Dans le monde des douceurs à Melun (Seine-et-Marne), la Pâtisserie du Coin a pris une place spéciale, ajoutant une note sucrée à la vie quotidienne des habitants. Rencontre avec Tene Sidibé, la créatrice autodidacte des gâteaux et de leurs succès.
L’éveil d’une pâtissière passionnée
À 34 ans, Tene Sidibé a tracé son chemin sucré avec la fondation de la Pâtisserie du Coin en 2017. Cependant, cette aventure a commencé bien avant, en 2011 : « À cette époque, je travaillais en crèche en et je faisais des gâteaux sur mon temps libre, pour toute ma famille. Je donnais ce que je faisais à mon entourage », se souvient-elle.
Devenue pâtissière autodidacte, elle se perfectionne avec de la pratique.
Pour Tene Sidibé, les choses ont rapidement pris de l’ampleur : « J’ai commencé à créer une page Facebook. Elle commençait à regrouper un peu de monde alors, j’ai mis en place des commandes de gâteau. Grâce au bouche-à-oreille, ça a s’est répandu un peu partout en Île-de-France. »
Avec de plus en plus de frigos et une liste des commandes qui s’allonge, la jeune femme cherche alors un local professionnel et monte son entreprise. « On a alors trouvé un grand local à Fontenay-sous-Bois pour faire notre labo et notre premier point de vente. On s’est alors mis à travailler avec ma mère et ma sœur », sourit-elle, fière.
Cet esprit familial, on l’a gardé encore aujourd’hui.
Ce sont quelques partenariats qui vont venir mettre un second coup de boost à son commerce avec les centres commerciaux Hammerson qui l’invitent à ouvrir un kiosque à O’Parinor d’Aulnay-sous-Bois, suivi par la confiance des magasins Leclerc, où les gâteaux de la Pâtisserie du Coin trouvent leur place dans 24 magasins en Île-de-France.
La recette du succès
Mais qu’est-ce qui fait l’originalité de ces gâteaux ? L’identité de la Pâtisserie du Coin repose sur la réinterprétation des gâteaux classiques.
« On a revisité la présentation à la manière de gâteaux américains ou anglais, ce qu’on appelle des layer cakes (gâteaux en couches). Là où on a révolutionné la recette, c’est d’éviter la crème au beurre, qui est trop lourde, pour garder des ganaches et des mousselines », précise Tene.
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Parmi les saveurs proposées, on peut retrouver des classiques tels que fraise-vanille, qui n’est pas sans rappeler le fraisier, mais aussi des duos tels que mangue-passion ou encore framboise-chocolat blanc.
Des goûts qui coexistent avec des créations plus audacieuses :
Dans l’année, on propose des parfums innovant en édition limitée. Dernièrement, c’était à l’hibiscus, actuellement, c’est la façon tarte tatin.
Après l’ouverture en 2022 à Cergy, leur objectif est d’aller dans les plus petites villes et développer des franchises. En 2023, Melun est cette première étape.
Outre le goût et la beauté des gâteaux, la disponibilité joue un rôle clé. Faits maison et à la main à Fontenay-sous-Bois, les gâteaux sont réapprovisionnés plusieurs fois par jour, assurant fraîcheur et variété. La possibilité de commander la veille pour le lendemain ajoute à la flexibilité du service.
« Nos plus grands gâteaux, à 10-12 parts, sont à 43,90 euros, ceux à 6-8 parts sont à 27,90 euros, des prix qui sont un peu en dessous de la moyenne du peu de concurrence qui existe en France », rappelle la gérante.
Ayant déjà reçu un accueil très chaleureux par les habitants de Melun, ces nouveaux pâtissiers espèrent illuminer vos célébrations avec leurs gâteaux.
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