La vallée de la Meurthe en amont de Saint-Dié, accès aux Hautes Vosges
Cette vue prise vers le nord de l'entrée des Hautes Vosges illustre bien le prolongement d'amont en aval du bassin de Saint-Dié. Aux premiers plans, partie aval de la Petite Meurthe à Clefcy - Ban-sur-Meurthe où des accumulations de marge glaciaire marquent la terminaison d'une ancienne langue glaciaire[1] issue de la calotte[2] de glace des Hautes Vosges. La Meurthe sort des Hautes Vosges dans la deuxième vallée sur la droite, à l'aval de Fraize ; elle s'écoule vers Saint-Dié, visible au fond à droite.
Complément :
Les villes d'Anould, sur la gauche, de Saint-Léonard et de Saulcy-sur-Meurthe jalonnent l'itinéraire vers Saint-Dié que l'on reconnaît dans la courbure de vallée densément urbanisée, précédée par l'imposant mont Kemberg à gauche et adossée à l'Ormont sur la droite. A l'horizon, le front des Vosges gréseuses et, sur la gauche, le Borémont qui surplombe la vallée du Neuné. L'afforestation dans la vallée de Clefcy et sur les versants correspond à la déprise agricole. Les axes routiers Saint-Dié – Anould – Gérardmer sur la gauche et Saint-Dié – Anould – Fraize – Col du Bonhomme – Colmar sont urbanisés, malgré la désindustrialisation.
Des moraines[3] terminales ou des épandages[4] de marge glaciaire plus imposants qu'à Clefcy sont observés dans les vallées latérales, celle de la Vologne (à Granges-sur-Vologne), celle du haut Neuné et affluents (à Corcieux) et celle de la Meurthe (à Plainfaing).
Photographie : A. Humbert - Commentaire : S. Occhietti