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Date de création : 27.12.2014
Dernière mise à jour : 17.01.2017
189 articles


Entre Goya et Picasso, Ignacio Zuloaga 3

Publié le 11/06/2015 à 09:39 par nini63 Tags : roman homme chez france amis société femmes exposition

 

 

Entre Goya et Picasso, Ignacio Zuloaga 3

Portrait d'Antonia la Gallega. Huile sur toile, 1912.
 
Antonia la Gallega était une célèbre danseuse de flamenco.
 
 
Son portrait d'un cardinal est encore un hommage direct au Greco. Le cardinal représenté par Zuloaga est assis de la même façon que le cardinal Guevara peint plus de trois siècles auparavant. Le personnage debout derrière l'homme d'église est hiératique et étiré comme chez El Greco.
 
Le cardinal. Huile sur toile, 1912.
 
 
Le Greco. Portrait présumé du cardinal Guevara. 
Huile sur toile, vers 1600.
 
 
Tout au long de sa carrière, Zuloaga a aussi été un portraitiste apprécié. Il a, particulièrement, peints les célébrités espagnoles dont beaucoup étaient de ses amis. On lui doit aussi des portraits de personnalités de la haute société parisienne.
 
Retrato de la senorita Malinkova. Huile sur toile, 1912.
 
 
C'est en 1913 qu'il rencontre Manuel de Falla (1876-1946), le plus grand compositeur espagnol, avec lequel il aura de fréquentes rencontres.
En 1914, il présente son tableau, La Morenita au châle blanc, lors d'une exposition à New-York. Cette exposition enthousiasme la critique.
Dès le début de la guerre, il aide les alliés en organisant des expositions au profit de ceux-ci. Il recevra des mains du président Poincaré la Légion d'Honneur après la guerre pour son action en faveur de la France.
 
La Morenita au châle blanc. Huile sur toile, 1913.
 
 
Portrait de la comtesse Anna de Noailles
Huile sur toile, 1913.
 
Anna Bibesco Bassaraba de Brancovan (1876-1933) a épousé le comte Mathieu de Noailles (1873-1942) en 1897.
Au moment où Zuloaga la portraiture elle est une des femmes les plus connues de la haute société parisienne car elle tient un salon où se pressent toutes les célébrités artistiques et littéraires de l'époque, Gide, Barrès, Valéry, Proust, Cocteau, Loti, Montesquiou. A l'époque, elle est considérée comme un des plus grands poètes français avec des recueils comme Le cœur innombrable (1901) ou Les éblouissements (1907). 
 
 

 

Le torero. Huile sur toile.
 
 
Après la guerre de 14, Zuloaga s'installe à Madrid. En 1920, il réalise le portrait de son ami le philosophe et homme politique José Ortega y Gasset (1883-1955) qui vient de fonder le journal de centre gauche El Sol.
 
Portrait de Jose Ortega y Gasset. Huile sur toile, 1920.
 
 
 
Autoportrait. Huile sur toile, vers 1925.
 
 
1925, c'est l'année d'une grande tournée d'exposition qui commence à New-York, où le peintre est reçu par le président Calvin Coolidge et qui se termine à La Havane.
Il achète le château de Pedraza à 37 km de Ségovie, qu'il fait restaurer et qui deviendra un musée qui lui est consacré.
 

Entre Goya et Picasso, Ignacio Zuloaga 2

Publié le 11/06/2015 à 09:20 par nini63 Tags : roman monde fond dieu art peinture paysage exposition

 

Entre Goya et Picasso, Ignacio Zuloaga 2

 

 

A partir des années 1900 

Ignacio Zuloaga expose à Bruxelles, Berlin, Cologne et Düsseldorf. L'année suivante, il se lie avec le poète Rainer Maria Rilke et participe à l'Exposition Internationale de Dresde. C'est l'époque où il peint le nain Gregorio, très influencé par les lumières de fin du monde du Gréco aussi bien que par Velasquez.
 
Le nain Gregorio. Huile sur toile, 1900.
 
 
Par l'intermédiaire de Rilke, qui est son secrétaire, Zuloaga fait la connaissance de Rodin. Toujours en 1901, il réalise la scénographie de représentations de Carmen à Berlin, ce qui lui vaut une appréciation internationale.
Le peintre retourne à Séville en 1902 mais fait de fréquents séjour à Ségovie. Il expose à Berlin, Budapest et Paris.
En 1904, il participe à la mise en scène de la zarzuela Pepita Jimenez d'Isaac Albeniz. Il commence une relation épistolaire avec Picasso.
Il peint une gitane, dont la pose est influencée, à l'évidence par le portrait de la Duchesse d'Albe de Goya (1797)


Gitane. Huile sur toile, 1903.

 
Comme on le voit, Zuloaga n'a pas été sensible du tout au Modernisme catalan. Alors qu'il connaissait bien l'art européen, l'Art Nouveau ne semble pas l'avoir intéressé.
Il s'inscrit volontairement dans une tradition de la peinture espagnole, tradition d'un réalisme expressionniste dans la lignée du Greco ou de Goya, refusant ainsi la rupture radicale d'un Pablo Picasso.
 
Son tableau de 1905, Les vendangeurs se réfèrent, sans aucun doute, au tableau du jeune Velasquez, Le triomphe de Bacchus. Les vendangeurs de Zuolaga pourrait tout aussi bien faire des libations avec le jeune dieu du vieux maître espagnol.
 
Les vendangeurs. Huile sur toile, 1905.
 
 
 
 
En 1906, Zuloaga installe de nouveau son atelier à Paris. Il peint de nombreuses toiles dans cette période, notamment Toreros de pueblo et Celestina.
 
Toreros de pueblo. Huile sur toile, 1906.
 
 
Celestina o Las pupillas de Matilde. Huile sur toile, 1906.
 
 
Segoviano. Huile sur toile, 1906.
 
 
Ce paysan de la région de Ségovie est représenté sur un fond de paysage d'orage avec un éclairage contrasté. Avec son visage émacié et sa longue cape, il pourrait être un saint du Gréco.
Cathédrale de Ségovie. Huile sur toile, 1909.
 
 
Entre 1910 et 1912, le peintre expose en Amérique du nord (New-York et Boston) puis en Amérique du sud (Mexico, Santiago du Chili, Buenos-Aires).
Il est présent à la Biennal de Venise 1910. Il expose à Rome en 1911.
 En 1912, Vienne, Budapest, Munich, Dresde et Amsterdam, l'exposent.
 
Segovia. Huile sur toile, 1910.
 
 
La victima de la fiesta. Huile sur toile, 1910.
 
 
 
 
 

Entre Goya et Picasso, Ignacio Zuloaga 1

Publié le 11/06/2015 à 08:32 par nini63 Tags : histoire monde roman chez société musique art littérature peinture voyage

 

 

Entre Goya et Picasso, Ignacio Zuloaga 1

 
 
Une des figures principales de la peinture espagnole entre 1880 et 1920 est Ignacio Zuloaga y Zabaleta.

Ignacio Zuloaga est né en 1870 à Eibar au Pays Basque. Fils d'un damasquineur, il est plongé tout jeune dans le monde artistique. Il fait ses études chez les jésuites et, extrêmement doué, expose dès 1887.
 
Au Musée du Prado, il copie les peintres espagnoles comme Velasquez ou El Greco et considère Zurbaran, Ribera ou Goya comme ses maîtres.

Son tableau, La Fuente dei Bar, peint à l'âge de 15 ans montre une remarquable maîtrise technique.

 
Zuloaga se place donc sous la tutelle de maîtres prestigieux. Lorsqu'il visite Rome en 1889, il s'intéresse de près à la peinture de la Renaissance.
En 1890, il s'installe à Paris où il travaille avec Eugène Carrière. Il rencontre Toulouse-Lautrec, Gauguin Degas, Jacques-Emile Blanche. Il expose au Salon de 1890. Entre 1890 et 1894, il est très lié avec Gauguin et Emile Bernard. Sa palette s'est éclaircie et semble influencée par l'Impressionnisme et les contours, simplifiés, se ressentent de sa rencontre avec les Nabis. Vers la fin de son séjour, il fréquentera le peintre et écrivain Santiago Rusinol (1861-1931).
 
Mon père et ma mère à Paris. Huile sur toile, 1891.
 
 
 
 
Portrait du marquis de Villamarciel. Huile sur toile, 1893.
 
 
En 1893, il visite Séville et expose au salon des Indépendants à Paris.
Il découvre l'art de Whistler tout en améliorant sa connaissance de la littérature et de la peinture française notamment le Symbolisme.
Il voyage en Suisse et en Italie.
En 1895 il s'installe définitivement en Andalousie jusqu'en 1898. Il se passionne pour l'art du torero. La même année, il expose à la Société nationale de Paris et à Barcelone. Il a étudié attentivement El Greco, le peintre qui l'influencera sans doute le plus avec Goya. La lumière crue de l'Andalousie l'a certainement influencée dans ses oppositions de teintes très fortes.
 
Après-midi de corrida. Huile sur toile, 1898.
 
 
En 1898, Zuloaga déménage pour Ségovie et s'installe chez un membre de sa famille, Daniel Zuloaga (1852-1921), un des plus grands céramistes espagnoles de l'époque. Il rencontre l'immense compositeur et pianiste Isaac Albeniz (1860-1909), un des grands rénovateurs de la musique espagnole.
 
Mi tio y mis primas. Huile sur toile, 1898-1899.
 
 
Il repart en voyage en Europe et à son retour en Espagne, s'installe à Elgueta au Pays Basque. C'est là qu'il peint l'extraordinaire portrait de Dona Mercedes.
 
 
La naine Dona Mercedes. Huile sur toile, 1899.
 
 
Le portrait de la naine Dona Mercedes est à l'évidence un hommage appuyé à Velasquez, et plus particulièrement à Las Meninas.
 
 

 

Le Lac de Grand Lieu

Publié le 20/05/2015 à 08:03 par nini63 Tags : blog france automne hiver oiseaux

 

 

Le Lac de Grand Lieu

 

Il est situé au au sud-ouest de Nantes et remporte la palme, en hiver, du plus grand lac de France

Plus qu'un lac c'est, à vrai dire, une vaste zone humide qui sert de réceptacle aux eaux de pluie en automne et en hiver, ce qui explique sa géométrie variable !

 

 
Le lac de Grand Lieu (1/2)
Le lac de Grand Lieu (1/2)
Le lac de Grand Lieu (1/2)

 Le lac de Grand Lieu est devenu un "site naturel protégé" et de nombreuses espèces peuvent s'y épanouir en toute tranquillité.

270 espèces d'oiseaux, 30 espèces de poissons, une cinquantaine de mammifères et 19 de reptiles et batraciens !

On y trouve, entre autres, de magnifiques spatules blanches et les grandes aigrettes.

en voici une qui vient de pêcher une perche soleil et qui l'avale toute crue. On la voit passer dans son long cou !....

Le lac de Grand Lieu (1/2)

L'abbaye de Lagrasse

Publié le 13/05/2015 à 05:43 par nini63 Tags : bienvenue carte voyage blog background roman france article photo belle histoire dieu texte extrait patrimoine

 

 

 

 

Au centre des Corbières à LAGRASSE, sur les rives de l'Orbieu, est née et s'est développée l'abbaye bénédictine Sainte-Marie. Au moyen-âge les Corbières étaient un pays sauvage qui devait séduire les hommes de Dieu, qui recherchaient la solitude pour prier. La localité de la Lagrasse est classée parmi les plus beaux villages de France. Voici donc  l'histoire du plus important établissement bénédictin des pays d'Aude.

 

vue aérienne de Lagrasse 2005

 

On commence par une vue aérienne Sud, cela permet de voir l'importance du monastère Sainte-Marie d'Orbieu que vous apercevez à gauche de la rivière, par rapport au village médiéval de Lagrasse, à droite

 

 

Le pont Vieux datant du XIIème siècle était le seul accès entre le village médiéval et l'abbaye. L'Orbieu en été n'est qu'un mince filet d'eau comme vous pouvez le voir ici.

 

Abbaye Lagrasse Aude 009

 

Une vue générale de Lagrasse

 

De nombreux monastères bénédictins sont bâtis en territoire Audois entre le VIIIème et le IXème siècle. Mais, l'abbaye Sainte-Marie d'Orbieu, à Lagrasse était la plus prestigieuse, son origine historiquement attestée remonte au VIIIème siècle. En effet, Lagrasse (la fertile, en occitan) est née grâce à l'empereur Charlemagne, une charte rédigée en son nom en 779 est considéré comme l'acte fondateur de l'abbaye. L'histoire est confortée par la légende du romanPhilomena du nom du scribe, présenté comme le chroniqueur de Charlemagne et comme transcripteur de la version latine, manuscrit médiéval datant du XIIIème siècle, où Charlemagne en personne est décrit comme le fondateur de Lagrasse et il aurait été consacré par le Christ lui-même, extrait du texte en occitan, traduction : " ...le comte de Flandres vit que toute la vallée était remplie de victuailles et de ce dont l'armée avait besoin, il dit à Charles : Seigneur, puisque nous sommes ici tellement bien pourvus, il convient de changer la nom de cette vallée ; il n'est pas convenable qu'elle porte aujourd'hui le nom Maigre. Et Charlemagne dit à l'archevêque Turpin : Dorénavant, qu'elle soit appelée Vallée Grasse". Charlemagne était dans la région car il était en route à cette époque, pour l'Espagne afin de combattre les Sarrasins, il était accompagné du pape Léon III, d'archevêques, d'évêques, ducs et comtes.

 

Lagrasse Aude 07
Lagrasse Aude 02  Lagrasse Aude 03

 

La tour clocher de l'abbaye datant du XVIème siècle

 

Lagrasse Aude 113Voici une belle photo de l'abbaye Sainte-Marie d'Orbieu, côté cour d'honneur, photo prise des coteaux situés à l'Ouest, il ne manque plus que le chant des cigales ...

 

Le monastère fut restauré à l'époque carolingienne, entre le IXème et le Xème siècle le rayonnement de Lagrasse ne cesse d'augmenter. Au moyen-âge en effet, les abbayes ne sont pas uniquement des lieux de recueillement et de prière. Ce sont de véritables fiefs qui rivalisent, en termes de richesses, avec les territoires détenus par les féodaux. Les possessions de l'abbaye Sainte-Marie d'Orbieu seront innombrables, s'étendant du pays Toulousain jusqu'à la Catalogne et faisant de son abbé un seigneur très influent. Cette puissance politique sera de premier ordre au XIIème siècle, pendant la croisade contre les Albigeois. Par exemple, c'est l'abbé Benoît d'Alignan qui, jouant les intermédiaires entre les occupants et les assiégés, obtiendra la soumission de Carcassonne en 1226 à la couronne de France.

 

Les moines de Lagrasse n'hésitent pas à s'adresser au pape Hadrien III en 885 afin d'obtenir la confirmation de leur patrimoine. Un document nous renseigne sur l'importance de la communauté bénédictine entre 915 et 959, en effet, une charte de l'abbé Suniaire est soussignée par trente moines.

 

Lagrasse Aude 91

 

Le cloître de l'abbaye Sainte-Marie d'Orbieu

 

Lagrasse Aude 89

 

Les vergers et oliviers au Sud du monastère

 

Les cyprès de Gourmalon

Publié le 11/05/2015 à 08:37 par nini63 Tags : blog air

 

 

 

On connaît les cyprès des parcs et jardins, mais sur la côte atlantique ce n'est pas cette variété qui s'est développée. Il y a plus d'un siècle, un botaniste allemand a importé en Europe une variété de cyprès originaire de Californie, le cyprès de Lambert (ou de Monterey, Cupressus macrocarpa)

Les cyprès de Gourmalon
Les cyprès de Gourmalon

Il résiste aux vents violents (à l'exemple du cyprès de Portmain) et à l'air marin et sa croissance est rapide, c'est pour cela qu'il s'est épanoui sur les îles et sur les côtes bretonnes. On le trouve à Pornic où l'on en voit de beaux exemplaires sur les sentiers côtiers et sur la côte de Gourmalon.

Les cyprès de Gourmalon
Les cyprès de Gourmalon

Sur nos côtes il est souvent mélangé aux chênes vert et aux pins contribuant à donner un aspect toujours vert à nos côtes.

Les cyprès de Gourmalon

Habituellement il ne dépasse pas la vingtaine de mètres, mais quand les conditions sont favorables il peut monter nettement plus haut ! En somme, un cyprès qu'on peut regarder de loin !....

Les cyprès de Gourmalon

 

La basilique ST JULIEN de Brioude 2

Publié le 07/05/2015 à 09:29 par nini63 Tags : image vie background belle divers femmes livre ange rouge

 

 

La basilique ST JULIEN de Brioude 2

L’intérieur de l’église se caractérise par une belle polychromie de pierres grises, rouges, blanches et noires qui proviennent de carrières voisines : le grès rouge vient d’Allevier (Azérat), le grès calcaire de Beaumont, le basalte de La Vergueur (Saint-Just-près-Brioude) et le marbre de Lauriat (Enval). Ils s’harmonisent avec le pavement, en galets de l’Allier noirs et blancs, aux motifs géométriques d’arabesques.

Brioude 20

La nef, longue de 74 mètres, est composée de cinq travées. Elle est supportée par des colonnes à base carrée, surmontées de chapiteaux ornés de motifs divers : chimères, sirènes, palmettes stylisées, feuilles d’acanthe, génies ailés, un minotaure ou encore Hermès criophores.

D’autres évoquent des scènes de la vie quotidienne : un dompteur de singes, un avare tenant son livre de comptes, un combat de cavaliers. Trois chapiteaux historiés représentent le Christ en majesté, un ange en prière et les Saintes femmes au tombeau.

Certaines colonnes présentent encore des traces de fresques.

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À l’entrée de la nef, l’avant-nef est surmontée d’une tribune qui accueille la chapelle Saint-Michel, accessible par un petit escalier en colimaçon. Il supporte le clocher carré. Sous la lanterne du chœur se trouve la « crypte » abritant les restes de saint Julien : les vestiges du martyrium initial se sont retrouvés en sous-sol par surélévation du sol à l’époque moderne. Les vaisseaux latéraux débouchent sur un large déambulatoire flanqué de cinq chapelles rayonnantes.

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 L’intérieur de l’église se caractérise par une belle polychromie de pierres grises, rouges, blanches et noires qui proviennent de carrières voisines : le grès rouge vient d’Allevier (Azérat), le grès calcaire de Beaumont, le basalte de La Vergueur (Saint-Just-près-Brioude) et le marbre de Lauriat (Enval).

Ils s’harmonisent avec le pavement, en galets de l’Allier noirs et blancs, aux motifs géométriques d’arabesques.

 

La nef, longue de 74 mètres, est composée de cinq travées.

Elle est supportée par des colonnes à base carrée, surmontées de chapiteaux ornés de motifs divers : chimères, sirènes, palmettes stylisées, feuilles d’acanthe, génies ailés, un minotaure ou encore Hermès criophores.

D’autres évoquent des scènes de la vie quotidienne : un dompteur de singes, un avare tenant son livre de comptes, un combat de cavaliers.

Trois chapiteaux historiés représentent le Christ en majesté, un ange en prière et les Saintes femmes au tombeau. Certaines colonnes présentent encore des traces de fresques.

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À l’entrée de la nef, l’avant-nef est surmontée d’une tribune qui accueille la chapelle Saint-Michel, accessible par un petit escalier en colimaçon. Il supporte le clocher carré.

Sous la lanterne du chœur se trouve la « crypte » abritant les restes de saint Julien : les vestiges du martyrium initial se sont retrouvés en sous-sol par surélévation du sol à l’époque moderne.

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La basilique ST JULIEN de Brioude

Publié le 07/05/2015 à 08:52 par nini63 Tags : image homme mode monde pouvoir mort possession vie background dieu

  

 

La basilique ST JULIEN de Brioude

 

Dédiée à Saint-Julien de Brioude, qui y aurait été martyrisé en 304, la basilique est la plus vaste église romane d’Auvergne.

Brioude 9

Le premier sanctuaire dédié à Saint-Julien remonte à la fin du IVème siècle : il est construit sur l’emplacement du tombeau présumé du saint par une dame espagnole, en remerciement de l’accomplissement de son vœu.
Grégoire de Tours rapporte que la renommée du saint se répand, attirant les pèlerins. Une première église est alors bâtie. Le duc Victorius, gouverneur wisigoth de l’Auvergne, l’orne de colonnes de marbre provenant de monuments antiques ; les restes de colonne cannelée qui se trouvent aujourd’hui dans la crypte en font peut-être  partie.

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Cette église mérovingienne est peut-être détruite par un incendie. Une église carolingienne bâtie aux VIIIème et IXème siècles lui succède dont témoigne aujourd’hui la mosaïque du chœur.
En 825, un édit lui confère une large autonomie et l’« immunité », c’est-à-dire l’exemption de taxes. Un acte de 874 évoque un chapitre de chanoines, fort de 21 maisons, à qui est confiée la garde du tombeau du saint.

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Brioude passe ensuite aux mains des comtes de Gévaudan, puis des comtes d’Auvergne. Le chapitre de Saint-Julien compte alors en son sein les rejetons des plus grandes familles d’Auvergne. Il accueille notamment Odilon de Mercœur et Robert de Turlande, qui lui préfèrent, néanmoins, l’un l’abbaye de Cluny, l’autre la vie d’ermite, puis la fondation de l’abbaye de la Chaise-Dieu.

Brioude 13

La construction de l’église romane actuelle remonte à la deuxième moitié du IXème siècle. Elle est favorisée par le développement de Brioude devenue un lieu de pèlerinage et une étape sur le chemin de saint Jacques de Compostelle, de Rome et de Jérusalem. Le chapitre cherche alors à s’affranchir de la tutelle des comtes d’Auvergne.

Brioude 14

Le pape Urbain II, venu prêcher la première croisade à Clermont en 1095, place Saint-Julien sous sa responsabilité directe, et son successeur Pascal II confirme le droit du chapitre à nommer son abbé et son prévôt.
Le roi Louis VII affirme de même que le chapitre dépend de lui. Parallèlement, des dissensions se font jour à l’intérieur même du chapitre, reflet de la rivalité entre les famille de Mercœur et d’Auvergne.

Brioude 54

En 1223, après le rattachement de l’Auvergne au domaine royal, le chapitre rachète aux comtes d’Auvergne leurs droits féodaux sur Brioude. Le chapitre de Saint-Julien maintient sa mainmise sur Brioude jusqu’à la Révolution, qui voit sa suppression.
L’église, réaffectée à l’usage de la paroisse en 1794, voit l’un de ses clochers abattus et l’autre décapité.

Brioude 15

En 1837, Prosper Mérimée visite Saint-Julien et le décrit comme une « église byzantine d’un grand caractère, qui malgré tout ce qu’elle a souffert, peut être encore rangée parmi les édifices les plus remarquables que compte l’Auvergne. » Il obtient son classement au titre des monuments historiques dans la liste de 1840.

Brioude 16

La restauration de l’église est confiée à l’architecte diocésain Aymon Mallet, qui mène les travaux en s’inspirant des autres grands édifices romans auvergnats, gommant au passage les disparités de style dues à une construction assez longue.
Enfin, l’église est érigée en basilique mineure par Pie XII le 26 avril 1957.

Brioude 17



 

 


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Colère noire

Publié le 05/05/2015 à 08:29 par nini63 Tags : moi mer

 

 

Colère noire...

 

Colère noire !


-- Ils sont bien au chaud dans le salon et moi j'me caille ! C'est un scandâa....âle, comme disait je ne sais plus qui ?
- Maintenant ça ne s'arrange pas, ils se mettent à regarder la télé !....
- Non, j'y crois pas ! Thalassa, un truc sur la mer, de l'eau, de l'eau et des bateaux...Pas d'action, pas de carambole, pas de courses folles,....
- ça m'dégoutte ! j'préfère pas voir ça !
- Mais ils ne perdent rien pour attendre ! Un jour je me réincarnerai en singe nu et je les en ferai baver à rester dans le froid pendant que je me prélasserai sur un canapé moelleux !..
Damned ! parole de Mimine !

Quelque part en France

Publié le 03/05/2015 à 06:59 par nini63 Tags : moi bonjour bisous créations

 

 

Bonjour c'est moi

 

Contente de vous retrouver et de reprendre nos bonnes relations mais dans l'impossibilité pour le moment de faire quelque réponse ou commentaire à vos messages et créations.

 

Quelques cartes postales de mon séjour : je suis sure que vous allez trouver où j'étais...

 

Hôtel - La Baule Escoublac - Villa Caroline

 

Hôtel - La Baule Escoublac - Villa Caroline

 

Hôtel - La Baule Escoublac - Villa Caroline

 

Hôtel - La Baule Escoublac - Villa Caroline

 

Bisous à tous et toutes

 

 Annie