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Insignes peints
sur les fuselages

Premier emblème de l'escadrille 42, les armes de la ville de Rouen ornées d'ailes.
Dessin Albin Denis

Second emblème de l'escadrille 42, un ibis rose déployant ses ailes.
Dessin Albin Denis

Insignes peints sur les fuselages pour les
escadrilles héritières de ses traditions

Insigne de la 15ème escadrille du 31ème RAO - Comme souvent après 1918, l'escadrille héritière des traditions de la SPAbi 42 de la Grande Guerre n'a pas conservé l'insigne d'origine et a adopté un cheval ailé - Ce sera provisoire car l'ibis sera de nouveau en vigueur en 1939-1940 - Dessin Albin Denis.

Insigne de la 15ème escadrille du 31ème RAO peint sur une plaque de bois (diamètre 23 cm) - Cette plaque a été trouvé en brocante, il y a une vingtaine d'année, dans la région de Reims et a été vendue comme une publicité pour une marque de chocolat - Comme quoi, c'est bien de connaître les traditions des escadrilles de l'aéronautique militaire française - Insigne et photo Jean Piéribattista que je remercie pour son aide.

Insigne métallique
de l'escadrille SPAbi 42

Insigne en argent de l'escadrille SPAbi 42 - Fabrication par un bijoutier, signé Ph. de Lamarre, graveur - Collection Philippe Bartlett que je remercie pour son aide

Symbolique

Le premier emblème adopté par l'escadrille 42 a été les armes de la ville de Rouen agrémentées d'ailes. A partir d'octobre 1917, il laisse la place à un ibis rose déployant ses ailes.

Historique

Le 22 mars 1915, création de l'escadrille C 42 au dépot du 2ème groupe d'aviation sur le terrain de Lyon-Bron. Elle est placée sous le commandement du Cne Franck Delanney. Elle fait mouvement dès le 24 mars et s'installe le lendemain sur le terrain de Villers-lès-Nancy (54). Elle est alors officiellement constutuée, en date du 26 mars 1915 et rattachée au détachement de l'armée de Lorraine (ou DAL)

Le 5 avril 1915, l'escadrille fait mouvement sur le terrain de Lunéville où elle dépend toujours du DAL. A partir du 26 avril 1915, elle est administrée par la sous-intendance de la 74ème division d'infanterie. Le parc n° 10 fonctionne du point de vue administratif pour l'escadrille C 42 à partir du 11 mai. (décision du DAL du 13 mai 1915)
Le 12 mai, elle fait mouvement sur Saint-Clément, au Sud-Est de Lunéville. Elle est alors administrée, pour les subsistances, par la 2ème division de cavalerie.

Le 12 juillet 1915, suite à une décision du chef de l'aéronautique du DAL, nouveau transfert de l'unité qui s'installe sur Jolivet, au Nord de Lunéville. Le 7 septembre, le cantonnement de l'escadrille C 42 est déménagé sur la caserne Stainville de Lunéville. Elle est alors ravitaillée par la 74ème division d'infanterie et rattachée à la 21ème brigade légère. Il n'est pas précisé si les avions font mouvement sur le Champ de Mars qui est équipé d'un hangar d'aviation Terlin ou restent sur place à Jolivet qui est tout près.

Caserne Stainville de Lunéville. Lors du début des hostilités avec l'Allemagne et du premier bombardement de la ville, le 3 août 1914, on trouvait non loin de cette caserne, le Champ de Mars qui était équipé d'un hangar d'aviation Terlin. C'est peut-être à cet endroit qu'ont été positionnés les avions de la C 42. Les hommes étant accueillis dans la caserne qui abritait avant guerre le 2ème bataillon de Chasseurs à pied (BCP). Carte postale d'époque.

Le 1er octobre 1915, l'escadrille C 42 devient escadrille d'armée. Le 1er décembre, elle quitte Lunéville pour Villers-lès-Nancy qui sera son cantonnement d'hiver. Elle est alors ravitaillée par la 68ème division d'infanterie.

A compter du 2 janvier 1917, le détachement d'armée de Lorraine devient la 8ème armée. Le 10 février 1917, l'escadrille C 42 quitte Villers-lès-Nancy pour rejoindre le Quartier Gengoult à Toul (54) qui abritait le 167ème régiment d'infanterie.

A partir du 1er avril 1917, l'escadrille est administrée par la parc n° 7. Le 2 avril, elle fait mouvement sur Bethonnes, RGAé de Bar-le-Duc. Le 3 avril, elle rejoint Mathouges, près de Chalons-sur-Marne. Le 7 avril, elle bouge à nouveau pour s'installer à Villesavoye.

Le 19 mai, nouveau stationnement au parc d'aviation de Beauval, près de Maux. Le 20 mai, elle est rattachée à la 1ère armée. Le 1er juin, transfert sur Mont-Saint-Martin où elle est rattchée à la 6ème armée. Le parc aéronuatique n° 2 assurera son ravitaillement en pièces détachées. Le 16 juin, la C 42 s'installe à Saint-Thiébault, puis le 21 juin, sur le terrain de la Cense.

Partie à compléter

Le 11 mars 1918, création de l'escadrile SPA 286 par dédoublement de l'escadrille SPA 42. (note n° 1490 du commandant de l'aéronautique de la Vème armée)

Le 13 avril 1918, l'escadrille est rattachée à la 1ère division américaine et vient occuper successivement les terrains de Boismont, Esquennoy pour finalement s'installer à Viefvillers où se trouve l'aéronautique de la Xème armée. Après avoir participé à l'opération de Cantigny ainsi qu'en témoigne la lettre de félicitations du commandant de la 1ère DI, elle prend part, en juillet aux attaques menées par cette dernière. Début août 1918, elle est affectée à la 2ème Division Marocaine où elle gagne deux citations à l'ordre de l'Armée. L'armistice du 11 novembre la touche sur le terrain de Bourguignon dans la vallée du Doubs.

Le 31 mai 1918, le général Bullard, commandant la 1ère division d'infanterie américaine adresse au commandant de la SPA 42 la lettre suivante : "Au moment où se termine l'opération de Cantigny, je tiens à vous exprimer en mon nom et au nom des troupes sous mes ordres les remerciements les plus chaleureux. Nos efforts ont pu porter fruit grâce à la vigilance incessante de vos pilotes et observateurs qui guidaient et soutenaient l'infanterie et renseignaient incessamment le commandement pendant la bataille, comme ils l'avaient fait pendant la préparation. Il y a eu liaison aussi parfaite qu'on peut le souhaiter, la confiance que vous avez su inspirer aux troupes américaines est certainement pour beaucoup dans les résultats qu'elles ont obtenus, elles sont fières d'avoir combattu avec vous. Veuillez être mon interprête auprès des audacieux pilotes et observateurs de l'escadrille qui n'ont pas hésité à survoler les lignes ennemies à très faible hauteur produisant chez l'ennemi une impression morale très vive ainsi qu'en ont témoigné les officiers ennemis prisonniers."

Le 4 septembre 1918, le général Modelon, commandant la 2ème Division Marocaine demande que la SPA 42 devienne son escadrille organique (escadrille de corps d'Armée) par lettre n° 2129/1.

Ordre n° 170 en date du 5 septembre 1918 - Commandement de l'aéronautique de la 10ème armée - Attribution de la Croix de Guerre.
"Excellente escadrille qui, depuis plus de 3 ans, a rempli de la façon la plus brillante toutes les missions qui lui étaient confiées. Mise au service d'une unité alliée, s'est particulièrement distinguée pendant les attaques de mai et juillet 1918 au cours desquelles elle a, sous le commandement du capitaine de Saint Ceran assuré d'une façon parfaite et avec le plus grand mépris du danger la liaison avec l'infanterie et le contrôle du tir de l'artillerie de sa division."

Ordre n° 422 en date du 5 septembre 1918 décerné par le Général de Puydraguin commandant le 18ème corps d'Armée - Atrribution d'une étoile d'or (pour la Croix de Guerre).
"Sans cesse sur la brêche depuis le mois de mars 1918, l'aéronautique du corps d'Armée a participé sans désemparer à toutes les opérations défensives et offensives du corps d'armée sous la direction habile et tenance du capitaine Pastier qui, dans la période d'hiver, s'est acharné à développer son instruction en vue d'une utilisation appropriée à ses multiples et difficiles missions. Au cours de la bataille offensive du mois d'août, par leur travail précis d'artillerie, leurs audacieuses missions d'infanterie, leur participation directe à la bataille par la bombe et la mitrailleuse et leur esprit de discipline prodiguée sans compter, ses unités, escadrilles 6, 42, 52, 234, 268, ballons 56 et 93 ont largement apporté leurs concours au commandement et aux exécutants et ont contribué pour une large part au succès du corps d'Armée."

Le 9 septembre, la réponse à la lettre du général Modelon arrive à son QG. Actuellement engagée avec la 1ère division d'infanterie américaine, l'escadrille 42 sera disponible dès que les opérations en cours seront terminées. Il faudra attendre le 16 septembre pour voir la constitution officielle de l'aviation organique de la 2ème Division Marocaine, à savoir l'escadrille SPA 42 avec 10 avions et la section photo n° 67.

Le 18 octobre 1918, la SPA 42 est transformée sur avions Spad 16 (note n° 25010). Les SPAD 11, non en état de vol, sont reversés à la RGAé d'Arcis pour le ravitaillement en pièces détachées de la flotte des Spad 11 restants opérationnels dans les autres unités. L'armement et les rechanges en matériel aéronautique sont expédiés au parc n° 4 pour compléter les stocks de la RRAé n° 2. Le 21 octobre, les mécaniciens, bientôt suivis des armuriers, des radiotélégraphistes et des photographes sont dirigés vers la RGAé d'Etampes pour équiper les Spad 16 affectés à l'escadrille. Le lendemain, les pilotes prennent en compte 10 SPAD 16 à moteur Lorraine, dont deux sont équipés pour la photographie aérienne. Les rechanges de pièces détachées des moteurs Lorraine seront livrés par le Parc n° 4 qui s'approvisionnera à la 2ème RRAé.

 

A suivre

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne métallique de la 15ème escadrille du 31ème RAO - Cette unité a été stationnée sur la base aérienne de Tours du 1er janvier 1921 au 1er juillet 1930 - Fixation par deux anneaux - Si vous possèdez un insigne semblable à cet exemplaire et que vous connaissez sa genèse, je vous remercie de prendre contact avec moi - Photos droits réservés.

Insigne métallique d'une unité héritière de la SPAbi 42 de la Grande Guerre - Ses détails sont beaucoup moins fins que l'insigne présenté juste en dessous - Il est probable qu'il soit d'époque de la 1ère escadrille du GB I/51 - A confirmer - Si vous avez des éléments pouvant dater cet insigne, veuillez contacter l'auteur du site - Photo Ebay France.

Insigne de la 1ère escadrille du GBA I/51 daté de 1941.
Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille SPAbi 42

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne du GBA 1/51 daté de 1941 - Cette unité était détentrice des traditions des escadrilles SPAbi 42 et SAL 39 de la Grande Guerre - Fabrication A.Augis Lyon - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne du GBA 1/51 daté de 1942 - Cette unité était détentrice des traditions des escadrilles SPAbi 42 et SAL 39 de la Grande Guerre - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

 

Appellations successives

Lieux de stationnements

Carte des différents stationnements

 

Commandants

As et personnels connus

Décorations

Avions utilisés

Relevés quantitatifs et
numéros avions

Rattachements de l'escadrille

Citations de l'escadrille SPA 42

La Croix de Guerre est décernée à l'escadrille SPA 42 : "Excellente escadrille qui depuis plus de 3 ans a rempli de la façon la plus brillante toutes les missions qui lui étaient confiées. Mise au service d'une unité allié, s'est particulièrement distinguée pendant les attaques de mai et juillet 1918 au cours desquelles elle a, sous le commandement du capitaine de Saint Ceran, assuré d'une façon parfaite et avec le plus grand mépris du danger la liaison avec l'infanterie et le contrôle du tir de l'artillerie de sa division."
Ordre n° 170 du 5 septembre 1918 - Commandement Aéronautique - Xème armée.

Une étoile d'or est décernée pour sa Croix de Guerre à l'escadrille SPA 42 : "Sans cesse sur la brêche depuis le mois de mars 1918, l'aéronautique du Corps d'Armée a participé sans désemparer à toutes les opérations défensives et offensives du corps d'armée sous la direction habile et tenace du Capitaine Pastier qui, dans la période d'hiver, s'était acharné à développer son instruction en vue d'une utilisation appropriée à ses multiples et difficiles missions. Au cours de la bataille offensive du mois d'août, par leur travail précis d'artillerie, leurs audacieuses missions d'infanterie, leur participation directe à la bataille par la bombe et la mitrailleuse et leur esprit de discipline prodiguée sans compter, ses unités, escadrilles 6, 42, 52, 234, 268, 268, ballons 56 et 93 ont largement apporté leurs concours au commandement et aux exécutants et ont contribué pour une large part au succès du corps d'armée."
Ordre n° 422 du 5 septembre 1918 - 18ème corps d'armée - Signé de Puydraguin.

 

Morts : en rouge / Blessé et indemnes : en jaune


 

Les hommes

Personnels navigants de l'escadrille C 42 rassemblés autour du Cne Jacques Thomasson de Saint-Pierre le jour de son départ, le 1er octobre 1917 - Cette unité, à la date du 1er octobre 1917, est équipée d'avions Caudron G 6 et commence à percevoir des Spad XI - Le second à partir de la gauche est le Sgt Henri Delgay, observateur photographe - Si vous avez la même photo annoté des noms de ces hommes, pensez à me le signaler - Email en tête et en fin de page - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Collection Ronan Furic à qui j'adresse tous mes remerciements pour la communication d'un tel document.

Sgt Maurice Alexandre Froger - Né le 24 avril 1894 au Mans (Sarthe) - Profession avant guerre dessinateur - Appelé au 104ème régiment d'infanterie, le 28 novembre 1913 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 1er mars 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4399 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 2 septembre 1916 - Stage de transformation à l'école d'aviation militaire du Crotoy - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Pilote de l'escadrille C 42 du 10 janvier 1917 au 27 août 1917 - Décédé des suites de ses blessures à l'ambulance 10/21 de St Gilles (Marne) - Médaille Militaire - Croix de Guerre - Photo Monique Gallais que je remercie pour son aide.

Ltt André Charles Fernet - Né le 24 août 1886 à Pierrefonds (Oise) - Fils de Charles Alexis Fernet et de Amélie Eugénie Desmaret - Service militaire à l'intendance de la 3ème division de Cavalerie à compter d'octobre 1904 - Licencé en droit - Affecté au QG de la 3ème division de Cavalerie - Passé à l'aviation comme observateur, le 15 février 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2374 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 15 janvier 1916 - GDE du 25 au 29 février 1916 - Pilote de l'escadrille C 42 du 2 mars au 1er juin 1916 - Mission de convoyage avion à la RGA du 23 au 29 mars 1916 - Croix de Guerre avec palme - Tué au combat, aux commandes du Caudron G 4 n° 2474, dans les environs de Château-Bréhain (57), le 1er juin 1916 - Il faisait équipage avec le Ltt Marcel Brienne, qui a également perdu la vie - Leur adversaire était probablement le Ltn Walter Hühndorf du KeKv - Chevalier de la Légion d'Honneur à titre postume - Extrait du livre d'or de la Faculté de Droit - Photo transmise par Michel Julien que je remercie pour son aide.

Ltt André Félix - Né le 5 septembre 1889 à Nancy (54) - Profession avant guerre Ingénieur des Arts et Manufactures - Classe 1909 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 523 - Affecté à la 25ème batterie du 54ème régiment d'artillerie du XXX au 8 avril 1915 - Citation à l'ordre de la division, en novembre 1914 - Observateur de l'escadrille C 42 du 8 avril au 23 août 1915 - Titularisé observateur en avion, le 14 avril 1915 - Citation à l'ordre de l'armée en mai 1915 - En mission à la RGA du Bourget du 1er au 6 août 1915 - Tué au combat dans les environs de Lunéville (54), le 23 août 1915 - Il faisait équipage avec le Sgt Louis Bonnetête qui n'a pas été blessé - Sources : CCC de l'escadrille C 42 - Bailey / Cony - L'Aérophile - MpF - Dernière mise à jour : 10 juin 2017.

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume : "A toujours fait preuve des plus belles qualités de bravoure et de sang-froid. A deux reprises, au cours de voyages d'observation, a eu son avion violemment canonné et atteint par des éclats d'obus, causant de grands dommages. A néanmoins continué à observer les positions ennemies et n'est rentré qu'après l'accomplissement intégral de sa mission. Remarquable de sang-froid et d'audace, a donné depuis le début de la campagne les preuves de la plus grande bravoure. Le 23 août 1915, exécutant un réglage de tir, a été attaqué par un avion ennemi, a fait tête de suite et dans la lutte a été tué d'une balle ennemie."

Slt René Justin Emile Gauthier - Né le 3 juillet 1892 à Paris - Unité d'origine artillerie de la 2ème DC - 8ème régiment d'artillerie de campagne - Observateur de l'escadrille C 42 - Tué au combat lors d'une reconnaissance aérienne sur la région de Chateau-Salins, le 21 mai 1916 - Il faisait équipage avec le caporal Jean Vincent qui a également été tué.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Officier d'une grande bravoure et plein d'énergie ayant accompli de nombreuses reconnaissances à longue portée. Revenant d'une mission spéciale avec trois avions de son escadrille, a attaqué un avion ennemi et l'a abattu dans nos lignes, après quelques minutes de combat au cours duquel il a reçu plusieurs balles dans son appareil."

MdL Charles de Bony de Lavergne posant sur le terrain de Fismes-Villesavoye (02) à la mi-avril 1917 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.
* MdL Charles Marie Pierre de Bony de Lavergne - Né le 14 juillet 1892 à St Priest Ligoure (Haute-Vienne) - Fils de Jean Pierre Marie de Bony de Lavergne et de Marie Alice Leroy de Chavigny - Profession agriculteur - Service militaire au 8ème régiment de Chasseurs à cheval stationné à Orléans à compter du 1er octobre 1912 - Nommé Maréchal des Logis (Sgt), le 1er avril 1914 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation du 2 août 1914 - Croix de Guerre et une citation à l'ordre de l'armée, le 22 avril 1915 - Croix de St-Georges de Russie de 4ème classe - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 10 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2547 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 28 janvier 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord jusqu'au 4 mai 1916 - Pilote de l'escadrille VB 114 du 3 août 1916 au 31 mars 1917 - GDE du 31 mars au 21 avril 1917 - Pilote de l'escadrille C 42 du 21 avril au 11 juillet 1917 - Mis à la disposition de la société Esnault-Pelterie comme pilote réceptionnaire à compter du 11 juillet 1917.

Adj Ange Romulus Poggioli - Né le 1er septembre 1887 à Bône (Algérie) - Fils de Jean Etienne Ange Félix Poggioli et de Marie Rossi - Domiciliés au 10, rue Irénée à Oran (Algérie) puis au 28, rue de l'Arsenal à Oran - Profession avant service militaire Commis de banque - Classe 1907 - Recrutement d'Oran (Algérie) sous le matricule n° 607 - Appelé pour effectuer son service militaire au titre de la 19ème section de secrétaires d'état-major, le 6 octobre 1908 - A participé aux opérations militaires algéro-marocaines du 11 novembre 1908 au 14 septembre 1910 - Nommé Caporal, le 8 novembre 1909 - Fin de service militaire et retour à la vie civile, le 25 septembre 1910 - Domicilié au 5, boulevard Malakoff à Oran, à compter du 25 septembre 1910 - Profession avant guerre Agent maritime - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, au titre du 56ème régiment d'infanterie stationné à Châlons-sur-Saône, le 5 août 1914 - Séjour à Djibouti du 5 août au 1er décembre 1914 - Nommé Sergent, le 6 août 1914 - Rapatrié en France et affecté à la 20ème section de secrétaires d'état-major et de recrutement, le 1er décembre 1914 - Affecté au 56ème régiment d'infanterie, le 14 janvier 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 13 février 1916 - Cours théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon - Formation élémentaire à l'école d'aviation militaire de Chartres - A échoué lors de sa formation - Affecté au 1er groupe d'aviation, le 14 avril 1916 - Passé observateur photographe - Stage de mitrailleur à l'école de tir aérien de Cazaux du 4 mai au 26 août 1916 - Parti au Parc n° 10 pour affectation à l'escadrille C 42, le 11 septembre 1916 - Mitrailleur de l'escadrille C 42 du 12 septembre au 16 décembre 1916 - Breveté mitrailleur, le 20 octobre 1916 - En stage au GDE du 22 octobre au 20 novembre 1916 - Mitrailleur instructeur de l'école de tir aérien de Cazaux du 16 décembre 1916 au 20 septembre 1917 - Mitrailleur de l'escadrille C 46 du 20 septembre 1917 à la fin de la guerre - Nommé Adjudant, le 1er mars 1918 - Blessé par une balle à la main gauche au cours d'un combat aérien, le 6 octobre 1918 - Citation n° 11.283 à l'ordre de l'armée, en date du 7 novembre 1918 - Placé en sursis d'appel comme chef de transit à la compagnie de l'Afrique Orientale à Djobouti, jusqu'au 31 mars 1919 - Démobilisé, le 16 mars 1919 - Domicilié à la direction de la compagnie maritime de l'Afrique Orientale, à compter du 16 mars 1919 - Profession après guerre Agent maritime - Nommé Directeur de la compagnie maritime d'Afrique Orientale et domicilié à Djibouti, à compter du 2 mai 1921 - Affecté, dans la réserve, au bataillon de tirailleurs malgaches de Diego-Suarez (compagnie détachée à Djibouti), le 27 mai 1921 - Médaille Militaire, en date du 16 novembre 1925 - Affecté, dans la réserve, au 2ème régiment mixte de Madagascar, le 10 janvier 1927 - Nommé Officier d'académie, le 1er mai 1927 - Chevalier de la Légion d'Honneur à titre civil, en date du 14 janvier 1931 - Passé à la colonie de la côte française des Somalis, le 1er janvier 1934 - Nommé Chevalier du Mérite maritime, en date du 22 juillet 1937 - Officier de la Légion d'Honneur en date du 28 juillet 1938 - Sources : Pam (2 fiches) - Fiche matricule du recrutement d'Algérie conservée aux archives nationales d'outre-mer (ANOM) - CCC de l'escadrille C 42 - CCC de l'escadrille C 46 - JORF - Dernière mise à jour : 28 décembre 2020.

* Citation n° 900 à l'ordre de l'armée du Sgt Ange Romulus Poggioli, mitrailleur à l'escadrille C 42, en date du XXX : "Mitrailleur de grande valeur. Courageux et adroit, a abattu un avion, le 1er avril 1918 et soutenu au cours de la bataille actielle de nombreux combats permettant à son observateur par son cran et son adresse de rapporter les renseignements les plus précieux pour son commandement."

* Citation n° 11.283 à l'ordre de l'armée de l'Adj Ange Romulus Poggioli, du 56ème régiment d'infanterie, mitrailleur à l'escadrille C 46, en date du 7 novembre 1918 : "Excellent mitrailleur, plein de courage. Au cours d'une mission de protection, a engagé entre 8 monoplans ennemis, a été blessé et surmontant sa douleur, a continué à faire usage de ses armes. Par son attitude courageuse, a permis à l'avion qu'il protégeait de remplir sa mission. Une citation. Une blessure."

* Médaille Militaire de l'Adj Ange Romulus Poggioli, du bureau de recrutement de la côte française des Somalis, en date du 16 novembre 1925 : "16 ans de services, 7 campagnes, A été blessé et cité."

* Angé Romulus Poggioli nommé Officier d'académie à Djibouti (Côte française des Somalis), en date du 1er mai 1927 : "Services rendus à l'enseignement professionnel."

* Chevalier de la Légion d'Honneur, à titre civil, d'Ange Romulus Poggioli, agent général de société commerciale à Djibouti, en date du 14 janvier 1931 : "21 ans, 10 mois, 18 jours de services et de pratique professionnelle, dont 14 ans, 7 mois, 15 jours aux colonies, 5 campagnes, 2 blessures, une citation. Médaillé Militaire. A exercé à la Côte française des Somalis des fonctions consulaires et administratives."

* Officier de la Légion d'Honneur de l'agent général Ange Romulus Poggioli, de la compagnie de l'Afrique orientale, en date du 28 juillet 1938 : " Chevalier du 14 janvier 1931. Titres exceptionnels : depuis 27 ans en pays Somali, animateur incontesté du port de Djibouti; a, de ce fait, largement contribué au développement de l'influence française dans notre possession de l'Afrique Orientale."

 

Photo du Ltt Charles Jeannot

Ltt Charles Léon Jeannot - Né le 9 mars 1888 à Pont-de-Roide (Doubs) - Fils de Charles Auguste Jeannot et de Léonie Courtot - Classe 1908 - Recrutement de Belfort sous le matricule n° 1258 - Engagé volontaire pour trois ans au titre du 11ème régiment de Dragons, le 23 avril 1907 - Nommé Brigadier, le 10 avril 1908 - Nommé Maréchal des Logis, le 30 septembre 1909 - Rengagé pour deux ans, à compter du 23 avril 1910 - A obtenu le certificat d'aptitude à l'emploi de chef de peloton, le 23 février 1912 - Fin d'engagement et passage dans la réserve, le 23 avril 1912 - Nommé Adjudant de réserve, le 6 mai 1912 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 27 décembre 1912 - Affecté au 18ème régiment de Dragons - Rappelé à l'activité en raison de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Rejoint le 18ème régiment de Dragons, le 9 août 1914 - Parti au front, le 26 août 1914 - Nommé Lieutenant de réserve à titre définitif, le 5 janvier 1916 - Détaché au groupe léger de la 8ème division de cavalerie, le 9 janvier 1916 - Affecté au 2ème régiment léger, le 29 juillet 1916 - Mis à la disposition du général commandant le 3ème corps, le 12 août 1916 - Affecté au 8ème régiment de Cuirassiers, le 24 septembre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 9 novembre 1916 - Observateur de l'escadrille C 42 du 10 novembre 1916 au 24 août 1917 - Stage au GDE du 4 janvier au 4 février 1917 - En mission du 2 au 3 avril 1917 - Observateur de l'escadrille C 220 du 27 août au 17 novembre 1917 - Détaché à l'école d'Avord comme élève pilote, le 17 novembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 10.967 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 22 janvier 1918 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de spécialisation à l'école de Pau jusqu'à 14 avril 1918 - Stage au CIACB de Perthes du 18 mai au 27 juillet 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 38 du 27 juillet 1918 au 14 avril 1919 - Citation n° 183 à l’ordre du régiment, en date du 27 novembre 1918 - Termine la Grande Guerre avec 200 heures de vol - Commandant de l'escadrille SPA 92 du 18 avril au 12 août 1919 - Détaché au PMAé de Sommesous, le 23 mai 1919 - Démobilisé, le 12 août 1919 - Affecté au 9ème régiment de Dragons, le 27 novembre 1919 - Affecté, dans la réserve, au 22ème régiment d'aviation, le 22 juin 1920 - Marié avec Marguerite Juliette Roussel à Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine), le 6 août 1921 - Affecté, dans ma réserve, au 21ème régiment d'aviation, le 15 novembre 1922 - Passé à l'arme de l'aéronautique militaire, le 7 juillet 1923 - Domicilié place du marché à Pont-de-Roide (Doubs), à compter du 13 octobre 1923 - Domicilié au 34, rue du Poteau à Paris 18ème (75) de 1930 à 1942 - Rayé du personnel navigant, le 21 novembre 1931 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Toulouse-Francazal, le 1er décembre 1936 - A accompli une période de réserve à la 23ème escadre aérienne du 16 au 29 août 1937 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale et affecté au bataillon de l'air n° 101, le 8 septembre 1939 - Affecté à l'école de pilotage d'Agen - Affecté au bataillon de l'air n° 136 (bataillon de rattachement de l'école d'Agen), le 24 novembre 1939 - Rayé des contrôles le 31 décembre 1939 - Domicilié au 36, rue de la Gare à Tergnier (Aisne) - Domicilié au 6, place Paul Doumer à La Fère (Aisne) - Chevalier de la Légion d’Honneur, le 31 décembre 1956 - Décédé à son domicile du 44, rue de la République à la Fère, le 17 novembre 1964 - Sources : Fiche individuelle d’état civil - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille C 42 - CCC de l'escadrille C 220 - CCC de l'escadrille SPA 38 - CCC de l'escadrille SPA 92 - LO - Fiche Matricule du département du territoire de Belfort - Certificat de décès - Dernière mise à jour : 17 avril 2017.

* Citation n° 183 à l’ordre du régiment, en date du 7 novembre 1918 : "Excellent officier, au front depuis le début de la guerre, s’est dépensé sans compter, d’abord dans la cavalerie, puis dans l’aviation où il s’est fait remarquer dès son arrivée par son entrain et sa bravoure. A livré de nombreux combats, notamment pendant la bataille de fin octobre 1918 mettant toujours en fuite son adversaires."

 

Photo du Ltt Louis Sillan

Ltt Louis Marie Jules Sillan - Né le 29 mars 1892 à Marseille (Bouches-du-Rhône) - Fils d'Octave Marie Joseph Sillan et d'Henriette Marie Sauvaire-Jourdan - Domiciliés u 69, rue St-Jacques à Marseille - Classe 1912 - Recutement de Marseille sous le matricule n° 1989 - Admis à l'école spéciale militaire, le 27 septembre 1911 - Engagé volontaire pour quatre ans au titre de l'école spéciale militaire de St-Cyr, le 10 octobre 1911 - Promotion "Des Marie Louise" - Affecté au 3ème régiment de Cuirassiers, le 13 octobre 1911 - Nommé Brigadier, le 10 avril 1912 - Entre à l'école spéciale militaire de St-Cyr comme Aspirant, le 10 octobre 1912 - Nommé Sous-lieutenant, le 1er octobre 1913 - Ecole de Saumur en 1914 - Blessé par éclat d'obus au genou gauche à Angres (Pas-de-Calais), le 14 juillet 1915 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur après sa convalescence - Observateur au GDE jusqu'au 17 juillet 1916 - Observateur de l'escadrille C 42 / SOP 42 du 17 juillet 1916 au 28 juin 1917 - Stage de tit à l'école de tir aérien de Cazaux du 9 au 20 janvier 1917 - En mission du 2 au 3 avril 1917 - En mission du 28 mai au 1er juin 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 juillet 1917 - Griévement blessé après que le Sopwith 1A2 n° 3042, qu'il occupait, se soit disloqué en altitude et écrasé au lieu dit Saint-Gilles à Arcis-le-Ponsart (Marne) - Décédé des suites de ses blessures à l'ambulance 10/21 de Crugny (Marne), le 28 juin 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 9 juin 1921 - Louis Sillan repose dans la nécropole nationale La Croix-Ferlin de Bligny - Sources : MpF - JORF - Fiche Matricule du département des Bouches-du-Rhône - CCC escadrille C 42 - Dernière mise à jour : 16 août 2016.

* Croix de Guerre avec étoile et citation n° 16 à l'ordre de la 15ème brigade d'infanterie, en date du 8 août 1915 : "Blessé grièvement à la cuisse, le 14 juillet 1915, a tenu à garder le commandement de sa troupe jusqu'à la fin de la journée."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Louis Sillan, observateur à l'escadrille C 42, en date du 10 juillet 1917 : "Officier d'une intelligence remarquable, d'une grande bravoure et d'une rare modestie. Blessé très grièvement dans son arme, avait sollicité, quoique non guéri, l'honneur de revenir au front où il a fait plus que son devoir. Tué le 28 juin 1917, dans un accident d'avion."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 9 juin 1921 : "Officier d'une intelligence remarquable, d'une grande bravoure et d'une rare modestie. Blessé très grièvement dans son arme , avait sollicité, quoique non guéri, l'honneur de revenir au front où il a fait plus que son devoir. Mort pour la France, le 28 juin 1917. A été cité."

 

Photo de l'Adj Edouard Labonnellie

Adj Edouard Labonnellie - Né le 21 mai 1887 à Bergerac (Dordogne) - Fils de Georges Labonnellie et de Marie Mazel - Profession avant engagement Serrurier - Classe 1904 (engagement) / 1907 (réelle) - Recrutement de Bergerac (Dordogne) sous le matricule n° 769 - Engagé volontaire, pour trois ans, au titre du 108ème régiment d'infanterie, à compter du 19 octobre 1905 - Nommé Caporal, le 21 août 1906 - Affecté au 7ème régiment d'infanterie coloniale, le 27 janvier 1907 - Affecté au 3ème régiment sénégalais, le 10 juillet 1909 - Séjour à Madagascar du 10 juillet 1909 au 15 octobre 1911 - Nommé Caporal fourrier, le 1er novembre 1910 - Affecté au 4ème régiment de tirailleurs malgaches, le 12 juin 1911 - Affecté au 7ème régiment d'infanterie coloniale, le 23 septembre 1911 - Nommé Sergent, le 1er novembre 1912 - Brevet de pilote civil n° 1280, obtenu sur avion breguet, délivré par l'Aéroclub de France, le 24 février 1913 - Passé à l'aéronautique militaire, le 15 mai 1913 - A participé, avec les Cne Dumont, Faure, Rossner, à l'ascension du ballon Zodiac (1600 m3) sur le parc de l'Aéroclub de France, le 3 juillet 1913 - Affecté à la 23ème section d'aviation de Toul et rayé, sur sa demande, du personnel navigant, le 11 février 1914 - Réintégré dans le personnel navigant, le 4 décembre 1914 - N'a pas passé le brevet de pilote militaire - Nommé Adjudant, le 25 décembre 1914 - Affecté au camp de Mailly du XXX au 26 mars 1915 - Convoyage d'un avion depuis la RGA du Bourget, le 26 et 27 mars 1915 - Affecté à l'escadrille C 42 du 28 mars au 29 juin 1915 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 avril 1915 - En mission à Bar-le-Duc (Meuse), les 19 et 20 juin 1915 - Pilote de la RGA du Bourget du 29 juin 1915 au 25 septembre 1916 - Tué au cours d'un accident d'avion, aux commandes d'un Farman F 43 qu'il convoyait, sur le terrain d'aviation de Dunkerque (Nord), le 25 septembre 1916 - L'avion, qu'il pilotait, est parti en vrille alors qu'il était à une altitude de 50 mètres - Labonnellie n'a pu reprendre son avion qui s'est écrasé au sol, entrainant son pilote dans la mort - Edouard Labonnellie repose dans la nécropole nationale de Dunkerque - Sources : Fiche matricule du département de la Dordogne - MpF - JORF - CCC escadrille C 42 - Bailey / Cony - Revue l'Aérophile - Dernière mise à jour : 10 novembre 2016 - Photo Yves Castelain que je remercie pour son aide.

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Edouard Labonnellie du 7ème régiment d'infanterie coloniale, pilote à la division Caudron de la réserve générale d'aviation, en date du 10 avril 1915 : "Nombreuses années de services et campagnes antérieures. Sous-officier sérieux et consciencieux, a rendu d'excellents services dans l'aviation au cours de la campagne actuelle."

 

Photo du Ltt Pierre de Lignières

Ltt Pierre Armand Marie Joseph de Lignières - Né le 24 octobre 1892 à Limay (Yvelines) - Classe 1912 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous le matricule n° 3026 - Affecté au 110ème régiment d'artillerie lourde - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 15 mars 1915 - Affecté au 25ème régiment d'artillerie - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 30 novembre 1915 - Nommé Lieutenant, le 15 mars 1917 - Observateur de l'escadrille SPAbi 42 du (2ème trimestre) 1917 au 11 février 1918 - Stage de télégraphie à la direction de Cuigny du 20 au 25 août 1917 - En stage à l'école de tir aérien de Cazaux à compter du 18 novembre 1917 - Tué au cours d'un accident d'avion, à bord d'un SPAD XI, le 11 février 1918 - Il faisait équipage avec l'Adj Julien Lanjard qui a également perdu la vie dans l'accident - Son corps a été évacué sur l'ambulance 16/1 de Treslon (Marne) - Il a été tué d'une fracture de la colonne vertébrale - Il a été inhumé dans le cimetière de Jonchery-sur-Vesles (Marne) - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 28 février 1918 - Sources : JORF - CCC de l'escadrille C 42 / SPAbi 42 - MpF - Dernière mise à jour : 22 février 2018.

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Ltt Pierre de Lignières au 110ème régiment d'artillerie lourde, observateur à l'escadrille SPA 42, en date du 28 février 1918 : "Officier observateur de la plus haute valoeur morale. Déjà blessé dans l'artillerie, le 26 septembre 1915, est passé, sur sa demande, dans l'aviation, où il a donné à tous l'exemple d'une grande bravoure et d'une rare modestie. A trouvé la mort au cours d'une mission."

 

Photo de l'Adj Julien Lanjard

Adj Julien Lanjard (pilote) - Né le 27 octobre 1895 à Carcassonne (Aude) - Profession avant guerre Mécanicien - Classe 1915 - Recrutement de Carcassonne sous le matricule n° 1573 - Mobilisé au 58ème régiment d'infanterie, le XX décembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 12 janvier 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3278 obtenu à l'école d'aviation de Buc, le 25 avril 1916 - Stage au CAM de St-Raphael - Nommé Caporal en juin 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux, jusqu'au 19 octobre 1916 - Stage GDE du 19 octobre 1916 au 12 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille C 42 / SPAbi 42 du 12 janvier 1917 au 11 février 1918 - En mission à la RGA de Luxeuil du 25 au 28 mars 1917 - Convoyage d'un avion depuis la RGA de Matouges du 3 au 6 avril 1917 - Nommé Sergent, le 8 avril 1917 - Convoyage d'un avion depuis la RGA de Matouges du 10 au 11 avril 1917 - En déplacement à Villacoublay du 14 avril 1917 -Stage au GDE pour entrainement sur SPAD biplace du 19 octobre au 9 novembre 1917 - Nommé Adjudant, le 5 décembre 1917 - En stage au parc n° 1 du 28 janvier au 1er février 1918 - Tué au cours d'un accident d'avion, à bord d'un SPAD XI, le 11 février 1918 - Il faisait équipage avec le Ltt Pierre de Lignières qui a également perdu la vie dans l'accident - Son corps a été évacué sur l'ambulance 16/1 de Treslon (Marne) - Il a été tué d'une fracture du crâne - Il a été inhumé dans le cimetière de Jonchery-sur-Vesles (Marne) - Sources : Pam - CCC de l'escadrille C 42 / SPAbi 42 - JORF - MpF - Dernière mise à jour : 22 février 2018.

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, de l'Adj Julien Lanjard, au 58ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille SPA 42, en date du 28 février 1918 : "Excellent pilote d'une habilité et d'une bravoiure remarquable. S'est toujours distingué par le calme et laprécision qu'il apportait dans l'exécution des missions qui lui étaient confiées, particulièrement au cours des attaques de juin et de juillet 1917. A trouvé la mort au cours d'une mission, le 11 février 1918. Deux citations."

 

Photo de Adj René Ménard

Adj René Gaston Arthur Ménard - Né le 13 août 1895 au Havre (Seine-Maritime) - Fils de Jean Ménard (bonnetier) et de Rose Pessiot - Profession avant guerre Aviateur civil - Classe 1915 - Recrutement du Havre (Seine-Maritime) sous le matricule n° 2100 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du 2ème groupe d'aviation, le 7 septembre 1914 - Rejoint le 2ème groupe d'aviation à Lyon-Bron, le 12 septembre 1914 - Mécanicien de la RGAé - Passé élève pilote à l'école militaire d'aviation de Buc, le 8 mars 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1075 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 14 juin 1915 - Pilote de l'escadrille C 42 du 1er juin au 1er octobre 1915 - Nommé Caporal, le 15 juillet 1915 - Pilote de l'escadrille C 89 de l'armée d'Orient (future escadrille BR 505) du 1er octobre 1915 au 3 janvier 1916 - Nommé Sergent, le 10 octobre 1915 - En Serbie du 10 octobre 1915 au 1er août 1916 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'aéronautique de l'armée d'Orient, le 29 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille N 87 de l'armée d'Orient (future escadrille BR 523) du 3 janvier au 10 août 1916 - Rapatrié en France, le 10 août 1916 - Pilote de l'escadrille MF 14 du 17 août au 23 novembre 1916 - En mission à l'escadrille F 59, le 17 octobre 1916 - Blessé au cours d'un accident d'avion, le 23 novembre 1916 - Evacué sur l'hôpital d'évacuation 2/14 de Bruyères, le 11 décembre 1916 - Hospitalisé jusqu'au 2 janvier 1917 - Pilote de la GDE du 10 au 17 janvier 1917 - Pilote du CRP du 17 janvier au 3 février 1917 - Nommé Adjudant, le 23 mars 1918 - Inapte deux mois pour entorse du pied droit avec arrachement de l'extrémité inférieur du tibia et du péronné avec atrophie musculaire et raideur articulaire par la 5ème commission de réforme de la Seine, le 3 février 1917 - Inapte deux mois pour fracture du péroné droit par la 5ème commission de réforme de la Seine, le 11 avril 1917 - Pilote de l'escadrille N 395 (future escadrille SPA 461) du 7 mai 1917 au 18 août 1918 - Moniteur de l'école de Cazaux du 18 août 1918 au 10 août 1919 - Brevet métallique de pilote d'hydravion n° 788 obtenu à l'école d'aviation maritime de Saint-Raphael, le 22 mai 1919 - Rengagé pour six mois, le 19 septembre 1919 - En mission en Argentine - Embarqué le 10 août 1919 - Débarqué en Argentine, le 29 août 1919 - En mission de propagande au profit de l'aéronautique française en Argentine du 30 août 1919 au 28 février 1920 - Embarqué, le 1er mars 1920 - Débarqué, le 19 mars 1920 - Démobilisé, le 20 mars 1920 - Affecté, dans la réserve, le 34ème régiment d'aviation d'observation du Bourget-Dugny, le 1er août 1920 - Domicilié à Olivos près de Buenos-Aires (Argentine), à compter du 9 décembre 1921 - Affecté, dans la réserve, aux troupes de l'Afrique Occidentale à Dakar, le 1er mai 1921 - Marié avec Mlle Eugénie Augustine Louise Pain à la mairie du 6ème arrondissement de Paris, le 24 juin 1922 - Domicilié chez Mme Mallot au 4, rue Clément à Paris, à compter du 11 août 1922 - Affecté, dans la réserve, au 3ème groupe d'aviation d'observation de Beauvais - A effectué une période de réserve au 3ème régiment d'aviation de Beauvais du 21 août au 4 septembre 1922 - Profession pilote d'avion de transports publics - Domicilié à Cepoy, commune de Montargis, à compter du 27 décembre 1923 - A effectué une période de réserve au 3ème régiment d'aviation de Beauvais du 5 au 19 mai 1924 - Domicilié au château de Mocques à St-Martin-sur-Nohain, à compter du 11 septembre 1924 - Affecté, dans la réserve, au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique - A effectué une période de réserve au centre d'entrainement aérien des réserve d'Orly du 1er au 15 mai 1925 - Domicilié au 17, rue des Lilas à Paris 19ème - Victime d'un accident aérien, le 20 janvier 1926 - Le moteur de l'avion, qu'il pilotait, a pris feu - Il a réussi à atterrir malgré les flammes qui l'entouraient et à sauver ses passagers - Malheureusement, il a conservé de graves séquelles des brulûres qui l'ont touché ce jour là - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 10 février 1926 - Domicilié au 12, rue Levert à Paris 20ème, à compter du 4 février 1928 - Déclaré Combattant volontaire, le 25 juin 1930 - Médaille commémorative serbe de la Grande Guerre n° 233, en date du 3 juin 1931 - Domicilié rue du Port à Verberie, commune de Pont-St-Maxence (Oise), à compter du 13 février 1932 - Réformé définitif par la commission de réforme de Compiègne, le 22 févier 1932 - Domicilié au 127, rue du Ranelagh à Paris 16ème (été) et 275 promenade des Anglais à Nice (hiver), à compter du 20 janvier 1935 - Croix du Combattant volontaire, le 28 juin 1935 - Dégagé de toutes obligations militaires, le 7 septembre 1942 - Totalise 1.380 heures de vol dont 12h15 en temps de paix - Domicilié rue de l'Union à Monflanquin (Lot-et-Garonne), à compter du 24 juin 1958 - Médaille Militaire, en date du 2 mars 1959 - Décédé au 102, reu Ourcq à Paris 19ème, le 21 mars 1967 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 2523) de la ville du Havre (Seine-Maritime) - Fiche d'état-civil - PAM - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Seine-Maritime - CCC de l'escadrille BR 505 du front d'Orient - CCC de l'escadrille F 14 - LO - Avis de décès - Dernière mise à jour : 22 février 2024.

* Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'aéronautique de l'armée d'Orient, le 29 janvier 1916 : "S'offre toujours pour les missions périlleuses qu'il mène à bonne fin grâce à son sang-froid."

Les hommes

Une partie des observateurs de l'escadrille C 42 sur le terrain de Villers-les-Nancy (Meurthe-et-Moselle) entre avril et juillet 1915 - De gauche à droite : X - X - Ltt Guy Tourangin - X - Ltt Edgar Humann - Slt Bill Thaw (USA) - X - Si vous pouvez identifier les officiers désignés par des croix, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Guy Tourangin transmise par la famille Tourangin via Mme Monique Gallais que je remercie pour leur aide.

Cne Jacques Louis Joseph de Thomasson de Saint-Pierre photographié quelques jours avant son départ de l'escadrille C 42, le 5 octobre 1917 - Né le 6 mars 1886 à Perigueux (Dordogne) - Fils de Ferdinand de Thomasson de Saint Pierre et de Marie Lacoste de Delperrier - Avant guerre officier de carrière - Engagé au 20ème régiment de Dragons, le 28 septembre 1904 - 21ème régiment de chasseurs à cheval - Passé à l'aviation comme observateur d'armée, à partir du 17 mars 1915 - RGA - Observateur de l'escadrille MF 45 - Brevet de pilote militaire n° 2398 à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 16 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille C 42 - Croix de guerre 14-18 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 22 août 1914 - Cette photo est un détail du cliché supérieur et montre nettement l'insigne de cet officier, un "42" posé sur un large "C" - Photo Collection Ronan Furic que je remercie pour son aide.

Ltt Edgar Humann - Observateur de l'escadrille C 42 - Unité d'origine 28ème régiment de Dragons - Nommé lieutenant, le 3 septembre 1915.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Officier d'une grande bravoure et plein d'énergie, ayant accompli de nombreuses reconnaissances à longue portée. Revenant d'une mission spéciale avec trois avions de son escadrille, a attaqué un avion ennemi et l'a abattu dans nos lignes, après quelques minutes de combat au cours duquel il a reçu plusieurs balles dans son appareil."

Adj Antoine Francis Dumas - Né le 29 mai 1891 à Brandon (Saône et Loire) - Fils de Joseph Dumas et de Françoise Bonnat - Marié avec Appoline Voisin - Domiciliés au 56 rue St Lazare de Dijon - Profession avant guerre Ajusteur mécanicien - Service militaire au 27ème régiment d'infanterie du 8 octobre 1912 au 5 mars 1916 - Mécanicien de l'escadrille MF 60 du 5 mars au 21 mai 1916 - Nommé Sergent, le 21 mai 1916 - Affecté au Parc 7 / Division 60 - Mécanicien de l'escadrille F 230 du 21 octobre 1917 au 8 mars 1919 - En subsistance au Parc 1 du 30 octobre au 4 novembre 1917 - Stage RGA de Dugny du 3 au 28 mars 1918 - Nommé Adjudant, le 14 mars 1918 - Affecté au DMAé n° 1 à compter du 8 mars 1919 - 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron à compter du 30 avril 1919 - Evacué sur l'hôpital 34 de Troyes, le 11 mai 1919 - Photo collection Maurice Sublet que je remercie pour son aide.

Adj Antoine Francis Dumas soigné à l'hôpital supplémentaire n° 3 de Troyes après son accident du 23 juillet 1917 - Je ne connais pas la nature de ses blessures - Photo collection Maurice Sublet que je remercie pour son aide.

MdL Henri Jean Delgay sur le terrain de la ferme d'Alger en 1917 - Né le 30 janvier 1893 à Toulouse (31) - Fils d'Henri Bernard Delgay et de Anne Marie Destié - Domiciliés 42, allée Lafayette à Toulouse (31) - Elève des Beaux-Arts - Profession avant guerre photographe - Classe 1913 - Recrutement de Toulouse sous le n° matricule 932 - Service militaire au 83ème régiment d'infanterie, à compter du 27 novembre 1913 - Nommé Caporal, le 8 novembre 1914 - Nommé Sergent-fourrier, le 20 juin 1915 - Croix de guerre (étoile de bronze) et une citation à l'ordre de la brigade en mai 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur-photographe, le 19 novembre 1916 - GDE du 19 novembre 1916 au 4 mars 1917 - Observateur-photographe de l'escadrille C 42 du 4 mars au 1er octobre 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 7 au 13 octobre 1917 - CRP du 13 octobre 1917 au 12 janvier 1918 - GDE du 12 janvier au 26 février 1918 - Commotion avec contusion à la face suite à un accident d'avion, à bord d'un Dorand AR 1, sur le terrain de Montreuil-aux-Lions, le 26 février 1918 - Il faisait équipage avec le Sgt Alexandre Dumollard qui a également été blessé - Leur avion est entré en collision avec un Sopwith 1A2 piloté par l'Adj Maurice Cabe, qui s'est lui aussi retrouvé à l'hôpital - Delgay a été hospitalisé à l'hopital auxiliaire n° 13 de Coulommiers du 26 février au 10 mars 1918 - Maintenu en service armé - Affecté à l'école des observateurs de Sommesous du 27 mars 1918 à la fin de la guerre - Convalescence jusqu'au 20 avril 1918 - Après guerre, photographe à Toulouse - A la fin des années 40, il fut le photographe du Stade Toulousain - Médaille Militaire, le 14 mars 1968 - Photo Henri Delgay, transmise par Jacques Chapuy que je remercie pour son aide.

* Citation n° 31 à l'ordre de la brigade, en date du 3 mai 1916 : "A fait toute la campagne et pris part à toutes les attaques du régiment. A assuré à maintes reprises la liaison entre le chef de bataillon et la compagnie malgré les plus violents bombardements."

MdL Robert Henri Cahen - Né le 13 juillet 1889 à Paris 9ème (75) - Classe 1909 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 2090 - Affecté au 13ème régiment de Dragons - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote - Brevet de pilote militaire n° 6880 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 8 juin 1917 - Pilote de l'escadrille N 90 du XXX au 13 janvier 1918 - Pilote au GDE (Stage SPAD biplace) du 13 janvier au 25 février 1918 - Pilote de l'escadrille C 42 / SPAbi 42 du 25 février au 10 octobre 1918 - Citation à l'ordre de la Division, en date du 21 juillet 1918 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 29 juillet 1918 - Citation à l'ordre de la division dméricaine en date du 10 septembre 1918 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 18 octobre 1918 - Tué au cours d'une mission dans les environs d'Auve (Marne), le 10 octobre 1918 - En équipage avec le Ltt René Ourmade (observateur) qui a également perdu la vie, le SPAD XI qu'ils occupaient, a été abattu par la DCA allemande - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 8 juin 1922 - Photo Robert Cahen transmise par Didier Wolff que je remercie pour son aide - Sources : Liste des brevets militaires - En attente de la fiche matricule des archives départemenatles de Paris - JORF - MpF - Dernière mise à jour : 16 février 2018.

* Citation à l'ordre de la Division, en date du 21 juillet 1918 : "Brillant pilote qui s'est toujours acquitté des missions confiées avec calme, exactitude et bravoure. En particulier le 2 juin 1918, a brillamment exécuté une liaison d'infanterie, puis a mitraillé, à très faible altitude, les organisations ennemies de la 1ère ligne, rejoignant son terrain avec un avion criblé de balles."

* Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 29 juillet 1918 : "Pilote énergique et très brave. Au cours d'une liaison d'infanterie, a attaqué à la mitrailleuse, une batterie ennemie attelée. Son avion mis hors de combat par des éclats d'obus a été contraint d'atterrir à proximité de la ligne d'infanterie sur un terrain parsemé de trous d'obus. A réussi grâce à son habileté et à son sang-froid à exécuter un atterrissage correct."

* Citation à l'ordre de la division américaine en date du 10 septembre 1918 : "Pilote de remarquable courage et de grande bravoure en face du danger. Le 18 juillet 1918 pendant les offensives au sud de Soissons a audacieusement mitraillé l'infanterie et une batterie ennemie attelée. Son avion atteint par des éclats d'obus a été contraint d'atterrir sur le champ de bataille."

* Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 18 octobre 1918 : "Pilote d'une rare énergie alliant à une grande bravoure les plus belles qualités de calme et de sang-froid dont il a constamment fait preuve au cours des missions qui lui ont été confiées. Déjà victime de son audace en août 1918, ayant été abattu par le feu de l'ennemi n'avait pu s'échapper sous le tir des mitrailleuses qu'après être resté douze heures dans un tour d'obus à trente mètres des lignes allemandes."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du MdL Robert Henri Cahen, pilote à l'escadrille SPA 42, en date du 8 juin 1922 : "Pilote d'une rare énergie, alliant à une grande bravoure, les plus belles qualités de calme et de sang-froid, dont il a fait constamment preuve au cours des missions qui lui ont été confiées. Déjà victime de son audace, en août 1918, ayant été abattu par le feu de l'ennemi, n'avait pu s'échapper sous le feu des mitrailleuses qu'après être resté douze heures dans un trou d'obus à trente mètres des lignes allemandes. Tombé glorieusement au champ d'Honneur, le 10 octobre 1918, au cours d'une liaison d'infanterie. A été cité."

Adj René Lafouillade - Né le 14 mai 1896 à Mirmande (Gers) - Fils de Jean Lafouillade et d'Adèle Marie Rose Sappray - Domiciliés au 21, rue Notre-Dame des Sept Douleurs à Avignon (Vaucluse) - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1916 - Recrutement d'Avignon (Vaucluse) sous le matricule n° 1777 - Engagé volontaire pour 4 ans au titre du 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron, en date du 10 décembre 1914 - Mécanicien de l'escadrille C 42 du 26 mars au 18 juillet 1915 - Arrivé à la 31ème section d'aviation à l'école militaire d'aviation d'Avord, le 20 juillet 1915 - Nommé Caporal, le 4 octobre 1915 - Brevet de pilote n° 1587 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Avord, le 17 septembre 1915 - A Avord jusqu'au 22 décembre 1915 - Pilote de la RGAé du 21 décembre 1915 au 21 janvier 1916 - Pilote de la GDE du 21 au 28 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille BM 118 du 28 janvier 1916 au 23 juin 1916 - Stage à la GDE du 21 juin au 28 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille C 11 / BR 11 du 29 juillet 1916 au 22 janvier 1918 - Nommé Sergent, le 20 septembre 1916 - Croix de guerre et citation n° 31 à l'ordre de la brigade, en date du 28 octobre 1916 - Convoyage d'un avion au bénéfice de l'escadrille C 11 du 16 au 26 février 1917 - Victime d'un accident d'avion, le 1er mars 1917 - Rentré à la RGA suite à cet accident - Reparti à l'escadrille C 11, le 4 mars 1917 - Citation n° 1 à l'ordre de la 88ème division, en date du 29 mars 1917 - Stage Breguet 14A2 au GDE du 30 octobre au 6 novembre 1917 - Nommé Adjudant, le 20 septembre 1917 - En formation à la GDE avant son intégration au détachement d'aviation de Fontainebleau du 22 janvier au 15 septembre 1918 - Stage Breguet 14A2 à la GDE du 15 septembre au 17 octobre 1918 - Pilote de l'escadrille BR 267 du 20 octobre 1918 au 30 mars 1919 - Affecté à la 43ème compagnie d'ouvriers d'aviation du 2ème groupe d'aviation de Dijon-Longvic, le 30 mars 1919 - Affecté au CIACB de Perhes, le 5 avril 1919 - Démobilisé, le 9 septembre 1919 - Affecté, dans la réserve, au 35ème régiment d'aviation d'observation à Lyon, le 1er août 1920 - Domicilié au 3, rue Agrippe d'Aubigné à Paris 4ème, à compter du 7 février 1925 - Affecté, dans la réserve, au 2ème groupe d'ouvriers d'aviation, le 30 mars 1926 - Profession en 1926, surveillant des travaux du gaz à Paris - Médaille Militaire décernée, le 28 août 1931 - Classé en affectation spéciale au titre de la société du gaz de Paris pour une durée de 90 jours, le 11 mars 1936 - Croix de combattant volontaire, le 20 juin 1939 - Photo datant du 4 septembre 1918 - Collection Olivier Ledroit que je remercie pour son aide - Sources : Pam (2 fiches) - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Vaucluse - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille C 42 - CCC de l'escadrille BM 118 - CCC de l'escadrille C 11 / BR 11 - CCC de l'escadrille BR 267 - Dernière mise à jour : 19 février 2024.

* Croix de guerre et citation n° 31 à l'ordre de la brigade, en date du 28 octobre 1916 : "Très bon pilote. S'est particulièrement distingué pendant les journées des 4 et 6 septembre 1916 et la préparation de l'attaque du 14 octobre, volant quelque soit l'état de l'atmosphère."

* Citation n° 1 à l'ordre de la 88ème division, en date du 29 mars 1917 : "Excellent équipage qui rend les plus grands services par ses reconnaissances hardies, ses réglages de tir et ses prises de photographies souvent attaqués par des avions ennemis, soumis à des tirs précis d'artillerie, ont toujours terminé leur mission faisant preuve journellement de courage, de sang-froid et d'énergie."

 

Photo du Ltt Pierre Rousselot de Saint Céran

Ltt Pierre Louis Marie Antoine Rousselot de Saint Céran dans le cimetière communal de Langon - Né à Vesoul (Haute-Saône), le 9 août 1889 - Fils de Claude Benoit Antoine Rousselot de Saint-Céran (lieutenant au 11ème régiment de chasseurs à Vesoul) et d'Anne Marie Larreguy de Civrieux - Domiciliés au château de Préjeux à Mennetou-sur-Cher (Loir-et-Cher) et au 79, faubourg de Bourgogne à Orléans (Loiret) - Classe 1909 - Recrutement d'Orléans (Loiret) sous la matricule n° 1274 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 15ème chasseurs à cheval, en date du 29 septembre 1908 - Brevet spéciale d'aptitude militaire, le 16 octobre 1908 - Nommé Brigadier, le 4 mars 1909 - Nommé Maréchal des Logis, le 5 octobre 1909 - Nommé Maréchal des Logis fourrier, le 10 février 1910 - Rengagé pour un an, à compter du 29 septembre 1911 - Rengagé pour un an, à compter du 29 septembre 1912 - A suivi le cours d'aspirant de l'école de cavalerie du 1er octobre 1911 au 17 août 1912 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 6ème régiment de Hussards, le 1er octobre 1912 - Passé observateur en escadrille, le 23 avril 1913 - A fait une chute de cheval qui lui a occasionné une fracture de la jambe droite, à 14 cm au dessous de l'interligne tibio-tarsienne, le 12 octobre 1913 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1914 - Observateur de l'escadrille C 13 du 20 février 1915 au 20 juillet 1916 - Brevet d'observateur, le 20 avril 1915 - En mission à la RGAé, en compagnie du Cne Louis Mazier, commandant de l'escadrille C 13, du 16 au 18 juin 1915 - Citation n° 175 à l'ordre du 15ème corps d'armée, en date du 28 mars 1915 - Citation n° 147 à l'ordre de la 3ème armée, en date du 6 juillet 1915 - Blessé à la main gauche, par une des deux hélices de son avion, au cours d'un combat aérien dans les environs de Reims (Marne), le 1er septembre 1915 - Souffre d'un lésion grave de la 3ème phalange du 4ème doigt de la main gauche - En stage à la 2ème batterie du 58ème régiment d'artillerie du 15 janvier au 15 février 1916 - Envoyé à l'école d'aviation militaire du Crotoy pour suivre la formation initiale de pilote militaire, le 20 juillet 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4882 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 10 novembre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, jusqu'au 23 décembre 1916 - Pilote du GDE du 23 décembre 1916 au 26 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille C 225 du 28 janvier au 1er octobre 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 7 au 14 décembre 1917 - Commandant de l'escadrille C 42 / SPAbi 42 du 2 octobre 1917 au XX avril 1918 - Entrainement sur SPAD XI biplace au GDE du 18 au 30 octobre 1917 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 7 janvier 1918 - Blessé par un coup d'hélice au sol à Matigny (Somme), le 13 janvier 1918 - Souffre d'une luxation avec plaie à la cuisse droite et commotion générale très forte - Hospitalisé - Rentré de convalescence, le 3 mars 1918 - Citation n° 53 à l'ordre de la 1ère division américaine, en date du 10 août 1918 - Citation n° 17.055 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 3 septembre 1918 - Citation n° 66 à l'ordre de la 2ème division marocaine, en date du 7 septembre 1918 - Marié avec Mlle Joséphe Claire Marie Thérèse Delacroix à la mairie d'Orléans (Loiret), le 20 novembre 1918 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 25 mars 1919 - Nommé adjoint au commandant de l'aéronautique d'Afrique du Nord, le 7 mai 1919 - Grade de chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 6 juillet 1919 - L'aéronautique d'Afrique du Nord devient le régiment d'aviation d'Algérie et Tunisie, le 1er janvier 1920 - Placé en position "Hors Cadre" aéronautique, à partir du 20 mai 1920 - Affecté au 36ème régiment d'aviation stationné à HusseinDey (Algérie), le 1er août 1920 - Affecté à l'état-major du 19ème corps d'armée, le 7 juin 1921 - Affecté à l'état-major de l'aviation d'Algérie, le 1er janvier 1923 - Affecté au 31ème régiment d'aviation, le 29 septembre 1927 - Nommé Chef de bataillon, en date du 25 décembre 1927 - Nommé Chef d'état-major du général commandant la 3ème division aérienne du 15 mars 1929 au 21 juillet 1932 - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 26 juin 1930 - Affecté à la direction des forces aériennes de terre au ministère de l'Air du 22 juillet 1932 au 1er octobre 1933 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 décembre 1932 - Affecté à la 1ère section à l'état-major général de l'armée de l'Air du 2 octobre 1933 au 18 octobre 1935 - Nommé Colonel, le 15 juin 1935 - Embarqué à destination du port de Casablanca, le 19 octobre 1935 - Débarqué, le 21 octobre 1935 - Commandant la 3ème escadre aérienne du Sud marocain du 19 octobre 1935 au 1er avril 1938 - Passé par organisation au commandement de l'Air au Maroc, le 1er janvier 1937 - Passé par organisation au commandement de l'Air au Maroc, le 1er mai 1937 - Désigné pour suivre les cours du centre des Hautes Etudes aériennes en 1938 - Passe sous l'administration du bataillon de l'air 117, le 2 avril 1938 - Embarqué à Casablanca, le 23 avril 1938 - Débarqué à Marseille, le 26 avril 1938 - Détaché à l'état-major de l'Ecole de l'Air à Paris du 2 avril au 30 septembre 1939 - Nommé Général de Brigade, le 1er février 1939 - A effectué un voyage d'études en Afrique du Nord du 13 au 27 juin 1939 - Commandant, par intérim, de la division subdivision d'Orléans, à compter du 1er octobre 1939 - Chef d'etat-major du général commandant les forces aériennes et les forces terrestres contre aéronefs du groupe d'armées terrestres n° 1 du 2 au 19 septembre 1939 - Commandant les forces aériennes et les forces terrestres contre aéronefs de l'armée terrestre n° 108 du 20 septembre au 23 juin 1940 - Fait prisonnier à la Bresse (Vosges), le 24 juin 1940 - Interné au camp de Neuf-brisach, le 23 juillet 1940 - Transféré à l'Oflag IV B de Koenigstein, le 26 août 1942 - Libréré par les troupes russes - Placé en congé du personnel navigant pour 5 ans, à compter du 9 août 1941 - Libéré, le 9 mai 1945 - Placé dans la 2ème section et expiration du congé du personnel navigant, le 9 août 1946 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 30 décembre 1939 - Fait prisonnier après les combats de la Bresse en juin 1940 - Citation n° 92 à l'ordre de l'armée aérienne, en date du 14 février 1944 - Domicilié au 12, rue Bertrand à Paris 7ème (75) - Domicilié au 6, rue Albéric Magnard à Paris 16ème - Totalise 1494 heures de vol - Grade de Grand-Officier de la Légion d'Honneur, en date du 31 décembre 1953 - Domicilié à Biot (Alpes-Maritimes) - Décédé, le 27 octobre 1954 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 114) de la ville de Vesoul (Haute-Saône) - Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Loiret - CCC de l'escadrille C 13 - CCC de l'escadrille C 225 - CCC escadrille SPAbi 42 - Liste des brevets militaires - LO - JORF - Dernière mise à jour : 14 décembre 2022.

* Citation n° 175 à l'ordre du 15ème corps d'armée, en date du 28 mars 1915 : "A mené avec beaucoup de sang-froid et habileté, la reconnaissance d'une localité occupée par de l'infanterie allemande. Accueilli par un feu violent, a néanmoins continué sa mission et rapporté de précieux renseignements. S'est distingué au cours de nombreuses reconnaissances par la précision et l'exactitude de ses renseignements."

* Citation n° 147 à l'ordre de la 3ème armée, en date du 6 juillet 1915 : "Observateur depuis le 26 février 1915, a fait constamment preuve de zéle, d'aptitude technique et de mépris du danger dans les nombreuses reconnaissances exécutées pour le compte d'un corps d'armée dans une région fortement battue par les canons spéciaux ennemis."

* Citation n° 53 à l'ordre de la 1ère division américaine, en date du 10 août 1918 : "Par le talent exceptionnel avec lequel il a commandé son escadrille donnant à son personnel le plus bel exemple de dévouement. Dans le secteur de Cantigny, aussi bien que pendant les opérations au sud de Soissons, a par sa remarquable expérience, apporté le plus précieux concours au commandement."

* Citation n° 66 à l'ordre de la 2ème division marocaine, en date du 7 septembre 1918 : "Dans les dernières minutes qui ont précédé l'attaque du 20 août 1918 a,par son exemple et son énergie, permis à l'artillerie de campagne et à l'artillerie lourde d'effectuer un contrôle rigoureux de son tir et largement contribué à ouvrir le chemin à l'infanterie. Le 31 août, a tenu à piloter lui-même l'avion de réglage. Par la rapidité et la précision de ses renseignements, a assuré une efficacité de tir qui a causé à l'ennemi de lourdes pertes constatées au cours de la progression qui a suivi."

Grade de chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 juillet 1919 : "Officier d'élite, courageux et brave. N'a cessé au cours de la campagne de faire preuve des plus belles qualités d'allant et de sang-froid. Deux blessures, cinq citations."

* Grade d'Officier de la Légion d'Honneur du Chef de bataillon Pierre Louis Marie Antoine Rousselot de Saint-Ceran, à l'état-major de la 3ème division aérienne, en date du 26 juin 1930 : "21 ans de services, 13 campagnes, 1 blessure, 2 citations, 6 ans de bonifications pour services aériens. Chevalier du 6 juillet 1919."

* Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 30 décembre 1939 : "Officier général de haute valeur, qui compte de très beaux services pendant la guerre 1914/18. Appelé début d'octoble 1939 au commandement des forces aériennes d'une armée terrestre, exerce ce commandement avec beaucoup d'autorité. Par son allant, par une action constante et très heureuses sur son personnel, par sa claire notion des possibilités de son arme et des besoins du commandement terrestre, a su obtenir des unités placées sous ses ordres, dans des conditions difficiles, le rendement maximum. 72 annuités, 2 blessures, 5 citations."

* Croix de guerre avec palme et citation n° 92 à l'ordre de l'armée aérienne du général de brigade aérienne Pierre Rousselot de Saint-Céran, commandant les forces aériennes de la 8ème armée, en date du 14 février 1944 : "Pendant les combats de fin juin, a remarquablement dirigé l'action des forces placées sous son commandement. Grâce à l'ascendant que, par son calme et son autorité, il avait su acquérir sur son personnel, a obtenu, de son aviation de chasse, comme de son aviation de renseignements, le meilleur rendement. Dépossédé, à la fin, de tout moyen d'action sur ses unités repliées, ayant reçu l'autorisation de se replier aussi, a préféré et choisi la captivité avec son chef. A montré, sous le feu, dans les combats des 21 et 22 juin 1940 et au moment de la capture, l'attitude la plus ferme et la plus fière."

 

Photo du Sgt Marcel Puy

Sgt Marcel Puy - Né le 12 février 1895 à Poitiers (Vienne) - Fils d'Emile René Puy et de Lucette Poirier - Domiciliés au 2, rue Jean Alexandre à Poitiers (Vienne) - Profession Employé de commerce / photographe - Classe 1915 - Recrutement de Poitiers (Vienne) sous le matricule n° 1005 - Mobilisé au titre du 1er groupe d'aviation, le 17 décembre 1914 - Formation théorique de photographe à l'école d'aviation militaire de Dijon-Longvic, jusqu'au 6 mars 1915 - Photographe de la section photo de l'escadrille MF 32 du 6 mars au 18 avril 1915 - Photographe affecté au magasin de la RGAé du 18 avril au 27 novembre 1915 - Formation élémentaire de pilote militaire à l'école d'aviation militaire du Crotoy, à compter du 28 novembre 1915 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 3 au 25 mars 1916 - Déclassé provisoirement mitrailleur, le 2 avril 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4583 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 23 septembre 1916 - Nommé Caporal, le 20 novembre 1916 - Mitrailleur de la RGAé - Mitrailleur de l'escadrille MF 29 / F 29, à compter du 11 juin 1916 - Reclassé pilote militaire - Pilote de l'escadrille F 29 (plus de CCC) - Pilote de l'escadrille F 123 / SOP 123 du (plus de CCC) au 5 juin 1917 - Citation n° 162 à l'ordre du régiment, en date du 11 janvier 1917 - En mission à l'escadrille SOP 29 du 26 janvier au 18 février 1917 - Pilote convoyeur provisoire d'avions Sopwith de la RGAé n° 4 du 15 au 22 avril 1917 - En subsistance à l'escadrille C 42 du 26 avril au 5 juin 1917 - Brevet de pilote civil FAI n° 5837 décerné sur sa demande par l'Aéro-club de France et obtenu sur Maurice Farman, le 18 mai 1917 - Pilote de l'escadrille C 42 / SPAbi 42 du 5 juin au 5 décembre 1917 - Nommé Sergent, le 25 juin 1917 - Pilote convoyeur depuis la GDE de Plessis-Belleville du 16 au 18 juillet 1917 - En déplacement, le 1er septembre 1917 - Citation n° 406 à l'ordre du 35ème corps d'armée, en date du 15 septembre 1917 - En entrainement sur SPAD XI au GDE du 17 octobre au 9 novembre 1917 - Tué au cours d'un combat aérien, quand le SPAD XI n° S 6007, qu'il pilotait, a été abattu dans les environs de Foreste (Aisne), le 5 décembre 1917 - Son corps a été transféré à l'ambulance 4/10 - Le Ltt Jean Mathé-Dumaine (obs), qui faisait équipage avec lui, a été grièvement blessé - Il est décédé des suites de ses blessures, le lendemain - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 20 décembre 1917 - Marcel Puy a été inhumé initialement dans le cimetière civil de Ham - Il repose désormais dans la nécropole nationale d'Attencourt (Aisne) - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Vienne - CCC de l'escadrille SOP 123 - CCC de l'escadrille C 42 / SPAbi 42 MpF - JORF - Bailey / Cony - Dernière mise à jour : 8 décembre 2022.

* Citation n° 162 à l'ordre du régiment, en date du 11 janvier 1917 : "A exécuté trois bombardements à longue distance. A chaque fois atteint son objectif, surpris par la brume au cours du dernier bombardements a pu atterrir par nuit noire dans nos lignes, sans mal pour le pilote, ni pour le passager."

* Croix de Guerre et citation n° 406 à l'ordre du 35ème corps d'armée, en date du 15 septembre 1917 : "Excellent pilote, modeste consciencieux et brave le 30 et 31 août 1917, dans les conditions atmosphériques, très défavorables, a exécuté le réglage à 300 mètres d'altitude, à continuer sa mission pour la terminer, est rentré de nuit au terrain."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Sgt Marcel Puy, pilote à l'escadrille SPA 42, en date du 20 décembre 1917 : "Excellent pilote, volontaire pour toutes les missions périlleuses. Le 5 décembre 1917, au cours d'une mission photographique à l'intérieur des lignes allemandes, a trouvé une mort glorieuse dans un combat contre deux avions ennemis."

 

Photo du Sol Maurice Pichenot

Sol Maurice Pichenot - Né le 7 juin 1895 à Creil (Seine-et-Oise) - Fils de Joseph Etienne Pichenot et de Marie Désirée Chaignon - Domiciliés 8, rue Jacob Touvent à Poissy (Seine-et-Oise) - Profession avant guerre Etudiant en mécanique - Classe 1915 - Recrutement de Versailles (Seine-et-Oise) sous le matricule n° 5535 - Mobilisé au 2ème régiment d'aviation, à compter du 19 décembre 1914 - Chauffeur de l'escadrille C 42 du 24 mars au 6 juin 1915 - Grièvement blessé au cours d'un accident d'automobile, le 2 juin 1915 - Décédé des suites de ses blessures à l'hôpital militaire de Lunéville (Meurthe-et-Moselle), le 6 juin 1915 - Sources : Pam - FM département des Yvelines - Dernière mise à jour : 15 mars 2016.

 

Les avions

Alignement des Caudron G 4 de l'escadrille C 42 rentrant sur le terrain de Lunéville après une mission de bombardement sur Metz - Photo extraite du livre "The Story of the Lafayette Escadrille" - Editeur Small, Maynard & Co de Boston en 1921.

Débris d'un avion du FlAbt 67 abattu par trois équipages de l'escadrille C 42, au Nord de la forêt de Parroy, près de Bauzemont, le 21 février 1916 - Les trois équipages français étaient le Cne Georges Thénault (pilote) et Ltt Edgard Humann (obs) - Sgt Victor Fédoroff (pilote) et Sgt Roger Gauthier (obs) - Adj Paul Duran (pilote) et obs non connu - Les aviateurs allemand étaient le Gefr Karl Sheer (pilote) et l'obltn Max Eglau (obs) qui ont été tués - Photo L'Illustration transmise par Alain Fouillade que je remercie pour son aide.

Des équipages de l'escadrille C 42 posent en compagnie d'un Sopwith 1A2 de leur unité pendant l'été 1917 - L'auteur de cette photo est le Ltt Charles Jeannot, qui a été observateur de cette unité du 10 novembre 1916 au 24 août 1917, occupe le poste du mitrailleur - Remarquez le premier insigne de l'escadrille 42, les armes de la ville de Rouen, ornées d'ailes - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Charles Jeannot transmise par Catherine Logé, son arrière-petite-fille, que je remercie pour son aide.

Capotage d'un Sopwith 1A2 de l'escadrille C 42 sur le terrain de Fismes-Villesavoye (02) à la mi-avril 1917 - Le pilote était le MdL Charles de Bony de Lavergne qui n'a pas été blessé - L'insigne peint sur le fuselage est les armes de la ville de Rouen associées à des ailes - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Le même avion photographié sous un autre angle - L'insigne est clairement visible sur les flancs du Sopwith 1A2 - Photo Henri Delgay, transmise par Jacques Chapuy que je remercie pour son aide.

Spad XI de l'escadrille SPA 42 en 1918 - L'avion porte l'insigne de la grue déployant ses ailes et une large bande de couleur de reconnaissance de l'unité - Photo Collection Gregory VanWyngarden.

Spad XI de l'escadrille SPA 42 en vol en 1918 - Photo Collection Gregory Van Wyngarden.

Les avions

Caudron G 6 semblable à ceux mis en service à l'escadrille C 42 à partir de 1916 - Carte postale d'époque.

Caudron G 4 n ° C 1810, de l'équipage composé du MdL Charles Le Clerc (pilote) / Ltt Edouard Mercier (obs), contraint à l'atterrissage dans les lignes allemandes après un combat contre le Ltt Gerlt du Jasta 19, le 22 avril 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Rainer Absmeier que je remercie pour son aide.

Spad XI n° 6180 de l'escadrille SPA 42 en 1918 - A son bord, l'Adj Gabriel Gourmaud pilote - L'ibis, pour cet avion, est de couleur blanche - Photo Collection Dominique Rézeau que je remercie pour son aide.

Spad XI de l'escadrille SPA 42 en 1918 - L'avion porte l'insigne de la grue déployant ses ailes. Photo Collection Gregory VanWyngarden.

Spad XI de l'escadrille SPA 42 en vol en 1918 - Photo Collection Gregory Van Wyngarden.

A gauche, le Sgt Lucien Perche, 1er mécanicien de l'escadrille C 42, pose en compagnie du pilote auquel il est affecté pendant l'été 1918 - Ce navigant reste à identifier, il prend la suite du Ltt Marie Joseph Humann - L'avion est un SPAD XVI - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.

Sgt Lucien Marcel Perche - Né à Pierre-de-Bresse (Saône-et-Loire), le 19 mai 1893 - Fils de Joseph Perche et de Marie Gagneret - Domicilié rue Grillot à Epinac-les-Mines (Saône-et-Loire) - Profession avant service militaire mécanicien - Domicilié dans le 3ème arrondissement de Lyon (Rhône) - Classe 1913 - Recrutement d'Autun sous le matricule n° 303 ou 1175 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 3ème groupe d'aéronautique de Lyon-Bron, à compter du 25 novembre 1913 - Affecté au 1er groupe d'aviation, le 1er janvier 1914 - Mécanicien Caudron de l'escadrille BL 9 / C 9 du 2 août 1914 au 5 février 1917 - Détaché du 23 au 28 décembre 1914 - En détachement à Lyon du 7 au 17 février 1915 - Mécanicien en 1er affecté au service du Sgt Jean Luxer, le 9 mars 1915 - En subsistance, avec son pilote, au 60ème régiment d'infanterie territoriale, les 25 et 26 mars 1915 - Détaché, avec son pilote, à Lunéville (Meurthe-et-Moselle) jusqu'au 20 avril 1915 - Détaché, avec son pilote, du 17 au 20 mai 1915 - Détaché seul du 13 au 15 juillet 1915 - Détaché, avec son pilote, pour formation sur Caudron G 4, du 30 septembre au 17 octobre 1915 - Son pilote est hospitalisé du 4 au 28 novembre 1915 - Détaché, avec son pilote, du 6 au 18 janvier 1916 - Détaché seul du 5 au 6 juin 1916 - L'Adj Luxer est muté, le 31 juillet 1916 - Lucien Perche reste affecté à la C 9 - Mécanicien de l'escadrille C 42 du 5 février 1917 au 10 juillet 1919 - Nommé Mécanicien en 1er, affecté au service du Ltt Marie Joseph Humann - En déplacement au GDE de Luxeuil, avec son pilote, du 19 au 25 mars 1917 - En déplacement à Matouges, à bord de l'avion de son pilote affecté, du 3 au 6 avril 1917 - En subsistance à l'escadrille 64 du 2 au 3 septembre 1917 - En déplacement du 5 au 16 septembre 1917 - Stage sur SPAD XI jusqu'au 19 octobre 1917 - Son pilote est hospitalisé, le 6 novembre 1917 et est rayé des comptes de la C 42 - Nommé Caporal, le 26 décembre 1917 - Nommé sergent, le 1er mars 1918 - Evacué pour grippe sur un hôpital de l'intérieur, le 23 septembre 1918 - En stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux, à compter du 9 mai 1919 - Démobilisé, le 2 septembre 1919 - Domicilié au 24, rue Mon Plaisir à Lyon (Rhône), à compter de cette date - Domicilié au 8, rue de l'Harminie à Lyon, à compter du 28 septembre 1920 - Affecté, dans la résereve, au 32ème régiment d'aviation d'observation, le 1er juin 1921 - Affecté, dans la réserve, au 1er groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 1er janvier 1924 - Domicilié au 80, rue Bossuet à Lyon 6ème (Rhône), à compter du 15 mars 1927 - Passé, dans la réserven en position "Sans affectation", le 1er septembre 1928 - Domicilié chez M. Georges au 26, cours d'Herbonville à Lyon 4ème (Rhône), à compter du 26 septembre 1928 - Sources : Pam (2 fiches) - CCC de l'escadrille BL 9 / C 9 - CCC de l'escadrille C 42 / SPAbi 42 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Saône-et-Loire - Dernière mise à jour : 5 mars 2021.

Sgt Lucien Perche, mécanicien de l'escadrille C 42 du 5 février 1917 au 10 juillet 1919 - Nommé Mécanicien en 1er, affecté au service du Ltt Marie Joseph Humann - Stage sur SPAD XI jusqu'au 19 octobre 1917 - Son pilote est hospitalisé, le 6 novembre 1917 et est rayé des comptes de la C 42 - Nommé Caporal, le 26 décembre 1917 - Nommé sergent, le 1er mars 1918 - Evacué pour grippe sur un hôpital de l'intérieur, le 23 septembre 1918 - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.

 

Photos aériennes prises
par les équipages

Terrain de Villers-les-Nancy (54) - L'escadrille C 42 a stationné sur place du 25 mars au 5 avril 1915 puis du 1er décembre 1915 au 10 février 1917 - Cette photo, postérieure à la période concernée, a été prise en octobre 1918 - Photo Roger Kissel transmis par Roland Kissel, son fils, que je remercie pour son aide.

Terrain de Villers-les-Nancy (54) - L'escadrille C 42 a stationné sur place du 25 mars au 5 avril 1915 puis du 1er décembre 1915 au 10 février 1917 - Cette photo, postérieure à la période concernée, a été prise en octobre 1918 - Photo Roger Kissel transmis par Roland Kissel, son fils, que je remercie pour son aide.

Reconnaissance sur route - Escadrille C 46 - Le 14 mai 1915 - L'escadrille était basée à Saint-Clément (54) - Photo Cne Guy Tourangin transmis par sa famille que je remercie pour son aide.

Terrain d'aviation de la caserne Gengoult à Toul, le 18 mars 1918 - Altitude de prise de vue 4600 mètres - L'escadrille C 42 a occupé ce terrain du 10 février au 2 avril 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collections du Musée d'Art et d'histoire de Toul - Transmise par Vincent Lamarque que je remercie pour son aide.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Escadrille SPAbi 42 - vue oblique de la ferme Mandre (55), le 16 septembre 1918. La ferme et l'ensemble de ses dépendances a été totalement détruite. A cette date, l'escadrille est stationnée à Souilly, près de Verdun. Altitude de prise de vue 400 m - focale de l'appareil F 50 (0,50m) - Photo collection Olivier Baillon que je remercie pour son aide.

Escadrille SPAbi 42 - vue oblique de la ferme Sousloges (55), le 16 septembre 1918. La ferme et l'ensemble de ses dépendances a été totalement détruite. A cette date, l'escadrille est stationnée à Souilly, près de Verdun. Altitude de prise de vue 400 m - focale de l'appareil F 50 (0,50m) - Photo collection Olivier Baillon que je remercie pour son aide.

Escadrille SPAbi 42 - vue oblique du village de Riaville (55), le 16 septembre 1918. Les batiments sont quasiment tous détruits, à l'exception d'une grosse maison qui a gardé son toit - Altitude de prise de vue 400 m - focale de l'appareil F 50 (0,50m) - Photo collection Olivier Baillon que je remercie pour son aide.

Escadrille SPA 42 - Vue oblique de l'Est de Cantigny (Somme) - Altitude de prise de vue 500 m - Photo Collection particulière.

Photos aériennes prises
par les équipages

Terrain de Bar-le-Duc - Béhonne - L'escadrille C 42 a stationné sur ce terrain, les 2 et 3 avril 1917 - Cette photo, d'origine allemande, est postérieure et date du 15 mai 1918 - Photo collection Dieter Gröschel que je remercie pour son aide.

Position d'artillerie lourde sur voie ferrée - Escadrille C 42 - Le 14 mai 1915 - L'escadrille était basée à Saint-Clément (54) - Photo Cne Guy Tourangin transmis par sa famille que je remercie pour son aide.

Escadrille SPA 42 - Vue oblique du village de Tigny, le 1er août 1918. Altitude de prise de vue 200 m - Focale F 50 (0,50 m) - Photo collection particulière.

Escadrille SPAbi 42 - Vue oblique de Vouziers (08), le 14 octobre 1918. L'escadrille 42 est stationnée à Auve - Altitude de prise de vue 300 m. Photo collection Olivier Baillon que je remercie pour son aide.

Escadrille SPAbi 42 - Vue oblique de l'Est de Vrizy (08), le 14 octobre 1918. L'escadrille 42 est stationnée à Auve - Altitude de prise de vue 300 m. Photo collection Olivier Baillon que je remercie pour son aide.

Escadrille SPAbi 42 - Vue oblique des environs Nord de Vouziers (08), le 14 octobre 1918. L'escadrille 42 est stationnée à Auve - Altitude de prise de vue 300 m. Photo collection Olivier Baillon que je remercie pour son aide.

Escadrille SPAbi 42 - Vue oblique des environs Nord de Vouziers (08), le 14 octobre 1918. Cette photo est la suite de la photo de gauche - Altitude de prise de vue 300 m. Voir la photo inférieure qui détaille les coupures de voies routières et ferrées. Photo collection Olivier Baillon que je remercie pour son aide.

Vue de détail des environs Nord de Vouziers (08), le 14 octobre 1918. Cette photo détaille les coupures de voies routières et ferrées. Des feux ont été allumés sur les ponts et passerelles en bois. Photo collection Olivier Baillon que je remercie pour son aide.

 

Souvenirs en rapport

Réglement de la popote des mitrailleurs-photographes de l'escadrille SPAbi 42 - Il a été dessiné à la plume, probablement par Henri Delgay, qui avait fait les Beaux-Arts - Ses dimensions sont 60 x 40 cm - Photo transmise par Jacques Chapuy que je remercie pour son aide.

Souvenirs en rapport

Brassard du Ltt André Fernet, pilote de l'escadrille C 42 du 2 mars au 1er juin 1916 - Tué au combat, aux commandes du Caudron G 4 n° 2474, dans les environs de Château-Bréhain (57), le 1er juin 1916 - Il faisait équipage avec le Ltt Marcel Brienne, qui a également perdu la vie - Leur adversaire était probablement le Ltn Walter Hühndorf du KeKv - Leur avion s'étant écrasé en zone occupée, les Allemands les a mis en terre avec les honneurs militaires - Les affaires personnelles du Ltt Fernet ont été renvoyées à sa famille - Le brassard a été reçu dans cet emballage d'origine - Cette pièce appartient à la collection de Norman Destexhe que je remercie pour son aide.

Brevet métallique de pilote d'hydravion n° 788 de l'Adj René Gaston Ménard obtenu à l'école d'aviation maritime de Saint-Raphael, le 22 mai 1919 - Il a passé son brevet de pilote d'hydravion avant de partir en mission en Argentine - Insigne collection François Guisset que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

De gauche à droite, les tombes de l'Adj Julien Lanjard (pilote) et Ltt Pierre de Lignières (observateur) de l'escadrille SPAbi 42 tués au cours d'un accident d'avion, à bord d'un SPAD XI, le 11 février 1918 - Le pilote est décédé d'une fracture du crâne à l'ambulance 16/1 de Treslon (Marne) et l'observateur décédé d'une fracture de la colonne vertébrale, le même jour - Le troisième tombe est celle du Ltt Jean de la Motte de la Motte-Rouge, pilote de l'escadrille N 96, tué au cours d'un accident d'avion, aux commandes d'un Nieuport, le 14 janvier 1918 - Photo prise dans le cimetière de Jonchery-sur-Vesle (Marne) - Photo collection André Chorew que je remercie pour son aide.

Tombe du Ltt André Félix - observateur de l'escadrille C 42 - Né le 5 septembre 1889 à Nancy (54) - Unité d'origine : 54ème RA - Tué au combat dans les environs de Lunéville, le 23 août 1915 - La date sur la tombe est fausse, confirmée par fiche "MdH" et le carnet de comptabilité en campagne de l'escadrille C 42 - Photo Jean-Michel Lasaygues que je remercie pour son aide précieuse.

Tombe du Sgt Marcel Puy dans la nécropole nationale d'Attencourt (Aisne) - Photographe de la section photo de l'escadrille MF 32 du 6 mars au 18 avril 1915 - Brevet de pilote militaire n° 4583 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 23 septembre 1916 - Mitrailleur de l'escadrille MF 29 / F 29, à compter du 11 juin 1916 - Pilote de l'escadrille F 29 (plus de CCC) - Pilote de l'escadrille F 123 / SOP 123 du (plus de CCC) au 5 juin 1917 - Pilote de l'escadrille C 42 / SPAbi 42 du 5 juin au 5 décembre 1917 - Tué au cours d'un combat aérien, quand le SPAD XI n° S 6007, qu'il pilotait, a été abattu dans les environs de Foreste (Aisne), le 5 décembre 1917 - Marcel Puy a été inhumé initialement dans le cimetière civil de Ham - Il repose désormais dans la nécropole nationale d'Attencourt (Aisne) - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide.

Ltt Louis Sillan - Observateur de l'escadrille C 42 / SOP 42 du 17 juillet 1916 au 28 juin 1917 - Griévement blessé après que le Sopwith 1A2 n° 3042, qu'il occupait, se soit disloqué en vol et écrasé - Décédé des suites de ses blessures à l'ambulance 10/21 de Crugny (Marne), le 28 juin 1918 - Louis Sillan repose dans la nécropole nationale La Croix-Ferlin de Bligny - Photo Yves Castelain que je remercie pour son aide.

Avis de décès

Sgt Maurice Alexandre Froger - Né le 24 avril 1894 au Mans (Sarthe) - Profession avant guerre dessinateur - Appelé au 104ème régiment d'infanterie, le 28 novembre 1913 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 1er mars 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4399 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 2 septembre 1916 - Stage de transformation à l'école d'aviation militaire du Crotoy - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Pilote de l'escadrille C 42 du 10 janvier 1917 au 27 août 1917 - Décédé des suites de ses blessures à l'ambulance 10/21 de St Gilles (Marne) - Médaille Militaire - Croix de Guerre - Photo Monique Gallais que je remercie pour son aide.

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du Sol Maurice Pichenot - Né le 7 juin 1895 à Triel-sur-Seine (Yvelines) - Fils de Joseph Etienne Pichenot et de Marie Désirée Chaignon - Domiciliés au 8, rue Jacob Courant à Poissy - Profession avant guerre Etudiant en mécanique - Classe 1915 - Recrutement de Versailles (Yvelines) sous le matricule n° 5535 - Mobilisé au 2ème régiment d'aviation, le 19 décembre 1914 - Conducteur automobile de l'escadrille C 42 du 24 mars au 6 juin 1915 - Grièvement blessé au cours d'un accident d'automobiles à Lunéville (coup de volant), le 2 juin 1915 - Décédé des suites de ses blessures à l'hôpital militaire de Lunéville (Meurthe-et-Moselle), le 6 juin 1915 - Maurice Pichenot repose dans la nécropole nationale Friscati de Vitrimont (Meurthe-et-Moselle) - Photo Albin Denis du 24 octobre 2017 - Sources : Fiche matricule du département des Yvelines - CCC de l'escadrille C 42 - MpF - Dernière mise à jour : 29 janvier 2018.

Détail du caveau de la famille Pichenot dans le cimetière Montparnasse de Paris - On y trouve un rappel pour le soldat Maurice Pichenot, conducteur automobile de l'escadrille C 42, décédé le 6 juin 1915 et reposant à la nécropole nationale de Friscati de Vitrimont (Meurthe-et-Moselle) - Photo Alain Octavie que je remercie pour son aide.

Détail du rappel dans le caveau de la famille Pichenot dans le cimetière Montparnasse de Paris - Le Soldat Maurice Pichenot, conducteur automobile de l'escadrille C 42, décédé le 6 juin 1915, repose dans la nécropole nationale Friscati de Vitrimont (Meurthe-et-Moselle) - Photo Alain Octavie que je remercie pour son aide.

Tombe de l'Adj Edouard Labonnellie - Pilote de l'escadrille C 42 du 28 mars au 29 juin 1915 - Pilote de la RGA du Bourget du 29 juin 1915 au 25 septembre 1916 - Tué au cours d'un accident d'avion, aux commandes d'un Farman F 43 qu'il convoyait, sur le terrain d'aviation de Dunkerque (Nord), le 25 septembre 1916 - L'avion, qu'il pilotait, est parti en vrille alors qu'il était à une altitude de 50 mètres - Labonnellie n'a pu reprendre son avion qui s'est écrasé au sol, entrainant son pilote dans la mort - Edouard Labonnellie repose dans la nécropole nationale de Dunkerque - Photo Yves Castelain que je remercie pour son aide.

Tombe du Gal Pierre Louis Marie Antoine Rousselot de Saint Céran dans le cimetière communal de Langon - Observateur de l'escadrille C 13 du 20 février 1915 au 20 juillet 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4882 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 10 novembre 1916 - Pilote de l'escadrille C 225 du 28 janvier au 1er octobre 1917 - Commandant de l'escadrille C 42 / SPAbi 42 du 2 octobre 1917 au XX avril 1918 - Commandant les forces aériennes et les forces terrestres contre aéronefs de l'armée terrestre n° 108 du 20 septembre au 23 juin 1940 - Fait prisonnier à la Bresse (Vosges), le 24 juin 1940 - Interné au camp de Neuf-brisach, le 23 juillet 1940 - Transféré à l'Oflag IV B de Koenigstein, le 26 août 1942 - Libréré par les troupes russes - Décédé, le 27 octobre 1954 - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide.

 

 

 

 

Remerciements :

- M. Olivier Baillon pour l'envoi des photos de reconnaissance.
- M. Gregory Van Wyngarden pour l'envoi des photos de Spad XI de la SPAbi 42.
- M. Dominique Rézeau pour l'envoi de la photo du Spad XI.
- M. Ronan Furic pour l'envoi de la photo de groupe des navigants de l'escadrille C 42.
- M. Jean-Michel Lasaygues pour l'envoi de la tombe du Ltt André Félix.
- M. Fabrice Gout pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Dieter Gröschel pour l'envoi de la photo du terrain de Bar-le-Duc - Béhonne.
- Mme Monique Gallais pour l'envoi des documents concernant le Sgt Maurice Froger.
- M. Maurice Sublet pour l'envoi de la photo de l'Adj Antoine Dumas.
- M. Norman Destexhe pour l'envoi du brassard du Ltt André Fernet.
- M. Alain Fouillade pour l'envoi de la photo de l'avion allemand abattu par 3 équipages de la C 42.
- M. Jean-Pierre Amigues pour la communication des archives de Jean Amigues, son grand-père.
- M. Jacques Chapuy pour l'envoi des archives d'Henri Delgay.
- M. Vincent Lamarque de Musée d'Art et d'Histoire de Toul pour l'envoi de la photo du terrain de Toul.
- M. Jean Piéribattista pour l'envoi de l'insigne de la 15ème escadrille du 31ème RAO.
- M. Roland Kissel pour l'envoi des archives de Roger Kissel, son père.
- M. Alain Octavie pour l'envoi des photos de la tombe de Maurice Pichenot.
- M. Yves Castelain pour l'envoi de la photo de la tombe de l'Adj Edouard Labonnellie.
- Mme Catherine Logé pour l'envoi de la photo prise par Charles Jeannot, son arrière-grand-père.
- M. Didier Wolff pour l'envoi de la photo des archives de Robert Cahen.
- M. André Chorew pour l'envoi de la photo de la tombe des aviateurs Lanjard, de Lignières et de la Motte de la Motte-Rouge.
- M. Rainer Absmeier pour l'envoi de la photo du Caudron G 4 de l'équipage Le Clerc et Mercier.
- M. Guillaume Hirsch pour l'envoi de la photo de l'Adj Ange Poggioli.
- M. Philippe Guillermin pour l'envoi des photos du Sgt Lucien Perche.
- M. Claude Dannau pour l'envoi des photos de la tombe du Sgt Marcel Puy et du Gal Pierre Rousselot de Saint-Céran.
- M. Philippe Bartlett pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Michel Julien pour l'envoi des citations parue dans le livre d'or de la faculté de droit.
- M. Olivier Ledroit pour l'envoi de la photo de l'Adj René Lafouillade.
- M. François Guisset pour l'envoi des photos de l'insigne de pilote d'hydravion n° 788 de l'Adj René Ménard.

Bibliographie :

- Historique du GBA I/51 dont sa deuxième escadrille était héritière de la SPA 42 de la Grande Guerre.
- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920
- Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- Les insignes de l'Aéronautique Militaire Française jusqu'en 1918 par Philippe Bartlett - Publié par les éditions Indo Editions en 2002.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Les loups du Bois le Prêtre - 167ème régiment d'infanterie" - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet " Pages 14-18 " de Joël Huret.

 

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

Escadrille 41 photos Reco Escadrille 43

 

 

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