubin-lès-Elbeuf, puis à Bosc-Roger-en-Roumois. Il a aussi fait sa scolarité dans l’agglo et notamment au lycée Maurois.
« Il y a forcément beaucoup de nostalgie. Je repense aux carrés aux pommes, à la librairie de la Pléiade. Elle est toujours ouverte d’ailleurs ? », après avoir été rassuré sur ce point, il ne peut s’empêcher d’évoquer ses souvenirs et les heures – nombreuses – liés au bar du Chiquito ou à l’emblématique café du Théâtre.
Moins d’intérêt général aujourd’hui ?
« Je n’ai pas hésité une seconde pour le Salon du livre de la Saussaye », confie-t-il. Avec les participants, il échangera autour de ses derniers ouvrages Histoires Intimes de la Ve République. Un objet hybride qui va de l’autobiographie à la description précise du fonctionnement de la Ve République. Car il y a peu d’observateurs et de journalistes qui ont autant approché, comme Fog, les instances et les hommes qui font notre démocratie.
Le deuxième tome est sous-titré La Belle Époque et s’attarde sur les années 70. « Mais je ne dis pas que c’était mieux avant. Il y a eu de gros problèmes avec notamment les chocs pétroliers. Mais j’ai l’impression qu’il y avait moins de communication. Et que les hommes politiques se battaient plus pour l’intérêt général. »
Pour lui, c’est aussi l’occasion de rembobiner. « Quand je vivais à Elbeuf, j’avais cette impression que le monde était à nous. Il y avait un sentiment de liberté. »
L’écrivain elbeuvien a en toute hâte de discuter lors du Salon du livre. De la Ve République bien sûr. Mais aussi de sa vision de celle-ci.
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