Le BANDIAT et ses affluents

 
 

L'association couvre le territoire du bassin versant du Bandiat, un territoire allant de la limite du département de la Haute Vienne (87) à celles de l'AAPPMA de Javerlhac à l'ouest et de Bussière-Badil au nord.

 

 

Le BANDIAT

Le Bandiat est un cours d'eau d'une longueur total de 91,2 km dont seulement 28 en Dordogne.

Il prend sa source au niveau des Monts de châlus à 440m d'altitude.

Il arrive en Dordogne en amont d'Abjat sur Bandiat, par le site de Ballerand. Il se dirrige ensuite vers Nontron, puis vers Javerlhac et passe alors en Charente (16) au niveau de Souffrignac.

Sa particularité est qu'il va progressivement disparaître, mais rien de bien spectaculaire, sauf en période de crue où il atteind alors la tardoire.

Sinon, il disparaît totalement à moins de 5km de la tardoire, au lieu-dit "Vieilles Vaures" sur la commune d'Agris.

Ses eaux semblent réapparaître au niveau de la résurgence de la Touvre, près d'Angoulème. 

 

Les eaux froides et puissantes du Bandiat font que l'homme s'y ai depuis très longtemps intéressé : il a alors construits un très grand nombre de barrages, de petite taille, pour les forges et les moulins pour le grains ou l'huile.

Tout cela influence fortement l'aspect du cours d'eau avec pas moins de 19 de ces barrages sur le territoire de notre AAPPMA!!
 

un des nombreux barrages : le moulin de chez Pey

 

Ces aménagements ont complètements modifiés de régime du cours d'eau et les populations piscicoles présentes.

Les barrages créent un ralentissement de l'eau, un certain réchauffement, ce qui permet la présence des populations plus représentatives de la 2ème catégorie que celles de la 1ère : gardons, brèmes, carpes, et même brochets, perches et sandres, dont la présence est favorisée par la présence d'une multitude de plans d'eau implantés sur les petits affluents.

 

Les zones "historiques", originelles, sont donc limitées aux radiers immédiats des ouvrages et quelques endroits non influencés.

 

On y retrouve alors de belles populations "logiques" et représentatives d'un cours d'eau vif comme peut l'être le Bandiat : truites fario, vairons, goujons.

le Bandiat en amont de NONTRON

  






 

jeune truite presque à la maille prise fin juin 2009


Le Bandiat est un cours d'eau qui peut se montrer puissant et connait des crues parfois spectaculaires.
Mais ces dernières années, ce sont plus les problèmes d'étiages qui font l'actualité de notre cours d'eau.
De petite importance, son lit variant au alentours de 5 - 6m, le Bandiat est sous l'emprise de quelques prélèvement d'eau, surtout vers l'aval et le secteur de Javerlhac, l'AAPPMA voisine.

Ces problèmes récurants de niveau d'eau accentuel e problème des barrages.
En effet, en période estivale, les niveaux d'eau bas augmentent le réchauffement de l'eau, qui en plus est retenue par les barrages.
Le résultats en qu'en plus de faire disparaitre des zones favorables pour les populations "conformes", on a une sérieuse augmentation de la température pouvant atteindre le seuil mortel pour les truites.
Heureusement pour elles, le couvert végétal, parfois abondant, permet de ralentir ce phénomène.

Le Bandiat est, même situé sur la partie nord du département, un cours d'eau relativement pauvre en nombre d'affluents. Parmis eux on peut citer : le ruisseau de Fargeas, le ruisseau de Rhins, le ruisseau des Vergnes, le ruisseau de Saint Martin, le Merlançon, et le Crochet.


La DOUE


Le principal d'entres eux est la Doue, affluent rive droite, long de plusieurs km dont la confluence se situe juste un peu avant Javerlhac. Mais la partie amont de la Doue est sous la gestion de notre AAPPMA.

 

La Doue au niveau de Moulin Pinard



La aussi, le problème de ce ruisseau est le grand nombre de plans d'eau, parfois de taille ridicule le long de son cours : pas moins d'une dizaine d'étangs jalonent son cours sans compter les très nombreux étangs situés sur les petits affluents de la Doue ou les écoulements s'y déversant.

Le plus important de ces étangs est le Grand Etang de St Estèphe.

Le Grand étang de SAINT ESTEPHE 

Situé au nord de Nontron, ce plan d'eau de presque 20ha est un lieu privilégié pour la pratique de la pêche.
Appartenant au Conseil Général de la Dordogne, il est entretenu et aleviné par les services du Conseil Général en concertation avec la Fédération de Pêche.
C'est pour cela que l'on y retrouve de très belles populations de poissons blancs (gardons, rotengles) mais aussi les carnassiers en grand nombre, en particulier les perches, de belle taille, les sandres, lunatiques mais nombreux et les black-bass dont le no-kill est obligatoire (remise à l'eau des poissons) afin de combattre la présence du poisson-chat malheureusement bien implanté et entretenu par les plans d'eau situés en amont.

le plan d`eau de SAINT ESTEPHE

Les parties de pêche y sont souvent fructueuses aussi bien en poissons blancs que pour les pêches des carnassiers au lancer ou au posé.

Destiné également à la baignade, ce plan d'eau a connu en 2009 un problème de qualité d'eau (présence de cyanobactéries) d'où la décision prise par le Conseil Général, de vidanger le plan d'eau cet hiver.

Le plan d'eau des NOUAILLES

Autre site voué à la détente et aussi au développement du loisrir-pêche, le plan d'eau des Nouailles, situé à quelques kilomètres en amont de NONTRON, est un plan d'eau nouveau de 5ha.
En effet, il a été construit en 2001 sur les vallons du ruisseau de l'étang et du ruisseau de la Francherie.
Destiné à agrémenter le village vacances, il fut construit avec l'obligation de préserver les deux ruisseaux de 1ère catégorie. Cela a été réalisé en "déplaçant" les deux cours d'eau qui longent le plan d'eau. Seul une partie de l'eau arrive dans le plan d'eau.
De ce fait, le plan d'eau fut classé, comme les ruisseaux, en 1ère catégorie. Ce n'est qu'au cours de l'année 2006 que le plan d'eau fut classé en 2ème catégorie. Dès ce moment, notre AAPPMA a alors pu effectué un alevinage en poissons carnassiers et brochets, sandres et black-bass ont été déversés en quantité.
Ces derniers sont d'ailleur en "no-kill", remise à l'eau obligatoire, afin d'installer la population destinée à erradiquer la forte population de perche-soleil.
A cette date, la population de perche-soleil est devenue quasi-nulle, preuve de la réussite de l'opération.

Ce plan d'eau permet donc aux pêcheurs de pratiquer toute l'année dans un secteur voué à la pêche en 1ère catégorie, donc qu'une seule partie de l'année.
il ne reste plus qu'aux pratiquants de s'approprier ce nouveau site et d'apprendre à utiliser les techniques de pêche adaptées comme la pêche au posé ou les différentes pêches actives comme le lancer.
 

Après sa vidange menée à bien en novembre 2010, ce plan d'eau sera de nouveau ré-empoissonné à l'aide de la participation financière de la Communauté de Commune propriétaire du site une fois les problèmes survenus lors de la vidange résolus (réunion de terrain le mercredi 5 janvier 2011).
Une fois remis en eau, le plus rapidement possible, nous l'espérons, gardons, carpes, tanches mais aussi sandres, brochets et Black-bass y trouverons un espace accueillant pour y vivre, comme cela était le cas à la vue des résultats de la vidange...




   

 

 

 

 

 

 

 

 




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