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jubilatedeo
Description du blog :
Catéchèse catholique -Messe du jour (commentaire et homélie) -Les Saints du jour (leurs vies)
Catégorie :
Blog Religion
Date de création :
28.05.2007
Dernière mise à jour :
17.12.2010

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Les saints du jour (11 Décembre)

Publié le 10/12/2009 à 10:50 par jubilatedeo
Saint Damase Ier Pape (37 ème) de 366 à 384 (+ 384)

Saint Damase, lithographie de 1840

Fils de prêtre et membre du clergé romain par tradition familiale, Damase est élu Pape en 366 dans une époque troublée par les dissensions théologiques et les querelles de partis. On lui opposera même un antipape durant quelque temps. Il soutient la foi en la Trinité que les ariens combattaient. En même temps, il œuvre en faveur de la réconciliation des fidèles que divisaient alors les problèmes de la traduction entre le grec, langue traditionnelle de l'Eglise et le latin, langue populaire qui devenait la langue usuelle de l'Italie. Il aura l'audace de commander à saint Jérôme la traduction latine de la Bible, ce sera la Vulgate. Il organisa le culte des martyrs, nettoya et agrandit les catacombes où ils étaient inhumés et, sur leur tombe, il grave et compose des épigrammes qui font de lui un des premiers poètes latins chrétiens. Il fit écrire sur les murs des catacombes de saint Calixte : "Moi aussi, Damase, c'est ici que j'eusse voulu reposer si je n'avais pas craint de profaner les cendres des saints." et il se fit humblement enterrer dans une église voisine.

Autre biographie:
On convient que saint Damase était d'origine espagnole, quoiqu'on ne sache pas précisément en quelle ville ni en quelle province il naquit, vers l'an 304. Étant venu à Rome avec sa famille, il entra dans les Ordres sacrés et devint par ses mérites un des membres les plus considérables du clergé. Le pape saint Libère en fit son archidiacre ou vicaire général et lui confia la charge de nonce apostolique auprès des empereurs Valens et Valentinien. En 355, Libère, gardien de la foi de Nicée et défenseur de saint Athanase, fut enlevé de son siège par ordre de l'empereur Constance. Ne se contentant pas de témoigner de sa fidélité au souverain pontife, Damase voulut l'accompagner quelque temps jusqu'en Thrace où il souffrit l'exil et la mort. Après le décès du Saint-Père, saint Damase, alors âgé de soixante-deux ans, fut élu pour lui succéder.
Ursin ou Ursicin, diacre ambitieux qui convoitait la haute dignité de souverain pontife, se fit élire antipape. Jaloux de l'ascendant moral dont jouissait saint Damase, Ursin le fit accuser d'adultère. Le saint pontife ne se troubla point de cette noire calomnie, mais pour le bien de l'Église, il assembla à Rome un synode de quarante-quatre évêques où il se justifia pleinement. Ses accusateurs furent excommuniés et chassés de la ville éternelle.
Malgré ces difficultés, saint Damase donna tout son éclat à la papauté au IVe siècle. En 369, sur le conseil de saint Athanase, il convoqua un concile à Rome où il condamna les décrets du faux concile de Rimini dans lequel la profession de foi du concile de Nicée avait été rejetée, et déposa Auxence, évêque arien de Milan. En 373, dans un deuxième concile toujours tenu à Rome, il condamna les nombreuses hérésies qui infectaient alors l'Église d'Orient, surtout celle d'Apollinaire qui prétendait que le corps de Jésus-Christ n'avait pas été formé dans le sein de Marie, et qu'en la personne du Christ, le Verbe tenait lieu de l'entendement humain. Durant ce même concile, saint Damase promulgua la liste des Livres de l'Ancien et du Nouveau Testament reconnus comme divinement inspirés. Ce saint pape régla aussi la psalmodie et introduisit l'usage de terminer tous les psaumes par le Gloria Patri. En 381, après avoir convaincu d'hérésie les évêques Pallade et Secondien, saint Damase tint le second concile général de l'Église dans la ville d'Aquilée, afin de remédier au schisme qui affligeait depuis longtemps l'Église d'Antioche. Cette réunion au sommet se composait de cent cinquante évêques d'Orient. Arius et le prince Macédonius furent condamnés, leurs erreurs démasquées, et la foi orthodoxe ressuscita plus forte et plus belle qu'auparavant. Le saint pape Damase mourut octogénaire, après avoir gouverné pendant dix-huit ans l'Église de Jésus-Christ avec un dévouement inlassable et une sagesse éprouvée.

Apotéose de saint Damase. Détail. Anonyme. XVIIIe.

Voir aussi:
http://missel.free.fr/Sanctoral/12/11.php
http://fr.wikipedia.org/wiki/Damase_Ier
http://hodiemecum.hautetfort.com/archive/2009/12/11/index.html



Saint Daniel le Stylite Prêtre au Proche-Orient (+ 489)

Originaire de l'Asie Mineure, il passera les trente-trois dernières années de sa vie sur une colonne, au bord du Bosphore, c'est-à-dire une petite plate-forme montée sur deux piliers et entourée d'une balustrade. Il exhortait les fidèles qui venaient à ses pieds et laissait monter ceux qui voulaient lui parler.

Voir aussi:
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsdecembre/dec11.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Daniel_le_Stylite



Saint Aleithelas (+ 354)
et saint Apsées, martyrs durant la grande persécution perse du 4ème siècle. Arrêtés, ils furent décapités.



Bienheureux Arthur Bell prêtre franciscain et martyr (+ 1643)

Né en 1590, il étudia à Saint-Omer au collège anglais puis alla à Valladolid en Espagne. Ordonné en 1618, Arthur prit le nom de François. Il travailla à Douai, à Gravelines, puis fut transféré à Bruxelles. Il parlait plusieurs langues et ses dons l'amenérent à faire de nombreuses traductions. Professeur d'hébreu et des langues sacrées des novices franciscains et des jeunes prêtres dont Jean Woodstock et Henri Heath qui furent martyrisés avec lui, Thomas Bullaker et Walter Colman. Nommé provincial pour l'Ecosse, il passa quelque temps en Espagne puis rejoignit l'Ecosse en 1633 et l'Angleterre en 1634. Il continua son travail clandestin jusqu'en 1643. Condamné le 9 décembre, torturé le 11 décembre, il mourut en martyr.

A lire (en anglais) Blessed Francis Bell - Heavenly Patron of West Grinstead
http://www.consolation.org.uk/FrancisBell.html

À Londres, en 1643, le bienheureux Arthur Bell, prêtre franciscain et martyr. Condamné à mort sous le roi Charles Ier uniquement à cause de son sacerdoce, il subit les supplices du gibet à Tyburn.



Saint Avre (7ème s.)

Eglise de Saint-Avre.

originaire de Sens, il voulut se retirer dans la solitude. Il resta quelque temps à Grenoble où il reçut une paroisse. Mais les calomnies l'en firent partir et c'est en Maurienne qu'il se construisit une cellule pour lui-même, une chapelle pour chanter Dieu et un hospice pour soigner les pauvres.
Un village naquit de ce monastère, Saint Avre-73130
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Avre



Saint Barsabas abbé (+ 342)
Higoumène (Père Abbé) du monastère d'Ishtar près de l'ancienne Persépolis, il confessa la foi chrétienne devant le gouverneur perse de la région et il eut la tête tranchée avec dix de ses moines.



Bienheureux David d'Himmerode (+ 1179)

L'abbaye d'Himmerod

Originaire de Florence, il entra à Clairvaux en 1131, sous la conduite de saint Bernard. Envoyé en Allemagne en 1134, il fut le fondateur de l'abbaye d'Himmerode, dans le diocèse de Trèves.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_d%27Himmerod



Saint Envel (6ème s.)

Église Saint Envel à Loc-Envel

Saint Envel le Jeune n'a pour existence historique que l'église qui porte son nom, Loc-Envel-22810 où l'on conserve une chaîne d'un prisonnier détenu injustement et que le saint aurait délivré par ses prières. Il aurait été ermite à Plounevez-Moedec dans les Côtes d'Armor.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Loc-Envel



Saint Fivetein (+ 888)

Abbaye Saint-Sauveur de Redon

Moine bénédictin en Bretagne, il fut le disciple de saint Convoyon à l'abbaye du Saint-Sauveur de Redon. L'on ne sait rien d'autre de lui. Pas même par l'une ou l'autre légendes puisqu'aucune ne s'est emparée de lui.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_Saint-Sauveur_de_Redon



Bienheureux Franco Lippi ermite de l’Ordre du Carmel (+ 1291)

Né à Grotton, à proximité de Sienne en Toscane (Italie), il passa sa jeunesse en mauvaise compagnie et devint chef d'une bande de voyous. Fuyant la justice, il rejoignit un groupe de brigands, dont il était le plus criminel. A 50 ans, il devint aveugle, se repentit, se convertit totalement et devint célèbre par l’extrême rigueur de sa pénitence. Il fit le pèlerinage de Compostelle, recouvra la vue, fut absous par le pape Grégoire X, puis il fut accepté chez les Carmes comme religieux frère, à l'âge de 60 ans. Il se signala par sa grande ferveur dans cette vie nouvelle.
Au centre d'études d'histoire de la spiritualité
- Carmes Nantes, on peut consulter le livre 'Il beato Franco Lippi' de Teresa Stanislao di S.
http://www.carm-fr.org/bibli/index.php?lvl=author_see&id=4727&PHPSESSID=58d50d61d8358e4cf55df2d8e



Saint Hildemar (+ v. 844)
Moine de Corbie en Picardie, il fut nommé évêque de Beauvais en 821. Il participa au concile de Paris en 829 et de Beauvais en 844.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89v%C3%AAque_de_Beauvais#Moyen_.C3.82ge



Bienheureux Hugolin Magalotti ermite, tertiaire franciscain (+ 1373)

Ugolino Magalotti.
Né dans la noble famille des Magalotti, orphelin à 13 ans, lorsqu'il atteint l'âge 20 ans, il vend tous ses biens pour devenir ermite, mener une vie d'ascèse et se consacrer à l'étude des Ecritures qui l'avaient appelé à ce choix de vie. Il vécut trente ans dans cet ermitage.

Au diocèse de Camerino dans les Marches, en 1373, le bienheureux Hugolin Magalotti, qui, après la mort de son père, livra ses biens aux pauvres et vécut en ermite pénitent et tertiaire de Saint-François.
Martyrologe romain

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Camerino



Bienheureux Jérôme Ranuzzi servite (+ 1445)

Girolamo Ranuzzi ou Ranucci entre adolescent au couvent des servites de Marie à San Angelo in Vado, il poursuivit des études de théologie et de philosophie à Bologne et, après avoir obtenu le titre de 'bachelier', fut ordonné prêtre. Il fut surtout un homme de doctrine et était connu comme le 'bachelier Jérôme'. Il conseilla le duc Frédéric d'Urbin et les servites le respectaient comme un ascète rigoureux et un conseiller remarquable. Il fut à l'origine de la fondation du couvent des religieuses de Sainte-Marie-des-Grâces à San Angelo.
Culte confirmé par Pie VI qui le déclara bienheureux en 1775.

À Sant’Angelo in Vado, dans les Marches, en 1455, le bienheureux Jérôme Ranuzzi, prêtre de l’Ordre des Servites de Marie, qui parvint à la science des saints dans la solitude et le silence.
Martyrologe romain

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sant%27Angelo_in_Vado



Saint Léonce d'Achaie (5ème s.)

mont Klokos
http://magali.bar.free.fr/stageGrece/page_02.htm

Son père qui était administrateur du Péloponnèse, lui fit faire de très bonnes études à Constantinople. Il se maria avec une épouse qui comprenait son désir de vie spirituelle et, avec son accord, il abandonna ses biens, se retira sur les hauteurs inhospitalières du mont Klokos et, de là, il gagna en paix l'hospitalité de la demeure éternelle de Dieu.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Achaie



Saint Luc le Nouveau Stylite (+ 979)
Engagé dans l'armée qui défendait l'empire contre le souverain bulgare Syméon, il la quitta pour devenir moine, puis prêtre et il devint aumônier dans l'armée impériale. Après un long temps d'ascèse au monastère du Mont Olympe en Bithynie, il se fixa près d'un oratoire et s'installa sur une colonne dans un lieu désertique. L'évêque lui demanda de se fixer aux abords de Constantinople, ce qu'il fit avec obéissance et il y demeura quarante ans pour la joie de très nombreux fidèles qui, grâce à lui, se repentaient de leurs fautes.



Sainte María Maravillas de Jesús (+ 1974)

María Maravillas de Jesús, (Pidal y Chico de Guzmán) (1891-1974) béatifiée le 11 mai 1998, canonisée en Espagne le 4 mai 2003 par Jean-Paul II.
Au cours de la persécution religieuse, Mère Maravillas brilla par son esprit de réparation, par sa force, sa sérénité et sa confiance dans le Seigneur. Elle fonda par la suite dix autres Carmels, dans des lieux appartenant à la tradition de sainte Thérèse et de saint Jean.
(source biographie sur le site du Vatican)
http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030504_maravillas_fr.html

"Sainte Maravillas de Jesús vécut animée par une foi héroïque, formée à travers une vocation austère, plaçant Dieu au centre de son existence. Une fois surmontées les tristes circonstances de la guerre civile espagnole, elle fut à l'origine de nouvelles fondations dans l'Ordre du Carmel façonnées par l'esprit caractéristique de la réforme thérésienne. Sa vie contemplative et la clôture du monastère ne l'empêchèrent pas de répondre aux besoins des personnes qu'elle fréquentait et de promouvoir des oeuvres sociales et caritatives autour d'elle."
(source Homélie du Pape Jean-Paul II)
http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/homilies/2003/documents/hf_jp-ii_hom_20030504_canonization-spain_fr.html



Bienheureuse Marie-Pilar Villalonga Villalba martyre espagnole (+ 1936)

Née en 1891, fusillée le 11 décembre 1936 pour avoir hébergé des prêtres, béatifiée le 11 mars 2001 avec José Aparisio Sanz, prêtre et 232 compagnons prêtres, religieux, religieuses et laïcs, martyrs espagnols.

À Burjassot près de Valence en Espagne, l’an 1936, la bienheureuse Marie-Pilar Villalonga Villalba, vierge et martyre, fusillée en haine de l’Église dans la persécution déclenchée au cours de la guerre civile.
Martyrologe romain



Bienheureux Martin et Melchior martyrs (+ 1632)

Martin de Saint-Nicolas et son compagnon de martyr, Melchior de Saint-Augustin.
Ils étaient tous deux espagnols. Ils entrèrent chez les Augustins Récollets, l'un en 1618 et le second en 1617. Envoyé aux Philippines puis au Japon, ils furent arrêtés et subirent, ensemble, le martyre à Nagasaki.
Béatifiés le 23 avril 1989.

À Nagasaki au Japon, en 1632, les bienheureux martyrs Martin Lumbreras Peralta et Melchior Sanchez Pérez, prêtres augustins, qui, à peine entrés dans cette ville, furent arrêtés, jetés dans une cellule obscure et enfin brûlés vifs.
Martyrologe romain

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Martyrs_du_Japon



Saint Nicon de Kiev Moine de la laure des Grottes de Kiev (+ 1088)
Moine de la laure des Grottes de Kiev, disciple de saint Antoine, il fut pris en otage par les armées polonaises, priant pour ses ravisseurs. Au bout de trois ans, il retrouva la liberté qui lui permit de retourner dans son monastère. L'un de ses gardiens vient l'y rejoindre pour se consacrer aussi à la vie monastique.

Autre biographie:
Saint Nikon le Sec
Comme moine du monastère des Cavernes de Kiev, il fut emmené esclave par les Tatars. Il vécut 3 ans en captivité : enchaîné, torturé et tourné en ridcule. Lorsque ses parents apportèrent l'argent pour payer la rançon à son maître, il refusa, disant : "Si le Seigneur avait voulu que je sois libre, Il ne m'aurait pas livré aux mains de ces gens sans loi.'' Un jour, il annonça à son maître que le Christ le libérerait endéans les 3 jours. Le Tatar pensait que cela signifiait que son esclave allait s'échapper, alors il lui trancha les tendons sous le genoux. Cependant, le 3ème jour, Nikon était en effet instantanément transporté à Kiev par une main invisible. Après une certaine durée, le Tartar vint à Kiev et reconnu Nikon, son ancien esclave. Il se repentit et fut baptisé. L'ancien maître devint le serviteur et le disciple de son ancien esclave. Nikon fut appelé "le Sec" à cause de la grande austérité de son jeûne corporel, et il fut un grand visionnaire et thaumaturge. Il entra en paix dans le repos du Seigneur le 11 décembre 1101.



Saint Sabin de Plaisance (+ 420)

Statue de Saint Sabin de Plaisance venerée dans l'eglise de Caselle Landi, Italie, avec le gonfanon municipal

ou Savin.Evêque de Plaisance en Italie du Nord, il était lié d'amitié avec saint Ambroise qui lui soumettait ses écrits pour révision et approbation. Le pape saint Damase l'avait envoyé, bien qu'il ne fut alors que diacre, à Antioche pour régler le schisme mélécien qui divisait cette Eglise.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sabin_de_Plaisance



Saints Victoric, Gentien et Fuscien martyrs (+ v. 303)

L'église de Saint-Fuscien (80680)

Exécutés à Amiens sous l'empereur Maximien. Ils eurent le nez transpercé de broches de fer rougies, puis leurs yeux furent arrachés avant qu'ils soient décapités.
Leur culte fut très populaire comme en témoigne l'existence d'une localité : Saint Fuscien-80680 Les reliques de Saint-Gentien sont à Sains en Amienois (Somme)

"Victoric et Fuscien évangélisèrent Thérouanne et la Morinie. Ils auraient été martyrisés ainsi que Gentien, leur hôte, à une date incertaine à la fin du 3ème siècle ou au début du 4ème siècle. Victoric et Fuscien se rendaient à Amiens pour rencontrer saint Quentin, quand un vieillard, Gentien leur apprit qu'il venait d'être martyrisé. Il les reçut chez lui.. Arrêté,,on lui trancha la tête. Victoric et Fuscien furent lourdement enchaînés et torturés avant d'être décapités."
(source: les saints du Pas de Calais - diocèse d'Arras)
http://arras.cef.fr/page-10040-saints-calais.html

"Le diocèse d'Amiens est créé vers la fin du IIIe siècle, au temps des premiers missionnaires venus évangéliser le nord de la Gaule. Notons, pour le diocèse, Saint Quentin, les Saints Fuscien, Victoric et Gentien"
(source: Histoire du diocèse d'Amiens)
http://catholique-amiens.cef.fr/page/index.php?rub=13

Une internaute nous écrit avoir "découvert ces trois Saints à l'église du Crotoy (baie de Somme)"
Fils de prêtre et membre du clergé romain par tradition familiale, Damase est élu Pape en 366 dans une époque troublée par les dissensions théologiques et les querelles de partis. On lui opposera même un antipape durant quelque temps. Il soutient la foi en la Trinité que les ariens combattaient. En même temps, il œuvre en faveur de la réconciliation des fidèles que divisaient alors les problèmes de la traduction entre le grec, langue traditionnelle de l'Eglise et le latin, langue populaire qui devenait la langue usuelle de l'Italie. Il aura l'audace de commander à saint Jérôme la traduction latine de la Bible, ce sera la Vulgate. Il organisa le culte des martyrs, nettoya et agrandit les catacombes où ils étaient inhumés et, sur leur tombe, il grave et compose des épigrammes qui font de lui un des premiers poètes latins chrétiens. Il fit écrire sur les murs des catacombes de saint Calixte : "Moi aussi, Damase, c'est ici que j'eusse voulu reposer si je n'avais pas craint de profaner les cendres des saints." et il se fit humblement enterrer dans une église voisine.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Fuscien
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Fuscien



Les Églises font mémoire…

Catholiques d’occident : Damase 1er (+384), pape (calendrier romain et ambrosien) ; Paul (IIIe s.), confesseur (calendrier mozarabe)

Coptes et Ethiopiens (2kiyahk/tahsas) : Abba Or (IVe s.), moine (Église copte) ; Ananias, Azarias et Misaël (VIe s. av J.-C. ; Église éthiopienne)

Luthériens : Lars Olsen Skrelsrud (+1910), missionnaire en Inde

Maronites : Daniel le Stylite (+493) ; Damase, pape

Orthodoxes et gréco-catholiques : Daniel le Stylite, moine

Les saints du jour (10 décembre)

Publié le 09/12/2009 à 18:23 par jubilatedeo
Sainte Eulalie Vierge et martyre à Mérida (+ 304)

Citée par saint Augustin, nous n'avons d'elle qu'un hymne de l'écrivain Prudence qui chante son supplice en des termes légendaires. Elle eut pour compagne de martyre, sainte Julie de Merida. Elle avait treize ans quand elle fut condamnée à mourir brûlée sur un bûcher, ce qui en fait une des martyres les plus vénérées de la tradition espagnole.

Un internaute nous informe:
l'hymne latin de Prudence n'est pas le seul texte que l'on ait sur Sainte-Eulalie. Saint Augustin, Fortunat (évêque de Poitiers), Grégoire de Tours la citent... et surtout l'auteur de la fameuse "Cantilène" ou "Séquence de Sainte Eulalie", 29 vers écrits en langue romane vers 881 et qui constitue le premier texte de la poésie française... Ce qui fait de ce texte, hors son caractère hagiographique, un texte de très haute importance historique, linguistique, littéraire et musicologique.
Pour ce qui est de l'Eulalie de Barcelone, rien ne nous incite à la différencier de la première (notez que ces deux martyres datent de la même année!) De même: dans la "Séquence", il est dit qu'Eulalie est présentée à Maximilien, ce qui situerait la scène en Italie...
Autant de variantes et de légendes différentes sur le même personnage!
Le martyre de Sainte Eulalie, toile de John William Waterhouse, 1885

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sainte_Eulalie_de_M%C3%A9rida



Saint Deusdedit (+ 700)
Evêque de Brescia, il joua un rôle important dans les divers conciles de cette époque et c'est ainsi que nous le connaissons.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Brescia



Saint Edmond Genings martyr (+ 1591)

Protestant allemand, converti à la foi catholique, il fit ses études au séminaire anglais de Reims où il fut ordonné prêtre en 1590. De là, il entra en Angleterre, fut arrêté et condamné à être pendu, puis écartelé, à Londres, un an après.
Il fait partie des Quarante martyrs d'Angleterre et du Pays de Galles qui ont été canonisés en 1970.
Le 10 décembre, nous commémorons les saints martyrs Edmond Gennings, Polydore Plasden et Eustathe White, prêtres, Swithun Wells, maître d’école, et les bienheureux Brian Lacey, prêtre, Jean Mason et Sydney Hodgson, victimes de la persécution contre les catholiques au temps de la reine Élisabeth Ière, ils furent condamnés à mort, les prêtres parce qu’ils avaient gagné l’Angleterre, les laïcs parce qu’ils leur étaient venus en aide, Swithun Wells fut pendu à la porte de sa maison, ainsi que Edmond Gennings qui célébrait la messe chez lui; les autres subirent le même supplice à Tyburn. (martyrologe romain)
http://nominis.cef.fr/contenus/saints/10122/Saints-Quarante-martyrs-d-Angleterre-et-du-Pays-de-Galles.html
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Edmund_Gennings



Saint Eustache White (+ 1591)

Martyr comme saint Edmond que nous fêtons ce jour. Il fit ses études sacerdotales à Reims puis à Rome. Il fut ordonné prêtre en 1588, entra en Angleterre où il fut arrêté pour sa fidélité à l'Eglise romaine. Il fut exécuté à Tyburn.
Il fait partie des Quarante martyrs d'Angleterre et du Pays de Galles qui ont été canonisés en 1970.
http://nominis.cef.fr/contenus/saints/10122/Saints-Quarante-martyrs-d-Angleterre-et-du-Pays-de-Galles.html

The Tyburn Tree, l'Arbre de Tyburn

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tyburn



Saint Florent de Carracedo Abbé de l'abbaye bénédictine de Carracedo (+ 1156)

l'abbaye de Carracedo

Abbé de l'abbaye bénédictine de Carracedo, dans les montagnes du Leon en Espagne, il fut très apprécié du roi Alphonse VI. Après sa mort, l'abbaye entra dans la mouvance cistercienne.

Voir aussi:
http://es.wikipedia.org/wiki/Monasterio_de_Santa_Mar%C3%ADa_de_Carracedo
http://gl.wikipedia.org/wiki/Mosteiro_de_Santa_Mar%C3%ADa_de_Carracedo



Bienheureux Fulgence (+ 1122)
Bénédictin de l'abbaye Saint-Airy de Verdun, il dut se retirer en Belgique à la suite des querelles entre le pape Grégoire VII et l'empereur.



Saint Gemelle (+ 362)
Martyr, crucifié à Ancyre de Galatie (Ankara) lors de la persécution menée par l'empereur Julien l'Apostat

voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ancyre



Bienheureux Gonzalve, Antoine et Augustin martyrs espagnols (+ 1936)

Gonzalo Viñes Masip


Antonio Martín Hernández


Agustín García Calvo

Dans la région de Valence en Espagne, en 1936, à Vallès, le bienheureux Gonzalve Viñes Masip, prêtre, et à Picadero de Paterna, les bienheureux Antoine Martin Hernandez, prêtre, et Augustin Garcia Calvo, religieux, ces deux derniers, salésiens. Tous trois martyrs dans la persécution déchaînée contre l’Église au cours de la guerre civile.
Martyrologe romain

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Martyrs_de_la_guerre_d%27Espagne



Saint Grégoire III pape (90éme) de 731 à 741 (+ 741)

Pape, syrien d'origine, il fut choisi comme évêque de Rome d'une manière unanime par le clergé et le peuple. Il tenta de ramener à la saine doctrine les iconoclastes de l'empereur Léon l'Isaurien. Il dut faire appel à Charles Martel pour se dégager du roi des Lombards Luitprand qui avait assiégé Rome et pillé la basilique de Saint Pierre au Vatican; c'est ainsi que se nouèrent les premiers liens entre la France et la papauté.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gr%C3%A9goire_III



Saint Guitmar de Centula abbé (+ v. 765)

Guitmaire, Guitmer, Guimar, Guimare, Guimer, Witmaire, Witmer, Widmer, Vitmar, Guitmarus ou Vitmarus...
4éme abbé de Saint-Riquier, mort en 765 ou 770, enterré dans l'église de Gournay-en-Bray qui portait alors le nom de Saint Etienne et est maintenant dédiée à Saint Hildevert.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gournay-en-Bray



Saint Jean de Serbie (+ 1476)

sainte Angelina

Roi de Serbie en 1460, il connut l'invasion turque en 1459 et dut partir en exil en Italie avec sa famille après la prise de Belgrade.

Autre biographie:
Saint Jean, roi de Serbie et ses parents saint Etienne (Stéphane) et sainte Angelina, Dirigeants de Serbie
La vie du dirigeant Serbe Stéphane (Etienne) Brankovich et sa famille fut remplie d'instabilité et de malheur. Après que la Serbie fut envahie par les Turcs en 1457, le fils moyen du dirigeant Serbe, Stéphane (9 octobre), particulièrement doux et de grande connaissance de la Sainte Ecriture, partit pour la capitale de la Turquie avec sa soeur, qui avait été donnée au sultan Murat en mariage. Apprennant que les Turcs avaient brûlé le monastère de Mileshevsk dans un élan de cruauté fanatique, saint Stéphane se leva pour défendre la Serbie contre l'oppression.
Lorsqu'il épousa Angelina (30 juillet), fille du prince d'Albanie, les Turcs menaçèrent saint Stéphane et sa famille de représailles. Avec son épouse et leurs 3 enfants, il fut forcé à se cacher d'abord en Albanie, puis en Italie, où il mourrut.
Sainte Angelina transferra les reliques incorrompues de son époux à Kupinovo. A la fin du 15ème siècle, un fils des saint Stéphane et Angelina, saint Jean, devint dirigeant de la Serbie. Les reliques incorrompues de saint Jean et de ses parents furent par la suite glorifiées de nombre de miracles.



Bienheureux Jean Mason (+ 1591)

The Tyburn Tree, l'Arbre de Tyburn

Laïc anglais, originaire du Westmoreland, il fut pendu à Tyburn avec quatre compagnons, dont Sidney Hodgson, pour avoir aidé des prêtres catholiques romains.

voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tyburn



Saint Joasaph (+ 1754)

Moine et higoumène, il fut élu évêque de Belgorod en Russie et dut lutter avec énergie contre les superstitions et l'inculture religieuse.



Saint John Roberts (+ 1610)

Nombreux furent les martyrs de la fidélité à l'Eglise catholique romaine, particulièrement en Angleterre et dans le Pays de Galles au 17ème siècle, comme ce fut le cas pour les prêtres réfractaires en France cent ans plus tard.
John Roberts était originaire de Trawfynydd au nord du Pays de Galles. Sa foi le rendait plus proche de Rome que de la Communion anglicane. C'est pour cela que l'étudiant en droit à Oxford, profitant d'un séjour à Paris, s'en vint à Notre-Dame de Paris pour y être reçu dans l'Eglise catholique en 1598. Il fit ensuite profession religieuse chez les bénédictins de Compostelle et y fut ordonné prêtre. Il retourna en Angleterre en 1602, à l'abbaye de Downside et, durant la peste de Londres en 1603, il fut d'une admirable charité. Il fut emprisonné plusieurs fois. En 1610, alors qu'il célébrait l'Eucharistie, il fut arrêté et refusa de reconnaître le roi Jacques I comme chef de l'Eglise. Prisonnier dans la Tour de Londres, il fut exécuté comme beaucoup d'autres martyrs de cette époque à Tyburn.
Il fait partie des Quarante martyrs d'Angleterre et du Pays de Galles qui ont été canonisés en 1970.
http://nominis.cef.fr/contenus/saints/10122/Saints-Quarante-martyrs-d-Angleterre-et-du-Pays-de-Galles.html



Saint Luc évêque d’Isola (+ 1114)

Luca di Melicuccà, né en Melicuccà, moine à la grotte de Saint-Élie de Speleota, il était l'évêque infatigable de l'Eglise orthodoxe de la Calabre et la Sicile à l'époque de la domination normande.

Au monastère Saint-Nicolas de Viotorito en Calabre, l’an 1114, le trépas de saint Luc, évêque d’Isola, qui travailla sans relâche pour le bien des pauvres et l’institution monastique.
Martyrologe romain



Saint Mainard (+ 1096)
Bénédictin fondateur du monastère et de la congrégation de la Sainte-Croix à Sassovivo dans la province de Foligno en Italie.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Foligno



Saint Maur martyr à Rome
À Rome, au cimetière de Trason, sur la nouvelle voie Salarienne, saint Maur, martyr, que le pape saint Damase célèbre comme un saint enfant auquel aucun supplice n’a manqué.
Martyrologe romain



Saint Menas (3ème s.)

et ses compagnons martyrs, les saints Hermogène et Eugraphe à Alexandrie dont les souffrances et les tortures n'eurent pas raison de leur foi inébranlable. Ils sont très vénérés en Orient.



Saint Mercure (+ v. 300)
et ses compagnons martyrs. Tous étaient des soldats qui accompagnaient des chrétiens sur le lieu de leur exécution à Lentini en Sicile. Impressionnés par leur courage, ils se déclarèrent à leur tour chrétiens et furent décapités.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lentini



Notre Dame de Lorette.
Translation de la maison de la sainte Vierge de Nazareth en Dalmatie et de Dalmatie à Lorette. 1294.

La translation de la sainte maison à Lorette. Saturnino Gatti. XVIe

Cette fête n'est pas inscrite sur le Calendrier universel et obligatoire ; mais elle se célèbre en ce jour, à Rome et dans tout l'Etat Pontifical, dans la Toscane, le Royaume de Naples, l'Espagne, la Belgique, dans de nombreux diocèses de la Chrétienté, et aussi dans la plupart des Ordres religieux. Elle a pour but de remercier Dieu du grand bienfait dont il daigna gratifier la Chrétienté occidentale, lorsque, pour compenser la perte du saint Sépulcre, il fit transporter miraculeusement en terre catholique l'humble et auguste maison dans laquelle la Vierge Marie reçut le message de l'Ange, et où, par le consentement de cette divine Mère de Dieu, le Verbe se fît chair et commença d'habiter avec nous.
http://hodiemecum.hautetfort.com/archive/2009/12/10/index.html

La légende dit que la Sainte Maison de Joseph, Marie et Jésus vola à travers les airs, portée par des anges, de Galilée jusque en Italie en traversant ce qui est aujourd’hui l’ex-Yougoslavie. Notre-Dame de Lorette semblait donc tout indiquée pour devenir patronne de tous ceux qui travaillent dans l’aviation. Cette décision fut officiellement approuvée par un décret de la Congrégation Pontificale pour les Sacrements du 24 mars 1920.
(Diocèse aux Armées françaises)
http://www.dioceseauxarmees.catholique.fr/saints-patrons.html

Voir aussi:
http://missel.free.fr/Sanctoral/12/10.php



Bienheureux Pierre Tecelano (+ 1287)
Il était fabricant de peignes à Sienne en Toscane. A la mort de sa femme, il entra chez les franciscains, mais il ne put devenir prêtre et continua de fabriquer des peignes. Ce qui ne l'empêcha pas de devenir un grand mystique et de voir son culte confirmé en 1802.



Bienheureux Sébastien Montano (+ 1616)
Missionnaire dominicain au Mexique, il fut mis à mort par des indiens qu'il avait réprimandés. Il ne fut jamais déclaré martyr, mais il jouit d'un culte populaire au Mexique.



Saint Thomas Defournikos (10ème s.)

Originaire de Bithynie, il fonda un monastère dont il devint l'higoumène avant de se retirer dans la solitude. C'est là que venaient le consulter de nombreux fidèles et l'empereur Léon VI de Constantinople lui-même, pour recevoir ses sages conseils spirituels.

Voir aussi:
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsdecembre/dec10.html



Bienheureux Thomas Somers prêtre et martyr en Angleterre (+ 1610)

The Tyburn Tree, l'Arbre de Tyburn

Thomas Somers est né à Westmoreland en Angleterre et était enseignant. Il quitta l'Angleterre pour aller étudier à Douai où il fut ordonné prêtre avant de retourner à Londres pour aider la cause catholique. Il a été arrêté, pendu et martyrisé avec saint John Roberts.

À Tyburn, en 1610, saint Jean Roberts, bénédictin, et le bienheureux Thomas Somers, prêtres et martyrs. Condamnés à mort à cause de leur sacerdoce sous le roi Jacques Ier, ils furent pendus au même gibet en compagnie de seize voleurs.
Martyrologe romain

voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tyburn



Les Églises font mémoire…

Catholiques d’occident : Eulalie de Mérida (IIIe-IVe s.), vierge et martyre (calendrier mozarabe)

Coptes et Ethiopiens (1er kiyahk/tahsas) : Elie (IXe s. av. J.-C.), prophète ; Pierre d’Edesse, évêque de Gaza (Église copte-orthodoxe) ; Clément (Ier-IIe s.), évêque de Rome (Église copte-catholique)

Luthériens : Heinrich Zütphen (+1691), témoin jusqu’au sang à Dithmarschen

Maronites : Mennas et ses compagnons (+env.313), martyrs

Orthodoxes et gréco-catholiques : Mennas, Hermogène et Eugraphe, martyrs

Syro-occidentaux : Philoxène de Mabboug (+523), évêque ; Behnam et Sarah de Perse (IVe s.), martyrs.



THOMAS MERTON 1915-1968 moine

Le soir du 10 décembre 1968, Thomas Merton, moine trappiste de l’abbaye américaine de Gethsémani, meurt à Bangkok, foudroyé par un ventilateur défectueux. Ainsi s’achevait dans un accident banal un itinéraire humain et spirituel qui n’avait jamais rien dû au hasard ni à la superficialité.
Merton était né en 1915, à Prades, dans les Pyrénées, de parents protestants : son père était néozélandais et sa mère américaine. La mort précoce de sa mère et les fréquentes absences de son père avaient habitué Thomas à la solitude. Il eut très vite la sensation, toujours plus évidente, d’être un étranger au milieu des jeunes de son âge.
Merton accomplit ses études en Angleterre et, à la mort de son père, il partit pour l’Amérique dans la Columbia University ; là il essaya de traduire les fruits de son laborieux pèlerinage intérieur en enseignant la littérature et en s’attelant à l’écriture d’œuvres littéraires. Mais ce sera seulement dans sa rencontre avec le christianisme, quand il consentira à sa vocation monastique survenue trois ans après qu’il eut reçu le baptême, que Thomas Merton trouvera la forme de vie capable de donner des racines et des ailes à son amour de la solitude.
Devenu trappiste, et après plus de dix années de vie cachée, Merton se voit soudainement considéré comme un symbole de la vie contemplative, du fait de son autobiographie spirituelle, La nuit privée d’étoiles, qui le fait connaître dans le monde entier.
Il éprouve pourtant peu de penchant pour la célébrité qu’on lui manifeste et passe les dernières années de sa vie en ermite, pour se rendre apte, dans une plus grande solitude, à élargir son cœur jusqu’à témoigner compassion et sollicitude pour toutes les souffrances humaines. L’enceinte de son ermitage était ainsi devenue l’espace où il pouvait être le gardien de tous ses frères, puisqu’il faisait tomber, dans la prière et avec la force de son intériorité, les murs les plus épais qui séparent les hommes.

Lecture

Je crois que le chrétien est quelqu’un qui sacrifie la demi-vérité pour sauver la vérité tout entière, qui laisse tomber une notion incomplète et imparfaite de la vie pour une vie intégrale et structurellement accomplie. Entrer dans ce mode de vie n’est pas le but du voyage, mais le seul commencement. Le grand voyage vient ensuite : une exploration anxieuse et parfois pleine de danger. Parmi tous les chrétiens le moine est – il devrait au moins l’être – le mieux expérimenté de ces explorateurs. Son voyage le conduit à travers déserts et paradis pour lesquels il n’existe pas de carte. Sa vie le mène en d’étranges régions de solitude, de dépouillement, de joie, de perplexité et de stupeur.

La tâche du moine et de garder vivante dans le monde contemporain l’expérience contemplative et de laisser ouverte pour l’homme technologique de notre temps la possibilité de retrouver intégrale son intériorité la plus profonde.

Si nous voulons vivre en moines, nous devons tout faire pour comprendre ce qu’est effectivement la vie monastique. Il nous faut tenter d’atteindre les sources d’où jaillit la vie. Il nous faut connaître nos racines spirituelles, pour être capables de les enfoncer au plus profond de notre terre.
Mais la vocation monastique est un mystère. Il n’est donc pas possible d’en épuiser l’expression dans une formule claire et concise. C’est un don de Dieu et nous ne la comprenons pas quand nous la recevons, puisque tous les dons de Dieu, les dons spirituels surtout, ont en soi quelque chose de son intimité et de son mystère. Dieu se révèlera à nous dans le don qu’il nous fait de notre vocation, mais il le fera par étape.

Thomas Merton

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_Merton



KARL BARTH 1886-1968 pasteur réformé

Ce même 10 décembre 1968, Karl Barth, pasteur de l’Église réformée suisse et l’un des plus grands théologiens du XXe siècle, achève la trajectoire de sa vie terrestre.
Karl Barth est né à Bâle en 1886 ; après des études à Berne, à Berlin, à Tübingen et à Marburg, il devint pasteur à Genève, puis à Safenwil, en Argovie. Dès le début, il s’engagea avec ardeur dans les questions sociales, au point d’adhérer au parti socialiste et de prendre une part active à ses travaux. Puis face à la montée du nazisme, il fut parmi les principaux animateurs de l’Église confessante d’Allemagne. En exil à l’université de Bâle, il s’adonnera dès 1935 et jusqu’à ses derniers jours, à l’écriture de sa colossale Dogmatique ecclésiale.
Née du souci concret d’annoncer l’Évangile, la théologie de Barth fut, dans le sillage de saint Anselme et de Kierkegaard, une tentative d’expliquer la foi à partir de l’expérience de la foi même. Barth était convaincu, en effet, que l’annonce chrétienne ne vient pas comme une réponse aux angoisses de l’homme, mais qu’elle naît au contraire de l’écoute d’un Dieu qui est le centre irradiant de la théologie : c’est Dieu, en Christ, qui a l’initiative du dialogue avec l’homme. Mais précisément parce qu’elle s’est révélée en Christ, l’initiative de Dieu implique désormais l’homme dans sa vocation et sa totalité : ce sera le thème de ses grandes conférences de 1956 consacrées à « l’humanité de Dieu ».
Poussé par ces convictions, Karl Barth continua à prêcher – comme une conséquence de l’écoute obéissante que l’homme doit à Dieu – à la fois le devoir de s’engager pour refaire l’unité entre les Églises du Christ, et le devoir de lutter en faveur de tout homme victime du péché, de l’injustice ou de la violence.
À sa mort, des chrétiens de toutes les Églises et de tous continents, venus nombreux pour ses obsèques, voulurent lui témoigner leur reconnaissance pour le témoignage que, par sa vie tout entière, il avait rendu au Seigneur.

Lecture

N’étions-nous pas sur le point d’oublier que la divinité du Dieu vivant – et c’était bien à celle-là que nous pensions – n’a de signification et de force que dans le contexte de son histoire et de son dialogue avec l’homme et ainsi dans sa relation avec lui ?Oui – et c’est précisément là le point, en deçà duquel il est interdit de reculer - : il s’agit de la relation de Dieu avec l’homme, relation fondée, décidée, limitée et ordonnée par Dieu lui-même et lui seul, souverainement. C’est ainsi seulement qu’elle se réalise et qu’on peut la connaître. Mais c’est donc bien d’une relation qu’il s’agit entre Dieu et l’homme. Dieu ne révèle pas ce qu’il est, sa divinité par conséquent, dans le vide d’une existence qui se suffit à elle-même ; il devient au contraire le partenaire de l’homme (un partenaire supérieur, bien entendu) et c’est dans ce rapport qu’il existe, parle et agit. Celui qui se comporte de cette façon est le Dieu vivant. La liberté dans laquelle il agit est sa divinité. Elle est cette divinité qui, comme telle, a aussi le caractère d’une humanité. C’est sous cette forme seulement que la divinité de Dieu doit être décrite par rapport à cette théologie du passé, c’est-à-dire sous une forme positive et sans que l’on rejette, par conséquent, la part de vérité qu’il est impossible de lui dénier, même quand on a percé à jour toutes ses faiblesses. Bien comprise, la divinité de Dieu inclut donc son humanité.

Karl Barth, L’humanité de Dieu

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Karl_Barth

Les saints du jour (09 Décembre)

Publié le 08/12/2009 à 11:32 par jubilatedeo
Sainte Léocadie Vierge et martyre à Tolède (+ 303)

Elle est la patronne de Tolède de temps immémorial. Mise en demeure de renier sa foi, elle fut fouettée publiquement, dévêtue pour l'humilier comme une esclave, elle qui était de noble condition. Elle fut jetée ensuite, inanimée, dans un cachot jusqu'à en mourir. Nous connaissons, sous son vocable, une ancienne basilique reconstruite en son honneur en 618. De nombreux documents liturgiques lui donnent le titre de "confesseur du Christ" en particulier "l'oracional visigoto" qui contient vingt-neuf prières à "l'illustre confesseur Léocadie."

Voir aussi:
http://www.magnificat.ca/cal/fran/12-09.htm#leocadie
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sainte-L%C3%A9ocadie



Saint Pierre Fourier Prêtre à Gray, en Franche-Comté (+ 1640)

Fils d'un marchand lorrain, il fit de bonnes études. A vingt ans, il entra chez les Chanoines Réguliers de Saint Augustin. Prêtre, il récusa la charge de professeur de théologie pour devenir curé d'une petite commune où dominent les protestants au point qu'on appelait sa paroisse de Mattaincourt, "la petite Genève". Mais cela ne le décourageait pas. Il réorganise sa paroisse, fonde une caisse de secours mutuel pour venir en aide aux plus pauvres, crée une association pour l'éducation des filles, association qui deviendra la Congrégation Notre-Dame, animée par Alix Le Clerc à partir de 1628. Il se voit confier la réforme des Chanoines de Saint Augustin dont il devient le supérieur général. Pendant le même temps, il parcourt la région pour prêcher, passe ses nuits à écrire des lettres. En 1636, Richelieu l'exile en Franche-Comté où il terminera ses jours.
http://congregation-notredame.cef.fr/

Des internautes nous signalent:
"Saint Pierre Fourier était curé de Mattaincourt en Lorraine. Il est né à Mirecourt, à côté de Mattaincourt (actuellement département des Vosges). C'est un fidèle Lorrain comme il a été fidèle à Notre Seigneur. C'est pour sanctionner cette fidélité au duc de Lorraine que Richelieu l'a exilé à Gray en Franche Comté en 1636. Il est resté environ 40 ans curé dans cette petite paroisse rurale de Lorraine parce que c'était son choix."
"Pierre Fourier a plusieurs fois refusé d'être élevé à l'épiscopat. Il fait partie des grands saints du 17e siècle fondateurs de congrégation féminine comme François de Sales et Vincent de Paul."
"Pierre Fourier n'était pas prêtre à Gray. Il y était en exil (la Franche-Comté étant alors terre espagnole) préférant être fidèle à son souverain légitime le duc de Lorraine plutôt que se soumettre au roi de France dont les armées occupaient sa patrie."

Autre biographie:
C´est à Mirecourt, en Lorraine indépendante, que naquit, le 30 novembre 1565, Pierre Fourier, de parents foncièrement chrétiens. Ceux-ci voulurent nommer leurs trois fils, Pierre, Jacques et Jean, “afin qu´autant de fois ils se souviendraient d´eux-mêmes, ils fussent poussés à ne pas se contenter d´une vertu médiocre”.

Pierre mit généreusement à profit ces leçons: ferveur dans la prière, obéissance prompte et affectueuse, douceur inaltérable, fuite des plus innocentes familiarités et des moindres mensonges. A quinze ans son père le conduisit à l´Université de Pont-à-Mousson. Son séjour se résume dans cet éloge décerné par ses maîtres: “Ou il prie, ou il étudie.”

Pierre Fourier entra ensuite chez les Chanoines Réguliers de Saint-Augustin: il était appelé à travailler à la réforme de cet Ordre alors fort relâché. Après six ans d´études théologiques à Pont-à-Mousson, il rentra au monastère. Sa ferveur fit scandale parmi ses confrères; il dut se retirer, et accepta la petite paroisse de Mattaincourt, aussi indifférente que dépravée.

Le premier sermon du nouveau curé de Mattaincourt fut si pathétique qu´après quarante ans on s´en souvenait encore. Mais personne ne le retint autant que Pierre Fourier lui-même, pour le réaliser dans sa conduite. Brûlant d´amour pour Dieu et le prochain, il se met à l´oeuvre avec un courage et une persévérance qui ne se démentent jamais. Il ménage le temps comme un baume précieux dont il ne faut pas, dit-il perdre une seule goutte à escient.

Attentif au bien des âmes, il l´est aussi à celui des corps: il secourt ses paroissiens dans leurs nécessités, leurs embarras, leurs discordes, leurs intérêts, pour la sauvegarde desquels il fonde la Bourse Saint-Evre. Il passe des nuits entières auprès des malades. Un jour il prête à l´un ses couvertures, à l´autre ses draps, à un autre la paillasse et le bois du lit. Un pauvre soldat, auquel, le jour de Pâques, il a donné un repas, lui dit: “Je suis content. Je prie Dieu de bon coeur, pour l´honneur de Son Église, que tous les curés vous ressemblent!”

Mais c´est surtout pour les enfants qu´il déploie son affectueuse sollicitude. Aussi lui rendent-ils amour pour amour. A la vue de l´insuffisance de l´instruction, il crée pour eux une Congrégation de maîtresses, qui, aux exercices de la vie religieuse, à la clôture même, joignent l´enseignement. Quelques jeunes filles, à la tête desquelles est Alix Le Clerc, forment le noyau de l´Ordre des Chanoinesses de Saint-Augustin Notre-Dame.

La fidélité de Pierre Fourier aux Princes lorrains sauva pour un siècle la nationalité de la Lorraine, mais empoisonna ses derniers jours; car Richelieu ne put lui pardonner cet échec à sa politique. Traqué de maison en maison, le curé de Mattaincourt en fut réduit à s´exiler en Franche-Comté et à y passer les quatre dernières années de sa vie. Pendant ce temps, Mattaincourt était pillé à plusieurs reprises.

Réfugié à Gray, Pierre Fourier y fit ce qu´il avait toujours fait; il employa ses dernières forces à secourir et à consoler le prochain. En octobre 1639, il tomba malade, et après deux mois de maladie, il exhala son âme avec ces paroles qu´il avait tant de fois répétées: “Nous avons un bon Maître et une bonne Souveraine!” C´était le 9 décembre 1640.

J.-M. Planchet, Nouvelle Vie des Saints, p. 478


Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Fourier



Sainte Anne la Prophètesse

Rembrandt: La presentation de Jesus au Temple. (Vers 1628). Hambourg Kunsthalle

Mère du Prophète Samuel (le "demandé à Dieu") qui vivait à Rama dans la montagne d'Ephraïm en Israël. Jamais elle ne désespéra de Dieu malgré la stérilité dont elle était atteinte : "Mon coeur bondit de joie pour le Seigneur"... (voir le cantique d'Anne au premier livre de Samuel, chapitre 2)

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Samuel
http://rouen.catholique.fr/spip.php?article549



Sainte Balde (7ème s.)

L'église abbatiale de l'abbaye Notre-Dame de Jouarre

Troisième abbesse de l'abbaye de Jouarre, au diocèse de Meaux où la louange qui monte vers Dieu ne s'est jamais interrompue jusqu'à nos jours.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_de_Jouarre



Bienheureux Bernard-Marie de Jésus (+ 1911)

Bernard Marie Silvestrelli naquit à Rome et, malgré les oppositions de sa famille, il entra dans la congrégation des religieux passionnistes, disciple attaché à la croix du Christ et à la dévotion de Notre-Dame des Sept-Douleurs. Il chemina dans la perfection religieuse avec, pour ami, saint Gabriel de l'Addolorata. Faible de santé, il fut, malgré cela maître des novices, puis supérieur général de sa congrégation qu'il dirigea pendant vingt-cinq ans. Il fut béatifié en 1988.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Congr%C3%A9gation_de_la_Passion_de_J%C3%A9sus-Christ



Saint Budoc (7ème s.)

Statue de saint Budoc au portail d'entrée du petit cimetière devant l'église de Trégarvan (Finistère)

Judual, prince de Bretagne, qui dut à saint Samson de recouvrer l'héritage de ses pères, et qui régna ensuite dans ce pays sous le nom d'Alain 1er, eut de son mariage avec Azenor, fille du comte de Léon, 6 fils, dont le 4ème se nommait Deroch ou Budoc. Celui-ci fut, dès son enfance, confié au saint évêque de Dol, afin qu'il l'élevât dans son monastère et qu'il prit soin de son éducation. Sous cet excellent maître, Budoc fit des progrès remarquables dans la science et dans la piété.
S'étant décidé à renoncer au monde et à se consacrer à Dieu, il fut admis dans le clergé et devint par la suite abbé du monastère de Dol. Sa vertu n'échappa pas à saint Magloire, qui, voulant se décharger du fardeau de l'épiscopat, le désigna pour son successeur et le sacra évèque. On vit bientôt le disciple animé de même esprit que les saints maîtres qui l'avaient dirigé dans les voies de la perfection, et l'on reconnut qu'il possédait toutes les vertus d'un véritable pasteur. Le réponse pleine de prudence et de piété qu'il fit à saint Magloire, lorsque ce vénérable vieillard lui communiqua le dessein qu'il avait conçu de s'éloigner du pays de Dol pour mener plus librement le combat de la Foi dans la solitude, est une preuve éclatante de sa sagesse, et montre non-seulement son zèle pour son troupeau, que son saint prédécesseur édifiait par sa vie et ses discours, mais aussi son éloignement pour ces sentiments de jalousie, qui surprennent quelquefois les personnes vertueuses occupées de la mène bonne oeuvre.
L'histoire ne nous a pas conservé le détail des actions de saint Budoc pendant son épiscopat. On sait seulement qu'il entreprit un voyage à Jérusalem et qu'il s'y fit tellement estimer qu'on lui donna un grand nombre de reliques, qui furent dans la suite portées à Orlèans et déposées dans l'église de Saint-Samson. Malgré le silence des historiens à son égard, on ne peut douter qu'il n'ait été un saint évêque, et son culte est depuis longtemps établi dans l'Eglise de Dol. On ignore absolument le temps de sa mort; le martyrologe parisien, qui fait mention de lui au 19 novembre, la fixe à l'an 580. Le p. Le Largo croit qu'elle arrive en 588, l'abbé Déric l'indique à l'an 600 environ, et Dom Lobineau la place dans le 7ème siècle. Le jour de son bienheureux trépas est mieux connu : c'est le 8 décembre. Dans le diocèse de Léon il était autrefois honoré le 18 novembre.
Les reliques de saint Budoc étaient conservées à Dol, à l'époque du procès entre cette Eglise et celle de Tours, ainsi que l'atteste une pièce qui servit à cette cause et que Dom Morice a publiée dans ses Mémoires. Il parait qu'elles furent détruites ou perdues, lorsque Jean-sans?Terre, roi d'Angleterre, vint, au commencement du 13ème siècle, faire le siège de Dol et en brûla la cathédrale. On assure que la paroisse de Plourin (Finistère), dans l'ancien diocèse de Léon, en possédait encore au 18ème siècle.
Extrait des "Saints de Bretagne", par Dom Lobineau et l'abbé Tresvaux.

Autre biographie:
St-Budoc (Beuzec) de Dol Plusieurs "vies" ont été attribuées à Saint-Budoc. Selon certains auteurs, les circonstances de sa naissance auraient été particulièrement fantastiques : son père, prince de Léon, soupçonnant son épouse Azenor d’infidélité, l’aurait enfermée dans un tonneau qu’il aurait ensuite jeté à la mer. Budoc serait donc né dans ce tonneau à la dérive, avec l’aide miraculeuse de Sainte-Brigitte qui serait apparue à sa mère. Le tonneau aurait finalement accosté en Irlande, où Azenor aurait confié son fils aux soins des moines de Youghal, qui se seraient chargés de son éducation, tandis qu'elle-même serait devenue lavandière au monastère de Beauport. Devenu adulte, Budoc serait revenu en Bretagne Armorique, où il aurait été choisi pour succéder à Saint-Samson comme évêque de Dol.

Selon d’autres auteurs, il aurait été ermite en Irlande avant d’émigrer en Bretagne (Angleterre), où plusieurs sites portent encore son nom, en Cornouailles et dans le Devon, notamment.

Enfin, une dernière "vie" lui attribue des origines galloises et l’associe à Saint-Maudez (VIIe siècle)

Tropaire de Saint Budoc :

" Tu fus miraculeusement préservé de la furie de l'océan
Puis étant nourri par la main de Dieu,
Tu te dévouas entièrement à Son service, ô saint évêque Budoc.
Étant couvert d'honneurs aussi bien temporels que spirituels à Armagh et Dol,
Tu œuvras pour gagner les âmes au Christ,
C'est pourquoi nous implorons ton aide,
Supplie le Christ notre Dieu afin qu'Il nous sauve. "

Saint Budoc. Gourin. Bretagne.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Budoc
http://stmaterne.blogspot.com/2007/12/fte-de-la-conception-de-la-mre-de-dieu.html
http://hodiemecum.hautetfort.com/archive/2009/12/09/index.html



Bienheureuse Claire-Isabelle Moniale chez les clarisses de Todi en Ombrie (Italie) (+ 1744)
Cette mystique connut des phénomènes extraordinaires, attestés par des médecins, par son confesseur et par les religieuses de son monastère. Marquée par les stigmates de la Passion qui saignaient aux mains, aux pieds et sur le côté, elle se sentait pourtant abandonnée de Dieu. Elle ne connut véritablement la joie que durant les derniers mois de sa vie.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Todi



Saint Cyprien (+ 526)
Eglise de Saint-Cyprien (Dordogne)
Petite ville née autour d'une abbaye de chanoines réguliers de Saint-Augustin, qui aurait été bâtie sur la tombe d'un ermite appelé Cyprien. Cet ermite se serait installé en l'an 620 dans les grottes de Fages qui surplombent l'actuel village.

ou Subran. Homme d'une grande sainteté dont plusieurs localités portent le nom. Tout d'abord le lieu de son ermitage devenu 24220 Saint Cyprien-24220 et plusieurs autres dans la région : Saint Cyprien-19130, Saint Cyprien-42160 et Saint Cyprien sur Dourdou-12320.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Cyprien#.C2.A0France

Autre biographie:
A Périgeux, saint Cyprien ou Subran, abbé, homme de grande sainteté. Vers 586. Saint Cyprien se consacra dès sa jeunesse au service de Dieu, et prit l'habit monastique dans un monastère dont l'abbé se nommait Savalon, et vivait du temps de Clotaire 1er (511-561). Après s'être perfectionné dans les exercices de la vie cénobitique, il se retira dans une solitude près de la Dordogne. Il s'y construisit un ermitage qui a donné naissance à la ville nommée encore aujourd'hui Saint-Cyprien (Dordogne, arrondissement de Sarlat). Dieu opéra plusieurs miracles par son intercession, tant de son vivant qu'après sa mort.
- Saint Grégoire de Tours, "De Gloria Confessorum".



Sainte Elisabeth (+ 1420)
A Valdsech en Suisse, religieuse du Tiers-Ordre de saint François surnommée " la bonne ". Son culte immémorial fut reconnu par le Pape Clément XIII au I8ème siècle.



Saint Enguerran abbé (+ 1045)

Abbaye de Saint-Riquier

L'un des hommes les plus savants de son temps, a-t-on coutume de dire encore maintenant. Le saint abbé de l'abbaye de Saint-Riquier au diocèse d'Amiens était d'une grande charité, d'une grande patience, mais aussi d'une grande fermeté. Atteint d'une paralysie, il s'estimait heureux de racheter ainsi ses fautes. Certains des moines, qui avaient songé à le faire remplacer dans sa charge, revinrent très vite sur leur projet, tant était grande sa sollicitude et ses attentions pour toute sa communauté.

Autre biographie:
SAINT ENGUERRAN, ABBÉ DE SAINT-RIQUIER, au diocèse d'Amiens (+ 1045)
Evêque de Rome : Grégoire 6 - Roi de France : Henri 1er.
(Anguerand, Angeran, Angerand, Anjorant, Angelram, Angelran, Angelramme, Angelrane, Enguelran, Engeran, Enguerrand, Engueran, Ingelranne, Ingelranne, Ingerran, Ingueran, Inguerand. ? Angerannus, Angelranus, Angelirannus, Angelramnus, Engelramus, Enguerandus, Ingelramnus, Ingelranus, Inguerrandus.)

Ubi patientia, ibi laetitia.
Là où est la patience, là est la joie.
Saint Ambroise, évêque de Milan, "Epitres".

Enguerran, qu'on surnomma le Sage, appartenait à une famille obscure, mais de condition libre, qui vivait dans la pratique des vertus Chrétiennes. Il naquit à Saint-Riquier (Somme) vers l'an 975. Sa mère, pendant un songe, vit sortir de son sein une guirlande qui, allant entourer les murs de Centule (nom primitif de Saint-Riquier), provoquait l'admiration des spectateurs. Elle s'empressa de raconter cette vision à son mari, qui vit là un présage des grandeurs que l'avenir réservait à leur enfant.
Doué d'un heureux naturel et d'un esprit ouvert, le jeune Enguerran fit de rapides progrès dans l'étude des lettres. Désireux de se consacrer tout entier au service de Dieu, il prit l'habit monastique à l'abbaye de Saint-Riquier, où il donna l'exemple d'une profonde humilité, d'un grand amour de la Règle, et de cette charité toute Chrétienne qui ne connaît ni la haine ni l'envie. C'est sous la direction de l'abbé Ingélard qu'il s'adonna d'abord à l'étude; ses progrès furent si considérables, qu'on voulut le mettre à même de ne rien ignorer des sciences du temps, et on confia le perfectionnement de son instruction au célèbre Fulbert, évêque de Chartres, qui venait d'introduire dans le plain-chant les innovations de Gui d'Arezzo. L'espoir qu'on avait conçu ne fut point trompé : sous un maître si habile, Enguerran devint fort savant en grammaire, en musique et en dialectique. Après avoir reçu le sacerdoce, il revint à Saint-Riquier, dont l'école fut bientôt illustrée par ses leçons.
Il devait gravir à pas de géant les degrés de la hiérarchie. Après la mort d'lngélard, c'est-à-dire au plus tard en 1022, les moines de Saint-Riquier choisirent Enguerran pour leur abbé. Le roi Robert, que cette élection agréait, voulut à cette occasion se rendre à Centule. Mais le nouvel élu, se croyant indigne d'assumer la responsabilité d'un tel fardeau, s'enfuit dans une forêt voisine. Le bon roi, tout en admirant cette humilité, ordonna aux hommes d'armes de sa suite de faire dans tous les environs une active perquisition : le fugitif, découvert dans la forêt d'Oneux, fut ramené au monastère. Le roi lui fit toucher les cordes des cloches pour l'investir de l'autorité abbatiale, et la consécration ecclésiastique eut lieu sans aucun retard.
Le nouvel abbé consacra tous ses soins à donner l'exemple d'une vie irréprochable, à encourager le bien et à prévenir la mal. Tout en se dévouant au salut des âmes, il ne négligeait point les intérêts matériels qui lui étaient confiés: l'abbaye lui dut la reconstruction de l'église Saint-Benoît, l'érection d'une infirmerie et d'une chapelle dédiée à Saint-Vincent, l'acquisition de vases sacrés d'or ou d'argent, la transcription et la reliure de nombreux manusdrits, et une riche ornementation des autels.
Ingélard, abbé de Saint-Riquier, avait conclu une convention relative à certains domaines de son monastère avec Notker, évêque de Liège. Après la mort de cet évêque, ses 2 successeurs avaient ratifié les anciennes traditions. Un nouveau titulaire, nommé Durand, venait d'être intronisé. Enguerran alla le trouver, et grâce aux recommandations d'Ebles de Rouci, archevêque de Reims, il obtint une charte confirmative, datée du 18 septembre 1022. Quelque temps après, il se rendit en Normandie, pour solliciter la générosité du duc Richard 2. Il en reçut une chasuble de pourpre et la donation de l'église d'Equemanville, Scabelli villa, canton de Honfleur. La frère du duc, Robert, archevêque de Rouen, fit en même temps présent à l'église de Saint-Riquier d'une belle tapisserie.
Si notre Saint avait tant à coeur les intérêts matériels de son abbaye, il savait aussi en faire un noble usage. Enguerran ne se contentait pas d'accueillir les demandes des pauvres, il savait les prévenir en déguisant ses bienfaits. Il lui arrivait parfois de sortir de l'abbaye avec l'escarcelle des aumônes, et quand il voyait approcher un indigent, il laissait tomber quelques pièces d'argent et arrêtait le passant pour les lui faire remarquer : "Prenez pour vous", lui disait-il, "ce que la Providence semble vous avoir destiné".
Cette même Providence savait veiller sur les intérêts du géuéréux abbé. Malbrancq nous raconte qu'Enguerran envoya un jour 2 de ses moines remplir une mission importante et leur donna, suivant l'usage, la bénédiction monastique. Sur la route, des voleurs s'emparèrent des montures des 2 Bénédictins; mais ce fut en vain qu'ils essayèrent de s'en servir : ni le fouet, ni l'éperon ne pouvaient les faire marcher. Les larrons se repentirent et rendirent les chevaux à leurs propriétaires.
Le zèle et la charité d'Enguerran étaient connus de tous: une épreuve cruelle devait mettre en relief sa patience et sa fermeté. Il fut atteint d'une paralysie si complète, qu'il ne pouvait plus porter la main à la bouche ni se mouvoir dans son lit. Le pauvre malade considérait cet état douloureux comme un juste châtiment de ses péchés. Comme il passait souvent de la tristesse à la joie, et qu'on l'interrogeait sur ces variations d'humeur, il répondait, que tantôt il songeait aux peines éternelles qu'il avait méritées, et tantôt au bonheur que les Anges et les saints goûtent dans les Cieux.
Beaucoup d'entre les moines pensaient, qu'en raison de cette impotence, il fallait remplacer Enguerran. Profitant de ces dispositions, l'un d'eux, Foulques, fils d'Angelran, comte de Ponthieu, voulut usurper les fonctions d'abbé. Grâce au crédit de son père, il obtint cette nomination de Henri 1er qui, l'on ne sait pour quelle cause, se trouvait alors dans ces contrées. Foulques, afin de faire reconnaitre ses prétendus droits, donna un somptueux festin aux chevaliers du Ponthieu dans le réfectoire de l'abbaye. Quand Enguerran, qui avait ignoré jusque-là ces audacieuses machinations, fut averti de ce qui se passait, il se fit transporter jusqu'à la porte du réfectoire, et là il prononça l'anathème sur ceux qui voulaient violer les droits de la justice. L'assemblée ayant pris la fuite, il déclara à Foulques, devenu muet de confusion, qu'il ne serait jamais abbé de son vivant. Cette prédiction ne fut point démentie par les événements car Foulques ne parvint à se faire renommer abbé ailleurs, à Forestmontiers, que le lendemain du jour où Enguerran fut inhumé.
Tout paralytique qu'il était, le courageux moine se fit transporter en voiture devant le roi, lui reprocha énergiquement sa faiblesse, et le menaça des châtiments éternels s'il persévérait dans sa pensée d'injustice. Henri 1er manifesta un repentir que l'avenir prouva être sincère : car, quelques années plus tard, sur la demande d'Enguerran, qui se sentait incapable de continuer ses fonctions, le roi lui donna Gervin pour successeur. Ce pieux moine de Verdun ne voulut y consentir qu'autant qu'il serait appelé à cette dignité par les suffrages des moines. Enguerran entra dans ses vues et s'empressa de faire procéder à cette élection, qui devait le décharger du fardeau des affaires. Gervin fut ordonné par Foulque, évêque d'Amiens, le jour de l'Annonciation de l'an 1045.
Enguerran, malgré ses infirmités, suivait autant que possible tous les exercices de la communauté, et assistait dans un lit portatif aux méditations, aux offices et à la Messe. Il lui arrivait même de chanter les prières de la sainte Liturgie, comme s'il eût été à l'autel; ce que plusieurs considéraient comme une étrange singularité de la part d'un homme qui était surnommé le Sage. Un jour, qu'il avait chanté la messe de cette façon, il demanda un peu de vin pour apaiser sa soif. Après avoir goûté de celui qu'on lui présenta et encore d'un autre : "Ce n'est pas de ce vin là que je veux", s'écria-t-il, "mais de celui que j'ai bu à ma messe". On comprit alors qu'un breuvage céleste lui avait été mystérieusement administré, au moment de la communion, alors qu'il semblait célébrer les saints Mystères; et on lui répondit: "Mon père, vous ne pouvez plus avoir de ce vin-là, à moins que Celui qui vous en a gratifié ne veuille encore vous en donner". Le pieux abbé se montra tout confus d'avoir révélé la faveur miraculeuse dont il était honoré.
Pendant que la maladie d'Enguerran empirait, on reconnut nécessaire d'envoyer un député à la cour pour affaire importante. L'abbé Gervin confia ce message à un moine qui alléguait une foule d'excuses pour s'en exempter, parce qu'il désirait être présent à la mort du saint abbé, qu'on croyait très prochaine. Cette désobéissance le fit mander auprès d'Enguerran qui, après lui avoir adressé des reproches, ajouta: "Exécutez les ordres qu'on vous a donnés, et sachez que je ne serai pas mis en terre avant votre retour". C'est ce qui arriva, en effet. Le bienheureux abbé rendit son âme à Dieu le 9 décembre de l'an 1045. Le moine, dont nous venons de parler, revenait de sa mission et se trouvait à Amiens, quand il apprit cette douloureuse nouvelle. Il partit à cheval pour Saint-Riquier, et put encore contempler les restes inanimés du vénérable abbé.
Gervin 1er présida à son inhumation, qui eut lieu dans l'église dédiée à Saint-Riquier, devant l'autel de Saint-Laurent. Gui, qui était alors archidiacre de la cathédrale d'Amiens et qui, plus tard, en devint évêque, composa un éloge en vers de son ancien maître et l'épitaphe suivante

Quem tegit hic tumulus, lectissimus Angelirannus
Hujus coenobii pastor et abba fuit.
Dux gregis Ecclesiae, monachum spes inclyta vitae,
Vixit, et in mundo mundus, et in Domino.

Hariulfe nous raconte qu'un miracle illustra ce tombeau. Une femme de Feuquières, canton de Moyenneville, y conduisit sa fille paralytique, et y fit brûler un cierge. La jeune malade s'endormit un instant et se réveilla guérie.

ÉCRITS DU BIENHEUREUX ENGUERRAN.

Enguerran a été considéré comme un des hommes les plus savants de son époque. C'est le témoignage que lui rend saint Géraud: "qui eo tempore caeteris philosophabatur attius". Nous ne pouvons guères contrôler ce jugement littéraire, parce qu'Enguerran nous a laissé peu d'écrits. Le seul ouvrage important qui nous reste de lui, la Vie en vers de saint Riquier, est d'une grande médiocrité poétique. Voici les oeuvres qui sont dues à la plume d'Enguerran :
1° La Vie en vers de saint Riquier, dédiée à Fulbert de Chartres. Le premier livre est une traduction très littérale de la biographie rédigée par Alcuin. Le 2ième et le 3ème livres suivent d'aussi près un récit anonyme de miracles, composé au 9ème siècle. Le 4ème livre parait appartenir en propre à l'auteur et relate ce qui concerne la translation du corps de saint Riquier, en 981. Le premier et le dernier livres ont été seuls publiés par Mabillon.
2° Des Histoires en vers de saint Vincent, martyr, et de sainte Austreberte, qui ne nous sont pas parvenues.
3° Un "Catalogue rimé des abbés de Saint-Riquier". Hariulfe le considère comme défectueux, parce qu'on n'y voit pas figurer Nithard, Ribbode, Helgaud et Coschin. Est-ce bien là une omission, et n'est-ce pas plutôt Hariulfe qui aurait multiplié à tort le nombre des abbés de Centule?
4° Des Hymnes en l'honneur de saint Riquier, de saint valery et de saint Vulfran. Celle de saint vulfran est restée en usage, dans la liturgie amiénoise, jusqu'à la "réforme" de M. de la Motta.
5° "L'Epitaphe d'Oger" ou Odelger, prieur de Saint-Riquier, et probablement celle de Gui, abbé de Forestmoutiers, lesquelles nous ont été transmises par Hariulfe.
On voit, par le choix de ces sujets, qu'Enguerran a été essentiellement un hagiographe diocésain. Extrait de "l'Hagiographie du diocèse d'Amiens", par m. l'abbé Corbiet.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_de_Saint-Riquier



Sainte Ethelgive (+ 896)

Gold Hill, Shaftesbury

Fille du roi Alfred d'Angleterre, elle entra dans la vie religieuse et fut abbesse de Shaftesbury. Son culte reste surtout vivant dans l'Eglise d'Angleterre.

Voir aussi:
http://www.britainexpress.com/counties/dorset/az/shaftesbury-p1.htm



Saint Etienne Néolampos (+ 912)
Grande était son ascèse. Il ne mangeait que quelques fois par semaine des légumes cuits à l'eau et sans sel, logeant dans une fosse sans lumière et humide comme un tombeau au point qu'il en perdit ses cheveux et ses dents. Prêtre, il ne célébrait plus la Sainte Liturgie que pour les fêtes du Seigneur. Après avoir vécu plus de 55 ans dans l'ascèse comme un mort sur la terre, il rendit en paix son âme à Dieu.



Saint Francois Fasani (+ 1742)

Né à Lucera en Italie, il entra chez les franciscains et, pendant plus de trente-cinq ans, se consacra, dans sa ville natale, aux formes les plus variées du ministère sacerdotal. Conseiller spirituel très écouté, défenseur des pauvres, pour qui il avait imaginé de nombreuses initiatives d'assistance concrètes, ses contemporains l'avaient surnommé " le Père Maître." Devenu provincial, il s'appliqua à faire vivre la stricte observance de la Règle de saint François. Il aimait à répéter : "La volonté de Dieu est mon seul paradis. "

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Antoine_Fasani
http://www.clairval.com/lettres/fr/2001/12/08/5051201.htm



Sainte Gorgonie Soeur de saint Grégoire de Naziance (+ 371)

Elle était la soeur ainée de saint Grégoire le théologien et la fille de saint Grégoire de Nazianze, où elle grandit. Mariée à un habitant d'Iconium, Aypios, elle eut trois filles qu'elle éleva dans la fidélité au Christ. Un sourire parait toujours son visage, non pas un sourire mièvre, mais un sourire de la joie intérieure. Elle était une conseillère avisée en de nombreuses questions délicates pour les chrétiens qui vivent dans le monde. Lorsqu'elle reçut, tardivement selon l'usage de l'époque, le saint Baptême, elle pria Dieu des nuits entières, puis s'en fut rejoindre le choeur des saints en la famille trinitaire.
À Nazianze en Cappadoce, l’an 372, sainte Gorgonie, mère de famille, fille de sainte Nonne, soeur des saints Grégoire le Théologien et Césaire. Saint Grégoire a lui-même écrit le récit de ses vertus. (martyrologe romain)
[url] http://fr.wikipedia.org/wiki/Gorgonie[/url]



Bienheureux Joseph Ferrer Esteve prêtre et martyr en Espagne (+ 1936)



Prêtre né le 17 février 1904 à Algemesi dans le diocèse de Valence en Espagne, ordonné en 1926, mort fusillé le 9 décembre 1936 à Llombay. Béatifié le 1er octobre 1995.

Dans la région de Valence en Espagne, l’an 1936, à Llombay, le bienheureux Joseph Ferrer Esteve, prêtre de l’Ordre des Clercs réguliers des Écoles religieuses, et à Picadero de Paterna, les bienheureux Récarède de los Rios Fabregat, Julien Rodriguez Sanchez et Joseph Gimenez Lopez, prêtres salésiens, martyrs, fusillés au cours de la guerre civile, victimes de la persécution déchaînée contre l’Église.
Martyrologe romain

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Martyrs_de_la_guerre_d%27Espagne



Saint Juan Diego mexicain (+ 1548)

Statue Juan Diego dans l'église San Juan Bautista, Coyoacán, DF

Juan Diego Cuauhtlatoatzin (1474-1548).
Appelé "Cuauhtlatoatzin" (l'aigle qui parle), né à Cuautlitlán, quartier de l'actuelle Mexico, il était un membre doué de la tribu des Chichimeca.
Peu est connu de sa vie avant sa conversion et son baptême à l'âge de 50 ans par un des premiers prêtres franciscains arrivés au Mexique.
Un très ancien document indigène écrit en Nahuatl en caractères latins en 1556 donne des indications sur sa vie et sur les apparitions. (El Nican Mopohua, de Antonio Valeriano)
Le 9 décembre 1531, alors qu'il se rendait à la messe, la Vierge Marie lui apparut sur la colline Tepeyac, à l'extérieur de ce qui est maintenant la ville de Mexico. Elle lui demanda d'aller voir l'évêque et de de demander la construction d'un sanctuaire en ce lieu, promettant de donner des grâces à ceux qui l'y invoqueraient. L'évêque ne crut pas Juan Diego et demanda une preuve. Le 12 décembre, Juan Diego retourna à Tepeyac et, là, la Vierge lui dit de monter la colline et de récolter toutes les fleurs qu'il pouvait trouver. Bien que ce soit l'hiver, il trouva des roses que la Vierge plaça dans son manteau et elle lui dit d'aller les porter à l'évêque. Quand il ouvrit son manteau, les fleurs se répandir sur le sol et à la place resta une image de Notre-Dame, l'apparition de Tepeyac.
Avec l'autorisation de l'évêque Juan Diego vecut en ermite dans une hutte près de la chapelle où l'image miraculeuse a été placée pour la vénération.
Plus profondément que la grâce 'extérieure' reçue lors de l'apparition, Juan Digo reçut la grâce 'intérieure' de la révélation et à partir de cemoment dédia sa vie à la prière et à la pratique de l'amour et de la charité pour Dieu et pour les hommes.
Béatifié le 6 mai 1990 par Jean-Paul II en la basilique Sainte Marie de Guadalupe, Mexico.
Canonisé le 31 juillet 2002 par Jean-Paul II, homelie de la célébration.

"Je te bénis, Père, Seigneur du ciel et de la terre, d'avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l'avoir révélé aux tout-petits. Oui, Père car tel a été ton bon plaisir"
(Mt 11, 25-26).

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Juan_Diego_Cuauhtlatoatzin
http://www.ssjuandiego.org/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Notre-Dame_de_Guadalupe



La Conception de Anne (1er s.)

Sous ce titre, les Eglises d'Orient fête "l'intervention miraculeuse de Dieu par laquelle la sainte Vierge Marie fut cependant conçue par l'union de l'homme et de la femme, selon les lois de notre nature humaine déchue et soumise à la mort et à la corruption depuis le péché d'Adam."

Voir aussi:
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsdecembre/dec09.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Anne_(prot%C3%A9vangile)
http://stmaterne.blogspot.com/2006/12/la-conception-de-limmacule.html



Bienheureux Libère Wagner Martyr (+ 1631)

Il naquit à Mulhausen en Allemagne dans une famille luthérienne. A 28 ans, il quitte sa famille pour chercher la vérité et il entre alors dans l'Eglise catholique où il devint prêtre en 1625. Pendant l'invasion suédoise de la Guerre de Trente Ans, il est trahi par des luthériens de son village. Arrêté, il résistera pendant 5 jours à toutes les tortures qui veulent le faire apostasier. Finalement, il sera crucifié devant un feu allumé qui le brûle lentement. Il est âgé de trente-huit ans. Il a été béatifié en 1974.



Saint Nectaire (?)

Buste de saint Baudime (17ème siècle)

L'un des apôtres de l'Auvergne avec saint Austremoine, saint Baudime et saint Auditeur. Ils seraient venus à l'époque apostolique, ce que l'histoire ne peut pas confirmer. Mais l'histoire nous assure que cette région fut évangélisée deux siècles plus tard. Une localité au renom gastronomique porte encore sa mémoire bien au-delà de l'Auvergne : Saint Nectaire-63710.

Autre biographie:
Au diocèse de Clermont, saint Nectaire, confesseur, un des Apôtres de ce pays. 1er s.
Après la grande figure de saint Austremoine, Apôtre de l'Auvergne, apparaissent celles des saints Baudine, Nectaire et Auditeur, ses illustres auxiliaires. M. Vialle, curé de Saint-Nectaire (Puy-de-Dôme), nous écrivait à ce sujet, le 1er août 1871 :
"Saint Baudime n'a pas de légende dans le bréviaire du diocèse de Clermont, et on ne célèbre pas chez nous de fête en son honneur. Il est de tradition dans ce pays que ce Saint est venu ici de Rome en même temps que saint Austremoine. Il était accompagné de saint Nectaire et de saint Auditeur (on dit encore que ces 3 prêtres étaient frères). Notre église possède des ossements de ces 3 saints (fragments du crâne). Je suppose que d'autres reliques de saint Baudime étaient renfermées dans l'intérieur d'un buste byzantin qui le représente; mais elles auraient disparu. Ce reliquaire est assez bien conservé. Il est en bois de chêne, recouvert d'une lame de cuivre doré; la tête et les mains sont en cuivre repoussé; son scapulaire est émaillé de fausses pierreries.
Saint Nectaire, patron secondaire de la paroisse, est honoré ici d'une manière particulière le 9 décembre. Ce Saint a une légende dans le Bréviaire de Clermont qui nous apprend qu'il fut d'abord patron titulaire de la paroisse à lauqelle il a donné son nom. Plus tard, cet honneur fut déféré à saint Auditeur dont nous célébrons ici la fête le 9 septembre. Je n'ai pu découvrir les motifs ni l'époque de ce changement. Saint Nectaire et saint Auditeur ont leurs tombeaux dans notre église; personne n'a pu m'indiquer celui de saint Baudime".

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Nectaire



Saint Syr évêque de Pavie (4ème s.)
Syrus ou Siro. Il aurait été le premier évêque de Pavie (Ticinium) en Ligurie
Une légende en Italie en fait le garçon qui remit les pains et les poissons à Jésus pour le miracle de la multiplication.
Les reliques de Saint Siro sont conservées dans la cathédrale de Pavie.
"Dans cette église est jalousement conservée depuis des siècles, comme dans un écrin, la dépouille mortelle de saint Siro, premier Evêque du III-IV siècle."
(Salut du pape Benoît XVI aux jeunes du diocèse de Pavie, "Piazza Duomo", le 21 avril 2007)
http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/speeches/2007/april/documents/hf_ben-xvi_spe_20070421_giovani-pavia_fr.html

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pavie#.C3.89difices_religieux



Sainte Valérie Vierge et martyre à Limoges (3ème s.)

Église de Saint-Michel des Lions, Limoges : sainte Valérie présente sa tête à saint Martial.

Valérie, fille du duc Léocadius qui habitait à Limoges sous Caligula. Elevée dans la religion chrétienne, elle avait fait voeu de chasteté pour se livrer à une vie contemplative et refusa d'épouser Julius Silianus. Celui-ci, fou de colère, la fit décapiter. La légende dit qu'elle aurait pris sa tête dans ses mains et l'aurait portée à l'autel où Saint Martial célébrait les mystères.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sainte_Val%C3%A9rie



Les Églises font mémoire…

Arméniens : Conception de la Vierge Marie

Catholiques d’occident : Sirus (IIIe s.), évêque (calendrier ambrosien) ; Léocadie de Tolède (+303), vierge et témoin de la foi (calendrier mozarabe)

Coptes et Ethiopiens (30 hatur/hedar) : Acace (+488), patriarche de Constantinople (Église copte-orthodoxe) ; Catherine d’Alexandrie (IVe s.), martyre (Église copte-catholique)

Luthériens : Richard Baxter (+1691), témoin de la foi en Angleterre

Maronites : François de Paule (+1507)

Orthodoxes et gréco-catholiques : Conception d’Anne, mère de la très sainte Mère de Dieu ; Dédicace de la basilique de l’Anastasis (335).

Les saints du jour (08 Décembre)

Publié le 07/12/2009 à 12:12 par jubilatedeo
Les saints du jour (08 Décembre)
BOTTICELLI SANDRO / Madonna And Child And Two Angels

Immaculée Conception
Depuis toujours, les Eglises d'Orient fêtaient la pureté originelle de Marie, en une fête de "la Conception de la sainte Mère de Dieu." le 9 décembre ou, plus exactement, la fête de la conception de Marie dans le sein de sainte Anne. Les Latins l'adoptèrent progressivement à partir du 10ème siècle, mais saint Bernard, saint Bonaventure, comme saint Thomas d'Aquin se refusaient encore à admettre cette "Immaculée Conception". Saint Jean Dun Scot fut le premier à la faire triompher et à y faire se rallier la Sorbonne de Paris. Les Papes intervinrent maintes fois au cours des siècles pour imposer silence à cette querelle jusqu'au jour où Pie IX la définit comme un dogme de foi, en 1854 : " Dès le premier instant de sa conception, par grâce et privilège uniques du Dieu Tout-Puissant, la bienheureuse Vierge Marie a été préservée du péché originel " Comme au premier jour de la Création quand Adam et Eve sortaient des mains du Créateur, la mère de son Fils était là, minuscule cellule humaine pourvue d'une âme toute sainte. Elle est ainsi "devenue la gloire de notre nature pécheresse."

Lecture

Aujourd’hui l’Église, comme pour les noces, se pare de la perle inviolée de la pureté véritable. Aujourd’hui l’humanité, dans toute la splendeur de sa noblesse immaculée, reçoit le don de sa première création sortie des mains de Dieu et retrouve son antique beauté.
La honte du péché avait obscurci la splendeur et la grâce de la nature humaine ; mais voici que vient au monde la mère du plus beau des enfants des hommes et, dans sa nature, elle reçoit les antiques privilèges, façonnée qu’elle est sur un modèle de perfection vraiment digne de Dieu. Cette création est parfaite réintégration, et cette réintégration n’est autre qu’une divinisation.
Aujourd’hui, la femme stérile devient mère contre toute espérance, une mère qui engendre une descendance qui est sans mère ; née, elle aussi, dans l’infécondité, elle consacre tous les êtres nés de la nature.
Aujourd’hui, la splendeur de la pourpre divine est apparue ; la nature humaine dans sa misère a été revêtue de la dignité royale.
Aujourd’hui, selon la prophétie, a fleuri le sceptre de David, le rameau toujours vert d’Aaron, qui pour nous a produit le Christ, rameau de la force de Dieu

André de Crète

Prière

Seigneur notre Dieu,
nous faisons mémoire de Marie,
fille de Sion, et figure de la nouvelle Jérusalem
qui descend du ciel.
Nous qui sommes dans l’attente
de la venue glorieuse de ton Fils Jésus-Christ,
nous te prions :
hâte ce jour,
et tous les peuples, ensemble avec tout Israël,
obtiendront le salut dans ton règne éternel.
Nous te le demandons, par le Saint Esprit,
notre intercesseur et notre consolateur,
lui qui est béni pour les siècles des siècles.

L'Immaculée Conception par Francisco de Zurbarán, 1661, Magyar Szépmüvészeti Múzeum de Budapest

Voir aussi:
http://www.magnificat.ca/cal/fran/12-08.htm#immaculee
http://missel.free.fr/Sanctoral/12/08.php
http://fr.wikipedia.org/wiki/Immacul%C3%A9e_Conception
http://hodiemecum.hautetfort.com/archive/2009/12/08/index.html
http://stmaterne.blogspot.com/2006/12/la-conception-de-limmacule.html



Saint Budoc abbé (6ème s.)
"À défaut d’hagiotypes nouveaux, on restaure les anciens. À l’époque romane (XIIe-XIIIe siècles) fleurissent des vitae composées ou remaniées à partir de sources anciennes. La Vita Hervei a été rédigée en Léon au XIIIe, tout comme les Vitae trégoroises d’Efflam et de Budoc"
(Le prêtre trégorois et son univers ecclésial au temps de saint Yves - Une société en manque de saints - diocèse de Saint Brieuc et Tréguier)
http://saintbrieuc-treguier.catholique.fr/Le-pretre-tregorois-et-son-univers?artpage=2-9

En Bretagne, VIe siècle, saint Budoc, abbé, maître d’une école monastique sur l’île Lavret.
Martyrologe romain



Bienheureux Buzad Banfy (+ 1241)

Martyr. Comte hongrois, il préféra la vie religieuse et le service de la Parole de Dieu. Entré dans l'Ordre des Dominicains, il fut un prédicateur célèbre qui entraînait les foules à la conversion. Il connut les invasions tatares qui massacraient et détruisaient tout dans le pays. Ce jour-là, resté seul dans son couvent de Pest (Budapest) alors que tous avaient fui, il priait les bras en croix devant l'autel de l'église. Les Tatares le jetèrent au sol, et le clouèrent par les pieds et les mains, en croix sur les marches de l'autel, où ses frères le retrouvèrent à leur retour.



Saint Cyrille de Tselma (+ 1368)
Après six années de formation au monastère de Saint Macaire le Romain à Novgorod, il partit à la recherche d'une retraite silencieuse qu'il trouva dans la région d'Olonets en Russie du Nord. Sa charité et sa patience conduisirent à Jésus-Christ les tribus finnoises païennes.

Autre biographie:
Saint Cyril, abbé de la montagne Chelma (+ 1378)
Saint Cyril, illuminateur du peuple Chudian, naquit dans la cille du Lac Blanc. Il fut tonsuré au monastère de saint Antoine le Romain, où il passa 6 années à accomplir diverses obédiences. Ensuite, après avoir erré 3 ans dans les déserts, il s'installa dans la région sauvage de Kargopolsk. Et là, sur ordre reçut du Ciel, il installa sa demeure permanente sur la montagne Chelma. Nombre de malades du peuple Chud vinrent voir saint Cyril, dont la lumineuse vie ascétique et la douce prédication en amenèrent beaucoup à accepter le saint Baptême.
Vers la fin de sa vie, saint Cyril fonda un monastère et une église en l'honneur de la Théophanie du Seigneur. Le moine demeura sur la montagne Chelma durant 52 ans, et mourrut à l'âge de 82 ans.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Olonets



Sainte Edith (9ème s.)
sainte Frida et sainte Sabine, trois filles des rois de " l'Heptarchie anglo-saxonne " qui refusèrent de se marier pour embrasser l'état religieux. Elles partirent pour Rome, espérant y trouver un monastère, mais, dans la forêt, entre Saint Omer et Cassel, elles furent rejointes par les trois princes qu'elles avaient éconduits et qui les assassinèrent.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Heptarchie



Saint Euchaire Evêque de Trèves (+ 250)
Evêque de Trèves, il fut le premier évangélisateur de cette importante capitale régionale de l'empire romain.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_archev%C3%AAques_de_Tr%C3%A8ves



Saint Eutychien Pape (27 ème) de 275 à 283 (+ 283)

Selon le "Liber Pontificalis", il était originaire de l'Etrurie et fut pape huit années durant la fin du règne de l'empereur Aurélien et de ses successeurs immédiats, période qui fut un moment de paix pour l'Eglise. Il est douteux qu'il ait subi le martyre. Il est enterré dans les catacombes de saint Callixte sur la via Appia.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Eutychien



Sainte Gonthilde (+ 748)

L'église de Wimborne Minster

Moniale anglaise de Wimborne, elle fut appelée en Allemagne par saint Boniface. Fondatrice d'un monastère en Thuringe, elle en devint abbesse tout en parcourant la Germanie et elle est aussi chargée de la supervision de toutes les écoles qui ont été fondées dans le pays par des religieuses anglaises.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Wimborne



Bienheureuse Jeanne de Caceres (+ 1383)
Abbesse cistercienne du couvent Saint-Benoît à Castro, près de Cacerès dans l'ouest de l'Espagne, elle fut assassinée par des soldats en maraude.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A1ceres_(Espagne)



Bienheureux Joseph-Marie Zabal Blasco martyr en Espagne (+ 1936)

À Picadero de Paterna dans la région de Valence en Espagne, l’an 1936, le bienheureux Joseph-Marie Zabal Blasco, père de famille et martyr, victime de la persécution déchaînée contre l’Église au cours de la guerre civile.
Martyrologe romain

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Martyrs_de_la_guerre_d%27Espagne



Saint Léonard du Dunois (6ème s.)

Eglise de Saint-Léonard-des-Bois

Après avoir vécu plusieurs années de vie monastique sous la conduite de saint Mesmin, abbé de Micy, près d'Orléans, il se retira dans la solitude de la forêt de Marchenoir près de Chateaudun. Si grande fut sa sainteté que, malgré l'ignorance dont nous sommes de sa vie, sa mémoire se perpétue encore en diverses localités : Saint Léonard des Bois-72590, Saint Léonard des Parcs-61390, Saint Léonard en Beauce-41370.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-L%C3%A9onard-des-Bois
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-L%C3%A9onard-des-Parcs
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-L%C3%A9onard-en-Beauce

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dunois_(Orl%C3%A9anais)



Bienheureux Louis Liguda prêtre et martyr en Pologne (+ 1942)

(1898-1942) Prêtre entré au Verbe divin en 1920, il était un religieux exemplaire. Directeur du petit séminaire de Gorna Grupa, en Pologne. Il fut emprisonné en 1940, torturé et assassiné à Dachau le 8 décembre 1942.

Au camp de concentration de Dachau en Bavière, l’an 1942, le bienheureux Louis Liguda, prêtre de la Société du Verbe divin et martyr. Arrêté par la Gestapo à Gorna Grupa avec d’autres prêtres polonais, il fut déporté en Allemagne et, après avoir subi des tortures, assassiné par des gardes du camp.
Martyrologe romain

"Les personnes peuvent me traiter comme quelque chose d'indigne, mais ne peuvent me rendre indigne. Dachau peut me dépouiller de tous mes droits et titres; mais personne ne peut me retirer le privilège d'être un fils de Dieu. Je répéterai à jamais: 'Dieu sera toujours et restera mon Père'"

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Camp_de_concentration_de_Dachau



Saint Macaire Martyr à Alexandrie (+ 250)
Saint Eusèbe écrivit de lui : "Martyr de race lybienne, véritablement bienheureux par son nom et par la bénédiction de Dieu, il préféra être brûlé vif plutôt que d'apostasier sa foi."



Sainte Narcisse de Jésus Martillo Morán laïque (+ 1869)

(1832-1869), née en Equateur, où elle vécu aussi, et décédée à Lima (Pérou), du Tiers Ordre dominicain, dévouée entièrement à la prière, à la pénitence et au service des plus démunis.
Narcisa de Jesús Martillo Morán
L'Amérique a vu fleurir des fruits de sainteté dès les débuts de son évangélisation. C'est le cas de sainte Rose de Lima (1586-1617), « la première fleur de sainteté dans le Nouveau Monde », proclamée patronne principale de l'Amérique en 1670 par le Pape Clément X.(34) A partir d'elle, le sanctoral américain s'est amplifié jusqu'à atteindre son développement actuel.(35) Les béatifications et les canonisations par lesquelles de nombreux fils et filles du continent ont été élevés à l'honneur des autels offrent des modèles héroïques de vie chrétienne selon la diversité des états de vie et des milieux sociaux.
(source: Exhortation apostolique post-synodale Ecclesia in America Jean-Paul II, donnée à Mexico, le 22 janvier 1999)http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/apost_exhortations/documents/hf_jp-ii_exh_22011999_ecclesia-in-america_fr.html

Née à Nobol, en Equateur, elle était couturière et, à 18 ans, prit en charge ses jeunes frères à la mort de son père. Elle chercha à approfondir sa vie spirituelle dans le monde, soutenue par une prière intense de nuit comme de jour, et se mit également au service de malades. Elle avait reçu les dons de guérison et de prophétie. Elle mourut à Lima, au Pérou, à l'âge de 37 ans, offrant sa vie pour le salut de l'humanité. Presqu'un siècle après sa mort, lorsque son corps fut ramené à Guyaquil en 1955, on constata qu'il n'avait pas subi les atteintes de la corruption. Béatifiée par Jean Paul II en 1992.
(source: site du Carmel en France)
http://v1.carmel.asso.fr/prier/calendrier/1208.htm

"Née à Guayaquil en Equateur, Narcisa de Jesús Martillo Moran (1832-1869) était une laïque équatorienne entièrement dévouée à la prière, à la pénitence et au service des plus démunis. Elle est décédée au Pérou. Elle avait été béatifiée par Jean Paul II le 25 octobre 1992.
Ses parents étaient des agriculteurs. À l'âge de 15 ans, elle apprit le métier de couturière qui peut s'exercer à la maison et dans les familles. D'un très jeune homme, reçu comme un don de Saint-Esprit, elle apprend un grand amour de la prière, s'isolant souvent dans sa chambre ou au pied d'un goyave dans la propriété de la famille, pour y prier. Elle passe sa vie de famille, consacrée à son ménage à la couture, à la création d'une atmosphère de charité, de joie et de paix entre ses quatre frères et ses quatre sœurs.
Au début de l'année 1868 elle se rend à Lima où elle continue sa vie vertueuse de laïc, accueillie à la Maison des Soeurs de l'Ordre laïc de Saint-Dominique, jusqu'à sa mort le 8 décembre 1869."
(source : Service de presse du Vatican)
Canonisée le 12 octobre 2008 par Benoît XVI

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Narcisse_de_J%C3%A9sus_Martillo_Mor%C3%A1n



Saint Noël Chabanel prêtre de la Compagnie de Jésus et martyr (+ 1649)

Il avait fait à Dieu le vœu de demeurer jusqu’à sa mort dans la mission qu’il chérissait, parmi les Hurons. Alors qu’il faisait route en forêt avec un apostat, celui-ci le tua en haine de la foi.
"Né à Saugues, Noël Chabanel entra à seize ans dans la Compagnie de Jésus. Après ses études à Toulouse, il fut envoyé au Québec et s’obligea par un voeu à demeurer dans les missions du Canada. Le 8 décembre 1649, un Huron, qu’il avait baptisé, le massacra et jeta son corps dans un fleuve."
(source: diocèse du Puy en Velay)
http://catholique-lepuy.cef.fr/9-decembre-Saint-Noel-Chabanel.html

Seigneur, tu as donné à ton prêtre saint Noël Chabanel le courage de supporter pour toi le martyre ; accorde-nous, à son exemple, la force de porter chaque jour notre croix en te restant fidèles jusqu’à la mort.
(Propre des fêtes du diocèse du Puy)

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/No%C3%ABl_Chabanel
http://www.jesuites.com/histoire/saints/jeandebrebeuf.htm



Saint Patapios (6ème s.)

Né à Thèbes en Egypte, il fut d'abord attiré par le Désert. Trop de disciples troublant sa solitude, il alla à Constantinople se perdre dans l'anonymat de la foule d'une grande ville, ne cessant de louer Dieu, édifiant les moines lors de sa présence à la Divine Liturgie. "Ce glorieux serviteur de Dieu s'endormit en paix, entouré des moines et des ascètes des environs qui pleuraient la perte d'un si grand trésor mais se réjouissaient aussi de son entrée dans la gloire éternelle. " (synaxaire de 1988)

Un internaute nous signale:
à Loutraki , en Grèce (golfe de Corinthe) un monastère de soeurs orthodoxes construit autour d'une grotte où l'on peut voir sous une châsse le corps d'une personne qui est présentée comme étant Saint Patapios.

Autre biographie:
Saint Patapius
Patapius naquit et et fut élevé dans la Foi et la crainte de Dieu, par des pieux parents, dans la ville égyptienne de Thèbes. Etant encore jeune, il perçut et détesta la vanité de ce monde et se retira dans le désert d'Egypte. Là il se livra à une vie d'ascèse, nettoyant son coeur de tous les désirs et pensées terrestres, pour l'amour de Dieu.
Cependant, lorsque ses vertues furent connues parmi le peuple, ils commençèrent à venir vers lui et à chercher sa consolation pour leurs malheurs. Redoutant la louange des hommes, qui assombrit l'esprit humain et le sépare de Dieu, Patapius quitta ce désert pour aller à Constantinople, car ce magnifique saint pensait qu'il pourrait plus facilement se cacher des gens dans une ville que dans le désert. Patapius se bâtit une cellule près de l'église de Blachernae à Constantinople. Là, emmuré et inconnu, il continua sa vie interrompue d'ermite ascète. Cependant, on ne sait pas cacher une lumière. Un enfant, aveugle de naissance, fut guidé par la divine Providence vers saint Patapius. Il supplia le saint de prier Dieu afin qu'il recoive la vue et puisse contempler la Création de Dieu - lui permettant d'encore mieux louer Dieu. Patapius eut compassion de l'enfant souffrant, pria Dieu, et l'enfant reçut le don de la vue. Ce miracle révèla l'élu de Dieu à toute la ville, et les gens se précipitèrent vers lui pour les guérisons, réconfort et instructions. Patapius guérit un homme éminent de l'hydropisie en traçant le Signe de Croix sur lui et l'oignant d'huile. En traçant le Signe de Croix en l'air avec sa main, il libéra un jeune homme d'un esprit impur qui le tourmentait cruellement. L'esprit malin, sortant avec un vacarme effrayant, quitta la créature de Dieu comme une fumée. Il fit le Signe de Croix sur une femme qui avait des vers plein sa poitrine et lui rendit la santé. Saint Patapius accomplit nombre de miracles par la prière au Nom du Christ et par le Signe de Croix. Il entra en paix dans le repos à un grand âge, et prit sa demeure dans le Royaume Céleste au 7ème siècle.

Voir aussi:
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsdecembre/dec08.html



Saint Romaric Fondateur de Remiremont (+ 653)

Romary ou Remiré.
Père de famille, ancien courtisan du roi d'Austrasie, Théodebert, il était "leude" de la cour de Metz, ce qui signifie qu'il avait un lien personnel de servitude avec cette cour. Il vit ses biens confisqués par les partisans de la cruelle reine Brunehaut.
Lorsque les affaires changèrent de face, et revenu en grâce à la cour, il resta convaincu de l'instabilité des choses humaines et fut converti à la vie monastique par saint Aimé, disciple de saint Colomban, venu de Grenoble.
Devenu moine à Luxeuil, dans les Vosges, il fonda avec lui à Saint-Mont un monastère double (moines au bas de la montagne, religieuses au sommet, monastère fondé par deux de ses filles.) qui s'appellera 'Romarici Mons' qui deviendra l'actuel Remiremont. C'est là qu'il mourra en 653.

Voir aussi sur le site internet du diocèse de Saint-Dié, le début de l'évangélisation du pays de Remiremont:
http://diocese.saint-deodat.net/Saint-Ame-Saint-Romaric-et-Saint.html

"Amé ou Aimé naît à Grenoble vers 570. Adolescent, il entre à l’abbaye de Saint-Maurice d’Agaune (Suisse). Il y vit pendant trente ans en moine exemplaire, puis se retire comme ermite dans une grotte. Saint Eustase le décide à l’accompagner à Luxeuil.
D’une mission prêchée à Metz, il ramène Romaric. Vers 620, Amé et Romaric gagnent le Mont Habend (futur Saint Mont). Sous la règle de Saint Colomban, ils y fondent deux monastères de moines et de moniales. 'La louange perpétuelle' est assurée par sept chœurs de religieuses. Amé en est le premier abbé.
Il meurt le 13 septembre 629. Romaric, devenu prêtre, lui succède. Il s’éteint à son tour le dimanche 8 décembre 653. Adelphe devient le 3e abbé. C’est le début de l’évangélisation du pays de Remiremont. Le 13 novembre 1049, le pape lorrain Saint Léon IX canonise les 'Corps Saints' par la translation de leurs reliques."

Au mont Hebend dans les Vosges, en 653, saint Romary, abbé. Proche du roi d’Austrasie Théodebert II, il se retira, après l’assassinat de celui-ci, au monastère de Luxeuil, puis il fonda un autre monastère sur son domaine, dont il fut le second abbé, après saint Amé.
Martyrologe romain

Dieu ami des humbles
tu as appelé les saints Amé, Romaric et Adelphe
à mener une vie fraternelle
dans la prière et le partage ;
Fais-nous la grâce de vivre comme eux
attentifs les uns aux autres,
à l’écoute de l’Esprit que tu nous a donné.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Romaric



Saint Sophrone (8ème s.)
Evêque de Chypre, "providence des pauvres, secours des orphelins, nourricier des affamés et délivrance de tous ceux qui se trouvaient dans l'affliction."



Saint Thibaud *de Marly Abbé des Vaux-de-Cernay (+ 1247)

De 1235 à sa mort, il fut abbé des Vaux de Cernay, dans les Yvelines, monastère qui comptait alors 200 moines. Toujours premier levé, dernier couché, il balayait les couloirs, nettoyait les "retraits" sanitaires, portait la pierre aux maçons. Le roi saint Louis attribuait à ses prières le bonheur d'avoir pu fonder une famille nombreuse.

Autre biographie:
St-Thibaud de Marly Fils de Bouchard de Montmorency et de Mahaut de Châteaufort, un couple de seigneurs de Marly. Formé à tous les exercices de la chevalerie, il est aussi très pieux et a une dévotion particulière pour la Vierge Marie. En 1220, il abandonne donc la charge importante qu’il occupait à la Cour de Philippe-Auguste pour entrer au monastère des Cisterciens de Vaux-de-Cernay, au diocèse de Versailles. Très apprécié par les membres de sa communauté, il succède à l’abbé Richard en 1235. Cependant, l’accession à cette charge ne l’empêche pas de rester simple et il tient tout particulièrement à effectuer les tâches les plus humbles, travaillant sans relâche et étant toujours le premier levé et le dernier couché. Le roi Saint-Louis lui voue un grand respect car il attribue aux prières du saint le fait que son épouse, la reine Marguerite, ait réussi à lui donner des héritiers. Quelques années plus tard, on lui confie également la charge des religieuses de Port-Royal, non loin de là, et de plusieurs autres maisons. En 1247, il tombe gravement malade et décède rapidement (+ 1247)
Saint-Thibaud de Marly est invoqué pour éviter d’être victime d’une indigestion.

*Thibaut ou Thibaud est un prénom masculin d'origine germanique, de « theud » (peuple) et « bald » (hardi).

Voir aussi:
http://missel.free.fr/Sanctoral/07/08.php
http://fr.wikipedia.org/wiki/Thibault_de_Marly



Saints Valens et Cazarie (6ème s.)
On croit Valens époux de sainte Cazarie, qui mena une vie d'austérités dans une grotte du mont Andaon, où fut plus tard construit le fort Saint André. Cazarie mourut en 587. C'est vers cette époque à peu près que l'on place l'élection de Valens à l'évêché d'Avignon, qu'il administra pendant quatre ans. Nouguier indique 591 comme étant l'année de sa mort.
Liste des évêques du diocèse d'Avignon , huitième évêque Valens ?-586
http://diocese-avignon.fr/spip/Les-eveques-et-archeveques-d

Un internaute nous signale: "Ces deux époux appartenaient à une famille largement douée des biens de la terre, mais plus riche encore des biens de la grâce. Le jour de leurs noces, obéissant à une inspiration du ciel, ils firent vœu de virginité, distribuèrent leurs biens aux pauvres et se vouèrent à la vie ascétique, dans un désert des environs de Villeneuve-lez-Avignon, sur la rive droite du Rhône. La renommée d'une telle sainteté franchit bien vite les lisières du désert; le clergé et le peuple d'Avignon désigna Valens pour occuper le siège épiscopal de cette ville. L'humble solitaire ne céda qu'à leurs instances réitérées. Sainte Cazarie, se retira pour y vivre dans la retraite absolue, sur la colline où fut élevée plus tard l'abbaye de saint André de Villeneuve. A sa mort, saint Valens évéque d'Avignon fit déposer lui-même le corps de sainte Cazarie, dans une petite chapelle, sur la colline d'Audaon. L'abbaye bénédictine de saint André de Villeneuve conserva longtemps, dans son monastère les reliques de cette virginale épouse d'un saint.
Quant à Valens, après avoir longtemps gouverné l'Eglise d' Avignon avec la sollicitude d'un vrai Pasteur, il s'endormit dans le Seigneur à l'âge de plus de 80 ans, vers 591."
source: livre du chanoine François Trouche (1869-1940), prêtre du diocèse D'Aix en Provence: "Ephéméride des Saints de Provence" - Marcel Petit-CPM éditeur - place de l'église 13280 Raphèle-les-Arles - 1992.



Les Églises font mémoire…

Anglicans : Conception de la Bienheureuse Vierge Marie

Catholiques d’occident : Immaculée conception de la Bienheureuse Vierge Marie

Coptes et Ethiopiens (29 hatur/hedar) : Pierre (+311), patriarche d’Alexandrie et martyr

Luthériens : Martin Rinckart (+1649), poète en Saxe

Maronites : Immaculée conception de la Bienheureuse Vierge Marie

Orthodoxes et gréco-catholiques : Vigile de la conception d’Anne, aïeule de Dieu ; Patape (VIe s.), moine

Syro-occidentaux : Immaculée conception de la Bienheureuse Vierge Marie (Église syro-catholique)

Syro-orientaux : Immaculée conception de la Bienheureuse Vierge Marie (Église chaldéenne et malabar).

Les saints du jour (07 Décembre)

Publié le 06/12/2009 à 18:06 par jubilatedeo
Les saints du jour (07 Décembre)
STOM MATTHIAS / St Ambrose

Saint Ambroise de Milan Evêque et Docteur de l'Eglise (+ 397)
Cet avocat célèbre avait une si grande personnalité qu'il devint gouverneur de la province de Milan. Il découvre alors Jésus-Christ. Il n'est encore que catéchumène lorsque, de passage dans sa ville, il est élu évêque par acclamation du peuple. Il est alors immédiatement baptisé, ordonné prêtre, consacré évêque en peu de temps. Saint Ambroise est un véritable évêque, soucieux de la rectitude de la foi et de la paix sociale. Ses relations avec les empereurs successifs (qui favorisent tantôt les catholiques, tantôt les hérétiques ariens) sont mouvementées. En 390, l'empereur Théodose fait massacrer toute une partie de la population de Thessalonique pour arrêter des émeutes. Pour cette raison, saint Ambroise lui refusera l'accès de son église à Milan, exigeant qu'il se soumette d'abord à la pénitence publique de l'Eglise. L'empereur, subjugué, obéit et, après des mois de pénitence, Théodose ne communie plus dans le sanctuaire avec les prêtres (selon le privilège impérial), mais au milieu des laïcs.
Saint Augustin doit, en partie à saint Ambroise, sa conversion, car il épiait ses sermons en cachette, écoutait sa pensée, admirait la parole de ce grand orateur. Saint Ambroise avait un grand souci de belles liturgies. Il introduisit dans l'Eglise latine, l'usage grec de chanter des hymnes qui étaient à la fois des prières, des actions de grâce et des résumés du dogme. Il en composa plusieurs que nous chantons encore aujourd'hui " Aeternae rerum conditor " - " Dieu créateur de toutes choses".
Patron des apiculteurs, il est parfois représenté avec une ruche en paille tressée.
Un portrait de saint Ambroise de Milan.
Celui qui est considéré comme un des plus grands Pères de l'Eglise (339-397) fut initié aux études bibliques par Origène. "Il a transposé dans le contexte culturel latin -a expliqué le Pape- la méditation de l'Ecriture, inaugurant en occident la Lectio Divina, qui inspira sa prédication et son oeuvre, toute orientée sur l'écoute" de la Parole divine.
Il enseigna tout d'abord aux catéchumènes "l'art de vivre bien afin d'être bien préparés aux grands mystères christiques". Sa prédication partant "de la lecture des Livres sacrés pour vivre en conformité à la Révélation".
"Il est évident -a précisé le Saint-Père- que le témoignage personnel du prédicateur et son exemple pour la communauté conditionnent l'efficacité de sa démarche. C'est pourquoi le mode de vie et la réalité de la Parole vécue sont déterminants".
Puis Benoît XVI a rappelé le témoignage de saint Augustin dont la conversion fut le fruit des "belles homélies" d'Ambroise entendues à Milan, mais aussi "du témoignage qu'il donnait et de celui de l'Eglise milanaise qui ne faisaient qu'un en priant et chantant d'une seule voix". L'Evêque d'Hippone raconte également sa surprise de voir Ambroise lire mentalement en privé les Ecritures, "alors qu'à l'époque leur lecture devait être faite à voix haute afin d'en faciliter la compréhension".
Dans ce mode de lecture, a souligné le Pape, "où le coeur s'efforce de comprendre la Parole de Dieu, on entrevoit la méthode catéchistique de saint Ambroise. Complètement assimilée, l'Ecriture suggère les contenus à diffuser en vue de la conservation des coeurs... De fait, la catéchèse est inséparable du témoignage de vie".
"Qui éduque dans la foi ne saurait courir le risque de sembler un acteur interprétant un rôle". Le prédicateur doit, "à l'exemple de Jean, appuyer sa tête sur le coeur de son maître, adoptant son mode de pensée, de parler et d'agir".
Ambroise de Milan mourut la nuit du Vendredi Saint les bras en croix, "exprimant dans cette attitude sa participation mystique à la mort et à la résurrection du Seigneur. Ce fut là son ultime catéchèse". Sans paroles et dans le silence des gestes il continua de témoigner.
Source: VIS 071024 (390) le 24 octobre 2007, Benoît XVI durant l'audience générale.

Il est le patron des apiculteurs, des artisans qui travaillent avec de la cire (fabricants de bougies, raffineurs de cire, etc.), des étudiants et des commissariats français. Il est invoqué pour la protection des abeilles et des oies, ainsi que pour atténuer un problème de myopie.

Lecture

Daigne donc venir, Seigneur Jésus, à ce tombeau que je suis ! Veuille me laver avec tes propres larmes, car dans mes yeux trop secs, je ne trouve pas assez de larmes pour pouvoir laver mes fautes. Si tu pleures pour moi, je serai sauvé. Si je suis digne de tes larmes, je me débarrasserai de la mauvaise odeur de toutes mes fautes. Si je suis digne que tu pleures un tant soit peu, tu m’appelleras hors du tombeau de ce corps et tu diras : « Viens dehors ! » Ainsi mes pensées ne seront pas tenues enfermées dans l’étroit espace de ce corps, mais elles sortiront vers le Christ et elles se trouveront dans la lumière, en sorte que je ne songe pas aux œuvres des ténèbres, mais aux œuvres de la lumière. Car celui qui songe au péché, travaille à s’emprisonner lui-même à l’intérieur de sa propre conscience. Appelle donc au-dehors ton serviteur. Je suis ligoté dans les liens de mes péchés, j’ai les pieds liés, les mains attachées, et je suis déjà enseveli dans les pensées et « les œuvres mortes ». Mais à ton appel, je viendrai, je sortirai libre et je me trouverai l’un de ceux qui prennent part à ton festin. Ta demeure sera remplie d’un parfum précieux, si tu protèges celui que tu as daigné racheter…Je savais que je n’étais pas digne d’être appelé à l’épiscopat… et je suis sans aucun doute le moindre de tous les évêques et le plus pauvre en mérites. Mais puisque moi aussi, j’ai entrepris quelque travail pour ta sainte Église, prends soin des fruits de ce travail. Celui que tu as appelé au sacerdoce alors qu’il était perdu, ne permets pas qu’il se perde maintenant qu’il est prêtre. Et par-dessus tout, donne-moi de savoir partager du fond du cœur l’affliction de ceux qui pèchent… Chaque fois qu’il est question du péché de quelqu’un qui est tombé, puissé-je plutôt compatir ! Puissé-je, au lieu de me répandre en invectives avec orgueil, plutôt gémir et pleurer, de telle façon que tout en pleurant l’autre, je pleure aussi sur moi-même en disant : « Thamar est plus juste que moi. »…Pleurons donc plutôt quand nous apprenons la perte d’un homme pour qui le Christ est mort, lui qui ne néglige même pas la paille au moment de la moisson.

Ambroise, La pénitence

Prière

Seigneur, tu as fait de saint Ambroise
un docteur de la foi catholique
et un courageux successeur des Apôtres ;
suscite en ton Église
des hommes selon ton cœur,
capables de la gouverner
avec force et sagesse.

Anthonis van Dyck, Ambroise et l'empereur Théodose, XVIIe siècle

Voir aussi:
http://missel.free.fr/Sanctoral/12/07.php
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsdecembre/dec07.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ambroise_de_Milan
http://jesusmarie.free.fr/ambroise.html
http://hodiemecum.hautetfort.com/archive/2009/12/07/index.html



Saint Charles Garnier martyr jésuite (+ 1649)

Né à Paris, le missionnaire jésuite Charles Garnier (1606-1649) arrive au Canada à l'âge de 30 ans. De Québec, il gagne le pays des Hurons et fonde une mission sur les rives de la baie Géorgienne. C'est là qu'il est massacré par les Iroquois le 7 décembre 1649, au cours d'un des nombreux assauts qui aboutissent à la destruction de la Huronie.
Charles Garnier fait partie des « saints martyrs canadiens » (voir Saints-Martyrs) canonisés par le pape Pie XI le 29 juin 1930.
Informations sur le site Internet des jésuites et sur celui de la ville de Québec.
Dans la région de l’Ontario au Canada, en 1649, la passion de saint Charles Garnier, prêtre de la Compagnie de Jésus et martyr. Alors qu’il répandait l’eau du baptême sur des catéchumènes, il fut grièvement blessé par des païens qui firent irruption, puis mourut, frappé d’un coup de hache. (martyrologe romain - 7 décembre)

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Garnier_(saint)
http://www.jesuites.com/histoire/saints/jeandebrebeuf.htm



Saints Abondius et ses compagnons martyrs (+ v. 304)
Sur la voie Flaminienne, près du mont Soracte dans le Latium, vers 304, saint Abondius, prêtre, et ses compagnons, martyrs.
Martyrologe romain



Saint Antoine de Siya Moine en Russie (+ 1556)

Il quitte Archangelsk, dont il était originaire pour se rendre à Novgorod au service d'un riche marchand qui d'ailleurs lui donne sa fille pour épouse. Devenu veuf très tôt, il entra dans un monastère à Kensk. Au bout de quelques années, il le quitte et s'enfonce dans les forêts proches de la Mer Blanche, ne vivant que de champignons et de baies sauvages. La plus grande solitude ne reste jamais totalement ignorée. Le prince de Moscou, ayant eu connaissance des disciples qui vivaient autour de saint Antoine, leur bâtit un monastère. Saint Antoine le gouverna, puis il se réfugia encore une fois dans un lieu inaccessible dont ses moines le retirèrent pour qu'il reprenne la direction de la communauté, malgré son grand âge, si grande était sa sainteté.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Arkhangelsk



Saint Athénodore en Mésopotamie (4ème s.)
Il fut arrêté, tourmenté par le feu et d'autres supplices. Au moment d'être décapité, le bourreau ne put accomplir son geste. Saint Athénodore attendit dans la prière qu'un autre remplace le bourreau défaillant. Nul ne se présenta pour tuer un tel saint. Athénodore s'endormit alors de lui-même dans la paix du Seigneur.

En Syrie, vers 303, saint Athénodore, martyr. Sous l’empereur Dioclétien et le préfet Éleusi, il fut, dit-on tourmenté par le feu et soumis à d’autres supplices, puis condamné à être décapité, mais, le bourreau ayant été renversé à terre et personne n’osant prendre l’épée pour le frapper, il s’endormit dans le Seigneur en priant.
Martyrologe romain



Sainte Azenor fille du prince de Léon en Bretagne (6ème s.)

Fille du roi de Brest, c'est-à-dire du prince de Léon, elle épouse Joël, le roi du Goëlo, mère de saint Budoc.
http://nominis.cef.fr/contenus/saints_9529.html

Voir les saints de Bretagne célébrés au diocèse de Quimper et Léon:
http://catholique-quimper.cef.fr/diocese/patrimoine/les-saints.html
http://catholique-quimper.cef.fr/component/content/article/137-les-saints/372-sainte-azenor.html

"Accusée d'inconduite par une belle-mère jalouse de sa beauté, elle est condamnée au bûcher. Conduite à Brest, elle est enfermée dans la grosse tour du château, la 'tour Azénor'. Enceinte, elle échappe au bûcher, mais elle est mise dans un tonneau et poussée au large. L'enfant naît avant que l'esquif improvisé ne touche terre à Aberfraw en Irlande. C'est ainsi qu'est né le futur saint Budoc. Une belle légende en vérité."
Un internaute nous écrit: "Sainte Azenor vécu au VIe siècle. Fille du roi de Brest au VIe siècle, épouse de Judael, accusée par la femme de son père d'adultère, Azenor, enceinte fut jetée à la mer dans un tonneau. Un ange aurait veillé sur elle pendant cinq mois et, après l'accouchement, le tonneau s'échoua sur la côte. Judael apprit la nouvelle, se repentit et rouvrit les portes de sa demeure à sa femme et son fils Budoc."

Voir aussi:
http://www.infobretagne.com/languengar.htm



Saint Buite (5ème s.)

http://www.stferguskirkglamis.co.uk/saintsstbuite.html
Abbé en Ecosse. Le plus important des monastères qu'il gouverna et qui est l'un des plus anciens centres de prière de ce pays, prit plus tard son nom, Carbuddo (Castrum Butthi) perpétuant ainsi la mémoire d'une vie si humble dont nous ne connaissons que l'existence.

Autre biographie:
Saint Buithe de Monasterboice & Ecosse
(Buite, Boethius)
Mort en 521. Saint Buithe était un Scot qui vécut quelques années en Italie et ailleurs sur le Continent avant de revenir en Ecosse pour évangéliser les Pictes. On dit que Buithe releva de la mort le fils du roi Nectan des Pictes (ou le roi lui-même d'après d'autres versions). Par gratitude, le roi donna au saint une église -- Carbuddo ("Castrum Butthi"), qui semble tenir son nom de lui (à l'origine Kirkbuddo ou l'église de Buithe).

Vers 500, Buithe fonda une école à Monasterboice dans le Comté de Louth, qui devint prédominante aux 9ième et 10ième siècles lorsque les raids des Vikings menacèrent les grandes écoles d'Irlande. Cette école était connue pour ses sculptures; les Crosses de Monasterboice sont mondialement connues. Elles contiennent des représentations de sujets bibliques directement gravées dans les croix, leçons visuelles pour le fidèle qui sont moins susceptibles de destruction que ne le sont les livres. 2 de ces croix, dont la Muireadach Cross datant de 923, existent encore à Monasterboice. 14 poèmes historiques de son abbé Flann (11ième siècle) existent encore dans des vieux livres en Gaélique, en particulier le "Livre du Leinster".
(Bénédictins, D'Arcy, Healy, Kenney, Montague, Moran, Porter, Simpson,Skene, Stokes).



Sainte Fare (7ème s.)

ou Burgondofare.
Abbesse de Faremoutiers, près de Meaux dans la Brie française, elle était burgonde d'origine. Elle connut d'abord bien des oppositions paternelles à ses projets de devenir moniale jusqu'au jour où Gondoald, évêque de Meaux et saint Eustaise, disciple de saint Colomban, décidèrent le père à donner à sa fille la liberté de choisir la vocation de sa vie.
Sainte Fare se retira d'abord à Champeaux puis dans une nouvelle maison qui prendra son nom :
Faremoutiers-77120.
Bref Historique du diocése de Meaux.
http://eglisecatho-meaux.cef.fr/spip/article.php3?id_article=228

Autre biographie:
Fille du comte Agneric, l’un des principaux courtisans du roi Theodebert II, elle est native de la région de Meaux. Vers l’âge de 10 ans, elle aurait été bénie par Saint-Colomban, alors que ce dernier était en exil de Luxeuil. Son père veut l’obliger à se marier, mais elle refuse et sombre dans une colère telle qu’elle en devient gravement malade. Elle est guérie par l’intervention de Saint-Eustache, qui est de passage. Celui-ci parvient aussi à convaincre sa mère (Léodegonde) et son père d’accepter son inclination. En 614, Fare est finalement autorisée à faire sa profession de foi devant l’évêque Gondoald de Meaux. Elle parvient également à convaincre son père de contribuer à la fondation d’un monastère (d’abord nommé Brie puis par la suite renommé Faremoutiers en son honneur) qui est placé sous la règle de Saint-Colomban et dont elle devient l’abbesse. Reconnue pour ses grandes qualités de directrice spirituelle, on lui confie le soin d’éduquer de nombreuses filles de haut rang, dont plusieurs princesses royales anglaises (+ 657) (aussi fêtée le 7 décembre).
Elle était invoquée pour guérir les maladies des yeux.

Au pays de Meaux, en 657, sainte Fare, abbesse. Après avoir, pendant quarante ans, dirigé le monastère d’Evoriacum, qui fut ensuite appelé de son nom Faremoutier, elle fut associée dans la troupe des vierges qui suivent l’Agneau de Dieu.
Martyrologe romain

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fare_(abbesse)
http://translate.google.com/translate?hl=fr&u=http%3A%2F%2Fwww.santafara.it%2Fparrocchia%2Fsanta_fara.php



Saint Gerbaud ou Gerbold évêque de Bayeux (+ v. 690)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_%C3%A9v%C3%AAques_de_Bayeux#VIIe_si.C3.A8cle

La vie de Saint-Gerbold est sujette à caution : originaire du Calvados, il aurait d'abord été moine à Ebriciacum, puis aurait émigré en Angleterre (en Scythie selon d’autres auteurs) où il aurait fait des avances à une femmes de haut rang, ce qui lui aurait valu d’être lesté d’une pierre à meule et jeté à la mer. Miraculeusement sauvé, il serait revenu en Normandie et se serait installé comme ermite non loin de la côte (maintenant Ver-sur-mer). Puis il aurait ensuite fondé un monastère à Livry (Calvados) avant d’être nommé évêque de Bayeux. Il existe sur la commune de Gratot (Manche) un ermitage dédié à Saint-Gerbold et il est invoqué pour soulager les maux de ventre. (+ 690)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ermitage_Saint-Gerbold



Saint Grégoire l'Hésychaste (4ème s.)
Né vraisemblablement en Serbie, il fut le disciple de saint Grégoire le Sinaïte. Après avoir séjourné dans plusieurs monastères de Bulgarie et de Thrace, il rejoignit la "Sainte Montagne" où il fonda le monastère de Saint Nicolas qui, à la mort de Saint Grégoire, prit son nom. Quand la menace turque s'imposa au Mont-Athos, il revint en Serbie et s'installa dans une grotte où des disciples l'entourèrent et fondèrent le monastère de Gorniak.



Bienheureux Humbert Moine à la Chaise-Dieu en Auvergne (+ 1148)

La Chaise-Dieu

Il était moine à la Chaise-Dieu en Auvergne quand il entendit parler de saint Bernard. Il le rejoignit à Clairvaux en 1117. Saint Bernard le nomma abbé à Igny en Franche-Comté. A sa mort, il prononça une belle homélie qui mérite d'être connue sur "son frère " Humbert.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Chaise-Dieu



Saint Jean le Silenciaire (+ 558)

Originaire d'Arménie, il bâtit un petit monastère d'une dizaine de moines à Nicopolis. Après quelques années d'épiscopat à Colonie, il se retira dans la grande Laure de Saint Sabbas où il vécut dans le silence, habité par la prière.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_le_Silenciaire



Sainte Marie-Josèphe (+ 1880)

Marie-Joseph Rosello est née à Savone, près de Gênes. Elle n'était que servante dans une riche famille. Sa pauvreté l'empêchait d'entrer dans la vie religieuse, car elle ne pouvait apporter pas même une petite dot, comme c'était alors la coutume pour que les monastères puissent subvenir sans faire sans cesse appel à la charité des fidèles. Apprenant que l'évêque de Gênes fondait une œuvre à l'intention des filles abandonnées et prostituées, elle lui offrit ses services et devint ainsi, en 1837, grâce au dynamisme audacieux de cet évêque, la fondatrice d'une congrégation de religieuses : les Soeurs de Notre-Dame, qui, aujourd'hui encore, desservent plus de 200 maisons charitables en Italie et en Amérique latine. Elle fut canonisée en 1949.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mar%C3%ADa_Josefa_Rosello



Saints Martyrs d'Afrique (5ème s.)
Nous avons fait mémoire, le 6 décembre, des nombreux martyrs de la persécution des Vandales. Les Eglises d'Orient font mémoire aujourd'hui des évêques qui rendirent leur témoignage de fidélité. Invités à Carthage pour un simulacre de confrontation théologique avec des théologiens ariens, ils furent dépouillés de tout et chassés dans le désert comme vagabonds, succombant alors à la férocité des soldats ou mourant de faim. Cette persécution dura plus de quarante ans et jamais plus la chrétienté africaine ne retrouvera sa vitalité. L'hérésie avait préparé ainsi la conquête musulmane.



Saint Nil de Stolbensk ermite (+ 1554)

Disciple de saint Sabas de Pskov en Russie, il choisit de vivre caché dans la solitude des forêts de la région de Tver. C'est de là qu'il partit pour l'île déserte de Stolbensk sur le lac Seliguer afin de fuir le trouble occasionné par les visiteurs. Il y dormait debout, appuyé seulement sur deux béquilles, dans une petit hutte de branchages qui était à la fois son oratoire et sa demeure, malgré le froid et l'humidité.

Autre biographie:
Saint Nil de Stolobnoye naquit dans une famille de paysans dans un petit village du diocèse de Novgorod. En 1505, il fut tonsuré au monastère Saint-Sabbas de Krypetsk (28 Août) près de Pskov. Après 10 ans de vie ascétique dans ce monastère, il partit pour la rivière Sereml, près de la ville d'Ostashkova; là il mena une rude vie d'ascète 13 ans durant, dans les combats incessants contre le démon, qui prenait l'apparence de reptiles ou de bêtes sauvages. Nombres d'habitants des environs commençèrent à venir auprès du moine pour être instruits, mais cela commença à lui peser, et il pria Dieu de lui indiquer où aller pour retrouver la quiétude. Un jour, après une longue prière, il entendit une voix lui dire : "Nil ! Va au Lac Seliger. Là, sur l'île de Stolobnoye tu pourras être sauvé!". Saint Nil apprit l'emplacement de l'île par des gens venus le visiter. Quand il y arriva, il fut époustouflé par sa beauté.
L'île, au milieu du lac, était recouverte d'une forêt dense. Saint Nil trouva une petite colline et y creusa une caverne, et peu après s'y bâtit une hutte, dans laquelle il vécut 26 ans. A ses exploits de jeûne strict et de quiétude (c'est à dire "hesychia"), il ajouta un autre - il ne se coucha jamais pour dormir, mais s'autorisait seulement un court repos, sur une natte dans une niche creusée dans le mur de la cellule.
La vie pieuse du moine excita fréquement la hargne de l'ennemi du genre humain, qui se manifesta par des actions mauvaises d'habitants du coin. Une fois quelqu'un boutta le feu aux arbres de l'île où se trouvait la cabane du saint, mais les flammes s'éteignirent de manière miraculeuse en atteignant la colline. Une autre fois, des voleurs rentrèrent par effraction dans la cellule. Le moine leur dit : "Tout mon trésor est dans le coin de la cellule". Dans le coin se trouvait une icône de la Mère de Dieu, mais les voleurs se mirent y chercher de l'argent et tombèrent aveugles. Alors avec des larmes de repentance, ils supplièrent son pardon.
Saint Nil accomplit nombre d'autres miracles. Il refusait les dons si la conscience ou le corps du donateur était impur.
Avertit de sa proche fin, saint Nil se prépara une tombe. Au moment de sa mort, un higoumène d'un proche monastère vint sur l'île et lui donna la Communion aux Saints Mystères. Avant le départ de l'higoumène, saint Nil pria une dernière fois, encensant les saintes icônes et la cellule, puis rendit son âme au Seigneur le 7 décembre 1554. La translation de ses saintes reliques (à présent vénérées à l'église de l'Icône de la Mère de Dieu "du Signe" dans la ville d'Ostashkova) eut lieu en 1667, avec jour de fête établit au jour de sa naissance au Ciel et au 27 mai.



Saint Sabin Martyr à Spolète (+ v. 303)

Cette date est vraisemblable, mais elle est incertaine car la "Passion" qui nous donne sa vie est une oeuvre d'imagination qui a repris bien des épisodes d'autres martyrs. De la vie de ce saint, la seule chose dont on est sûr, c'est sa mort comme martyr. Il est honoré à Spolète depuis le 6ème siècle.
Il aurait été évêque (plusieurs diocèses s'en réclament). Sont fêtés ce même jour, Vénustien et sa famille que Sabin aurait convertis et Exupérance et Marcel qui seraient ses diacres.
Pour en savoir plus, lire aussi 'les victoires des martyrs' par Alphonse de Liguori pages 68 à 71.
http://books.google.fr/books?id=KdltpuXKmHUC&printsec=frontcover
À Spolète en Ombrie, vers 303, saint Sabin, vénéré comme évêque et martyr.



Saint Serf (+ 384)
On ne connaît pas son véritable nom. Il n'était qu'un esclave, "servus" d'où cette dénomination de Serf. Il vivait à Tuburbe en Afrique à l'époque de la persécution des Vandales. Arrêté pour sa fidélité au Christ, il fut élevé en l'air avec des poulies, puis lâché subitement de tout le poids de son corps sur un lit de cailloux très aigus qui le déchiraient et le brisaient. Et chaque fois, il lui était demandé de renier Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme. Maltraité ainsi à plusieurs reprises, il resta fidèle, jusqu'à ce que, totalement déchiré et disloqué, il rendit son âme à Dieu.



Saint Siméon (+ 850)
ermite à Vaucé, non loin de Domfront. "Comblé d'années et de mérites, il reçut la couronne de vie que Dieu a promise à ceux qui l'aiment." (Les saints du diocèse de Sées) Une localité rappelle sa mémoire à défaut d'en connaître la vie. Saint Siméon-61350.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Sim%C3%A9on_(Orne)



Saint Urbain évêque (4ème s.)
À Thienne en Campanie, vers le IVe siècle, saint Urbain, évêque.
Martyrologe romain



Saint Vénustien (Venustianus) Préfet de Toscane (+ vers 303)
Ayant reçu des ordres de l’empereur Maximien, il fait arrêter l’évêque d’Assise (Saint-Sabin) ainsi que ses deux diacres (Saint-Marcel et Saint-Exuperance). Sommés de sacrifier aux idoles, les trois ecclésiastiques refusent, Sabin allant même jusqu’à détruire une statue du dieu Jupirer qui se trouve là, ce qui lui vaut d’avoir les mains coupées puis d’être jeté dans un cachot. Quant aux deux diacres, ils sont soumis à divers supplices et décèdent. De sa prison, Sabin opère plusieurs miracles, dont celui d’avoir rendu la vue à un enfant aveugle. Souffrant lui-même de problèmes de vision, Vénustien libère Sabin, lui demande pardon et se convertit ainsi que son épouse et ses fils. Mis au courant, Maximin commande alors au tribun Lucius de se rendre à Assise. Vénustien et sa famille périssent sous le glaive tandis que Sabin est transféré à Spolète où il est battu à mort.



Saint Victor de Plaisance (+ 375)
Evêque de Plaisance. Après les persécutions, il défendit la doctrine catholique contre l'hérésie des ariens.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Plaisance_(Italie)



Les Églises font mémoire…

Anglicans : Ambroise, évêque de Milan, maître de la foi

Catholiques d’occident : Ambroise, évêque et docteur de l’Église ; Nicolas (+343), évêque (calendrier mozarabe)

Coptes et Ethiopiens (28 hatur/hédar) : Sarapamon (IIIe-IVe s.), évêque de Nikiou, martyr (Église copte) ; Liqanos (Ve-VIe s.), moine (Église éthiopienne)

Luthériens : Témoins jusqu’au sang du « Thorner Blutgericht » (+1724), en Pologne

Maronites : Ambroise, évêque de Milan, confesseur

Orthodoxes et gréco-catholiques : Ambroise, évêque de Milan ; Philothée d’Argès (+1218), martyre (Église roumaine) ; Philothée, ermite (Église bulgare)

Syro-orientaux : Ambroise, évêque (Église malabar).

Les saints du jour (06 décembre)

Publié le 05/12/2009 à 17:51 par jubilatedeo
Saint Nicolas de Myre Evêque de Myre (+ v. 350)

SAN NICOLA DI MIRA (DI BARI) VESCOVO

Nous ne savons que peu de choses de lui. Il naquit en Asie Mineure, devint évêque de Myre et, à ce titre, il assiste et souscrit au concile de Nicée en 325. Par contre, sa vie posthume est beaucoup plus riche, grâce aux légendes sans doute fondées sur la réputation de sa bonté envers les pauvres et les enfants. Son tombeau devient un lieu de pèlerinage, d'abord à Myre, puis à Bari en Italie où ses reliques furent transportées au XIème siècle pour les protéger des Musulmans. Chaque année, des délégations des Eglises orthodoxes, particulièrement de Russie, viennent se joindre au pèlerinage des catholiques latins, en une rencontre oecuménique significative. Le "bon saint Nicolas" est invoqué aussi bien en Orient où il est le patron des Russes, qu'en Occident où il est le patron des enfants et, si l'on peut parler ainsi, l'ancêtre du Père Noël. Saint-Nicolas est le patron des marins, des navigateurs, des voyageurs, des cireurs de chaussures, des enfants scolarisés, des pèlerins, des personnes sans ressources, des pharmaciens, des parfumeurs, des prêteurs sur gages, des femmes célibataires, des commerçants, des juges, des pêcheurs, des apothicaires, des dockers, des personnes captives, des jeunes mariés et des tonneliers. Il est invoqué pour éviter d’être victime d’un cambriolage ou pour écarter les risques de perdre une action intentée en justice.

Voir aussi sur les pages de l’Eglise Saint-Nicolas à Malá Strana.
http://www.psalterium.cz/fr/sv_mikulas_fr.php

Un internaute nous signale:
"St Nicolas honoré en Lorraine est aussi le protecteur des filles à marier et des prisonniers. Deux épisodes de sa légende: l'un explique qu'il fournit secrètement une dot à trois soeurs dont le père trop pauvre ne pouvait les marier, l'autre rapporte qu'il exauça les prières du seigneur de Réchicourt (actuelle Moselle), prisonnier en Terre Sainte depuis des années, qui se retrouva miraculeusement libéré de ses chaînes sur le parvis de la basilique à St Nicolas de Port (Meurthe-et-Moselle)."

Lecture

Un de ses voisins avait trois filles vierges et que son indigence, malgré sa noblesse, força à se prostituer… Dès que le saint eut découvert ce crime, il l’eut en horreur, mit dans un linge une somme d’or qu’il jeta, en cachette, la nuit par une fenêtre dans la maison du voisin et se retira. Cet homme, à son lever, trouva cet or, remercia Dieu et maria son aînée. Quelque temps après, ce serviteur de Dieu en fit encore autant. Le voisin, qui trouvait toujours l’or, était extasié du fait… Peu de jours après, Nicolas doubla la somme d’or et la jeta chez son voisin. Le bruit fait lever celui-ci, et poursuivre Nicolas qui s’enfuyait… Et en courant le plus vite possible, il reconnut Nicolas ; de suite il se jette à terre, veut embrasser ses pieds. Nicolas l’en empêche et exige de lui qu’il taira son action tant qu’il vivrait.

Jacques de Voragine, Légende dorée

Prière

Nous implorons ta miséricorde, Seigneur :
à la prière de saint Nicolas
garde-nous de tous les périls,
pour que le chemin du salut
soit dégagé devant nous. Par Jésus le Christ,
ton Fils, notre unique Seigneur.

Voir aussi:
http://www.magnificat.ca/cal/fran/12-06.htm#nicolas
http://missel.free.fr/Sanctoral/12/06.php
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsdecembre/dec06.html
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/voragine/tome01/006.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_de_Myre
http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_de_Myre#Liens_externes
http://hodiemecum.hautetfort.com/archive/2009/12/06/index.html
http://home.scarlet.be/amdg/oldies/sankt/dec06.html



Saint Abraamios (5ème s.)

Monastère Mar Saba ou laure de Saint-Sabas

ou Abraham. Né à Emèse en Syrie, il quitta son pays devant les incursions des Sarrasins. Il se rendit à Constantinople et fut appelé auprès de Jean qui venait de fonder un monastère à Cratéa, actuellement Gérédé. Mais il le quitta après avoir été higoumène durant dix ans et s'en fut au monastère de Saint Sabas (Mar Saba) à Jérusalem. C'est là qu'il défendit la foi des conciles dans le Fils de Dieu, parfaitement homme, parfaitement Dieu.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Monast%C3%A8re_Mar_Saba



Sainte Asella à Rome (+ 410)

Saint Jérôme parle de ses vertus avec admiration. C'était une de ces grandes dames romaines dont il était le Père spirituel. Encore jeune et malgré ses parents, elle vendit ses bijoux et ses robes mondaines pour devenir humble et pauvre. Au milieu d'une ville pleine d'agitation et de tentations, elle mena une vie de retraite et de prière, ne sortant guère que pour visiter les pauvres, se recueillir sur les tombes des martyrs et soutenir les communautés religieuses de Rome.



Sainte Denise et les martyrs d'Afrique sous les Vandales (+ 484)

et de nombreux autres martyrs à Vite en Byzacène, actuellement en Tunisie, dont sainte Dative, sainte Léonce, saint Emilien, médecin, saint Boniface.
Durant la persécution des Vandales et du roi arien Hunéric, ils éprouvèrent leur foi par un grand nombre de supplices et, pour cela, sont au nombre des confesseurs de Jésus-Christ. Elle soutint tout particulièrement son fils qui, par peur du martyre, était prêt à apostasier. Saint Majoric, encouragé par sa mère, confessa courageusement sa foi. L'évêque de Vite écrivit alors qu'à cette période, près de 5.000 chrétiens moururent martyrs pour leur fidélité à la foi des conciles.
Commémoraison des saints martyrs d’Afrique qui eurent à souffrir durant la persécution des Vandales, sous le roi arien Hunnéric, d’horribles tourments pour la défense de la foi catholique. Parmi eux, on cite les noms suivants: Émile, médecin - Dativa, soeur de Denise, Léonce, Tertius, Boniface de Sibida, Servius, Victrix. On loue en particulier Denise et son fils Majoric: il était encore jeune et redoutait les tortures, mais encouragé par les regards et les exhortations de sa mère, il devint le plus courageux de tous et rendit l’âme au milieu des tourments.



Saint Gérard Premier prieur du monastère bénédictin de la Charité-sur-Loire (+ 1102)

Abbatiale Notre-Dame de La Charité-sur-Loire

Dans le Nivernais, premier prieur du monastère bénédictin de la Charité-sur-Loire. Si grande était sa réputation de sainteté qu'il fut appelé pour fonder de nouveaux monastères à Auxerre, Nevers, Bourges, Meaux, Paris, etc ... Avec les années, les fondations s'étendirent en Angleterre, au Portugal, à Venise, etc ... Lui-même, sentant sa fin approcher, demanda à redevenir simple religieux à la Charité-sur-Loire où il s'endormit dans la paix du Seigneur.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Abbatiale_Notre-Dame_de_La_Charit%C3%A9-sur-Loire
http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Charit%C3%A9-sur-Loire



Sainte Gertrude de Cambrai (+ 649)

Abbaye d'Hamage

Elle était de la famille des rois mérovingiens, l'un de ses fils fut "maire du palais". Devenue veuve, et conseillée par l'évêque saint Amand, elle se retira dans la solitude non loin de Cambrai. Elle y bâtit un oratoire et un prieuré.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gertrude_d%27Hamage
http://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_d%27Hamage



Saint Grégoire Péradze prêtre orthodoxe et martyr (+ 1942)

Premier recteur de la paroisse orthodoxe géorgienne Sainte-Nino de Paris, martyr à Auschwitz en Pologne, Grégoire Péradze a été officiellement canonisé par l’Église orthodoxe de Géorgie en 1995.
Grigol Peradze, né en 1899 en Géorgie de l'Est, fit ses études à Tbilissi. Quand, en 1921, la Géorgie fut occupée par la Russie soviétique, il partit en exil en Allemagne. Professeur à l'université de Bonn puis à la faculté théologique de Varsovie, il fut ordonné prêtre en 1931. Il publia de nombreux ouvrages. L'invasion de la Pologne en 1939 rendit sa position difficile. Il aida des juifs et rendit visite à des prisonniers. Arrêté en 1942 par la Gestapo, il mourut le 6 décembre 1942 entrant dans la chambre à gaz à la place d'un prisonnier juif père d'une large famille.
(d'après le site peradze.com)
http://peradze.com/
A lire aussi: L'archimandrite Grigol Peradze (1899-1942)
http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=11781739

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gr%C3%A9goire_P%C3%A9radz%C3%A9



Saint Joseph Nguyên Duy Khang martyr (+ 1861)

Catéchiste et compagnon de route de l’évêque saint Jérôme Hermosilla, il fut capturé avec lui, flagellé, détenu en prison et enfin décapité, dans la persécution de l’empereur Tu Duc.
Canonisé le 19 juin 1988 avec les Martyrs du Vietnam (+1745-1862):
http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_19880619_martiri_vietnam_fr.html
Andrea Dung-Lac, prêtre, Tommaso Thien et Emanuele Phung, laïcs, Girolamo Hermosilla, Valentino Berrio Ochoa, O.P. et six autres evêques, Teofano Venard, prêtre M.E.P. et 105 compagnons, martyrs.

Voir aussi saints martyrs du Viet-Nam.
http://nominis.cef.fr/contenus/saints_9338.html

La persécution déclenchée par le roi Tu-Duc dans le Tonkin central fut particulièrement cruelle.
Ce sont des milliers de martyrs qui témoignèrent de leur foi et parmi eux de très nombreux pères dominicains.
Ils ont été béatifiés pour les uns en 1906, pour d'autres en 1951. Ils furent canonisés en 1988.
Martyrs du Vietnam (+1745-1862) site du Vatican
http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_19880619_martiri_vietnam_fr.html



Bienheureuse Marie-Thérèse Louise Frias Cañizares martyre en Espagne (+ 1936)

Marie-Thérèse Louise Frias Cañizares (1896-1936), professeur à l’université de Valencia, martyre béatifiée en 2001 avec 232 autres martyrs espagnols.
http://nominis.cef.fr/contenus/saints/10140/Bienheureux-Martyrs-espagnols.html

"Catholique fervente, elle constitua, au sein même de l’université, un groupe de l’Action Catholique des jeunes valenciennois. En plus de cet apostolat fructueux, elle s’était aussi engagée au sein de sa paroisse, où elle était tout à tous."
(source: Saints d'hier et d'aujourd'hui - site consacré à la bienheureuse Alexandrina de Balasar)
http://alexandrina.balasar.free.fr/luisa_maria_frias_canizares.htm

À Picadero de Paterna dans la région de Valence en Espagne, l’an 1936, la bienheureuse Louise-Marie Frias Cañizares, vierge et martyre, professeur d’université fusillée en haine de l’Église dans la persécution déchaînée au cours de la guerre civile.
Martyrologe romain

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Martyrs_de_la_guerre_d%27Espagne



Saint Maxime de Kiev (+ 1305)
Métropolite de Kiev et de toute l'Eglise Russe en 1283, il fut l'un des confesseurs de la stricte foi orthodoxe au temps de l'Union avec l'Eglise de Rome lors du concile de Lyon en 1274. La principauté de Kiev se trouvait dans un état lamentable, ruinée par les incursions des Tatares. Il voulut s'entendre avec la " Horde d'Or " mais il ne put les convaincre de préserver la ville de Vladimir, plus au nord, où ses reliques sont toujours vénérées.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Maxime_de_Kiev



Saint Nicolas Ceramos Martyr à Smyrne (+ 1657)
Au cours d'une querelle, il s'écria "Plutôt devenir Turc que de céder !" Les Turcs qui assistaient à la scène, le prirent au mot et le conduisirent devant le juge pour lui faire confirmer cette décision. Ayant retrouvé son calme et sa raison, il déclara : "Plaise à Dieu que jamais je ne renie mon Seigneur Jésus-Christ, le vrai Dieu." Soumis à la bastonnade durant trente-six jours, il tint ferme, malgré les lamentations de son épouse. Le 19 mars 1657, il fut pendu. Sa constance lui attira l'admiration des "étrangers latins" qui n'étaient pas intervenus pour le défendre, mais qui récupérèrent son corps jeté à la mer et le transférèrent en Europe. Les Eglises d'Orient ont joint sa mémoire à celle de saint Nicolas de Myre.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Smyrne



Saint Obice moine (+ v. 1200)

Né dans un famille riche de Brescia en Italie, chevalier dans l'armée, il se marie et a 4 enfants. Lors d'un ultime combat, il échappe de peu à la mort par noyade et a une vision effrayante de l'enfer. Après avoir résolu les réticences de sa famille, il entre chez les bénédictins et mène une vie de pénitence et de travail dans un couvent de sa ville natale.

À Brescia en Lombardie, vers 1200, saint Obice. Chevalier, revenu à Dieu et voué à la pénitence, il donna tous ses biens pour l’utilité publique.
Martyrologe romain



Bienheureux Pierre Pascal Inquisiteur franciscain, martyr en Andalousie (+ v. 1300)

Abbé du monastère de Braga au nord du Portugal, précepteur du fils du roi d'Aragon, puis évêque de Grenade, il tomba aux mains des Sarrasins alors "qu'il visitait son diocèse et réconfortait ses fidèles dans la défense de leur foi."
(Lettre du Pape Boniface VIII)
Son culte fut confirmé en 1673.

Autre biographie:
St-Pierre Pasqual (Bienheureux) Originaire de Valence (Espagne), il part étudier à l’Université de Paris, où il obtient un doctorat et en 1250, il est ordonné prêtre. Il se joint ensuite aux Religieux de la Merci (Mercédaires) et est bientôt élu abbé du monastère de Braga (Portugal) tout en devenant précepteur de Don Sancho, le fils du roi d’Aragon. En 1296, il est nommé évêque de Jaén (Andalousie) à une époque ou la ville est sous la domination des Maures. Il consacre une bonne partie de ses richesses à racheter les captifs et à prêcher contre l’Islam. Capturé à son tour, il est emprisonné à Grenade durant près de trois ans avant d’être exécuté (1227-1300)



Saint Polychronius Martyr (4ème s.)
Prêtre qui aurait assisté au concile de Nicée et aurait contré las arianistes. Il aurait été assassiné par des extrémistes arianistes sous le règne de l'empereur Constantin II alors qu'il célébrait la messe.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Polychronius#Saint_chr.C3.A9tien



Les Églises font mémoire…

Anglicans : Nicolas, évêque de Myre

Catholiques d’occident : Nicolas, évêque (calendrier romain et ambrosien) ; Apollonius et ses compagnons, martyrs (calendrier mozarabe)

Coptes et Ethiopiens (27 hatur/hedar) : Jacques l’Intercis (+420), martyr (Église copte)

Luthériens : Nicolas, évêque et bienfaiteur en Asie Mineure ; Ambroise Blarer (+1564), réformateur à Constance

Maronites : Nicolas le Thaumaturge, évêque de Myre, confesseur

Orthodoxes et Gréco-catholiques : Nicolas le Thaumaturge, archevêque de Myre ; Alexandre (Alexis) Nevsky (+1263), moine (Église russe)

Syro-occidentaux : Nicolas, évêque de Myre

Syro-orientaux : Nicolas, évêque (Église chaldéenne)

Vieux Catholiques : Nicolas, évêque.

Les saints du jour (05 Décembre)

Publié le 04/12/2009 à 10:54 par jubilatedeo
Saint Gérald Archevêque de Braga (+ 1109)

Originaire du Quercy, il était moine dans l'abbaye de Moissac. C'est là que l'évêque de Tolède, Bernard, admirant la beauté des chants liturgiques, vint le chercher, lui demandant de rénover la musique liturgique à Tolède. Saint Gérald y réussit aussi bien qu'à Moissac. Sa réputation en fit un évêque de Braga au nord du Portugal dont il poursuivit l'évangélisation après une période de déchristianisation due à la présence des Maures.

Autre biographie:
St-Gérald Fils d’un couple de nobles du Quercy, il est confié aux soins des moines de l’abbaye de Moissac, qui se chargent de son instruction. Devenu adulte, il est assigné au prieuré de Toulouse, où il est nommé responsable de la bibliothèque en même temps qu’il dirige le chœur du chapitre. Lors d’un séjour qu’il effectue à Toulouse, l’archevêque Bernard de Tolède, impressionné par les talents de Gérald, obtient de son abbé l’autorisation de le ramener à Tolède afin de lui confier la direction du chœur et de l’école. En 1095, il est nommé archevêque de Braga, au Portugal, où il doit composer avec les conséquences de la longue présence des Sarrasins qui venaient tout juste d’être chassés du territoire. Il décède à Bornos, un village des montagnes où il s’était rendu pour consacrer son église (+ 1109)

Cathédrale de Braga

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9rald_de_Moissac
http://fr.wikipedia.org/wiki/Braga
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cath%C3%A9drale_de_Braga



Bienheureux Barthélémy Fanti (+ 1495)

Originaire de Mantoue en Italie du Nord, il entra dans l'Ordre des Carmes dont il devint l'un des maîtres spirituels. Il était réputé pour sa prédication et pour la direction des âmes. Son culte fut confirmé en 1909.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mantoue



Saint Bassus Evêque et martyr (3ème s.)
Evêque, dans la région de la Côte d'Azur et fêté à Nice. Pour sa foi au Christ, il fut brûlé de lames rougies puis percé de deux grands clous, restant ainsi jusqu'au dernier soupir.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_%C3%A9v%C3%AAques_de_Nice
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dioc%C3%A8se_de_Nice



Saint Cawrdaf (6ème s.)
Il était prince de Hereford dans le pays de Galles. Il préféra la vie monastique et devint moine sous la direction de saint Iltut. Son culte est resté très vif dans son pays d'origine.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hereford_(Angleterre)



Sainte Christine (+ 1160)
Religieuse bénédictine, puis recluse à Margate en Angleterre.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Margate



Saint Cosmas (3ème s.)
et plusieurs moines de l'Athos, martyrs des "Latins " à l'époque de l'empereur Michel VIII Paléologue, au temps où il voulait imposer l'union avec Rome signée au concile de Lyon en 1274. Les moines d'origine géorgienne du monastère de l'Iviron furent exilés en Italie, d'autres furent mis sur un bateau que l'on fit couler en pleine mer, d'autres furent pendus à Vatopedi et vingt-six autres brûlés dans une tour à Zographou.



Sainte Crispine de Thagare Martyr à Tebessa (+ 304)

martyre à Thébeste en Afrique. Dame de haut-rang, elle refusa de sacrifier aux idoles. Ce pourquoi elle fut sauvagement humiliée puis décapitée, durant la persécution de Dioclétien. Saint Augustin fait son éloge en plusieurs endroits de ses écrits.



Saint Dalmace (+ v. 254)

Abbaye bénédictine de Saint Dalmace
http://www.vallesturademonte.com/fra/arte.htm

Né dans une famille païenne, à Monza en Italie, il se convertit. Dans l'enthousiasme de sa foi, il s'en fut prêcher l'Evangile en Gaule et en Italie du Nord. Devenu évêque de Pavie, il fut arrêté et martyrisé sous l'empereur Maximilien Hercule.
Un internaute nous signale: "évangélisateur probablement légendaire de Pedona (Borgo san Dalmazzo, Italie), et des hautes vallées de la Tinée et de la Roya (06, France); aurait été assassiné vers 250.
Source Mgr Ghiraldi, vicaire général diocèse de Nice, (+ 2006)

Villages dédiés à St Dalmas :
- Borgo san Dalmazzo (ex-abbaye de Pedona)
et en France (06):
http://fr.wikipedia.org/wiki/Borgo_San_Dalmazzo

- St Dalmas de Tende
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tende_(Alpes-Maritimes)

- St Dalmas Valdeblore
http://fr.wikipedia.org/wiki/Valdeblore

- St Dalmas le Selvage
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Dalmas-le-Selvage



Saint Gouri (+ 1563)

ou Gourias. L'Eglise russe fête ce saint évêque de Kazan qui apporta l'Evangile dans cette région tatare et musulmane.



Bienheureux Jean Gradenigo (+ 1025)
Abbaye Saint-Michel de Cuxa

Originaire de Venise, il devint moine bénédictin à l'abbaye Saint-Michel de Cuxa, dans les Pyrénées catalanes, avec son ami saint Pierre Urseolo, lui-même doge de Venise (10 janvier)

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_Saint-Michel_de_Cuxa



Saint John Almond prêtre et martyr (+ 1612)

Elevé en Irlande, il étudia ensuite au collège anglais de Reims en France. Ordonné prêtre à Rome en 1598, il revint en Angleterre en 1602 et prit soin des âmes en cachette pendant dix ans, jusqu’à ce que, sous le roi Jacques Ier, à cause de son sacerdoce il fut pendu au gibet de Tyburn, n’arrêtant pas, jusqu’à la potence, de distribuer des aumônes.
Il fait partie du groupe des quarante martyrs d'Angleterre et du Pays de Galles canonisés le 25 octobre 1970 par le pape Paul VI pour représenter les catholiques martyrisés en Angleterre et au Pays de Galles entre 1535 et 1679.

Voir aussi:
http://saints.sqpn.com/saint-john-almond/
http://nominis.cef.fr/contenus/saints/10122/Quarante-martyrs-d-Angleterre-et-du-Pays-de-Galles.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Quarante_martyrs_d%27Angleterre_et_de_Galles



Saint Lua (7ème s.)

Le palais abbatial de Luxeuil.

irlandais, moine de l'abbaye de Luxeuil dans le diocèse de Besançon. Il accompagna saint Colomban dans ses fondations, jusqu'à Bobbio en Italie, où il meurt.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_de_Luxeuil



Saint Lucide moine (+ 1038)

Né vers 960 à Aquara en Italie, il est allé au Mont Cassin puis est entré au monastère Saint Pierre où il avait la réputation d'être d'une grande sagesse.
Culte reconnu en 1880.

Au monastère de Saint-Pierre d’Aquara en Lucanie, l’an 1038, saint Lucide, moine.
Martyrologe romain

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Aquara



Bienheureux Narcyz Putz prêtre et martyr (+ 1942)

Né le 28 octobre 1877 à Sieraków, Narcyz Putz, béatifié le 13 juin 1999.

Au camp de concentration de Dachau en Bavière, l’an 1942, le bienheureux Narcisse Putz, prêtre de Poznam et martyr. Arrêté peu après l’occupation de la Pologne par les troupes du régime nazi, il fut interné au fort de Poznam, puis déporté, et mourut d’épuisement et de maladie.
Martyrologe romain

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Camp_de_concentration_de_Dachau



Saint Nectaire de Karyes (+ 1500)
Originaire de Macédoine, il fut miraculeusement sauvé d'une razzia turque. Il se retire alors sur la Sainte Montagne de l'Athos où il progresse dans la perfection, éprouvé par de longues et douloureuses maladies.

Autre biographie:
Saint Nectaire de Bitola
Nectaire naquit à Bitola, et mena une vie d'ascète au monastère des saint Anargyres Côme et Damien, avec son père Pacôme, qui fut aussi tonsuré. Après cela, il partit pour Karyes, où il continua à vivre en ascète dans la cellule des saints Archanges sous la guidance des Anciens Philothée et Denys. Après avoir vaincu les envies humaines, les assauts démoniaques et de pénibles maladies, il entra dans le repos au Royaume du Christ le 5 décembre 1500. Ses reliques incorrompues et odoriférantes reposent dans cette même cellule.



Bienheureux Nicolas Steensen évêque (+ v. 1686)

ou Niels Stensen. Né en 1638 à Copenhague au Danemark dans une famille de pieux luthériens. Homme de science, il écrivit ses " Démonstrations anatomiques " où il montre que la dignité du corps, quand elle est assumée, permet d'atteindre la dignité de l'âme et tous deux ensemble d'atteindre la connaissance de leur Auteur, Dieu. Converti au catholicisme, il devint prêtre, puis évêque, et parcourut l'Europe germanique, Hanovre, Munster, Paderborn, Hambourg, pour annoncer sa foi. Il mourut en Allemagne à Schwerin. Il fut béatifié en 1988.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Niels_Stensen
http://lutecium.org/stp/cochonfucius/niels.html



Saint Nicolas Tavilich (+ 1391)
Frère mineur franciscain. En compagnie de quatre de ses compagnons du monastère du Mont-Sion de Jérusalem (Déodat, Aribert de Rodez, Étienne de Cunéo, Pierre de Narbonne), il décide de tenter de convertir au christianisme les chefs religieux musulmans de la ville de Jérusalem. Après avoir été reçus, les cinq frères récitent à leurs interlocuteurs les prêches qu’ils avaient soigneusement préparés, et qui constituaient une critique virulente contre le prophète Mahomet, le présentant comme un personnage indigne aux mœurs dissolues. Un tel discours déclenche une terrible colère du cadi, qui cependant offre une dernière chance aux religieux de se rétracter. Ils persistent dans leur déclaration et sont condamnés à être suppliciés.



Bienheureux Philippe Rinaldi prêtre de la Société de Saint-François de Sales (+ 1931)

Filippo Rinaldi (1856-1931), troisième successeur de Don Bosco, à la tête de la Société Salésienne, a été béatifié par Jean-Paul II le 29 avril 1990.
"C'était un homme d'une profonde piété, d'intense vie intérieure et de grande dévotion filiale à Marie Auxiliatrice."
(source: site des Salésiens Don Bosco de Turin)
http://www.donbosco-torino.it/fra/page6.html

A voir aussi sur le site des Salésiens de Don Bosco - Bienheureux Philippe Rinaldi
http://www.sdb.org/FR/Pagine/_4_12_18_7_.htm

À Turin dans le Piémont, en 1931, le bienheureux Philippe Rinaldi, prêtre de la Société de Saint-François de Sales, qui la dirigea, la développa et travailla à répandre la foi en terres de mission.
Martyrologe romain



Saint Sabas Abbé en Palestine (+ 531)

Icône de saint Sabas (avec sa laure en fond)

Né en Cappadoce, il entra tout jeune dans un monastère de cette région. A 18 ans, le voilà parti pour Jérusalem. Il rêve de solitude et pour cela s'en va rejoindre saint Euthyme qui l'envoie faire un stage de vie communautaire à la laure de saint Théoctiste près de la Mer Morte : "La vie solitaire n'est pas faite pour cette jeunesse." pense saint Euthyme. Dix ans durant, Sabas apprend à être moine. Puis il s'établit dans une grotte, seul devant Dieu durant la semaine, avec ses frères pour la liturgie du dimanche. Mais de nombreux moines le rejoignent car "la sainteté attire les disciples comme le miel attire les ours. " Il doit fonder la Grande Laure. A 55 ans, le Patriarche de Jérusalem le nomme archimandrite des ermites de Palestine. Les controverses théologiques divisent ses moines. Lui-même soutient le concile de Chalcédoine. Il se fait le promoteur d'un monachisme modéré, obtient de l'empereur l'abolition des impôts sur les artisans et fait indemniser les pauvres paysans. Ses reliques qui, lors des invasions arabes, avaient été conduites à Venise, ont été rendues par Paul VI aux moines du couvent de Mar Saba (saint Sabas) en 1965.

Autre biographie:
St-Sabas Fils d’un officier de l’armée impériale, il voit le jour à Mutalasque, village des environs de Césarée de Cappadoce. Alors qu’il est âgé de 5 ans, ses parents (Jean et Sophie), obligés de déménager à Alexandrie, le confient aux soins de ses oncles (Hermias et Grégoire), qui finissent par se quereller pour les questions d’argent reliées à sa garde. Sabas s’enfuit et se réfugie au monastère de Mutalasca, où il devient novice. À dix-huit ans, il se rend dans un autre monastère à Jérusalem mais il n’y reste que peu de temps, préférant les monastères du désert. Il se présente alors à Saint-Euthyme qui, trouvant Sabas trop jeune, le confie à l’un de ses disciples, Théoctiste. Quelque temps plus tard, il est désigné pour accompagner un des moines qui doit se rendre à Alexandrie, ce qui lui permet de revoir ses parents. Après le décès de Théoctiste, en 467,, Sabas obtient l’autorisation de se retirer dans la solitude du désert, où il occupe son temps à tresser des paniers. En 473, Saint-Euthyme décède, il lui succède durant cinq ans, mais décide de retourner près de Jérusalem, où il s’installe comme ermite dans une grotte. Sa présence en ces lieux est bientôt découverte et plusieurs disciples viennent se placer sous sa direction, s’installant dans les grottes avoisinantes. Une laure se constitue bientôt (qui prendra ensuite le nom de Grande Laure), dont Sabas assume la direction comme higoumène. Cependant, plusieurs moines supportent difficilement son autorité et il décide donc de partir à nouveau en quête de solitude, s’installant à nouveau dans une grotte, mais bientôt entouré une autre fois de disciples qu’il organise en communauté. Il revient ensuite à la Grande Laure, qui continue à se développer, de nouvelles laures étant fondées aux alentours, et Sabas partage avec Saint-Théodose la charge d’archimandrite. Les dernières années de sa vie sont marquées par les querelles qui opposent deux courants théologiques : le "monophysite" et le "chalcédonien" (439-532)

Voir aussi:
http://www.magnificat.ca/cal/fran/12-05.htm#sabas
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsdecembre/dec05.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sabas_le_Sanctifi%C3%A9
http://hodiemecum.hautetfort.com/archive/2009/12/05/index.html



Les Églises font mémoire…

Catholiques d’occident : Sabbas (+532), abbé (calendrier monastique)

Coptes et Ethiopiens (26 hatur/hedar) : Valérien, Tiburce et Cécile de Rome (IIe-IIIe s.), martyrs (Église copte) ; Iyasus Mo’a (+1294), moine ; Martyrs de Nagran (Église éthiopienne)

Luthériens : Aloÿs Henhöfer (+1862), prédicateur du Réveil dans le pays de Bade

Maronites : Sabbas, moine

Orthodoxes et gréco-catholiques : Sabbas le Sanctifié, moine ; Michel le Soldat (Église serbe)

Syro-orientaux : Sabbas, moine (Église malabar)

Vieux Catholiques : Jean Damascène (+749), confesseur).



LES MARTYRS JUIFS A LA SUITE DE LA PESTE NOIRE 1348-1349
De 1348 à 1350, l’Europe a connu ce qui a peut-être été le plus terrifiant désastre de son histoire : l’épidémie de peste noire qui, aux dires des historiens, décima plus d’un quart de la population européenne de cette époque.
La peur aidant, il fallait trouver les causes qui avaient rendu possible un tel fléau. Ainsi, à partir de septembre 1348, un certain nombre de juifs furent soumis à d’horribles tortures pour leur extorquer de fausses confessions : ils avouèrent avoir empoisonné des puits et des aqueducs aux abords de quelques grandes villes.
Ces fausses confessions furent rapidement divulguées en tous points du continent, déchaînant une vague d’antisémitisme sans précédents. Plus de trois cents communautés furent prises d’assaut et des juifs en grand nombre massacrés ou expulsés d’Europe.
Malgré la bulle du pape Clément VI, qui fulminait vigoureusement contre les fausses accusations portées contre les fils d’Israël, les populations révoltées envoyèrent à la mort une grande partie des résidants juifs, considérés coupables d’avoir attiré le châtiment de Dieu à cause du déicide commis par les fils d’Israël qui ont fait mourir Jésus. Seuls les Juifs de Pologne et de Lituanie échappèrent à la tragédie.
Le 5 décembre 1349 eut lieu à Nuremberg le dernier acte important de violence antisémite : suite à une vive agitation populaire, 500 juifs environ furent massacrés après avoir été torturés, mis en pièces ou brûlés vifs sur des bûchers de fortune dressés dans toute la ville.

Lecture

La peste gagna l’Angleterre ; bien des gens en mouraient chaque jour. Alors le roi et les grands se réunirent. « Pourquoi – demanda le souverain – sommes-nous assaillis par de si grands malheurs ? » Les grands répondirent : « C’est à cause du crime que les Juifs ont commis que nous sommes victimes de ce fléau ». On les contraignit donc par la force au baptême. Cependant, les peines et les malheurs entre temps avaient redoublé en Angleterre ; puisque la peste, la guerre et la disette avaient décimé le pays, le roi fit dresser deux tentes près de la mer : dans l’une d’elles il fit placer la Torah et dans l’autre la Croix. Et le roi dit en forme d’invitation : « Nos malheurs, que par votre Dieu j’ai éloigné de vous par la violence, n’ont fait que redoubler ; à présent, choisissez en toute liberté ce que vous voulez faire. La Torah se trouve dans une tente et dans l’autre la Loi Nouvelle ». Tous coururent vers la Torah, avec femmes et enfants, mais un seul à la fois pouvait pénétrer dans la tente. Ainsi, au fur et à mesure qu’un d’eux entrait, il était égorgé et jeté dans la mer sans que les autres aient la possibilité de comprendre ce qui était en train de se passer à l’intérieur de la tente.

Joseph Ha-Cohen, Vallée de larmes

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Peste_noire

Les saints du jour (04 décembre)

Publié le 03/12/2009 à 11:12 par jubilatedeo
Les saints du jour (04 décembre)
LOTTO LORENZO / Stories Of St Barbara 1524

Sainte Barbe Vierge et martyre à Nicomédie (+ 235)
ou Barbara, illustre martyre de Nicomédie dont le culte fut largement répandu dès le Ve siècle tant en Orient qu'en Occident. Sa vie est surtout faite de traditions pour ne pas dire de légendes. Son bourreau aurait été frappé par la foudre d'où l'origine de la dévotion populaire qui l'invoque contre les dangers d'une mort subite provoquée par le feu ou l'électricité.
Il semble que cette barbare (Barbara) fut introduite dans le cirque de Nicomédie sans que les spectateurs, parmi lesquels se trouvaient des chrétiens, ne connaissent son nom. Sommée une dernière fois de sacrifier l'encens à l'empereur, elle refusa. Quand les chrétiens vinrent demander son corps, ils ne purent la nommer que "une jeune femme barbare", Barbara.
Il en est d'ailleurs de même pour beaucoup d'autres martyrs : René (rené par le baptême), Christian (un chrétien), Christophe (un porte-Christ) etc..

Selon une autre légende, comme elle était d'une grande beauté, son père l'enferme dans une tour. Elle y devient chrétienne. Pour cela, son père la décapite lui-même, mais il meurt aussitôt foudroyé.
Attributs: une tour (trois fenêtres) à la main, ciboire et hostie , ou canon et barils de poudre.
Elle est plus particulièrement la patronne des vendeurs et installateurs de piscines, des professionnels de tous les métiers de la construction (maçons, charpentiers, tailleurs de pierres, etc.), des tailleurs, des prisonniers, des mineurs de fond, des ingénieurs militaires, des mathématiciens, des chapeliers, des fossoyeurs, des géologues, des pompiers, des professionnels qui travaillent avec des explosifs (feux d’artifices, dynamite, etc.), des brasseurs, des artilleurs et des architectes. Elle est invoquée contre les incendies, les explosions et les orages, pour éviter d’être frappé par la foudre ou pour ne pas périr dans l’effondrement d’une mine. Le culte de Sainte-Barbe a été supprimé en 1969.

Autre biographie:
Sainte Barbe n'a hélas pas eu de biographe contemporain ou proche de son époque de vie. Son culte lui-même a commencé plusieurs siècles après sa naissance au Ciel - on trouve au 7ème siècle une demande de relique au pape de Rome, Honorius 1er, adressée de la part de l'empereur de Constantinople, pas de traces avant cela. Ce qui ne veut pas dire qu'elle n'a pas été vénérée auparavant, mais sans certitude.
La Belgique ne sera pas le moindre des pays à la vénérer : on trouve en effet 2 translations de ses saintes reliques vers le monastère Sint-Bavo à Gand (Gent) en 985 et 1080, et quantité de paroisses (devenues romaines) lui sont dédiées jusqu'à nos jours. Les textes la concernant sont donc tardifs, et lui prêtent un discours que bien des Pères de l'Eglise ne sauront tenir avant 2 ou 3 siècles.. Mais si les détails des nombreuses versions de sa vie, même entre les versions byzantines, ne concordent pas souvent, son intercession fructueuse au cours des siècles est le meilleur garant que nous ne vénérons pas un fantôme ou le fruit de l'imagination de quelque malandrin en quête de récolte d'argent.
Voici un résumé de sa vie d'après les différentes Vitae (Vies) dont on a encore d'antiques copies en latin, grec, syriaque et arménien.
Elle aurait vécu à Antioche, Héliopolis ou Euchaita, et son martyre aurait eu lieu à Nicomédie, en Toscane ou à Rome, où demeurait l'empereur à l'époque.
La période de sa vie est donc entre 235 et 313 : empereur Maximin ou Maximien, une petite lettre d'écart pour un siècle de différence. Son père était un riche païen appelé Dioscore. Sa fille, Barbe (en français) ou Barbara (en d'autres langues) était très belle, et pour mettre cette beauté à l'abri, il l'enferma dans une tour (selon un procédé que l'on retrouve dans la mythologie grecque, avec Danaé). Elle fut plusieurs fois demandée en mariage, et elle refusa à chaque fois. Son père ordonna de lui aménager une piscine. Puis il partit en voyage. Barbe était Chrétienne dans son coeur, elle y reçut le saint Baptême. Sa tour était aménagée de 2 fenêtres, elle exigea qu'on en ouvrit une troisième, pour que s'y retrouve le symbole de la sainte Trinité, Qu'elle voulait honorer.
Le père revint. Apprennant qu'elle rejettait ses divinités païennes, il rentra dans une noire colère et voulut la tuer. Elle s'enfuit vers une montagne, où un rocher s'entrouvrit pour qu'elle puisse s'y cacher. Un berger l'ayant vue la trahit. Dieu le punit en transformant ses moutons en scarabées.
Dioscore rattrapera donc sa fille, la traînera devant le juge, et là commenceront les atroces supplices (les mêmes que ceux repris dans d'autres biographies de la même époque, griffes de fer, feu, seins coupés, etc). Le Christ la réconfortera. D'après certaines version, une femme de la foule, Julienne, se déclarera Chrétienne et voudra partager son sort. Le tyran du lieu, complice de Dioscore, la fera à son tour torturer et traîner nue en public. A la prière de sainte Barbe, le Seigneur la recouvrira d'une robe... Pour finir, Julienne sera décapitée par les soldats du tyran, et Barbe aura la tête tranchée par son propre père. Dioscore ne l'emportera pas au Paradis : il mourra frappé de la foudre.
Dans l'Europe médiévale, on la priait de nous protéger de la "male-mort", c'est-à-dire la mauvaise mort, la mort subite sans avoir pu Communier. Aussi les Livres d'Heures contenaient la prière suivante :
"Faites, Seigneur, que par l'intercession de sainte Barbe, nous obtenions de recevoir, avant la mort, le Sacrement du Corps et du Sang de Notre-Seigneur Jésus-Christ". C'est pourquoi on la trouvera aussi représentée tenant le saint Calice, comme sur les icônes de saint Jean de Cronstadt.
Sainte Barbe est patronne des soldats et artilleurs, des marins, des ouvriers de la mine, de tous ceux qui travaillent avec le feu, des patrons de bistrot, des fabriquants de brosse ...

Voir aussi:
http://www.magnificat.ca/cal/fran/12-04.htm#barbe
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsdecembre/dec04.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sainte_Barbe
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sainte_Barbe#Liens_externes



Saint Jean Damascène Jean de Damas, Docteur de l'Eglise (+ 749)

SAN GIOVANNI DAMASCENO SACERDOTE E DOTTORE DELLA CHIESA

Jean Mansour est né à Damas en Syrie, dans une famille de fonctionnaires des impôts, arabe et chrétienne. Son grand-père et son père ont servi successivement sous les Perses, les Byzantins et les Arabes. Mansour, à son tour, supervise durant des années, la perception des impôts que les chrétiens doivent à l'émir de Damas. Vers 720, le nouveau calife décide d'islamiser son administration et en chasse les chrétiens. Mansour a 45 ans et il est désormais sans travail. Cette liberté lui permet de se rendre en Palestine où il entre au monastère de Mar Saba (saint Sabas) entre Jérusalem et Bethléem. Devenu prêtre, il prend le nom de Jean et partage désormais sa vie entre la prédication à Jérusalem où le patriarche l'a choisi comme conseiller théologique et l'étude dans son monastère. Son principal écrit "La source de la connaissance" résume toute la théologie byzantine. Il est aussi un grand défenseur des Saintes Images lors de la première crise iconoclaste. On lui doit de nombreux tropaires, des hymnes et des poèmes. C'est lui composa le canon que la liturgie chante à Pâques et il rédigea la plupart des hymnes de l'Octoèque (hymnes pour les dimanches selon les huit tons musicaux) en l'honneur de la résurrection du Seigneur. Le Pape Léon XIII l'a proclamé docteur de l'Eglise en 1890.
A l'audience générale du 6 mai 2009, Benoît XVI a tracé le portrait de saint Jean Damascène (675 - 749), qui occupe une place importante dans la théologie byzantine: "Il fut avant tout témoin de l'effondrement de la culture chrétienne gréco-syrienne, qui dominait la partie orientale de l'empire, devant la nouveauté musulmane qui se répandait avec les conquêtes militaires de l'actuel proche et moyen orient. Né dans une riche famille chrétienne, il devint jeune responsable des finances du califat. Vite insatisfait de la vie de cour, il choisit la voie du monachisme et entra vers 700 au couvent de St.Saba proche de Jérusalem, sans jamais plus s'en éloigner. Il se consacra alors totalement à l'ascèse et à l'étude, sans dédaigner l'activité pastorale dont témoignent ses nombreuses homélies... Léon XIII le proclama Docteur de l'Eglise en 1890".
Puis le Pape a rappelé que Jean Damascène est surtout resté fameux pour ses trois discours contre les iconoclastes, condamnés après sa mort au concile de Hieria (754). Il y développe les premiers arguments en défense de la vénération des icônes exprimant de mystère de l'Incarnation. "Ainsi fut-il l'un des premiers à distinguer entre cultes public et privé, entre adoration et vénération, la première étant réservée à Dieu seul. La seconde forme peut servir à s'adresser au saint représenté. "Cette distinction fut très importante pour répondre chrétiennement à qui prétendait universelle et définitive l'interdiction mosaïque des images dans le culte. Ayant débattu de la question, les chrétiens de l'époque on alors trouvé une justification de la vénération des images... Mais le débat était de grande actualité dans le monde musulman, qui fit sienne l'interdiction hébraïque des images". Témoin du culte des icône, Jean Damascène en fit une caractéristique de la théologie et de la spiritualité orientale. Jusqu'à nos jours, son enseignement porte la tradition de l'Eglise universelle, dont la doctrine sacramentale prévoit que des éléments matériels, repris de la nature, peuvent être source de grâces par le biais de l'invocation de l'Esprit, doublée de la confession de la vraie foi". Il admis aussi la vénération des reliques des saints car participant à la Résurrection on ne peut les considérer comme de simples morts. "L'optimisme chrétien de saint Jean Damascène -a conclu le Saint-Père- dans la contemplation de la nature, dans la capacité à voir le bon, le beau et le véritable dans la création, n'a rien d'ingénu. Il tient compte de la blessure infligée à la nature humaine par la liberté voulue de Dieu et souvent mal utilisée par l'homme, ce qui entraîne une disharmonie diffuse du monde et tout ce qui en découle. D'où l'exigence du théologien de Damas de clairement percevoir la nature, en tant que reflet de la bonté et de la beauté de Dieu, blessées par la faute de l'homme, mais renforcées et renouvelées par l'incarnation du Fils". (source: VIS 090506)
Mémoire de saint Jean Damascène, prêtre et docteur de l’Église, célèbre par sa sainteté et sa doctrine. Pour le culte des saintes images, il combattit avec vigueur par sa parole et ses écrits contre l’empereur Léon l’Isaurien et, devenu moine et prêtre dans la laure de Saint-Sabas près de Jérusalem, il composa des hymnes sacrées et y mourut, vers 749.

Lecture

Le divin est ineffable et incompréhensible. « En effet, personne ne connaît le Père si ce n’est le Fils, et personne ne connaît le Fils si ce n’est le Père ». Et l’Esprit saint aussi connaît ce qui est de Dieu, de même que l’esprit de l’homme connaît ce qui est dans l’homme. Personne n’a jamais connu Dieu, si ce n’est celui auquel lui-même l’a révélé. Dieu, pourtant, ne nous a pas abandonné dans une ignorance totale. En effet, la connaissance de Dieu a été ensemencée par lui, conformément à la nature, en tout homme. La création elle-même, sa sauvegarde et son organisation proclament la grandeur de la nature divine. De plus, d’abord par le moyen de la Loi et des Prophètes, puis par son Fils unique, le Seigneur notre Dieu et Sauveur Jésus Christ, Dieu a révélé la connaissance de lui-même par tout ce qui nous est accessible. C’est pourquoi nous accueillons, nous reconnaissons et nous vénérons ce qui nous a été transmis par la Loi, les Prophètes, les Apôtres et les Evangélistes, sans rien rechercher au-delà de ces médias.

Jean Damascène, La Foi orthodoxe

Prière

Accorde-nous, Seigneur,
de trouver un appui
dans les prières de saint Jean Damascène ;
que la vraie foi,
dont il fut un maître éminent,
soit toujours notre force et notre lumière.

Voir aussi:
http://missel.free.fr/Sanctoral/12/04.php
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Damasc%C3%A8ne
http://jesusmarie.free.fr/jean_damascene.html



Sainte Ada abbesse (7ème s.)

Adna, Adrechilde ou Adnette.
Nièce de saint Engelbert, évêque du Mans, elle reçut une bonne éducation religieuse. Religieuse bénédictine à Soissons, elle devint abbesse de Saint Julien du Pré au Mans.
Ses reliques déposées à la cathédrale du Mans avec celles de saint Julien auraient été profanées à l'époque d'Aldric par les huguenots.

A découvrir le diocèse du Mans
http://dioceselemans.cef.fr/

et le diocèse de Soissons:
http://diocesedesoissons.cef.fr/

Elle est fêtée le 4 décembre, le 4 mai ou le 28 juin suivant les lieux.
Au Mans, au VIe siècle, sainte Adrehilde (Ada ou Adnette), abbesse du monastère de Sainte-Marie.



Bienheureux Adolphe Kolping prêtre à Cologne (+ 1845)

À Cologne en Rhénanie, l’an 1845, le bienheureux Adolphe Kolping, prêtre. Avec le souci ardent des ouvriers et de la justice sociale, il fonda une association de jeunes travailleurs et la diffusa en beaucoup d’endroits.
Martyrologe romain



Saint Annon Evêque de Cologne (+ 1075)

Evêque de Cologne, il dota son diocèse de nombreux monastères pour dynamiser la piété de ses fidèles et réformer son clergé.

Au monastère de Siegburg en Rhénanie, l’an 1075, le trépas de saint Annon, évêque de Cologne. Homme d’un caractère énergique, il reçut les plus grands honneurs sous le règne de l’empereur Henri IV, aussi bien dans l’Église que dans les affaires publiques et il prit soin de faire construire un grand nombre d’églises et de monastères pour accroître la foi et la piété.
Martyrologe romain

Autre biographie:
St-Annon de Cologne Fils du chevalier Gautier (Walter) de Steutzlingen et de son épouse Angèle (Engela), un couple très pieux originaire de la Souabe. Il se destine d’abord à la carrière militaire mais change bientôt d’avis et sur les conseils de l’un de ses oncles, chanoine à Bamberg, il quitte le monde pour s’engager dans la vie religieuse. Après avoir complété des études en théologie et en littérature, il est ordonné prêtre. Gravissant rapidement les échelons, il acquiert bientôt une renommée telle qu’il est bientôt appelé à la cour de l’empereur Henri III, qui le nomme archevêque de Cologne en 1056. Huit ans plus tard, Henri III décède et Annon devient tuteur du jeune Henri IV, après avoir réussi à évincer sa mère, l’impératrice Agnès. En 1066, le jeune prince devenu majeur reprend le pouvoir et chasse Annon, dont il ne supporte plus l’autorité. Annon réussit cependant à revenir durant une courte période, avant d’être évincé à nouveau. Il délaisse ensuite graduellement les affaires politiques pour fonder plusieurs abbayes dans la région de Cologne et soutient le pape Alexandre II dans le conflit qui l’oppose à l’antipape Honorius II. Lorsque sa santé commence à décliner, Annon se retire au monastère de Siegberg, où il passe les dernières années de sa vie dans la prière et la pénitence (1010-1075)

Abbaye de Michaelsberg

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Annon_II_de_Cologne
http://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_de_Michaelsberg



Saint Bernard de Parme Evêque de Parme (+ 1133)

Originaire de Florence, il devint moine bénédictin dans la congrégation de Vallombreuse, abbé général de l'Ordre, puis cardinal en 1097, il fut élevé à la charge d'évêque de Parme. Là, il connut bien des difficultés car Parme s'opposait au pape. Deux fois exilé, il fut un évêque humble et dévoué.

À Parme en Émilie, l’an 1133, saint Bernard, évêque, qui chercha toujours, comme moine, la perfection de la vie ; comme cardinal, le bien de l’Église ; comme évêque enfin, le salut des âmes.
Martyrologe romain

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_%C3%A9v%C3%AAques_de_Parme



Sainte Bertoaire (+ 614)
Abbesse de Notre-Dame de Sales en Savoie, sous la règle de saint Colomban. Son culte s'est maintenu dans le diocèse de Bourges.

Autre biographie:
A Bourges, sainte Bertoare, abbesse (7ème siècle).
Jonas de Bobbio nous apprend l'existence de 4 fondations colom­baniennes dans le diocèse de Bourges (Vita Columbani, L. 2, c. 10 [Biblioth. hag. lat., n. 1898], dans Mon. Germ. hist., Script. rer. merov., t. 4, p. 128-129) "Dans la ville de Bourges, Bertoare, femme noble par sa famille et sa religion, construisit un monastère de filles."
Bertoare paraît 2 fois dans les Miracles de saint Outrille dont la rédaction peut se placer au milieu du 8ième siècle, un siècle après Jonas (Biblioth. hag. lat., n. 841, c. 10 et 14, ibidem, p. 197-199). Une nuit, se rendant aux Vigiles, Bertoare aperçut sous la gouttière d'une maison un paralytique qui désirait aller à l'église pour voir saint Outrille. Elle le fit porter par ses serviteurs devant l'autel. Le saint vit le malheureux, l'excita à la contrition et lui fit donner un bain qui lui rendit la santé.
Saint Outrille guérit, en lui donnant l'Eucharistie, une jeune fille, Frio­vala, qui avait de terribles crises de rage et que l'on croyait possédée du démon. Il lui donna l'bahit religieux, lui prescrivit de s'abstenir de viande et de vin et la confia à Bertoare.
Bertoare et son monastère n'ont pas laissé d'autre trace. La fondatrice elle-même fut à peu près oubliée, on ignore son tombeau, aucune église ne l'a prise comme patronne et elle ne figure pas dans les anciens calen­driers. Les chanoines de Notre-Dame-de-Sales à Bourges l'honoraient le 4 décembre et prétendaient que leur chapitre occupait l'emplacement de son monastère, ce qui n'est pas impossible bien que les chartes qu'ils pré­tendaient faire remonter jusqu'à Bertoare aient été des faux des 11ième et 12ième siècles. Il ne reste plus de Notre-Dame-de-Sales qu'une chapelle désaf­fectée près du jardin de l'archevêché de Bourges.
Le diocèse de Bourges honore sainte Bertoare le 12 décembre.
M. de Laugardière, L'Eglise de Bourges avant Charlemagne, Bourges, 1951, p. 170-173.
- J. Villepelet, Nos saints berrichons, Bourges, 1931, p. 231-234.



Bienheureux Christian (+ 1245)
Religieux cistercien de la région de Gdansk en Pologne, il évangélisa la Prusse. Nommé évêque, il a facilité l'introduction des Chevaliers teutoniques en Pologne. Pour cette raison, ses efforts missionnaires eurent peu de succès, car les Polonais comme les Lituaniens y voyaient une main-mise prussienne.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gdansk
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Sainte-Marie_de_Gda%C5%84sk



Saint Clément d'Alexandrie pére de l'Eglise (+ v. 215)

Tite Flavius Clément qui succéda à Panthène comme directeur de l'école d'Alexandrie où il avait Origène comme élève. Il a laissé de nombreux écrits. Son nom se trouva dans le martyrologe romain jusqu'en 1751. (source: 10000 saints, Ed Brépols)
Cité du Vatican, 18 avril 2007. A l'occasion de l'audience générale tenue ce matin Place-St.Pierre, Benoît XVI a repris ses portraits des Pères de l'Eglise et tracé celui de Clément d'Alexandrie.
Il naquit probablement à Athènes au milieu du II siècle, "d'où lui vint le fort intérêt philosophique qui en fit l'un des maîtres du dialogue 'foi raison' (*) dans le contexte chrétien. Il quitta Alexandrie où il s'était établi, à cause de la persécution de 202-203, pour mourir en Cappadoce vers 215.
Son œuvre majeure est une trilogie "destinée à soutenir la croissance spirituelle du chrétien". D'abord une "exhortation s'adressant aux catéchumènes" où "le Logos Jésus-Christ encourage les hommes à prendre sérieusement le chemin de la vérité". Ensuite, une œuvre dans laquelle "le Christ est pédagogue, l'éducateur de qui par la grâce du baptême est devenu fils de Dieu". Une œuvre enfin dans laquelle le Christ apparaît comme "le Maître qui propose les enseignements les plus profonds".
Ainsi la "catéchèse clémentine accompagne-t'elle continuellement le cheminement du catéchumène et du baptisé vers les deux ailes que sont la foi et la raison, liées à une connaissance profonde de la vérité qu'est le Christ. Seule cette connaissance de la personne qui est la vérité constitue la Gnose authentique".
Il rappelle aussi que "la doctrine selon laquelle la finalité de l'homme est le retour à Dieu n'est possible qu'en s'assimilant à lui, selon la marque reçue lors de la Création, lorsqu'il fut déjà image de Dieu. Cette similitude lui permet de connaître la réalité divine, à laquelle l'homme adhère par la foi et la pratique des vertus, et le conduire à la contemplation de Dieu".
Ces vertus sont d'abord "la liberté de la passion et de l'amour qui garantit l'union avec Dieu". Pour Clément, "l'idéal éthique de la philosophie antique, qui signifie la libération des passions, s'approche et se conjugue avec l'amour et l'assimilation en Dieu, tel un cheminement de perception de la véritable Gnose".
On doit à saint Clément d'Alexandrie "la seconde grande phase de dialogue entre annonce chrétienne et sagesse grecque". Presque comme la Loi, "qui est du domaine de la Révélation pour les Juifs, et quoique moins exhaustive qu'elle, le Logos permet d'accéder aux prémices de la vérité". L'une comme l'autre constituent des "voies d'accès au Logos".
Le grand Père de l'Eglise doit servir d'exemple, a conclu Benoît XVI, pour les "chrétiens, pour les catéchistes et théologiens de notre temps", auxquels Jean-Paul II rappelait dans Foi et Raison que "retrouver et mettre au mieux en évidence la dimension métaphysique de la vérité pour entrer dans un dialogue critique et exigent...avec la pensée philosophique contemporaine".
Source: VIS 070418 (470)

(*) Benoît XVI, foi et raison.
http://www.eglise.catholique.fr/benoit-xvi-en-france/reperes/benoit-xvi-foi-et-raison/benoit-xvi-foi-et-raison.html

Conseil pontifical de la culture "pour une pastorale de la culture":
"Dès les origines, le Christianisme se distingue par l'intelligence de la foi et l'audace de la raison. En témoignent des pionniers comme saint Justin et saint Clément d'Alexandrie, Origène et les Pères Cappadociens. Cette rencontre féconde de l'Evangile avec les philosophies jusqu'à l'époque contemporaine est évoquée par le Pape Jean-Paul II dans son encyclique Fides et Ratio... « La rencontre de la foi avec les différentes cultures a donné naissance de fait à une nouvelle réalité », elle crée ainsi une culture originale, dans les contextes les plus divers."

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cl%C3%A9ment_d%27Alexandrie
http://jesusmarie.free.fr/clement_d_alexandrie.html



Saint Cyran Abbé au diocèse de Bourges (+ 657)

Église abbatiale Saint-Pierre de Méobecq fondée par Saint Cyran

Sigirand ou Sigiramne.
Il fut d'abord échanson à la cour du roi Clotaire II, puis archidiacre de Tours, ville dont son père était évêque. Fondateur de plusieurs abbayes, l'histoire garde le silence sur cette vie que l'on dit avoir été de grande sainteté. La localité berrichonne, où il avait fondé une abbaye, s'est placée sous son patronage: Saint-Cyran-du-Jambot-36700.
Dans le Berry, vers 655, saint Sigiramne ou Cyran, qui fut moine, pèlerin et abbé du monastère de Longorit, qui prit ensuite son nom (Saint-Cyran).

Autre biographie:
St-Siran (ou Cyran) Fils d’un noble du Berry, il est envoyé à Tours pour y étudier les lettres. Avec la protection d’un noble nommé Flaochad, il entre à la cour du roi Clotaire II (ou Thierry II), mais il n’y demeure pas très longtemps, préférant se consacrer à la vie religieuse. Ordonné prêtre, il devient ensuite archidiacre. Quelque temps après, il fait la connaissance d’un évêque irlandais nommé Falvius, qui effectue une halte à Tours pour se recueillir sur le tombeau de Saint-Martin avant de poursuivre sa route vers Rome. Lorsque Falvius repart, Siran décide de l’accompagner. Il revient ensuite en Gaule et avec l’aide de Flaochad il fonde un premier monastère à Méobecq (Indre), qui est bientôt suivi par un second qui est installé à Longoritus, à 20 kilomètres de là, et qu’il place sous la règle de Saint-Benoît et dont il devient l’abbé. Cependant, il est bientôt victime d’une cabale de ses moines et il décide de quitter le monastère pour repartir sur les routes, évangélisant les populations qu’il rencontre au passage. Il se rend ainsi jusqu’à Toulouse, où il demeure quelque temps avant de décéder peu après avoir repris la route (VIIe siècle)

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Cyran
http://www.abbaye-saint-cyran.com/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Cyran-du-Jambot



Saint Félix de Bologne évêque de Bologne (+ v. 431)
Nous savons peu de chose de lui. Diacre de saint Ambroise, l'évêque de Milan, il fut ensuite évêque de Bologne.

À Bologne en Émilie, l’an 431 ou 432, saint Félix, évêque, qui avait été diacre de l’Église de Milan sous saint Ambroise.
Martyrologe romain

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_%C3%A9v%C3%AAques_puis_archev%C3%AAques_de_Bologne



Bienheureux François, Jérôme et Simon martyrs au Japon (+ 1623)

François Galvez, franciscain espagnol, martyr avec Jérôme de Angelis, jésuite sicilien et Simon Yempo jésuite japonais, au Japon lors de la grande persécution qui fit entrer l'Eglise dans les catacombes durant plus de deux siècles.

À Edo au Japon, en 1623, les bienheureux martyrs François Galvez, prêtre franciscain, Jérôme des Anges, prêtre jésuite, et Simon Yempo, ancien moine bouddhiste devenu religieux jésuite, tous trois livrés au bûcher en haine de la foi.
Martyrologe romain

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Martyrs_du_Japon



Saint Galgan (+ 1181)

l'abbaye de San Galgano

ermite cistercien à Sienne en Toscane. Il fut célèbre par sa sainteté et ses miracles.

Voir aussi:
http://mlmp.free.fr/index.php?2008/02



Saint Gennade de Novgorod évêque de Novgorod (+ 1505)

Issu d'une famille aristocratique, il se retira au monastère de Valaamo, en Carélie russe puis au monastère de l'île de Solovki dans le Grand Nord russe où tant de milliers de martyrs donnèrent leur vie pour la gloire de Dieu durant le régime soviétique. Il fut appelé à être évêque de Novgorod où il releva son clergé, à la suite des invasions tatares, en rééditant les Saints Livres qui avaient été détruits dans presque toute la Russie, en organisant des écoles théologiques pour ses prêtres. Critiqué et même calomnié, il dut se retirer dans un monastère des environs de Novgorod.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gennade_de_Novgorod



Saint Héraclas Patriarche d'Alexandrie (+ 247)
Frère du martyr saint Plutarque, il était un des premiers élèves d'Origène à Alexandrie en Egypte. Ordonné prêtre il lui succéda comme directeur de l'école d'Alexandrie en 231. Il succéda également à Démétrius comme patriarche. Héraclas excommunia Origène et l'expulsa d'Egypte.

À Alexandrie, en 247 ou 248, saint Héraclas, évêque. Disciple d’Origène, son associé, puis son successeur à l’école théologique de la ville, il acquit une grande célébrité et fut appelé à gouverner cette Église.
Martyrologe romain

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_patriarches_pr%C3%A9chalc%C3%A9doniens_d%27Alexandrie



Saint Jean Calabria prêtre,
fondateur des Congrégations des Pauvres serviteurs et des Pauvres servantes de la divine Providence (+ 1954)

Né dans une famille pauvre de Vérone en Italie, Giovanni Calabria devint prêtre et se mit au service des pauvres, des orphelins et des personnes âgées. Pour cela il fonda la Congrégation des Pauvres Serviteurs de la Divine Providence. Il fut béatifié en 1988.
Canonisé le 19 avril 1999
http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/speeches/1999/april/documents/hf_jp-ii_spe_19990419_canonisation_fr.html

À Vérone en Vénétie, l’an 1954, saint Jean Calabria, prêtre, fondateur des deux Congrégations des Pauvres serviteurs, et des Pauvres servantes de la divine Providence.
Martyrologe romain

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Calabria
http://www.vatican.va/news_services//liturgy/saints/ns_lit_doc_19990418_giovanni-calabria_it.html



Saint Maruthas (+ 449)
Evêque en Mésopotamie, il rebâtit dans la Perse les églises ruinées par les persécutions et rendit leur vitalité aux communautés chrétiennes qui avaient été grandement éprouvées. Il est l'un des plus illustres docteurs de l'Eglise syrienne en raison de ses nombreux écrits : livres liturgiques, commentaires de l'Evangile, hymnes. Nous lui devons une histoire du Concile de Nicée et une histoire des martyrs de Perse. L'Eglise copte l'honore le 19 février, l'Eglise syrienne le 6 février.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Maruthas



Saint Mélétios évêque dans l'Attique en Grèce. (+ 330)
Homme de grande expérience et d'un grand savoir, il fut surnommé, par ses compagnons de jeunesse, "le miel de l'Attique" et considéré par saint Athanase et saint Basile comme un grand défenseur de la divinité du Verbe de Dieu, face à l'arianisme.

À Sébastopol dans le Pont, au IVe siècle, saint Mélèce, évêque. Déjà éminent par le témoignage de sa science, il fut de loin encore plus illustre par sa force d’âme et sa pureté de vie.
Martyrologe romain

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9litios



Saint Osmond Evêque d'Old Sarum (+ 1099)

ou Edmond. Comte de Sées, il suivit Guillaume le Conquérant dans sa campagne militaire en Angleterre. Créé grand chancelier, il préféra les biens célestes et se retira dans la solitude. Mais si grande était sa renommée qu'il fut élevé à l'épiscopat et devint évêque de Salisbury.
À Salisbury en Angleterre, l’an 1099, saint Osmond, évêque. De Normandie, il passa en Angleterre avec Guillaume le Conquérant et, promu bientôt à l’épiscopat, il termina l’église cathédrale de Sarum, en fit la dédicace et s’employa de manière irréprochable à l’administration de son diocèse et au culte divin.

Autre biographie:
St-Osmond Fils du comte Henri de Sées (Orne), il succède à son père lorsque ce dernier décède. Il rejoint ensuite les troupe de Guillaume le Conquérant, qu’il accompagne ensuite en Angleterre et dont il devient le chapelain. Il entreprend ensuite des études en administration et en gestion et est ensuite nommé successivement chancelier, évêque d’Exeter et enfin évêque de Salisbury, en 1078. Parallèlement à ses responsabilités politiques, il administre avec sagesse la cathédrale qu’il a fondée à Sarum et consacre aussi une grande partie de son temps à la lecture, à l’écriture et même à la reliure. Il est notamment l’auteur d’une biographie de Saint-Aldhelm, qu’il admirait et dont il réussit à obtenir un os du bras (+ 1099) Saint-Osmond est le patron des personnes souffrant d’une maladie mentale. Il est invoqué pour soulager les maux de dents.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Osmond



Bienheureux Pierre Tiers-Ordre de Saint-François (+ 1289)

À Sienne en Toscane, l’an 1289, le bienheureux Pierre. Marchand de peignes, devenu veuf, il entra dans le Tiers-Ordre de Saint-François, et se fit remarquer par sa charité, en particulier pour les indigents et les malades, par son humilité et par son silence.
Martyrologe romain



Saint Séraphim (+ 1601)
Martyr. Evêque de Phanarion, il était originaire de la Thrace. Lors des sanglantes révoltes contre les autorités turques, il s'efforça de se tenir à l'écart de tout engagement politique, prêchant la paix. Il fut accusé de s'être joint aux révoltés. Arrêté, il fut attaché à un cyprès et là, il fut embroché nu comme un animal, jusqu'à en mourir. Puis il fut exposé mort, dans la ville de Trikkala, pour dissuader les chrétiens de toute nouvelle révolte.

Autre biographie:
Hiéromartyr Seraphim, évêque de Phanar (+ 1601)
Le hiéromoine Seraphim était du village de Bezoula, dans le diocèse d'Agrapha en Grèce. Il vécut d'abord l'ascèse comme moine au monastère de la très sainte Mère de Dieu à Koronis, puis fut par la suite choisit comme évêque de Phanar et Neochorion. Pour avoir refusé d'apostasier Dieu en faveur de l'islam, il fut battu et empalé par les Turcs en 1601. Sa tête est conservée au monastère à Koronis et il a été glorifié par de nombreux miracles.



Saint Sol ermite (+ 794)

ou Sola.Disciple de saint Boniface. Il mena la vie érémitique aux confins de la Bavière et de la Thuringe. Son ermitage fut très vite l'objet d'un pèlerinage après sa mort.

Au monastère d’Ellwangen en Bavière, l’an 794, saint Sola, prêtre et ermite.
Martyrologe romain

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ellwangen_(Jagst)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ellwangen



Théodore de Cyr Evêque de Cyr (+ v. 450)

ou Théodoret de Cyr.
Théologien et historien.
Né à Antioche, élevé pieusement, il allait souvent rendre visite à Saint Macédoine. Il entra au monastère de Nicerte. Consacré évêque de Cyr en 423, il lutta avec ardeur contre le paganisme et l'hérésie.
"Ami de Nestorius contre Cyrille d'Alexandrie, il va se trouver entraîné, à son corps défendant, dans la grande querelle qui, après celle de l'arianisme, secoua les Églises d'Orient. Hostile à la confusion des natures dans le Christ, il est condamné par le synode d'Éphèse en 449. Il laisse derrière lui une œuvre considérable, aussi bien historique qu'exégétique et théologique. Ses écrits contre Cyrille subirent à nouveau, lors de la controverse des Trois Chapitres sous Justinien, la condamnation du concile de Constantinople de 553. Ce n'est qu'en 680 que l'évêque fut définitivement réhabilité."
(source: édition du Cerf, livres de Théodoret de Cyr)
http://www.editionsducerf.fr/html/fiche/ficheauteur.asp?n_aut=84



Saint Théophane (+ 815)
et ses trois compagnons officiers de l'empereur de Constantinople, Léon l'Arménien. Défenseur du culte des saintes icônes, ils furent emprisonnés. Théophane mourut sous la torture. Ses 3 compagnons furent relâchés et se firent moines.

Autre biographie:
St-Théophane Officier de la garde impériale de Léon IV le Khazar, à Byzance (Constantinople). Accusé de trahison, il est arrêté en compagnie de plusieurs autres officiers (Papias, Stratégios, Thomas, etc.) puis emprisonné. Soumis à de mauvais traitements, il décède tandis que ses compagnons survivent et deviennent moines (+ 780)



Les Églises font mémoire…

Anglicans : Jean Damascène, moine, maître de la foi ; Nicolas Ferrar (+1637), diacre, fondateur de la communauté de Little Gidding

Catholiques d’occident : Jean Damascène, prêtre et docteur de l’Église (calendrier romain et ambrosien)

Coptes et Ethiopiens (25 hatur/hedar) : Mercure (Abu-Saifain ; IIIe-IVe s.), martyr

Luthériens : Barbe (IIIe-IVe s.), martyre en Asie Mineure

Maronites : Barbe de Héliopolis, martyre ; Jean Damascène, moine

Orthodoxes et gréco-catholiques : Barbe, mégalomartyre ; Jean Damascène, hiéromoine
Les Églises appartenant aux patriarcats de Jérusalem, de Moscou, de Serbie et de Géorgie, ainsi que les monastères du Mont Athos, qui suivent le calendrier julien même pour les fêtes à date fixe, célèbrent aujourd’hui l’Entrée au Temple de la Mère de Dieu.

Syro-occidentaux : Barbe de Héliopolis et Julienne de Nicomédie (+env. 304), martyres

Syro-orientaux : Barbe de Héliopolis, martyre (Église chaldéenne)

Vieux Catholiques : Barbe, vierge et martyre.

Les saints du jour (03 Décembre)

Publié le 02/12/2009 à 11:02 par jubilatedeo
Saint François-Xavier jésuite missionnaire (+ 1552)

Sixième enfant de Jean de Jassi, famille de grande noblesse et de petites ressources, il naît en 1506, au château de Xavier près de Pampelune.
Il quitte la Navarre pour faire ses études à l'Université de Paris. Il conquiert brillamment ses grades et reçoit une chaire au Collège de Beauvais. A Paris, il partage sa chambre avec un étrange étudiant, âgé de 40 ans, Ignace de Loyola. Au début, François-Xavier supporte mal celui que la pauvreté oblige à résider avec lui. Longtemps il résiste à l'ardeur évangélique de ce nouveau converti, homme de feu, qui répète: «Que sert à l’homme de gagner l’univers, s’il vient à perdre son âme?»
Conquis, lui aussi, ils prononcent ensemble des voeux, le 15 août 1534 et fondent la Compagnie de Jésus, les «Jésuites».
Lorsque le Pape demande des missionnaires pour l'Inde, François Xavier dit simplement: "Eh bien, me voici!" En 1541, il part pour Goa, ville portugaise, qu’il ramène à la Foi. Pendant une dizaine d'années, il travaille à la conversion des Paravers, pêcheurs de perles, près de Ceylan. Son ardeur et les nombreux miracles ont un succès extraordinaire. Pour porter plus loin l'Evangile, il s’adresse plus difficilement aux Musulmans des îles Moluques, puis fonde les premières communautés chrétiennes au Japon. Son désir de faire connaître Jésus-Christ est si grand qu'il projette d'aller en Chine, mais il meurt, le 2 décembre, à l’île Sancian, en vue de la côte chinoise.
Canonisé en 1662, il est avec Sainte Thérèse de Lisieux, patron des missions.
Mémoire de saint François Xavier, prêtre de la Compagnie de Jésus, évangélisateur des Indes. Né en Navarre, il fut à Paris l’un des premiers compagnons de saint Ignace. Poussé par l’ardeur de répandre l’Évangile, il se dépensa sans compter pour annocer le Christ à des peuples innombrables en Inde, dans les Molusques et d’autres îles, et de là au Japon, convertissant beaucoup à la foi. Enfin, consummé par la maladie et les travaux, il mourut sur l’île de Sancian, aux portes de la Chine, en 1552. Saint-François Xavier est le patron des navigateurs, des missions étrangères et des personnes de couleur, ainsi que de nombreux sites (pays, régions, villes) sur tous les continents.


Lecture

Dieu notre Seigneur accordera à ceux qui vont venir ici la grâce de se trouver en danger de mort. Ce qui ne peut pas être évité, à moins qu’on ne pervertisse l’ordre de la charité. Et s’ils s’y soumettent, ils devront accepter ces dangers en se rappelant qu’ils sont nés pour mourir pour leur Rédempteur et Seigneur. C’est pour cette raison qu’il leur faudra s’appuyer sur des forces spirituelles. Comme j’en manque et que je vais en des pays où j’en ai grand besoin, je vous demande, pour l’amour et le service de Dieu notre Seigneur, d’avoir particulièrement mémoire de moi et de me recommander à tous ceux de la Compagnie.

François Xavier, Lettre à Ignace de Loyola


Prière pour la conversion des pécheurs

Grand Dieu, qui, étant de toute éternité, avez voulu produire dans le temps tout ce qui est hors de vous, afin de nous manifester vos adorables perfections, souvenez-vous que les âmes des infidèles sont l'ouvrage de vos mains et qu'elles ont l'honneur d'être vos images. Vous voyez pourtant, mon Seigneur, qu'au mépris de votre nom l'enfer se remplit tous les jours de ces misérables et infortunées créatures. Considérez, s'il vous plaît, le mérite du Sang que Jésus-Christ a répandu et de la très cruelle mort qu'il a soufferte pour les sauver. Ne permettez pas, mon Dieu, que votre Fils soit plus longtemps méconnu et méprisé de ces peuples barbares ; mais, laissant fléchir votre juste rigueur par les prières des saintes âmes et de la sainte Église, la chère épouse de votre Fils, rappelant la mémoire de vos anciennes miséricordes, et mettant en oubli les crimes de leur idolâtrie et de leur infidélité, faites-leur enfin la grâce de connaître et d'adorer avec nous votre Fils Jésus-Christ, que vous avez envoyé au monde pour être l'auteur de notre salut, de notre vie et de notre résurrection, par lequel, en effet, nous avons été délivrés et rachetés de la mort éternelle. Qu'il soit glorifié de toutes les créatures, dans le temps et dans l'éternité. Ainsi soit-il.
Saint François Xavier

Voir aussi:
http://www.magnificat.ca/cal/fran/12-03.htm#xavier
http://missel.free.fr/Sanctoral/12/03.php
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois-Xavier
http://www.jesuites.com/xavier/index.html
http://hodiemecum.hautetfort.com/archive/2009/12/03/index.html
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/francxavier/index.htm



Saint Abbon (+ 860)

Abbaye Saint-Germain d'Auxerre

Abbé de l'abbaye de Saint Germain d'Auxerre. Elu évêque de cette ville, les fidèles attendait beaucoup de lui, la réputation de ses mérites étant fort grande. La mort ne le permit pas, puisqu'il rendit son âme à Dieu quelque temps après.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_Saint-Germain_d%27Auxerre



Saint Angélis de Chio (+ 1813)

Il était médecin dans la région d'Ephèse. Il provoqua en duel un voyageur français qui se moquait de sa foi en Jésus-Christ au cours d'une altercation avec lui. Puis, sans raison précise, il devint musulman de son propre chef et fut expulsé à Nauplie puis à Chio. C'est là qu'il retrouva le courage de se racheter de son apostasie. Il se présenta devant la garde turque et confessa son nom de chrétien. Il fut décapité après avoir été malmené brutalement.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chio



Saint Anthème (8ème s.)

Village de Saint Anthème

Evêque de Poitiers. Il avait prêché l'Evangile en Saintonge. Il accompagna l'empereur Charlemagne en Espagne et c'est là que, fait prisonnier par les Sarrasins, il donna le témoignage de sa foi en Jésus-Christ. Charlemagne ramena son corps à Jonzac en Saintonge.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_%C3%A9v%C3%AAques_de_Poitiers#VIIe-VIIIe_si.C3.A8cle
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Anth%C3%A8me
http://www.villes-en-france.fr/villes/photos/ville-st-antheme-63660.html



Sainte Attale abbesse du monastère Saint-Etienne de Strasbourg (+ 741)

Église Saint-Étienne de Strasbourg

Attalia ou Attala. Formée par sainte Odile, elle fut première abbesse du monastère Saint-Etienne de Strasbourg où elle sut faire vivre sa communauté dans la douceur et la piété: "accordant à ses religieuses ce qu'elle se refusait pour elle-même, remplissant sa charge à leur égard avec une attention délicate, comme une bonne mère qui chérit tendrement ses enfants."

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Saint-%C3%89tienne_de_Strasbourg



Bienheureux Bernard de Toulouse (+ 1320)
Dominicain, il fut martyrisé par les hérétiques Albigeois qu'il essayait de convertir.



Saint Birin Missionnaire envoyé en Angleterre par le pape Honorius I (+ 650)

Birinus et Asterius, sur un vitrail de l'abbaye de Dorchester

St-Birin D'origine Franque, Birin est ordonné prêtre à Rome, puis nommé évêque de Gênes. En 634, le pape Honorius lui confie la mission d'évangéliser les régions centrales de la Bretagne (Angleterre), territoires des Saxons païens. Il remporte un grand succès et parvient même à convertir le roi Cynegils, parrainé par le roi Oswald de Northumbrie. Les souverains nomment ensuite Birin évêque de Dorchester, et durant son épiscopat il fonde plusieurs églises dans son diocèse ainsi qu'une église dédiée à Saint-Pierre à Winchester.

Autre biographie:
Saint Berin, Apôtre du Wessex
Prêtre Franc, né vers 600. Mort le 3 Décembre 650 à Dorchester.
Birinus était probablement un Franc, consacré évêque par l'archévêque Asterius à Gènes. En 634, il fut envoyé par le pape de Rome Honorius 1er pour convertir des païens en Mercie. Il aboutit à Portchester (Hampshire) et voyagea parmi les Celtes Chrétiens d'Hampshire vers Silchester (Hampshire). Cependant, avant d'atteindre la Mercie, il rencontra les païens Saxons de la vallée de la Tamise. Les trouvant en grand besoin d'enseignement Chrétien, il décida de rester et fut envoyé au domaine royal sur le Berkshire Downs, probablement à Cholsey (Berkshire). Là il rencontra le roi Cynegils de Wessex, qui choisissit Churn Knob (Blewbury, Berkshire) comme lieu pour le premier sermon du saint. Il dû penser que cet endroit de vieille tradition païenne intidimerait le nouveau venu. Au contraire, Birinus n'en fut pas perturbé, et au contraire persuada le roi des mérites du Christianisme. Cynegils autorisa Birinus à prêcher à travers son royaume, mais il lui fallu encore du temps avant que lui-même ne soit totalement convertit.
Le roi était, à l'époque, en désespoir de parvenir enfin à une alliance avec le puissant roi Oswald de Northumbrie. Il espérait qu'ensemble ils pourraient battre les Merciens qu'ils haissaient. Cynegils organisa les négociations dans son palais à Easthampstead (Berkshire), et le roi de Northumbrie fit le voyage pour le rencontrer. En atteignant Finchampstead (Berkshire), le roi attrapa soif et pria pour avoir de l'eau. La source Holy Dozell's Well (Source de saint Oswald) jaillit instantanément et donna de l'eau fraîche. Lors des échanges royaux, le seul détail qui coinçait, c'était qu'Oswald était Chrétien et ne voulait pas s'allier avec le moindre païen. Alors le roi du Wessex décida qu'il était temps pour lui de recevoir le Baptême dans cette nouvelle église. Oswald accepta alors que l'alliance puisse être consolidée par le mariage de sa fille avec le roi du sud. Birinus fut envoyé, et dans la proche fontaine Fountain Garth (Bracknell, Berkshire), Cynegils fut aussitôt baptisé.
L'évêque reçut la vieille ville romaine de Dorcic (Dorchester-on-Thames, Oxfordshire) pour s'y bâtir une cathédrale, et le groupe royal fit le voyage vers le nord pour examiner le lieu. Chemin faisant, nombre de courtisans du roi exprimèrent leur souhait de devenir Chrétien, au point qu'à Brightwell (Berskhire), au franchissement de la Tamise près de Dorchester, Birinus
arrangea un baptême massif d'une grande partie de la court. Le fils du roi, Cwichelm, résista d'abord, mais se convertit au Christ l'année d'après. Le roi Cynegils mourrut en 643, et 5 ans plus tard, le nouveau roi, Cenwalh, invita Birinus à établir un important monastère à Winchester. Ces autres églises du Wessex se réclament moins d'une fondation par Birinus : St. Mary's, Reading (Berkshire); St. Helen's, Abingdon (Berkshire) et l'église paroissiale de Taplow (Buckinghamshire), où le saint aurait baptisé les Saxons locaux à Bapsey Pond. C'étaient les débuts du Siège épiscopal du Wessex. Birinus en devint le premier évêque et le demeura jusqu'à sa mort en 649. Son tombeau à Dorchester devint un grand lieu de pélerinage, mais des controverses éclatèrent plus tard, lorsque l'évêque déplaça le siège vers Winchester et affirma avoir emporté les reliques de Birinus avec lui. La cathédrale de Winchester a toujours ses reliques.
Birinus avait une grande dévotion pour le Corps de Notre Seigneur, comme on le voit dans le récit de sa marche sur la mer pour se procurer le corporal que lui donnait le pape de Rome Honorius, dans lequel il porta toujours par la suite la Sainte Eucharistie. Nombre de miracles eurent lieu à la découverte des reliques de Birinus, et Huntingdon parmi d'autres parle des "grands miracles de Birin". De nos jours, il y a une dévotion croissante pour Birinus dans l'Eglise Anglicane en Angleterre, probablement due au fait que la famille royale Brittanique, par Cedric, aurait une branche remontant à Cynegils.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Birin_de_Dorchester



Saint Cassien martyr à Tanger (+ v. 298)

A Tanger. Il faisait office de greffier du tribunal. Voyant le courage et la foi des chrétiens condamnés au martyre, il reçut cette grâce, renonça à sa charge et à son tour, après de cruels supplices, il donna à Dieu sa vie.

À Tanger en Maurétanie, au IIIe ou IVe siècle, saint Cassien, martyr.
Martyrologe romain



Bienheureux Edouard Coleman martyr en Angleterre (+ 1678)

Gentilhomme du Suffolk, élevé à Peterhouse à Cambridge, il se convertit au catholicisme et devint secrétaire de la duchesse d'York. Accusé de conspiration avec une nation étrangère, en vue de la restauration de l'Eglise catholique en Angleterre, il fut exécuté à Tyburn, première victime du complot que Titus Oates avait monté contre les catholiques.
À Londres, en 1678, le bienheureux Édouard Coleman, martyr. Fils d’un ministre anglican, il embrassa la foi catholique et fut accusé faussement d’un prétendu complot contre le roi Charles II. Condamné à mort, il fut pendu au gibet de Tyburn et éventré alors qu’il vivait encore.

The Tyburn Tree, l'Arbre de Tyburn

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89douard_Coleman
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tyburn



Saint Euloque (7me s.)

La façade de l'abbatiale St Pierre et ND des Ardents à Lagny-sur-Marne

second abbé du monastère de Lagny-sur-Marne dans la Brie champenoise.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lagny-sur-Marne



Saint Gabriel de Brousse (+ 1659)
Martyr. Lorsque les Turcs arrêtèrent et firent mourir le patriarche Parthenios III par pendaison, ils désignèrent, pour lui succéder, Gabriel qui était alors l'humble évêque de Choras en Thrace. Cette nomination anticanonique fut refusée par le Saint-Synode. Deux ans plus tard, ayant eu l'audace de baptiser un Juif devenu musulman, il fut à son tour arrêté et, après des supplices nombreux, il fut pendu.



Saint Galgano Ermite près de Sienne (+ 1181)

Son portrait par Ambrogio Lorenzetti, Palazzo Pubblico de Sienne

En Toscane. Après une jeunesse désordonnée, il se convertit et se retira, vivant une rigoureuse pénitence, dans une ermitage où sa passion pour Dieu fut aussi grande que les précédentes pour le plaisir. Quarante ans après sa mort, il fut l'objet d'un culte populaire enthousiaste.
Sur le mont Siepi en Toscane, l’an 1181, saint Galgano Guidotti, ermite. Après une jeunesse orageuse, il se convertit et passa le reste de sa vie en châtiant volontairement son corps.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Galgano



Saint Georges de Tchernica (+ 1806)
Contraint de fuir la Transylvanie à cause des pressions des Gréco-catholiques, il s'en fut au Mont-Athos et se mit sous la conduite du grand "starets " Païssy Velitchkovsky au skite du Prophète-Elie. Dix ans plus tard, il revient en Moldavie au monastère de Dragormina, puis fonde le monastère de Saint-Nicolas à Tchernica, non loin de Bucarest. Il rendit son âme à Dieu, ayant gouverné avec sagesse sa famille spirituelle et laissant derrière lui de nombreux disciples qui poursuivirent son œuvre de restauration du monachisme orthodoxe en Roumanie.



Saint Jean l'Hésychaste (+ 558)

Monastère Mar Saba ou laure de Saint-Sabas

Originaire du Pont en Asie Mineure, il renonça au monde en devenant moine dans un petit monastère qu'il fonda. Devenu célèbre par l'éclat de ses vertus, il fut appelé à devenir évêque de Colonia. Il y resta quelque temps puis quitta cette charge à l'insu de tous et se présenta au monastère de saint Saba à Jérusalem. Bien que reconnu après quelques années, il put encore se retirer seul sans que personne ne l'importune. Beaucoup de miracles ont jalonné sa vie qui fut toujours humble et audacieuse pour servir Dieu.

Autre biographie:
Saint Jean le Silencieux (l'Hésychaste).
Né à Nicopolis en Arménie, il était le fils d'Encratius et d'Euphemia. Il devint moine à l'âge de 18 ans et s'adonna à l'ascèse, lavant profondément son coeur dans les larmes, la prière et le jeûne. Après 10 ans, il fut fait évêque de Colonia. L'exemple de sa vie attira son frère, Pergamius, et son oncle, Théodore, 2 membres éminents de la court des empereurs Zénon et Justinien, qui vinrent auprès de lui mener une vie agréable à Dieu. Voyant les maux et intrigues du monde et son incapacité à restaurer la situation, il abandona le siège épiscopal et partit au monastère de Saint Sava près de Jérusalem, déguisé en simple moine. Il demeura un certain nombre d'années, totalement inconnu, s'appliquant consciensieusement à accomplir tous les ordres de l'abbé. Suite à cela, saint Sava suggéra au patriarche de le faire ordonner prêtre. Lorsque le patriarche vint pour le faire, Jean confessa qu'il était déjà évêque. Alors saint Jean s'enferma dans sa cellule et passa année après année dans le silence et la prière. Ensuite, il passa 9 ans au désert, se nourissant d'herbes sauvages, puis il rentra au monastère. Il éloigna l'hérésie d'Origène des fidèles, et apporta une grande contribution à lutter contre cette hérésie et à sa condamnation. Il parvint à percevoir avec clarté le royaume spirituel, et guérissait les malades. Il parvenait facilement à vaincre les démons, s'étant déjà vaincu lui-même. Il entra en paix dans le repos en 558, à l'âge de 104 ans, étant grand en humilité, puissance et sagesse divine.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_le_Silenciaire
http://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%A9sychasme
http://fr.wikipedia.org/wiki/Monast%C3%A8re_Mar_Saba



Bienheureux Jean Népomucène de Tschiderer von Gleifheim évêque de Trente (+ 1860)

Né en 1777 à Bolzano où il fut ordonné prêtre le 27 juillet 1800 dans cette zone frontalière très disputée... "l'Evêque Jean Népomucène de Tschiderer est l'homme qui franchit des frontières" (Jean-Paul II). Nommé évêque de Trente en 1835, il respecte la diversité de ses diocésains tout en encourageant l'unité. Sa probité dans ses responsabilités en évitant les compromis, son humilité lui donnant le courage, sa charité envers les démunis et sa foi au Seigneur en firent un exemple.
Sur son acte de décès fut écrit "il aima Trente et fut l'amour des trentains"
Sur le site du Vatican, le 30 avril 1995, Messe de Béatification du Serviteur de Dieu Monseigneur Jean Népomucène de Tschiderer à Trente [Italien]
http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/homilies/1995/documents/hf_jp-ii_hom_19950430_trento_it.html

À Trente en Vénétie, l’an 1860, le bienheureux Jean-Népomucène De Tschiderer, évêque. Il gouverna son Église avec une ardeur de foi tout évangélique et avec douceur et, à une période d’affliction, il donna un admirable témoignage d’amour pour son peuple.



Sainte Lucie Tertiaire dominicaine (+ 1420)
Elle était née en France et suivit l'ardent prédicateur qu'était saint Vincent Ferrier en Espagne. On raconte qu'elle était si belle qu'elle ravit le cœur d'un jeune homme qui ne pouvait calmer sa passion. "Ce sont vos yeux qui captivent mon cœur ", lui dit-il. Alors, elle rentra chez elle et arracha ses yeux de leur orbite. Puis elle les donna au jeune homme. "Voici ce qui vous captive ". La même tradition veut que ce jeune homme devint à son tour dominicain et que Dieu rendit ses yeux à sainte Lucie, des yeux plus beaux qu'auparavant.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Vincent_Ferrier



Saint Lucius (7ème s.)

ou Luzi. Sur le martyrologe romain: à Coire en Suisse, peut-être au VIIe siècle, saint Lucius, ermite.

"On sait peu de choses sur ce saint. Il est cependant clair qu´il a été un messager de la foi chrétienne dans la région de Coire. Depuis le 12e siècle, saint Lucius est le patron du diocèse de Coire."
(source: Sur les pas de saint Lucius - Eglise catholique romaine du canton de Berne)
http://www.cathberne.ch/index.php?na=5,3,0,102266,f

Coire: dès l'an 350, le chef-lieu du canton des Grisons, ville du vicariat italique, était le siège d'un évéché fondé par le roi saint Luce que des historiens croient être Lucius Ier, roi chrétien des Iles Britanniques.
(source: Bibliothèque liturgique de Charles Louis De Bourbon)
http://books.google.fr/books?id=UuKrcm4OmrAC&pg=PA81&lpg=PA81&dq=saint+lucius+coire&source=web&ots=_CCD65Sq91&sig=Vu-AiL7jy-4sB8jqrz5IVCdDGP0&hl=fr&sa=X&oi=book_result&resnum=6&ct=result

Autel de la chapelle saint Lucius

Autre biographie:
Saint Lucius de Grande-Bretagne, roi
(Lleuwg, Lud)
Roi ou chef des Iles Brittoniques au 2ème siècle. Le "Liber Pontificalis," rédigé vers 530 voire plus tard, rapporte qu'un roi Britton appelé Lucius écrivit à saint Eleuthère, évêque de Rome (+ vers 180), lui demandant de lui envoyer des gens. Bède dit que des évangélistes furent envoyés, et eurent grand succès dans le sud et l'ouest de la Brittonie et du Pays de Galles. Lucius fonda les diocèses de Londres et Llandaff. Lucius devint par la suite lui-même missionnaire, apportant l'Evangile aux Grissons dans ce qui est la Suisse moderne.
Nombre d'érudits considèrent Lucius comme une pieuse et inatentive fiction. Nous savons que le roi Lucius d'Edesse écrivit à Eleuthère pour lui demander des missionnaires pour la région de Britium près de la Mésopotamie. Combinant cela avec l'absence de la moindre vénération populaire pour Lucius en Grande-Bretagne, et pas la moindre mention dans les écrits d'avant le 6ième siècle, on en conclut que certains anciens documents ont dûs être mal lus, et furent repris comme explication des antiques efforts missionnaires en Angleterre et Pays de Galles. Saint Lucius est en général dépeint comme roi avec 3 sceptres courronés d'une croix. Parfois on le montre (1) labourant avec un ours et un boeuf; (2) avec une idole tombant d'une colonne brisée; ou (3) en armure avec un bâton de pélerin. Vénéré dans les Grisons, Suisse. (Roeder).



Saint Sabas de Zvenigorod (+ 1407)

Disciple de saint Serge de Radonège en Russie, il fut à son tour higoumène de la Laure, mais, désirant le silence, il se retira au bout de six années. Son ermitage devint à son tour un monastère.

Autre biographie:
Saint Sava Storozhevsky de Zvenigorod quitta le monde dès son jeune âge, et reçut la tonsure monastique de saint Serge de Radonège, dont il devint le disciple et confrère dans l'ascèse.
Saint Sava aimait la solitude, et évitait la conversation des gens. Il vivait toujours dans le travail, se lamentant sur la pauvreté de son âme, et tremblant devant le jugement de Dieu. Il était un modèle de simplicité et d'humilité, et parvint à une telle profondeur de sagesse spirituelle que "dans le monastère de saint Serge, il était le confesseur spirituel de tous les frères, un Ancien vénérable et excessivement érudit."
Lorsque le grand prince Dimitri du Don (Donskoi) bâtit le monastère de la Dormition de la Mère de Dieu sur la rivière Dubenka, en action de grâce de la victoire sur Mamai, Savan en devint l'higoumène, avec la bénédiction de saint Serge. Conservant son simple style de vie d'ascète, il mangeait des plantes, portant un vêtement rude et dormant à même le sol. En 1392, les frères de la Laure Saint-Serge, suite au départ de son higoumène Nikon vers le désert, demandèrent à saint Sava de devenir higoumène de leur monastère. Là, il "veilla bien sur le troupeau qui lui était confié, du mieux qu'il pouvait, aidé par les prières de son père spirituel, saint Serge". D'après la tradition, la grande source hors des murs du monastère fut construite lorsqu'il était higoumène.
Le prince Yuri Dimitrievich Zvenigorodsky, un filleul de saint Serge, regardait saint Sava avec grand amour et estime. Il choisissit saint Sava comme père spirituel, et le supplia de venir et d'accorder sa bénédiction à toute sa maisonnée. Le saint avait espéré retourner dans son monastère, mais le prince le supplia de rester et d'établir un nouveau monastère, "dans sa patrie, près de Zvenigorod, au lieu appelé Storozhi".
Saint Sava accepta la demande du prince Yuri Dimitrievich, et priant avec larmes devant une icône de la Mère de Dieu, il supplia Sa protection pour le lieu du désert. Sur la montagne Storozhi, il bâtit une petite église en bois, dédiée à la Nativité de la très sainte Mère de Dieu, et une petite cellule pour lui-même à proximité. Là, en 1339, le moine fonda un monastère, acceptant avec amour quiconque venait y chercher une vie de silence et de reclus.
Saint Sava travailla beaucoup à la construction de ce monastère. Il creusa un puis au pied de la colline, d'où il transportait l'eau sur ses épaules; il encercla le monastère d'une pallissade de bois, et dans une cuvette plus haut, il creusa une cellule où vivre en solitude.
En 1399, saint Sava bénit son fils spirituel, le prince Yuri, pour aller en campagne militaire, et lui prédisit la victoire sur l'ennemi. Par les prières du saint Ancien, les forces du prince eurent une rapide victoire. Par les efforts de saint Sava, une église en pierre fut construite à la place de celle en bois, avec la même dédicace à la Nativité de la Vierge.
Saint Sava mourrut à un âge avancé le 3 décembre 1406. Il nomma son disciple, aussi appelé Sava, pour lui succéder. La vénération de cet homme agréable à Dieu commença aussitôt après sa mort parmi les gens du coin. La miraculeuse puissance curative sortant du tombeau du moine, et ses nombreuses apparitions, avaient convaincu tout le monde que l'higoumène Sava "est vraiment un soleil inextinguible de lumière divine, illuminant tout le monde avec ses rayons miraculeux". Dans une lettre de 1539, saint Sava est appelé thaumaturge. Le Tsar Alexis Mikhailovich avait une vénération particulière pour lui, allant régulièrement à pied au monastère de saint Sava. La tradition nous a conservé un remarquable récit de comment un jour saint Sava le sauva d'un féroce ours.
La Vie de saint Sava, compilée au 16ème siècle, rapporte comment à la fin du 15ème siècle (1480-1490), le saint apparut à Denys, 4ème higoumène du monastère de saint Sava, et lui dit : "Denys! Réveille-toi et peint mon icône." Lorsque Denys demanda qui il était, il répondit "je suis Sava, le fondateur de ce lieu."
Comme Denys n'avait pas connu personnellement le saint, il convoqua l'Ancien Habakkuk, qui avait connu saint Sava dans son jeune temps, espérant se convaincre de la réalité du rêve. Il décrivit l'apparence externe du saint, et Habakkuk lui assura que le saint ressemblait exactement à ce que l'higoumène avait vu dans son rêve. Alors Denys accomplit l'ordre et peignit l'icône de saint Sava.
Le jour de Fête de saint Sava fut établit au Concile de Moscou de 1547. Les reliques incorrompues du saint furent découvertes le 19 janvier 1652.



Saint Sophonie Prophète de l'ancien testament (7ème s. av JC.)

ou Sophrone.En réaction contre la mainmise assyrienne qui pervertissait le royaume de Juda, il annonçait "le Jour du Seigneur", cataclysme universel devant marquer la fin d'un âge de péché et la restauration du peuple de Dieu à partir d'un "Petit Reste."
Commémoraison de saint Sophrone, prophète, qui, vers 630 avant le Christ, aux jours de Josias, roi de Juda, annonça la ruine des impies au jour de la colère du Seigneur et réconforta les pauvres dans l’espérance du salut.

Autre biographie:
Né sur la montagne de Savarat, de la tribu de Siméon, il vécut et prophétisa au 7ème siècle avant le Christ, au temps du pieu roi Josiah de Judée, et fut un contemporain du prophète Jérémie. Pour sa grande humilité, sa conscience pure et sa constante recherche de Dieu, il fut trouvé digne d'entr'apercevoir le futur. Il prédit le Jour de la vengeance de Dieu et la punition de Gaza, Ashkalon, Ashdod, Ekron, Ninive, Jérusalem et l'Egypte. Il voyait Jérusalem comme une ville crasseuse, polluée et oppressante.. ses princes étaient comme des lions rugissant en son intérieur; ses juges des loups nocturnes.. ses prophètes des gens peu sérieux et traîtres; ses prêtres avaient pollué le sanctuaire, ils avaient fait violence à la Loi (Soph. 3, 1-4). Prédisant la venue du Messie, il s'écria avec ravissement : "réjouis-toi, O fille de Sion; pousse des cris de joie, Israël; réjouis-toi de tout ton coeur, O fille de Jérusalem!" (3,14). Ce voyant des secrets et mystères partit vers son repos au lieu où il était né, pour y attendre la Résurrection générale et recevoir sa récompense de Dieu.

Église Notre-Dame à Auxonne

Voir aussi:
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsdecembre/dec03.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sophonie



Saint Théodule (4ème s.)
Préfet de Constantinople, il fut lassé des intrigues des courtisans qui vivaient autour de l'empereur. Après la mort de son épouse, il renonça à ses fonctions, distribua sa fortune aux pauvres et partit pour Ephèse. Il avait quarante-deux ans. Là il s'installa sur une colonne et y resta trente ans, ne la quittant que pour la Divine Liturgie et la Communion aux Saints Mystères.



Saint Walfroi (9ème s.)
ou Waufred, et saint Radfroi son fils, martyrisés par les Normands dans les environs de Groningue dans les Pays-Bas. Ils étaient en prière quand ils quittèrent la terre pour la contemplation éternelle.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Groningue_(province)



Les Églises font mémoire…

Anglicans : François Xavier, missionnaire, apôtre des Indes

Catholiques d’occident : François Xavier, prêtre (calendrier romain et ambrosien)

Coptes et Ethiopiens (24 hatur/hedar) : Les 24 Anciens de l’Apocalypse

Luthériens: Emilie Juliane von Schwarzburg-Rudolstadt (+1706), poétesse en Thüringe

Maronites : Sophonie et Abdias, prophètes

Orthodoxes et gréco-catholiques : Sophonie (VIIe s. av. J.-C.), prophète ; Serge Mélitopolsky (+1937), évêque et martyr (Église d’Ukraine)

Syro-orientaux : François Xavier (Église malabar).

Les saints du jour (02 Décembre)

Publié le 01/12/2009 à 12:14 par jubilatedeo
Sainte Bibiane Vierge et martyre (+ 363)

ou Viviane. Elle passe pour être martyre à l'époque de l'empereur Julien l'Apostat. Elle fut condamnée à être enfermée dans une maison de prostitution où elle resta inébranlable dans sa foi et sa virginité. Devant un tel échec, le prêteur la fit attacher à une colonne où elle fut battue à coup de cordes plombées jusqu'à ce qu'elle en succombe.
À Rome, sainte Bibiane, martyre, dont le nom fut donné par le pape saint Simplice à une basilique sur l’Esquilin.
Sainte-Bibiane est la patronne des personnes épileptiques, des personnes atteintes de maladie mentale et des femmes célibataires. Elle est invoquée pour soulager les maux de tête (y compris ceux qui résultent d’un épisode d’ivresse) et pour la guérison de l’épilepsie et des maladies mentales.

Voir aussi:
http://www.magnificat.ca/cal/fran/12-02.htm#bibiane
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sainte_Bibiane
http://hodiemecum.hautetfort.com/archive/2009/12/02/index.html



Saint Silvère Pape (58 ème) de 536 à 537 et martyr (+ 537)

Elu peu avant la prise de Rome par l'armée byzantine de Bélisaire, il réussit à empêcher l'effusion de sang. Mais, comme il défend la vraie foi face aux Byzantins qui sont alors monophysites pour la plupart, il est accusé de haute trahison pour avoir refusé de rétablir le patriarche hérétique de Constantinople. L'impératrice Théodora le condamne à l'exil dans un îlot devant Naples*, en Italie méridionale. Pour rétablir la paix, il préfère abdiquer (537), et meurt quelques mois plus tard.

* Un internaute nous signale: "le pape Silvère a été exilé sur la petite île déserte de Palmarola où il mourut de faim (avec Ponza - Ventotène - San Stéfano, l'île de Pamarola fait partie de l'archipel des îles Pontines dans le golfe de Gaëte)"

Dans l’île de Palmaria au large de Gaëte dans le Latium, le trépas de saint Silvère, pape et martyr. N’ayant pas voulu rétablir Anthime, évêque hérétique de Constantinople, que saint Agapit, son prédécesseur, avait déposé, il fut, à l’instigation de l’impératrice Théodora, chassé de son siège et envoyé en exil, d’abord en Asie, puis dans cette île, où il mourut, écrasé par les peines endurées.
Martyrologe romain

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Silv%C3%A8re



Saint Avit Evêque de Rouen (+ 325)
ou Avidien, évêque de Rouen qui souscrivit au premier concile des Gaules en Arles en 314.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_archev%C3%AAques_de_Rouen



Saint Chromace d'Aquilée Evêque d'Aquilée (+ v. 407)

Evêque d'Aquilée, ou Ravenne, il développa autour de lui une vie cléricale communautaire. Il écrivit plusieurs ouvrages de spiritualité qui font de lui un "Père de l'Eglise" et saint Jérôme, admiratif, lui dédia la traduction de plusieurs livres bibliques où il l'appelle "le plus saint et le plus docte des évêques."
De saint Chromace, on possède encore une quarantaine d'homélies et une soixantaine d'écrits consacrés en partie au commentaire de l'Evangile de Matthieu.

"Vous êtes la lumière du monde" Des Homélies sur l’Évangile de Matthieu, de saint Chromace, évêque d’Aquilée (Tract. 5, 1.3-4 ; CCL 9, 405-407)
http://www.vatican.va/spirit/documents/spirit_20010511_cromazio-vescovo_fr.html

Le 5 décembre 2007, durant l'audience générale, Benoît XVI a tracé un portrait de saint Chromace, un célèbre évêque d'Aquileia (Italie) du IV siècle, qui eut à coeur de lutter contre les derniers foyers de l'arianisme.

"Saint Chromace a exercé son ministère dans l’antique Église d’Aquilée, sur l’Adriatique, qui connut son «âge d’or» à l’époque où elle fut le siège d’un synode, en 381. C’est dans cette ville qu’il était né vers 345. Il reçut tout d’abord la foi dans sa famille et, vers 388, il devint Évêque d’Aquilée. Il reçut l’ordination épiscopale de saint Ambroise et il se consacra avec courage et énergie à un ministère important dans l’immensité du territoire qui lui était confié. Il fut l’un des Évêques les plus connus et les plus estimés de son temps. Il est sans doute mort en exil, à Grado, en 407, la même année que saint Jean Chrysostome.
Chromace voulut d’abord se mettre à l’écoute de la Parole de Dieu pour être capable de l’annoncer. Dans son enseignement, il part toujours de la Parole de Dieu et il y revient sans cesse. Plusieurs thèmes lui sont chers: avant tout le mystère trinitaire, dont il contemple la révélation tout au long de l’histoire du salut, puis l’Esprit Saint, et enfin il revient avec insistance sur le mystère du Christ, soulignant que le Sauveur a assumé intégralement la nature humaine pour lui faire le don de sa divinité. Pasteur zélé, son langage était frais, coloré et incisif, ayant recours à des images facilement compréhensibles par ses auditeurs."
Copyright 2007 - Libreria Editrice Vaticana
http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/audiences/2007/documents/hf_ben-xvi_aud_20071205_fr.html

À Aquilée en Vénétie, vers 407, saint Chromace, évêque. Véritable artisan de paix, il procura des ressources pour les monastères détruits par Alaric, roi des Visigoths, et pour les populations dévastées et, excellent interprète des mystères de la parole de Dieu, il éleva les esprits vers les réalités d’en-haut.
Martyrologe romain
Aquilée

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chromace_d%27Aquil%C3%A9e



Saint Constantien (+ 570)

Eglise de Javron

Abbé de Javron au diocèse du Mans. Il était auvergnat et s'en fut à l'abbaye de Micy près d'Orléans puis dans un ermitage de la forêt de Javron, dans la province du Maine. C'est là que, malgré son désir de perfection dans la solitude, il dut obéir aux ordres de l'évêque du Mans qui lui conféra le sacerdoce et lui confia le soin d'évangéliser les habitants de la région.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Constantien_de_Javron
http://fr.wikipedia.org/wiki/Javron
http://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_Saint-Mesmin_de_Micy



Saint Cyrille de Philéa (+ 1110)
Il préféra rester lecteur et se marier pour demeurer humblement dans la position de celui qui reçoit l'enseignement de l'Eglise et la sert. Avec son épouse, il mena une vie de jeûne et de prière. Devenu matelot, il accepta toutes les contraintes de cette rude vie, décidé à obéir à tous comme à Dieu. Pour suivre son désir d'une vie plus austère, il s'enfermait dans une étroite cellule au sein de sa famille. Comme un martyr, il s'enchaîna au point de voir s'ouvrir des plaies douloureuses, mais jamais il ne renonça à cette souffrance continuelle. De temps à autre, il quittait la maison familiale pour secourir les autres. Chaque vendredi, il se rendait à Constantinople, à 40 kilomètres de là, pour vénérer le " Voile de la Sainte Mère de Dieu " durant la vigile nocturne de l'église des Blachernes. Quand il quittait ses chaînes, c'était pour se mettre des cordages rugueux. Plus tard, il partira en pèlerinage jusqu'à Rome, aux tombeaux des Apôtres. A son retour, il s'installe dans un petit monastère sur les rives de la mer de Marmara. Honoré de tous, des humbles, des pauvres et de l'empereur Alexis Comnène, il meurt en paix, rendant grâces à Dieu de ses bienfaits.



Saint Etienne de Serbie (+ 1367)

Fils du tsar Etienne Douchan et lui-même roi de Serbie, il régna dans les temps difficiles de la dissolution du Royaume de Serbie sous les violences des seigneurs révoltés. Doux et bon, il n'usera jamais de la violence pour imposer son pouvoir.

Autre biographie:
Saint Uros, roi de Serbie.
Fils du roi Dusan, il règna durant la difficile période de la chute du royaume de Serbie. Humble, pieux et doux, il refusa de tenter de restreindre le pouvoir des puissants nobles par la force. Parmi eux se trouvait Vukasin, qui complotait pour le faire tuer. Le bon roi Uros souffrit la mort en martyr le 2 décembre 1367, à l'âge de 31 ans. Tué par les hommes, il fut glorifié par Dieu. Ses reliques miraculeuses furent conservées au monastère de Jazak dans la Fruska Gora, d'où elles furent emmenées à Belgrade en 1942, durant la seconde guerre mondiale, et placée dans la cathédrale aux côtés des corps des princes Lazar et du dirigeant Etienne Stiljanovic. Durant le règne de ce roi bienveillant, le monastère de Saint-Nahum fut bâtit près du lac Ochrid par un des nobles d'Uros, Grgur.



Saint Eusèbe (+ 260)
et de nombreux autres saints (Marcel, Hippolyte, Maxime, Adrias, Pauline, Néon, Marie, Martana, Aurélie) qui, à Rome, furent mis à mort sous l'empereur Valérien. Saint Maxime fut jeté du haut d'un pont dans le Tibre. Saint Eusèbe, saint Néon, sainte Marie et saint Marcel furent décapités. Sainte Pauline expira dans les mains de ses bourreaux. Saint Adrias et saint Hippolyte furent battus de verges plombées jusqu'à en mourir.



Saint Habacuc Prophète (7ème s. av JC.)

ou Avvakoum.
Prophète appartenant à la tribu de Siméon, il annonça la prise de Jérusalem et la déportation du peuple juif. Mais sans jamais désespérer du Seigneur car il annonçait aussi la délivrance finale, dont son nom était le signe: Habacuc veut dire "père de la résurrection".
Livre d'Habaquc, AELF.
http://www.aelf.org/bible/livre/nomcourt/Ha

Commémoraison de saint Habacuc, prophète, qui vers 600 avant le Christ, devant les injustices et la violence des hommes, annonça le jugement de Dieu, mais aussi sa miséricorde en disant : Le juste vivra par sa fidélité.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Habacuc



Bienheureux Ivan Slezyuk évêque et martyr (+ 1973)

Sous le régime soviétique athée, à cause de son ministère exercé en cachette auprès des fidèles de rite byzantin, il fut déporté deux fois en Sibérie et il montra devant ses persécuteurs une fermeté inébranlable dans le Christ.
Martyrologe romain

Béatifié pendant la Visite Pastorale de Sa Sainteté le Pape Jean Paul II en Ukraine (site du Vatican) le 27 juin 2001 avec 25 martyrs d'Ukraine.

Voir aussi:
http://theblackcordelias.wordpress.com/2008/12/02/blessed-ivan-slezyuk/



Bienheureux Jan Van Ruysbroeck Chanoine régulier de Saint Augustin (+ 1381)

Originaire du village belge dont il porte le nom, il est appelé "Ruysbroeck l'admirable." Son oncle, prêtre de Sainte Gudule à Bruxelles se chargea de son éducation. Jean fut ordonné prêtre à 24 ans. Il sera chapelain de Sainte Gudule vingt-cinq ans durant. Tout en poursuivant ses activités sacerdotales dans la paroisse, il écrivit plusieurs ouvrages mystiques par lesquels il cherche à faire partager son intense vie contemplative. C'est un regard aigu qu'il pose sur le monde et sur l'Eglise de son temps: il voit la cause de tous les maux dans la pauvreté de la vie intérieure. Mais, dans le même temps, il s'attaque aux illuminés qui cherchent à dévoyer les fidèles et à les entraîner sur les chemins d'une mystique hors de l'Eglise. A 50 ans, il se retire avec quelques amis dans un petit ermitage de la vallée de Groenendal, adopte la règle de Saint-Augustin et devient prieur d'une petite communauté durant les trente-huit années du restant de sa vie. Il compose beaucoup d'autres ouvrages mystiques: "Les noces spirituelles", "Les sept clôtures", "Le livre de la plus haute vérité", etc... jouant ainsi un rôle important de maître spirituel que l'on vient consulter de loin et que l'on consulte encore, car il est d'une étonnante actualité.

Au monastère de Groenendal dans la région de Bruxelles, en 1381, le bienheureux Jean Ruysbroeck, prêtre et chanoine régulier, qui exposa de manière admirable les divers degrés de la vie spirituelle.
Martyrologe romain

Voici mon âme et mon cœur comme des vases. Remplissez-les, mon Dieu. Je serai magnanime et audacieux. Je suis rempli de vous et je désire encore. Voilà bien la vie d’union contemplative offerte aux âmes libres qui adhèrent à Dieu seul. Il demeure en eux et ils demeurent en lui.
Jean Ruysbroeck - La pierre étincelante

Lecture

Le Christ dit donc d’abord : « Voyez. » pour atteindre à cette vision surnaturelle par des exercices intérieurs, trois choses sont nécessairement requises. La première est la lumière de la grâce divine sous un mode plus élevé que ce qu’on en peut éprouver dans la vie active et extérieure dépourvue de zèle intime. La seconde est le dépouillement des images étrangères et de tout ce qui peut retenir le cœur, afin de se rendre libre, de se dégager de toute image, de toute préoccupation, de tout souci du côté de toutes les créatures. Le troisième point est une libre conversion de la volonté, toutes les puissances se recueillant celles du corps comme celles de l’âme pour s’affranchir de toute affection déréglée, et refluer au sein de l’unité de Dieu et de l’unité de l’esprit, afin que la créature raisonnable puisse atteindre le sommet de l’unité divine et la posséder surnaturellement. C’est pour cela que Dieu a créé le ciel et la terre et toutes choses, et c’est pour cela qu’Il s’est fait homme, nous laissant sa doctrine et sa vie, et se faisant Lui-même la voie de l’Unité. Il est mort, lié par l’amour, Il est monté au ciel et nous a ouvert l’accès à cette même Unité, par laquelle nous pouvons posséder la béatitude éternelle.

Jean van Ruysbroeck, Noces spirituelles

Prière

Dieu qui as revêtu de beauté
le Bienheureux Jean van Ruysbroeck
par la sainteté de sa vie
et les charismes que tu lui as donnés,
accorde-nous, par sa prière,
qu’en suivant ses traces
nous nous attachions de toutes nos forces
aux réalités célestes,
dans les situations changeantes de notre vie.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jan_van_Ruysbroeck



Bienheureux Jean Armero Frère dominicain de Baeza (+ 1566)

Baeza se situe au centre de la province de Jaén

Frère dominicain de Baeza en Espagne, il devint prêtre et voua sa vie à l'étude et à la prière. Un culte populaire l'entoura après sa mort et le fit inscrire au propre liturgique de l'Ordre dominicain.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Baeza



Saint Jessé évêque de Tsilkani en Géorgie (5ème s.)
évêque de Tsilkani en Géorgie et disciple de saint Jean Zedazneli, le fondateur du monachisme dans ce royaume. Originaire comme lui et ses compagnons de la région d'Antioche, il avait reçu la bénédiction de saint Siméon le Stylite. Après un séjour sur la montagne de Mzkheta, près de Tbilissi, il fut choisi comme évêque de Tsilkani où il évangélisa cette contrée encore païenne.



Saint Joannice de Devic, (+ 1450)

Joanikije Devicki. Dans la région Metohija de Drenica, près de Srbica, il y a un monastère dont l'église est dédiée à la Vierge Vavedenje.
Son apparence actuelle est le résultat de nombre de changements et d'agrandissements durant 5 siècles, de sorte qu'il est difficile de déterminer son apparence originele sans nombre d'excavations. L'église elle-même est certainement la plus ancienne partie du complexe. C'est un bâtiment à une nef couverte d'un dome semi-oval sur le côté, avec une abside à 3 faces externes. Une paraklis spacieuse fut bâtie à sa façade nord, dans laquelle des fragments de fresques du 15ème siècle sont conservées. La tombe de l'ascète Joanikije Devicki (mort en 1430), un saint local qui assura le statut de lieu de culte du monastère, est dans une petite paraklis séparée, qui se trouve contre le grand mur Est de l'église et de la paraklis au nord. Après sa rénovation de 1578, entreprise grâce au prieur Pahomije et au moine Longin, l'église et la paraklis furent peintes. Des fragments des peintures de l'époque sont conservées dans l'abside de l'église de même qu'au-dessus de la tombe de Joakinije, où la représentation de l'Ascension est le témoignage le plus évident de l'inventivité du peintre. La réputation dont le monastère a bénéficié aux 16ème & 17ème siècle grâce aux reliques du saint fut augmentée par sa féconde école de transcription. Le fait qu'elle parvint à rester active aussi au 19ème siècle est mise en évidence par les peintures murales à l'huile réalisées après sa rénovation en 1863. Le monastère fut détruit durant les 2 Guerres Mondiales, et reconstruit en 1950, après quoi il fut rendu à la vie monastique active.
Voir aussi:
http://www.montenet.org/religion/saints.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Monast%C3%A8re_de_Crna_Reka
http://www.agape.rs/galerija/ikone/Ikone%20Svetitelja/J/slides/Sv.Joanikije%20Devicki%20Cudotvorac.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_monast%C3%A8res_orthodoxes_serbes#.C3.89parchie_de_Ras_et_Prizren



Bienheureuse Marie-Angèle Astorch abbesse de l’Ordre des Clarisses (+ 1665)

Née le 1er septembre 1592 à Barcelone, "devenue orpheline, elle fut confiée aux Capucines de Barcelone, où elle fit son noviciat en 1608. Quatre ans plus tard, elle devint maîtresse des novices d'un monastère fondé à Saragosse et rédigea un petit traité de vie spirituelle à l'usage des novices. Élue abbesse de ce monastère en 1627, elle manifesta une profonde compréhension et un grand respect des personnes, parvenant à faire approuver les Constitutions de la Congrégation espagnole. En 1645, elle fonda le monastère de Murcie, propageant la pratique des vertus de l'enfance de Jésus et la dévotion au Sacré-Coeur et puisant abondamment aux sources de la Liturgie des Heures. Elle passa les quatre dernières années de sa vie dans une extase quasi permanente et mourut paisiblement le 2 décembre 1665."
(source: Vice-province du Proche-Orient - Frères mineurs capucins)
http://capucinsorient.org/files/saintsdumoisdecembre.html

Béatifiée le 23 mai 1982 par Jean-Paul II.
Très humble et toute donnée aux actions de pénitence, elle offrait aux moniales et aux gens du monde du soulagement et des conseils pour leur bien à Murcia dans le sud de l’Espagne.



Sainte Myropée Martyre née à Ephèse (3ème s.)

Lors de la persécution de Dèce, elle cacha le corps de plusieurs martyrs. Les gardes chargés de surveiller ces martyrs furent accusés et traînés dans la ville chargés de chaînes pour être décapités en raison de leur négligence. Sainte Myropée intervint, se dénonça pour les disculper, fut torturée cruellement durant l'interrogatoire, puis jetée dans un cachot où elle rendit son âme à Dieu.

Autre biographie:
Sainte Martyre Myrope de Chios (3ème s.)
Sainte Myrope est née dans la ville d'Ephèse au début du 3ème siècle. Elle perdit son père étant encore fort jeune, et sa mère l'éleva dans la Foi Chrétienne. Sainte Myrope visitait régulièrement la tombe de la martyre Hermione (4 septembre), fille du saint Apôtre Philippe, prenait la myrrhe coulant de ses reliques et guérissait les malades avec.
Durant la persécution de Dèce (249-251), Myrope partit avec sa mère vers l'île de Chios, où elles passèrent leur temps dans le jeûne et la prière. Un jour, par ordre du cruel gouverneur de l'île, le soldat Isidore (14 mai), un homme de profonde foi et grande piété, fut martyrisé. Sainte Myrope emena secrètement le corps du martyr et lui donna sépulture. Les soldats, ayant reçu l'ordre de ne pas permettre aux Chrétiens d'emporter le corps d'Isidore, furent condamnés à mort.
Sainte Myrope eut pitié des condamnés, et elle raconta aux soldats puis au gouverneur ce qu'elle avait fait. Au procès, elle se déclara Chrétienne. Pour cela, on la fit battre et jetter en prison. A minuit, pendant qu'elle priait, une lumière éclaira la prison. Saint Isidore lui apparut, entouré d'Anges, et sainte Myrope rendit son âme à Dieu. La prison s'emplit aussitôt d'une douce fragrance. Le garde païen, tremblant face à cette vision, raconta cela à un prêtre. Par la suite, il accepta le Baptême et reçut une mort en martyr pour sa confession du Christ.

Voir aussi:
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsdecembre/dec02.html



Saint Nonne (+ 458)
ou Nom.Moine en Egypte, il fut nommé évêque d'Edesse en 448. Il travailla parmi les Arabes de la région d'Héliopolis (Baalbeck).
Numius (Nom) dans les textes catholiques romains (il est cité dans les querelles entre le Saint-Siège et Nestor - fondateur des "Nestoriens"). Ses reliques ont été conservées dans son diocèse d'Edesse et, à l'occasion d'une croisade, c'est Galeran de Villepreux qui put en rapporter une partie; d'où leut présence à Lévis-Saint-Nom (attesté dans les publications de Lemoine, ancien directeur des Archives de Seine & Oise).
Lorsque les reliques de Nonne disparurent de l'église de Villepreux, on attribua deux reliques de Numius à la paroisse Saint-Nonne près la Bretêche, qui se fit alors appeler Saint-Nom. (un internaute)

Voir aussi saint Nom.
http://nominis.cef.fr/contenus/saints/7581/Saint-Nom.html

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89desse_(chr%C3%A9tienne)



Bienheureux Oderise (+ 1105)
Il appartenait à une famille de grande noblesse en Italie, mais il préféra la pauvreté et l'austérité de la vie monastique de l'abbaye bénédictine du Mont-Cassin où il prit l'habit monastique. En 1059, il fut créé cardinal. En 1087, il devint abbé du monastère. Poète et protecteur des savants et des écrivains, il servit également de médiateur entre les croisés latins et l'empereur grec Alexis.



Saint Pimène prêtre et martyr (?)
À Rome, au cimetière de Pontien sur la voie de Porto, saint Pimène, prêtre et martyr.
Martyrologe romain



Bienheureux Raphaël (Melchior Chylinski) prêtre franciscain conventuel (1694-1741)

Nom de religion: Raphaël (Rafal). Il visitait les malades quand la contagion sévissait à Cracovie, pour les assister spirituellement et veiller à leur mort digne et chrétienne.
"Raphaël Chylinski était un noble polonais, né à Wysoczka. Il rompit avec le style de vie parfois extravagant de son entourage, et renonça à ses droits héréditaires et à ses privilèges pour embrasser la spiritualité de saint François d'Assise, chez les frères mineurs conventuels. Ordonné prêtre, il devint l'ami des pauvres et des malades. Au cours de la terrible épidémie de peste qui frappa Cracovie en 1736, alors qu'il résidait à Lageïewniki, près de Lodz, il épargna pas ses forces pour secourir les victimes. Il les recevait chez lui, leur offrait un abri et des soins. Les malades ne guérissaient pas tous, mais les mourants trouvaient auprès de lui la paix et un accompagnement fraternel dans leurs derniers instants.
Le père Raphaël s'éteignit le 2 décembre 1741."
(source: Saints et saintes passionistes)
http://www.passioniste.org.pf/saints%20et%20saintes.htm

Béatifié le 9 juin 1991 à Varsovie par Jean-Paul II.

"Sa vie a été cachée, cachée dans le Christ : il était une protestation contre la conscience, l'attitude et le comportement autodestructeur de la noblesse polonaise de l'époque "
soulignait Jean-Paul Il le jour de la béatification du père Raphaël.



Saint Sévère (+ 300)
saint Sécure, saint Janvier et saint Victorin qui, en Afrique, reçurent la couronne du martyre.



Saint Silvain (+ 450)
Moine de Constantinople, il reçut la charge épiscopale de Troas en Phrygie.



Les Églises font mémoire…

Coptes et Ethiopiens (23 hatur/hedar) : Corneille le Centurion (1er s. ; Église copte)

Luthériens : Jean van Ruysbroeck, père spirituel aux Pays-bas

Maronites : Habacuc (VIIe s. av. J.-C.), prophète

Orthodoxes et gréco-catholiques : Habacuc, prophète ; Philarète, métropolite de Moscou et Kolomna (Église russe) ; Hilarion le Géorgien (+env. 875), moine (Église géorgienne)

Vieux Catholiques : Lucius (+env. 200), évêque et martyr.



PHILARÈTE DE MOSCOU 1782-1867 pasteur

Le 19 novembre de l’ancien calendrier, qui est le 2 décembre du calendrier grégorien, l’Église russe célèbre la fête de Philarète, métropolite de Moscou et de Kolomna. Philarète occupa durant presque cinquante ans la chaire épiscopale de Moscou et dans la mémoire du peuple russe il est sans doute l’évêque le plus aimé.
Basile Michaïlovich Drosdov était né à Kolomna, dans le district de Moscou, en 1782. On remarqua vite en lui le don qui l’a rendu célèbre jusqu’à nos jours : son grand talent de prédicateur de l’Évangile.
Basile étudia à la Laure de la Trinité Saint Serge ; là il prononça ses vœux en prenant le nom de Philarète, en souvenir de saint Philarète le Miséricordieux. Il fut professeur d’hébreu, de poétique et d’histoire de l’Église ; en sa qualité d’enseignant et de recteur, il chercha à redonner sa place à l’usage de la langue russe dans l’enseignement religieux qui était alors dispensé en latin. La traduction de la Bible en russe n’aurait certainement pas eu lieu sans l’infatigable labeur de Philarète, bien décidé à mettre tous les fidèles en contact avec la source vive des Écritures. Et avec les Écritures, il favorisa, de la même façon, la traduction en langue moderne des écrits patristiques.
Elu évêque de Ravel’sk en 1817, Philarète fut déplacé à Tver’, à Jaroslav’ et de là à Moscou en 1821. Il ne se contenta pas d’organiser dans le détail la vie de son diocèse, il composa aussi un Catéchisme manuel du chrétien, toujours en usage dans les écoles religieuses russes ; il ne perdait pas une occasion d’illustrer rencontres et célébrations liturgiques avec ses homélies pleines de saveur et accessibles à son auditoire. A la fin de sa vie, ses homélies seront rassemblées en plusieurs volumes, toujours inédits dans les autres langues occidentales.
Philarète mourut en 1867, après avoir célébré la divine liturgie et après avoir donné audience, comme il en avait l’habitude, à un grand nombre de visiteurs.

Lecture

Philarète n’érigea pas de système, ses prédications ne constituant que des fragments, contenant toutefois une unité interne ; plus que de l’unité d’un système, elles avaient celle d’une vision contemplative. Une expérience théologique vivante s’y fait jour, forgée au cours des veilles et des épreuves. Dans l’histoire de la théologie russe contemporaine Philarète de Moscou fut le premier pour qui elle était devenue le but de la vie et une étape indispensable de l’ascèse spirituelle. Il ne faisait pas que théologiser, il vivait en théologisant. Dans l’Église, il n’était que normal d’enseigner une foi solide du haut de la chaire épiscopale. Philarète était très réservé dans ses sermons. Il ne parlait jamais directement, lisant ou récitant comme l’exigeait l’école rhétorique à laquelle il avait appartenu lors de ses années d’études. En tant que professeur et théologien, il fut avant tout un bibliste. Dans ses homélies, il fut avant tout un exégète de l’Écriture. Il n’y faisait pas seulement référence pour prouver, confirmer ou infirmer, il partait réellement des Livres saints. Comme l’exprima avec bonheur Boukharev, « les textes bibliques avaient le sens de pensées divines issues du Dieu vivant et sage et qui d’incognoscibles nous étaient devenues compréhensibles ». Philarète vivait intellectuellement dans l’élément biblique.

Georges Florovsky, Les voies de la théologie russe

Prière

Parce que tu as acquis
la grâce de l’Esprit saint,
ô saint et sage évêque Philarète,
tu as prêché justice et vérité,
illuminant l’intelligence des hommes ;
en tant que maître de la foi
et sentinelle vigilante,
tu as gardé le troupeau de Russie
avec le sceptre de la droiture.
Toi qui, avec audace et pleine confiance,
es notre intercesseur auprès du Christ,
demande pour l’Église
le don de la solidité
et pour nos âmes le salut.

Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Philar%C3%A8te_de_Moscou