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    Le palais Rose de l'avenue Foch était un hôtel particulier

    aujourd'hui disparu,

     

     

     

    Boni de Castellane, véritable noble de Provence, adulé certes, mais marié à une fille de Milliardaire.. celà aide..!!
    Marie Ernest Paul Boniface, comte de Castellane-Novejean, puis marquis de Castellane (1917), dit Boniface (surnommé Boni) de Castellane, est un "dandy'" et homme politique français, né le 14 février 1867 dans le 7e arrondissement de Paris et mort le 20 octobre 1932 à Paris.

     

    La nouvelle comtesse de Castellane est fort laide, petite, légèrement bossue, ce qui fait dire aux mondains de l’époque :
    « Elle est plus belle, vue de dot ! »

     

     

    situé au no 40 (aujourd'hui no 50) de l'avenue Foch dans le 16e arrondissement de Paris et édifié de 1896 à 1902 par l'architecte Ernest Sanson pour le comte Boniface de Castellane et son épouse née Anna Gould.

     

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    Genèse de l'édifice  

    Le 18 mai 1895, Boniface de Castellane achète un terrain de 3 500 m² dans le quartier le plus élégant de Paris, propriété de Georges-Auguste Hesbert, situé alors au no 40 avenue du Bois - devenu no 50 avenue Foch -, au no 94 - aujourd'hui no 124 - avenue de Malakoff, au no 1 rue Duret, ainsi qu'au no 5 et 9 rue Piccini.

     

    Image illustrative de l'article Boni de Castellane (1867-1932)

     

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    Le 26 octobre 1895, il acquit un second terrain contigu de 1 002 m² ayant appartenu successivement à Edmond-Ernest Hublot puis au

    baron Auguste-Louis Ferdinand Creuzé de Lesser.

     

    L'année suivante, son épouse rachète une parcelle totale de 5 700 m²

    pour la somme de 3 625 000 francs.

    Le couple commanditaire s'adresse à Ernest Sanson dans le but d'édifier sur ce terrain une demeure inspirée du Grand Trianon de Versailles.

     

    Réplique de l'escalier des ambassadeurs à Herrenchiemsee

     

     

    Connu pour l'ampleur et la qualité de ses travaux, le maître d'œuvre reconstruisit, en 1900, le château de Belœil en Belgique dont l'escalier d'honneur fut jugé « digne de Versailles ».

     

     

    Le palais Rose de l'avenue Foch

     

     

    Sanson eut comme collaborateur René Sergent, promoteur le plus

    fameux du style Louis XVI-Ritz, une des dernières manifestations du néo-classicisme français.

     

     

     

    Une architecture et des décors remarquables :

      

    Le permis de construire fut délivré le 16 mars 1896 et la première pierre posée le 20 avril de la même année.

    La construction dura six ans.

    Réplique de l'escalier des ambassadeurs à Herrenchiemsee

     

     

    La façade sur l'avenue Foch était très directement inspirée du Grand Trianon, dont elle reprenait les baies en plein cintre, les pilastres de marbre rose, la balustrade dissimulant les toitures et jusqu'aux ferronneries.

     

     

    Le palais Rose de l'avenue Foch

     

     

     

    Le maître d'ouvrage avait poussé le souci du détail jusqu'à faire venir le marbre des carrières utilisées au XVIIe siècle par Louis XIV.

     

     Historia Argentina: Fundacion del Jockey Club de Buenos Aires, la institucion, sus socios fundadores, su actividad, historia y anecdotas, sus presidentes, fotos e imagenes, el incendio de su sede de la calle Florida en 1955, el regimen peronista y sus relaciones con el Jockey, Eva Peron y Juan Domingo Peron, historia de una epoca, situacion actual, el Hipodromo de San Isidro; El Centenario, la belle epoque, habitos y costumbres, las grandes tiendas; Buenos Aires, arquitectura y edificios, palacios y estancias; fotos, documentos, articulos y entrevistas,Diario Accion de General Rodriguez, politica, actualidad, noticias e informacion, personalidades e instituciones, policiales, galerias de fotos; historia de General Rodriguez, sus origenes, edificios, estancias, habitos y costumbres, anecdotas, comercios e industrias, los fundadores, antiguas instituciones, fotos e imagenes; suplementos especiales: la crisis politica, economica y social de la Argentina, los acontecimientos de Diciembre de 2001, articulos y entrevistas; Emigracion: toda la informacion destinada a aquellos que desean emigrar, radicarse o estudiar en el exterior, visas, pasaportes, consejos, guias, informacion util, links; Trueque: novedades e informacion, links, estructura del trueque; el casamiento de Maxima Zorreguieta y el principe Guillermo Alejandro de Holanda; Guerra de Afganistan: galeria de imagenes e informacion sobre la primera guerra del siglo XXI; la guerra de Irak, Bagdad, Georges W. Bush, Saddam Husseim, el atentado a las torres Gemelas de Nueva York, las twin towers, el 11-s, y descripcion del hecho que conmovio al mundo; los ultimos dias de Pompeya, Herculano; un argentino en el Titanic, galerias de fotos; Nefertiti, reina de Egipto; Luz Sosa de Godoy Cruz; el Graf Zeppelin, el Hindenburg y dirigibles; las islas Malvinas y la corte de Luis XV, Madame Du Barry, Pompadour, Luis XVI, Maria Antonieta, la Revolucion Francesa; John Fitzgerald Kennedy y Jacqueline en la Argentina; Empleo: consultoras, clasificados, agencias de empleo, Pedro Eyzaguirre del Carril Monique Berthier de Wagram Angelica Arce baronesa Antoine Duroy de Bruignac consejos e informacion util, curriculum vitae, como confeccionarlos, noticias de actualidad; Los numeros de la crisis: Las consecuencias de la crisis politica, economica y social; estadisticas, pobreza, desnutricion, salud y asistencia; noticias regionales y provinciales, columnas y editoriales; informacion para negocios: pymes, links, empresas y negocios; Agenda Cultural con toda la informacion de cursos, universidades, talleres, escuelas y oportunidades, exposiciones de arte de la region; buscadores en Internet, Enlaces: links a los mejores sitios de educacion, cultura, arte, biografias, politica, interes general, web, Links del Diario Accion: RMS Titanic, su historia, su tragico viaje inaugural; historias, testimonios, documentos y articulos sobre el naufragio; links y sitios sobre el tema; la pelicula de Cameron, fotos e imagenes; suplementos especiales, Historia Argentina y de General Rodriguez, la llegada de la democracia en General Rodriguez, la asuncion de Juan Lumbreras como intendente en 1983, galeria de imagenes, sus palabras y los actos, su gabinete, festejos de la comunidad. Fundacion del pueblo de General Rodriguez, sus instituciones y personalidades relevantes, arquitectura y edificios, comercios e industrias, sus comienzos, estancias, inmigraciones italianas, españolas, vascas e irlandesas, anecdotas y efemerides, sus hombres ilustres, el Hospital Vicente Lopez y Planes, su fundacion por las Damas de Beneficencia, el hundimiento del crucero General Belgrano, testimonios de ex combatientes y tripulantes, su comandante Hector Elias Bonzo, fotos e imagenes, recuerdos y homenajes, historia de la familia Bonzo de General Rodriguez, entrevistas y articulos periodisticos. La guerra de Malvinas en el Atlantico Sur, el conflicto belico con Gran Bretaña de 1982, politicos relevantes, Benjamin Paez y Trueba, fotos antiguas de familias fundadoras, galerias de imagenes de pobladores, recorrida virtual por el antiguo General Rodriguez, el paso de la Infanta en 1910, historia de La Serenisima, la familia Mastellone, La Choza, Bernardo de Irigoyen, peronismo y radicalismo y muchisimo mas,Historia Argentina: Fundacion del Jockey Club de Buenos Aires, la institucion, sus socios fundadores, su actividad, historia y anecdotas, sus presidentes, fotos e imagenes, el incendio de su sede de la calle Florida en 1955, el regimen peronista y sus relaciones con el Jockey, Eva Peron y Juan Domingo Peron, historia de una epoca, situacion actual, el Hipodromo de San Isidro; El Centenario, la belle epoque, habitos y costumbres, las grandes tiendas; Buenos Aires, arquitectura y edificios, palacios y estancias; fotos, documentos, articulos y entrevistas

     


    Palais Rose - Le grand escalier

      

      

    L'entrée principale donnait sur l'avenue de Malakoff.

     

    Après avoir traversé la cour d'honneur, trois portes donnaient accès à un grand vestibule dallé et décoré de marbres polychromes.

     

    Sa voûte surbaissée comportait, à chaque extrémité, de petits escaliers à trois volées menant aux appartements privés et entresols de service.

     

     

      

    Au-delà du vestibule, on pouvait admirer le grand escalier d'honneur, pièce maîtresse du Palais et magistrale adaptation du célèbre escalier dit des Ambassadeurs du château de Versailles, construit de 1627 à 1678 par François d'Orbay (1634-1697) et détruit en 1752 ;

     

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      Ce n est pas le sous sol du palais rose C est le vestibule en anse de panier decore par Cruchet au fond la porte de la petite salle a manger circulaire avec le nynphee conduisant a droite aux appartement du comte Boni 

     

     

    une première copie en avait déjà été réalisée en 1876 par

    l'architecte Gabriel-Hippolyte Destailleur (1822-1893)

    au palais Rothschild de Vienne, une seconde en 1878 par

    Dollmann et Hoffmann au château de Herrenchiemsee, une troisième et dernière par Flanneau, en 1906, au palais Egmont d'Arenberg à Bruxelles.

     

     

    Un petit retour sur Boni de Castellane

      

      

    On cite également dans ce genre les escaliers des anciens hôtels de Boisgelin (actuelle ambassade d'Italie) et Potocki (actuelle Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris), ayant mis en œuvres 7 et 8 variétés différentes de marbres.

      

      

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    L'historien et académicien Pierre de Nolhac évoque ainsi cette entreprise :

    « Il préparait alors cet hôtel qui reproduit le rez-de-chaussée du Grand Trianon exhaussé d'un étage (…) cet escalier évidemment démesuré que sa fantaisie grandiose voulut s'offrir (…) il y tenta de reproduire le grand degré de Louis XIV, connu sous le nom d'escalier des Ambassadeurs, et dont tout un album de la Chalcographie du Louvre a conservé les détails. Les dimensions et la reproduction architecturale sont d'une heureuse réussite, bien qu'il manque à la copie la splendeur des bas-reliefs et des peintures. Le Tout-Paris d'alors a assisté à la brillante fête d'inauguration de cet immense vaisseau de marbre que le Paris d'aujourd'hui ne connaît plus. Mais le singulier de l'histoire, c'est que Boni était arrivé à croire qu'il réalisait un puissant projet de Louis XIV, que celui-ci faute d'argent, n'avait pu exécuter (…) (alors qu') il n'en avait pas moins fait l'admiration de l'Europe pendant soixante-dix ans. »

     

     

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    (" La résurrection de Versailles - Souvenirs d'un conservateur, 1887-1920 " Plon, 1937, p. 212).

     

    Les deux volées de marbre - rouge pour les marches et noir pour les rampes - desservaient à l'étage noble avec, d'un côté, la salle à manger ornée de boiseries couleur vert d'eau, s'inspirant de celles du "Pavillon Français" du Grand Trianon et pouvant accueillir 180 invités, un jardin d'hiver et un petit théâtre, et de l'autre, le "Salon des Arts" glorifiant l'Architecture, la Peinture, la Sculpture et la Musique.

     

    Ce dernier s'inspirait du "Salon de la Guerre" de Versailles.

     

    Une longue galerie reliait les deux pièces.

     

    La décoration était due à "la meilleure main-d'œuvre dans sa spécialité" - le maître-décorateur d'Espouy, auteur des peintures des plafonds et voûtes, dont celle du grand escalier ("les Cinq Continents", d'après Charles Le Brun), les sculpteurs Cruchet (décorations de la voûte du vestibule) et Aubé (bas-reliefs du grand salon), Felz (bibliothèque), le doreur Fourier (grande galerie), le marbrier Huvé - fut l'objet d'une recherche et d'un soin tout particuliers.

     

     

    Les clients, particulièrement exigeants, firent reprendre les façades à deux reprises, car le marbre italien « s'affadissait sous le ciel parisien », et la hauteur des fenêtres, afin qu'elles éclairent bien les pièces. On alla même jusqu'à peindre un trompe-l'œil en faux marbre sur du marbre véritable afin d'obtenir les nuances recherchées…

     

     

    La fortune colossale d'Anna Gould permit de prodiguer l'argent sans compter et l'édifice, type-même de l'Hôtel de l'Amateur, coûta la somme énorme de quatre millions de francs-or.

     

    D'une somptuosité déjà anachronique à l'apogée de la Belle Époque, le palais Rose ne fut jamais complètement terminé : lors de sa démolition, il restait encore des calques sur certains plafonds et des corniches supportaient des marques au fusain.

     

     

    Le bâtiment était pourvu de tout le confort moderne.

     

    Le sous-sol, réservé au service, comprenait notamment une épicerie, une pâtisserie et même les chambres des domestiques qui y bénéficiaient de l'eau courante et du chauffage central.

     

     

      

    Les jardins 

    Des jardins « à la française » avaient été aménagés par le célèbre paysagiste Achille Duchêne - qui reconstitua alors de nombreux parcs tel celui du château de Champs à Champs-sur-Marne, pour les Cahen d'Anvers, ou créa des ensembles dans le goût du Grand Siècle (Blenheim Palace) - comme à l'hôtel Porgès, édifié avenue Montaigne.

     

    LOGOS ANIMES - ROSES

      

    Splendeur et décadence :

    Le Palais Rose fut inauguré en 1902 et les Castellane y donnèrent, jusqu'en 1906, des réceptions fastueuses accueillant jusqu'à 2 000 invités à l'exemple de la fête donnée en l'honneur des souverains d'Espagne et du Portugal, le 12 décembre 1905.

    En janvier 1906, sur les instances de sa famille américaine fort inquiète des ruineuses prodigalités de son époux - qui avait également acquis en 1899, puis restauré et meublé le château du Marais dans l'Essonne) ainsi que celui de Grignan dans la Drôme - la comtesse demanda et obtint une séparation de corps, suivi du divorce, prononcé le 5 novembre suivant.

     

    Anna Gould se remaria avec Hélie de Talleyrand-Périgord (1859-1937) duc de Talleyrand et prince de Sagan, cousin de Boni, dont le chiffre fut alors effacé du Palais Rose, où l'on monta des boiseries Louis XV dans le petit salon et aménagea des chambres d'invités dans le petit théâtre.

     

    En 1939, alors veuve depuis peu, la duchesse partit pour les États-Unis.

     

    De 1940 à 1944, le Palais meublé fut occupé par

    le général Carl-Heinrich von Stülpnagel, commandant du "Gross Paris".

     

    Il fut mis ensuite à la disposition du gouvernement français qui, en 1949, y organisa la "conférence des Quatre Grands" sur le problème allemand et, en 1955, un conseil des ministres des Affaires étrangères.

     

    La duchesse pensa un moment le léguer à l'Académie Charles-Cros présidée par son ami Arthur Honegger, dont la mort fit échouer le projet.

    Elle-même disparut à 86 ans, en 1961.

     

    Au début de l'année 1962 et en raison de l'indivision successorale, ses cinq héritières - dont sa fille Helen-Violette (1915-2003), successivement en 1937 comtesse James de Pourtalès puis en 1964, Madame Gaston Palewski - mirent en vente l'immeuble pour une somme évaluée entre 40 et 50 millions de "nouveaux francs".

     

    Il fut suggéré au gouvernement de le classer monument historique, demande que repoussa la Commission supérieure des monuments historiques,

    « en raison de (son) absence de valeur archéologique » et du fait que l'ouvrage se trouvait hors du périmètre du site classé de l'avenue Foch.

     

     

    Une association de sauvegarde se constitua alors.

     

    Échouèrent successivement les projets d'en faire la résidence des hôtes de marque de l'État ou de la ville de Paris, celui de la ville de Neuilly-sur-Seine d'y créer un palais de la Culture, le siège de l'ambassade de République populaire de Chine, nouvellement reconnue, un centre international de conférences ou encore - idée alors très avant-gardiste - d'un musée consacrée au XIXe siècle - réalisé plus tard dans l'ancienne gare d'Orsay (qui fut elle aussi menacée de disparition) - tout comme son démontage et sa reconstruction dans le bois de Boulogne qui aurait coûté dix millions de francs.

     

      

    Destruction d’une œuvre majeure et dispersion des collections :

    En 1966, les cinq co-héritières firent déposer par l'architecte de la préfecture de Paris,

    André Malizard, une demande préalable de démolir et firent établir un projet de construction d'un immeuble de luxe.

    Un compromis fut établi par la suite avec André Remondet, architecte-conseil de la Ville qui prévoyait de conserver l'escalier d'honneur et la façade sur l'avenue Foch, mais cette demi-mesure fut refusée par le Conseil des Bâtiments de France.

     

     

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    E1968, la Ville de Paris repoussa l'offre d'achat. Il fut finalement vendu à M. Tullio Deromedi, entrepreneur de travaux publics qui, avant même la signature du permis de démolir, fit dès le printemps 1969 déposer stucsglaces, boiseries, plaques de marbre et devantures de cheminées ; les déprédations furent alors nombreuses, des particuliers subtilisant des poignées de porte et autres éléments, dont la grande fontaine du jardin d'hiver.

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    L'acquéreur se réserva et fit remonter pour lui-même certains éléments dont les marches de l'escalier d'honneur - pesant chacune une demi-tonne - les balustrades et la piscine de marbre blanc dans sa propriété de Pontgouin près de Chartres, avant de mettre en vente le reste des vestiges.

     

     

    Les collections d'art réparties entre les co-héritières, les œuvres « mineures » furent dispersées dans plusieurs ventes aux enchères publiques au palais Galliera à Paris, où les quatre lanternes dorées du vestibule atteignirent la somme de 40 000 francs.

     

     

    Lors de la démolition du gros-œuvre au bélier, de juin à septembre 1969, les ouvriers trouvèrent dans des placards sous combles une série de costumes masculins et féminins, des livrées, des chaussures, des livres et de la correspondance.

     

    Depuis lors, les deux autres exemples de telles « folies »

    inspirée du Grand-Trianon existent encore de nos jours :

     

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    • l'hôtel, également en rez-de-jardin, situé au 3, rue d'Andigné à Paris, offrant un avant-corps central en rotonde sur jardin, qui fut vendu
    • le 25 mars 2005 à l'homme d'affaires Xavier Niel.

      

      

      

    Depuis 1974, à l'emplacement du « type le plus achevé des hôtels particuliers parisiens jusqu'à la Première Guerre mondiale et testament artistique d'une époque révolue », s'élève la résidence

     

     

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    « 50, avenue Foch », comprenant environ 90 appartements et studios, ainsi que des locaux commerciaux sur dix étages, dessinée par l'architecte danois Henrik Lassen, « qui ne se distingue en rien des nombreuses réalisations de grand standing des années 1970 dont la sobriété tend à l'indigence ».

     

     

    Bibliographie :

    • S.Doumic, "Sept châteaux de Belgique ouverts au public" ("Jardin des Arts" no 43, mai 1958p. 423 à 430);
    • Vincent Bouvet, "Roses pour un Palais défunt" (revue Monuments Historiques, no 108 s.d (p. 21 à 26, illustrées de plusieurs photos du palais en cours de démolition, qui évoque un projet d'exposition sur le palais organisée par la ville de Paris et cite la bibliographie suivante :Georges Pillement, Paris Poubelle Éditions Jean-Jacques Pauvert 1974 (édifice n° 26)Boni de Castellane, Comment j'ai découvert l'Amérique, mémoires (Paris, les éditions G. Grès et cie),How
    • I discovered America, by The Marquis Boni De Castellane (Alfred A. Knopf Publishers, 1924).
    •  
      • Fonds Sanson aux Archives nationales, cote 143 AP 5 (1-181) ;
      • Revue L'Architecte1906 ;
      • Revue L'Architectureno 6 1918,
      • Antoinette Becheau La Fonta, "Un palais de conte de fées", Société historique d'Auteuil et de Passy, tome XIII, nouvelle série no 8, 1966-1967 ;
      • Georges Albert-Roulhac, "Adieu au Palais Rose", in revue Bâtir n°180, décembre 1969) ;
      • Charles Peyret-Chapuis, "Sous le Palais Rose, un terrain de 5 milliards", in revue l'Estampille n°3, septembre 1969 ;
      • Claude Charpentier, "La fin du Palais Rose", in revue "La Gazette des Beaux-Arts", tome LXXIV, n°1028 ;
      • Jean-Pierre Babelon, "Dix ans d'aménagement à Paris, 1965-1975", in Revue de l'Art, n° 29, 1975.

     

    Boni de Castellane, véritable noble de Provence, adulé certes, mais marié à une fille de Milliardaire.. celà aide..!!
    Marie Ernest Paul Boniface, comte de Castellane-Novejean, puis marquis de Castellane (1917), dit Boniface (surnommé Boni) de Castellane, est un "dandy'" et homme politique français, né le 14 février 1867 dans le 7e arrondissement de Paris et mort le 20 octobre 1932 à Paris.
    La nouvelle comtesse de Castellane est fort laide, petite, légèrement bossue, ce qui fait dire aux mondains de l’époque :
    « Elle est plus belle, vue de dot ! »

     

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    Image illustrative de l'article Boni de Castellane (1867-1932)

     

    Marie Ernest Paul Boniface, comte de Castellane-Novejean,

    puis marquis de Castellane (1917), dit Boniface (surnommé Boni) de Castellane,

    est un "dandy" et homme politique français, né le 14 février 1867 dans le 7e arrondissement de Paris

    et mort le 20 octobre 1932 à Paris.

     

    La prononciation de son nom de famille est Caslane en omettant le te du milieu.

     

    Jeunesse

    Issu d'une illustre et antique lignée originaire de Provence

    (voir la Maison de Castellane), fils d'Antoine de Castellane,

    marquis de Castellane-Novejean et de la marquise, née Madeleine Anne Marie Le Clerc de Juigné, Boni de Castellane partage son enfance entre la résidence de ses parents 27, rue de Constantine (Paris 7e) et le château de Rochecotte en Indre-et-Loire, appartenant à sa grand-mère,

    Pauline de Talleyrand-Périgord, marquise de Castellane.

     

    Boni de Castellane (1867-1932)

     

    Il fait ses études au Collège Stanislas de Paris, à l'école Sainte-Geneviève puis au collège des Oratoriens de Juilly (Seine-et-Marne).

     

     

    Après avoir échoué à l'oral de Saint-Cyr, il effectue son service militaire en1885 au 15e bataillon de chasseurs à pied à Fontainebleau en Seine-et-Marne, puis à Sampigny dans la Meuse.

     

    Il voyage en Italie en 1892, au Portugal et en Espagne en 1893.

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    Mariage

    En 1894, il rencontre, à Paris, chez Fanny Read, Anna Gould, fille d'un milliardaire américain, Jay Gould, qu'il épouse le 4 mars 1895 à New York.

     Boni de Castellane and Anna Gould wedding:

    La nouvelle comtesse de Castellane est fort laide, petite, légèrement bossue, ce qui fait dire aux mondains de l’époque :

     

    « Elle est plus belle, vue de dot ! »

     

    Le couple s’installe à Paris la même année, d’abord avenue Bosquet.

     

     

     

     

    De cette union naissent quatre enfants.

     

    Une fille Marie-Louise (1896) morte en bas âge, puis trois fils nés à Paris, avenue Bosquet pour les deux premiers, au Palais Rose pour le dernier né en 1902 :

    Boniface (1897-1946),

    Georges (1898-1944) et

    Jason de Castellane, dit Jay (1902-1956).

     

    b&w photo of Boni ca.1900

     

    En avril 1896 on pose la première pierre du palais Rose, nouvelle résidence desCastellane, construite par Ernest Sanson, à l’angle de l’avenue du Bois (aujourd’hui avenue Foch) et

    de l’avenue de Malakoff.

     

     

    On raconte que le jour de son inauguration, Boni de Castellane eut le geste inédit de régler - dans la limite de 500 francs - les loyers des paroissiens nécessiteux de Saint-Honoré-d’Eylau, sa paroisse.

     

     

    Le journaliste Lucien Corpechot le décrit :

    « En haut de son escalier de marbre, sanglé dans sa redingote grise fleurie d'un œillet pourpre, tendant vers les épaules, bombant la poitrine, creusant les reins, la tête en arrière, le nez au vent, des yeux bleus, le teint clair, les cheveux blonds, gai et souriant, grave néanmoins, sentant la noblesse en toutes ses manières, un rien de glorieux, mais avec quelle aisance… »

     

     

     

    En 1897 le couple achète un trois-mâts, le Walhalla, sur lequel Boni de Castellane etAnna Gould effectuent une croisière en Norvège et en Russie, et la même année il acquiert le château du Marais en Essonne, avec 1 200 hectares de terre, puis lechâteau de Grignan dans la Drôme en 1902.

    Le 8 mai 1898, Boni est élu député des Basses-Alpes dans la circonscription deCastellane ; réélu le 27 avril 1902, son élection est invalidée, mais il est réélu le15 janvier 1903.

    Il est réélu le 6 mai 1906 et son élection est de nouveau invalidée, mais il n'en est pas moins réélu le 30 septembre 1906; il est battu le 2 mai 1910.

    En 1899 il participe aux régates de Cowes en Angleterre avec l’Anna, construit spécialement ; en 1900, il effectue un nouveau voyage aux États-Unis, puis un autre en 1903. La même année, il effectue une croisière à Malte, Constantinople et Venise.

    Divorce

     
    Dessin illustrant l'ambiance burlesque du divorce d'Anna Gould et Boni de Castellane.

    Son épouse, dont il présentait la chambre avec un ton de guide de musée sous les commentaires du type : « Voilà le revers de la médaille »... ou pire « Voilà la chapelle expiatoire », se lasse des frasques de son mari volage autant que de ses dépenses immodérées.

     

     

    En janvier 1906, Anna Gould demande la séparation de corps. Le divorce est prononcé le 5 novembre 1906.

    Boni quitte le palais Rose inachevé, et où son chiffre sera effacé après le remariage civil d'Anna Gould avec le duc de Talleyrand - cousin de Boniface4 - et s'installe chez ses parents rue de Constantine, avant d'acheter un appartement, 2, place du Palais-Bourbon. Il demande l'annulation de son mariage à la Sacrée Rote de Rome, qu'il obtiendra en 1924.

    Il devient courtier en objets d'art ; « (…) son goût inné lui permit de guider dans leurs achats les étrangers fortunés, notamment américains. On peut considérer qu'il est le père des grandes collections américaines » (Éric Mension-Rigau,8 novembre 2009).

     

     

    Le 13 février 1918, l'antiquaire parisien René Gimpel le décrit ainsi dans sa galerie de la rue La Boétie :

     

    « Sa poitrine est trop bombée, ses épaules trop carrées, sa taille trop pincée. Il est très dandy, très blond, encore vert, trop vert, très charmeur, trop poupée, et très grand seigneur. »

     

     

    Après 1914

    Engagé volontaire en 1914 (à l'âge tardif de 47 ans), il sert pendant quelques mois en tant que sergent interprète auprès de l'armée britannique au Havre, où il s'ennuie terriblement. Après quelques mois, « Une circulaire de Millerand vint m’aider à me sortir d’embarras : elle renvoyait dans leurs foyers tous les hommes de la classe 87 ». Il vend alors son appartement à Emilio Terry et s'installe à l'hôtel Ritz. En 1915, il se rend à Rome pour obtenir l'annulation de son mariage. En 1918, il achète unhôtel particulier, 71, rue de Lille, où il reçoit des personnalités politiques étrangères réunies à l'occasion de la conférence de la Paix.

     

     

    En 1919, il voyage en Suisse, et rend visite à l'ex-empereur d'Autriche Charles de Habsbourg-Lorraine en exil à Prangins.Albert Besnard fait de lui un portrait qu'il refusera :

    « Albert Besnard… réussit à me donner l'air d'un noceur affalé contre une colonne à la sortie de chez Maxim's ! »

     

    En 1921 il subit les premiers symptômes d'une encéphalite léthargique, séjourne fréquemment à Pau et à Londres, vend sonhôtel particulier et achète un appartement avenue Victor-Emmanuel III

    (l'actuelle avenue Franklin-D.-Roosevelt).

     

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    En 1924 il fonde l'association La Demeure historique,

    avec le docteur Joachim Carvalho.

    Il meurt à Paris le 20 octobre 1932 des suites de sa maladie.

     

     

    Iconographie

    Albert Besnard réalisa un portrait en pied de Castellane, "chef-d’œuvre d'intelligence intuitive" (Jean-Louis Vaudoyer) mais dans lequel celui-ci ne voulut pas se reconnaître, qui fut reproduit en 1932 dans L'Illustration, "tout debout, dans sa fière et conquérante prestance, vêtu d'un habit de soirée, la tête rose et blonde en pleine lumière"; la gouache préparatoire, exposée l'année suivante à la Galerie Charpentier à Paris, fut reproduite dans le numéro du 21/10/1933 de cette revue (J.L. Vaudoyer,Une exposition Albert Besnard - arch. pers.).

     

    Résidences

     

     

    Le palais Rose de l'avenue Foch était un hôtel particulier aujourd'hui disparu, situé au no 40 (aujourd'hui no 50) de l'avenue Foch dans le 16earrondissement de Paris et édifié de 1896 à 1902 par l'architecte Ernest Sanson

    pour le comte Boniface de Castellane et son épouse née Anna Gould.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Sources WIKIPEDIA

     

     

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    Boni de Castellane

    (Boni, comte de Castellane-Novejean,

    1867 - 1932)


    Portrait du "dandy"  Paul Ernest Boniface Comte de Castellane

     

     

    Boni de Castellane, véritable noble de Provence, adulé certes, mais marié à une fille de Milliardaire.. celà aide..!!
    Marie Ernest Paul Boniface, comte de Castellane-Novejean, puis marquis de Castellane (1917), dit Boniface (surnommé Boni) de Castellane, est un "dandy'" et homme politique français, né le 14 février 1867 dans le 7e arrondissement de Paris et mort le 20 octobre 1932 à Paris.
     

     

    La nouvelle comtesse de Castellane est fort laide, petite, légèrement bossue, ce qui fait dire aux mondains de l’époque :
    « Elle est plus belle, vue de dot ! »

     

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    UN HOMME ?!!! mais oui... UN SEDUCTEUR parmi tant d'autres.. Mais Chut... les HOMMES..n'ont jamais fait la UNE ! et pourtant...Il ou ILS.. plaisaient aussi aux DAMES ! --------------------- Il est vrai que des milliers de récits, d'articles mentionnent avec beaucoup de vivacité, de détails, les destins des COURTISANES ! des "prostituées" du grand monde, ou des petits trottins... des jeunes femmes qui ont vécu de leurs charmes... auprès d'Hommes en quête de conquête... sexuelle, allez le mot est laché !

    mais jamais des récits des COURTISANS, des GIGOLOS auprès des Dames aisées, aristocrates....

    pourquoi ??? )

     

    Boni de Castellane était homme à dépenser des fortunes pour assouvir ses plaisirs d'esthète.

    Il eut d'ailleurs l'occasion d'en dépenser une puisqu'il se maria, lui l'aristocrate véritable, le parent de Talleyrand, imprégné de Monarchie, de Catholicisme et de France éternelle, à une Américaine , Anna Gould, peu jolie mais riche à millions grâce aux chemins de fer de son père.

     


    "Boni", ainsi que le Tout-Paris l'appelait, fut un des premiers à échanger un vieux nom de France contre de l'or made in Nouveau Monde, lequel fut à son tour changé en montagnes de fleurs, en antiquités, en objets de goût, en fêtes retentissantes, en bateaux, en campagnes électorales

    (il fut député douze ans, plutôt intéressé par les questions diplomatiques et internationales que par les petites questions nationales), en châteaux de famille rachetés et restaurés ainsi qu'en un palais parisien,

    le Palais rose, inspiré pas moins que par le Grand Trianon et construit le long de ce qui est maintenant l'avenue Foch.

     

     

    b&w photo of Boni at his desk ca.1920's

     

     

    Boni de Castellane était homme à dépenser des fortunes pour assouvir ses plaisirs d'esthète. Il eut d'ailleurs l'occasion d'en dépenser une puisqu'il se maria, lui l'aristocrate véritable, le parent de Talleyrand, imprégné de Monarchie, de Catholicisme et de France éternelle, à une Américaine, Anna Gould, peu jolie mais riche à millions grâce aux chemins de fer de son père.

     



    "Boni", ainsi que le Tout-Paris l'appelait, fut un des premiers à échanger un vieux nom de France contre de l'or made in Nouveau Monde, lequel fut à son tour changé en montagnes de fleurs, en antiquités, en objets de goût, en fêtes retentissantes, en bateaux, en campagnes électorales

     

     

     

    (il fut député douze ans, plutôt intéressé par les questions diplomatiques et internationales que par les petites questions nationales), en châteaux de famille rachetés et restaurés ainsi qu'en un palais parisien, le Palais rose, inspiré pas moins que par le Grand Trianon et construit le long de ce qui est maintenant l'avenue Foch.

     

    © David Bordes
    Jardin intérieur conçu avec les vestiges du Palais rose construit pour Boni de Castellane
    Photo issu de l'article "Les treillages d'art, des oeuvres à découvrir" paru dans le hors-série "Côté Jardins" n° 004 (avril 2009) publié par La Demeure Historique.



    Cependant, dans la vente de son nom Boni n'avait pas compris celle de son âme.

     

     

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    Effrayée sans doute par cet homme incompréhensible pour elle, lasse également d'entendre sur le compte de son époux les nombreuses histoires galantes qu'on lui prêtait, Anna Gould demanda le divorce en 1906, malgré trois enfants.

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    Frappé par la malédiction de pauvreté qui toucha de nombreux dandys (la plus célèbre fut celle de Wilde), Boni sut élégance conserver.

     

     

    Aucune des nombreuses contrariétés matérielles ni aucun sarcasme des deux Mondes ne purent le faire déchoir de son rang.

     

     

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    Boni disgracié en ménage paya à ce moment pour toutes ses "fautes", impardonnables aux yeux de l'époque : ses origines (carolingiennes d'après lui), son antidreyfusisme (qui n'alla cependant pas jusqu'à l'antisémitisme, étant plus motivé par la défense de l'honneur de la France et de l'Armée et l'idée que l'Allemagne manœuvrait en coulisses),

     

    son mariage aux motivations douteuses, son chic, sa supériorité intellectuelle et morale évidente sur les bourgeois de son temps. 


     

    Derniers soubresauts avant destruction ...

    Il y a 40 ans, le Palais Rose disparaissait du patrimoine parisien.

    Beaucoup s’en émurent, et notamment au Parlement.

    Nous reproduisons ci-dessous la réponse du ministre chargé de la culture à une question écrite posée par un député le 10 octobre 1968.

    « M. Nabab-Deloncle signale à M. le ministre d'Etat chargé des affaires culturelles qu'une demande de permis de construire aurait été déposée pour l'emplacement du Palais-Rose, avenue Foch.

    Il lui signale que de nombreux Parisiens restent attachés à cet édifice d'un aspect agréable et qui rappelle ce qui fut une belle époque de Paris et lui demande s'il n'envisagerait pas, conjointement avec la ville de Paris, de préserver cette construction et de la transformer en musée de la Belle-époque. (Question du 10 octobre 1968.)

     

     Château de Rochcotte in the Loire Valley, Boni's childhood home

    Réponse .

     

    — Pour que le ministère d'Etat chargé des affaires culturelles puisse intervenir afin d'imposer la conservation du Palais-Rose, il aurait fallu que l'immeuble soit classé parmi les monuments historiques, ou au moins inscrit sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.

    Palais Rose Avenue Foch, Paris

     

    Il ne l'est pas. Une proposition de protection à ce titre fut présentée à la commission supérieure des monuments historiques, dont l'avis est légalement indispensable, mais ne fût pas retenue, motif pris de l'absence de valeur archéologique de l'édifice.

     

    Le Palais-Rose n'est pas non plus compris dans le site classé de l'avenue Foch ; il est en retrait de sa limite administrative.

     

     

     

    Dans ces conditions, il ne restait à mon administration qu'à suggérer des solutions qui permettraient la conservation de tout ou partie du Palais-Rose.

     

    C'est ce qui fut fait, mais les projets dressés par les architectes chargés de l'opération ont montré à l'évidence que des bâtiments modernes répondant à un programme important ne pouvaient pas s'harmoniser avec les bâtiments existants.

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    L'installation dans ce palais d'un musée de la Belle Epoque ne pourrait être réalisée que par la ville de Paris, sans le concours du service des monuments historiques. »

    Source : Journal officiel des débats parlementaires – Assemblée nationale – n° 93 – 23 novembre 1968

     

     

     

    Du haut de son arbre généalogique, Boni continua à recevoir et à incarner le brio français.

     

     

    Il n'habita certes plus le Palais rose, vendit ses antiquités, devint lui-même une manière d'antiquaire, mais resta l'élégant Parisien que les caricaturistes adoraient croquer.

     

    Toute la Recherche du Temps perdu et les princes de l'Europe continuèrent de le fréquenter et jusqu'au bout une litanie de noms fameux, issus des grandes familles, du monde de l'Art, du monde politique et du monde diplomatique, goûta sa conversation supérieure.

     

    Son influence, néanmoins, ne lui permit pas de faire partager ses craintes de guerre en 1914 ni le danger du morcellement de l’Empire des Habsbourg en 1918.



    Il reste malheureusement peu de choses

    de Boni de Castellane.

     

    Comme de nombreux dandys tout entier consacré au présent et à sa personne, il ne voulut, ne put ou ne sut édifier une œuvre littéraire et artistique.

     

    Même le Palais rose fut détruit et ses collections furent dispersées bien avant sa mort.

     

    Deux livres de mémoires, Comment j'ai découvert l'Amérique et L'art d'être pauvre, conservent cependant la trace de sa pensée originale et nostalgique : à travers les siècles, il ne reste en réalité de Boni de Castellane que les échos d'une fête lointaine et une vague odeur de pourriture noble.

    Boni de Castellance par da Cunha

     http://francois.darbonneau.free.fr/dandhist/castellane.html

     

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    Les éditions Tallandier ont publié le 19 février 2009, dans

    la collection Texto, une réédition des Mémoires de Boni de Castellane :

    "L'Art d'être pauvre" précédé de "Comment j'ai découvert l'Amérique".

    Ces mémoires sont le témoignage éclatant d’une originalité et d’une personnalité hors du commun.

    A découvrir ou à redécouvrir.

     

     

     

     

     

     

     

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