Le château de Neudahn se situe en périphérie de la ville de Dahn, petite ville en Rhénanie-Palatinat (Rheinland-Pfalz) en plein milieu du Felsenland. En effet pas moins de 47 monolithes y sont classés monuments naturels.
Aujourd'hui, nous nous intéressons à la ruine de Neudahn, pas loin de la B427 à environ 25 kilomètres au Nord Ouest de Wissembourg. Ce château a été construit dans la 1ère moitié du XIIIème siècle par Heinrich Mursel, fils de Friederich Von Dahn, à la suite d'une querelle avec les occupants du château de Altdahn, querelle familiale. En 1438, il a été détruit par un incendie, puis reconstruit. Les tours de défense ont été érigées vers le milieu du XVIème siècle et adaptées à l'artillerie. Le Burg a été définitivement détruit lors de la guerre de succession palatine en 1689 par... les troupes Française. Eh oui ! notre Louis XIV est aussi allé détruire les châteaux palatins !
Carte IGN : Rheinland - Pfalz
Les feuilles d'un vert-pâle n'arrivent pas encore à dissimuler les tours jumelles de la ruine.
Vue d'ensemble, sur un panneau explicatif à proximité du château.
Comme on peut le constater, il y a encore de quoi visiter.
Une belle bouche à feu d'artillerie censée en même temps faire peur aux assaillants.
La tour-escalier. Elle porte encore des traces de crépis.
On a commencé la visite par le haut, d'où l'on a une belle vue sur le Palatinat.
Trous dans les gros blocs de grès pour y encrer les pinces de levage (à droite).
Tiens ! un visage gravé sur le rebord d'une fenêtre.
Jolie marque de tacheron.
Le visage
L'imposant mur-bouclier protège le château.
On voit encore les conséquences de l'incendie sur la fenêtre de droite : les pierres sont éclatées par la chaleur.
Vue d'une bouche à feu : ici aussi c'est le printemps.
Dans toute sa partie basse, la forteresse conserve de belle caves voutées, formant un dédale de volumes et de passages.
Ici tout est sécurisé...
Ce mur-bouclier rappelle la proue d'un navire.
Tour-escalier donnant sur des étages disparus.
Belle vue sur les tours de défense encore bien conservées.
Au final, une belle ruine bien entretenue qui ne subit pas les détériorations causées par les végétaux et qui n'est pas envahit par les ronces.