Poème - Ce rêve étrange et pénétrant (sonnet alexandrin)
Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D’un bel homme inconnu, et que j’aime et qui m’aime,
Et qui n’est, chaque fois, ni tout à fait le même,
Ni tout à fait un autre, et m’aime et me comprend.
Car il me comprend, et mon cœur gros, transparent
Pour lui seul – ô bonheur ! cesse d’être un problème ;
Pour lui seul, toutes les ardeurs de mon cœur sèment
Des résonances enchanteresses au vent.
Est-il beau ? Est-il grand ? Est-il brun ? Je l’ignore.
Son nom ? Je me souviens qu’il est doux et sonore.
Ah petite musique de nuit de Mozart !
Son sourire est des plus tendres et chaleureux ;
Sa voix, douce mélopée, a ce goût mielleux ;
Et ses deux pupilles, enflamment mon regard.
Françoise Seylac
Ce poème ne vous rappelle-t-il pas un poème d’un poète bien connu ?
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