Les éponges - Deuxième partie

 

Les éponges acquirent leurs formes actuelles il y a un milliard d'années et les ont conservées à peu près inchangées. Peut-être sont elles si bien adaptées à leur milieu qu'elles n'ont pas eu le besoin de se modifier.
Après les éponges arborescentes et les éponges en boule, je vais vous présenter deux autres formes caractéristiques.

 

 

Commençons par celles en forme de tube. Ma préférée est l'éponge tubulaire rose (photo ci-dessus). Les surplombs où on la trouve mélangée avec l'axinelle jaune sont vraiment magnifiques et servent de premier plan à de nombreuses photographies.

 

 

Mais, ce qui m'intéresse le plus, est le mélange de couleurs que peux nous offrir les groupes composés de différentes espèces comme celui ci dessus comprenant une éponge jaune et une éponge incrustante bleuâtre.

 

 

En voici un second exemple, comprenant une éponge à cratères sur une éponge encroûtante orange-rouge.

Ces formes encroûtante mesurent en général à peine quelques millimètres d'épaisseur et sont capables de recouvrir d'importantes surfaces.

 

Par leurs formes et leurs couleurs variées, les éponges peuvent faire la joie des photographes sous-marins. Ci dessus, une éponge encroûtante orange (caractérisée par des canicules très épais réunis en forme d'étoiles) au milieu d'une éponge jaune.

Il existe plusieurs espèces encroûtantes de coloration rouge. En voici un autre exemple qui se distingue bien de l'éponge orange déjà présentée. Je n'en connais pas l'espèce.

 

Les éponges n'ont pratiquement pas d'ennemis (à par les nudibranches). En revanche elles sont très sensibles à la maladie et à la pollution des eaux. Et le plus inquiétant est que l'on trouve, de plus en plus souvent, leurs squelettes en fin de saison estivale. Un exemple de plus qui nous montre que la Méditerranée continue lentement, année après année, a être étouffée par la déferlante de plus de cent millions de touristes