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Événements contenant la ou les locutions cherchées



54 événements affichés, le premier en 1245 - le dernier en 1870



Naissance de Jean XXII

Jacques Duèze ou Duèse, futur, Jean XXII naît en 1245 à Cahors issu d'une famille de la bourgeoisie aisée.

Il étudie à Cahors, puis à Montpellier.



Mariage d'Hélie VII de Périgord avec Brunissende de Foix

Hélie VII de Talleyrand-Périgord (vers 1250-vers 1311) épouse en 1297 ou en 1298 Brunissende de Foix (vers 1270-1316), fille de Roger Bernard III de Foix et de Marguerite de Moncade. Leurs enfants sont :



Jean XXII Évêque de Fréjus

Jean XXII devient d'abord Archiprêtre de Cahors, puis Doyen du Puy, Évêque de Fréjus en 1300.



Installation de la Papauté en Avignon

Clément V décide en 1309 de s'établir provisoirement sur des terres d'Empire qui lui sont cédées par le roi de Sicile, par ailleurs Comte de Provence.

Une erreur largement répandue le fait s'installer dans un couvent de dominicains à Avignon mais en fait il semble s'être établi à Carpentras.

Le réel premier pape d'Avignon est en fait son successeur Jean XXII.

Ce déplacement permet de recentrer le Saint-Siège au milieu de l'Occident ce qui en fait une place diplomatique et économique de premier ordre; Clément V veut suivre de près le procès des Templiers.

Bénéficiant de la protection des royaumes de France et de Naples, la papauté n'est plus vulnérable aux intrigues italiennes ou à une intervention de l'armée impériale en Italie.

La papauté se justifie par les désordres régnant dans la péninsule italienne; Clément V n'est toujours pas en mesure de s'établir à Rome. Les gibelins favorables à l'empereur et en particulier Mathieu Ier Visconti, sont présents dans les villes du nord de l'Italie.



Jean XXII Évêque d'Avignon.

Jean XXII devient Évêque d'Avignon en 1310.



Jean XXII Cardinal

Jean XXII est le chancelier de Charles II d'Anjou, Roi de Naples.

En 1312, Jean XXII est cardinal du titre de Saint-Vital.



Jean XXII Cardinal-évêque de Porto

Jean XXII est Cardinal-Évêque de Porto en 1313.

Jean XXII supplée le vice-chancelier de l'Église.


Louis IV de Wittelsbach - pierre tombale - Frauenkirche Munich

Diète de Francfort

Louis IV de Wittelsbach Roi des Romains

Frédéric III le Bel Anti-Roi des Romains

Titre d'empereur germanique vacant

Coexistence pacifique de Louis IV de Wittelsbach et Frédéric III le Bel

Jean Ier de Luxembourg est évincé de l'élection impériale parce qu'il est trop jeune.

Le 18 octobre 1314, lors de la Diète de Francfort, les Princes Électeurs du Saint Empire romain germanique ne parviennent pas à choisir un empereur.

Les votes se partagèrent entre deux prétendants :

Le pape Jean XXII refuse de choisir entre les deux élus.

Il déclare le titre d'empereur germanique vacant parce qu'il refuse que les Princes Électeurs (Kurfürsten) élisent l'empereur sans son approbation.

Le titre demeurera vacant pendant la plus grande partie de la décennie suivante.

À l'instigation de l'Archevêque de Mayence, c'est Louis IV de Wittelsbach qui est élu par 4 sur 7 des Princes Électeurs à Francfort le 20 octobre 1314.

Louis IV de Wittelsbach est alors couronné à la hâte comme Roi de Germanie ou Roi des Romains par l'Archevêque de Cologne, sous le nom de Louis V.

Louis IV de Wittelsbach s'opposera fermement à la Papauté, notamment à Jean XXII.

Thierry VIII de Clèves se montre un fidèle partisan de Louis IV de Wittelsbach.

Othon II de Brunswick-Lunebourg se range du côté de Louis IV de Wittelsbach, son beau-frère.

Frédéric Ier de Habsbourg devient en 1314 Anti-Roi des Romains, sous le nom de Frédéric III le Bel.

L'Allemagne du sud devint le champ de bataille entre les deux prétendants.

Ferry IV de Lorraine combat pour Frédéric Ier de Habsbourg, qui est son beau-frère.

Les deux cousins antagonistes se fréquentent pendant 8 années et s'échangent des politesses.



Mariage d'Hugues III de Castelnau-Calmont avec Aigline Duèze

Hugues III de Castelnau-Calmont épouse en 1316 Aigline Duèze, fille de Pierre Duèze, Seigneur de Tulmont, de Saint-Félix, de Carmain, de Négrepelisse, de Nontresuy et de Montbrun et de Catherine Grand.

Pierre Duèze est le frère de Jacques Duèze, pape sous le nom de Jean XXII.


Jean XXII Pape

Jean XXII Pape

Plus de deux ans d'interrègne sont occupés par un conclave plusieurs fois interrompu et reporté.

Un nouveau conclave commence ses travaux dans l'église des dominicains à Lyon, au début du mois de mars 1316, avec un certain mauvais vouloir.

Le 28 juin 1316, Philippe V le Long, alors régent du royaume de France, fait cerner les cardinaux par les troupes de Guigues VII de Forez puis murer portes et ouvertures.

Il faut attendre jusqu'au 7 août 1316, pour que Napoléon Orsini Frangipani s'entende avec ses collègues Francesco Caetani et Arnaud de Pellegrue.

Ils proposent d'élire Jacques Duèze, un cistercien, ancien évêque d'Avignon et cardinal de Porto.

Philippe V le Long, pour attacher à la France ce fervent partisan du retour de la papauté à Rome, lui offre de nombreux fiefs en Languedoc et une rente sur le péage de Pont-Saint-Esprit.

Jacques Duèze est élu deuxième Pape d'Avignon le 7 août 1316, sous le nom de Jean XXII.

Jean XXII semble décidé à éliminer les gibelins d'Italie du Nord.



Hugues III de Castelnau-Calmont et Guillaume de Cornac officiers à la Cour pontificale d'Avignon

Aussi dès l'élection de Jean XXII, son oncle, Hugues III de Castelnau-Calmont et Guillaume de Cornac, son voisin du Quercy, deviennent officiers à la Cour pontificale d'Avignon où ils séjournent.

Hugues III de Castelnau-Calmont y fait la connaissance du cardinal Raymond de Canillac.



Excommunication de Frédéric II de Sicile

Frédéric II de Sicile est excommunié par le pape Jean XXII pour s'être emparé de possessions du Saint-Siège.



Mariage de Bernard VIII de Comminges avec Mathé de l'Isle-Jourdain

Bernard VIII de Comminges épouse en 1316 Mathé de l'Isle-Jourdain. Leurs enfants sont :

Le comte néglige sa troisième épouse.

Il faut une intervention personnelle de Jean XXII pour lui rappeler que s'il veut des héritiers, il vaudrait mieux cohabiter avec sa femme.



Carrière ecclésiastique précoce de Pierre de Castelnau-Bretenoux

Pierre de Castelnau-Bretenoux de bonne heure un des familiers du pape Jean XXII et doit à ses bonnes relations une carrière ecclésiastique des plus précoces.

Avec les dispenses nécessaires, et afin de lui permettre de continuer ses études à Paris ou de résider à Avignon, Pierre de Castelnau-Bretenoux est nommé et restera jusqu'à sa consécration :

Pierre de Castelnau-Bretenoux reçoit du pape une prébende canoniale à Rodez le 7 novembre 1316.


Louis d'Anjou et Robert Ier d'Anjou retable sur bois - parSimone Martini - musée du Capodimonte à Naples en Italie

Canonisation de Louis d'Anjou

Louis d'Anjou est canonisé par Jean XXII le 7 avril 1317.

En 1317, Robert Ier d'Anjou fait venir Simone Martini pour réaliser un retable à l'occasion de cette canonisation.

Le retable de grande dimension, tempera sur bois, est destiné à l'autel central de l'église Santa Chiara

Une tempera ou tempéra ou tempura (du latin : temperare, détremper) désigne une technique de peinture basée sur une émulsion.

Le panneau supérieur est encadré par les fleurs de lys des Anjou.

Ce pAnne de Viennois

au montre Louis d'Anjou, couronné par des anges, et lui-même couronnant Robert Ier d'Anjou, son frère.

Louis d'Anjou confirme ainsi sa propre renonciation au trône et légitime son frère comme roi de Naples.

Louis d'Anjou, assis sur un trône, couronné par 2 anges, porte les attributs d'un évêque, la mitre, la crosse, les gants et une riche chasuble portée sur l'humble habit des franciscains.

Il regarde fixement le spectateur et presque sans y attacher d'importance va déposer la couronne sur la tête de son frère, agenouillé à ses pieds en habit de couronnement.

Le retable comporte en bas une prédelle qui illustre 5 épisodes de la vie de Louis d'Anjou :

Par rapport au hiératisme voulu du panneau central, Simone Martini a pu montrer dans la prédelle toute l'humanité de Louis d'Anjou.



Création du diocèse de Vabres-l'Abbaye

En 1317, le pape Jean XXII, choisit l'Abbaye de Vabres comme siège d'un nouveau diocèse, celui de Rodez étant jugé trop vaste.

Le diocèse de Vabres se compose alors de 130 paroisses prises au diocèse de Rodez.

La création de cet évêché entraîne la création d'un chapitre et la construction d'une cathédrale.



Union du prieuré de Charnes à Vieupou

En 1317, la bulle du Pape Jean XXII unit le prieuré de Charnes à Vieupou pour avoir une communauté capable d'y célébrer et chanter le service divin.

Un prieur y reste pour gérer ce bien.



Guerre des excommuniés

Jean Visconti Archevêque de Milan

Aicardo Antimiani Archevêque de Milan

À partir de 1317, la guerre des excommuniés commence, opposant Mathieu Ier Visconti et sa famille au pape Jean XXII.

Le pape Jean XXII charge deux émissaires papaux d'enquêter sur les villes gibelines, à commencer par Milan, Vérone et Mantoue où ils présentent à leurs seigneurs l'interdit papal de porter le titre de vicaire impérial.

En mars 1317, une bulle du pape Jean XXII confirme cette interdiction à quiconque portait ce titre s'il avait été attribué par Henri VII de Luxembourg, le défunt empereur.

Jean Visconti se destine à la carrière ecclésiastique.

En août 1317, il est élu archevêque de Milan par le Capitole milanais, le chapitre de la cathédrale.

Mais le pape Jean XXII refuse cette nomination et nomme Aicardo Antimiani di Comodeia, un ecclésiastique franciscain torriani.



Début de la chasse aux sorcières

Jean XXII déclare officiellement ouverte la période de la chasse aux sorcières, par une bulle papale de 1318, donnant aux inquisiteurs le pouvoir parfait et suffisant pour intenter des procès aux sorcières, et cela n'importe quand et à n'importe quel endroit.



Excommunication de Mathieu Ier Visconti

Excommunication de Cangrande della Scala

Excommunication de Rinaldo Bonacolsi

Prise d'Albenga et de Savone

Siège de Gênes

Charles de Calabre Vice-Roi de Naples

En janvier 1318 les évêques d'Asti et de Côme accusent Mathieu Ier Visconti d'hérésie et l'excommunient.

En avril 1318, le pape Jean XXII confirme, cette excommunication qu'il étend aux gibelins :

Pendant ce temps-là, les 4 grandes familles génoises s'apprêtent à un affrontement :

En mars 1318, après avoir cherché à assiéger Gênes, les Doria, aidés par Marco Visconti envoyé par Mathieu Ier Visconti, son père, prennent Albenga et Savone.

En mai 1318, les Doria entament le siège de la cité de Gênes qui durera jusqu'à fin 1320.

Robert Ier d'Anjou nomme Charles de Calabre Vice-Roi de Naples en 1318 quand il part secourir Gênes.

Philippe Ier d'Anjou et Jean d'Anjou seconde Robert Ier d'Anjou, leur frère, dans sa lutte contre les Gibelins qui attaquent Gênes.

Robert Ier d'Anjou libère Gênes assiégé le 21 juillet 1318.



Élection de Pierre de Castelnau-Bretenoux comme Évêque de Rodez

Le 14 mars 1319, les archidiacres et les chanoines, par voie de compromis, élisent Pierre de Castelnau-Bretenoux Évêque de Rodez. Son élection est confirmée par le pape Jean XXII.

Pierre de Castelnau-Bretenoux se voit accorder avec une dispense d'âge prorogation pour 3 ans du délai pour sa consécration.



Henri de la Tour-du-Pin Évêque de Metz

Henri de la Tour-du-Pin est successivement chanoine de Rouen, de Vienne, de Clermont, de Romans, de Saint Juste de Lyon, deCambrai, Archidiacre de Worcester (Angleterre) et évêque de Passau. Il ne sera jamais ordonné prêtre.

Henri de la Tour-du-Pin est nommé 68e évêque de Metz le 4 mai 1319, par le pape Jean XXII.



Hélie de Talleyrand-Périgord Prébendier de Mapesbury

Hélie de Talleyrand-Périgord Archidiacre de Londres

Hélie de Talleyrand-Périgord touche ses premiers revenus en 1320 grâce à Jean XXII.

Hélie de Talleyrand-Périgord devient Prébendier de Mapesbury en 1320.

Hélie de Talleyrand-Périgord est nommé Archidiacre de Londres de 1320 à 1323.



Bataille de Sesia

Bataille de Monselice

Procès de Mathieu Ier Visconti

Siège de Verceil

Philippe VI de Valois, fils du roi de France, est appelé par Robert Ier d'Anjou et le pape Jean XXII pour défaire les forces guelfes pro-viscontiennes.

En août 1320, il rencontre les troupes lombardes à Sesia. Devant leur nombre, il hésite près d'un mois puis préfère s'en retourner en France.

Dès le 26 août 1320, Cangrande della Scala, Seigneur gibelin, subit une défaite de la part de l'armée padouane.

Le 4 septembre 1320, Cangrande della Scala subit une seconde défaite à Monselice.

En 1320, commence, à Avignon, capitale papale, un procès intenté à Mathieu Ier Visconti l'accusant de nécromancie dans le but de provoquer la mort du pape, avec la complicité de Dante Alighieri.

Le cardinal Bertrand du Poujet, l'ange de la paix (pacis angelus), légat du pape, est investi en 1320 de pouvoirs particuliers pour lutter contre les hérétiques en Lombardie.

En septembre 1320, Mathieu Ier Visconti refuse de se rendre à Avignon en invoquant son âge avancé et sa mauvaise santé.

En décembre 1320, les troupes milanaises viscontiennes mettent le siège devant Verceil.


Mariage de Charles IV le Bel et de Marie de Luxembourg

Dissolution du mariage de Charles IV le Bel avec Blanche de Bourgogne

Mariage de Charles IV le Bel avec Marie de Luxembourg

À l'avènement de Charles IV le Bel, son mari, Blanche de Bourgogne est toujours prisonnière.

Le roi refuse sa libération.

On interroge à nouveau, Blanche de Bourgogne, non pas sur l'adultère avec Gautier d'Aunay, mais parce que Charles IV le Bel son époux veut faire annuler leur mariage.

En droit canonique, l'adultère n'est pas un cas d'annulation !

Au cours de cet interrogatoire, elle se montre fort calme, résignée, presque rieuse.

Le 19 mai 1322, la dissolution du mariage est prononcée par le pape Jean XXII.

Le scandale de la tour de Nesle n'atteint pas le prestige du nouveau roi.

Charles IV le Bel épouse en 1322 Marie de Luxembourg (1305-1324), sœur de Jean Ier de Luxembourg.



Charles Ier de Luxembourg à la cour de France

Fiançailles de Charles Ier de Luxembourg avec Blanche de Valois

Jean Ier de Luxembourg ne s'est jamais acclimaté en Bohême et considère la France comme sa véritable patrie.

Pour le soustraire à l'influence d'Élisabeth de Bohême, sa mère, Jean Ier de Luxembourg envoie parfaire son éducation chevaleresque à la cour de son parrain Charles IV le Bel. Il y arrive le 4 avril 1323 et y restera 7 ans.

Charles Ier de Luxembourg choisit de prendre le prénom de son oncle et parrain Charles IV le Bel lors de sa confirmation.

Grâce à cette éducation cosmopolite, il parle couramment 5 langues : le latin, l'allemand, le tchèque, le français et l'italien.

Grâce à une dérogation du pape Jean XXII, peu après son arrivée en France, Charles Ier de Luxembourg, encore enfant, épouse le 15 mai 1323 Blanche de Valois, fille de Charles Ier de Valois et de Mathilde de Châtillon-Saint-Pol.



Mort de Gaillard de Saumate

Gaillard de Saumate meurt en 1323.

Gaillard de Saumate fait frapper des florins imités de ceux introduits dans le midi de la France par le pape Jean XXII.


Guillaume d'Occam

Excommunication de Louis IV de Wittelsbach

En mars 1324, Jean XXII excommunie et dépose l'empereur Louis IV de Wittelsbach comme hérétique.

L'empereur soutient les hétérodoxes, entre autres Marsile de Padoue et Guillaume d'Occam.

Jean XXII conteste le pouvoir des électeurs et la validité du couronnement de Louis.



Hélie de Talleyrand-Périgord Évêque de Limoges

Son expérience en droit civil, très prisée parmi les religieux, fait connaître Hélie de Talleyrand-Périgord de Jean XXII.

Jean XXII tend à favoriser les natifs de son lieu d'origine.

Jean XXII nomme Hélie de Talleyrand-Périgord Évêque de Limoges en 1321 ou le 10 octobre 1324.

Il n'est probablement pas sacré : les années suivantes il se qualifie lui-même de seulement élu.



Libération de Frédéric III le Bel

Traité de Trausnitz

Frédéric III le Bel à nouveau prisonnier

Réconciliation de Louis IV de Wittelsbach et Frédéric III le Bel

La résistance de Léopold Ier d'Autriche, la perte de l'alliance avec le Roi de Bohême et l'excommunication du Pape conduisent Louis IV de Wittelsbach à relâcher Frédéric III le Bel, aux conditions du Traité de Trausnitz le 13 mars 1325.

Frédéric III le Bel y reconnaît son cousin Louis IV de Wittelsbach comme souverain légitime et s'engage à retourner en captivité s'il ne parvient pas à convaincre Léopold Ier d'Autriche de déposer les armes.

Ayant échoué, Frédéric III le Bel retourne à Munich se constituer prisonnier, alors même que le Pape Jean XXII l'a délié de son serment.

Impressionné par cette loyauté chevaleresque, Louis IV de Wittelsbach rend son amitié à son cousin, partage son palais avec lui et ils se mettent d'accord pour diriger en commun le Saint Empire.

Cet épisode a inspiré à Schiller son poème Deutsche Treue et à Ludwig Uhland sa tragédie Ludwig der Bayer ("Louis le Bavarois").



Mariage de Charles IV le Bel avec Jeanne d'Évreux

Étant la du roi, elle bénéficie

Jean XXII, pape français, fait preuve de complaisance en délivrant à Charles IV le Bel la dispense nécessaire pour qu'il puisse épouser sa cousine germaine.

Charles IV le Bel épouse le 5 ou le 13 juillet 1325 Jeanne d'Évreux. Leurs enfants sont :

Jeanne d'Évreux est, tout au long de sa vie, un grand mécène dans le domaine de l'enluminure, de la sculpture, de l'orfèvrerie, de l'architecture.

Charles IV le Bel fait pour elle réaliser un livre d'heures remarquable par Jean Pucelle, peintre et orfèvre, connu surtout en tant qu'enlumineur et miniaturiste.



Interdit du Pape sur Berlin

La loi des Wittelsbach n'est pas très populaire dans le Brandebourg.

Nikolaus von Bernau prévôt de Berlin est assassiné par des citoyens berlinois en 1325. Berlin est punie par un interdit du Pape Jean XXII.


Azzon Visconti - illustration anonyme du XVIIIe siècle Armes des Visconti

Mort d'Étienne II Visconti Seigneur de Milan

Destitution de Galéas Ier Visconti

Azzon Visconti Seigneur de Milan

Étienne II Visconti meurt le 4 juillet 1327.

Les rivalités familiales surgissent : Marco Visconti accuse Galéas Ier Visconti, en 1327, auprès de l'empereur Louis IV de Wittelsbach, de trahison au profit du pape Jean XXII.

Le 5 juillet 1327, Louis IV de Wittelsbach destitue Galéas Ier Visconti et le fait incarcérer dans la prison des Fours (I Forni) de Monza avec ses deux autres frères Jean Visconti et Lucien Visconti. Il les l'accuse de l'assassinat d'Étienne II Visconti, leur frère.

Azzon Visconti fait alors son possible pour reconquérir la cité.

Azzon Visconti devient Seigneur de Milan en 1327.

Selon une légende, on doit à Azzon Visconti les armes des Visconti, le serpent avalant un homme. On raconte qu'il réussit à chasser sans peur une vipère qui s'était introduite dans son heaume. Le fait qu'il ne soit pas mordu est considéré comme un prodige. Il exploite l'évènement en le rappelant dans ses armes.



Organisation d'une ligue des États chrétiens contre les Turcs

Les Latins : Chevaliers de Rhodes, Rois de Chypre, Vénitiens, Génois, disposent d'intérêts à défendre en mer Égée. En 1327, les Vénitiens envisagent la création d'une ligue des États chrétiens devant inclure l'Empereur byzantin. Le pape Jean XXII prend sur lui de l'organiser et décide d'en exclure les Byzantins.



Hélie de Talleyrand-Périgord Évêque d'Auxerre

Jean XXII nomme ensuite Hélie de Talleyrand-Périgord Évêque d'Auxerre le 4 janvier 1328.

Hélie de Talleyrand-Périgord ne fait pas d'entrée solennelle à Auxerre.

Pendant les 3 ou 4 ans de son épiscopat d'Auxerre, Simon de Saint-Crépin, vicaire général, gouverne le diocèse.

Hélie de Talleyrand-Périgord lui envoie une commission écrite dès juillet 1328, pour autoriser une transaction entre Gaucher, Abbé de Saint-Germain d'Auxerre, et le curé d'Irancy.

Cette transaction est confirmée par lui le 19 novembre 1328.



Louis IV de Wittelsbach Empereur des Romains

Déposition de Jean XXII

Louis IV de Wittelsbach descend en Italie et entre à Rome le 7 janvier 1328.

Louis IV de Wittelsbach s'y fait couronner en avril 1328 par le préfet de Rome et dépose Jean XXII.

Azzon Visconti est présent au couronnement.



Nicolas V Antipape

Nicolas V Prisonnier

Louis IV de Wittelsbach désigne à la place de Jean XXII, en mai 1328, un franciscain, Pierre Rainalucci, qui devient l'antipape Nicolas V.

L'empereur est contraint de regagner l'Allemagne par une coalition des Visconti et des Este.

L'antipape Nicolas V est fait prisonnier par les partisans du pape.



Azzon Visconti Vicaire impérial de Milan

Le 15 janvier 1329, Louis IV de Wittelsbach nomme Azzon Visconti vicaire impérial de Milan en échange d'une forte somme (selon les sources, il s'agirait de 60 000 ou 125 000 florins) qu'il ne règle qu'en partie.

Lorsque Louis IV de Wittelsbach l'empereur vient à Milan pour réclamer son dû, Azzon Visconti s'allie alors avec le pape Jean XXII.

Le 21 mai 1329, Louis IV de Wittelsbach met le siège devant Milan.

Azzon Visconti lui envoie alors des mets raffinés pendant que les milanais, du haut des murs de la ville, raillent l'empereur en le traitant d'ivrogne (ubriacone).

Après un mois de cette farce, Louis IV de Wittelsbach lève le siège en se contentant de la somme de 12 000 florins et d'une indemnité journalière pour ses soldats.

Azzon Visconti obtient confirmation de son vicariat de la part de l'empereur, ainsi que l'approbation du pape pour sa résistance à l'empereur.



Nouvelle guerre entre Gaston II de Foix et les comtes d'Armagnac

Gaston II de Foix reprend la guerre contre les comtes d'Armagnac qui lui contestent le Béarn.

En 1329, Philippe III d'Évreux, roi de Navarre et le pape Jean XXII interviennent pour mettre fin aux combats.


Aymon V de Savoie

Mort de Édouard de Savoie

Aymon V de Savoie Comte de Savoie, d'Aoste et de Maurienne

Édouard de Savoie meurt à Paris le 4 novembre 1329, sans fils.

Édouard de Savoie autorise les juifs à s'établir en Savoie, et abolit la compensation pécuniaire pour les crimes.

Il accorde de nombreuses franchises, d'où son surnom de Libéral.

Aymon V de Savoie, frère d'Édouard de Savoie, lui succède et devient Comte de Savoie, d'Aoste et de Maurienne en 1329.

Il se trouve à Avignon, auprès du pape Jean XXII lorsqu'il apprend sa nouvelle destinée.

Aymon V de Savoie passe les premières années de son règne à combattre le dauphin Guigues VIII du Viennois.



Vision béatifique de Jean XXII

Jean XXII sème la perturbation dans l'Église avec sa vision béatifique.

Tout commence par un sermon, le 1er novembre 1331.

Commentant un texte de Bernard de Clairvaux, Jean XXII affirme que les âmes des élus, selon lui, ne jouissaient pas immédiatement de la vision béatifique.

On pensa à un lapsus.

Mais Jean XXII remet ça 15 jours plus tard en expliquant qu'il fallait attendre le jugement dernier pour que les âmes bénéficient de la vie éternelle.



Expectative d'une prébende à Chartres pour Guillaume II de Melun

Guillaume II de Melun entre très jeune dans la carrière écclésiastique.

En 1331, sur la prière de Philippe VI de Valois, le pape Jean XXII accorde à Guillaume II de Melun l'expectative d'une prébende à Chartres.


Hélie de Talleyrand-Périgord

Hélie de Talleyrand-Périgord Cardinal-prêtre de Saint-Pierre-aux-Liens

À la demande de Philippe VI de Valois, Hélie de Talleyrand-Périgord est créé Cardinal-prêtre de Saint-Pierre-aux-Liens, lors du consistoire du 25 mai 1331.

C'est le seul de cette cinquième promotion du pontificat de Jean XXII.

Il prend pour devise : Re que Diou ! (Rien que Dieu !)

Hélie de Talleyrand-Périgord entre à la Curie au cours en juin 1331.

Dès lors Hélie de Talleyrand-Périgord devient un personnage central de la papauté avignonnaise.



Suite de la vision béatifique de Jean XXII

Le 5 janvier 1332, Jean XXII conclut sa nouvelle orientation théologique en déclarant que les damnés n'iront en enfer qu'après la résurrection des corps.

Napoléon Orsini Frangipani, le cardinal au train de vie le plus opulent du Sacré Collège, lâche Jean XXII, se rapproche de ses ennemis les spirituels.



Expédition en Italie de Jean Ier de Luxembourg

Pèlerinage de Jean de Marigny en Terre Sainte,.

Le 24 décembre 1332, Jean de Marigny et Jean Ier de Luxembourg, Roi de Bohême, prennent congé du roi Philippe VI de Valois.

Jean Ier de Luxembourg entreprend une expédition en Italie, afin d'établir, avec l'accord du pape Jean XXII, qu'il est allé rencontrer à Avignon, un royaume ami en Lombardie.

Jean de Marigny principal conseiller du roi, part lui en pèlerinage en Terre Sainte,.

L'armée du roi de Bohême est complétée en route par de nombreux seigneurs de la vallée du Rhône.

Giovanni Villani écrit que le roi de Bohême a avec lui plus de 800 chevaliers originaires de France et de Bourgogne.

Jean de Marigny est l'un des commissaires envoyés en Asie mineure avec l'amiral Jean de Chepoix, pour préparer une nouvelle occupation de la Terre sainte.



Projet de destitution de Jean XXII

On parle de destitution de Jean XXII.

En 1333, Philippe de Majorque est pressenti pour lui succéder.

Ce frère de la Pauvre Vie, une branche des fraticelles ou zelanti en Italie, devient le candidat du cardinal Napoléon Orsini Frangipani qui œuvre pour un concile déposant Jean XXII.



Prêche de la Croisade

En 1333, Clément VI est chargé par Jean XXII de prêcher la Croisade.



Constitution de la ligue contre les Turcs

Constituée en Avignon en 1334, la ligue antiturque admet toutefois le principe d'une participation byzantine mais demeure dirigée par les latins.

La participation des Byzantins à la ligue est subordonnée, par Jean XXII et ses successeurs, à l'abandon de l'orthodoxie par l'Empereur.

Andronic III Paléologue refuse, ne voulant pas persécuter ses sujets comme l'avait jadis fait Michel VIII Paléologue.

Les divisions entre latins et byzantins rendent cette ligue peu active, permettant aux Turcs de reprendre leurs opérations de piratage.


Benoît XII Pape

Mort de Jean XXII Pape

Benoît XII Pape

Jean XXII se rétracte sur son lit de mort.

Jean XXII meurt en 1334 à Avignon.

Jean XXII fait adapter le palais épiscopal d'Avignon, situé au voisinage de la cathédrale, aux nécessités de la cour pontificale et s'attache à l'agrandir, à le fortifier et l'embellir.

Jean XXII est avant tout le grand organisateur de l'administration pontificale et de la mainmise papale sur le fonctionnement ordinaire de l'Église.

Il étend la réserve des collations, met en place une fiscalité sur les bénéfices, crée les rouages d'un gouvernement central.

Il fait face difficilement à l'opposition des Spirituels de l'ordre franciscain.

Il publie les derniers livres des Décrétales.

Il modifie la carte ecclésiastique pour tenir compte de l'évolution géographique du monde laïque, créant en particulier de nouveaux diocèses et une nouvelle province (Toulouse) dans le midi de la France.

Il contraint les ordres religieux à la réforme.

Il amplifie malheureusement le népotisme inauguré par Clément V.

Sachant qu'il n'a aucune chance d'être élu, Hélie de Talleyrand-Périgord veut faire un pape à sa convenance.

Il a son candidat en la personne de Jean-Raymond de Comminges qu'il défend brillamment.

Mais le choix de la résidence pontificale entre Avignon et Rome est l'occasion d'une violente altercation entre les 2 princes de l'Église.

Jean-Raymond de Comminges refuse de prendre l'engagement de ne pas ramener la papauté à Rome.

Jacques de Novelles, abbé de l'abbaye de Fontfroide, est élu pape le 20 décembre 1334 sous le nom de Benoît XII,

Après le conclave d'Avignon, Napoléon Orsini Frangipani a l'honneur de couronner Benoît XII.

Benoît XII entreprend de vastes réformes:

En vue d'une éventuelle croisade, Benoît XII œuvre pour la paix entre les royaumes chrétiens, notamment entre la France et l'Angleterre, et tente une réconciliation avec l'empereur excommunié Louis IV de Wittelsbach.

Benoît XII entretient de bonnes relations avec Frédéric II de Sicile, mettant fin à l'animosité du Saint-Siège contre lui.

Dès lors, Napoléon Orsini Frangipani se retire le plus souvent dans son hôtel de Villeneuve-lès-Avignon, au pied de la Tour Philippe-le-Bel.


Palais vieux d'Avignon Palais vieux d'Avignon

Benoît XII à Avignon

Construction du premier palais pontifical d'Avignon

Du palais épiscopal qu'occupa Jean XXII sur le rocher des Doms, ne demeure que le plan.

Tenté de gagner Rome en 1335, Benoît XII s'accommode en définitive de demeurer à Avignon.

Le palais épiscopal d'Avignon paraît insuffisant aux yeux de Benoît XII qui en fait l'acquisition, le démolit et fait construire sur son emplacement une puissante forteresse, vaste et austère, reflétant ses goûts sobres d'ancien moine cistercien.

Originaire de Mirepoix, Pierre Poisson reçoit d'abord le titre honorifique d'écuyer, avant d'être choisi comme architecte et maître des œuvres et édifices du pape.

En 1335, les travaux commencent avec la construction de la "la Tour des Anges", tour forteresse de 46 mètres de haut, aux murs épais, conçue pour abriter le Trésor à sa base, et les nouveaux appartements du pape.

La Chambre du Pape est située au cœur de la Tour des Anges, entre la Chambre du Camérier et le Trésor Haut, qui contient une partie du trésor et la Bibliothèque.

Cette chambre est divisée par des cloisons mobiles.

En général, le pape y dort avec les cubiculaires, qui assurent son service.

Il peut également y donner des audiences particulières.

Simultanément, Benoît XII fait agrandir l'église Saint-Étienne, parallèle à la Cathédrale Notre-Dame des Doms, devenue chapelle pontificale, dénommée Chapelle Benoît XII.



Suite de la construction du premier palais pontifical d'Avignon

En 1340, sur l'emplacement des appartements de Jean XXII, Benoît XII fait bâtir :

Un rempart crénelé est érigé pour renforcer la porte Majeure.

En sept ans de 1335 à 1342, les chantiers successifs de Pierre Poisson couvrent près d'un hectare.

La construction de l'imposante tour de Trouillas, chargée d'assurer la défense de l'angle nord-est du palais, dure de 1341 à 1346. Benoît XII ne verra pas son achèvement.

Benoît XII ne refuse pas un certain décor et fait appel au peintre siennois Simone Martini.



Canonisation d'Elzéar de Sabran

La première demande de canonisation d'Elzéar de Sabran auprès de Jean XXII à Avignon n'aboutit point. Non seulement Elzéar est soupçonné par le Souverain Pontife d'être sensible aux thèses déviantes des franciscains (spirituels, fraticelles, etc.) mais Raymond de Bot, Évêque d'Apt, qui présente son dossier est peu enthousiaste. Il explique qu'Elzéar vit pendant 27 ans dans la même couche avec son épouse, tout en gardant son intégrité, à tel point que le caractère sublime de cette vertu paraît plus étonnant qu'imitable.

La seconde demande de canonisation est faite en 1351 sous le pontificat de Clément VI. Bertrand de Meissonier, Évêque d'Apt, la fait présenter par son collègue, Georges Clariani, Évêque de Sénez et par Guirau VII de Simiane, époux de Delphine de Sabran, petite-nièce d'Elzéar et filleule de son épouse.

Elzéar de Sabran est canonisé le 15 avril 1369, dans la Basilique Saint-Pierre de Rome, par le pape Urbain V qui était son filleul.

Mais les bulles de canonisation ne sont promulguées que le 5 janvier 1371 par Grégoire XI, son successeur. Dans celles-ci, le pape le cite comme le modèle des chevaliers chrétiens et insiste sur sa générosité envers les pauvres, sa vie mystique intense et son attachement indéfectible à l'Église.


Jean de Médicis

Début de la puissance des Médicis

En 1408, à Florence, Jean de Médicis est le fondateur de la puissante et fameuse famille des Médicis. Il accroît considérablement les avoirs de sa famille.

Commerçant avisé, il dirige activement une compagnie qui compte :

Outre les ateliers de tissage de la laine et de la soie, Jean de Médicis développe son activité bancaire en consentant d'énormes prêts aux souverains et au pape dont Jean XXII.


Le concile Vatican I dans la basilique Saint-Pierre de Rome

Le concile Vatican I

Pénétration dans Rome les troupes italiennes

Réunion des États pontificaux au reste de l'Italie

Une majorité infaillibiliste et une minorité s'opposent, comportant toutes 2 d'importants prélats.

La majorité comprend notamment :

La minorité comprend notamment :

Les Églises orientales catholiques sont réticentes.

L'ensemble des évêques melkites, conduit par Georges II Joseph, leur patriarche, et plusieurs évêques orientaux chaldéens font également partie de la minorité.

En janvier 1870, une pétition de certains évêques demande qu'on mette à l'ordre du jour du concile la question de l'infaillibilité pontificale.

Elle recueille la signature de plus de 400 des quelque 700 évêques présents.

Peu après, 136 évêques signent une pétition en sens contraire.

Après plusieurs sessions seules 2 constitutions dogmatiques ont finalement pu être votées et ratifiées.

La première, Dei Filius, sur les rapports entre foi et raison, est votée à l'unanimité par les Pères conciliaires et ratifiée aussitôt par Pie IX le 24 avril 1870.

La deuxième, Pastor Æternus, qui doit être un traité complet sur l'Église du Christ, est inachevée.

Les évêques et les cardinaux de la minorité sont soutenus par plusieurs personnalités connues en Europe comme :

Les débats sont tumultueux.

On évoque en particulier quelques cas supposés d'erreurs doctrinales commises par des papes :

Les débats historiques font alors appel à d'autres travaux érudits :

pour contrer les accusations portées contre certains papes évoqués ci-dessus.

Après de longs débats théologiques, le 13 juillet 1870, c'est encore 1/4 de l'assemblée qui exprime son désaccord.

Les tractations reprennent, des précisions sont apportées, mais sans rallier pourtant l'ensemble de la minorité. 55 évêques de la minorité décident alors de s'abstenir et de quitter Rome plutôt que de voter non.

Le 18 juillet 1870, le concile, par les voix de 533 des 535 Pères présents, affirme la primauté universelle du pape comme de droit divin et définit que l'infaillibilité pontificale est une vérité de foi divinement révélée.

Cette infaillibilité est strictement et précisément délimitée.

Elle concerne le cas où le pape, en vertu de sa charge et en matière de foi ou de morale, prononce solennellement et ex cathedra qu'une doctrine doit être tenue par toute l'Église.

Les deux Pères qui ont voté non et ceux qui se sont abstenus se rallient alors, après la ratification par Pie IX du vote du concile.

Le monde catholique suit dans son ensemble, à l'exception de quelques-uns dont Ignaz von Döllinger.

Le 20 septembre 1870, les troupes italiennes pénètrent dans Rome.

Le 9 octobre 1870, ce qui reste des États pontificaux est réuni au reste de l'Italie par plébiscite.

Le concile est matériellement empêché de se poursuivre.

Le 20 octobre 1870, Pie IX le suspend sine die.

Il ne sera jamais repris.


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