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Événements contenant la ou les locutions cherchées



24 événements affichés, le premier en 1651 - le dernier en 1712


Louis II de Vendôme - par Dumonstier

Mariage de Louis II de Vendôme avec Laure Mancini

Pour se concilier la cour, Louis II de Vendôme est contraint d'épouser une nièce de Jules Mazarin.

Louis II de Vendôme épouse le 4 février 1651 ou en juillet 1651 à Brühl en Allemagne Laure Mancini, nièce de Jules Mazarin. Leurs enfants sont :

Ce n'est qu'avec ce mariage que César de Bourbon s'assagit.

Il restera fidèle à Anne d'Autriche durant toute la Fronde.



Naissance de Louis-Joseph de Vendôme

Louis-Joseph de Vendôme dit le Grand Vendôme naît à l'Hôtel de Vendôme à Paris le 1er juillet 1654, fils de Louis II de Vendôme (1612-1669), Duc de Mercœur et de Vendôme, et de Laure Mancini (1636-1657), Duchesse de Mercœur.



Baptême de Louis-Joseph de Vendôme

Louis-Joseph de Vendôme est baptisé en la Sainte Chapelle du château de Vincennes le 27 octobre 1656.

Son Parrain est Louis XIV.

Sa marraine est Anne d'Autriche (1601-1666)



Louis-Joseph de Vendôme Général des galères du roi de France

En 1659, Louis-Joseph de Vendôme devient Général des galères du roi de France.



Expédition de Candie

Mort de François de Vendôme

Louis-Joseph de Vendôme Duc de Vendôme

Mort de Louis Chalon du Blé

Nicolas Chalon du Blé Capitaine et gouverneur de la ville et citadelle de Chalon-sur-Saône

Mort d'Armand Fortin de La Hoguette

Charles Fortin de La Hoguette Marquis de la Hoguette

En 1669, François de Vendôme, duc de Beaufort et François de Rose, marquis de Provenchère conduisent des secours aux Vénitiens contre les Turcs, et dirige les troupes françaises défendant Candie contre les troupes ottomanes.

Louis Victor de Rochechouart commande l'escadre composée de 15 bâtiments à rames.

Anne Hilarion de Costentin participe à l'expédition de Candie en 1669.

Il protège le commerce français et s'oppose aux Turcs.

Charles-Paris d'Orléans-Longueville prend la tête de 100 gentilshommes pour combattre les Turcs au siège de Candie sans parvenir à faire lever le siège.

César III Auguste de Choiseul obtient en 1669 un brevet de Maréchal de camp pour aller servir à Candie.

André de Nesmond se bat sous les ordres de François de Vendôme.

François de Vendôme meurt le 25 juin 1669, tué durant un assaut.

François de Vendôme est surnommé le Roi des Halles par les Parisiens.

Louis-Joseph de Vendôme devient:

Louis Victor de Rochechouart monte alors le vaisseau amiral et tente de poursuivre la lutte.

Louis Victor de Rochechouart est blessé lors d'un combat le 24 juillet 1669,

Charles-Auguste de Goyon-Matignon participe à cette expédition de Candie où il est blessé.

Louis Chalon du Blé meurt en août 1669 sans descendance.

Nicolas Chalon du Blé abandonne alors l'état ecclésiastique et reprend toutes les charges de son frère, capitaine et gouverneur de la ville et citadelle de Chalon-sur-Saône.

Armand Fortin de La Hoguette meurt lors de ce siège.

Charles Fortin de La Hoguette devient Marquis de la Hoguette.

Louis Victor de Rochechouart constate l'impossibilité de forcer les lignes turques et lève le siège le 21 août 1669

Louis Victor de Rochechouart ramène la flotte à Toulon le 28 octobre 1669.



Mort de Françoise de Lorraine-Mercœur

Louis-Joseph de Vendôme Prince d'Anet

Françoise de Lorraine-Mercœur meurt à Paris le 8 septembre 1669, quelques semaines après François de Vendôme, son fils cadet.

Elle laisse la principauté d'Anet à son petit-fils, Louis-Joseph de Vendôme, fils aîné de Louis II de Vendôme.

Il entreprend au château d'Anet des réfections importantes.

Claude Desgots, inspecteur des Bâtiments du Roi, neveu de Le Nôtre, est chargé de diriger ces travaux de rajeunissement.

Dans l'aile droite, au lieu de la galerie de Diane, on crée de nouveaux appartements.

Dans l'aile gauche, on y supprime plusieurs appartements pour faire, au rez-de-chaussée, un vaste vestibule et, à l'étage, une salle des fêtes que dessert un somptueux escalier d'une seule volée avec une rampe de fer forgé au chiffre du Duc. Dans les combles qu'on exhausse en modifiant la pente du toit, on installe des logements nouveaux.

La façade est ornée dans sa partie centrale de pilastres d'ordre ionique encadrant un trophée sculpté.

Les fenêtres du rez-de-chaussée sont privées de leurs meneaux de pierre, transformées en portes-fenêtres et les célèbres vitraux en grisaille disparaissent pour faire place à du verre incolore.

Aux pavements de carreaux émaillés, on substitue de larges dalles de marbre blanc et noir.

Derrière l'aile gauche, est édifié un bâtiment à toit brisé qu'un mur en hémicycle couronné de vases décoratifs relie à un bâtiment symétrique appuyé contre le pavillon d'angle dit du Gouvernement.

Pour décorer les intérieurs, Louis-Joseph de Vendôme fait appel à des artistes en renom.

Claude III Audran, dont la présence à Anet est attestée en 1690, peint les appartements du rez-de-chaussée dans le style grotesque. Le peintre animalier François Desportes participe à ses travaux.

L'aménagement des jardins est confiéà Le Nôtre. Celui-ci commence par faire place nette en jetant bas tous les communs se trouvant autour du château : jeu de paume, orangerie, volières disparaissent ainsi que la grande galerie qui entourait les jardins.

Le cryptoportique, cette galerie voûtée qui régne au pied du corps de logis central, et le grand escalier en forme de croissant sont remplacés par des terrasses à degrés qui compensent la dénivellation existant entre la cour d'honneur et les jardins.

Autour de ces derniers, on creuse un grand canal au-delà duquel s'étend un parc boisé percé d'allées rayonnantes.



Louis-Joseph de Vendôme Maréchal de camp

En 1678, Louis-Joseph de Vendôme est nommé Maréchal de camp.



Louis-Joseph de Vendôme Gouverneur de Provence

En 1681, Louis-Joseph de Vendôme est nommé Gouverneur de Provence.



Construction de la place Vendôme

La vie fastueuse et dissipée que mène Louis-Joseph de Vendôme en compagnie de Philippe de Vendôme, son frère, les dépenses énormes entraînées par les transformations apportées au domaine d'Anet finissent par le ruiner.

Pour payer ses dettes, il doit vendre au Roi l'hôtel de Vendôme.

En 1685, François Michel Le Tellier reprend l'idée de création de la place Louis-le-Grand, future place Vendôme.

Il achète l'hôtel de Vendôme et le couvent des Capucines.

Les façades sont construites, avant même les bâtiments.

François Michel Le Tellier commande à François Girardon une statue équestre en bronze de Louis XIV qui est érigée au milieu de la place et sera inaugurée en 1699.

La place prend alors le nom de place Louis-le-Grand, qu'elle gardera jusqu'à la Révolution.



Fêtes au château d'Anet

Au cours de ses séjours à Anet, Louis-Joseph de Vendôme rassemble autour de lui toute une suite de compagnons de plaisir, d'écrivains en renom, de beaux esprits, auxquels il offre une hospitalité sans limites.

On y voit Chaulieu, Chapelle, Bachaumont, Dangeau, La Fontaine, Campistron, Molière.

En 10 ans, le Louis le Grand Dauphin rend visite à 7 reprises à Louis-Joseph de Vendôme.

Au mois de septembre 1686, presque toute la cour l'accompagne.

La réception est éblouissante et coûte, dit-on, plus de 100 000 livres à Vendôme.

Le premier soir, Lulli fait jouer son opéra Acis et Galatée, écrit pour cette occasion et qui sera sa dernière œuvre lyrique.

Les spectacles, le jeu, la chasse au loup et d'interminables banquets font de ces 8 jours une fête continuelle.



Cession du duché de Beaufort

Charles Ier Frédéric de Montmorency-Luxembourg Duc de Beaufort

En 1688, le duché de Beaufort est vendu pour 460 000 livres par Louis-Joseph de Vendôme à Charles Ier Frédéric de Montmorency-Luxembourg, qui est créé Duc de Beaufort.


Nicolas de Catinat à la tête de ses hommes lors de la bataille de La Marsaille - par Eugène Devéria (1805–1865)

Siège de Casal

Bataille de La Marsaille

Mort de Charles Fortin de La Hoguette

Dans le cadre de la guerre de la ligue d'Augsbourg, Victor-Amédée II de Savoie poursuit les hostilités contre Louis XIV.

Victor-Amédée II de Savoie bloque Pignerol et assiège Casal en août 1693.

Nicolas de Catinat reçoit la gendarmerie en renfort et est retranché dans son camp de Fenestrelle.

La bataille de La Marsaille, ou de Marsaglia qui se déroule le 4 octobre 1693 oppose :

Nicolas de Catinat qui dispose d'une position dominante, forme son armée sur 3 lignes, l'infanterie au centre et la cavalerie aux ailes :

Jacques Éléonor Rouxel participe à cette bataille où il est blessé.

René III de Froulay soutient avec succès le siège du fort de Pignerol.

Eugène-François de Savoie-Carignan et d'autres conseillent à Victor-Amédée II de Savoie d'attendre une occasion favorable et de se replier sur Turin.

Mais Victor-Amédée II de Savoie, veut prendre sa revanche de sa défaite à Staffarde.

Il range aussi ses troupes en 3 lignes.

L'attaque a lieu sur tout le front et les troupes hispano-savoyardes sont enfoncées.

L'infanterie française renverse à la baïonnette les escadrons intercalés avec les bataillons, sans tirer.

À l'aile droite, la cavalerie déborde l'aile gauche alliée. La gendarmerie, ramène au combat les bataillons de première ligne et attaque l'infanterie ennemie par le flanc.

Les alliés fuient, laissant sur le champ de bataille 8 000 morts ou blessés, 2 000 prisonniers, leurs canons et 32 drapeaux ou étendards.

Les Français ne perdent que 1 800 hommes.

Cependant, faute de matériel et d'argent, Nicolas de Catinat ne peut assiéger Turin mais Casal est débloquée.

Charles Fortin de La Hoguette meurt le 7 octobre 1693 tué lors de la bataille de Marsaglia ou Marsaille.

René III de Froulay contribue à cette victoire.



Louis-Joseph de Vendôme Vice-roi de Catalogne

Prise de Barcelone

Ayant déplu à Louis XIV sur son projet d'un siège de Barcelone par la mer, et malade de la petite vérole, Anne Jules de Noailles rend la direction des armées à Louis-Joseph de Vendôme.

Louis-Joseph de Vendôme est nommé vice-roi, prend finalement Barcelone en 1697.



Louis-Joseph de Vendôme Vice-roi de Catalogne

En 1697, Louis-Joseph de Vendôme conquiert Barcelone et devient vice-roi de Catalogne.

Melchior II de Vogüé sert à la prise de Barcelone.



Bataille de Crémone

Prise de de Cerese

Louis-Joseph de Vendôme commandant de l'armée française

François de Neufville est coupable de la négligence avec laquelle se fait le service dans Crémone et de ne pas bien surveiller les faits et gestes d'Eugène-François de Savoie-Carignan.

À Crémone, un aqueduc souterrain sert à conduire au dehors les immondices et passe sous la maison d'un prêtre dévoué au Impériaux.

Le 1er février 1702, après d'habiles préparatifs, ils introduisent dans la ville par cette voie 300 grenadiers et quelques ouvriers qui se dirigent vers la vieille porte Sainte-Marguerite, abattent le mur qui la condamne, et ouvrent ainsi le chemin à la cavalerie. Celle-ci occupe le cœur de Crémone.

Claude Florimond de Mercy montre un grand courage lors de cette bataille.

Mais Eugène-François de Savoie-Carignan commet la faute d'amener à l'intérieur de la ville, plus de cavaliers que de fantassins.

Un régiment français, le régiment des vaisseaux, qui manœuvre depuis le point du jour, chasse les cuirassiers de l'empereur, se barricade dans les rues voisines, et appelle du secours.

Les Impériaux progressent d'un autre côté, investissent une partie des casernes, y font prisonnières plusieurs compagnies.

Les troupes françaises, prises à l'improviste, déploient du sang-froid, de l'énergie, de la persévérance. Ils parviennent à se réunir et à gagner du terrain, aidés des troupes irlandaises au service de Louis XIV. Ils reprennent le dessus.

Le régiment des Vaisseaux réussit à forcer le retranchement construit par les Impériaux à l'entrée de la ville, près du débouché de l'aqueduc.

Les troupes d'Eugène-François de Savoie-Carignan sont malmenées dans la plupart des combats de rue, les magistrats de la ville refusent de se déclarer en sa faveur. Il songe donc à se retirer. Garnissant de troupes la porte Sainte-Marguerite, il se replie vers cette issue et après un combat furieux dans une église, évacue la ville.

En l'absence du colonel Lally, le major Daniel O'Mahony prend le commandement du régiment de Dillon et repousse l'attaque surprise d'Eugène-François de Savoie-Carignan, forçant à la retraite les troupes impériales et sauvant ainsi la ville de Crémone.

Il est chargé d'apporter au roi la nouvelle à Versailles. Le roi le fait colonel. Il devient connu comme le brave de Crémone et gagne ainsi sa renommée internationale.

Eugène-François de Savoie-Carignan échoue ainsi dans sa tentative de prendre la porte du Pô.

Cependant, François de Neufville est fait prisonnier, suscitant l'ironie des chansonniers :

Par la faveur de Bellone,

Et par un bonheur sans égal,

Nous avons conservé Crémone,

Et perdu notre général.

Cette bataille aussi appelée surprise de Crémone coûte de part et d'autres environ 1 200 hommes, tués ou blessés.

Dans sa retraite, Eugène-François de Savoie-Carignan s'empare de postes et de magasins sur l'Oglio.

Il rentre ensuite dans ses cantonnements et resserre Mantoue.

15 000 hommes de renforts lui étant arrivés, Eugène-François de Savoie-Carignan enlève sous cette ville le village de Cerese.

René III de Froulay défend Mantoue assiégée et reçoit 3 blessures. en 1702.

Louis-Joseph de Vendôme prend le commandement de l'armée française.



Marie-Louise Gabrielle de Savoie Régente de l'Espagne

Bataille de Luzzara

Mort de François Joseph de Créquy Marquis de Créquy

Le 12 juillet 1702 à Crémone, Philippe V d'Espagne vient en personne à la tête d'un petit contingent d'environ 2 000 soldats, pour défendre les possessions d'Espagne en Italie.

Philippe V d'Espagne confie la régence de l'Espagne à Marie-Louise Gabrielle de Savoie, son épouse.

Il rejoint l'armée française composée d'environ 30 000 hommes commandés par Louis-Joseph de Vendôme.

Ils sont rejoints par un contingent du prince de Vaudémont, gouverneur général du Milanais pour le compte du roi d'Espagne

L'armée impériale est un peu moins nombreuse, mais à l'avantage du soutien de la population qui désire mettre fin à l'occupation espagnole.

Dans ses rangs se trouve Charles Thomas de Lorraine, fieldmarshall de l'armée autrichienne, fils de Charles-Henri de Lorraine.

Dans ses mémoires, Saint Simon raconte que les deux armées arrivent ensemble le 15 août 1702 sur les 4 heures de l'après-midi, de part et d'autre d'une digue, près de la ville de Luzzara, sur la rive droite du Pô, sans apparemment avoir connaissance de la présence de l'autre.

Selon d'autres auteurs, Eugène-François de Savoie-Carignan serait arrivé le premier pour tendre une embuscade.

L'armée française doit combattre en ordre de marche et non en ordre de bataille.

Jacques Éléonor Rouxel participe à cette bataille.

Ferdinand de Marsin prend part à cette bataille où il se couvre de gloire.

Le combat est très violent.

La nuit met fin aux hostilités et les deux camps en profite pour fortifier leur position.

François Joseph de Créquy meurt à Luzzara en 1702.

Après la bataille, les deux armées restent longtemps à proximité l'une de l'autre.

Les deux camps revendiquent la victoire, à Paris comme à Vienne on célèbre la victoire par une messe.

Les Français, à l'approche de la mauvaise saison, quittent la région le 4 novembre 1702, mettant ainsi fin à la campagne de 1702.



Alliance de la Savoie et de l'Autriche

Occupation du comté de Nice

Victor-Amédée II de Savoie se joint à l'Autriche contre la France en 1703.

Une lettre de Louis XIV à propos d'un sérieux différend avec son cousin, en septembre 1703, atteste de leurs relations tumultueuses :

Monsieur, puisque la religion, l'honneur, l'intérêt, l'alliance et votre propre signature ne sont rien entre nous, j'envoie Louis-Joseph de Vendôme, mon cousin, à la tête de mes armées pour vous expliquer mes intentions. Il ne vous laissera que 24 heures pour vous déterminer

Les états de Victor-Amédée II de Savoie sont occupés par Louis-Joseph de Vendôme.

Louis XIV occupe le comté de Nice de 1703 à 1706.



Siège et prise de Vercelli

Prise d'Ivrée et Verrue

En 1704, sous les ordres de Louis-Joseph de Vendôme, Jacques Éléonor Rouxel fait le siège et prend Vercelli, puis Ivrée et Verrue.



Siège de Montmélian

Bataille de Cassano

Mort de Joseph de Lorraine

Mort du Prince de Wurtemberg

Eugène-François de Savoie-Carignan blessé

En 1705, l'armée de Louis-Joseph de Vendôme, qui a reçu des renforts, tente de soumettre Victor-Amédée II de Savoie, récent allié des Autrichiens.

Louis XIV met le siège devant Montmélian en 1705.

Prise, la citadelle est détruite en 1706, sur ordre du roi de France et le conseil de Sébastien Le Prestre.

La colline qui l'accueillait est aujourd'hui nue et est devenue un belvédère.

Victor-Amédée II de Savoie implore l'empereur de lui envoyer de l'aide.

Eugène-François de Savoie-Carignan, commandant ces renforts, se trouve opposé à Philippe de Vendôme, le grand prieur.

Cet homme, un dilettante, se laisse surprendre sur les rives de l'Adda par l'attaque féroce d'Eugène-François de Savoie-Carignan, mais celui-ci, plus à cause de la profondeur du fleuve qu'à cause de la résistance des Français, ne parvient pas à traverser et décide de reporter son attaque sur Cassano en Lombardie au nord de l'Italie.

Le 16 août 1705, grâce à une marche forcée, Louis-Joseph de Vendôme se trouve face à lui, ce qui ne détourne pas Eugène-François de Savoie-Carignan de son idée.

Il attaque si violemment l'armée française, que ses troupes parviennent à traverser et poussent leurs ennemis à l'eau.

Ceux-ci reviennent à la charge et obligent les Impériaux à retraverser.

Pendant une heure, malgré les efforts Louis-Joseph de Vendôme qui se met 2 fois à la tête de ses troupes pour les ramener au combat, les Français sont de nouveau repoussés avec pertes au delà de l'Adda, par la droite de l'armée impériale.

L'attaque n'est pas moins rude sur le flanc droit des Français dont plusieurs bataillons sont renversés.

Mais les Autrichiens ne parviennent pas à y soutenir leur assaut car leurs armes à feu sont mouillées après avoir traversé la rivière. Ils sont repoussés, et beaucoup périssent noyés.

Les Autrichiens ne parvenant pas à traverser le fleuve, le combat tourne donc finalement à l'avantage des Français.

Louis-Joseph de Vendôme et Jacques Éléonor Rouxel gagnent cette bataille.

Eugène-François de Savoie-Carignan qui se trouve durant l'action au plus fort du feu, ordonne le repli.

La bataille, commencée à une 13 heures, finit à 17 heures.

Les deux camps subissent de fortes pertes, mais les Français en sortent victorieux.

Gaston Jean-Baptiste de Choiseul, présent à cette bataille reçoit un coup de fusil qui lui fracasse la main, puis un coup de mousquet au travers du corps qui lui brise la hanche.

Les Impériaux qui ne sont pas poursuivis, se retirent sur Treviglio.

La nuit du combat, Eugène-François de Savoie-Carignan fait conduire les blessés à Palazzuolo, où selon un état du commissaire impérial, on en compte 4 347.

Ils laissent sur le champ de bataille 6 584 hommes et 1 942 prisonniers.

Parmi les blessés se trouvent le prince Joseph de Lorraine et le prince de Wurtemberg qui meurent de leurs blessures.

Eugène-François de Savoie-Carignan est également blessé.

La résistance française à Cassano ruine toutes les dispositions qu'avait prises Eugène-François de Savoie-Carignan pour pénétrer en Piémont et pour secourir Victor-Amédée II de Savoie, qui se trouve ainsi fort pressé.

Joachim Adolphe de Seiglière de Soyécourt est blessé à la Bataille de Cassano.

Elle contraint les Impériaux à prendre leurs quartiers d'hiver sur place.


Bataille de Calcinato - par Jean-Baptiste Martin Louis-Joseph de Vendôme en campagne par Murat -1706

Bataille de Calcinato

Le 19 avril 1706, le régiment Colonel-Général cavalerie gravit résolument une montagne fort rude, surprend et défait l'aile droite de l'ennemi.

Le 19 avril 1706 ou le 16 mai 1706, la bataille de Calcinato est une bataille de la guerre de Succession d'Espagne, opposant :

Écrasé par le nombre, Christian Detlev de Reventlow doit s'incliner.

La bataille se termine par la victoire des Franco-Espagnols.

Philippe Charles de La Fare participe à cette bataille.

Joachim Adolphe de Seiglière de Soyécourt participe à cette Bataille de Calcinato.



Campagne de Flandres

Prise de Bruges

Prise Gand

Prise de Lessines

Bataille d'Audenarde

En 1708, Louis XIV tente de renouveler l'invasion des Flandres avec cette fois une armée beaucoup plus importante.

Les 100 000 hommes de l'armée française soit 130 bataillons d'infanterie et 216 escadrons de cavalerie sont massés près de Mons.

L'Angleterre ne peut opposer d'emblée que 90 000 Anglo-hollandais soit 112 bataillons d'infanterie et 197 escadrons de cavalerie.

Ils stationnent sur la défensive au sud de Bruxelles.

Les armées alliées d'Eugène-François de Savoie-Carignan sont à Coblence, groupées sur le Rhin.

Ces deux armées sont donc disjointes.

En juin 1708, John Churchill est le généralissime des forces coalisées.

Il doit faire sa jonction avec Eugène-François de Savoie-Carignan, commandant les forces du Saint-Empire, avant d'affronter l'ennemi.

Les forces françaises sont dirigées:

Soutenu par Louis XIV, Jacques François Édouard Stuart participe à la campagne de Flandres de 1708 à 1709 aux côtés des petits-fils du Roi.

Louis-Joseph de Vendôme préconise d'attaquer la place d'Huy, avec l'idée de forcer John Churchill à intervenir avec des forces inférieures, tandis que les ordres de Louis XIV sont d'attaquer dans les Flandres.

L'armée française fait marche vers l'est jusqu'à Braine-l'Alleud, quelques 25 km au sud de Bruxelles, menaçant la citadelle voisine de Louvain. Pour couvrir ces deux places, John Churchill dispose ses forces quelques kilomètres au sud de Louvain.

Mais l'armée française demeure dans ses retranchements pendant un mois.

Le 5 juillet 1708, l'armée française fait marche vers l'ouest. John Churchill envoie 300 hommes qui s'oppose aux Français qui s'emparant des places de Bruges et de Gand.

Pendant ce temps, Eugène-François de Savoie-Carignan progresse vers les Flandres, atteint Audenarde et opère sa jonction avec John Churchill.

Les troupes françaises tiennent à présent toute la vallée de l'Escaut, depuis Valenciennes jusqu'à la Mer du Nord.

Seule la citadelle d'Audenarde reste aux mains des coalisés.

Que cette place vienne à tomber, et les communications seraient coupées avec l'Angleterre.

John Churchill devine la tactique des Français pour s'emparer de la place d'Audenarde, à savoir progresser par la rive orientale de l'Escaut pour attaquer de flanc l'armée britannique, tout en maintenant l'essentiel des troupes en couverture sur le front principal.

L'armée française fait en effet mouvement à partir du 8 juillet 1708 vers Lessines.

Charles Armand de Gontaut-Biron, Lieutenant-général, commande l'avant-garde française.

Il a l'ordre de Louis-Joseph de Vendôme d'attaquer sans retard.

Simultanément, John Churchill amène ses troupes à marches forcées vers Lessines, dont il s'empare le 10 juillet 1708.

La bataille d'Audenarde ou Oudenarde a lieu aux abords de la ville flamande du même nom, en Belgique, le 11 juillet 1708.

Avec le seul escadron des Gendarmes Écossais, Louis III de Mailly-Nesle bat 2 escadrons ennemis.

Louis-Auguste d'Albert d'Ailly se distingue lors de cette bataille.

Gaspard de Clermont-Tonnerre participe à cette bataille.

Paul Édouard Colbert participe à cette bataille,

Louis d'Arpajon charge 5 fois l'ennemi et reçoit 2 blessures lors de cette bataille.

John Churchill ordonne à nouveau une marche forcée, pour poster 11 000 hommes sur l'autre berge de l'Escaut, à l'endroit où les Français franchissent la rivière. Il confie cette manœuvre à William Cadogan, général de cavalerie irlandais, son aide de camp.

William Cadogan parvient facilement à contenir l'ennemi sur l'autre rive, pendant que John Churchill fait franchir l'Escaut par le reste de son armée, près de 100 000 hommes.

William Cadogan ordonne à un escadron de dragons commandé par le général danois Jørgen Rantzau, d'encercler les éclaireurs de l'avant-garde française en reconnaissance sur la rive droite de l'Escaut, et de ne laisser personne s'enfuir. Ce coup de main échoue, et quelques fuyards peuvent prévenir Charles Armand de Gontaut-Biron que des troupes ennemies se massent sur la rive droite.

Charles Armand de Gontaut-Biron part se rendre compte par lui-même et se trouve décontenancé devant l'importance du dispositif anglais, à un endroit totalement inattendu. Par ailleurs, ses éclaireurs l'ont mis en garde contre l'état boueux du sol sur la berge opposée, qui limitera la mobilité de la cavalerie.

Il hésite sur le parti à prendre. Il estime qu'il ne peut exécuter l'ordre d'attaque avec seulement 7 bataillons de mercenaires suisses dont celui commis à la garde des pontons, et 20 escadrons contre 20 bataillons.

Sur ces entrefaites, Eugène-François de Savoie-Carignan franchit l'Escaut avec 20 escadrons de Prussiens et occupe quelques points clef sans rencontrer d'opposition.

Finalement, les troupes de Charles Armand de Gontaut-Biron commencent à manœuvrer lorsqu'elles sont arrêtées par la première brigade d'infanterie anglaise, menée par John Campbell, 2e Duc d'Argyll, un jeune officier.

William Cadogan, sur un signal de John Churchill, attaque avec sa cavalerie les 7 bataillons de Charles Armand de Gontaut-Biron.

L'assaut anglais est mené pour l'essentiel par les escadrons de Rantzau qui compte dans ses rangs George II de Grande-Bretagne, le futur Roi d'Angleterre.

L'infanterie suisse est promptement rejetée à la rivière, et les escadrons français sont détruits, lorsque l'arrivée du corps de cavalerie française contraint les Anglais à se replier.

Louis le Petit Dauphin commet à ce moment une erreur décisive en lançant une contre-attaque immédiate, contre l'avis de Louis-Joseph de Vendôme.

L'aile droite française engage donc les lignes des coalisés sur Eyne, pendant que l'aile gauche reste passivement en faction sur Huy, laissant le temps aux Anglais de se regrouper sur cette aile.

Les 28 escadrons de cavalerie couvrent ainsi le flanc droit de l'infanterie de William Cadogan, qui supporte le choc décisif vers 16 heures.

Louis le Petit Dauphin donne le signal de l'attaque des escadrons prussiens.

Malgré un combat acharné, les assaillants sont débandés.

À ce moment, Louis-Joseph de Vendôme décide de lancer une attaque au corps-à-corps avec 12 régiments d'infanterie.

Il n'y a alors plus aucune liaison entre les deux généraux :

Louis-Joseph de Vendôme demande à Louis le Petit Dauphin la permission d'engager la deuxième aile, ce qui lui est refusé, mais le courrier ne parvient pas à transmettre cette réponse. La situation empire tandis que Louis-Joseph de Vendôme attend toujours la réponse de l'état-major.

Louis-Joseph de Vendôme déploie ses troupes, menaçant d'envelopper le flanc gauche des Anglais. À l'approche des régiments du Duc d'Argyll, les lignes anglaises se déploient, mais ne parviennent pas à desserrer l'étau des Français.

John Churchill déplace à ce moment son quartier général sur le flanc gauche menacé, laissant à Eugène-François de Savoie-Carignan le commandement du flanc droit, toujours attaqué par le corps d'armée principal des Français.

Tandis que son collègue subit une pression croissante, John Churchill imagine une manœuvre décisive, consistant à renforcer l'aile gauche avec 18 bataillons d'auxiliaires hessiens et hanovriens, pour envoyer les 20 bataillons du général prussien Carl von Lottum en renfort vers les troupes du Eugène-François de Savoie-Carignan.

Puis John Churchill prépare une double manœuvre d'enveloppement. Il a sous ses ordres toute l'armée des Provinces-Unies, commandée par le Field Marshal Hendrik Overkirk, un officier aguerri.

Toutefois, ces troupes ne peuvent franchir l'Escaut sur de simples pontons en moins d'une heure.

Pour dégager les ponts de pierre d'Audenarde, John Churchill dépêche la cavalerie d'Eugène-François de Savoie-Carignan, qui lance son assaut sur l'État-major Français.

Cette attaque est repoussée par les escadrons de la Maison du Roi, et John Churchill, ne disposant plus que de ses 18 bataillons d'auxiliaires hessiens et hanovriens, doit se limiter à contenir les assauts de la cavalerie française.

Vers 20h 30, les troupes d'Hendrik Overkirk atteignent finalement leur objectif et commencent à encercler le flanc droit des Français, en conjonction avec une attaque simultanée de John Churchill et d'Eugène-François de Savoie-Carignan.

Cette fois, l'assaut réussit complètement, débandant l'aile droite ennemie et faisant de nombreux prisonniers.

L'obscurité empêche le vainqueur de poursuivre les Français, et d'anéantir le reste de leur armée.

Les Français perdent dans cette bataille 15 000 hommes dont environ 8 000 prisonniers, et 25 canons, les coalisés perdant moins de 3 000 hommes.

Près de la moitié des troupes françaises ne participe pas au combat.

Un grand nombre de fantassins et de cavaliers se tiennent en réserve sur une hauteur surplombant au nord la Norken. La cavalerie ne charge pas, principalement parce que l'idée générale prévaut que le terrain, trop boueux, est impraticable.

L'aile droite anglaise aurait probablement pu être anéantie si l'aile gauche française était intervenue.

Il semble qu'une attaque conjuguée de toutes les forces françaises :

aurait décidé d'une victoire française.

Les troupes françaises se replient sur Gand, l'état-major en proie aux déchirements internes que l'on devine. Seuls les pontons maintenus intacts par les corps de sapeurs sauvent l'armée du Roi-Soleil du désastre.



Mariage de Louis-Joseph de Vendôme avec Marie-Anne de Bourbon-Condé

Louis-Auguste de Bourbon arrange le mariage du duc de Vendôme avec Mademoiselle d'Enghien.

Louis-Joseph de Vendôme épouse en la chapelle du château de Sceaux le 15 mai 1710 Marie-Anne de Bourbon-Condé (1678-1718), Duchesse d'Étampe, fille d'Henri Jules de Bourbon-Condé et d'Anne Henriette Julie de Bavière.


Louis-Joseph de Vendôme et Philippe V d'Espagne après la Bataille de Villaviciosa

Louis-Joseph de Vendôme Maréchal-chef de l'armée espagnole

Évacuation de Madrid par les impériaux

Bataille de Brihuega

James Stanhope Prisonnier

Bataille de Villaviciosa

Louis XIV met Louis-Joseph de Vendôme au service de Philippe V d'Espagne.

Louis-Joseph de Vendôme devient Maréchal-chef de l'armée espagnole qu'il réorganise. Il est rejoint par des soldats de la Brigade irlandaise, et par quelques Français qui se mettent ou ont été mis au service de l'Espagne.

Dans les actions à Almenara et à Saragosse, dans les fréquentes escarmouches avec les guérilléros, ou par maladie, l'armée impériale à perdu 2 000 hommes, sur les 23 000 qu'elle comptait au départ. Elle est absolument incapable d'occuper les deux Castille. Les Portugais ne sont d'aucune aide.

La position des Alliés à Madrid, ville vidée de tous ses habitants excepté les plus pauvres, est devenue insoutenable.

Charles VI de Habsbourg laisse à Barcelone 2 000 cavaliers. Il évacue la ville le 9 novembre 1710 et se replie vers la Catalogne.

Afin de trouver plus facilement du ravitaillement, le reste de l'armée set sépare en deux détachements. Le corps principal, composé de 12 000 hommes menés par le général Guido Starhemberg, dispose d'un jour d'avance sur les 5 000 hommes du détachement britannique commandé par Lord James Stanhope. Ce détachement, isolé, constitue ainsi une proie trop tentante pour un général aussi aguerri que Louis-Joseph de Vendôme.

Louis-Joseph de Vendôme quitte Talavera avec ses troupes, et poursuit les alliés en retraite, avec une vitesse inimaginable en cette saison, et dans cette région. Il marche nuit et jour, à la tête de sa cavalerie, et en quelques jours, rattrape James Stanhope qui est arrivé à Brihuega avec l'aile gauche de l'armée alliée.

James Stanhope a juste le temps d'envoyer un messager au gros de l'armée, qui est à quelques lieues de Brihuega, avant que Louis-Joseph de Vendôme ne fonde sur lui dans la soirée du 8 décembre 1710.

Le matin suivant, le 9 décembre 1710, la ville est assaillie de tous côtés. Les murs sont abattus à coups de canon. Une mine explose sous une des portes. Les Anglais maintiennent un feu terrible jusqu'à épuisement de leurs munitions. Ils combattent alors à la baïonnette, avec l'énergie du désespoir, parvenant à incendier des maisons prises par les assaillants. Mais c'est sans espoir. Le général britannique se rend compte que la résistance conduit désormais à un carnage inutile. Lui et sa vaillante petite armée capitulent avec les honneurs. James Stanhope est fait prisonnier.

À peine la capitulation signée, Louis-Joseph de Vendôme apprend que Staremberg arrive au secours de James Stanhope.

Starhemberg rejoint Louis-Joseph de Vendôme à Villaviciosa où a lieu un affrontement sanglant le 10 décembre 1710.

Les deux armées perdent environ 2 à 3 000 hommes. Les deux camps clament la victoire, mais l'armée impériale est obligée de poursuivre sa retraite.

L'armée impériale est harcelée à chaque étape par la cavalerie et les guérilléros espagnols.



Mort de Louis-Joseph de Vendôme

Philippe de Vendôme Duc de Vendôme

René III de Froulay Général des galères

Louis-Joseph de Vendôme meurt à Vinaros ou Vinaroz à Castellón en Espagne le 11 juin 1712, des suites d'une indigestion.

Les restes de Louis-Joseph de Vendôme sont inhumés à l'Escurial à Madrid, dans le caveau des Infants.

Philippe V d'Espagne fait porter le deuil à tout son royaume.

Critiqué par ses contemporains qui lui reprochent une grossièreté soldatesque et des mœurs homosexuelles dissolues, Louis-Joseph de Vendôme est l'un des meilleurs généraux de Louis XIV.

Philippe de Vendôme devient Duc de Vendôme.

Ayant l'état religieux comme chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, Philippe de Vendôme ne peut hériter des biens de Louis-Joseph de Vendôme, et comme il s'agit d'apanages, ceux-ci font retour au domaine du roi.

Une fois veuve, Marie-Anne de Bourbon-Condé, continue à résider à Anet où elle fait terminer les travaux en cours.

Elle doit combattre les prétentions de Nicolas Desmarets, contrôleur général des finances, qui veut lui enlever la principauté d'Anet pour la réunir à la Couronne.

En 1712, René III de Froulay remplace Louis-Joseph de Vendômecomme Général des galères.


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